Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
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Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Problème:
Le zebrillon n aime pas la repetition. Il apprend intuitivement et ne fournit aucun effort. Au point qu il repugne a " faire" ses devoirs
. Jusqu au jour où il faudrait apprendre, mais tizebre ne sait pas faire...
La question : comment aider ti zebre des tout petit au quotidien et jour apres jour pour l aider a acquerur une methide de travail?
Le zebrillon n aime pas la repetition. Il apprend intuitivement et ne fournit aucun effort. Au point qu il repugne a " faire" ses devoirs
. Jusqu au jour où il faudrait apprendre, mais tizebre ne sait pas faire...
La question : comment aider ti zebre des tout petit au quotidien et jour apres jour pour l aider a acquerur une methide de travail?
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Prem's:
On a un tableau veleda avec les lignes et tout.. dans la cuisine... C est plus ludique pour recopier les mots z' outils...
Mon zebrillon n arrivait pas a calculer des additions a deux chiffres. J ai decouvert firtuitement qu il prefere calculer les additions a20 chiffres... Il est pris dans un tourbillon d ivresse quand les chiffres s affolent et les retenues s envolent.
Pour les poesies je lui fais reciter a 18h. Je lui dis où sont les erreurs et le reinterroge qu 1heure apres... Pas de repetition, mais de la reflexion...
On a un tableau veleda avec les lignes et tout.. dans la cuisine... C est plus ludique pour recopier les mots z' outils...
Mon zebrillon n arrivait pas a calculer des additions a deux chiffres. J ai decouvert firtuitement qu il prefere calculer les additions a20 chiffres... Il est pris dans un tourbillon d ivresse quand les chiffres s affolent et les retenues s envolent.
Pour les poesies je lui fais reciter a 18h. Je lui dis où sont les erreurs et le reinterroge qu 1heure apres... Pas de repetition, mais de la reflexion...
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
OUlà, je vais suivre ce post!
La méthodo, c'est l'enfer ici...
Les légo nous ont bcp aidé. S'il ne suit pas le livre de montage, dans l'ordre, et avec les bonnes pièces, il doit tout reprendre au début. Ca lui est déjà arrivé, sur des gros légo avec pleins de pièces, et du coup ça aide bien à le convaincre qu'il doit suivre les méthodes proposées...
Sinon pour apprendre les autodictées, comme il déteste écrire, je les lui fais réciter et épeler plein de fois, et ensuite il l'écrit juste une fois. Après tout l'enjeu est qu'il la relise, car s'il le fait il retrouve tout de suite les fautes d'inattention.
Le ludique aide bcp aussi
La méthodo, c'est l'enfer ici...
Les légo nous ont bcp aidé. S'il ne suit pas le livre de montage, dans l'ordre, et avec les bonnes pièces, il doit tout reprendre au début. Ca lui est déjà arrivé, sur des gros légo avec pleins de pièces, et du coup ça aide bien à le convaincre qu'il doit suivre les méthodes proposées...
Sinon pour apprendre les autodictées, comme il déteste écrire, je les lui fais réciter et épeler plein de fois, et ensuite il l'écrit juste une fois. Après tout l'enjeu est qu'il la relise, car s'il le fait il retrouve tout de suite les fautes d'inattention.
Le ludique aide bcp aussi
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Ha la gamouche! Comme on se retrouve, hi hi !
J ai fait longtemps l erreur de ne lui faire qu'épeler les mots. Bien qu il connaisse l orthographe des mots de la dictée, il avait toujours des erreurs car le passage a l ecrit faisait sauter qq lettres, et ajouter qq boucles : il attachait les minuscules entre elles d'une manière... peu conventionnelle!
Il est donc important de verifier comment il " dessine" les mots...
J ai fait longtemps l erreur de ne lui faire qu'épeler les mots. Bien qu il connaisse l orthographe des mots de la dictée, il avait toujours des erreurs car le passage a l ecrit faisait sauter qq lettres, et ajouter qq boucles : il attachait les minuscules entre elles d'une manière... peu conventionnelle!
Il est donc important de verifier comment il " dessine" les mots...
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
En a-t-il vraiment besoin ? Puisque :coffetime a écrit:La question : comment aider ti zebre des tout petit au quotidien et jour apres jour pour l aider a acquerur une methide de travail?
Pourquoi modifier ce qui fonctionne bien ?coffetime a écrit:Il apprend intuitivement et ne fournit aucun effort.
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Récompenser l'effort plutôt que le résultat :
- effort sincère + succès => félicitations
- effort sincère + échec => félicitations
- manque d'effort + succès => critique
- manque d'effort + échec => critique
- effort sincère + succès => félicitations
- effort sincère + échec => félicitations
- manque d'effort + succès => critique
- manque d'effort + échec => critique
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pour ma part, je récompenserais plutôt le résultat que l'effort. Un effort qui mène à l'échec est un effort mené dans une mauvaise direction. Il est bon de viser l'extinction du comportement. Un succès obtenu sans effort montre que l'effort était inutile. Parfait !
En toute chose, je recherche le moindre effort pour le maximum de résultat.
En toute chose, je recherche le moindre effort pour le maximum de résultat.
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pas nécessairement. Nous avons tous les domaines d'activités dans lesquels nous avons des facilités qui nous permettent de progresser plus vite que la moyenne et ceux dans lesquels nous avons une difficulté qui fait que nous avons besoin de plus d'efforts pour atteindre le même résultat qu'une autre personne.Cyril THQI a écrit:Un effort qui mène à l'échec est un effort mené dans une mauvaise direction.
Dans le cas d'un effort auquel succède un échec, ce n'est pas l'effort qui mène à l'échec. Et ce n'est pas nécessairement un effort mené dans une mauvaise direction.
Ce qui semble intéresser OP, c'est précisément de donner au petit la démarche de faire des efforts avant qu'il soit trop tard, avant qu'il se soit laissé porter par ses facilités pour se découvrir un jour dans une filière où ses facilités ne suffiront plus et qu'il sera trop tard pour lui inculquer les valeurs de l'effort.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pourquoi leur donner de la méthodologie?
Plusieurs raisons:
- leur faciliter la vie à l'école, où ils vont tout de même passer un bon nombre d'années
- parce que l'intuitif seul ne suffit pas toute la vie, et que bon nombre de zèbres sans méthodes se font rattrapper au collège, et ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Parce que si tu n'apprends pas petit, tu en es incapable plus tard et que personne n'est plus là pour t'aider, car ça dépasse l'entendement des normo-pensants, que tu en sois arrivé là sans jamais avoir de méthode. et l'injonction "mais t'as qu'à t'y mettre" ou "t'as qu'à travailler", quand tu ne comprends mm pas ce qu'ils entendent par "travailler"... c'est rude. J'ai acquis un peu de méthodo après 35 ans, et je suis trés vigilante à ce que mes enfants en acquièrent dès l'école, car c'est bcp de galères, même si nos capacités nous permettent de les planquer, bonjour le niveau d'énergie investi!
et pour venir à l'effort, je pense, Cyril que tu as tout à fait raison... Sauf dans un contexte scolaire. Je suis super d'accord avec toi dans une vie d'adulte, dans une vie professionnelle. Mais à l'école on demande à nos enfants d'expliquer comment ils sont arrivés au résultat, on valorise l'effort...
Et j'ai un zébrillon qui abandonne s'il n'y arrive pas du premier coup, je suis persuadée que l'encourager dans cette voie ne l'équipe pas vraiment pour sa vie. Or quel est notre rôle de parent, si ce n'est justement de tenter d'équiper nos enfants pour leur vie?
Du coup je valorise bcp les efforts, mais ça me parait rude de critiquer un résultat bon s'il est obtenu facilement, on peut aussi féliciter de savoir utiliser ses facilités...
Plusieurs raisons:
- leur faciliter la vie à l'école, où ils vont tout de même passer un bon nombre d'années
- parce que l'intuitif seul ne suffit pas toute la vie, et que bon nombre de zèbres sans méthodes se font rattrapper au collège, et ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Parce que si tu n'apprends pas petit, tu en es incapable plus tard et que personne n'est plus là pour t'aider, car ça dépasse l'entendement des normo-pensants, que tu en sois arrivé là sans jamais avoir de méthode. et l'injonction "mais t'as qu'à t'y mettre" ou "t'as qu'à travailler", quand tu ne comprends mm pas ce qu'ils entendent par "travailler"... c'est rude. J'ai acquis un peu de méthodo après 35 ans, et je suis trés vigilante à ce que mes enfants en acquièrent dès l'école, car c'est bcp de galères, même si nos capacités nous permettent de les planquer, bonjour le niveau d'énergie investi!
et pour venir à l'effort, je pense, Cyril que tu as tout à fait raison... Sauf dans un contexte scolaire. Je suis super d'accord avec toi dans une vie d'adulte, dans une vie professionnelle. Mais à l'école on demande à nos enfants d'expliquer comment ils sont arrivés au résultat, on valorise l'effort...
Et j'ai un zébrillon qui abandonne s'il n'y arrive pas du premier coup, je suis persuadée que l'encourager dans cette voie ne l'équipe pas vraiment pour sa vie. Or quel est notre rôle de parent, si ce n'est justement de tenter d'équiper nos enfants pour leur vie?
Du coup je valorise bcp les efforts, mais ça me parait rude de critiquer un résultat bon s'il est obtenu facilement, on peut aussi féliciter de savoir utiliser ses facilités...
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Comme quoi en 8 messages on est deja audela de comment apprendre: pourquoi apprendre???
Cela dit, si à ma question " a quoi ca sert les fonctions affines? " unn prof de maths inconsequent n' avait pas repondu " à rien"... Ma vie aurait sans doute pris un autre tournant.
Apprendre a apprendre ok ms si ca sert a rien la ...!
Cela dit, si à ma question " a quoi ca sert les fonctions affines? " unn prof de maths inconsequent n' avait pas repondu " à rien"... Ma vie aurait sans doute pris un autre tournant.
Apprendre a apprendre ok ms si ca sert a rien la ...!
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pourquoi apprendre ?
Pour le plaisir d'apprendre.
Parce que chaque chose apprise, à l'école ou ailleurs, pourrait me servir ou servir à d'autres.
Pour avoir un travail intéressant (pas forcément très bien payé).
Pour ne pas rester ignorant.
Pour le plaisir d'apprendre.
Parce que chaque chose apprise, à l'école ou ailleurs, pourrait me servir ou servir à d'autres.
Pour avoir un travail intéressant (pas forcément très bien payé).
Pour ne pas rester ignorant.
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Oui biensur que ca vaut le coup d apprendre, ms si on revenait a nos moutons, euh, zebrillons:
Comment leur donner la fameuse methode pour apprendre???
Ce sujet est tres important pour moi . Et pour plein d autres patents zebres surement: je n ai appris a apprendre que vers 20ans... Et je ne pense pas qu en ce1 on fasse des fiches avec des fluos a portee de main... Alors:
Dis: comment on fait pour apprendre?
Comment leur donner la fameuse methode pour apprendre???
Ce sujet est tres important pour moi . Et pour plein d autres patents zebres surement: je n ai appris a apprendre que vers 20ans... Et je ne pense pas qu en ce1 on fasse des fiches avec des fluos a portee de main... Alors:
Dis: comment on fait pour apprendre?
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Si il apprend intuitivement et ne fournit aucun effort, il faudrait commencer par le mettre en face de notions nécessitant un effort.
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Plus encore que la méthode, c'est l'aptitude à persévérer qui me semble cruciale. En prendre l'habitude engendre la découverte des méthodes de travail qui fonctionnent pour soi. C'est ce qui m'a fait cruellement défaut, à moi et à d'autres que je connais. Je pense d'ailleurs que ça va bien au-delà du contexte scolaire, c'est un trait de caractère fortement corrélé au degré d'accomplissement personnel et de satisfaction dans sa vie - un trait de caractère qui n'est malheureusement pas très courant dans le profil type du zèbre...
Il me semble important de féliciter aussi bien pour les efforts que pour les résultats, mais il me semble bien plus important encore de mettre l'accent sur le fait simplement de l'avoir fait, de l'avoir réalisé : féliciter pour le passage à l'action et le comment on est arrivé au bon résultat. En revanche, féliciter régulièrement l'enfant pour une aptitude, un don ou une facilité qu'il a, semble être préjudiciable au développement des stratégies d'apprentissage et de la confiance en ses aptitudes cognitives. Des études ont montré que lorsqu'un enfant est félicité pour un don ou un talent, il tend à renoncer et fuir à la première difficulté rencontrée parce qu'il a peur de ne pas avoir ce don qui lui vaut l'estime des autres (surtout de ses parents et professeurs). Il se sent démuni et angoissé parce qu'il ne connait pas d'autre manière d'arriver que par la magie de ce "don" qu'on lui reconnait et sur lequel il n'a aucun contrôle. Cela peut aller jusqu'à être l'origine du décrochage scolaire.
Même (ou surtout) quand l'enfant réussit sans effort, le féliciter en mettant l'accent sur sa facilité n'est donc peut-être pas une si bonne idée que ça.
Un extrait d'un article sur le sujet (tout l'article est intéressant)
Quelques autres liens sur ce sujet pour ceux que ça pourrait intéresser autant que moi (désolée, seul le dernier est en français, pas trouvé d'équivalent aussi intéressant en français malheureusement) :
http://news.stanford.edu/pr/2007/pr-dweck-020707.html
http://www.itari.in/categories/ability_to_learn/praise_for_intelligence_can_undermine_childrens.pdf
http://paysages-educatifs.ch/node/217
Il me semble important de féliciter aussi bien pour les efforts que pour les résultats, mais il me semble bien plus important encore de mettre l'accent sur le fait simplement de l'avoir fait, de l'avoir réalisé : féliciter pour le passage à l'action et le comment on est arrivé au bon résultat. En revanche, féliciter régulièrement l'enfant pour une aptitude, un don ou une facilité qu'il a, semble être préjudiciable au développement des stratégies d'apprentissage et de la confiance en ses aptitudes cognitives. Des études ont montré que lorsqu'un enfant est félicité pour un don ou un talent, il tend à renoncer et fuir à la première difficulté rencontrée parce qu'il a peur de ne pas avoir ce don qui lui vaut l'estime des autres (surtout de ses parents et professeurs). Il se sent démuni et angoissé parce qu'il ne connait pas d'autre manière d'arriver que par la magie de ce "don" qu'on lui reconnait et sur lequel il n'a aucun contrôle. Cela peut aller jusqu'à être l'origine du décrochage scolaire.
Même (ou surtout) quand l'enfant réussit sans effort, le féliciter en mettant l'accent sur sa facilité n'est donc peut-être pas une si bonne idée que ça.
Un extrait d'un article sur le sujet (tout l'article est intéressant)
http://nymag.com/news/features/27840/
For the past ten years, psychologist Carol Dweck and her team at Columbia (she’s now at Stanford) studied the effect of praise on students in a dozen New York schools. Her seminal work—a series of experiments on 400 fifth-graders—paints the picture most clearly.
Dweck sent four female research assistants into New York fifth-grade classrooms. The researchers would take a single child out of the classroom for a nonverbal IQ test consisting of a series of puzzles—puzzles easy enough that all the children would do fairly well. Once the child finished the test, the researchers told each student his score, then gave him a single line of praise. Randomly divided into groups, some were praised for their intelligence. They were told, “You must be smart at this.” Other students were praised for their effort: “You must have worked really hard.”
Why just a single line of praise? “We wanted to see how sensitive children were,” Dweck explained. “We had a hunch that one line might be enough to see an effect.”
Then the students were given a choice of test for the second round. One choice was a test that would be more difficult than the first, but the researchers told the kids that they’d learn a lot from attempting the puzzles. The other choice, Dweck’s team explained, was an easy test, just like the first. Of those praised for their effort, 90 percent chose the harder set of puzzles. Of those praised for their intelligence, a majority chose the easy test. The “smart” kids took the cop-out.
Why did this happen? “When we praise children for their intelligence,” Dweck wrote in her study summary, “we tell them that this is the name of the game: Look smart, don’t risk making mistakes.” And that’s what the fifth-graders had done: They’d chosen to look smart and avoid the risk of being embarrassed.
In a subsequent round, none of the fifth-graders had a choice. The test was difficult, designed for kids two years ahead of their grade level. Predictably, everyone failed. But again, the two groups of children, divided at random at the study’s start, responded differently. Those praised for their effort on the first test assumed they simply hadn’t focused hard enough on this test. “They got very involved, willing to try every solution to the puzzles,” Dweck recalled. “Many of them remarked, unprovoked, ‘This is my favorite test.’ ” Not so for those praised for their smarts. They assumed their failure was evidence that they weren’t really smart at all. “Just watching them, you could see the strain. They were sweating and miserable.”
Having artificially induced a round of failure, Dweck’s researchers then gave all the fifth-graders a final round of tests that were engineered to be as easy as the first round. Those who had been praised for their effort significantly improved on their first score—by about 30 percent. Those who’d been told they were smart did worse than they had at the very beginning—by about 20 percent.
Dweck had suspected that praise could backfire, but even she was surprised by the magnitude of the effect. “Emphasizing effort gives a child a variable that they can control,” she explains. “They come to see themselves as in control of their success. Emphasizing natural intelligence takes it out of the child’s control, and it provides no good recipe for responding to a failure.”
In follow-up interviews, Dweck discovered that those who think that innate intelligence is the key to success begin to discount the importance of effort. I am smart, the kids’ reasoning goes; I don’t need to put out effort. Expending effort becomes stigmatized—it’s public proof that you can’t cut it on your natural gifts.
Quelques autres liens sur ce sujet pour ceux que ça pourrait intéresser autant que moi (désolée, seul le dernier est en français, pas trouvé d'équivalent aussi intéressant en français malheureusement) :
http://news.stanford.edu/pr/2007/pr-dweck-020707.html
http://www.itari.in/categories/ability_to_learn/praise_for_intelligence_can_undermine_childrens.pdf
http://paysages-educatifs.ch/node/217
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Bonsoir...
Message d'une toute nouvelle vieille zèbrelle:
j'ai été ce genre d'enfant qui retenait tout facilement, et arrivée au collège s'est retrouvée comme une poule devant un couteau quand il s'est agit de "travailler"??!!!
J'ai obtenu mon bac philo maths mention AB, je peux enfin l'avouer, sans réviser (j'ai rencontré celui qui devait devenir mon époux pour pas mal d'années 3 mois avant les épreuves...). Je vous épargne les détails de la suite.
Ce n'est donc pas le fait de devoir apprendre qui pause problème puisque "apprendre" enthousiasme tout zèbre qui se respecte (vous êtes d'accord?), mais bien la notion de "travail".
Mes fils semblent être dans le même cas que moi, mais ils ne souhaitent pas se faire tester.
L'aîné n'a travaillé que lorsqu'il sentait que cela n'allait pas passer .
Puis il est devenu travailleur quand il a pu faire ses études dans le domaine qui le passionne: la physique fondamentale , où, pour le moment il obtient de très très bons résultats. DONC je dirais...la motivation.
Avec mon second fils -diagnostiqué "précoce" suite à une névrose obsessionnelle compulsive (guérie) due à sa précocité- nous avons des discussions autour, à partir de ce qu'il doit apprendre.Cela se fait très naturellement. Mais, du coup, cela donne du sens à ses leçons.
Oui, il nous faut absolument que tout ait un sens
Je lui dis également que sans travail, même les plus doués n'obtiennent pas ce qu'ils désirent. Tôt ou tard il faut se friter à la difficulté, également pour la satisfaction d'avoir vaincu nos faiblesses. Qu'il est bon de récolter les fruits de nos efforts... Je lui fais donc verbaliser le plaisir qu'il a d'avoir obtenu de bons résultats quand il sont le fruit d'un travail véritable, quand il a dû peiner pour l'obtenir. Et je me montre très fière de lui (j'en rajoute un peu).
Et puis cela marche beaucoup à l'affectif aussi: excellent(e)s dans une matière quand un prof nous convient(confiance), chute vertigineuse des notes quand nous ne l'estimons pas.
Enfin, vous pouvez peut être aller voir du côté de la gestion mentale (comment adapter/optimiser son propre fonctionnement aux diverses demandes/objectifs).
Bref, l'histoire n'est pas finie pour mes garçons, on verra dans quelques années, mais j'espère avoir apporté quelques pistes.
Message d'une toute nouvelle vieille zèbrelle:
j'ai été ce genre d'enfant qui retenait tout facilement, et arrivée au collège s'est retrouvée comme une poule devant un couteau quand il s'est agit de "travailler"??!!!
J'ai obtenu mon bac philo maths mention AB, je peux enfin l'avouer, sans réviser (j'ai rencontré celui qui devait devenir mon époux pour pas mal d'années 3 mois avant les épreuves...). Je vous épargne les détails de la suite.
Ce n'est donc pas le fait de devoir apprendre qui pause problème puisque "apprendre" enthousiasme tout zèbre qui se respecte (vous êtes d'accord?), mais bien la notion de "travail".
Mes fils semblent être dans le même cas que moi, mais ils ne souhaitent pas se faire tester.
L'aîné n'a travaillé que lorsqu'il sentait que cela n'allait pas passer .
Puis il est devenu travailleur quand il a pu faire ses études dans le domaine qui le passionne: la physique fondamentale , où, pour le moment il obtient de très très bons résultats. DONC je dirais...la motivation.
Avec mon second fils -diagnostiqué "précoce" suite à une névrose obsessionnelle compulsive (guérie) due à sa précocité- nous avons des discussions autour, à partir de ce qu'il doit apprendre.Cela se fait très naturellement. Mais, du coup, cela donne du sens à ses leçons.
Oui, il nous faut absolument que tout ait un sens
Je lui dis également que sans travail, même les plus doués n'obtiennent pas ce qu'ils désirent. Tôt ou tard il faut se friter à la difficulté, également pour la satisfaction d'avoir vaincu nos faiblesses. Qu'il est bon de récolter les fruits de nos efforts... Je lui fais donc verbaliser le plaisir qu'il a d'avoir obtenu de bons résultats quand il sont le fruit d'un travail véritable, quand il a dû peiner pour l'obtenir. Et je me montre très fière de lui (j'en rajoute un peu).
Et puis cela marche beaucoup à l'affectif aussi: excellent(e)s dans une matière quand un prof nous convient(confiance), chute vertigineuse des notes quand nous ne l'estimons pas.
Enfin, vous pouvez peut être aller voir du côté de la gestion mentale (comment adapter/optimiser son propre fonctionnement aux diverses demandes/objectifs).
Bref, l'histoire n'est pas finie pour mes garçons, on verra dans quelques années, mais j'espère avoir apporté quelques pistes.
zebralith- Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2014
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Quel rapport ?zebralith a écrit:névrose obsessionnelle compulsive (guérie) due à sa précocité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Le rapport avec la question:
Juste une précision sur les conditions qui m'ont amenée à découvrir sa précocité, des circonstances douloureuses.L'instit' de cette année là s'est montrée hermétique, voire hostile.
Le rapport avec la zébritude:
D'après le psy, le décalage entre sa maturité affective et sa maturité intellectuelle a provoqué ce "bug", phénomène courant dans ces cas là, toujours d'après lui. Il faut dire que ses T.O.C. n'étaient pas que de simples lavages de mains à répétition, ou autre manie...J'ai beaucoup insisté pour me remettre en question, persuadée que j'avais ma part de responsabilité dans son enfer.Le psy m'a convaincue qu'il n'en était rien, que c'était dû à ce hiatus interne. Cependant, je ne m'explique toujours pas la mécanique de ce processus.
Si quelqu'un peut m'éclairer...
Juste une précision sur les conditions qui m'ont amenée à découvrir sa précocité, des circonstances douloureuses.L'instit' de cette année là s'est montrée hermétique, voire hostile.
Le rapport avec la zébritude:
D'après le psy, le décalage entre sa maturité affective et sa maturité intellectuelle a provoqué ce "bug", phénomène courant dans ces cas là, toujours d'après lui. Il faut dire que ses T.O.C. n'étaient pas que de simples lavages de mains à répétition, ou autre manie...J'ai beaucoup insisté pour me remettre en question, persuadée que j'avais ma part de responsabilité dans son enfer.Le psy m'a convaincue qu'il n'en était rien, que c'était dû à ce hiatus interne. Cependant, je ne m'explique toujours pas la mécanique de ce processus.
Si quelqu'un peut m'éclairer...
zebralith- Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2014
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
C est pas que j'insiste... Mais: d'autres astuces du quotidien avec zebrillon anti-devoirs ????
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Bonjour, quelques conseils/astuces (par rapport à mon vécu propre et celui avec mes enfants) :
- les laisser faire leur devoir là où bon leur semble : devant la tv, par terre dans le salon, accroupi sur leur lit etc.
- faire des quizz à la volée, comme ça, en voiture, en préparant le repas (ça demande en effet de bien se tenir au courant de leurs leçons)
- ne pas faire des devoirs un enjeu : les laisser se gérer, leur expliquer qu'il y a des conséquences à ne pas faire ses devoirs > ils prennent le risque de se faire punir par l'enseignant, donc à eux de voir si ça vaut le coup. Certains enfants vont d'ailleurs tester ça, et on voit avec eux après si être puni car devoirs non faits est finalement une bonne idée ou non.
ensuite il faut aussi ne pas s'entêter, cette fameuse méthode de travail ils ne l'apprendront peut être jamais (je parle de la méthode académique). Si on les accompagne, ils développeront leur propre méthode à eux, mais ça prendra sûrement du temps.
Vous pouvez aussi en parler avec les enseignants (pour les petits) et leur demander à donner le moins de devoirs écrits possible. (d'autant plus qu'on sait maintenant que les devoirs ne sont pas indispensables à un bon apprentissage)
Pour finir, ils savent déjà apprendre, ça passe par l'instinct, l'observation, et ce n'est pas rien
Quant à la notion "sans effort pas de réussite", c'est un concept faisant écho au christianisme à mon avis, à l'idée de péché, repentance. On devrait souffrir pour accéder à un mieux être ?
Bref, je mentionne cela car il faut le garder dans un coin de son esprit.
Cependant, au quotidien, on peut apprendre l'effort en demandant à l'enfant de faire son lit, changer ses draps, mettre la table etc. > des actions concrètes, avec un résultat visible. Si je mets la table = je peux manger. L'enfant surdoué a besoin de preuves que ce qu'on lui demande de faire vaut la peine d'être fait.
- les laisser faire leur devoir là où bon leur semble : devant la tv, par terre dans le salon, accroupi sur leur lit etc.
- faire des quizz à la volée, comme ça, en voiture, en préparant le repas (ça demande en effet de bien se tenir au courant de leurs leçons)
- ne pas faire des devoirs un enjeu : les laisser se gérer, leur expliquer qu'il y a des conséquences à ne pas faire ses devoirs > ils prennent le risque de se faire punir par l'enseignant, donc à eux de voir si ça vaut le coup. Certains enfants vont d'ailleurs tester ça, et on voit avec eux après si être puni car devoirs non faits est finalement une bonne idée ou non.
ensuite il faut aussi ne pas s'entêter, cette fameuse méthode de travail ils ne l'apprendront peut être jamais (je parle de la méthode académique). Si on les accompagne, ils développeront leur propre méthode à eux, mais ça prendra sûrement du temps.
Vous pouvez aussi en parler avec les enseignants (pour les petits) et leur demander à donner le moins de devoirs écrits possible. (d'autant plus qu'on sait maintenant que les devoirs ne sont pas indispensables à un bon apprentissage)
Pour finir, ils savent déjà apprendre, ça passe par l'instinct, l'observation, et ce n'est pas rien
Quant à la notion "sans effort pas de réussite", c'est un concept faisant écho au christianisme à mon avis, à l'idée de péché, repentance. On devrait souffrir pour accéder à un mieux être ?
Bref, je mentionne cela car il faut le garder dans un coin de son esprit.
Cependant, au quotidien, on peut apprendre l'effort en demandant à l'enfant de faire son lit, changer ses draps, mettre la table etc. > des actions concrètes, avec un résultat visible. Si je mets la table = je peux manger. L'enfant surdoué a besoin de preuves que ce qu'on lui demande de faire vaut la peine d'être fait.
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pataton (aujourd'hui 7,5 ans en classe de CE1) ne voulait pas faire ses devoirs en début de CP.
Je lui ai donc laisser le choix dans un premier temps.
Lui avait expliqué que pour moi qu'il soit prem's ou der' de sa classe bé ça changera rien à l'amour que je lui porte
PAR CONTRE que pour LUI ça changera beaucoup de choses à son avenir...
J'aime pas trop le côté menace de la maitresse qui va sanctionner. Avancer sous la menace je trouve que "ça pue" ! Après tout je ne sais pas s'il va être puni... vu que les devoirs ne sont pas obligatoires.
Bref je l'ai responsabilisé et surtout pas obligé à les faire coute que coute.
Ce qui est facile avec lui car il raisonne assez vite et bien quand il s'agit de se prendre en main (idem avec brossage de dents, alimentation etc...)
Ca c'est pour la première étape "devoir".
Maintenant il les fait tout seul et très bien.
Effectivement je lui demande à la régalade de m'épeler ses mots ou on fait des jeux et ni vi ni connu je le fait "réviser".
Aujourd'hui en CE1, je lui demande autre chose car "apprendre par l'instinct" ça marche pas pour tout et pas tout le temps.
Par exemple, il n'a qu'un seul domaine scolaire ou il est "moyen", les dictées. Je lui demande donc de travailler plus ici, non pas pour être "just perfect", mais pour avoir d'ores et déjà le réflexe de bosser là où c'est nécessaire plutôt que de laisser couler. Et de CONSTATER de lui même qu'avec un effort, ses résultats sont meilleurs.
Il y a suffisamment d'exemples dans notre famille pour qu'il sache qu'à un moment, on peut passer à côté de l'école par manque d'habitude d'EFFORTS et de MÉTHODE.
Le gros secret de nous autres parents : la patience ! Encore et toujours de la patience et de la bienveillance pour nos enfants (doués ou non d'ailleurs).
Je n'oublie JAMAIS qu'il se sent vite en échec alors que... on connait la chanson ^^
Et enfin, il reçoit l'aide ponctuelle et à sa demande d'un pédopsy et va faire un peu de psychomotricité pour mieux gérer impatience et méthode dans un contexte LUDIQUE.
De même, je suis en relation régulière avec la psy-scolaire et l'équipe enseignante de son école. Je vois l'instit' tous les deux mois et selon le besoin je prends rdv avec la psysco, voire psysco + instit' + directrice... bref, c'est du boulot !!! mais cela permet une meilleure compréhension, un encadrement plus adapté et ne nous voilons pas la face, une maman plus rassurée. Parce que ça compte aussi le ressenti des parents. Si tu as l'impression d'envoyer ton gosse au goulag, il va le ressentir fortement et pas être hyper à l'aise.
Et sinon leur f..... u peu la paix de temps en temps c'est bien aussi. Le droit à la paresse voire à la médiocrité. Je sais, par exemple, que son second trimestre devrait être moins bon que le premier mais c'est PAS GRAVE. Il a le DROIT de se relâcher après un trimestre excellent et la découverte de son grand potentiel. C'est pas des machines ^^
Si je résume je dirais qu'il faut procéder par étapes. Tout, tout de suite c'est difficile voire impossible pour un enfant quel-qu’il soit.
Je lui ai donc laisser le choix dans un premier temps.
Lui avait expliqué que pour moi qu'il soit prem's ou der' de sa classe bé ça changera rien à l'amour que je lui porte
PAR CONTRE que pour LUI ça changera beaucoup de choses à son avenir...
J'aime pas trop le côté menace de la maitresse qui va sanctionner. Avancer sous la menace je trouve que "ça pue" ! Après tout je ne sais pas s'il va être puni... vu que les devoirs ne sont pas obligatoires.
Bref je l'ai responsabilisé et surtout pas obligé à les faire coute que coute.
Ce qui est facile avec lui car il raisonne assez vite et bien quand il s'agit de se prendre en main (idem avec brossage de dents, alimentation etc...)
Ca c'est pour la première étape "devoir".
Maintenant il les fait tout seul et très bien.
Effectivement je lui demande à la régalade de m'épeler ses mots ou on fait des jeux et ni vi ni connu je le fait "réviser".
Aujourd'hui en CE1, je lui demande autre chose car "apprendre par l'instinct" ça marche pas pour tout et pas tout le temps.
Par exemple, il n'a qu'un seul domaine scolaire ou il est "moyen", les dictées. Je lui demande donc de travailler plus ici, non pas pour être "just perfect", mais pour avoir d'ores et déjà le réflexe de bosser là où c'est nécessaire plutôt que de laisser couler. Et de CONSTATER de lui même qu'avec un effort, ses résultats sont meilleurs.
Il y a suffisamment d'exemples dans notre famille pour qu'il sache qu'à un moment, on peut passer à côté de l'école par manque d'habitude d'EFFORTS et de MÉTHODE.
Le gros secret de nous autres parents : la patience ! Encore et toujours de la patience et de la bienveillance pour nos enfants (doués ou non d'ailleurs).
Je n'oublie JAMAIS qu'il se sent vite en échec alors que... on connait la chanson ^^
Et enfin, il reçoit l'aide ponctuelle et à sa demande d'un pédopsy et va faire un peu de psychomotricité pour mieux gérer impatience et méthode dans un contexte LUDIQUE.
De même, je suis en relation régulière avec la psy-scolaire et l'équipe enseignante de son école. Je vois l'instit' tous les deux mois et selon le besoin je prends rdv avec la psysco, voire psysco + instit' + directrice... bref, c'est du boulot !!! mais cela permet une meilleure compréhension, un encadrement plus adapté et ne nous voilons pas la face, une maman plus rassurée. Parce que ça compte aussi le ressenti des parents. Si tu as l'impression d'envoyer ton gosse au goulag, il va le ressentir fortement et pas être hyper à l'aise.
Et sinon leur f..... u peu la paix de temps en temps c'est bien aussi. Le droit à la paresse voire à la médiocrité. Je sais, par exemple, que son second trimestre devrait être moins bon que le premier mais c'est PAS GRAVE. Il a le DROIT de se relâcher après un trimestre excellent et la découverte de son grand potentiel. C'est pas des machines ^^
Si je résume je dirais qu'il faut procéder par étapes. Tout, tout de suite c'est difficile voire impossible pour un enfant quel-qu’il soit.
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
(Ce qui suit est uniquement basé sur mon vécu personnel, sur comment je voyais les choses étant gosse, je ne prétends donc en aucun cas décrire une quelconque vérité absolue ou quoique ce soit)
Apprendre, apprendre... Qu'est-ce que je n'aime pas ce mot. Il ne m'inspire qu'ennui et inutilité.
Et je n'aime pas faire des choses que je considère comme inutiles.
Je prends l'exemple sur les math : je n'ai jamais appris mon cours de math. Mais je l'ai toujours très bien compris. Au point de parfois redémontrer des théorèmes durant le contrôle pour les utiliser parce que je ne me souvenait plus de leur nom.
Vraiment, la seule chose qui marchait (et marche encore) avec moi, c'est d'éveiller mon intérêt. Ma mère a assez bien pris le coup : parfois, le plus simple c'est d'aller plus loin que ce qui est demandé, parce que d'un coup ça devient intéressant.
Alors certes, ça ne peut pas s'appliquer à toutes les matières, mais certaines (les sciences notamment) s'y prêtent très bien. Pour ce qui est des méthodes pour poser des opérations (addition, multiplication, etc...) : apprendre la méthode par cœur c'est chiant et inintéressant, comprendre pourquoi cette méthode marche ça l'est déjà beaucoup moins, et une fois que l'on a compris ça, on connaît la méthode et on est capable de l'utiliser en toute circonstance !
Les dictées et les récitations sont un sujet plus délicat.
Pour les récitations, ma mère m'a toujours fortement incité à travailler l'intonation en plus de simplement apprendre le texte et le réciter d'une voix monocorde. Ça donne à l'ensemble une cohérence, une certaine musicalité, qui rend le flot beaucoup plus naturel. Après tout, un poème ou une fable, c'est une histoire. Et on en raconte pas d'histoire sans y mettre le ton !
Les dictées... Les dictées ça se travaille déjà par la lecture ! S'il aime bien les histoires, qu'il lise ! À force de lire les mots, on finit par inconsciemment s'y habituer. Personnellement, quand j'ai un doute sur l'orthographe d'un mot, je l'écris dans un coin de feuille des 2 ou 3 manières possibles que j'envisage, et je choisis celle qui me parait la plus belle, la plus naturelle. Et c'est en général la bonne !
Par contre, je reviens sur un point qui me fait tiquer (toujours vis-à-vis de mon vécu) :
Je me permettrais de nuancer un peu plus :
Apprendre, apprendre... Qu'est-ce que je n'aime pas ce mot. Il ne m'inspire qu'ennui et inutilité.
Et je n'aime pas faire des choses que je considère comme inutiles.
Je prends l'exemple sur les math : je n'ai jamais appris mon cours de math. Mais je l'ai toujours très bien compris. Au point de parfois redémontrer des théorèmes durant le contrôle pour les utiliser parce que je ne me souvenait plus de leur nom.
Vraiment, la seule chose qui marchait (et marche encore) avec moi, c'est d'éveiller mon intérêt. Ma mère a assez bien pris le coup : parfois, le plus simple c'est d'aller plus loin que ce qui est demandé, parce que d'un coup ça devient intéressant.
Alors certes, ça ne peut pas s'appliquer à toutes les matières, mais certaines (les sciences notamment) s'y prêtent très bien. Pour ce qui est des méthodes pour poser des opérations (addition, multiplication, etc...) : apprendre la méthode par cœur c'est chiant et inintéressant, comprendre pourquoi cette méthode marche ça l'est déjà beaucoup moins, et une fois que l'on a compris ça, on connaît la méthode et on est capable de l'utiliser en toute circonstance !
Les dictées et les récitations sont un sujet plus délicat.
Pour les récitations, ma mère m'a toujours fortement incité à travailler l'intonation en plus de simplement apprendre le texte et le réciter d'une voix monocorde. Ça donne à l'ensemble une cohérence, une certaine musicalité, qui rend le flot beaucoup plus naturel. Après tout, un poème ou une fable, c'est une histoire. Et on en raconte pas d'histoire sans y mettre le ton !
Les dictées... Les dictées ça se travaille déjà par la lecture ! S'il aime bien les histoires, qu'il lise ! À force de lire les mots, on finit par inconsciemment s'y habituer. Personnellement, quand j'ai un doute sur l'orthographe d'un mot, je l'écris dans un coin de feuille des 2 ou 3 manières possibles que j'envisage, et je choisis celle qui me parait la plus belle, la plus naturelle. Et c'est en général la bonne !
Par contre, je reviens sur un point qui me fait tiquer (toujours vis-à-vis de mon vécu) :
Non non non ! Ça c'est de l'incitation à faire semblant de travailler, et à faire exprès de mettre 1h à faire quelque chose qui en vrai nous aurait pris 10min.ErikFromFrance a écrit: - manque d'effort + succès => critique
Je me permettrais de nuancer un peu plus :
- Succès, quelque soit l'effort => félicitations en proportion de l'effort fourni
- Résultat acceptable avec beaucoup d'effort => félicitations, encouragements à continuer
- Résultat acceptable sans aucun effort => légère critique, incitation à viser mieux que le minimum syndical
- Échec avec beaucoup d'effort => encouragements, aide pour comprendre ce qui n'a pas marché
- Échec sans aucun effort => critique
Levans- Messages : 144
Date d'inscription : 17/01/2015
Age : 32
Localisation : Région parisienne
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Levans, je me permets de penser qu'il faudrait nuancer la dernière proposition :
"
[*]Échec sans aucun effort => critique"
Je pense que, dans ce type de cas, s'il est chronique l'enfant ignore simplement l'intérêt de l'effort et/ou qu'il n'a pas du tout confiance en lui.
Ainsi, il est effectivement nécessaire de lui signaler un problème, cependant, je pense que la critique seule a de fortes chances de réduire encore l'estime qu'il a de lui-même et son idée concernant sa propre capacité à l'effort. Sous la pression, et pour faire plaisir à ses parents, il essayera peut-être de fournir un effort, mais l'image qu'il a de lui-même a des chances de se reternir bien vite après. Un enfant dans cette situation n'a également sûrement pas encore goûté à la fierté qu'on peut tirer de la réussite, des fruits de l'effort...
Dans d'autres cas, l'enfant est peut-être freiné par de réels problèmes non détectés. (je pense par-exemple aux troubles dys, ou tda...mais là, je suis déjà hors sujet.) Dans tous les cas, il faut chercher à comprendre son fonctionnement et ses blocages.
Ainsi, pour nuancer, je dirais qu'il faut vraiment le replacer dans sa situation, lui expliquer le pourquoi et le comment, et, surtout, l'accompagner pour lui donner goût à ce jeu qu'est la progression dans la vie... (Et c'est là qu'il faut faire preuve de patience sur le long terme.)
Voilà, c'était juste une petite remarque !
"
[*]Échec sans aucun effort => critique"
Je pense que, dans ce type de cas, s'il est chronique l'enfant ignore simplement l'intérêt de l'effort et/ou qu'il n'a pas du tout confiance en lui.
Ainsi, il est effectivement nécessaire de lui signaler un problème, cependant, je pense que la critique seule a de fortes chances de réduire encore l'estime qu'il a de lui-même et son idée concernant sa propre capacité à l'effort. Sous la pression, et pour faire plaisir à ses parents, il essayera peut-être de fournir un effort, mais l'image qu'il a de lui-même a des chances de se reternir bien vite après. Un enfant dans cette situation n'a également sûrement pas encore goûté à la fierté qu'on peut tirer de la réussite, des fruits de l'effort...
Dans d'autres cas, l'enfant est peut-être freiné par de réels problèmes non détectés. (je pense par-exemple aux troubles dys, ou tda...mais là, je suis déjà hors sujet.) Dans tous les cas, il faut chercher à comprendre son fonctionnement et ses blocages.
Ainsi, pour nuancer, je dirais qu'il faut vraiment le replacer dans sa situation, lui expliquer le pourquoi et le comment, et, surtout, l'accompagner pour lui donner goût à ce jeu qu'est la progression dans la vie... (Et c'est là qu'il faut faire preuve de patience sur le long terme.)
Voilà, c'était juste une petite remarque !
Wanel- Messages : 59
Date d'inscription : 24/11/2014
Age : 28
Localisation : Derrière toi.
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Beaucoup a déjà été écrit, je vais tenter de ne pas répéter.
Un petit avec nos traits n'est-il pas sujet à se poser des questions bloquantes mais dont la simplicité même des réponses empêche les adultes de repérer quoi que ce soit.
1° exemple
Une amie m'a raconté ( hier, et donc raison de ce post ) que sa fille HPI n'était pas matheuse, mais fortement douée et attirée par le littéraire.
Exercice de math incompréhensible.
Remarque de la jeune fille : pourquoi A+B=C ? ce n'est pas normal, les lettres sont faites pour faire des mots.
Logique.
2° exemple
En primaire, j'avais d'excellents résultat en "ARITHMETIQUE" et en sixième, j'allait passer dans l'école des grands, de ceux qui ne tiennent pas le cartable par la poignée ou sur le dos, mais qui le porte sous le bras. Surtout j'allais faire des des "MATHEMATIQUES MODERNES" , soit tout autres choses.
Effectivement, il n'y avait plus de trains qui se rattrapent ou de baignoires qui fuient, de paysan qui clôture son champ avant d'ensemencer.
Dans les toutes premières leçons, il y avait :
X appartient à E et y appartient à F. z appartient à E et à F.
Je n'ai rien compris. Toutes ces lettres étaient autant de grands mystères, inatteignables pour moi qui était si fainéant.
Il aurait suffit de me dire que a pourrait être une bille, et je l'aurait été bien moins moi même.
Tout ce qui a suivi en math a été appris de temps en temps, mais sans lien avec la réalité. Il aurait suffit....
Plus tard, à 30 ans passé, j'ai compris le pourquoi de ce que j'avais appris en 1° année de BEP électronique.
U=RI donc I=U/R et R=U/i
j'ai compris en remplaçant U par 6, R par 2 ou 3 et I par le dernier chiffre. Il aurait suffi de me dire avec ce en quoi je croyait déjà , que je pouvais relier.
J'ai arrêté ma scolarité à 17 ans, avec 63, 66 ou 69 heures de colle , je ne sais plus.
En fait, je me rappelle que c'était un multiple de trois, > à 60 et < à 70
Balaise en math quand même
Il aurait suffit de m'expliquer le sens des mots Conjonction, coordination, même si pour certain, c'est inné.
Le collège était un endroit ou je devais apprendre des choses sans lien avec mon réel, et tout ça pour faire plaisir à mes parents, ou pour avoir le droit de sortir le samedi après-midi.
Il aurait suffi de croire en moi, de me rassurer et surtout, que je n'entende pas dire que j'étais fainéant etc etc.
Pour ce qui est de la méthode, je crois qu'un enfant doit comprendre qu'il en faut une pour que les autres ( ceux qui notent ou évaluent, à l'école et dans la vie) comprennent qu'il a compris le comment et qu'il sait faire le quoi. Glooops.
Et mieux que cette méthode, il doit acquérir sa méthode pour trouver la méthode. Reglooops.
Tant de "il aurait suffit" ? = Il eut fallu.
Un petit avec nos traits n'est-il pas sujet à se poser des questions bloquantes mais dont la simplicité même des réponses empêche les adultes de repérer quoi que ce soit.
1° exemple
Une amie m'a raconté ( hier, et donc raison de ce post ) que sa fille HPI n'était pas matheuse, mais fortement douée et attirée par le littéraire.
Exercice de math incompréhensible.
Remarque de la jeune fille : pourquoi A+B=C ? ce n'est pas normal, les lettres sont faites pour faire des mots.
Logique.
2° exemple
En primaire, j'avais d'excellents résultat en "ARITHMETIQUE" et en sixième, j'allait passer dans l'école des grands, de ceux qui ne tiennent pas le cartable par la poignée ou sur le dos, mais qui le porte sous le bras. Surtout j'allais faire des des "MATHEMATIQUES MODERNES" , soit tout autres choses.
Effectivement, il n'y avait plus de trains qui se rattrapent ou de baignoires qui fuient, de paysan qui clôture son champ avant d'ensemencer.
Dans les toutes premières leçons, il y avait :
X appartient à E et y appartient à F. z appartient à E et à F.
Je n'ai rien compris. Toutes ces lettres étaient autant de grands mystères, inatteignables pour moi qui était si fainéant.
Il aurait suffit de me dire que a pourrait être une bille, et je l'aurait été bien moins moi même.
Tout ce qui a suivi en math a été appris de temps en temps, mais sans lien avec la réalité. Il aurait suffit....
Plus tard, à 30 ans passé, j'ai compris le pourquoi de ce que j'avais appris en 1° année de BEP électronique.
U=RI donc I=U/R et R=U/i
j'ai compris en remplaçant U par 6, R par 2 ou 3 et I par le dernier chiffre. Il aurait suffi de me dire avec ce en quoi je croyait déjà , que je pouvais relier.
J'ai arrêté ma scolarité à 17 ans, avec 63, 66 ou 69 heures de colle , je ne sais plus.
En fait, je me rappelle que c'était un multiple de trois, > à 60 et < à 70
Balaise en math quand même
Il aurait suffit de m'expliquer le sens des mots Conjonction, coordination, même si pour certain, c'est inné.
Le collège était un endroit ou je devais apprendre des choses sans lien avec mon réel, et tout ça pour faire plaisir à mes parents, ou pour avoir le droit de sortir le samedi après-midi.
Il aurait suffi de croire en moi, de me rassurer et surtout, que je n'entende pas dire que j'étais fainéant etc etc.
Pour ce qui est de la méthode, je crois qu'un enfant doit comprendre qu'il en faut une pour que les autres ( ceux qui notent ou évaluent, à l'école et dans la vie) comprennent qu'il a compris le comment et qu'il sait faire le quoi. Glooops.
Et mieux que cette méthode, il doit acquérir sa méthode pour trouver la méthode. Reglooops.
Tant de "il aurait suffit" ? = Il eut fallu.
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Bonsoir à tous,
Pardon, je viens d'arriver et, déjà, je m'apprête à donner un avis avec aplomb mais bon, nous sommes entre zèbres...
Comme je l'ai déjà indiqué, zèbre et instit, je pense pouvoir vous donner de quoi ruminer, parents inquiets.
Mais avant le comment faire, posons quelques axiomes.
Vous avez toutes les chances de tomber sur un instit lambda qui ne sera pas à votre diapason mais qui sera tout à fait en accord avec les Instructions Officielles(et qui risque fort de balancer votre zébrillon dans les griffes de la terriblement inefficace psychologue scolaire). Le système scolaire est conçu pour la grande majorité des enfants mais pas pour le votre, c'est statistique. Mon propos ne concerne que le primaire, au collège, se greffent d'autres problématiques. Pour finir, je suis une espèce super rare (mais ça, vous le savez déjà ) zèbre+instit+ancien éducateur. On appelle ça des circonstances atténuantes...
J'ai eu longtemps tout le cycle 3, c'est à dire CE2/CM1/CM2 dans la même classe. Depuis 3 ans, j'ai CP/CE1.
Dans ma classe, la première chose que je travaille, c'est l'ambiance de classe (le climat scolaire dans le jargon EN). C'est à dire qu'il est hors de question qu'un enfant se sente mal, qu'il s'ennuie ou qu'il vienne "la boule au ventre". Par conséquent, première chose, pas de notes, pas de compétition, pas de classement juste les choses que l'on sait faire et celles que l'on doit encore travailler. Ensuite, défense absolue de se moquer de quiconque. Un gros travail sur la gestion de l'erreur, l'enfant a le droit de se tromper car c'est, à chaque fois, une occasion d'apprendre. Donc, interdiction d'effacer, on barre proprement et on refait à côté. J'utilise également beaucoup l'humour et les félicitations (je n'hésite pas à dire: ça me plaît, je suis fier de toi etc etc). Le mot nul est interdit dans la classe, de toutes façons, un enfant nul, ça n'existe pas. Tout travail est récompensé: bon point, image, livre (mon côté hussard noir de la République). Les seules choses que je sanctionne sont les écarts de comportement et, le cas échéant, le travail bâclé.
Depuis cette année, je suis passé en pédagogie par ateliers façon Montessori mais que j'ai adaptés (les enfants ne vont m'avoir qu'une année...). Je différencie le plus possible en fonction des forces et des faiblesses de chacun. Je pense avoir un zèbre que je nourris et qui adore, par exemple, expliquer aux autres (en particulier à deux CE1 qui ont déjà été maintenues et qui viennent "souffler" dans ma classe). Ce qui explique aussi que ma petite H. en difficulté mais qui a un vrai talent en géométrie, va aussi aider les autres (y compris mon zèbre).
Mon côté éduc me permet, en parallèle (et c'est là que j'ai toute l'équipe de l'école sur le dos... ), de considérer l'enfant dans sa vie et ce qu'il est (c'est une approche systémique) car tous les facteurs, en particulier ceux extérieurs à l'école, ont une forte influence sur sa façon d'apprendre. J'essaie aussi d'instaurer un climat de confiance avec les parents lorsque c'est possible (ils ont, par exemple, le droit de venir assister à une matinée de classe). J'utilise beaucoup le bon sens car c'est une arme terrible...
Concernant vos soucis à la maison, je proposerais d'expliquer d'abord à vos zèbrillons que le travail est une vraie valeur et je ne vanterais jamais assez la vertu de l'exemple. J'explique souvent aux parents que primo, nous travaillons en équipe et que, secundo, le travail à la maison est un entraînement (je ne sanctionne pas un enfant dont les devoirs ne sont pas faits). Ensuite, je dirais qu'il faut les surprendre, les "défier" d'une certaine façon, apporter un aspect ludique et, surtout, ne pas lésiner sur les "je suis fier de toi", "tu as bien travaillé" etc etc.
Dernier point, je me permettrais un exemple personnel puisque ma petite dernière est une zèbrillonne de compét (à 8 ans, elle lit l'Iliade). Afin de la confronter à la difficulté, à l'échec, au travail, à la nécessité de recommencer, nous lui faisons apprendre le piano. Au début, crise de larmes au bout de 3 min, forcément. Mais peu à peu, elle apprend à être pugnace, à accepter de se tromper ...
Voilou, ce fut un peu long mais j'espère vous avoir apporter un bout de réponse.
Cordialement.
Alain.
PS: Afin de vous montrer combien je comprends aussi vos positions. Je compte changer d'école l'année prochaine (une ou deux classes maxi, trop de soucis avec les "gentilles" collègues sclérosées du bulbe pédagogique) et prendre ma zèbrillonne dans ma classe, c'est vous dire...
Pardon, je viens d'arriver et, déjà, je m'apprête à donner un avis avec aplomb mais bon, nous sommes entre zèbres...
Comme je l'ai déjà indiqué, zèbre et instit, je pense pouvoir vous donner de quoi ruminer, parents inquiets.
Mais avant le comment faire, posons quelques axiomes.
Vous avez toutes les chances de tomber sur un instit lambda qui ne sera pas à votre diapason mais qui sera tout à fait en accord avec les Instructions Officielles(et qui risque fort de balancer votre zébrillon dans les griffes de la terriblement inefficace psychologue scolaire). Le système scolaire est conçu pour la grande majorité des enfants mais pas pour le votre, c'est statistique. Mon propos ne concerne que le primaire, au collège, se greffent d'autres problématiques. Pour finir, je suis une espèce super rare (mais ça, vous le savez déjà ) zèbre+instit+ancien éducateur. On appelle ça des circonstances atténuantes...
J'ai eu longtemps tout le cycle 3, c'est à dire CE2/CM1/CM2 dans la même classe. Depuis 3 ans, j'ai CP/CE1.
Dans ma classe, la première chose que je travaille, c'est l'ambiance de classe (le climat scolaire dans le jargon EN). C'est à dire qu'il est hors de question qu'un enfant se sente mal, qu'il s'ennuie ou qu'il vienne "la boule au ventre". Par conséquent, première chose, pas de notes, pas de compétition, pas de classement juste les choses que l'on sait faire et celles que l'on doit encore travailler. Ensuite, défense absolue de se moquer de quiconque. Un gros travail sur la gestion de l'erreur, l'enfant a le droit de se tromper car c'est, à chaque fois, une occasion d'apprendre. Donc, interdiction d'effacer, on barre proprement et on refait à côté. J'utilise également beaucoup l'humour et les félicitations (je n'hésite pas à dire: ça me plaît, je suis fier de toi etc etc). Le mot nul est interdit dans la classe, de toutes façons, un enfant nul, ça n'existe pas. Tout travail est récompensé: bon point, image, livre (mon côté hussard noir de la République). Les seules choses que je sanctionne sont les écarts de comportement et, le cas échéant, le travail bâclé.
Depuis cette année, je suis passé en pédagogie par ateliers façon Montessori mais que j'ai adaptés (les enfants ne vont m'avoir qu'une année...). Je différencie le plus possible en fonction des forces et des faiblesses de chacun. Je pense avoir un zèbre que je nourris et qui adore, par exemple, expliquer aux autres (en particulier à deux CE1 qui ont déjà été maintenues et qui viennent "souffler" dans ma classe). Ce qui explique aussi que ma petite H. en difficulté mais qui a un vrai talent en géométrie, va aussi aider les autres (y compris mon zèbre).
Mon côté éduc me permet, en parallèle (et c'est là que j'ai toute l'équipe de l'école sur le dos... ), de considérer l'enfant dans sa vie et ce qu'il est (c'est une approche systémique) car tous les facteurs, en particulier ceux extérieurs à l'école, ont une forte influence sur sa façon d'apprendre. J'essaie aussi d'instaurer un climat de confiance avec les parents lorsque c'est possible (ils ont, par exemple, le droit de venir assister à une matinée de classe). J'utilise beaucoup le bon sens car c'est une arme terrible...
Concernant vos soucis à la maison, je proposerais d'expliquer d'abord à vos zèbrillons que le travail est une vraie valeur et je ne vanterais jamais assez la vertu de l'exemple. J'explique souvent aux parents que primo, nous travaillons en équipe et que, secundo, le travail à la maison est un entraînement (je ne sanctionne pas un enfant dont les devoirs ne sont pas faits). Ensuite, je dirais qu'il faut les surprendre, les "défier" d'une certaine façon, apporter un aspect ludique et, surtout, ne pas lésiner sur les "je suis fier de toi", "tu as bien travaillé" etc etc.
Dernier point, je me permettrais un exemple personnel puisque ma petite dernière est une zèbrillonne de compét (à 8 ans, elle lit l'Iliade). Afin de la confronter à la difficulté, à l'échec, au travail, à la nécessité de recommencer, nous lui faisons apprendre le piano. Au début, crise de larmes au bout de 3 min, forcément. Mais peu à peu, elle apprend à être pugnace, à accepter de se tromper ...
Voilou, ce fut un peu long mais j'espère vous avoir apporter un bout de réponse.
Cordialement.
Alain.
PS: Afin de vous montrer combien je comprends aussi vos positions. Je compte changer d'école l'année prochaine (une ou deux classes maxi, trop de soucis avec les "gentilles" collègues sclérosées du bulbe pédagogique) et prendre ma zèbrillonne dans ma classe, c'est vous dire...
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Doom666, quelle chance de t'avoir sur le forum.
J'ai une zébrillonne de 7,5 ans et je dois dire que les petits trucs et astuces glanés sur ce topic je les connaissais déjà et je les applique A LA MAISON...
Par contre à l'école je suis impuissante. Son instit ne me semble pas à côté de la plaque à 100% et a des méthodes très "modernes" qui me plaisent beaucoup mais mais mais ....ma fille bloque devant ses feuilles d'exercice. Une fois brillante et la suivante cata car y avait machin qui lui a dit un truc pas cool, qqun se promenait dans le potager et elle était assise à côté de la fenêtre, elle avait trop envie de parler à son voisin sinon elle allait oublier ce qu'elle voulait dire... Bref ses résultats c'est les montagnes russes... Et ça l'embête car sincèrement elle voudrait avoir des notes qui reflètent son potentiel et c'est là que moi je bloque pour l'aider
Elle fait du piano, je dois insister pour qu'elle répète bien qu'elle adore. D'elle même elle n'ira jamais jouer. Elle est dyslexique et manque de confiance en lecture et ne lit pas seule (pourtant maintenant elle lit bien franchement...)
J'ai une zébrillonne de 7,5 ans et je dois dire que les petits trucs et astuces glanés sur ce topic je les connaissais déjà et je les applique A LA MAISON...
Par contre à l'école je suis impuissante. Son instit ne me semble pas à côté de la plaque à 100% et a des méthodes très "modernes" qui me plaisent beaucoup mais mais mais ....ma fille bloque devant ses feuilles d'exercice. Une fois brillante et la suivante cata car y avait machin qui lui a dit un truc pas cool, qqun se promenait dans le potager et elle était assise à côté de la fenêtre, elle avait trop envie de parler à son voisin sinon elle allait oublier ce qu'elle voulait dire... Bref ses résultats c'est les montagnes russes... Et ça l'embête car sincèrement elle voudrait avoir des notes qui reflètent son potentiel et c'est là que moi je bloque pour l'aider
Elle fait du piano, je dois insister pour qu'elle répète bien qu'elle adore. D'elle même elle n'ira jamais jouer. Elle est dyslexique et manque de confiance en lecture et ne lit pas seule (pourtant maintenant elle lit bien franchement...)
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Mon grand père avait une méthode assez sympa et ludique, non pas pour apprendre à proprement parler, mais pour affuter l'esprit. On avait un petit jeu, qui consistait à résoudre un problème mécanique juste avec les trucs (objets , branches , cailloux...) que l'on avait autour de nous. Je vous donne un exemple concret.
Trouver en moins de temps possible comment cueillir une pomme sans monter à l'arbre juste avec ce que l'on a autour de soi et sur soi. C'est bête mais ça aide à réfléchir en 3D.
Zebrule- Messages : 76
Date d'inscription : 28/04/2015
Localisation : Ain
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Bonjour à tous,
Ton grand-père me plaît beaucoup. Je l'ai dit, le bon sens est une chose fantastique et je trouve que notre monde en manque de plus en plus.
Dernière chose, j'ai commencé aussi à l'initier à la maquette plastique depuis l'été dernier. A mon sens, cela développe la patience, la lecture de plans de montage (et donc un passage 2D à 3D), l'esprit de synthèse, un sens artistique et un goût pour l'histoire. Lorsque je monte un modèle, je ne fais pas un avion, je fais l'avion d'un pilote à un moment précis de son histoire.
Cordialement.
Alain.
Ton grand-père me plaît beaucoup. Je l'ai dit, le bon sens est une chose fantastique et je trouve que notre monde en manque de plus en plus.
Dernière chose, j'ai commencé aussi à l'initier à la maquette plastique depuis l'été dernier. A mon sens, cela développe la patience, la lecture de plans de montage (et donc un passage 2D à 3D), l'esprit de synthèse, un sens artistique et un goût pour l'histoire. Lorsque je monte un modèle, je ne fais pas un avion, je fais l'avion d'un pilote à un moment précis de son histoire.
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Cyril THQI a écrit:Si il apprend intuitivement et ne fournit aucun effort, il faudrait commencer par le mettre en face de notions nécessitant un effort.
Enfin un fil qui retient mon attention, et que je lis depuis le début !
Cyril, je suis extrêmement d'accord avec ce que tu avances. C'est en fournissant un effort pour acquérir un savoir, comprendre un concept ou une méthode suffisamment complexe qu'il pourra comprendre et reproduire ce qu'on attend de lui à l'école.
C'est je crois ce qui s'est passé avec moi, si j'analyse a posteriori, même s'il est probable que mes parents aient fait cela sans conscience de le faire, juste d'une manière évidente. Tout ce que je faisais en classe était matière à discussion et approfondissement, sauf me semble-t-il les sciences, et c'est là où j'ai lâché rapidement.
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
slas a écrit:Bonjour, quelques conseils/astuces (par rapport à mon vécu propre et celui avec mes enfants) :
- les laisser faire leur devoir là où bon leur semble : devant la tv, par terre dans le salon, accroupi sur leur lit etc.
- faire des quizz à la volée, comme ça, en voiture, en préparant le repas (ça demande en effet de bien se tenir au courant de leurs leçons)
- ne pas faire des devoirs un enjeu : les laisser se gérer, leur expliquer qu'il y a des conséquences à ne pas faire ses devoirs > ils prennent le risque de se faire punir par l'enseignant, donc à eux de voir si ça vaut le coup. Certains enfants vont d'ailleurs tester ça, et on voit avec eux après si être puni car devoirs non faits est finalement une bonne idée ou non.
Cependant, au quotidien, on peut apprendre l'effort en demandant à l'enfant de faire son lit, changer ses draps, mettre la table etc. > des actions concrètes, avec un résultat visible. Si je mets la table = je peux manger. L'enfant surdoué a besoin de preuves que ce qu'on lui demande de faire vaut la peine d'être fait.
Ouaips, je dis voui pour les 2 premières propositions, c'est toujours comme ça que j'ai fait mes devoirs moi ! on peut faire ça autrement qu'en regardant la télé ? ou en mangeant ? ou dehors sur la chaise longue avec un sirop ? (enfin ça s'appelle des conditions OPTIMALES, et puis ça favorise la mémorisation, je me rappelle encore de choses apprises très très jeunes parce que je les ai apprises dans telle position ou situation)
pas d'enjeu ? oh que si, un petit peu de compétition : vazy, fais voir qui c'est qui apprend le plus vite ? je parie, que je te bats : succès quasi garanti !!
si je mets la table je peux manger ? Prends moi pour une buse ! tu penses sérieusement que je vais croire que tu vas me laisser mourir de faim ?
Tsss le chantage ne marche pas, c'pas crédible
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Lire aussi des propositions d'activités transversales, hors école, qui font réutiliser ce qu'on fait à l'école, apprendre la nécessité de travailler, de rater, de recommencer ,de re rater, et re recommencer.
Le piano j'ai fait, oh oui, j'ai fait longtemps. Un calvaire, mais qu'est ce que je remercie mes parents. (encore une fois en fait ils ne se sont pas posés la question, les 2 sont musiciens et enseignants professionnels ...), la danse j'ai fait aussi, beaucoup, et avec beaucoup de plaisir (contre l'envie de mes parents) et ça a construit d'autres choses je suppose.
J'ajouterais qqch, et peut être avez vous une idée ou plus, c'est qu'on m'a tellement fait faire d'efforts en me proposant intuitivement je crois les bonnes activités, que je me suis retrouvée avec de grandes difficultés à trouver une motivation au travail. Bah oui ... ya plus personne pour faire de la littérature avec moi, et qui trouve ça funky, ou pour me lancer des défis, ou bref ...
Conclusion, bah oui j'ai réussi un des concours que j'ai passé, le CAPES, et vous savez pourquoi ? maintenant je le sais ... parce que j'ai travaillé en collaboration avec 4 autres filles, dont une sacrément hp, et avec cette dernière (on était les 2 Louise de la promo d'ailleurs), bah en binôme toute l'année. On se balançait ces fameux défis, on allait toujours au delà de ce qui était demandé, on larguait les autres, on rigolait sur ce qu'on faisait, bref, ça a marché.
Comment je suis rentrée à sc po ? en travaillant en binôme avec une autre sacrée hp, et bim ça a marché.
Mais seule, je m'emmerde, je trouve pas le pourquoi du comment ! C'est pas motivant seul ...
Le piano j'ai fait, oh oui, j'ai fait longtemps. Un calvaire, mais qu'est ce que je remercie mes parents. (encore une fois en fait ils ne se sont pas posés la question, les 2 sont musiciens et enseignants professionnels ...), la danse j'ai fait aussi, beaucoup, et avec beaucoup de plaisir (contre l'envie de mes parents) et ça a construit d'autres choses je suppose.
J'ajouterais qqch, et peut être avez vous une idée ou plus, c'est qu'on m'a tellement fait faire d'efforts en me proposant intuitivement je crois les bonnes activités, que je me suis retrouvée avec de grandes difficultés à trouver une motivation au travail. Bah oui ... ya plus personne pour faire de la littérature avec moi, et qui trouve ça funky, ou pour me lancer des défis, ou bref ...
Conclusion, bah oui j'ai réussi un des concours que j'ai passé, le CAPES, et vous savez pourquoi ? maintenant je le sais ... parce que j'ai travaillé en collaboration avec 4 autres filles, dont une sacrément hp, et avec cette dernière (on était les 2 Louise de la promo d'ailleurs), bah en binôme toute l'année. On se balançait ces fameux défis, on allait toujours au delà de ce qui était demandé, on larguait les autres, on rigolait sur ce qu'on faisait, bref, ça a marché.
Comment je suis rentrée à sc po ? en travaillant en binôme avec une autre sacrée hp, et bim ça a marché.
Mais seule, je m'emmerde, je trouve pas le pourquoi du comment ! C'est pas motivant seul ...
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
C'est vrai que mon boss est probablement HP aussi et en binôme on avance super bien, y a une émulation naturelle qui se crée alors que seule c'est vive la procrastination et l'ennui parfois même si je suis capable de trouver seules les ressources pour me bouger.
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Pour faire les choses dans le bon ordre (contrer ou profiter du mode de réflexion en arborescence) : J'ai eu une prof de français au collège qui m'avait dit que pour apprendre à faire les choses dans le bon ordre, il fallait faire de la cuisine : on est obligé de suivre pas à pas une recette afin d'arriver au résultat que l'on souhaite ! Je ne sais pas si ça aide vraiment à comprendre par où il faut commencer, mais c'est vrai que c'est pas con, surtout que j'aimais bien cuisiner
Pour mieux comprendre et apprendre : Je pense que si on a tant de mal à apprendre, c'est parce qu'on ne connait ni la finalité ni la base ! C'est surement le gros problème de la scolarité. On nous donne une formule, ou n'importe quoi d'autre, sans nous dire d’où elle vient, pourquoi on l'a créée, à quoi elle sert etc. Il faut donc un prof particulier, ou alors appliquer les exercices dans du concret
Pour mieux comprendre et apprendre : Je pense que si on a tant de mal à apprendre, c'est parce qu'on ne connait ni la finalité ni la base ! C'est surement le gros problème de la scolarité. On nous donne une formule, ou n'importe quoi d'autre, sans nous dire d’où elle vient, pourquoi on l'a créée, à quoi elle sert etc. Il faut donc un prof particulier, ou alors appliquer les exercices dans du concret
FuryUnicorn- Messages : 227
Date d'inscription : 16/05/2014
Age : 26
Localisation : Paris
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Merci de ces astuces, la cuisine est effectivement super formatrice.
pour le bon ordre, les legos complexes sont pas mal aussi ;-) Mon fils a essayé de ne pas suivre les modèles de montage, et au final il a fallu tout reprendre, c'est assez formateur!
pour le bon ordre, les legos complexes sont pas mal aussi ;-) Mon fils a essayé de ne pas suivre les modèles de montage, et au final il a fallu tout reprendre, c'est assez formateur!
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
-
Dernière édition par bepo le Mer 17 Juin 2015 - 12:15, édité 1 fois (Raison : hors sujet)
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
J'ai une très mauvaise mémoire. Enfin, l'apprentissage par cœur, répéter, ce n'est pas pour moi. Je m'interroge en ce moment sur ma mémorisation. Je n'ai pas si mauvaise mémoire que ça et je me demande si je n'ai pas "mal appris à apprendre".
Quelques pistes de réflexion:
- chez moi, apprendre est lié à l'affectif. Quand j'aimais/ aime un poème, le répéter 10 fois me suffira à l'apprendre (les mots, les rimes, la musique des mots)
- je suis très schémas pour résumer un cours: un schéma avec des tas de flèches qui permet de résumer le cours et d'avoir une vue d'ensemble du concept (du genre en bio)
- en langues, je m'intéresse beaucoup aux ressemblances entre les langues, la signification littérale m'aide également (bravo= well done en Anglais> bien fait), je m'imagine en train de dire la phrase dans un contexte particulier (Ma levr zo ganin. Mon livre est avec moi. : je m'imagine un livre en main ou j'en prends un dans la main) sont quelques méthodes d'apprentissage.
- j'ai surtout besoin de comprendre le fonctionnement des choses (en physique, par exemple, je cherchais à comprendre comment ça marche à l'aide du livre (peu d'internet à l'époque), des documents du livre et des chapitres précédents/ suivants pour relier les concepts) et surtout à quoi ça sert??
Quelques pistes de réflexion:
- chez moi, apprendre est lié à l'affectif. Quand j'aimais/ aime un poème, le répéter 10 fois me suffira à l'apprendre (les mots, les rimes, la musique des mots)
- je suis très schémas pour résumer un cours: un schéma avec des tas de flèches qui permet de résumer le cours et d'avoir une vue d'ensemble du concept (du genre en bio)
- en langues, je m'intéresse beaucoup aux ressemblances entre les langues, la signification littérale m'aide également (bravo= well done en Anglais> bien fait), je m'imagine en train de dire la phrase dans un contexte particulier (Ma levr zo ganin. Mon livre est avec moi. : je m'imagine un livre en main ou j'en prends un dans la main) sont quelques méthodes d'apprentissage.
- j'ai surtout besoin de comprendre le fonctionnement des choses (en physique, par exemple, je cherchais à comprendre comment ça marche à l'aide du livre (peu d'internet à l'époque), des documents du livre et des chapitres précédents/ suivants pour relier les concepts) et surtout à quoi ça sert??
Invité- Invité
Re: Apprenre a apprendre a un petit surdoué: vos trucs astuces et methodes
Au fait il est en quelle classe le ti zèbre ?
Avec ma femme, nous partons du principe qu'il ne faut pas pousser les zèbres (on en 4 à la maison, 3 auraient pu apprendre à lire en maternelle ... mais on n'a pas donné suite). Il nous semble que le saut de classe doit être la solution ultime et désespérée car la maturité de l'enfant ne va pas sauter la classe elle. Et un gamin au milieu des pré-ados ou ados sera encore plus isoler.
J'aime beaucoup les conseils de ErikFromFrance qui sont pleins de bon sens : encourager l'effort et non la réussite.
Zèbre a peur d'échouer. Il faut donc dédramatiser l'échec et encourager l'effort.
Ensuite, il faut retrouver parfois de vieilles méthodes :
- pour les maths en CP, la méthode des dominos pour apprendre la comptine numérique + l'énumération + la décomposition en même temps, de manière tactile et ludique
- il existe des méthodes pour apprendre les tables via des dessins
- Montessori, à acheter ou fabriquer soi-même
Pour le par cœur, là je sèche. N°1 lit une fois la poésie le soir. Il dort et le lendemain la connaît presque intégralement. N°2 entend la poésie 1 ou 2 fois et la connaît.
Ce qu'il faut dans tous les cas c'est la motivation et du sens.
Apprendre du Paul Eluard ... autant se jeter par la fenêtre ! Cela n'a ni queue ni tête. Impossible à apprendre.
Encore une fois, revenir aux vieilles méthodes. Pourquoi La Fontaine a du succès ? Ce n'est pas uniquement pour son style.
Le zèbre va remplacer les mots par des synonymes, il faut donc que le choix des mots tombent sous le sens et que la phrase ait du sens. (d'où le bannissement à faire de tout ce qui est XXe siècle).
Attention au cadre pour les devoirs : besoin de silence et de calme ... ou non. Responsabilisation. Carottes.
Avec ma femme, nous partons du principe qu'il ne faut pas pousser les zèbres (on en 4 à la maison, 3 auraient pu apprendre à lire en maternelle ... mais on n'a pas donné suite). Il nous semble que le saut de classe doit être la solution ultime et désespérée car la maturité de l'enfant ne va pas sauter la classe elle. Et un gamin au milieu des pré-ados ou ados sera encore plus isoler.
J'aime beaucoup les conseils de ErikFromFrance qui sont pleins de bon sens : encourager l'effort et non la réussite.
Zèbre a peur d'échouer. Il faut donc dédramatiser l'échec et encourager l'effort.
Ensuite, il faut retrouver parfois de vieilles méthodes :
- pour les maths en CP, la méthode des dominos pour apprendre la comptine numérique + l'énumération + la décomposition en même temps, de manière tactile et ludique
- il existe des méthodes pour apprendre les tables via des dessins
- Montessori, à acheter ou fabriquer soi-même
Pour le par cœur, là je sèche. N°1 lit une fois la poésie le soir. Il dort et le lendemain la connaît presque intégralement. N°2 entend la poésie 1 ou 2 fois et la connaît.
Ce qu'il faut dans tous les cas c'est la motivation et du sens.
Apprendre du Paul Eluard ... autant se jeter par la fenêtre ! Cela n'a ni queue ni tête. Impossible à apprendre.
Encore une fois, revenir aux vieilles méthodes. Pourquoi La Fontaine a du succès ? Ce n'est pas uniquement pour son style.
Le zèbre va remplacer les mots par des synonymes, il faut donc que le choix des mots tombent sous le sens et que la phrase ait du sens. (d'où le bannissement à faire de tout ce qui est XXe siècle).
Attention au cadre pour les devoirs : besoin de silence et de calme ... ou non. Responsabilisation. Carottes.
bm28- Messages : 25
Date d'inscription : 10/06/2015
Age : 45
Localisation : Entre Chartres et Rambouillet
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