Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
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Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Pour le nouvel an, un texte, totalement improvisé d'après une vague idée... Si cela vous plait, et vous apporte un petit sourire, cela me suffira. je suis pas chien, je suis un rat.
Je précise que l'inspiration vient d'un Isley de 12 ans d'âge vieilli en fûts de Porto. Un goût de tourbe avec en arrière bouche un arôme de pruneaux. Enfin... merde, bonne année quoi, c'est la fin de Samaîn, le temps des morts, le temps des galères, les jours rallongent.
Je précise que c'est totalement improvisé et que je ne me relirai pas. Donc pour les coquilles, les fans de l'orthographe, veuillez ne pas brailler. Qu'importe le grain de sable, c'est le vent qui compte.
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU (c'est original hein ? Je vais le déposer. Marcel, ta gueule !)
Je l'ai trouvé sous un réverbère qui éclairait d'une lueur blafarde la rue désertée par le froid. Il était la tête penchée et semblait chercher quelque chose, s'éclairant de son Samsung (pub involontaire). Il m'a fait pitié. Je suis allé vers lui et je lui ai demandé :
- Que cherchez-vous ? Je peux vous aider ?
- Je cherche le temps, j'ai perdu mon temps.
- C'est ennuyeux !
- Ha ! Comme vous dites. J'avais un peu de temps. Je me suis attardé, et d'un seul coup, je regarde ma montre. Plus le temps. Il faut que je rentre. Seulement je ne peux pas rentrer sans retrouver ce foutu temps qui s'est fait la malle. Alors je le cherche.
- Je peux vous aider. Il ressemble à quoi votre temps ?
- Difficile à dire.
Il a relevé la tête et a commencé à me dévisager, puis à continué :
- Parfois trop court, parfois, il est long... très long. Il est emmerdant quand il est long.
- ça dépend ce qu'on en fait ?
- Je vous l'accorde. Mais... il est capricieux. Parfois, on croit qu'il en faudra peu, et puis on met beaucoup de temps.
- Vous en avez en réserve alors ?
- Non, je n'en ai plus. Et c'est ce qui m'embête !
- Pour le décrire, à part la taille, vous n'avez pas une autre précision ?
- Hé bien ! Parfois il est bon, on prend du bon temps, parfois il est pourri.
- Cela ne va pas beaucoup m'aider si je le rencontre. Comment vous le rendre si je ne sais pas à quoi il ressemble ?
Il m'a regardé curieusement.
- Vous n'avez jamais vu le temps ?
- Non, je n'en ai jamais eu !
- Ecoutez, je peux quand même vous aider à retrouver le vôtre. Dites-moi à quoi il ressemble, et aussi où vous l'avez perdu.
- C'est très indiscret de me demander ce que fais de mon temps.
- Dites le moi grossièrement, je ne demande pas les détails.
Il s'est rapproché. Il m'a parlé à voix basse à l'oreille.
- Vous m'êtes sympathique. Je vais vous dire un secret. Je n'arrête pas de courrir après le temps.
- Il y en a qui courent après des chimères, D'autres après la fortune, d'autres après l'amour, alors vous savez ! ceux qui courent après des machins impossible à attraper.... J'en ai vu d'autres.
- Vous m'êtes vraiment très sympathique, et vous êtes franc. Je vous fait confiance. Mon temps, il est perdu, mais à deux, on peut peut-être en retrouver un bout.
- Cela fait déjà un bout de temps que l'on discute au lieu de chercher.
- Vous avez raison. Cherchons.
Nous voilà parti tous deux, nous éloignant du réverbère, nous rapprochant, nous éloignant....
Au bout d'un certain temps, il m'a demandé :
- Vous voyez quelque chose ?
- J'ai cru voir un truc s'enfuir par là.
- Alors ?
- J'ai pas eu le temps de voir s'il ressemblait à votre temps perdu.
- Dommage.... A propos ! Comment savez-vous à quoi ressemble mon temps perdu.
- Hé bien ! Doré, légèrement grillé. Comme le pain perdu à la poële j'imagine.
- Vous imaginez le temps vous ?
- Le vôtre. Le mien, je n'ai pas le temps.
- Pourquoi ?
- Je suis très pris.
- Délivrez-vous ! Brisez vos chaïnes.
- Je travaille pour gagner ma croûte. C'est cela qui me prends du temps.
- Donc si je comprends bien, vous gagnez du temps pour le perdre.
Je suis resté interloqué. Finalement, c'était pas si con ce qu'il disait. Il a rajouté :
- Pffff !!!! Bilan nul !
- Et vous ? Vous perdez souvent du temps comme cela ?
- Le temps s'enfuit inexorablement cher ami. Vous permettez que je vous appelle cher ami ?
- Pourquoi pas ! Il y a un temps pour tout, mais admettons. Quand avez-vous perdu ce temps ?
- Hier !
- Mais on est déjà demain, regardez, il est minuit passé.
-Ah ! Oui ! Bon sang, bonne année.
Il m'a embrassé ce con. Mais comme c'était la nouvelle année et que j'étais aussi un peu émeché, je l'ai laissé faire. Du moment qu'il ne m'embrassait pas à la Russe.
- Bonne année à vous aussi.
Il s'est excusé et à finit par s'éclipser en me disant en dernier :
- De toute façon, le temps perdu ne se rattrape jamais.
Je ne l'ai pas aidé à retrouver son temps, mais en quittant le réverbère, j'avais le sentiment d'avoir fait une bonne action. De triste, son visage s'était éclairé. J'avais vu passer la lueur du soulagement dans son regard. Il avait perdu son temps, mais gagné quelque chose de plus précieux. La confiance d'un inconnu. Je suis retourné au parking et j'ai repris ma voiture. Je suis rentré chez moi.
J'ai retrouvé ma douce. Elle m'attendait, les yeux noirs.
- Tu en a mis du temps. Tu as encore perdu ton temps au café. Pour la nouvelle année, c'est trop tard. Ivrogne ! Pochtron ! Bois sans-soif ! Sac à vin !
- Mais non mon ange j'ai...
J'ai arrêté brusquement de me justifier. Je me suis alors aperçu que ce salaud, cette ordure, rencontré au détour d'un réverbère n'était qu'un infâme pick-pocket. Sans que je m'en aperçoive, cette ordure m'avait pris tout mon temps.
Je précise que l'inspiration vient d'un Isley de 12 ans d'âge vieilli en fûts de Porto. Un goût de tourbe avec en arrière bouche un arôme de pruneaux. Enfin... merde, bonne année quoi, c'est la fin de Samaîn, le temps des morts, le temps des galères, les jours rallongent.
Je précise que c'est totalement improvisé et que je ne me relirai pas. Donc pour les coquilles, les fans de l'orthographe, veuillez ne pas brailler. Qu'importe le grain de sable, c'est le vent qui compte.
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU (c'est original hein ? Je vais le déposer. Marcel, ta gueule !)
Je l'ai trouvé sous un réverbère qui éclairait d'une lueur blafarde la rue désertée par le froid. Il était la tête penchée et semblait chercher quelque chose, s'éclairant de son Samsung (pub involontaire). Il m'a fait pitié. Je suis allé vers lui et je lui ai demandé :
- Que cherchez-vous ? Je peux vous aider ?
- Je cherche le temps, j'ai perdu mon temps.
- C'est ennuyeux !
- Ha ! Comme vous dites. J'avais un peu de temps. Je me suis attardé, et d'un seul coup, je regarde ma montre. Plus le temps. Il faut que je rentre. Seulement je ne peux pas rentrer sans retrouver ce foutu temps qui s'est fait la malle. Alors je le cherche.
- Je peux vous aider. Il ressemble à quoi votre temps ?
- Difficile à dire.
Il a relevé la tête et a commencé à me dévisager, puis à continué :
- Parfois trop court, parfois, il est long... très long. Il est emmerdant quand il est long.
- ça dépend ce qu'on en fait ?
- Je vous l'accorde. Mais... il est capricieux. Parfois, on croit qu'il en faudra peu, et puis on met beaucoup de temps.
- Vous en avez en réserve alors ?
- Non, je n'en ai plus. Et c'est ce qui m'embête !
- Pour le décrire, à part la taille, vous n'avez pas une autre précision ?
- Hé bien ! Parfois il est bon, on prend du bon temps, parfois il est pourri.
- Cela ne va pas beaucoup m'aider si je le rencontre. Comment vous le rendre si je ne sais pas à quoi il ressemble ?
Il m'a regardé curieusement.
- Vous n'avez jamais vu le temps ?
- Non, je n'en ai jamais eu !
- Ecoutez, je peux quand même vous aider à retrouver le vôtre. Dites-moi à quoi il ressemble, et aussi où vous l'avez perdu.
- C'est très indiscret de me demander ce que fais de mon temps.
- Dites le moi grossièrement, je ne demande pas les détails.
Il s'est rapproché. Il m'a parlé à voix basse à l'oreille.
- Vous m'êtes sympathique. Je vais vous dire un secret. Je n'arrête pas de courrir après le temps.
- Il y en a qui courent après des chimères, D'autres après la fortune, d'autres après l'amour, alors vous savez ! ceux qui courent après des machins impossible à attraper.... J'en ai vu d'autres.
- Vous m'êtes vraiment très sympathique, et vous êtes franc. Je vous fait confiance. Mon temps, il est perdu, mais à deux, on peut peut-être en retrouver un bout.
- Cela fait déjà un bout de temps que l'on discute au lieu de chercher.
- Vous avez raison. Cherchons.
Nous voilà parti tous deux, nous éloignant du réverbère, nous rapprochant, nous éloignant....
Au bout d'un certain temps, il m'a demandé :
- Vous voyez quelque chose ?
- J'ai cru voir un truc s'enfuir par là.
- Alors ?
- J'ai pas eu le temps de voir s'il ressemblait à votre temps perdu.
- Dommage.... A propos ! Comment savez-vous à quoi ressemble mon temps perdu.
- Hé bien ! Doré, légèrement grillé. Comme le pain perdu à la poële j'imagine.
- Vous imaginez le temps vous ?
- Le vôtre. Le mien, je n'ai pas le temps.
- Pourquoi ?
- Je suis très pris.
- Délivrez-vous ! Brisez vos chaïnes.
- Je travaille pour gagner ma croûte. C'est cela qui me prends du temps.
- Donc si je comprends bien, vous gagnez du temps pour le perdre.
Je suis resté interloqué. Finalement, c'était pas si con ce qu'il disait. Il a rajouté :
- Pffff !!!! Bilan nul !
- Et vous ? Vous perdez souvent du temps comme cela ?
- Le temps s'enfuit inexorablement cher ami. Vous permettez que je vous appelle cher ami ?
- Pourquoi pas ! Il y a un temps pour tout, mais admettons. Quand avez-vous perdu ce temps ?
- Hier !
- Mais on est déjà demain, regardez, il est minuit passé.
-Ah ! Oui ! Bon sang, bonne année.
Il m'a embrassé ce con. Mais comme c'était la nouvelle année et que j'étais aussi un peu émeché, je l'ai laissé faire. Du moment qu'il ne m'embrassait pas à la Russe.
- Bonne année à vous aussi.
Il s'est excusé et à finit par s'éclipser en me disant en dernier :
- De toute façon, le temps perdu ne se rattrape jamais.
Je ne l'ai pas aidé à retrouver son temps, mais en quittant le réverbère, j'avais le sentiment d'avoir fait une bonne action. De triste, son visage s'était éclairé. J'avais vu passer la lueur du soulagement dans son regard. Il avait perdu son temps, mais gagné quelque chose de plus précieux. La confiance d'un inconnu. Je suis retourné au parking et j'ai repris ma voiture. Je suis rentré chez moi.
J'ai retrouvé ma douce. Elle m'attendait, les yeux noirs.
- Tu en a mis du temps. Tu as encore perdu ton temps au café. Pour la nouvelle année, c'est trop tard. Ivrogne ! Pochtron ! Bois sans-soif ! Sac à vin !
- Mais non mon ange j'ai...
J'ai arrêté brusquement de me justifier. Je me suis alors aperçu que ce salaud, cette ordure, rencontré au détour d'un réverbère n'était qu'un infâme pick-pocket. Sans que je m'en aperçoive, cette ordure m'avait pris tout mon temps.
Professeur Megamiaou- Messages : 427
Date d'inscription : 16/12/2014
Localisation : 12h00 du jour
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Temps va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse !
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
H ment beau !
Heure eusement que le temps est beau.
Minute papillon, prend ton temps.
Seconde moi dans cette tâche : remettre les pendules à l'heure
Heure eusement que le temps est beau.
Minute papillon, prend ton temps.
Seconde moi dans cette tâche : remettre les pendules à l'heure
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Excellent Prof,je regrette pas le temps consacré à lire ton texte. Bonne année.
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Bien sûr que le temps perdu se retrouve ! Au temps pour toi, j'ai envie de dire.
Et merci, aussi
Heureusement chez nous tout ça est cyclique ; la fin d'un cycle annonce le début d'un autre semblable, et ainsi le temps est bel et bien passé mais ne semble jamais usé.
Bonne année 2015 !
Et merci, aussi
Heureusement chez nous tout ça est cyclique ; la fin d'un cycle annonce le début d'un autre semblable, et ainsi le temps est bel et bien passé mais ne semble jamais usé.
Bonne année 2015 !
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Hey les cycles c'est pour les gonzesses
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Arrête de faire le dégoûté qui ne touche pas aux gonzesses, et viens danser.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Magnifique Prof
Le temps file, le temps n'attend personne. On dit que le temps guérit les blessures, pourtant le temps est assassin. Il emporte avec lui le rire des enfants (et les mistrals gagnants).
Quand le temps suspendra son envol, nous nous dirons alors "j'aurai aimé avoir encore le temps".
Carpe Diem
Le temps file, le temps n'attend personne. On dit que le temps guérit les blessures, pourtant le temps est assassin. Il emporte avec lui le rire des enfants (et les mistrals gagnants).
Quand le temps suspendra son envol, nous nous dirons alors "j'aurai aimé avoir encore le temps".
Carpe Diem
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Oui Jordan, moi je dis, j'aurais aimé avoir encore du BON temps ;-)
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Le temps
" Tu les comptes, ces heures ?
Moi, je les connais par cœur.
Puis je les oublie.
Trop nombreuses, elles m’ennuient
Tu les entends, ces secondes ?
Je les écoute ces ondes.
Puis elles disparaissent, perdues
dans un bruit sourd continu.
Tu les sens, ces années ?
Moi, je les as déjà oubliées.
Puis elles reviennent d’un coup
et dans mon cœur font des trous.
Tu les vois, ces minutes ?
Je les accompagne dans leur chute
Puis à nouveau, elles recommencent
Moi, je reste en bas et je pense :
Le temps entre mes doigts s’amuse.
Toujours masqué, souvent il abuse.
Se jouant de mon âme pour son bon usage
il est le plus fort et c’est bien de son âge."
Poème de Philistin Panger
Savoir être le temps
"Regarder avancer les pierres,
sentir se faire le marbre,
écouter revenir les rivières,
regarder pousser les arbres.
Sentir se refroidir le soleil,
écouter s’éteindre les étoiles,
regarder tomber le ciel,
sentir pencher l’horizontale.
Ecouter monter la pluie,
regarder glisser la montagne,
sentir se réjouir l’ennui,
Savoir parler à son âme."
philistinpanger.com
Bonne Année
" Tu les comptes, ces heures ?
Moi, je les connais par cœur.
Puis je les oublie.
Trop nombreuses, elles m’ennuient
Tu les entends, ces secondes ?
Je les écoute ces ondes.
Puis elles disparaissent, perdues
dans un bruit sourd continu.
Tu les sens, ces années ?
Moi, je les as déjà oubliées.
Puis elles reviennent d’un coup
et dans mon cœur font des trous.
Tu les vois, ces minutes ?
Je les accompagne dans leur chute
Puis à nouveau, elles recommencent
Moi, je reste en bas et je pense :
Le temps entre mes doigts s’amuse.
Toujours masqué, souvent il abuse.
Se jouant de mon âme pour son bon usage
il est le plus fort et c’est bien de son âge."
Poème de Philistin Panger
Savoir être le temps
"Regarder avancer les pierres,
sentir se faire le marbre,
écouter revenir les rivières,
regarder pousser les arbres.
Sentir se refroidir le soleil,
écouter s’éteindre les étoiles,
regarder tomber le ciel,
sentir pencher l’horizontale.
Ecouter monter la pluie,
regarder glisser la montagne,
sentir se réjouir l’ennui,
Savoir parler à son âme."
philistinpanger.com
Bonne Année
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
J'ai tellement été un panier percé avec mon temps, du genre à le donner à n'importe quoi, n'importe qui, ou à le laisser choir sans faire l'effort de le ramasser, que je serais honteuse si j'en réclamais un jour.Jordan Sulli a écrit:
Quand le temps suspendra son envol, nous nous dirons alors "j'aurai aimé avoir encore le temps".
Je tâcherai surtout d'apprendre à l'utiliser à la hauteur de sa valeur. Sans le sacraliser pour autant.
Le temps est fait pour servir, pour circuler, et en être avare serait une autre tare encore.
Ne pas être avare mais être aware...la nuance est importante
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Zebrebis, c'est l'insouciance de la jeunesse que de croire que le temps est infini.
Quelle tristesse ce serait à 30 ans de vivre en comptant son temps.
Vivre c'est justement le gaspiller sans penser au lendemain.
Je n'ai pris conscience de son prix qu'à partir de 40 ans. Tu vois, tu as encore le temps ^^
Quelle tristesse ce serait à 30 ans de vivre en comptant son temps.
Vivre c'est justement le gaspiller sans penser au lendemain.
Je n'ai pris conscience de son prix qu'à partir de 40 ans. Tu vois, tu as encore le temps ^^
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
J'ai regardé dans la vitrine. J'ai demandé à ma copine de me lire le prix, je n'avais pas mes lunettes.
- C'est écrit trop petit pour moi aussi, mais à mon avis cela ne vaut presque rien !
Je suis rentré dans le magasin. Le vendeur, qui n'avait déjà pas vendu grand-chose depuis la veille a parut soulagé.
- Je vourdrais ce machin que vous avez dans la vitrine.
Il a ouvert sa vitrine et a sorti le machin en question. Je l'ai examiné sur toutes les coutures, J'avais mes petits trucs pour voir si ce machin était de bonne facture, ou s'il allait me lâcher lamentablement dès la seconde utilisation pour finir, bidule inutile, sur une étagère ou se trouvaient déjà des trucs et des machins.
- On m'a dit que cela coûte presque rien !
- C'est exact, pour cette qualité, c'est donné.
- Alors j'en prends deux.
J'ai pris un machin sous chaque bras, j'ai rien donné au vendeur et je me préparais à sortir quand il m'a arrêté.
- Votre monnaie ! Vous l'oubliez !
- C'est vrai où avais-je la tête ?
- Sur vos épaules. Tenez !
Il m'a donné la différence entre rien (que je lui avais donné) et presque rien (qui était le prix). C'était composé de petits riens. Je posais un machin pour mettre les petits riens dans ma poche quand mon regard s'arrêta sur un truc magnifique.
- Et ça, cela coûte combien ?
- Cela coûte un bras, vous savez c'est un truc rare.
- Cela m'aurait arrangé que cela coûte peau de balle, un bras, cela fait beaucoup.
- Que voulez-vous, les prix montent pour ces trucs là. Et encore, il a baissé, la semaine dernière, il coûtait la peau des couilles.
J'ai réfléchi. Un bras cela faisait beaucoup, mais c'était toujours mieux que la peau des couilles. Et puis des bras
j'en ai deux, il m'en restera toujours un pour faire face à un imprévu.
- D'accord je le prends.
- Très bien posez votre bras sur le billot, je vais chercher la tronçonneuse et de quoi cautériser la plaie.
J'ai posé mon bras sur le billot. C'était un billot moderne, en plastique biodégradable, pas en bois. Pendant qu'il opérait, je criais pour me faire entendre de lui car sa tronçonneuse était bruyante.
- C'était plus joli les billots en bois !
- On en trouve plus, maintenant il n'y a que ça. C'est de l'obsolescence programmée, faut les changer tous les deux ans, comme les salons de jardin, c'est fait du même plastique.
Quand il eut fini. Je me suis levé et j'ai voulu prendre mes deux machins, un sous chaque bras, mais je n'avais plus qu'un bras, je ne pouvais en prendre qu'un. J'étais bien embêté. Je voulais faire signe à ma copine qui était restée dehors, mais comme mon bras était occupé par le machin, je ne pouvais pas le lever. Le vendeur avait un petit sourrire narquois. Je suis sorti avec un seul machin sous le bras. Ma copine m'a regardé, a examiné le pansement que j'avais à l'épaule et a soupiré :
- Toi ! Tu t'es encore fait arnaquer !
- C'est écrit trop petit pour moi aussi, mais à mon avis cela ne vaut presque rien !
Je suis rentré dans le magasin. Le vendeur, qui n'avait déjà pas vendu grand-chose depuis la veille a parut soulagé.
- Je vourdrais ce machin que vous avez dans la vitrine.
Il a ouvert sa vitrine et a sorti le machin en question. Je l'ai examiné sur toutes les coutures, J'avais mes petits trucs pour voir si ce machin était de bonne facture, ou s'il allait me lâcher lamentablement dès la seconde utilisation pour finir, bidule inutile, sur une étagère ou se trouvaient déjà des trucs et des machins.
- On m'a dit que cela coûte presque rien !
- C'est exact, pour cette qualité, c'est donné.
- Alors j'en prends deux.
J'ai pris un machin sous chaque bras, j'ai rien donné au vendeur et je me préparais à sortir quand il m'a arrêté.
- Votre monnaie ! Vous l'oubliez !
- C'est vrai où avais-je la tête ?
- Sur vos épaules. Tenez !
Il m'a donné la différence entre rien (que je lui avais donné) et presque rien (qui était le prix). C'était composé de petits riens. Je posais un machin pour mettre les petits riens dans ma poche quand mon regard s'arrêta sur un truc magnifique.
- Et ça, cela coûte combien ?
- Cela coûte un bras, vous savez c'est un truc rare.
- Cela m'aurait arrangé que cela coûte peau de balle, un bras, cela fait beaucoup.
- Que voulez-vous, les prix montent pour ces trucs là. Et encore, il a baissé, la semaine dernière, il coûtait la peau des couilles.
J'ai réfléchi. Un bras cela faisait beaucoup, mais c'était toujours mieux que la peau des couilles. Et puis des bras
j'en ai deux, il m'en restera toujours un pour faire face à un imprévu.
- D'accord je le prends.
- Très bien posez votre bras sur le billot, je vais chercher la tronçonneuse et de quoi cautériser la plaie.
J'ai posé mon bras sur le billot. C'était un billot moderne, en plastique biodégradable, pas en bois. Pendant qu'il opérait, je criais pour me faire entendre de lui car sa tronçonneuse était bruyante.
- C'était plus joli les billots en bois !
- On en trouve plus, maintenant il n'y a que ça. C'est de l'obsolescence programmée, faut les changer tous les deux ans, comme les salons de jardin, c'est fait du même plastique.
Quand il eut fini. Je me suis levé et j'ai voulu prendre mes deux machins, un sous chaque bras, mais je n'avais plus qu'un bras, je ne pouvais en prendre qu'un. J'étais bien embêté. Je voulais faire signe à ma copine qui était restée dehors, mais comme mon bras était occupé par le machin, je ne pouvais pas le lever. Le vendeur avait un petit sourrire narquois. Je suis sorti avec un seul machin sous le bras. Ma copine m'a regardé, a examiné le pansement que j'avais à l'épaule et a soupiré :
- Toi ! Tu t'es encore fait arnaquer !
Professeur Megamiaou- Messages : 427
Date d'inscription : 16/12/2014
Localisation : 12h00 du jour
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Toi on voit qu'on ne t'arnaque pas si facilement !Switch71 a écrit:
Bravo Prof, et encore merci, c'était agréable à lire
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Génial! Encore des cadeaux, encore, encore
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
ZeBrebis a écrit:Toi on voit qu'on ne t'arnaque pas si facilement !Switch71 a écrit:
Si tu savais ce que j'y ai laissé
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Ne me dis pas que j'ai bien compris...Tu étais le client de la semaine d'avant !?Switch71 a écrit:ZeBrebis a écrit:Toi on voit qu'on ne t'arnaque pas si facilement !Switch71 a écrit:
Si tu savais ce que j'y ai laissé
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour (mais ça pique quand même un peu)
Invité- Invité
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Switch71 a écrit:(mais ça pique quand même un peu)
La video est un peu trash, bah ! c'est conforme à l'esprit Zappa.
Professeur Megamiaou- Messages : 427
Date d'inscription : 16/12/2014
Localisation : 12h00 du jour
Re: Cadeau du nouvel an pour vous les HP, HQI, Hquelque chose...
Ce matin, je me suis réveillé, la tête à moitié dans le paté, l'autre moitié dans la cuvette. La veille c'était mon anniversaire et j'avais reçu tous mes amis. Nous avions fait une bonne petite fête et j'en avais profité pour avoir leur avis sur le vin de ma vigne dont j'avais ouvert quelques bouteilles pour l'occasion. Je crois que j'ai eu la main lourde...
Maintenant c'était la tête et le foie, qui ma foi, n'était pas en reste.
Avec force remugles et autres borborygmes, je suis sorti dans le jardin. C'est là que j'ai compris qu'il me manquait quelque chose. Je sentais comme un vide et d'un seul coup, en pleine lumière du soleil, j'ai réalisé : je n'avais plus d'ombre.
Je ne sais pas si cela vous est arrivé, mais d'un seul coup, on se sent vachement seul.
Mon ombre, ma vieille compagne, celle qui me suivait partout, celle qui se grillait une clope quand je m'allumais une cigarette, celle qui s'envoyait une chopine quand je buvais une bière, mon ombre avait disparue !
Je l'ai cherché, je l'ai appellé, personne.
A un moment, j'ai cru voir passer une ombre furtive se cacher derrière le puit. J'ai couru : ce n'était qu'un chat, comme dans tout mauvais film d'horreur.
J'avais déjà perdu pas mal de choses : j'avais perdu mes clés, j'avais perdu mon portable, j'avais perdu ma copine et la copine de ma copine (le même jour !), j'avais perdu mon innocence, le moral, mes chaussettes, l'appetit, mon attaché-case, mon sang froid et bien d'autres choses. Mais, jamais au grand jamais, je n'avais perdu mon ombre.
Cette vieille garce qui me sirottait mon whisky quand je dormais la nuit (j'avais bien remarqué que la bouteille diminuait), cette alcoolique acolyte étais partie sans laisser d'adresse.
Elle me manquait, mon ombre, elle qui dormait dans mon lit depuis tant d'années et avec qui je partageais mes conquêtes et mes véroles. Plus d'ombre!
Je pensais un moment lancer un avis de recherche, téléphoner à la gendarmerie, aux objets trouvés ou à la SPA car je suis un animal nocturne, mais qu'aurais-je dit ?
Je voyais déjà l'ambulance venir me chercher, avec deux gros infirmiers plein de muscles. Brrr !
Je préférais chercher mon ombre. Je rentrais dans la maison, mis un chapeau car le soleil plombait fortement. Il devait être aux environs de midi.
Ensuite, je me dirigeais vers le chemin, essayant d'appeler mon ombre :
- Ombre ! Ombre ! Où es-tu ? Je ne dirais plus de mal de toi, c'est promis. Allez viens ! Dis-moi que c'était une blague.
Rien ne répondit. Je tendis l'oreille. Il me semblait percevoir de petits rires, un peu plus loin sur le chemin. Je courais en direction de ceux-ci.
Cependant, courir avec la tête dans le cul, c'est assez éprouvant. Je voulus me poser à l'ombre d'un arbre. Il y en avait justement un, un vieux frêne plus que centenaire qui avait résisté aux outrages du temps. Je me laissais choir à son pied, en sueur.
Je n'étais pas au bout de mes peines. J'avais chaud et je ne sentais pas la fraicheur sous le feuillage. Et pour cause : l'arbre n'avait plus d'ombre !
Je n'étais donc pas seul dans ce cas. Je levais la tête, un oiseau s'envola en pépiant désespérément et je réalisais avec horreur que lui non plus n'avait pas d'ombre.
Etais-ce une grève générale, un nouveau phénomène physique ? Je décidais de rentrer à la maison, qui heureusement avait conservée son ombre fraîche.
Je croisais à nouveau le chat. Lui non plus n'avait pas d'ombre !
En entrant dans la maison, j'entendis des petits rires dans ma chambre. Je me précipitais.
Elle était là, mais pas toute seule. Elle était avec l'ombre de l'arbre, l'ombre du chat, celle de l'oiseau, et même celle du chien des voisins de la ferme un peu plus loin. Tout ce petit monde riait.
Je restais interdit à les regarder et mon ombre m'adressa la parole :
- assied toi par terre !
Je m'exécutais, mais lui posais la question qui me brûlait les lèvres.
- Où était-tu passée ? Je t'ai cherchée partout !
J'entendis les ombres rire d'un petit rire cristallin, puis mon ombre me répondit :
- Ecoute, hier, c'était ton anniversaire. Nous avions prévu de te faire une surprise, te faire une petite pièce de théatre de notre composition, mais comme c"était le soir, nous n'avons pas osé. C'est un cadeau que nous t'avons préparé. Pour toi !
Je me sentais bête d'avoir douté de mon ombre. Je souriais et m'assis. Le mal de tête me rattrapait. Finalement, j'avais envie de me recoucher et de cuver en paix.
- Je te préviens, nous avons répété toutes les nuits pour te jouer cette pièce, alors ne t'endors pas !
- Je vais essayer, mais j'ai la tête comme une pastèque..
- Si tu t'endors, nous allons toutes te secouer pour te réveiller. On ne s'est pas donné tout ce mal pour rien !
- D'accord. Secouez-moi si je m'endors.
Elles ont commencé leur pièce de théatre. C'était joli, mais mes yeux se fermaient malgré moi.
Mazette ! Ce n'était pas une petite pièce, elle devait durer plusieurs heures. C'était bien, oui ! Mais c'était long. Long... Lon........... Lo... zzzz !
Je me suis réveillé brusquement, on me secouait fortement. J'ai vu le visage de ma copine me regarder.
- Tu vas bien ? cela fait un moment que tu t'es endormi. Seulement, là ! Tu commençais à ronfler comme un sonneur. Les gens commençaient à nous regarder d'un drôle d'air. Viens on s'en va.
A moitié dans le brouillard, je me suis levé et avec ma copine nous sommes sortis du théatre. En jetant un dernier coup d'oeil vers la scène, j'ai vu ce spectacle d'ombres chinoises auquel j'avais tant tenu à assister. Je ne verrais jamais la fin. De toute façon, je ne comprenais rien de ce qui se disait et puis, j'avais trop abusé du vin de palme la veille. Nous sommes rentrés à l'hôtel.
Maintenant c'était la tête et le foie, qui ma foi, n'était pas en reste.
Avec force remugles et autres borborygmes, je suis sorti dans le jardin. C'est là que j'ai compris qu'il me manquait quelque chose. Je sentais comme un vide et d'un seul coup, en pleine lumière du soleil, j'ai réalisé : je n'avais plus d'ombre.
Je ne sais pas si cela vous est arrivé, mais d'un seul coup, on se sent vachement seul.
Mon ombre, ma vieille compagne, celle qui me suivait partout, celle qui se grillait une clope quand je m'allumais une cigarette, celle qui s'envoyait une chopine quand je buvais une bière, mon ombre avait disparue !
Je l'ai cherché, je l'ai appellé, personne.
A un moment, j'ai cru voir passer une ombre furtive se cacher derrière le puit. J'ai couru : ce n'était qu'un chat, comme dans tout mauvais film d'horreur.
J'avais déjà perdu pas mal de choses : j'avais perdu mes clés, j'avais perdu mon portable, j'avais perdu ma copine et la copine de ma copine (le même jour !), j'avais perdu mon innocence, le moral, mes chaussettes, l'appetit, mon attaché-case, mon sang froid et bien d'autres choses. Mais, jamais au grand jamais, je n'avais perdu mon ombre.
Cette vieille garce qui me sirottait mon whisky quand je dormais la nuit (j'avais bien remarqué que la bouteille diminuait), cette alcoolique acolyte étais partie sans laisser d'adresse.
Elle me manquait, mon ombre, elle qui dormait dans mon lit depuis tant d'années et avec qui je partageais mes conquêtes et mes véroles. Plus d'ombre!
Je pensais un moment lancer un avis de recherche, téléphoner à la gendarmerie, aux objets trouvés ou à la SPA car je suis un animal nocturne, mais qu'aurais-je dit ?
Je voyais déjà l'ambulance venir me chercher, avec deux gros infirmiers plein de muscles. Brrr !
Je préférais chercher mon ombre. Je rentrais dans la maison, mis un chapeau car le soleil plombait fortement. Il devait être aux environs de midi.
Ensuite, je me dirigeais vers le chemin, essayant d'appeler mon ombre :
- Ombre ! Ombre ! Où es-tu ? Je ne dirais plus de mal de toi, c'est promis. Allez viens ! Dis-moi que c'était une blague.
Rien ne répondit. Je tendis l'oreille. Il me semblait percevoir de petits rires, un peu plus loin sur le chemin. Je courais en direction de ceux-ci.
Cependant, courir avec la tête dans le cul, c'est assez éprouvant. Je voulus me poser à l'ombre d'un arbre. Il y en avait justement un, un vieux frêne plus que centenaire qui avait résisté aux outrages du temps. Je me laissais choir à son pied, en sueur.
Je n'étais pas au bout de mes peines. J'avais chaud et je ne sentais pas la fraicheur sous le feuillage. Et pour cause : l'arbre n'avait plus d'ombre !
Je n'étais donc pas seul dans ce cas. Je levais la tête, un oiseau s'envola en pépiant désespérément et je réalisais avec horreur que lui non plus n'avait pas d'ombre.
Etais-ce une grève générale, un nouveau phénomène physique ? Je décidais de rentrer à la maison, qui heureusement avait conservée son ombre fraîche.
Je croisais à nouveau le chat. Lui non plus n'avait pas d'ombre !
En entrant dans la maison, j'entendis des petits rires dans ma chambre. Je me précipitais.
Elle était là, mais pas toute seule. Elle était avec l'ombre de l'arbre, l'ombre du chat, celle de l'oiseau, et même celle du chien des voisins de la ferme un peu plus loin. Tout ce petit monde riait.
Je restais interdit à les regarder et mon ombre m'adressa la parole :
- assied toi par terre !
Je m'exécutais, mais lui posais la question qui me brûlait les lèvres.
- Où était-tu passée ? Je t'ai cherchée partout !
J'entendis les ombres rire d'un petit rire cristallin, puis mon ombre me répondit :
- Ecoute, hier, c'était ton anniversaire. Nous avions prévu de te faire une surprise, te faire une petite pièce de théatre de notre composition, mais comme c"était le soir, nous n'avons pas osé. C'est un cadeau que nous t'avons préparé. Pour toi !
Je me sentais bête d'avoir douté de mon ombre. Je souriais et m'assis. Le mal de tête me rattrapait. Finalement, j'avais envie de me recoucher et de cuver en paix.
- Je te préviens, nous avons répété toutes les nuits pour te jouer cette pièce, alors ne t'endors pas !
- Je vais essayer, mais j'ai la tête comme une pastèque..
- Si tu t'endors, nous allons toutes te secouer pour te réveiller. On ne s'est pas donné tout ce mal pour rien !
- D'accord. Secouez-moi si je m'endors.
Elles ont commencé leur pièce de théatre. C'était joli, mais mes yeux se fermaient malgré moi.
Mazette ! Ce n'était pas une petite pièce, elle devait durer plusieurs heures. C'était bien, oui ! Mais c'était long. Long... Lon........... Lo... zzzz !
Je me suis réveillé brusquement, on me secouait fortement. J'ai vu le visage de ma copine me regarder.
- Tu vas bien ? cela fait un moment que tu t'es endormi. Seulement, là ! Tu commençais à ronfler comme un sonneur. Les gens commençaient à nous regarder d'un drôle d'air. Viens on s'en va.
A moitié dans le brouillard, je me suis levé et avec ma copine nous sommes sortis du théatre. En jetant un dernier coup d'oeil vers la scène, j'ai vu ce spectacle d'ombres chinoises auquel j'avais tant tenu à assister. Je ne verrais jamais la fin. De toute façon, je ne comprenais rien de ce qui se disait et puis, j'avais trop abusé du vin de palme la veille. Nous sommes rentrés à l'hôtel.
Professeur Megamiaou- Messages : 427
Date d'inscription : 16/12/2014
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