Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
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Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
"De nombreuses idées reçues circulent sur la dépression. A tel point que certains ne la considèrent pas comme une véritable maladie. Le Dr Chantal Henry, psychiatre au CHU Albert Chenevier de Créteil, lève le voile sur ce trouble psychologique et les traitements indispensables."
Bref je ne vais même pas résumer et si tu te sens déprimé, ne vas même pas "youtuber", "t'analyser", "te documenter", en fait va juste chez ton médecin ou fais y toi emmener...chez lui tu pourras te poser et juste l'écouter te diagnostiquer, c'est son métier de te soigner ou de t'orienter vers les personnes compétentes qui vont t'aider toi.
(oui c'est à toi que je te parle si tu passes par ci ... (une maladie... ça vient, et tout malade quel qu'il soit a besoin de soins prescrits et venant de l'extérieur qu'elle soit comme peut l'être aussi la dépression, passagère ou chronique). quoi ? t'es encore là ? mais tu vas filer chez ton médecin oui allez files, tu nous raconteras si tu veux mais après y être allé...
Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Merci Pieyre de rappeler tout cela
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Pieyre a écrit:Mais il y a d'autres sujets concernant le suicide
Oui Pieyre, il y en a d'autres, je les ai lus ..
Mais ce n'est pas du tout la même chose que cette fenêtre que je voulais ouvrir.
S'en protéger individuellement est une chose. Faire tomber les murs, en bloc, en est une autre.
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Suicide (définition Larousse) nom masculin
(latin sui, de soi, et caedere, tuer)
Acte de se donner volontairement la mort.
Action de détruire soi-même son autorité, son crédit, etc. : Cette proposition de loi est un suicide politique.
En apposition à un nom, indique une action dans laquelle l'exécutant sacrifie sa vie
gâchis
nom masculin
Action de perdre quelque chose par la mauvaise utilisation qui en est faite ; ce qui est ainsi perdu : Quel gâchis que toute cette nourriture à jeter !
Action de perdre, de dilapider des qualités, des facultés, etc. : Sa vie est un gâchis.
Situation confuse, pagaille, désordre : Un gâchis politique.
Médécine
du latin Médicina
Ensemble des connaissances scientifiques et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités.
(latin sui, de soi, et caedere, tuer)
Acte de se donner volontairement la mort.
Action de détruire soi-même son autorité, son crédit, etc. : Cette proposition de loi est un suicide politique.
En apposition à un nom, indique une action dans laquelle l'exécutant sacrifie sa vie
gâchis
nom masculin
Action de perdre quelque chose par la mauvaise utilisation qui en est faite ; ce qui est ainsi perdu : Quel gâchis que toute cette nourriture à jeter !
Action de perdre, de dilapider des qualités, des facultés, etc. : Sa vie est un gâchis.
Situation confuse, pagaille, désordre : Un gâchis politique.
Médécine
du latin Médicina
Ensemble des connaissances scientifiques et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités.
Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
si un gamin/une gamine tape "suicide je pleure" sur google elle arrive là :
Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j'ai peur pour nous.
www.zebrascrossing.net/t20268-suicides-quel-gachis-je-pleure-sur-eux-j...
Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j'ai peur pour nous. Message par mappec Aujourd'hui à 18:54. Un très jeune garçon extraordinaire, surdoué, ..
et il/elle doit lire tout un fil (et en plus sur les surdoués par des surdoués)
Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j'ai peur pour nous.
www.zebrascrossing.net/t20268-suicides-quel-gachis-je-pleure-sur-eux-j...
Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j'ai peur pour nous. Message par mappec Aujourd'hui à 18:54. Un très jeune garçon extraordinaire, surdoué, ..
et il/elle doit lire tout un fil (et en plus sur les surdoués par des surdoués)
Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Communiquer ? L'idée est en effet intéressante et les moyens pour le faire sont multiples.
Mais commencer ce fil par des phrases telles que
Mais commencer ce fil par des phrases telles que
ne me parait pas la meilleure façon d'engager le dialogue avec "On".On » nous jalouse, on nous rejette, on nous blesse et parfois on nous tue
Dernière édition par Gasta le Mar 3 Fév 2015 - 10:09, édité 1 fois
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
mappec a écrit:Ce n'est pas : "les surdoués ont le monopole du suicide".
Les statistiques, les quantités .. ne sont pas mon propos. S'il y a moins de surdoués qui se suicident que de non-surdoués, tant mieux !! C'est une petite compensation pour nous.
J'ai bien compris que ce n'était pas ton propos.
Qu'il y ait une plus grande lucidité inhérente à la nature des surdoués qui provoque une plus grande fragilité sur ce plan là, soit.
mappec a écrit: C'est un risque attaché à cette nature différente mais seulement parce qu'elle est niée par les autres.
Mais là tu te victimises.
Et t'es en train de dire que les surdoués se suicident à cause des "autres". Des "normo-pensants", je suppose.
Alors sûrement on peut agir, mais pas comme tu le fais.
Ce ne sont pas les "autres" qui mettent des barrières entre eux et les surdoués.
Tout le monde est capable de se ghettoïser.
Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
La seule intelligence est celle qui conduit au bien-être. Le Bonheur ?
Pas besoin d'être surdoué pour mettre fin à ses jours.
Il suffit de se sentir INUTILE à ses proches et MALHEUREUX.
Mappec, ne confond pas sensibilité et conscient du monde avec douleur et peine.
Etre sensible c'est aussi s'émouvoir plus des belles choses, tu semble l'oublier...
Je te souhaite de trouver ta voie du bien-être, ta raison de vivre en somme.
Pas besoin d'être surdoué pour mettre fin à ses jours.
Il suffit de se sentir INUTILE à ses proches et MALHEUREUX.
Mappec, ne confond pas sensibilité et conscient du monde avec douleur et peine.
Etre sensible c'est aussi s'émouvoir plus des belles choses, tu semble l'oublier...
Je te souhaite de trouver ta voie du bien-être, ta raison de vivre en somme.
Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
je ne suis pas sur que s afficher publiquement soit la solution. que la difference soit reconnue officiellement oui ca aiderait en gardant des solutions pour nous. hier j ai eut un entretien avec un rh (ingenieur en management) le gars s est fait coincer parce que quand il m a demande ce que je prevoyais pour l avenir au lieu de repondre chef d equipe j ai repondu technicien specialise. ce qui n entre pas dans aucune case et l a completement destabilise. s il avait su qu en face ce n est pas une personne "normale" qu il avait et donc que diriger une boite ou une equipe n est pas une chose interessante pour moi. ca se serait mieux passe (et j aurais peut etre eut le boulot).
s afficher ouvertement presente des avantages oui mais en meme temps nous rendrait vulnerable a ceux qui nous rejettent surtout vu en ce moment l ambiance et la tolerance nationale (qui baisse de plus en plus) s afficher comme different je ne suis pas sur que ca soit bien indique. c est sur Mappec que ca part d une bonne intention mais les consequences pourraient devenir genantes pour les plus sensibles d entre nous.
tres joli texte patate etre sensible c est de s emouvoir sur pas mal de sujets que ca soit positif ou negatif ensuite ca depend aussi de ce que tu vis et aussi de ce que tu vois. le point de vue de la personne lui fait faire le tri. quand a l intelligence elle permet avant tout de resoudre les problemes (enfin a mes yeux) mais elle ne resoud pas tout non plus la preuve le nombre de gens malheureux sur ce forum.
faire des activites positives permettrait probablement d aider certaines personnes meme si la encore ca ne resoudrait pas tout. ne plus avoir la sensation d etre seul et inutile est deja un grand pas en avant.
s afficher ouvertement presente des avantages oui mais en meme temps nous rendrait vulnerable a ceux qui nous rejettent surtout vu en ce moment l ambiance et la tolerance nationale (qui baisse de plus en plus) s afficher comme different je ne suis pas sur que ca soit bien indique. c est sur Mappec que ca part d une bonne intention mais les consequences pourraient devenir genantes pour les plus sensibles d entre nous.
tres joli texte patate etre sensible c est de s emouvoir sur pas mal de sujets que ca soit positif ou negatif ensuite ca depend aussi de ce que tu vis et aussi de ce que tu vois. le point de vue de la personne lui fait faire le tri. quand a l intelligence elle permet avant tout de resoudre les problemes (enfin a mes yeux) mais elle ne resoud pas tout non plus la preuve le nombre de gens malheureux sur ce forum.
faire des activites positives permettrait probablement d aider certaines personnes meme si la encore ca ne resoudrait pas tout. ne plus avoir la sensation d etre seul et inutile est deja un grand pas en avant.
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Je suis un peu gêné par l’avalanche de mauvais propos qui tombent sur Mappec.
Et bien souvent dans ces cas-là, quand un commence, d’autres ont aisance à suivre le mouvement (ou le troupeau) et y trouver là parfois un support à l’expression de choses internes.
Mappec n’est ni coupable, ni responsable de quoi que ce soit.
Ses propos sont dans l’ensemble réactifs et portés par une charge émotionnelle forte. Qui plus est, ils sont portés par de la bienveillance générale.
Lui sont portées ici des intentions qu’elle n’a pas.
Sur le sujet elle exprime un point particulier – pertinent ou non – suffisant ou non – et après tout je dirai peu importe. Personne ne peut se prévaloir d’une connaissance complète et aboutie du sujet ou de tout sujet en général, comme personne ne peut se prévaloir que ses propos et ses comportements sont en tout moment impeccables.
Elle évoque et focalise sur un point :
Ensuite, ce n’est en soit une aberration parce que cela peut concerner certains, être une réponse dans certains cas, ou si ce n’est une réponse être un support progressif même partiel ou temporaire.
Après la problématique étant si complexe et diverse qu’une telle proposition et le « point final » qui s’en suit ne peuvent sans doute en rien y répondre dans une globalité, ni même en se focalisant sur la population surdouée.
Je mets qq éléments ci-après, issus de l’Inserm :
(http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/dossiers-d-information/suicide-autopsie-psychologique-et-prevention)
et complète ensuite
"Le suicide en France et dans le monde
En 2010, on estime à 10 334 le nombre de décès par suicide en France (CepiDc-Inserm). Ce chiffre est en très légère diminution depuis vingt ans. Les hommes sont plus concernés que les femmes (73 % contre 27 %). Le pic de suicide se situe dans la tranche d’âge 45-64 ans (40 %), mais tous les âges sont concernés : 5 % des décès par suicide concernent des individus de moins de 25 ans, 27 % entre 25 et 44 ans, 28 % après 64 ans. Les suicides représentent environ 2 % de la mortalité générale. Mais il s’agit de la première cause de mortalité entre 25 et 34 ans (20 % du nombre total de décès) et de la deuxième entre 15 et 24 ans (16 %) ainsi qu’entre 35 et 44 ans (16 %). Il est à noter que ces chiffres peuvent être sous-estimés (absence de mention explicite dans le certificat de décès).
Facteurs génétiques et neurobiologiques
Au cours des dernières années, de nombreux travaux se sont orientés vers l’exploration de facteurs biologiques associés au geste suicidaire. Ils convergent pour montrer que des déterminants neurobiologiques et des facteurs génétiques, indépendants de la vulnérabilité aux pathologies psychiatriques, pourraient influencer les comportements suicidaires, notamment les conduites violentes.
On a ainsi montré un hypofonctionnement du système sérotoninergique chez certains sujets décédés par suicide, ainsi qu’une hyperactivité de l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien et une activité excessive du système noradrénergique. Une baisse importante du cholestérol sanguin et une élévation du cortisol ont été observées chez des patients ayant effectué une tentative de suicide, principalement violent. Des études portant sur différents gènes candidats ont mis en évidence des facteurs héritables de vulnérabilité au suicide
Avant la lecture du paragraphe suivant, je précise que l’emploi de « troubles mentaux » qui est fait par la suite concerne : « troubles anxieux, de l’humeur, bipolarité, dépression essentiellement, puis après toc, boulimie, anorexie, mais aussi ce que spontanément l’on y rapprocherait peut être davantage : à savoir schizophrénie » et donc « troubles mentaux » n’est que peu ce que l’on pourrait peut-être rapprocher de « maladie mentale ».
Je tenais à le préciser.
Les travaux faisant appel à l’autopsie psychologique révèlent la prévalence importante des troubles mentaux dans le comportement suicidaire : au moins 90 % des cas, quel que soit l’âge ou le sexe, par rapport aux 10-30 % rencontrés dans la population témoin. Tous les troubles sont représentés, mais la dépression majeure semble jouer un rôle de premier plan.
Les études portant sur les personnes âgées montrent qu’après 60 ans, les facteurs de risque chez les hommes et les femmes convergent. Les problèmes matériels (financiers, ruptures) tiennent moins de place que chez les plus jeunes. En revanche, la sensation de perte d’un être cher ou d’une idée, telle que celle que la famille sera toujours là pour les soutenir, de pair avec un antécédent de comportement suicidaire et un faible support social, peuvent engendrer des épisodes dépressifs majeurs susceptibles de conduire au suicide.
Outre les troubles mentaux, les recherches de facteurs de risque dans la population générale s’orientent plus spécifiquement vers les paramètres suivants : antécédents de comportement suicidaire ; facteurs psychosociaux et/ou environnementaux (histoire familiale de maladie psychiatrique ou de suicide, problèmes relationnels, violence) ; contacts avec le système de soins (consultations, hospitalisations, prise en compte de la dépression) ; impact de l’annonce d’une maladie grave ou très invalidante.
Les plus jeunes sont aussi vulnérables
Les études sur les jeunes suicidés (enfants et adolescents) montrent une forte prévalence de troubles mentaux. Les comportements antisociaux (difficulté à se plier à une discipline et/ou non-respect de la loi) ainsi que les événements de vie néfastes sont très présents. Une forte corrélation a été rapportée avec la dépression, les troubles bipolaires, la consommation excessive d’alcool et de diverses substances psychoactives.
Et compléments, sur les enfants / ados, mais indicatifs :
"5 % des enfants souffrent de troubles anxieux, et 1 à 2 % sont hyperactifs. A l’adolescence, les troubles de l’humeur (troubles dépressifs et troubles maniaco-dépressifs,…) augmentent puisqu’ils touchent 3 % des 13-19 ans. La boulimie concerne 1 % des jeunes filles de 17-19 ans. Et l’anorexie affecte 0,2 % des adolescentes de 15-19 ans, si l’on ne considère que les formes d’anorexie restrictive pure. Quant à l’autisme et à la schizophrénie, il s’agit de maladies plus rares, qui touchent moins de 1 % des enfants et des adolescents.
(http://www.inserm.fr/content/download/9943/74735/version/1/file/dp_ectroublesmentaux6fev03.pdf)"
Ainsi sur la proposition initiale, et étant mis notamment en évidence : dépression, isolement social – l’affirmation de soi peut être utile, peut être un élément pour certains, dans certains cas, mais bien comprendre qu’il ne pourrait s’agir que d’une brique au milieu d’un grand mur – mur fait de nombreuses briques + ou – indépendantes les unes des autres, et un mur qui est aussi propre à chaque personne.
Et bien souvent dans ces cas-là, quand un commence, d’autres ont aisance à suivre le mouvement (ou le troupeau) et y trouver là parfois un support à l’expression de choses internes.
Mappec n’est ni coupable, ni responsable de quoi que ce soit.
Ses propos sont dans l’ensemble réactifs et portés par une charge émotionnelle forte. Qui plus est, ils sont portés par de la bienveillance générale.
Lui sont portées ici des intentions qu’elle n’a pas.
Sur le sujet elle exprime un point particulier – pertinent ou non – suffisant ou non – et après tout je dirai peu importe. Personne ne peut se prévaloir d’une connaissance complète et aboutie du sujet ou de tout sujet en général, comme personne ne peut se prévaloir que ses propos et ses comportements sont en tout moment impeccables.
Elle évoque et focalise sur un point :
Tout d’abord elle a le droit de l’exprimer, et de s’exprimer tout court.Moi, ma proposition c'est : Sortons de l'ombre, assumons notre normalité différente, au grand jour, pour essayer d'obtenir que nous soyons enfin reconnus et acceptés. Point final.
Ensuite, ce n’est en soit une aberration parce que cela peut concerner certains, être une réponse dans certains cas, ou si ce n’est une réponse être un support progressif même partiel ou temporaire.
Après la problématique étant si complexe et diverse qu’une telle proposition et le « point final » qui s’en suit ne peuvent sans doute en rien y répondre dans une globalité, ni même en se focalisant sur la population surdouée.
Je mets qq éléments ci-après, issus de l’Inserm :
(http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/dossiers-d-information/suicide-autopsie-psychologique-et-prevention)
et complète ensuite
"Le suicide en France et dans le monde
En 2010, on estime à 10 334 le nombre de décès par suicide en France (CepiDc-Inserm). Ce chiffre est en très légère diminution depuis vingt ans. Les hommes sont plus concernés que les femmes (73 % contre 27 %). Le pic de suicide se situe dans la tranche d’âge 45-64 ans (40 %), mais tous les âges sont concernés : 5 % des décès par suicide concernent des individus de moins de 25 ans, 27 % entre 25 et 44 ans, 28 % après 64 ans. Les suicides représentent environ 2 % de la mortalité générale. Mais il s’agit de la première cause de mortalité entre 25 et 34 ans (20 % du nombre total de décès) et de la deuxième entre 15 et 24 ans (16 %) ainsi qu’entre 35 et 44 ans (16 %). Il est à noter que ces chiffres peuvent être sous-estimés (absence de mention explicite dans le certificat de décès).
Facteurs génétiques et neurobiologiques
Au cours des dernières années, de nombreux travaux se sont orientés vers l’exploration de facteurs biologiques associés au geste suicidaire. Ils convergent pour montrer que des déterminants neurobiologiques et des facteurs génétiques, indépendants de la vulnérabilité aux pathologies psychiatriques, pourraient influencer les comportements suicidaires, notamment les conduites violentes.
On a ainsi montré un hypofonctionnement du système sérotoninergique chez certains sujets décédés par suicide, ainsi qu’une hyperactivité de l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien et une activité excessive du système noradrénergique. Une baisse importante du cholestérol sanguin et une élévation du cortisol ont été observées chez des patients ayant effectué une tentative de suicide, principalement violent. Des études portant sur différents gènes candidats ont mis en évidence des facteurs héritables de vulnérabilité au suicide
Avant la lecture du paragraphe suivant, je précise que l’emploi de « troubles mentaux » qui est fait par la suite concerne : « troubles anxieux, de l’humeur, bipolarité, dépression essentiellement, puis après toc, boulimie, anorexie, mais aussi ce que spontanément l’on y rapprocherait peut être davantage : à savoir schizophrénie » et donc « troubles mentaux » n’est que peu ce que l’on pourrait peut-être rapprocher de « maladie mentale ».
Je tenais à le préciser.
Les travaux faisant appel à l’autopsie psychologique révèlent la prévalence importante des troubles mentaux dans le comportement suicidaire : au moins 90 % des cas, quel que soit l’âge ou le sexe, par rapport aux 10-30 % rencontrés dans la population témoin. Tous les troubles sont représentés, mais la dépression majeure semble jouer un rôle de premier plan.
Les études portant sur les personnes âgées montrent qu’après 60 ans, les facteurs de risque chez les hommes et les femmes convergent. Les problèmes matériels (financiers, ruptures) tiennent moins de place que chez les plus jeunes. En revanche, la sensation de perte d’un être cher ou d’une idée, telle que celle que la famille sera toujours là pour les soutenir, de pair avec un antécédent de comportement suicidaire et un faible support social, peuvent engendrer des épisodes dépressifs majeurs susceptibles de conduire au suicide.
Outre les troubles mentaux, les recherches de facteurs de risque dans la population générale s’orientent plus spécifiquement vers les paramètres suivants : antécédents de comportement suicidaire ; facteurs psychosociaux et/ou environnementaux (histoire familiale de maladie psychiatrique ou de suicide, problèmes relationnels, violence) ; contacts avec le système de soins (consultations, hospitalisations, prise en compte de la dépression) ; impact de l’annonce d’une maladie grave ou très invalidante.
Les plus jeunes sont aussi vulnérables
Les études sur les jeunes suicidés (enfants et adolescents) montrent une forte prévalence de troubles mentaux. Les comportements antisociaux (difficulté à se plier à une discipline et/ou non-respect de la loi) ainsi que les événements de vie néfastes sont très présents. Une forte corrélation a été rapportée avec la dépression, les troubles bipolaires, la consommation excessive d’alcool et de diverses substances psychoactives.
Et compléments, sur les enfants / ados, mais indicatifs :
"5 % des enfants souffrent de troubles anxieux, et 1 à 2 % sont hyperactifs. A l’adolescence, les troubles de l’humeur (troubles dépressifs et troubles maniaco-dépressifs,…) augmentent puisqu’ils touchent 3 % des 13-19 ans. La boulimie concerne 1 % des jeunes filles de 17-19 ans. Et l’anorexie affecte 0,2 % des adolescentes de 15-19 ans, si l’on ne considère que les formes d’anorexie restrictive pure. Quant à l’autisme et à la schizophrénie, il s’agit de maladies plus rares, qui touchent moins de 1 % des enfants et des adolescents.
(http://www.inserm.fr/content/download/9943/74735/version/1/file/dp_ectroublesmentaux6fev03.pdf)"
Ainsi sur la proposition initiale, et étant mis notamment en évidence : dépression, isolement social – l’affirmation de soi peut être utile, peut être un élément pour certains, dans certains cas, mais bien comprendre qu’il ne pourrait s’agir que d’une brique au milieu d’un grand mur – mur fait de nombreuses briques + ou – indépendantes les unes des autres, et un mur qui est aussi propre à chaque personne.
Dernière édition par noir le Mer 4 Fév 2015 - 12:28, édité 2 fois
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Google a raison. Hors de propos.
Dernière édition par Kharmith le Mar 3 Fév 2015 - 13:33, édité 1 fois
Kharmith- Messages : 72
Date d'inscription : 17/01/2015
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Logique. Moi je réfléchissais à la cohérence entre le fait de dire que le suicide est produit par une maladie, une dépression, et le fait de dire que c'est un "choix" qu'il faut respecter.Ca m'emmerde toujours de créer un débat sur un topic comme celui là
Puis je me rappelle qu'on parle, depuis le début de ce topic, d'un membre qui s'est suicidé, il y a vraiment peu de temps. Que cette personne avait des proches, et que l'un d'eux, eXistenZ, a parlé de son "malaise" à la lecture de ce topic.
Alors je n'ai pas l'impression qu'on puisse considérer que c'est simplement un sujet comme un autre.
https://www.google.fr- Messages : 882
Date d'inscription : 19/11/2014
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
https://www.google.fr a écrit:Logique. Moi je réfléchissais à la cohérence entre le fait de dire que le suicide est produit par une maladie, une dépression, et le fait de dire que c'est un "choix" qu'il faut respecter.Ca m'emmerde toujours de créer un débat sur un topic comme celui là
Puis je me rappelle qu'on parle, depuis le début de ce topic, d'un membre qui s'est suicidé, il y a vraiment peu de temps. Que cette personne avait des proches, et que l'un d'eux, eXistenZ, a parlé de son "malaise" à la lecture de ce topic.
Alors je n'ai pas l'impression qu'on puisse considérer que c'est simplement un sujet comme un autre.
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Invité- Invité
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Je compatis à ton chagrin, la perte tragique de ton ami.mappec a écrit:« On » nous jalouse, on nous rejette, on nous blesse et parfois on nous tue et c'est nous-mêmes qui lâchons la rampe tant la -simple- tâche de vivre est difficile et parfois insurmontable..
Cette nuit, à la faveur d'une insomnie, j'ai chatter avec une femme, prof de français au collège (je le précise pour situer son niveau socio-professionnel - c'était pas une arriérée, quoi !) qui m'a cuisiné à propos de ma "différence" (je laissais entendre que j'étais particulier dans mon texte de présentation), qui a rapidement compris que j'étais apparemment HP et qui s'est alors méthodiquement appliquée à me démolir, à chercher à m'atteindre, à toucher là où ça fait mal - l'hypothèse psychopathologique, la psychiatrie -, à m'enjoindre d'aller me faire soigner, que les zèbres sont souvent très heureux et épanouis et que je n'étais qu'un pathétique exemplaire auto-apitoyé ; bref, une sous-merde indigne de vivre et d'aspirer à faire une rencontre amoureuse, en somme.
Je vous jure, j'ai rien fait d'autre que de lui dire que j'avais cette particularité à la tête et cette sensibilité très vivace et développée ; j'ai même jamais dit que j'étais un zèbre ou quoi, juste que c'était embarrassant pour moi d'en parler, quoi. Et c'est là qu'elle a dit : "Hum, je sais ce que tu n'oses pas m'avouer... Tu es HP, c'est bien cela ?"
Et à partir de là, j'ai pris tarif, une déchaînement de critiques acerbes qui auraient vraiment pu me faire perdre pied dans l'état émotionnel fébrile qui est actuellement le mien. J'ai d'ailleurs illico presto fait un test pour voir si, par hasard, j'étais pas Aspie, pour tout vous dire, dans le doute où elle m'avait brutalement plongé, réveillant ce faisant un questionnement plus ancien - et injustifié - à ce propos.
Bref, si je n'avais pas su transformer cette agression insensée en opportunité de poursuivre mon exégèse en matière de douance et problématiques/troubles connexes. Encore une fois, un sursaut d'orgueil m'aura peut-être empêché de me faire du mal - car j'expliquais tantôt encore >>ici<< comment et combien la violence générée par la souffrance pouvait, chez moi, en plus d'être endogène, se tourner exclusivement et implacablement contre moi, à l'instar du malheureux désespéré que l'on évoque ici, manifestement.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Suicide... Quel gâchis! J'ai peur pour eux, j'ai peur pour nous
Les personnes qui franchissent le pas sont les personnes qui sont seules et mal aimées ou qui se croient telles.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Kadjagoogoo a écrit:
Cette nuit, à la faveur d'une insomnie, /.../ qui s'est alors méthodiquement appliquée à me démolir /.../
Eh ben Kadja, quelle nuit !!!
Il y a le phénomène "Normalement doué" versus "surdoué" qui a joué à plein mais n'oublie pas le phénomène "forum internet" qui en "rajoute" en amplifiant l'expression des rancoeurs, des jalousies .. libère des contraintes du surmoi (comme l'alcool).. "Eureka ! On peut se livrer à des coups de dents sans retenue, bien camouflé derrière son écran, incognito ! "
Je sais de quoi je parle !
Mais j'ai vu que tu as su transformer cette pluie en outil, bravo!
Enfin, une autre fois .. essaie de sentir venir la pluie et barre toi à temps !!! La fuite est plus efficace que le parapluie !
;-)
En tous cas merci pour avoir raconté cette petite histoire illustrant bien ce "rejet, jalousie, négation ... " que j'évoquais.
Dernière édition par mappec le Mer 4 Fév 2015 - 3:29, édité 1 fois (Raison : correction inversion ordre de lettres)
Re: Suicides: Quel gâchis! Je pleure sur eux, j'ai peur pour nous
Je suis d'accord avec toi mappec. C'est ce que je vais essayer de faire a l'avenir.mappec a écrit:"...la fuite est préférable au parapluie..."
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Exactement !La virtualité des échanges désinhibe, décomplexe les interlocuteurs pour en faire souvent des belligérants en une traînée de poudre. En outre, on dit que "80 % de la communication passe par le non-verbal", c'est dire qu'un échange passant exclusivement par le verbal sera propice aux malentendus, à la (sur)interprétation, bref, aux parasitages du message émis qui s'en verra dévoyé, incompris par le destinataire - on parle alors d'entropie, je crois.mappec a écrit:Il y a le phénomène "Normalement doué" versus "surdoué" qui a joué à plein mais n'oublie pas le phénomène "forum internet" qui en "rajoute" en amplifiant l'expression des rancœurs, des jalousies .. libère des contraintes du surmoi (comme l'alcool).. "Eureka ! On peut se livrer à des coups de dents sans retenue, bien camouflé derrière son écran, incognito ! "
Et, effectivement, sans même parler de ces problèmes liés au médium virtuel, certains sujets sont plus susceptibles que d'autres de précipiter l'ego (menacé) dans la conversation alors exacerbée : la politique, la religion ou bien encore l'humour (qui, parfois, englobe tous ces sujets - Cf. Dieudonné, sujet sensible s'il en est ces dernières années ).
J'ai probablement l'air de digresser, là, mais pas vraiment : la douance est manifestement un sujet qui hystérise les interlocuteurs tout autant que pourraient le faire les sujets précités. Et cela peut se vérifier dans tous les cas de figure, aussi bien : 1) si les protagonistes de la discussion sur ce sujet sont tous concernés (on voit bien les échanges envenimés qui animent régulièrement ce forum) ; que 2) si les protagonistes de la discussion sur ce sujet ne sont pas tous concernés, et dans ce cas, celui (ceux) qui ne maîtrise(nt) pas les tenants et aboutissants de ce trouble et peu(ven)t alors se braquer, rejeter cette complication qui déboule là dans le discours de l'autre, qui peut même mettre mal à l'aise, embarrasser, déranger, voire même effrayer et paralyser ("C'était la peur qui m'empêchait de comprendre. La peur, c'est l'enfer. Elle vous paralyse." [Louise Bourgeois]).
Tu vois, je m'efforce encore d'écarter l'hypothèse de la jalousie et de l'envie, préférant croire que, comme souvent hélas, l'homme rejette et condamne ce qu'il ne comprend pas, ce qu'il ne peut pas intégrer. J'aime à relayer cet aphorisme qui exprime en creux ce concept : "Comprendre une chose, c'est déjà l'aimer, en quelque sorte."
C'est le malentendu qui nous fait du tort lorsqu'on communique sur cette particularité mal comprise qu'est la douance : les gens à qui l'on se confie à ce sujet pensent que l'on s'estiment supérieur à eux, plus intelligent et plus réactif cognitivement, plus sensible (ce qui peut s'entendre par "plus humain" et prendre une coloration arrogante), et plus conscient notamment. Il suffirait probablement de nuancer ces caractéristiques de manière à expliquer que : nous ne pensons pas "mieux" mais "à côté" (je dis pour ma par que je pense de façon oblique) ; notre (hyper)sensibilité physique et émotionnelle est davantage vécu comme une malédiction qu'une bénédiction, à l'instar de notre conscience (lucidité), qui nous tourmente la plupart du temps. Emil Cioran nous dit que "le malheur veut qu'une fois lucide, on le devienne toujours davantage : nul moyen de tricher ou de reculer." Je dois dire que, à mes yeux, la lucidité est le vrai grand don de la douance ; un don là encore a double tranchant - bénédiction et malédiction...
Mais cette ouverture "des portes de la perception" (clairvoyance) peut également nous grandir, comme dans le cas d'Emile Zola, qui louait ses mois (années) de grave dépression, qui l'avaient selon lui rendu considérablement plus sensible, conscient et lucide - intelligent, donc ?
mappec a écrit:Mais j'ai vu que tu as su transformer cette pluie en outil, bravo!
Enfin, une autre fois .. essaie de sentir venir la pluie et barre toi à temps !!! La fuite est plus efficace que le parapluie !
En effet, je ne me lancerai certainement plus désormais dans une tentative dialectique totalement oiseuse pour essayer de convaincre un interlocuteur borné. Car j'ai essayé, vraiment, de lui expliquer la douance dans la nuance, bien loin de me gargariser de ce trouble que je n'assume pas totalement encore. En fait, je suis trop conscient de la souffrance qui en découle. J'ai rencontré l'an passé une jeune maman qui venait chercher à la bibliothèque qui m'emploie toute la littérature disponible sur ce sujet, au lendemain du diagnostic qui validait la douance de son fils de 8 ans. Ce dernier, incompris par l'entourage scolaire, était jusqu'ici rejeté au fond de la classe, seul à son bureau retourné contre le mur (il perturbait soi-disant ses petits camarades avec ses fulgurances et ses saillies intempestives - TDAH ?). Le gamin souffrait tant de sa particularité qu'il avait asséné à sa mère, peu avant son diagnostic : "M'man, y a une bête dans ma tête ; il faut la tuer."
Merci à toi de m'avoir ainsi invité à réfléchir sur le pourquoi du comment d'une situation que nous vivons trop souvent hélas et qui peut donc avoir des conséquences dramatiques.mappec a écrit:En tous cas merci pour avoir raconté cette petite histoire illustrant bien ce "rejet, jalousie, négation ... " que j'évoquais.
Ce qui est arrivé là à ton ami m'interroge néanmoins car j'aime à croire que seuls nos proches - ceux que nous aimons vraiment et réciproquement - peuvent avoir ce pouvoir terrible de nous détruire (de la même façon qu'ils peuvent nous sauver de nous-même, qui sommes parfois notre pire ennemi) et que, dès lors, les étrangers ne devraient pas avoir le pouvoir de nous atteindre. Mais c'est plus compliqué dans la pratique, la théorie volant en éclats lorsque nous traversons une passe difficile et que nous devenons vulnérables à la moindre contestation, au moindre rejet. Quand ce n'est pas nous-mêmes qui nous intoxiquons, tel un organisme malade qui s'attaquerait lui-même. Et lorsque les défenses immunitaires psychologiques ou chimiques (physiologiques) ne sont plus disponibles (dépression, dysthymie), la tragédie devient hélas possible...
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
ShineFlower a écrit:Les personnes qui franchissent le pas sont les personnes qui sont seules et mal aimées ou qui se croient telles.
Tu parles des personnes qui se suicident?
J'espère que non, parce que sinon tes propos sont tout aussi choquant et bêtes que la personne qui a ouvert ce topic en parlant du suicide avec des généralités...
tu les mets dans quel case les personnes malades? et qui choisissent de partir? et les suicides au travail? le harcèlement?
Math- Messages : 575
Date d'inscription : 21/09/2014
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
@math01
Tu penses que d’agresser les autres et leurs propos, plus ou moins gratuitement comme tu viens de le faire avec ShineFlower, ne puisse pas paraître bête et choquant pour certaines personnes qui lisent ?
Si tu as des compléments à apporter sur le suicide au travail, le harcèlement, les personnes malades ou autres – fais-le – c’est a priori tout à fait possible
Et si tu n’es pas en mesure de t’exprimer sur ce fil correctement avec celles et ceux qui participent ou lisent, et bien fais ce que tu as écris lundi :
Tu penses que d’agresser les autres et leurs propos, plus ou moins gratuitement comme tu viens de le faire avec ShineFlower, ne puisse pas paraître bête et choquant pour certaines personnes qui lisent ?
Si tu as des compléments à apporter sur le suicide au travail, le harcèlement, les personnes malades ou autres – fais-le – c’est a priori tout à fait possible
Et si tu n’es pas en mesure de t’exprimer sur ce fil correctement avec celles et ceux qui participent ou lisent, et bien fais ce que tu as écris lundi :
math01 a écrit: « J'arrêterai là sur ce topic. »
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
ça parait surement bête et choquant, par contre je m'exprime comme les personnes qui agressent les familles des suicidés en expliquant "que c'est un gâchis" ou "qu'elles sont mal aimés".
Mais tu as raison, je vais m'arrêter là. Pour les compléments à apporter sur le suicide, vu le niveau de certaines interventions je ne vais pas perdre mon temps.
Mais tu as raison, je vais m'arrêter là. Pour les compléments à apporter sur le suicide, vu le niveau de certaines interventions je ne vais pas perdre mon temps.
Math- Messages : 575
Date d'inscription : 21/09/2014
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
math01 a écrit:
Mais tu as raison, je vais m'arrêter là. Pour les compléments à apporter sur le suicide, vu le niveau de certaines interventions je ne vais pas perdre mon temps.
Le niveau des interventions dépend de tous les intervenants.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Je comprends ton point de vue à propos du caractère réducteur de l'échange avant ton intervention (quelle magnanimité ! ) et trouve légitime et même pertinent d'avoir ouvert le champ de cette discussion sur le suicide. Mais malgré tout, est-ce que le suicide n'est pas presque toujours, en quelque sorte, un gâchis ? Exceptés les cas des malades et des vieillards désespérés (leur légitimité à vouloir partir quand ils le souhaitent m'apparaît indiscutable, un droit qui devrait être inaliénable légalement), tous les autres, qui ont encore la santé, du temps de vie et la possibilité d'inverser la tendance néfaste de leur existence (celle qui les a amenés à vouloir en finir avec la vie), tous les autres candidats au suicide sont, je le crois, des candidats au gâchis. En effet et comme pour illustrer l'adage populaire "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir", on observe quasi-systématiquement un regain de désir de vivre chez les malheureux qui ont intenté à leur vie sans parvenir à quitter ce monde. On voit ainsi des gens qui étaient en bonne santé physique - mais pas morale, hélas - ayant retrouvé le goût de vivre et l'envie de s'en sortir, après avoir pourtant perdu définitivement l'usage de leur jambes après une défenestration ou bien avoir dû subir des greffes de peau et/ou avoir perdu la vue après avoir réchappé à l'incendie dans lequel, déterminés, ils avaient prévu de disparaître.math01 a écrit:tes propos sont tout aussi choquant et bêtes que la personne qui a ouvert ce topic en parlant du suicide avec des généralités...
tu les mets dans quel case les personnes malades? et qui choisissent de partir? et les suicides au travail? le harcèlement?
[...]
ça parait surement bête et choquant, par contre je m'exprime comme les personnes qui agressent les familles des suicidés en expliquant "que c'est un gâchis" ou "qu'elles sont mal aimés".
Ce fameux esprit de contradiction qui est encore prégnant dans les cas de personnes suicidaires qui déclarent un cancer et décident alors de se battre mordicus contre cette adversité qu'ils n'avaient pas envisagé et qui vient à point leur donner un nouveau but dans la... vie.
Effectivement : si l'on n'est pas satisfait du niveau d'un débat, il ne tient qu'à nous d'essayer de le relever en y participant, en continuant à y participer en bonne intelligence. De la même manière que pour combattre et changer un système qui ne nous convient pas, il s'agit de rester au sein de ce même système, pour mieux le combattre et, si possible, le changer de l'intérieur.noir a écrit:math01 a écrit:
Mais tu as raison, je vais m'arrêter là. Pour les compléments à apporter sur le suicide, vu le niveau de certaines interventions je ne vais pas perdre mon temps.
Le niveau des interventions dépend de tous les intervenants.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Je suis tombé sur une page que je dépose simplement ici à l'attention des curieux http://www.lampe-tempete.fr/corpsdecettemort.html
Amazinc- Messages : 59
Date d'inscription : 01/01/2015
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Oui le suicide est un gâchis.... pour les autres, ceux qui restent....
Pour la personne suicidée, c'était son seul moyen de s'en sortir, de se sentir soulagée.
Je ne fais pas l'apologie du suicide mais je pense qu'on peut au moins se dire que le suicidé ne souffre enfin plus.
Mais ceux qui y pensent ou qui se sentent mal devraient franchement aller voir un psychiatre.
Citrouille, sauvée par les psys
Pour la personne suicidée, c'était son seul moyen de s'en sortir, de se sentir soulagée.
Je ne fais pas l'apologie du suicide mais je pense qu'on peut au moins se dire que le suicidé ne souffre enfin plus.
Mais ceux qui y pensent ou qui se sentent mal devraient franchement aller voir un psychiatre.
Citrouille, sauvée par les psys
citrouille- Messages : 681
Date d'inscription : 26/09/2013
Age : 44
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Tout d’abord je crois que chacun devrait dans son possible se garder d’essayer d'ériger des règles.Kadjagoogoo a écrit:Mais malgré tout, est-ce que le suicide n'est pas presque toujours, en quelque sorte, un gâchis ? Exceptés les cas des malades et des vieillards désespérés (leur légitimité à vouloir partir quand ils le souhaitent m'apparaît indiscutable, un droit qui devrait être inaliénable légalement), tous les autres, qui ont encore la santé, du temps de vie et la possibilité d'inverser la tendance néfaste de leur existence (celle qui les a amenés à vouloir en finir avec la vie), tous les autres candidats au suicide sont, je le crois, des candidats au gâchis.
Que cela concerne les causes ou les perceptions que l’on peut avoir.
Que cela concerne leurs conséquences.
Sur les 10 000 suicides annuels recensés en France, il y a à chaque fois une situation particulière et une personne, voire plusieurs personnes reliées parfois.
Admettre que quiconque ne peut être en mesure de tout expliquer serait sans doute un grand pas…
car en cas de non exhaustivité (ce qui sera forcément le cas) le risque est de toucher / blesser tous ceux ne rentrant pas dans la tentative d’explication.
Il est assez répandu - commun - d’évoquer « un gâchis ».
Il est ici un jugement porté de l’extérieur vers l’intérieur.
L’on peut penser (et l’exprimer) que l’on a une perception d’un évènement que l’on considère comme un gâchis. Mais sans doute conviendrait-il de mettre cette distinction personnelle avant - car il s’agit d’un jugement personnel - et comme évoqué précédemment - il ne pourrait trouver écho pour chacune des 10 000 situations annuelles recensées.
Il est aussi certainement une notion que l’on devrait intégrer qui est le choix personnel. Intégrer son existence et la respecter aussi – sans jugement.
Il est des situations où la personne s’exprime et là il est des supports d’écoute et de soutien qu’elle peut trouver.
Il est des situations où la personne ne s’exprime pas.
Il est des situations aussi où tout semble écrit d’avance – où là on ne peut comme rien faire.
Il est des situations où en conscience et lucidité certains décident d’arrêter.
Je pourrai évoquer des cas où deux personnes qui s’aiment, et quand l’un part, l’autre l’accompagne.
Je pourrai évoquer un passage issu du lien transmis par amazinc :
« Il y a tout autant une pensée philosophique du suicide, qui ne se limite pas à la pensée du suicide philosophique, le suicide du sage stoïcien qui, se retournant sur sa propre existence et considérant ce qu’il a accompli, ce qu’il avait à accomplir en sa vie, décide raisonnablement, en toute sérénité, de mettre un terme à son existence, comme on décide de mettre un point final à une œuvre achevée. »
(http://www.lampe-tempete.fr/corpsdecettemort.html)
Je pourrai évoquer tous les cas auxquels je ne penserai pas.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
et je rajoute à l'instar de Citrouille :
Noir, sauvé par un psychiatre il y a une douzaine d'années.
Noir, sauvé par un psychiatre il y a une douzaine d'années.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Juste un petit mot pour vous dire que l'un d'entre nous vient de disparaître, je le connaissais aussi. Prenez soin de vous !!!!!!!!!!!
Re: Suicides : Quel gâchis ! Je pleure sur eux, j’ai peur pour nous.
Je ne pensais pas que le suicide existait chez les zèbres
Dans ma vision des choses notre diagramme de l'humeur pouvait descendre plus bas que le suicide mais sans y penser, utilisant notre capacité de reflexion aigue pour relativiser les malheurs et ainsi trouver un nouveau chemin... Cela ne serait donc pas propre aux zèbres.
RIP à tous ces zèbres disparus et paix à leurs ames.
Dans ma vision des choses notre diagramme de l'humeur pouvait descendre plus bas que le suicide mais sans y penser, utilisant notre capacité de reflexion aigue pour relativiser les malheurs et ainsi trouver un nouveau chemin... Cela ne serait donc pas propre aux zèbres.
RIP à tous ces zèbres disparus et paix à leurs ames.
Baltazar- Messages : 109
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 37
Localisation : Rouen
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