L'étymologie
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Palatinus
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L'étymologie
J'aime bien l'étymologie, en amateur, simplement à son tout premier niveau de définition : retrouver la signification originelle d'un mot. En langue française évidemment. On trouve parfois des surprises amusantes ou ... comment dire, éclairantes, qui font réfléchir, je trouve. Voila
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Merci pour ce sujet très intéressant
J'ai trouvé ce site, il m'a l'air un peu compliqué pour moi
http://l.maison.pagesperso-orange.fr/etymo/
J'ai trouvé ce site, il m'a l'air un peu compliqué pour moi
http://l.maison.pagesperso-orange.fr/etymo/
- Spoiler:
offset- Messages : 7540
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Re: L'étymologie
Merci
Je prendrais le temps de regarder le lien et la vidéo.
J'ai trouvé ceci comme source d'information : le site du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales).
Je prendrais le temps de regarder le lien et la vidéo.
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Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Par exemple, le mot "travail" :
- Au XIIème siècle : ce sont les douleurs de la femme lors de l'accouchement. Le tourment. La fatigue, la peine supportée.
- Au XIIIème siècle : la peine, l'effort que l'on se donne dans le cadre d'une activité artisanale.
- Au XIVème siècle : le résultat de l'activité accomplie.
- Au XVIIème siècle : la qualité de l'exécution d'un ouvrage. Et l'activité quotidienne nécessaire à la subsistance. Cela recouvre aussi l'ensemble des recherches intellectuelles faites dans un domaine donné. Avec une notion de difficulté et de gloire à en tirer.
- Au XVIIIème siècle : la ou les modifications interne que subit une matière ou une substance. C'est aussi l'action progressive exercée par un élément ou un phénomène naturel.
- Au XIXème siècle : une certaine quantité de puissance mécanique, d'action ou d'effet dynamique.
La femme, l'activité humaine physique, puis intellectuelle, la physique, la nature, le mouvement.
- Au XIIème siècle : ce sont les douleurs de la femme lors de l'accouchement. Le tourment. La fatigue, la peine supportée.
- Au XIIIème siècle : la peine, l'effort que l'on se donne dans le cadre d'une activité artisanale.
- Au XIVème siècle : le résultat de l'activité accomplie.
- Au XVIIème siècle : la qualité de l'exécution d'un ouvrage. Et l'activité quotidienne nécessaire à la subsistance. Cela recouvre aussi l'ensemble des recherches intellectuelles faites dans un domaine donné. Avec une notion de difficulté et de gloire à en tirer.
- Au XVIIIème siècle : la ou les modifications interne que subit une matière ou une substance. C'est aussi l'action progressive exercée par un élément ou un phénomène naturel.
- Au XIXème siècle : une certaine quantité de puissance mécanique, d'action ou d'effet dynamique.
La femme, l'activité humaine physique, puis intellectuelle, la physique, la nature, le mouvement.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
"Une autre tôlarde embauchée à la bibliothèque depuis longtemps lui avait fait remarquer: « "tripale", c'est comme "tripalium", c'était le nom d'un instrument de torture à trois branches chez les Romains, et c'est la racine du mot "travail". Etymologiquement le mot "travail" vient d'un instrument de torture qui s'appelle comme les bâtiments d'ici, où ils nous exploitent et nous torturent, tu saisis? » " (Mathieu Rigouste, Le théorème de la hoggra)
Histoires et légendes de la guerre sociale
240 pages - 10,5x16cm
(Mathieu Rigouste)
"Le théorème de la hoggra - Histoires et légendes de la guerre sociale" synthétise dix années de travail, de luttes et de réflexions. C'est à la fois un traité de mécanique sécuritaire, une enquête en forme de manuel et un roman épique, un mélange d'Histoire et d'histoires. A travers la vie de douze personnages allégoriques, tissés de faits réels, l'auteur retrace l'histoire de la colonisation, de l'immigration et des quartiers populaires, les transformations de l'Etat et des médias, de la police et de l'armée, l'évolution des sociétés de contrôle et de ce qui leur résiste. A mi chemin entre l'essai et le conte, une partition pour déchiffrer le vacarme de la guerre sociale.
Hogra
Histoires et légendes de la guerre sociale
240 pages - 10,5x16cm
(Mathieu Rigouste)
"Le théorème de la hoggra - Histoires et légendes de la guerre sociale" synthétise dix années de travail, de luttes et de réflexions. C'est à la fois un traité de mécanique sécuritaire, une enquête en forme de manuel et un roman épique, un mélange d'Histoire et d'histoires. A travers la vie de douze personnages allégoriques, tissés de faits réels, l'auteur retrace l'histoire de la colonisation, de l'immigration et des quartiers populaires, les transformations de l'Etat et des médias, de la police et de l'armée, l'évolution des sociétés de contrôle et de ce qui leur résiste. A mi chemin entre l'essai et le conte, une partition pour déchiffrer le vacarme de la guerre sociale.
Hogra
Invité- Invité
Re: L'étymologie
J'avais vu passé la signification en lien avec le "tripalium". Mais ils n'y faisaient pas référence sur le site de lexicologie que j'utilise. Peut être ne mentionnent-ils que la première apparition du mot en langue française. Sans remonter plus loin.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Du palatium, le palais sur le Palatin,
de palais donc mais de sanctification de l'élevage, Palès,dieu des pasteurs,
palor, errer, pascere, pascor paître
wiki : De l’indo-européen commun *pa- (en) [1] (« nourrir ») qui donne aussi pabulum, pabulor, papo.
De ce radical dérive l’anglais feed, food (« nourrir »), le tchèque pást (« paitre »).
palatum, palais (bouche), voûte, goût
ça se recoupe, avoir le goût de ,
juger, Palais.
de palais donc mais de sanctification de l'élevage, Palès,dieu des pasteurs,
palor, errer, pascere, pascor paître
wiki : De l’indo-européen commun *pa- (en) [1] (« nourrir ») qui donne aussi pabulum, pabulor, papo.
De ce radical dérive l’anglais feed, food (« nourrir »), le tchèque pást (« paitre »).
palatum, palais (bouche), voûte, goût
ça se recoupe, avoir le goût de ,
juger, Palais.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Cuicui : Étymol. et Hist. A. Subst. 1856, nov. coui-coui « cri (ici d'un jouet) » (Goncourt, op. cit., p. 290); 1882 le cui-cui d'un rouge-gorge (P. Arène, Paris ingénu, p. 309). B. Onomatopée 1899, nov. coui coui « bruit de chaussures qui couinent » (Goncourt, op. cit., p. 1077). Onomatopée simple ou redoublée imitant le cri des oiseaux ou d'autres bruits analogue
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Re: L'étymologie
Livebox a écrit:Palatin : etym. Lat. palatinus, de palatium, palais
Oui c'est une des origines pour le terme Paladin, en lien avec les Palatinus de Charlemagne, les Gardiens du Palais carolingiens.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
@hé vite hé : Tu sais, ce topic sur l'étymologie est consacré à l'étymologie. Son sujet restera l'étymologie. Tu devrais employer ton énergie de manière plus constructive. Ailleurs. Ou alors ici. Mais dans le cadre du sujet. Merci.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
http://www.quora.com/Why-do-Iranian-people-use-the-French-word-merci-when-they-are-thanking-someone
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Re: L'étymologie
Attesté vers 1175 dans la traduction du titre latin Etymologiae, ouvrage d’Isidore de Séville, puis sous la forme ethimologie en ancien français (1170-1190). Le mot est un emprunt savant au latin classique etymologia emprunté par Varron [1] au grec ancien ἐτυμολογία, etymología, composé de ἔτυμος, étymos (« vrai ») et de λόγος, lógos (« parole »), soit littéralement « étude du vrai (sens d'un mot) ».
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Empr. au port.zebra, att. au sens 1 dep. le xvies. (F. Mendes Pinto ds Mach.), d'abord « âne sauvage, onagre » (dep. 1145, doc. de Coimbra d'apr. J. da Silveira, art. cité infra, p. 229) territorio Ezebreiro, Ezebrario dans des topon. att. ds des doc. des xeet xies., v. J. da Silveira, prob. issu, comme l'esp. cebra (dont les formes anc. sont ezebra, enzebra, Ezebrera), d'un lat. vulg. *eciferus, du lat. equiferus « cheval sauvage », comp. de equus « cheval » et ferus « sauvage ». Les Portugais ont appliqué le nom d'une espèce d'âne sauvage abondamment répandue dans la Péninsule ibérique jusqu'au xvies., au zèbre, animal sauvage qu'ils découvraient en Afrique à cette époque.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
equus
De l’indo-européen commun *h₁éḱwos (« cheval ») dont provient aussi le grec ancien ἵππος híppos.
http://fr.wiktionary.org/wiki/Aide:Formes_reconstruites
De l’indo-européen commun *h₁éḱwos (« cheval ») dont provient aussi le grec ancien ἵππος híppos.
http://fr.wiktionary.org/wiki/Aide:Formes_reconstruites
Invité- Invité
Re: L'étymologie
ferus
De l’indo-européen commun *ǵʰweh₁r- [1] (« bête sauvage »). Apparenté au grec ancien θήρ, thêr (« bête sauvage »), au lituanien žvėris, au slavon zver qui donne le tchèque zvíře.
Dérivés
fera (sous-entendu bestia) : animal, bête sauvage.
ferinus, de bête sauvage.
feritas, naturel sauvage, cruauté.
ferox, fier, farouche, féroce.
fĕrōcĭa, caractère violent, violence, fierté, orgueil, présomption, air hautain.
fĕrōcĭo, être violent, être farouche, être rétif, être fougueux.
fĕrōcĭtās, violence, fougue, vaillance.
fĕrōcĭtĕr, avec violence, avec hauteur, fièrement, orgueilleusement, insolemment.
fĕrōcŭlus, un peu hardi, un peu sauvage.
Dérivés dans d’autres langues
Espagnol : fiero
Français : fier
Italien : fiero
De l’indo-européen commun *ǵʰweh₁r- [1] (« bête sauvage »). Apparenté au grec ancien θήρ, thêr (« bête sauvage »), au lituanien žvėris, au slavon zver qui donne le tchèque zvíře.
Dérivés
fera (sous-entendu bestia) : animal, bête sauvage.
ferinus, de bête sauvage.
feritas, naturel sauvage, cruauté.
ferox, fier, farouche, féroce.
fĕrōcĭa, caractère violent, violence, fierté, orgueil, présomption, air hautain.
fĕrōcĭo, être violent, être farouche, être rétif, être fougueux.
fĕrōcĭtās, violence, fougue, vaillance.
fĕrōcĭtĕr, avec violence, avec hauteur, fièrement, orgueilleusement, insolemment.
fĕrōcŭlus, un peu hardi, un peu sauvage.
Dérivés dans d’autres langues
Espagnol : fiero
Français : fier
Italien : fiero
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Re: L'étymologie
Synthèse :
Du grec :
" sun- ", préfixe qui signifie " ensemble ", " avec ".
et : " thesis " nom qui signifie " action de poser ".
: ce qui est posé avec, ensemble.
En latin: synthesis :collection, réunion de plusieurs objets de nature analogue.
Apparait en langue française au XVIème siècle.
Dans l'antiquité romaine, désignait le vêtement des romains pour les repas. Selon une traduction de Suétone : « vêtement de dessus pour les repas ». En bas latin médiéval a aussi le sens de : composition d'un médicament
Au XVIème siècle : désigne une méthode de raisonnement, opposée à la diérèse.
Au XVIIème siècle : opération intellectuelle qui procède du simple au composé.
Au XVIIIème siècle : ensemble d'objets de pensée.
Au XIXème siècle : Tableau présentant l'ensemble d'une science, livre qui explique toutes les parties de la science suivant cet ordre.
Diarrhée :
Le terme apparait en français à la fin du XIVème siècle : diarrie. Au XVIème siècle on le voit dans un ouvrage d'Ambroise Paré. Ce terme vient du bas latin médiéval : diarrhœa, qui signifie « flux du ventre ».
Par extension et déformation on parle parfois de "diarrhée verbale", il existe aussi sans doute des "diarrhées scripturales". La première désignant un flux de parole, la seconde un flux de texte écrit. En sous entendant la notion d'excès. Et de douleur. A entendre ou à lire.
Du grec :
" sun- ", préfixe qui signifie " ensemble ", " avec ".
et : " thesis " nom qui signifie " action de poser ".
: ce qui est posé avec, ensemble.
En latin: synthesis :collection, réunion de plusieurs objets de nature analogue.
Apparait en langue française au XVIème siècle.
Dans l'antiquité romaine, désignait le vêtement des romains pour les repas. Selon une traduction de Suétone : « vêtement de dessus pour les repas ». En bas latin médiéval a aussi le sens de : composition d'un médicament
Au XVIème siècle : désigne une méthode de raisonnement, opposée à la diérèse.
Au XVIIème siècle : opération intellectuelle qui procède du simple au composé.
Au XVIIIème siècle : ensemble d'objets de pensée.
Au XIXème siècle : Tableau présentant l'ensemble d'une science, livre qui explique toutes les parties de la science suivant cet ordre.
Diarrhée :
Le terme apparait en français à la fin du XIVème siècle : diarrie. Au XVIème siècle on le voit dans un ouvrage d'Ambroise Paré. Ce terme vient du bas latin médiéval : diarrhœa, qui signifie « flux du ventre ».
Par extension et déformation on parle parfois de "diarrhée verbale", il existe aussi sans doute des "diarrhées scripturales". La première désignant un flux de parole, la seconde un flux de texte écrit. En sous entendant la notion d'excès. Et de douleur. A entendre ou à lire.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Du grec ancien ῥέω, rheo (« couler »).
La rhéologie (du grec rheo, couler et logos, étude) est l'étude de la déformation et de l'écoulement de la matière sous l'effet d'une contrainte appliquée.
Le mot rheology (en anglais) a été introduit en 1928 par Eugene Bingham, professeur à l'université Lehigh aux États-Unis, sur une suggestion de son collègue Markus Reiner. Le mot est emprunté à la fameuse expression d'Héraclite d'Éphèse Ta Panta Rei, « Tout s'écoule ». Le mot a été francisé en « rhéologie » en 1943.
Trois amies médecins partent ensemble en vacances dans un pays tropical. Elles rentrent en ayant toutes chopé la tourista…
Quelques semaines plus tard, elles prennent le thé ensemble. La première dit aux autres :
– Tiens, en parlant de la tourista que nous avions chopée, je suis bien guérie. Il faut dire que mon mari est gastro-entérologue, donc ça aide…
La deuxième dit :
– Idem pour moi. En deux jours, c’était réglé grâce à mon mari spécialisé dans les maladies tropicales…
La troisième dit :
– Ben moi, mon mari est psychiatre. Je me chie encore dessus, mais maintenant, j’en suis fière !
La rhéologie (du grec rheo, couler et logos, étude) est l'étude de la déformation et de l'écoulement de la matière sous l'effet d'une contrainte appliquée.
Le mot rheology (en anglais) a été introduit en 1928 par Eugene Bingham, professeur à l'université Lehigh aux États-Unis, sur une suggestion de son collègue Markus Reiner. Le mot est emprunté à la fameuse expression d'Héraclite d'Éphèse Ta Panta Rei, « Tout s'écoule ». Le mot a été francisé en « rhéologie » en 1943.
Trois amies médecins partent ensemble en vacances dans un pays tropical. Elles rentrent en ayant toutes chopé la tourista…
Quelques semaines plus tard, elles prennent le thé ensemble. La première dit aux autres :
– Tiens, en parlant de la tourista que nous avions chopée, je suis bien guérie. Il faut dire que mon mari est gastro-entérologue, donc ça aide…
La deuxième dit :
– Idem pour moi. En deux jours, c’était réglé grâce à mon mari spécialisé dans les maladies tropicales…
La troisième dit :
– Ben moi, mon mari est psychiatre. Je me chie encore dessus, mais maintenant, j’en suis fière !
Invité- Invité
Re: L'étymologie
@hé vite hé : qu'est ce qui vient du grec rheo ? Il manque le mot C'est la rhéologie ? Je ne savais même pas que cela existait. Et hop ce soir je me coucherais en ayant appris un truc. Nouveau. Il y a vraiment des sciences pour tout. Il y a quelques temps j'ai découvert l'existence d'une ethnologie religieuse. Et précédemment j'ai découvert l'existence de l'éthologie.
Je me demande si pendant que j'écris ce post, quelqu'un a encore, quelque part, dans le monde, inventé une nouvelle science.
La blague : elle a été utilisée différemment dans un sketch de Coluche pour la conclusion.
"Avant, je pissais au lit et j'avais honte. Maintenant je pisse toujours au lit mais je suis fier !"
J'ignore quelle est la blague originelle.
Je me demande si pendant que j'écris ce post, quelqu'un a encore, quelque part, dans le monde, inventé une nouvelle science.
La blague : elle a été utilisée différemment dans un sketch de Coluche pour la conclusion.
"Avant, je pissais au lit et j'avais honte. Maintenant je pisse toujours au lit mais je suis fier !"
J'ignore quelle est la blague originelle.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Palatinus a écrit:@hé vite hé : qu'est ce qui vient du grec rheo ? Il manque le mot [/i]
ben diarrhée, ça coule de source.
A moins que tu n'aies voulu dire d'où vient le grec rheo ?
De l’indo-européen commun *sreu- [1] (« couler ») qui donne le sanskrit स्रवति srávati, stream en anglais qui, pour la construction, correspond à Στρυμών Strymốn, le slave o-strov (« île = lieu entouré du courant »).
blague
(1721) Attesté avec le sens de « sac à tabac », dans le Dictionnaire de chimie contenant la théorie et la pratique de cette science, son application à l’histoire naturelle et aux arts de Cadet de Gassicourt. Du mot néerlandais balg (« enveloppe »). En 1809, on a ajouté la signification de « plaisanterie », par la notion de « gonflé, boursouflé ».
De l’indo-européen commun *bʰolǵʰ- (« gonfler »). Apparenté à l’avestique barəziš (« oreiller; couverture »). Cf. le russe болозно (« planche épaisse »), le slovène blazina, le serbo-croate блазина/blazina, le gotique balgs, « outre à vin », le persan بالش (bâleš, « oreiller »), le vieux prusse balsinis et l’arménien բարձ (barj).
http://fr.wiktionary.org/wiki/Aide:Formes_reconstruites
Dernière édition par hé vite hé le Jeu 12 Mar 2015 - 21:12, édité 1 fois (Raison : sale quote)
Invité- Invité
Re: L'étymologie
mdrhé vite hé a écrit:Du grec ancien ῥέω, rheo (« couler »).
La rhéologie (du grec rheo, couler et logos, étude) est l'étude de la déformation et de l'écoulement de la matière sous l'effet d'une contrainte appliquée.
Le mot rheology (en anglais) a été introduit en 1928 par Eugene Bingham, professeur à l'université Lehigh aux États-Unis, sur une suggestion de son collègue Markus Reiner. Le mot est emprunté à la fameuse expression d'Héraclite d'Éphèse Ta Panta Rei, « Tout s'écoule ». Le mot a été francisé en « rhéologie » en 1943.
Trois amies médecins partent ensemble en vacances dans un pays tropical. Elles rentrent en ayant toutes chopé la tourista…
Quelques semaines plus tard, elles prennent le thé ensemble. La première dit aux autres :
– Tiens, en parlant de la tourista que nous avions chopée, je suis bien guérie. Il faut dire que mon mari est gastro-entérologue, donc ça aide…
La deuxième dit :
– Idem pour moi. En deux jours, c’était réglé grâce à mon mari spécialisé dans les maladies tropicales…
La troisième dit :
– Ben moi, mon mari est psychiatre. Je me chie encore dessus, mais maintenant, j’en suis fière !
elle est excellente
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Du latin excellens (« qui surpasse en hauteur »), participe de excello (« se dresser au-dessus », « s’enorgueillir, exceller »)
D’un verbe *cello qui ne s’est pas conservé - voyez cella (« grenier ») - avec le préfixe ex-.
De l’indo-européen commun *k̂el (« couvrir ») qui donne aussi cēlō, occulō (« cacher »), il correspond au grec ancien καλιά, kalia (« cabane »), au gotique halja → voir hell, « monde sous-terrain, enfer ».
===> http://fr.wikipedia.org/wiki/Circoncellion
(Donatisme tout ça)
D’un verbe *cello qui ne s’est pas conservé - voyez cella (« grenier ») - avec le préfixe ex-.
De l’indo-européen commun *k̂el (« couvrir ») qui donne aussi cēlō, occulō (« cacher »), il correspond au grec ancien καλιά, kalia (« cabane »), au gotique halja → voir hell, « monde sous-terrain, enfer ».
===> http://fr.wikipedia.org/wiki/Circoncellion
(Donatisme tout ça)
Dernière édition par hé vite hé le Jeu 12 Mar 2015 - 21:11, édité 1 fois (Raison : Le contrôle du flood est activé sur ce forum, veuillez attendre 30 seconde(s) avant de répondre ou poster.)
Invité- Invité
Re: L'étymologie
flood
Old English flōd "a flowing of water, tide, an overflowing of land by water, a deluge, Noah's Flood; mass of water, river, sea, wave," from Proto-Germanic *floduz "flowing water, deluge" (cognates: Old Frisian flod, Old Norse floð, Middle Dutch vloet, Dutch vloed, German Flut, Gothic flodus), from the source of Old English flowan, from PIE verbal stem *pleu- "flow, float" (see pluvial). In early modern English often floud. Figurative use, "a great quantity, a sudden abundance," by mid-14c.
flot
de l’ancien bas francique flôt (« flux, cours d’eau ») ; cf. néerlandais vlot (« radeau »).
flux (fleuve tout ça)
de fluo déverbal de fluar e l’indo-européen commun *bhleu (« couler ») → voir φλύω et φλέω en grec ancien, blít en tchèque.
Old English flōd "a flowing of water, tide, an overflowing of land by water, a deluge, Noah's Flood; mass of water, river, sea, wave," from Proto-Germanic *floduz "flowing water, deluge" (cognates: Old Frisian flod, Old Norse floð, Middle Dutch vloet, Dutch vloed, German Flut, Gothic flodus), from the source of Old English flowan, from PIE verbal stem *pleu- "flow, float" (see pluvial). In early modern English often floud. Figurative use, "a great quantity, a sudden abundance," by mid-14c.
flot
de l’ancien bas francique flôt (« flux, cours d’eau ») ; cf. néerlandais vlot (« radeau »).
flux (fleuve tout ça)
de fluo déverbal de fluar e l’indo-européen commun *bhleu (« couler ») → voir φλύω et φλέω en grec ancien, blít en tchèque.
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Re: L'étymologie
Loto : Étymol. et Hist. 1782 (Mmede Genlis, Adèle et Théodore, t. 2, p. 224: les divertissemens à la mode ici, sont la promenade à pied [it. ds le texte], la pêche, la lecture et le loto [id.]); 1786 (Staël, Lettres jeun., p. 112); 1851 p. métaph. yeux en boule de loto (Murger, Scènes vie boh., p. 36). Empr. à l'ital. lotto «jeu de hasard, le plus souvent géré par l'État, où l'on parie sur des numéros allant de 1 à 90» (dep. 1673, De Luca ds Batt.), mot qui désigna d'abord un impôt extraordinaire institué en 1530 à Florence et dont la perception se faisait au moyen d'un jeu de hasard obligatoire (v. Batt.), empr. au fr. lot*.
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Re: L'étymologie
Phosphore : (1677) Du latin phosphorus (« phosphore »), de Phosphorus (« étoile du matin »), emprunté au grec ancien φωσφόρος, phôsphoros (« qui apporte la lumière »), composé de φως, phôs (« lumière ») et de φέρω, pherô (« porter »)
Ceci parce que le phosphore émet une lumière blanche visible dans l’obscurité quand il est exposé à l’oxygène de l’air.
Ceci parce que le phosphore émet une lumière blanche visible dans l’obscurité quand il est exposé à l’oxygène de l’air.
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Re: L'étymologie
Wikipédia a écrit:Le terme rhyolite provient du grec rheîn, couler, et lithos, pierre. Cela provient de la structure fluidale de la roche, dont l'orientation des microlites montre l'écoulement dans le liquide en refroidissement. Cela est sûrement dû à la viscosité importante du magma rhyolitique.
...Une étymologie oxymorique en quelque sorte :-)
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Re: L'étymologie
Krachlinguer
Exemple dans une phrase : "dis-donc, tu krachlingues grave aujourd'hui !"
Terme d'argot qui provient d'un esprit perturbé, construit sur la base de deux mots : kracha qui signifie chakra en verlan, et laguer qui signifie que ça lague. Le verbe krachalaguer est vite devenu, à la suite d'une longue évolution linguistique krachlinguer, ce qui signifie qu'on a les chakras qui laguent et qui puent. Se dit généralement sur un ton ironique, voire un peu défoncé (n'importe quelle substance peut faire l'affaire), et avec la voix d'un ado un peu attardé, cf Wayne World.
Exemple dans une phrase : "dis-donc, tu krachlingues grave aujourd'hui !"
Terme d'argot qui provient d'un esprit perturbé, construit sur la base de deux mots : kracha qui signifie chakra en verlan, et laguer qui signifie que ça lague. Le verbe krachalaguer est vite devenu, à la suite d'une longue évolution linguistique krachlinguer, ce qui signifie qu'on a les chakras qui laguent et qui puent. Se dit généralement sur un ton ironique, voire un peu défoncé (n'importe quelle substance peut faire l'affaire), et avec la voix d'un ado un peu attardé, cf Wayne World.
- Voir la photo:
- Regarde celle-là, elle balance son mégot par terre, comment elle krachlingue trop !
- Ué grave ! C'est trop une krachlingasse !
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Re: L'étymologie
Quelques étymologies farfelues tirées d'Isidore de Séville (Etymologies, VIIe siècle)
L'ours (ursus) serait, selon Isidore, ainsi nommé parce que les petits naîtraient informes, à cause de gestations trop courtes. C'est la mère qui, à leur naissance, prendrait les oursons dans sa gueule (ore suo), et leur donnerait "forme humaine" à coups de langue, dessinant ici le ventre, ici les pattes, ici les oreilles...
Cette étymologie douteuse (ursus < ore suo) a survécu dans l'expression "un ours mal léché".
Toujours selon Isidore : la fourmi (formica) tiendrait son nom du fait qu'elle "porte des miettes" (feret micas)
L'ours (ursus) serait, selon Isidore, ainsi nommé parce que les petits naîtraient informes, à cause de gestations trop courtes. C'est la mère qui, à leur naissance, prendrait les oursons dans sa gueule (ore suo), et leur donnerait "forme humaine" à coups de langue, dessinant ici le ventre, ici les pattes, ici les oreilles...
Cette étymologie douteuse (ursus < ore suo) a survécu dans l'expression "un ours mal léché".
Toujours selon Isidore : la fourmi (formica) tiendrait son nom du fait qu'elle "porte des miettes" (feret micas)
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Amusante l'anecdote de l'ours mal léché.
Le prénom "Isidore" viendrait du grec "Esi" : la déesse égyptienne "Isis" et du grec "doron" qui signifie cadeau, don. Isidore est donc un "cadeau d'Isis" ou un "Don d'Isis".
Le prénom "Isidore" viendrait du grec "Esi" : la déesse égyptienne "Isis" et du grec "doron" qui signifie cadeau, don. Isidore est donc un "cadeau d'Isis" ou un "Don d'Isis".
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Re: L'étymologie
Le mot étymologie :
Il vient du latin "etymologia" et du grec "etumologia" qui vient lui même du grec "etumos" qui signifie : vrai.
L'étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots.
Les notions de sens originel et vrai sens sont liées ici. Ce qui est originel est ici par définition "vrai", la "vérité". C'est presque philosophique. La recherche du "vrai" de la langue, dans la langue. L'étymologie pourrait être une sorte de philosophie de la langue. Une quête du vrai. Du sens premier.
C'est très exactement comme cela que j’appréhende cette science. Remonter dans le temps de la langue. Revenir au vrai. Quelque part, revenir à la pureté première. Pour ensuite user du mot comme il faut. Dans le "bon" sens. Le sens premier. Et ainsi parler en vérité. Que le sens des mots soit vrai. Qu'il ne soit plus trompeur. Déformé.
Au passage. Notez que le mot "langue". Signifie à la fois :
Un système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d'individus, qui l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux.
Et :
Le corps charnu, allongé, mobile, situé dans la cavité buccale et qui, chez l'homme, est un des organes principaux de la parole.
C'est évident quand on le dit. Comme ça. Mais c'est amusant. Je trouve. Le même mot désigne l'organe et ce que produit l'organe. La langue produit la langue. Simplicité ou pauvreté ou recherche du pratique, de l'évidence ? Source de confusion potentielle.
Il vient du latin "etymologia" et du grec "etumologia" qui vient lui même du grec "etumos" qui signifie : vrai.
L'étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots.
Les notions de sens originel et vrai sens sont liées ici. Ce qui est originel est ici par définition "vrai", la "vérité". C'est presque philosophique. La recherche du "vrai" de la langue, dans la langue. L'étymologie pourrait être une sorte de philosophie de la langue. Une quête du vrai. Du sens premier.
C'est très exactement comme cela que j’appréhende cette science. Remonter dans le temps de la langue. Revenir au vrai. Quelque part, revenir à la pureté première. Pour ensuite user du mot comme il faut. Dans le "bon" sens. Le sens premier. Et ainsi parler en vérité. Que le sens des mots soit vrai. Qu'il ne soit plus trompeur. Déformé.
Au passage. Notez que le mot "langue". Signifie à la fois :
Un système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d'individus, qui l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux.
Et :
Le corps charnu, allongé, mobile, situé dans la cavité buccale et qui, chez l'homme, est un des organes principaux de la parole.
C'est évident quand on le dit. Comme ça. Mais c'est amusant. Je trouve. Le même mot désigne l'organe et ce que produit l'organe. La langue produit la langue. Simplicité ou pauvreté ou recherche du pratique, de l'évidence ? Source de confusion potentielle.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Bon, je vois qu'on a supprimé mon post sur l'étymologie de la feuille de rose, alors que j'y avais passé beaucoup de temps, j'avais soigné la présentation, j'avais mis des codes couleurs, et des smiles agréables, je ne comprends pas une telle réaction !
Grrrr....
De conclure, l'étymologie et la philologie me passionnent, car ils permettent de comprendre la formation de la pensée. Mais son emploi ne justifie aucune idéalité de la langue. Si les penseurs sont apparus il y a des millénaires, c'est bien parce qu'elle posait les mêmes problèmes qu'aujourd'hui, et dès Platon on débattait contre les sophistes.
De plus, l'emploi abusif de l'étymologie peut vite virer au contre-sens. Un pédophile, qui aime les enfants. Paysan, qui est du pays. Garce, très belle femme. Terme devenu péjoratif. Qui est le féminin de gars. On peut effectivement s'amuser des analogies qu'une langue nous offre (en l'occurrence le français), mais une analogie ne constitue pas un véritable argument
Grrrr....
L'étymologie est liée à la philologie et à la philosophie, car tout mot recouvre une certaine polysémie (par exemple : logos => parole, raison, discours).Palatinus a écrit:L'étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots.
Pourquoi la vérité devrait être assimilée à une origine ? Ce qui est vrai à une époque, ne le sera pas dans une autre. Le sens des mots évolue. Et comme le but d'une définition est d'établir une équivalence entre un sens et un mot, elle sera toujours vraie (non-contradictoire).Palatinus a écrit:Les notions de sens originel et vrai sens sont liées ici. Ce qui est originel est ici par définition "vrai", la "vérité".
L'analyse conceptuelle est un gros chantier dans le travail philosophique. Dans un cadre philologique, on s'intéressera aussi au contexte historique, aux autres textes, à la littérature, aux documents, etc. Mais plus c'est vieux, plus c'est... vieux lol Dans un cadre évolutionniste, il n'y a aucune raison de penser que se rapprocher de la préhistoire nous rapproche de la Vérité.Palatinus a écrit:C'est presque philosophique.
Le vrai se trouve dans l'argumentation. Le sens d'un mot n'est ni vrai, ni faux. C'est l'ensemble qui va déterminer de leur validité. Et si les philosophes font des analyses conceptuelles depuis au moins Socrate, c'est bien parce que le sens des mots pose problème. Ils dépeignent une réalité que nous ne connaissons pas toujours. Au fur et à mesure que la connaissance progresse, on crée des concepts. Internet, téléphone, Wifi, mobile...Palatinus a écrit:C'est très exactement comme cela que j’appréhende cette science. Remonter dans le temps de la langue. Revenir au vrai. Quelque part, revenir à la pureté première. Pour ensuite user du mot comme il faut. Dans le "bon" sens. Le sens premier. Et ainsi parler en vérité. Que le sens des mots soit vrai. Qu'il ne soit plus trompeur. Déformé.
Le jeu de mot ne fonctionne pas en anglais language et tongue. En breton, yezh et teod. Etc.Palatinus a écrit:Au passage. Notez que le mot "langue". Signifie à la fois :
Un système de signes vocaux, éventuellement graphiques, propre à une communauté d'individus, qui l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux.
Et :
Le corps charnu, allongé, mobile, situé dans la cavité buccale et qui, chez l'homme, est un des organes principaux de la parole.
De conclure, l'étymologie et la philologie me passionnent, car ils permettent de comprendre la formation de la pensée. Mais son emploi ne justifie aucune idéalité de la langue. Si les penseurs sont apparus il y a des millénaires, c'est bien parce qu'elle posait les mêmes problèmes qu'aujourd'hui, et dès Platon on débattait contre les sophistes.
De plus, l'emploi abusif de l'étymologie peut vite virer au contre-sens. Un pédophile, qui aime les enfants. Paysan, qui est du pays. Garce, très belle femme. Terme devenu péjoratif. Qui est le féminin de gars. On peut effectivement s'amuser des analogies qu'une langue nous offre (en l'occurrence le français), mais une analogie ne constitue pas un véritable argument
Invité- Invité
Re: L'étymologie
La cryptozoologie, c'est la science des animaux de légendes: le big foot, le monstre du locness, le yéti.
Je regardais
l'idiot qui provient d'idiome; particularité, particulier, différent des autres
Imbécile vient du préfixe bacillum, qui signfie "sans soutien, sans bâton". L'imbécile est celui qui ne marche pas d'une manière assurée car il ne s'aide pas de béquille, mais au moins il ne s'appuie sur personne. Un imbécile est une personne autonome qui n'utilise pas de soutien extérieur pour avancer.
- Stupide du latin "stupidus", signifie étonné, frappé de stupeur. Le stupide est celui qui s'étonne de tout. Il a conservé sa capacité d'émerveillement face à la nouveauté. Il est le contraire du blasé.
Je regardais
l'idiot qui provient d'idiome; particularité, particulier, différent des autres
Imbécile vient du préfixe bacillum, qui signfie "sans soutien, sans bâton". L'imbécile est celui qui ne marche pas d'une manière assurée car il ne s'aide pas de béquille, mais au moins il ne s'appuie sur personne. Un imbécile est une personne autonome qui n'utilise pas de soutien extérieur pour avancer.
- Stupide du latin "stupidus", signifie étonné, frappé de stupeur. Le stupide est celui qui s'étonne de tout. Il a conservé sa capacité d'émerveillement face à la nouveauté. Il est le contraire du blasé.
oyans- Messages : 2733
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Re: L'étymologie
oyans a écrit:l'idiot qui provient d'idiome; particularité, particulier, différent des autres
Imbécile vient du préfixe bacillum, qui signfie "sans soutien, sans bâton". L'imbécile est celui qui ne marche pas d'une manière assurée car il ne s'aide pas de béquille, mais au moins il ne s'appuie sur personne. Un imbécile est une personne autonome qui n'utilise pas de soutien extérieur pour avancer.
- Stupide du latin "stupidus", signifie étonné, frappé de stupeur. Le stupide est celui qui s'étonne de tout. Il a conservé sa capacité d'émerveillement face à la nouveauté. Il est le contraire du blasé.
super chevalier blanc a écrit:Pourquoi la vérité devrait être assimilée à une origine ? Ce qui est vrai à une époque, ne le sera pas dans une autre. Le sens des mots évolue. Et comme le but d'une définition est d'établir une équivalence entre un sens et un mot, elle sera toujours vraie (non-contradictoire).Palatinus a écrit:Les notions de sens originel et vrai sens sont liées ici. Ce qui est originel est ici par définition "vrai", la "vérité".
C'est marrant, parce que je lisais oyans et j'ai été frappé par la "vérité" qui en sortait.
C'est à dire que l'idiot, l'imbécile et le stupide me semble bien encore aujourd'hui revêtir leurs sens d'origine (sauf que aujourd'hui si on demande ce qu'est un imbécile on te réponds : une imbécile ou un idiot) bref.
Tout ça pour dire, que lorsque l'on traite quelqu'un d’imbécile aujourd'hui, c'est souvent quand il ne prends pas en compte notre parole, qu'il n'en fait qu'a sa tête (sans soutien, sans bâton autrement dit)
Quand on dit à quelqu'un qu'il est stupide, c'est souvent quand il n'a pas compris ou qu'il s’étonne de quelque chose qui pour nous n'a rien d'étonnant (devant la nouveauté)
Et pour l'idiot, tout est dit.
Je ne sais pas ce qui est vrai ou pas, mais le sens d'origine ici n'insulte pas, il donne son sens.
finalement en y réfléchissant, je n'ai pas l'impression que notre vocabulaire ait beaucoup de sens. Il pointe du doigt, montre, mais ne donne pas sens. C'est ce qui est peut être intéressant dans l’étymologie.
En tout cas, je vais suivre ce post, très intéressant.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Historiquement, tes ancêtres ne parlaient pas le français. Penser une origine sur la base du français ne me semble pas très solide. Mais j'avoue avoir été frappé par l'étymologie du breton, car c'est une langue très "logique", et les mots semblent avoir gardé leur sens initial. A moins d'être sur un mode ironique, un mot aura rarement le sens opposé de ce qu'il signifie. Là je vais me pencher sur le mandarin, ils ont un système différent, et ça me passionne pas mal ! Généralement, le sens d'un mot passe par la conceptualisation. Pour nommer les choses (arbre, vent, soleil, chien, table) et pour dire des trucs pratiques (en haut, à droite, l'heure, le lieu, etc.), il n'y a pas souvent besoin de grosses définitions conceptuelles, car l'expérience est directe. C'est là-dessus que se fondent l'apprentissage des langues. Pour signifier des choses un peu plus abstraites, là c'est une autre paire de manche...
Invité- Invité
Re: L'étymologie
@super chevalier blanc : on en reviendrait aux idéogrammes ou à l'écriture hiéroglyphique.
Hiéroglyphe : du grec hierogluphos de "hieros" : sacré" et "gluphen" : graver. L'écriture hiéroglyphique c'est "gravé le sacré".
D'après ce que je lis, les Hittites, les Minoens, les Mayas, les Mimacs et les Olmecs utilisèrent aussi une écriture hiéroglyphique.
Pour l'écriture égyptienne les caractères représentent des objets naturels ou fabriqués, des dieux, des humains, des animaux. Il y a à la fois des idéogrammes et des figures.
Hiéroglyphe : du grec hierogluphos de "hieros" : sacré" et "gluphen" : graver. L'écriture hiéroglyphique c'est "gravé le sacré".
D'après ce que je lis, les Hittites, les Minoens, les Mayas, les Mimacs et les Olmecs utilisèrent aussi une écriture hiéroglyphique.
Pour l'écriture égyptienne les caractères représentent des objets naturels ou fabriqués, des dieux, des humains, des animaux. Il y a à la fois des idéogrammes et des figures.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
Intéressante cette origine du mot "imbécile", en quelque sorte le contraire du mot "débile" que l'on utilise pourtant aujourd'hui comme son synonyme.
Débile :
habilis signifiant "maniable", "dispo", "adapté", "souple", celui que l'on retrouve dans homo habilis
Le premier sens de débile désigne bien la faiblesse voire l'invalidité physique. D'ailleurs en espagnol, le faiblesse physique se traduit d'abord par "débil".
Finalement pour qualifier avec exactitude la "bêtise"(encore un terme insatisfaisant), le mieux est encore d'avoir recours à une grossièreté :-)
(source : wiktionnaire)
et je me joins à la protestation de super chevalier blanc contre la censure de la feuille de rose.
Débile :
.De de- et habilis : « qui ne tient pas » ou de- et -bilis : « pas bon, bon à rien »
habilis signifiant "maniable", "dispo", "adapté", "souple", celui que l'on retrouve dans homo habilis
Le premier sens de débile désigne bien la faiblesse voire l'invalidité physique. D'ailleurs en espagnol, le faiblesse physique se traduit d'abord par "débil".
Finalement pour qualifier avec exactitude la "bêtise"(encore un terme insatisfaisant), le mieux est encore d'avoir recours à une grossièreté :-)
(source : wiktionnaire)
et je me joins à la protestation de super chevalier blanc contre la censure de la feuille de rose.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
@Onagre : je connaissais le mot espagnol "debil" aussi. D'ailleurs les espagnols ont un délicieux euphémisme pour dire "être enceinte" : estar embarassado. En effet une femme enceinte peut finir par être franchement... embarrassée. Au sens propre ou figuré.
Concernant la "censure", il y a longtemps, j'ai fait du jeu de rôle. Il y a 3 règles fondamentales à ne jamais oublier : règle n°1 le maître du jeu à toujours raison. Règle n° 2 : si le maître du jeu se trompe, voir règle n°1. Règle n°3 : un bon maître du jeu ne dit jamais NON à ses joueurs, il fixe juste une difficulté et laisse les joueurs décider si ils font l'action ou non.
Concernant la "censure", il y a longtemps, j'ai fait du jeu de rôle. Il y a 3 règles fondamentales à ne jamais oublier : règle n°1 le maître du jeu à toujours raison. Règle n° 2 : si le maître du jeu se trompe, voir règle n°1. Règle n°3 : un bon maître du jeu ne dit jamais NON à ses joueurs, il fixe juste une difficulté et laisse les joueurs décider si ils font l'action ou non.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
- @Palatinus:
Je pensais aux Gaulois, qui parlaient une langue celte. Aujourd'hui, certains continuent à la parler, et dans d'autres régions, on l'a parlé jusqu'à très tardivement (moyen âge). Pendant des siècles, beaucoup étaient bilingues (gaulois / latin).Palatinus a écrit:@super chevalier blanc : on en reviendrait aux idéogrammes ou à l'écriture hiéroglyphique.
Et si tu remontes dans le temps, c'était une culture orale, il n'y a pas de traces écrites. Les rares que l'on a retrouvées, on sait qu'ils utilisaient l'alphabet grec. Et si tu remontes dans le temps, c'est la civilisation mégalithique, dont on ne sait quasiment rien. Ce dont tu parles se situe dans d'autres espaces géographiques (Egypte ; Sumer => Irak ; Hittite => Anatolie => Turquie ; etc.). Je sais qu'il y a des théories tendant à démontrer que nos langues proviennent toutes d'une même souche commune, mais la chose est loin de faire l'unanimité- @Palatinus:
- D'après ce que je lis, les Hittites, les Minoens, les Mayas, les Mimacs et les Olmecs utilisèrent aussi une écriture hiéroglyphique.
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Re: L'étymologie
@Palatinus : l'adjectif "embarazada" m'avait même franchement amusée quand je l'ai découvert...
Il me semble que quand tu ouvres un sujet sur un forum public, même si tu juges qu'un utilisateur a dérapé par rapport à ton propre cadre, du moment qu'il ne contrevient pas à l'esprit de la charte d'utilisation, il a bien le droit de s'exprimer ; mais je me suis visiblement trompée puisque l'équipe de modération en a décidé autrement pour ce cas précis.
Il me semble que quand tu ouvres un sujet sur un forum public, même si tu juges qu'un utilisateur a dérapé par rapport à ton propre cadre, du moment qu'il ne contrevient pas à l'esprit de la charte d'utilisation, il a bien le droit de s'exprimer ; mais je me suis visiblement trompée puisque l'équipe de modération en a décidé autrement pour ce cas précis.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
@Onagre : moi aussi cela m'avait amusé au lycée Et je suppose que la modération a agit dans le sens de la charte de fonctionnement du forum. Sinon ils ne l'auraient pas fait. De toute façon, une autorité, même une modération de forum. C'est fait pour voir ses décisions contestées. Sinon ce ne serait plus une autorité. :p Mais on s'éloigne du sujet.
@Super Chevalier Blanc : j'ai lu ton "spoil".
Chevalier : du latin Eques Equitis. A l'origine groupe de citoyens romains faisant parti de l'ordre équestre : equester ordo. La prononciation "eques, equitis" est très éloignée de "chevalier". Grosse déformation. Quelqu'un aurait les étapes ?
Par exemple "Clotveg" a donné "Clodovécus/Clovis" puis "Ludovecus" puis le prénom actuel "Louis".
@Super Chevalier Blanc : j'ai lu ton "spoil".
Chevalier : du latin Eques Equitis. A l'origine groupe de citoyens romains faisant parti de l'ordre équestre : equester ordo. La prononciation "eques, equitis" est très éloignée de "chevalier". Grosse déformation. Quelqu'un aurait les étapes ?
Par exemple "Clotveg" a donné "Clodovécus/Clovis" puis "Ludovecus" puis le prénom actuel "Louis".
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
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Re: L'étymologie
Spoiler : Si le terme revêt plusieurs significations, c’est surtout dans les milieux artistiques et de l’entertainment qu’il est aujourd’hui le plus souvent utilisé. De l’anglais, to spoil, gâcher / gâter, il est en particulier employé pour désigner un document ou un texte qui dévoile tout ou partie de l’intrigue d’une œuvre (livre, film, jeu vidéo) et donc gâche le plaisir et la surprise de la personne de découvrir l’œuvre par elle-même. Nos amis québécois parlent de « rabat-joie » et le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française propose même « divulgâcheur« . Très imagé, on adore ce mot-valise !
- Spoil:
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Racisme:
Premier emploi connu du mot "raciste" (qui donc à l'époque devait être un néologisme) :
- D'après Charles Maurras (1868-1952) journaliste, essayiste, homme politique et poète français théoricien du "nationalisme intégral", c'est Gaston Mary : essayiste, pamphlétaire et journaliste français d'extrême droite (1866-1909) dans le journal "La Libre Parole" qui emploie pour la première fois ce mot en 1894. Journal fondé par Edouard Drumont, journaliste, écrivain, polémiste et homme politique français, anti-dreyfusard, nationaliste et antisémite.
- Les termes "raciste" et "racisme" ne s'installe dans le vocabulaire courant français que dans les années 1930. Les 2 mots entrent dans le dictionnaire français Larousse pour la première fois en 1932.
- En 1930 Léon Trotsky dans son "Histoire de la révolution russe", semble avoir utilisé le terme "raciste" avec un sens culturel pour qualifier le groupe des Slaves traditionalistes qui défendaient leur culture et leur mode de vie national.
Remarquez que les notions de racisme et nationalisme (et plus spécifiquement antisémitisme) semblent liés dés l'origine. L'emploi du terme "raciste" par Trostky ne semblent pas péjoratif. Du moins pas avec sens péjoratif moderne. Le "raciste" semble être au début une forme de nationaliste. Un nationaliste attaché à la conservation de la culture et du mode de vie de la nation dont il est issu. Je trouve qu'on est passé d'un concept défensif, de repli sur soi, de traditionalisme, pas forcément négatif. A un sens actif, agressif, offensif, de rejet de l'autre, voir de recherche de la destruction de l'autre car différent par sa nation, sa culture, ses traditions. Basculement provoqué ou utilisé par le Nazisme par exemple ? Question rhétorique. Je n'attends pas de réponse.
Race : de l'italien "Razzo/razza" (1300/1480) pour désigner une famille spécifique de chevaux, "razza" aurait une origine incertaine :
- le latin "ratio" : clacul, compte, système, procédé, model (d'une chose, d'un être vivant). L'italien "ragione" est aussi issu de "ratio" : qualité, espèce, race.
- du latin "generatio", vénitien "narazza", puis "razza" (génération, reproduction, engendrement).
- ancien français "haraz" (élevage de chevaux : haras), le terme "l'haraz" aurait donné "la razza".
- du latin radix, radicem : racine, souche.
- de l'ancien haut-allemand "reiza" (ligne, bande) par le lombard "raiza".
- de l'arabe "râs" : origine, principe.
Premier emploi connu du mot "raciste" (qui donc à l'époque devait être un néologisme) :
- D'après Charles Maurras (1868-1952) journaliste, essayiste, homme politique et poète français théoricien du "nationalisme intégral", c'est Gaston Mary : essayiste, pamphlétaire et journaliste français d'extrême droite (1866-1909) dans le journal "La Libre Parole" qui emploie pour la première fois ce mot en 1894. Journal fondé par Edouard Drumont, journaliste, écrivain, polémiste et homme politique français, anti-dreyfusard, nationaliste et antisémite.
- Les termes "raciste" et "racisme" ne s'installe dans le vocabulaire courant français que dans les années 1930. Les 2 mots entrent dans le dictionnaire français Larousse pour la première fois en 1932.
- En 1930 Léon Trotsky dans son "Histoire de la révolution russe", semble avoir utilisé le terme "raciste" avec un sens culturel pour qualifier le groupe des Slaves traditionalistes qui défendaient leur culture et leur mode de vie national.
Remarquez que les notions de racisme et nationalisme (et plus spécifiquement antisémitisme) semblent liés dés l'origine. L'emploi du terme "raciste" par Trostky ne semblent pas péjoratif. Du moins pas avec sens péjoratif moderne. Le "raciste" semble être au début une forme de nationaliste. Un nationaliste attaché à la conservation de la culture et du mode de vie de la nation dont il est issu. Je trouve qu'on est passé d'un concept défensif, de repli sur soi, de traditionalisme, pas forcément négatif. A un sens actif, agressif, offensif, de rejet de l'autre, voir de recherche de la destruction de l'autre car différent par sa nation, sa culture, ses traditions. Basculement provoqué ou utilisé par le Nazisme par exemple ? Question rhétorique. Je n'attends pas de réponse.
Race : de l'italien "Razzo/razza" (1300/1480) pour désigner une famille spécifique de chevaux, "razza" aurait une origine incertaine :
- le latin "ratio" : clacul, compte, système, procédé, model (d'une chose, d'un être vivant). L'italien "ragione" est aussi issu de "ratio" : qualité, espèce, race.
- du latin "generatio", vénitien "narazza", puis "razza" (génération, reproduction, engendrement).
- ancien français "haraz" (élevage de chevaux : haras), le terme "l'haraz" aurait donné "la razza".
- du latin radix, radicem : racine, souche.
- de l'ancien haut-allemand "reiza" (ligne, bande) par le lombard "raiza".
- de l'arabe "râs" : origine, principe.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
J'aurais spontanément pensé que ce mot était issu des anti-racistes, puisque aujourd'hui il est en majorité utilisé pour attaquer les dits racistes, et peu comme revendication.
Si Gaston Méry a utilisé ce mot avant Trotsky, il me semble que le concept était bien négatif dès l'origine, on peut bien débattre autour du caractère positif ou non du traditionalisme, mais dans le mesure où ce personnage écrivait dans un journal d'extrême droite ET antisémite, je crois qu'il n'y a guère d'ambiguïté sur les fondements du racisme.
D'un point de vue étymologique, si l'on remonte à l'origine arabe, le sens est neutre. En suite, dans la mesure où les races de chevaux impliquent une sélection, le glissement est problématique si l'on considère qu'il y a continuité jusqu'au sens du mot qui nous intéresse.
Si Gaston Méry a utilisé ce mot avant Trotsky, il me semble que le concept était bien négatif dès l'origine, on peut bien débattre autour du caractère positif ou non du traditionalisme, mais dans le mesure où ce personnage écrivait dans un journal d'extrême droite ET antisémite, je crois qu'il n'y a guère d'ambiguïté sur les fondements du racisme.
D'un point de vue étymologique, si l'on remonte à l'origine arabe, le sens est neutre. En suite, dans la mesure où les races de chevaux impliquent une sélection, le glissement est problématique si l'on considère qu'il y a continuité jusqu'au sens du mot qui nous intéresse.
Invité- Invité
Re: L'étymologie
Sélection des chevaux : sélection des hommes : eugénisme ?
Les nazis s'y sont essayé. Grossièrement. Sans la moindre chance d'y arriver faute d'avoir les connaissances et les technologies nécessaires en génétique pour cela.
D'ailleurs, en aparté, a propos du risque des manipulations génétiques aux moins dans notre alimentation et nos animaux d'élevage. J'ai entendu il y a quelque temps quelqu'un faire une remarque de bon sens. Cela fait des millénaire que l'homme fait de la manipulation génétique. Grossière. Avec le vivant. En sélectionnant les végétaux, les animaux. Perfectionnant certaines espèces selon ses besoins. Il parait que le choux, par exemple, à l'origine, avait un gout absolument insupportable. Il a fallut beaucoup de croisements. Pour le rendre comestible. Je ferme l'aparté.
Les nazis s'y sont essayé. Grossièrement. Sans la moindre chance d'y arriver faute d'avoir les connaissances et les technologies nécessaires en génétique pour cela.
D'ailleurs, en aparté, a propos du risque des manipulations génétiques aux moins dans notre alimentation et nos animaux d'élevage. J'ai entendu il y a quelque temps quelqu'un faire une remarque de bon sens. Cela fait des millénaire que l'homme fait de la manipulation génétique. Grossière. Avec le vivant. En sélectionnant les végétaux, les animaux. Perfectionnant certaines espèces selon ses besoins. Il parait que le choux, par exemple, à l'origine, avait un gout absolument insupportable. Il a fallut beaucoup de croisements. Pour le rendre comestible. Je ferme l'aparté.
Palatinus- Messages : 2193
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Re: L'étymologie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crambe_maritime
Tiens tu nous diras.
Tiens tu nous diras.
Chacal a louf- Messages : 39
Date d'inscription : 02/04/2015
Re: L'étymologie
- en aparté:
- J'ai aussi lu ici quelqu'un ironiser sur le bon sens. Il est facile de trouver les exemples qui servent notre argumentation même si effectivement, la plupart des espèces végétales et animales ont été améliorées, davantage dans le sens de la productivité d'ailleurs.
Mais quand on regarde de près, les manipulations génétiques des animaux de ferme restent à mon sens proprement monstrueuses en ce qu'elles créent des espèces dont la morphologie nuit à leur propre santé ou pire, qui ne sont pas viables. Voilà pour les dérives les plus flagrantes, les sélections visant à produire des animaux de compagnie ou de sport n'en sont pas non plus exemptes.
Quant aux tentatives sur l'humain, une chance que les technologies en question n'aient pas été à même de réaliser ces projets sordides.
@Chacal à louf : ce choux me fait penser à la mertensie maritime, une plante potagère sauvage protégée qui a quasiment disparu de nos littoraux, mais dont la valeur est aujourd'hui réputée.
Dernière édition par Onagre le Jeu 2 Avr 2015 - 18:12, édité 1 fois (Raison : correction)
Invité- Invité
Re: L'étymologie
j'en ai fait avec les élèves...
expliquer pourquoi gobierno/goviero
les terminaisons de l'imparfait espagnol sont les terminaisons latines... etc.
fuir/huir, le f et le h, toussa, c'vachement bien ...
expliquer pourquoi gobierno/goviero
les terminaisons de l'imparfait espagnol sont les terminaisons latines... etc.
fuir/huir, le f et le h, toussa, c'vachement bien ...
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Re: L'étymologie
@Palatinus : même si le français a parfois grandement déformé les étymons latins, il est absolument impossible que eques, equitis ait donné "chevalier". De même que "equus" n'a pas donné "cheval". Ici, le latin vulgaire (=populaire) "caballus" (un canasson, une rosse) a supplanté le classique "equus", et c'est lui qui a donné "cheval". caballu(m) > cavallu > caval > chaval > cheval
Les exemples de mots français qui viennent du latin vulgaire et non du latin classique sont légion. Normal, puisque la langue que l'on parle est faite par les locuteurs, non par les grammairiens (même s'ils aimeraient bien )
J'en profite pour mentionner un phénomène que j'adore : la raison des pluriels en -aux. A l'origine, le pluriel de "cheval" est "chevals" (normal, quoi). Mais le L devant la consonne S se vocalise en U [w] : "chevaus" (autres exemples: salvare > sauver, palma > paume). La graphie médiévale de la terminaison -us est -x, on écrit donc "chevax". Plus tard, une confusion graphique comme il y en a tant eu dans notre belle langue a fixé la graphie "chevaux". Mais on écrit deux fois le U !
Ce n'est pas vraiment de l'étymologie, mais je trouve les bizarreries orthographiques fascinantes !
Les exemples de mots français qui viennent du latin vulgaire et non du latin classique sont légion. Normal, puisque la langue que l'on parle est faite par les locuteurs, non par les grammairiens (même s'ils aimeraient bien )
J'en profite pour mentionner un phénomène que j'adore : la raison des pluriels en -aux. A l'origine, le pluriel de "cheval" est "chevals" (normal, quoi). Mais le L devant la consonne S se vocalise en U [w] : "chevaus" (autres exemples: salvare > sauver, palma > paume). La graphie médiévale de la terminaison -us est -x, on écrit donc "chevax". Plus tard, une confusion graphique comme il y en a tant eu dans notre belle langue a fixé la graphie "chevaux". Mais on écrit deux fois le U !
Ce n'est pas vraiment de l'étymologie, mais je trouve les bizarreries orthographiques fascinantes !
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Re: L'étymologie
Pourquoi faire venir plutôt cheval de caballus mot latin quand les Gaulois usaient déjà de caballos (pour lourds chevaux ?)
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