« Mais tu es tordue ! »
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« Mais tu es tordue ! »
Bonjour,
J’ai commencé à oser me poser la question du HP il y a un mois. Un événement anodin, une fissure microscopique qui m’amène à ce témoignage.
B, une amie, avait organisé un dîner chez elle dans le but que je rencontre Z un de ces amis, lui-même célibataire. Nous connaissant très bien l’un et l’autre dans l’intimité, elle était persuadée que nous pourrions bien nous entendre. J’étais vraiment partant car avec B, nos conversations sont intarissables et amusantes. Nous pouvons discuter des heures d’un battement de cil. C’est une personne avec qui je me sens vraiment à l’aise. B est toujours friande de mes aventures. Avec elle, je parle alors que la plupart du temps j’écoute. La chaleur de notre amitié permet à ma pensée de se déployer sans peur du jugement. Aussi elle reconnaît et me réconforte quant mon intelligence faite selon elle « de fulgurances surprenantes et de naïveté improbables ».
B a beaucoup de respect pour Z et considère qu’il est l’ami le plus intelligent qu’elle fréquente dans la réalité. B est web-addict et elle a par ailleurs tout un tas d’amis virtuels.
Z est professeur de psychologie à l’université dans la ville où nous avons fait nos études. Il travaille sur le mouvement des yeux. Ce qui tout de suite me captive.
La dite soirée arrive. Je fais tout pour paraître séduisante et je veux me montrer bien entendu intelligente ce qui me met dans un état d’hyper vigilance. Et comme si je jouais au tennis, je reste au filet essayant de répondre le plus finement possible à tous les propos lancés. Z s’en aperçois et fait remarquer à quel point il me trouve en forme. Flattée, je redouble d’attention. Mais très vite, l’effet recherché s’inverse et je sens que je commence à le fatiguer avec mes questions incessantes. Pourtant je suis incapable de faire machine arrière. Je suis comme un chiot qui veut épater son maître.
Peut-être pour mettre un écran entre nous, Z finit par sortir son ordinateur. Il veut nous montrer des vidéos d’animaux qu’il trouve amusantes. Il commence par un mollusque capable de se transformer et d’adopter parfaitement les traits de son environnement. Cette faculté d’adaptation m’intéresse plus qu’elle ne me fait rire, et je pose la question d’une « peau intelligente ». Il ne relève pas. En tout cas, il évince rapidement en me répondant tout en continuant à naviguer sur youtube que l’on ne peut pas parler d’intelligence chez le mollusque… Tandis qu’un ange passe, il remplace l’invertébré par une vidéos mettant en scène plusieurs chiens. Le caméraman qu’on ne verra jamais a placé des objets au milieu de son salon et s’amuse à les faire bouger avec des ficelles invisibles ce qui rend les chiens fous et stupides. C’est drôle un quart de seconde, pourtant la vidéo s’installe dans la durée. Et surtout ce qui me frappe c’est le soin avec lequel c’est filmé : beaucoup de prises de vue différentes et un montage digne d’une grosse production américaine. Z reconnaît que ce serait plus drôle si c’était filmé plus simplement et décide de changer de vidéo. Celle-ci, « tu vais certainement l’aimer » me dit-il. Dans cette scénette les mêmes animaux, je crois, ont cette fois-ci été revêtus de vêtements pour bébé, ce qui les empêchent de bouger. Il s’agit apparemment du même caméraman. Je reconnais la même application malsaine. Et là où Z voit du drôle et du mignon censé me toucher, je vois de la zoophilie ! Je lance ma découverte à l’assistance espérant faire une blague pertinente, convaincue par ailleurs que l’homme est vraiment détraqué. Et là c’est le bide. Z lève les yeux de son écran et de façon définitive et me dit :
« Mais tu es tordue ! ».
Je pique un phare, dévastée. Je me mets à bégayer comme quand j’avais 3 ans, essayant de me justifier comme quoi j’aime aussi les animaux. Mais tout se mélange dans ma tête. Je suis incapable d’expliquer le cheminement qui m’a amener à cette conclusion. C’est comme un trou noir. J’ai honte d’avoir dit une chose pareille. De quel droit puis je être aussi définitive sur une personne que je ne connais pas. Pourtant je sais intimement que ma vision est juste. Mes yeux, mes sens, la boule que ça me fait immédiatement au ventre. Je ne sais tout simplement pas comment faire partager de façon intelligible mon ressenti. Je finis par m’isoler aux toilettes pour me ressaisir mais tout ce qui me vient à l’esprit c’est l’envie de quitter la soirée immédiatement. Je me sens comme « Carrie » recouverte de sang de porc au bal de promotion. Quand je sors de la salle de bain, je prétexte la fatigue, le travail et 5 mn après j’ai disparu. J’espère juste que personne n’a vu par quels états émotionnels je suis passée. Le week-end qui suit, je reste cloitrée chez moi. J’ai l’impression que je couve une grippe qui ne se déclare pas vraiment. Je suis aussi très mal à l’aise n’osant même pas rappeler mon amie A pour la remercie du dîner. Je l’appelle finalement la semaine suivante et profite pour m’excuser de l’altercation avec Z. Elle ne voit pas du tout de quoi je parle. Et quand j’essaie de lui donner plus de détails, car j’ai besoin d’en parler, elle conclue qu’elle n’a rien vu et qu’elle était peut-être aux toilettes quand toute cette affaire s’est déroulée. Pourtant elle était bien présente. Mais pour rester connectée avec elle, je minimise en essayant de chasser de ma mémoire la position exacte de son visage quand tout s’est dérouler. Pourtant, la fissure microscopique provoquée par le mot « tordue » est maintenant un trou béant. C’est sans répit. Je passe même une séance de psychanalyse à penser que ma névrose est obsessionnelle. Ma psychanalyste ne semble pas convaincue et tente de me remettre sur le droit chemin. Bien que ses mots sont comptés – elle se permet de me rassurer en me faisant comprendre que Z a du se sentir agressé lui-même et pointé du doigt par ma blague. « Pourquoi ne pas envisager que ce soit Z qui soit tordu ? » me fait elle remarqué d’un ton laconique mais rassurant. Cette éventualité me réconforte lorsque je lui serre la main en sortant de son cabinet. Mais au bout de quelques jours, les pensées reviennent avec la même intensité douloureuse. Ne sachant plus vers qui me tourner, je finis par taper « pensée tordue » sur internet. C’est alors que je découvre sur mon écran, comme une lueur dans la nuit les mots « arborescence » et « divergence ». En quelques clics, je découvre que ce qui avait fait réagir si violement Z n’était rien d’autre qu’une analogie. Le bruit dans ma tête s’estompe enfin. Tout prend un sens. A travers la fissure microscopique, il y a de la lumière et c’est réconfortant! Je décide d’appeler immédiatement mon amie B pour lui faire partager ma nouvelle découverte. Comme à son habitude, elle m’écoute attentivement, réfléchis, puis me fait remarqué que mon raisonnement présente une incohérence. Pour elle Z est un homme d’une grande intelligence, qui plus est reconnu car professeur à l’université, et il n’aurait pas pu passer à côté d’une analogie. Elle m’affirme que d’ailleurs Z est la personne de son entourage le plus amène d’y répondre et de s’en amuser. Sa remarque me trouble et le doute reviens au galop : si un homme intelligent ne rit pas de mon analogie, c’est que peut-être ce n’en est pas une et que certainement je ne suis pas aussi intelligente que lui. Qui plus est , je ne suis pas intelligente du tout. Juste hyper-sensible, hyper-émotive et finalement hyper-succeptible. Et cela me renvoie aux mots de mon ex-compagnon avant de prendre la décision de notre séparation : « simplement invivable ». Pourtant, maintenant ces mots « analogie »,
« arborescnence » et « divergence » sont dans ma tête. Nouveau compagnon précieux de ma solitude, ils me rassurent. Très vite, je découvre le livre de Cécile Bost, que je dévore oscillant entre la joie et les larmes. Mais cela prouve juste mon hypersensibilité. J'ai besoin d'être sûre.
Je décide alors de passer un près test sur le site MENSA. Pour ne pas dépasser les 30mn demandées, je me met un chronomètre. Immédiatement, ça me plonge dans un état de stress incompréhensible puisque je suis dans mon canapé. J'ai quasiment des sueurs froides et j'ai même l'impression que je vois trouble. Les questions sont en noir et blanc et en deux dimension. il n’est question que de chiffres et de raisonnement mathématique et de dominos, un jeu que je n’ai jamais pratiqué.
Je rate évidemment l'épreuve que je me suis infligée et le resultat tombe comme un couperet :
"n’y pensait même pas !"
J’arrête la lecture du livre de Cécile Bost : tout cela ne me concerne pas. Et je retourne à mes pensées ruminantes... Et puis finalement, j'y reviens, je me suis aperçue que la lecture de ce livre avant de m'endormir me permettait de ne pas me réveiller au milieu de la nuit comme à mon habitude.
Même s'il est clair que je ne fais pas partie des "zèbres", tous ces témoignages me font du bien.
Et puis en avançant dans le livre, je découvre que l’auteur a elle aussi rater Mensa!
Je décide de prendre rendez-vous chez une psychologue spécialisée. Le rendez-vous est dans mois. Que faire ne attendant? Aussi, depuis que j'envisage mon histoire à la lumière d'un surdon possible, j'ai l'impression que j'ai perdu en route ma psychothérapeute. J'ai tenté de lui parler du principe de la "désintégration positive". J'aurai aimé qu'elle rebondisse. Mais elle m'a coupé dans mes balbutiements: "Comment vous (que je connais car je vous suis depuis 2 ans) pouvez vous avoir envie de vous mettre dans des cases?" Evidemment, je me suis sentie confuse et honteuse, bégayant qu'il n'était pas question de case, mais plutôt d'une échelle qui m'aiderait à gravir le haricot magique de jack... Un mode d'emploi peut-être enfin disponible! Demain, c'est le jour de mon rendez-vous hebdomadaire, j'aimerai pouvoir ré-envisager le travail avec elle sous ce nouvel éclairage. J'ai le sentiment que ce que je prenais pour de la dépression n'est que l'immense chagrin de ne pas m'être encore trouvée et que ce que je nomme névrose n'est peut-être juste qu'une façon différente d'appréhender le monde.
J’ai commencé à oser me poser la question du HP il y a un mois. Un événement anodin, une fissure microscopique qui m’amène à ce témoignage.
B, une amie, avait organisé un dîner chez elle dans le but que je rencontre Z un de ces amis, lui-même célibataire. Nous connaissant très bien l’un et l’autre dans l’intimité, elle était persuadée que nous pourrions bien nous entendre. J’étais vraiment partant car avec B, nos conversations sont intarissables et amusantes. Nous pouvons discuter des heures d’un battement de cil. C’est une personne avec qui je me sens vraiment à l’aise. B est toujours friande de mes aventures. Avec elle, je parle alors que la plupart du temps j’écoute. La chaleur de notre amitié permet à ma pensée de se déployer sans peur du jugement. Aussi elle reconnaît et me réconforte quant mon intelligence faite selon elle « de fulgurances surprenantes et de naïveté improbables ».
B a beaucoup de respect pour Z et considère qu’il est l’ami le plus intelligent qu’elle fréquente dans la réalité. B est web-addict et elle a par ailleurs tout un tas d’amis virtuels.
Z est professeur de psychologie à l’université dans la ville où nous avons fait nos études. Il travaille sur le mouvement des yeux. Ce qui tout de suite me captive.
La dite soirée arrive. Je fais tout pour paraître séduisante et je veux me montrer bien entendu intelligente ce qui me met dans un état d’hyper vigilance. Et comme si je jouais au tennis, je reste au filet essayant de répondre le plus finement possible à tous les propos lancés. Z s’en aperçois et fait remarquer à quel point il me trouve en forme. Flattée, je redouble d’attention. Mais très vite, l’effet recherché s’inverse et je sens que je commence à le fatiguer avec mes questions incessantes. Pourtant je suis incapable de faire machine arrière. Je suis comme un chiot qui veut épater son maître.
Peut-être pour mettre un écran entre nous, Z finit par sortir son ordinateur. Il veut nous montrer des vidéos d’animaux qu’il trouve amusantes. Il commence par un mollusque capable de se transformer et d’adopter parfaitement les traits de son environnement. Cette faculté d’adaptation m’intéresse plus qu’elle ne me fait rire, et je pose la question d’une « peau intelligente ». Il ne relève pas. En tout cas, il évince rapidement en me répondant tout en continuant à naviguer sur youtube que l’on ne peut pas parler d’intelligence chez le mollusque… Tandis qu’un ange passe, il remplace l’invertébré par une vidéos mettant en scène plusieurs chiens. Le caméraman qu’on ne verra jamais a placé des objets au milieu de son salon et s’amuse à les faire bouger avec des ficelles invisibles ce qui rend les chiens fous et stupides. C’est drôle un quart de seconde, pourtant la vidéo s’installe dans la durée. Et surtout ce qui me frappe c’est le soin avec lequel c’est filmé : beaucoup de prises de vue différentes et un montage digne d’une grosse production américaine. Z reconnaît que ce serait plus drôle si c’était filmé plus simplement et décide de changer de vidéo. Celle-ci, « tu vais certainement l’aimer » me dit-il. Dans cette scénette les mêmes animaux, je crois, ont cette fois-ci été revêtus de vêtements pour bébé, ce qui les empêchent de bouger. Il s’agit apparemment du même caméraman. Je reconnais la même application malsaine. Et là où Z voit du drôle et du mignon censé me toucher, je vois de la zoophilie ! Je lance ma découverte à l’assistance espérant faire une blague pertinente, convaincue par ailleurs que l’homme est vraiment détraqué. Et là c’est le bide. Z lève les yeux de son écran et de façon définitive et me dit :
« Mais tu es tordue ! ».
Je pique un phare, dévastée. Je me mets à bégayer comme quand j’avais 3 ans, essayant de me justifier comme quoi j’aime aussi les animaux. Mais tout se mélange dans ma tête. Je suis incapable d’expliquer le cheminement qui m’a amener à cette conclusion. C’est comme un trou noir. J’ai honte d’avoir dit une chose pareille. De quel droit puis je être aussi définitive sur une personne que je ne connais pas. Pourtant je sais intimement que ma vision est juste. Mes yeux, mes sens, la boule que ça me fait immédiatement au ventre. Je ne sais tout simplement pas comment faire partager de façon intelligible mon ressenti. Je finis par m’isoler aux toilettes pour me ressaisir mais tout ce qui me vient à l’esprit c’est l’envie de quitter la soirée immédiatement. Je me sens comme « Carrie » recouverte de sang de porc au bal de promotion. Quand je sors de la salle de bain, je prétexte la fatigue, le travail et 5 mn après j’ai disparu. J’espère juste que personne n’a vu par quels états émotionnels je suis passée. Le week-end qui suit, je reste cloitrée chez moi. J’ai l’impression que je couve une grippe qui ne se déclare pas vraiment. Je suis aussi très mal à l’aise n’osant même pas rappeler mon amie A pour la remercie du dîner. Je l’appelle finalement la semaine suivante et profite pour m’excuser de l’altercation avec Z. Elle ne voit pas du tout de quoi je parle. Et quand j’essaie de lui donner plus de détails, car j’ai besoin d’en parler, elle conclue qu’elle n’a rien vu et qu’elle était peut-être aux toilettes quand toute cette affaire s’est déroulée. Pourtant elle était bien présente. Mais pour rester connectée avec elle, je minimise en essayant de chasser de ma mémoire la position exacte de son visage quand tout s’est dérouler. Pourtant, la fissure microscopique provoquée par le mot « tordue » est maintenant un trou béant. C’est sans répit. Je passe même une séance de psychanalyse à penser que ma névrose est obsessionnelle. Ma psychanalyste ne semble pas convaincue et tente de me remettre sur le droit chemin. Bien que ses mots sont comptés – elle se permet de me rassurer en me faisant comprendre que Z a du se sentir agressé lui-même et pointé du doigt par ma blague. « Pourquoi ne pas envisager que ce soit Z qui soit tordu ? » me fait elle remarqué d’un ton laconique mais rassurant. Cette éventualité me réconforte lorsque je lui serre la main en sortant de son cabinet. Mais au bout de quelques jours, les pensées reviennent avec la même intensité douloureuse. Ne sachant plus vers qui me tourner, je finis par taper « pensée tordue » sur internet. C’est alors que je découvre sur mon écran, comme une lueur dans la nuit les mots « arborescence » et « divergence ». En quelques clics, je découvre que ce qui avait fait réagir si violement Z n’était rien d’autre qu’une analogie. Le bruit dans ma tête s’estompe enfin. Tout prend un sens. A travers la fissure microscopique, il y a de la lumière et c’est réconfortant! Je décide d’appeler immédiatement mon amie B pour lui faire partager ma nouvelle découverte. Comme à son habitude, elle m’écoute attentivement, réfléchis, puis me fait remarqué que mon raisonnement présente une incohérence. Pour elle Z est un homme d’une grande intelligence, qui plus est reconnu car professeur à l’université, et il n’aurait pas pu passer à côté d’une analogie. Elle m’affirme que d’ailleurs Z est la personne de son entourage le plus amène d’y répondre et de s’en amuser. Sa remarque me trouble et le doute reviens au galop : si un homme intelligent ne rit pas de mon analogie, c’est que peut-être ce n’en est pas une et que certainement je ne suis pas aussi intelligente que lui. Qui plus est , je ne suis pas intelligente du tout. Juste hyper-sensible, hyper-émotive et finalement hyper-succeptible. Et cela me renvoie aux mots de mon ex-compagnon avant de prendre la décision de notre séparation : « simplement invivable ». Pourtant, maintenant ces mots « analogie »,
« arborescnence » et « divergence » sont dans ma tête. Nouveau compagnon précieux de ma solitude, ils me rassurent. Très vite, je découvre le livre de Cécile Bost, que je dévore oscillant entre la joie et les larmes. Mais cela prouve juste mon hypersensibilité. J'ai besoin d'être sûre.
Je décide alors de passer un près test sur le site MENSA. Pour ne pas dépasser les 30mn demandées, je me met un chronomètre. Immédiatement, ça me plonge dans un état de stress incompréhensible puisque je suis dans mon canapé. J'ai quasiment des sueurs froides et j'ai même l'impression que je vois trouble. Les questions sont en noir et blanc et en deux dimension. il n’est question que de chiffres et de raisonnement mathématique et de dominos, un jeu que je n’ai jamais pratiqué.
Je rate évidemment l'épreuve que je me suis infligée et le resultat tombe comme un couperet :
"n’y pensait même pas !"
J’arrête la lecture du livre de Cécile Bost : tout cela ne me concerne pas. Et je retourne à mes pensées ruminantes... Et puis finalement, j'y reviens, je me suis aperçue que la lecture de ce livre avant de m'endormir me permettait de ne pas me réveiller au milieu de la nuit comme à mon habitude.
Même s'il est clair que je ne fais pas partie des "zèbres", tous ces témoignages me font du bien.
Et puis en avançant dans le livre, je découvre que l’auteur a elle aussi rater Mensa!
Je décide de prendre rendez-vous chez une psychologue spécialisée. Le rendez-vous est dans mois. Que faire ne attendant? Aussi, depuis que j'envisage mon histoire à la lumière d'un surdon possible, j'ai l'impression que j'ai perdu en route ma psychothérapeute. J'ai tenté de lui parler du principe de la "désintégration positive". J'aurai aimé qu'elle rebondisse. Mais elle m'a coupé dans mes balbutiements: "Comment vous (que je connais car je vous suis depuis 2 ans) pouvez vous avoir envie de vous mettre dans des cases?" Evidemment, je me suis sentie confuse et honteuse, bégayant qu'il n'était pas question de case, mais plutôt d'une échelle qui m'aiderait à gravir le haricot magique de jack... Un mode d'emploi peut-être enfin disponible! Demain, c'est le jour de mon rendez-vous hebdomadaire, j'aimerai pouvoir ré-envisager le travail avec elle sous ce nouvel éclairage. J'ai le sentiment que ce que je prenais pour de la dépression n'est que l'immense chagrin de ne pas m'être encore trouvée et que ce que je nomme névrose n'est peut-être juste qu'une façon différente d'appréhender le monde.
Tigre blanc- Messages : 7
Date d'inscription : 29/03/2015
Age : 51
Localisation : Paris
Re: « Mais tu es tordue ! »
Tordue de rire à ton récit ( enfin pas tout ) quelle maladroite je peux être...
Il se peut que tu " aies perdu ta psychologue" en route....
"Comment vous (que je connais car je vous suis depuis 2 ans) pouvez vous avoir envie de vous mettre dans des cases?"....
...ptêt pas complètement...
Reste telle que tu es !
Que les cons ( torsions ) du monde, t'amènent plus souvent à rire qu'aux chiottes !
Bienvenue ici , y'a des fêlés qui entrevoient la lumière ! tu n'es plus seule....
Pour un professeur és s'pique au logos ...
Je trouve son
« Mais tu es tordue ! ».
Carrément mordant, un argument "AD CANINEM "
Il se peut que tu " aies perdu ta psychologue" en route....
"Comment vous (que je connais car je vous suis depuis 2 ans) pouvez vous avoir envie de vous mettre dans des cases?"....
...ptêt pas complètement...
Reste telle que tu es !
Que les cons ( torsions ) du monde, t'amènent plus souvent à rire qu'aux chiottes !
Bienvenue ici , y'a des fêlés qui entrevoient la lumière ! tu n'es plus seule....
Pour un professeur és s'pique au logos ...
Je trouve son
« Mais tu es tordue ! ».
Carrément mordant, un argument "AD CANINEM "
Invité- Invité
Re: « Mais tu es tordue ! »
Bienvenue, Tigre Blanc !
(tu verras peut-être que ton pseudo t'attirera des sympathies inattendues par ici ^^)
En ésperant de tout cœur que ton rendez-vous soit fructueux, et que dans tous les cas tu te plaises dans le coin,
à bientôt !
(tu verras peut-être que ton pseudo t'attirera des sympathies inattendues par ici ^^)
En ésperant de tout cœur que ton rendez-vous soit fructueux, et que dans tous les cas tu te plaises dans le coin,
à bientôt !
Re: « Mais tu es tordue ! »
Merci pour vos réponses qui me donne du courage pour le rdv de tout à l'heure
Tigre blanc- Messages : 7
Date d'inscription : 29/03/2015
Age : 51
Localisation : Paris
Re: « Mais tu es tordue ! »
Bonjour Tigre Blanc et bienvenue parmi nous
Les tigres c'est par Là
Les tigres c'est par Là
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
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