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Venez vous exprimer après le test ;)
Après m être exprimé sur "venez vous exprimer avant le test" je trouvais déplacé d'expliquer comment j'avais vécu l'après test. Parce qu'après tout, avant comme après, le passage de se dit test est sûrement éprouvant pour beaucoup d'entre nous.
Bref, pour mon cas, je suis zèbre et bien zébré, et malgré le fait que je n'avais que peu de doutes sur le sujet, cette "légitimité" extérieur m'a soulagé.
Bon m'a soulagé, oui, mais pas que.
QI non significatif a été la première épreuve a affronter. Quel façon cruel de dire cela. Alors qu'en fait une foi expliqué, c'est beaucoup moins violent que ça en a l'aire. En fait, j ai de très grandes forces et de légères faiblesse. ( bon ok je suis clairement en dessous de la moyenne sur certain points :p )
En fait j'ai trouvé,après un certain temps d'adaptation tout de même, ces résultats très justes. Car oui ces résultats ne sont qu'un instantané, et oui le contexte a joué sur certain de ces résultats.
Et je sais que je peux encore faire beaucoup mieux que ces résultats qui ont quelques peu égratigné mon orgueils.
Mais franchement, j'aurais de quoi franchement me la péter ... Si je trouvais comment exploiter ça pour en être fier...
Bref, pour mon cas, je suis zèbre et bien zébré, et malgré le fait que je n'avais que peu de doutes sur le sujet, cette "légitimité" extérieur m'a soulagé.
Bon m'a soulagé, oui, mais pas que.
QI non significatif a été la première épreuve a affronter. Quel façon cruel de dire cela. Alors qu'en fait une foi expliqué, c'est beaucoup moins violent que ça en a l'aire. En fait, j ai de très grandes forces et de légères faiblesse. ( bon ok je suis clairement en dessous de la moyenne sur certain points :p )
En fait j'ai trouvé,après un certain temps d'adaptation tout de même, ces résultats très justes. Car oui ces résultats ne sont qu'un instantané, et oui le contexte a joué sur certain de ces résultats.
Et je sais que je peux encore faire beaucoup mieux que ces résultats qui ont quelques peu égratigné mon orgueils.
Mais franchement, j'aurais de quoi franchement me la péter ... Si je trouvais comment exploiter ça pour en être fier...
Mr.H.- Messages : 182
Date d'inscription : 02/08/2013
Age : 43
Localisation : Barcelonnette (04)
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Juste no comment.
Si tu as 32 ans, j'en ai 42.
Si tu as 32 ans, j'en ai 42.
1307- Messages : 12
Date d'inscription : 17/10/2013
Localisation : Paris
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Euh et ? Peux tu développer ? Tu viens aussi de passer le test ?
Pourquoi mettre en avant notre différence d'âge ?
Est ce plus dure de le découvrir plus tard ? Plus de choses a remettre en question sûrement.
Et si c'est pour faire remarquer que j'ai de la chance de découvrir ça si jeune ça aurait pu être pire, je t'en remercie et oui je suis chanceux.
Pourquoi mettre en avant notre différence d'âge ?
Est ce plus dure de le découvrir plus tard ? Plus de choses a remettre en question sûrement.
Et si c'est pour faire remarquer que j'ai de la chance de découvrir ça si jeune ça aurait pu être pire, je t'en remercie et oui je suis chanceux.
Mr.H.- Messages : 182
Date d'inscription : 02/08/2013
Age : 43
Localisation : Barcelonnette (04)
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Première réaction après 1 long mois d'attente: soulagement... (janvier-février 2013 à 33 ans)... genre, tiens y a un truc.... je déchante vite en réalisant que personne ne sait rien à ce sujet ou que tout le monde y va de son couplet.... bref...pas plus avancé... pas de recette miracle, pas de médocs, pas de révélation... juste "tient, je suis moins con que ce que je croyais"... sachant que cette impression de bêtise vient justement de la lucidité qui m'étouffe....déficit de sublimation en quelque sorte... Donc non seulement je suis plus con que la moyenne d'avoir du recourir à un tiers pour "avaliser" cela, et je le suis encore plus puisque ce potentiel est resté lettre morte... donc.. pas de quoi youpla boum...
Deuxième réaction: doute et surtout analyse méticuleuse de mon profil parfaitement hétérogène durant de longs mois, avec lecture, recherche, tentative de compréhension... pourquoi le plus serait moins pathologique que le moins? Simplement parce que l'on ne peut pas "faire ou activer" le potentiel inexistant? Quelle différence avec le fait de ne pouvoir activer ou informer (donner forme au sens littéral du terme) son potentiel? Le résultat étant finalement le même...inutilité pour l'individu, inutilité pour la communauté...
Or il apparait assez clairement que toute communauté est composée d'individus qui n’ont pas fait le choix d'être là, dont du point de vue physcho-psychanalytique, les origines sont les mêmes... ce qui va diverger, c'est la capacité de tout individu à modifier son environnement suffisamment ou se conformer à ce même environnement. Et encore aujourd'hui au final, après m'être posé les questions de la schizophrénie, de la bipolarité, des troubles borderline, de dépression essentielle à tendance maniaque... ben il ne reste que cela: dans quelle mesure puis-je épargner aux autres ce que je me suis infligé à moi-même et dans quelle mesure puis-je prendre une place qui fasse le moins de dégâts possibles tout en me permettant de survivre et mieux...de vivre...
Troisième réaction: à la réception du rapport, grosse colère et creuvage d’abcès avec les géniteurs; si l'enfant n'est fondamentalement pas capable les premières années de sa vie de se construire une image de lui-même en termes psychiques sans le truchement des autres (principe d'identité altérée, en tant que l'autre est objectivé et que c'est cet objet de l'autre qui va nous renvoyer des stimuli nous informant sur nous même)... d'où vient-il qu'une telle "spécificité", pathologique ou non, n'ai pas été confrontée à l'époque? Comment la peur a-t-elle pu une fois encore aveugler à ce point l'humain de nos propres géniteurs...Est-ce seulement de la peur? Je pense que oui, peur de l'anormal, du pathologique justement... et en ceci ils sont si légitimes... Il est si normal de souhaiter le meilleur pour ceux qu'on aime... pourtant cela à une limite et obstination n'est pas synonyme de persévérance!
Quatrième réaction: ouverture à l'entourage concernant ce truc bizarre et pas franchement folichon au vu de ce que cela a pu m'apporter...Diverses réactions, plutôt positives, mais le sentiment de vide demeure... que puis-je faire de ça? Qu'est-ce que je veux faire de ça et puis-je faire ce que je veux, en ais-je les moyens.... moyens hautement remis en question justement par leur inactivation antérieure....
Cinquième réaction, aujourd'hui: tentative de ne pas culpabiliser de ne "rien" en avoir fait... et surtout de m'être "mutilé" de la sorte... de m'être tant ignoré... Tentative de dépasser cela pour vraiment en faire quelque chose...Et ne pas croire que je dois tout faire ou tout réussir... pas facile, surtout dans les philosophies dans lesquelles je baigne... et dont je m’enrichis... bref...
Au-delà des résultats, si ceux-ci ne sont pas confirmés par des actes allant dans le sens des spécificités neuropsychologiques... ben y a pas de quoi battre de la crème et faire du beurre... faudrait juste qu'il ait conjonction entre potentialités et talent... ce qui n'est absolument pas mon cas vraisemblablement... Donc je ne vais pas me la péter sachant que je ne produis même pas ma bouffe moi-même...
Et moi le coup de "on est toujours seul " de toute manière, ce qui justifie largement les dérives ethno-égotiques auxquelles on assiste aujourd'hui par délire d'indépendance... je n'y crois foutrement pas... sinon la formation identitaire de toute individu humain n'aurait pas comme composante fondamentale la nécessité "d'appartenance" et de "reconnaissance" en tant qu'elle informe le sujet sur son adéquation/existence avec le MONDE... au MONDE.... environnement vivant comme les objets.... Ces deux besoin nous forment en tant qu'ils sont à l'origine de la compréhension même des causes et des effets... or ce n'est que ceci qui meut le geste, la parole, la réussite ou l'échec...
Très franchement aujourd'hui je me dis: bon ben voilà... te voilà affublé d'un truc dont tu n'as pas fais grand chose...que faire? Tout changer pour tout changer? Le changement en lui-même n'apporte aucune réponse s'il n'est le fait du choix... Or ce choix de tout changer est permanent chez moi depuis bien avant les résultats... donc je ne vois pas de différence... la différence, c'est que maintenant quand un truc se produit je vais le disséquer à l'aune de cette nouvelle donnée... mouais... super utile...
Pourtant il est très très égoïstement très agréable de pouvoir mettre la dessus tellement de mes travers... c'est si pratique et confortable... Qu'il est arrangeant de se réduire à cette donnée lorsque cela nous arrange... Comme si les gens devaient être rémunérés sur la base de leur potentiel... Y aurait plus de riches hein c'est clair, moins de pauvres dont l'environnement n'était soi-disant pas favorable à l'éclosion de leur spécificité et de leur talent... Je peux me remercier maintenant d'être ce que je suis... ;-)
Car heureusement que je fut doté de cela, car il est vrai encore aujourd'hui qu'une seule chose me demeure: cela m'a permis de ne pas faire aux autres ce que j'ai haï qu'ils me fassent alors même si je les comprenais parfaitement, cela m'a permis aussi de considérer qu'il fallait faire aux autres ce que je souhaitais qu'ils me fassent, que cela m’a permis d'épargner bien de ces âmes fragiles et vacillantes... simplement par cela... c'est la seule gratitude que je ressent pour ce truc... dont on ne sait ni s'il est pathologique, ni s'il est strictement biologique; ni si finalement dans ma vie je vais pouvoir activer ce "soit disant formidable potentiel" histoire de servir un peu à quelque chose hein... parce que moi l'inutilité... cela ne m'intéresse pas trop!
Bref... wait and see... On verra bien ce que me réserve encore ma thérapie, commencée après ma découverte... pour le moment un effet plutôt positif sur ma mal construction narcissique... pour le reste, j'ai un boulot pas trop isolé du reste du monde et j'espère pouvoir jouer un petit rôle dans le bien-être des gens, j'ai un toit (ce qui par chez nous devient vraiment une gageure), j'ai des amis depuis des éons, une famille... rien à me plaindre... donc... je continue... et j'essaie de m'améliorer en tout ce que je peux...
En tous cas, je souhaite à toutes et tous de trouver leur voie et de la tracer bien dedans... parce que le MONDE n'attend pas!
Deuxième réaction: doute et surtout analyse méticuleuse de mon profil parfaitement hétérogène durant de longs mois, avec lecture, recherche, tentative de compréhension... pourquoi le plus serait moins pathologique que le moins? Simplement parce que l'on ne peut pas "faire ou activer" le potentiel inexistant? Quelle différence avec le fait de ne pouvoir activer ou informer (donner forme au sens littéral du terme) son potentiel? Le résultat étant finalement le même...inutilité pour l'individu, inutilité pour la communauté...
Or il apparait assez clairement que toute communauté est composée d'individus qui n’ont pas fait le choix d'être là, dont du point de vue physcho-psychanalytique, les origines sont les mêmes... ce qui va diverger, c'est la capacité de tout individu à modifier son environnement suffisamment ou se conformer à ce même environnement. Et encore aujourd'hui au final, après m'être posé les questions de la schizophrénie, de la bipolarité, des troubles borderline, de dépression essentielle à tendance maniaque... ben il ne reste que cela: dans quelle mesure puis-je épargner aux autres ce que je me suis infligé à moi-même et dans quelle mesure puis-je prendre une place qui fasse le moins de dégâts possibles tout en me permettant de survivre et mieux...de vivre...
Troisième réaction: à la réception du rapport, grosse colère et creuvage d’abcès avec les géniteurs; si l'enfant n'est fondamentalement pas capable les premières années de sa vie de se construire une image de lui-même en termes psychiques sans le truchement des autres (principe d'identité altérée, en tant que l'autre est objectivé et que c'est cet objet de l'autre qui va nous renvoyer des stimuli nous informant sur nous même)... d'où vient-il qu'une telle "spécificité", pathologique ou non, n'ai pas été confrontée à l'époque? Comment la peur a-t-elle pu une fois encore aveugler à ce point l'humain de nos propres géniteurs...Est-ce seulement de la peur? Je pense que oui, peur de l'anormal, du pathologique justement... et en ceci ils sont si légitimes... Il est si normal de souhaiter le meilleur pour ceux qu'on aime... pourtant cela à une limite et obstination n'est pas synonyme de persévérance!
Quatrième réaction: ouverture à l'entourage concernant ce truc bizarre et pas franchement folichon au vu de ce que cela a pu m'apporter...Diverses réactions, plutôt positives, mais le sentiment de vide demeure... que puis-je faire de ça? Qu'est-ce que je veux faire de ça et puis-je faire ce que je veux, en ais-je les moyens.... moyens hautement remis en question justement par leur inactivation antérieure....
Cinquième réaction, aujourd'hui: tentative de ne pas culpabiliser de ne "rien" en avoir fait... et surtout de m'être "mutilé" de la sorte... de m'être tant ignoré... Tentative de dépasser cela pour vraiment en faire quelque chose...Et ne pas croire que je dois tout faire ou tout réussir... pas facile, surtout dans les philosophies dans lesquelles je baigne... et dont je m’enrichis... bref...
Au-delà des résultats, si ceux-ci ne sont pas confirmés par des actes allant dans le sens des spécificités neuropsychologiques... ben y a pas de quoi battre de la crème et faire du beurre... faudrait juste qu'il ait conjonction entre potentialités et talent... ce qui n'est absolument pas mon cas vraisemblablement... Donc je ne vais pas me la péter sachant que je ne produis même pas ma bouffe moi-même...
Et moi le coup de "on est toujours seul " de toute manière, ce qui justifie largement les dérives ethno-égotiques auxquelles on assiste aujourd'hui par délire d'indépendance... je n'y crois foutrement pas... sinon la formation identitaire de toute individu humain n'aurait pas comme composante fondamentale la nécessité "d'appartenance" et de "reconnaissance" en tant qu'elle informe le sujet sur son adéquation/existence avec le MONDE... au MONDE.... environnement vivant comme les objets.... Ces deux besoin nous forment en tant qu'ils sont à l'origine de la compréhension même des causes et des effets... or ce n'est que ceci qui meut le geste, la parole, la réussite ou l'échec...
Très franchement aujourd'hui je me dis: bon ben voilà... te voilà affublé d'un truc dont tu n'as pas fais grand chose...que faire? Tout changer pour tout changer? Le changement en lui-même n'apporte aucune réponse s'il n'est le fait du choix... Or ce choix de tout changer est permanent chez moi depuis bien avant les résultats... donc je ne vois pas de différence... la différence, c'est que maintenant quand un truc se produit je vais le disséquer à l'aune de cette nouvelle donnée... mouais... super utile...
Pourtant il est très très égoïstement très agréable de pouvoir mettre la dessus tellement de mes travers... c'est si pratique et confortable... Qu'il est arrangeant de se réduire à cette donnée lorsque cela nous arrange... Comme si les gens devaient être rémunérés sur la base de leur potentiel... Y aurait plus de riches hein c'est clair, moins de pauvres dont l'environnement n'était soi-disant pas favorable à l'éclosion de leur spécificité et de leur talent... Je peux me remercier maintenant d'être ce que je suis... ;-)
Car heureusement que je fut doté de cela, car il est vrai encore aujourd'hui qu'une seule chose me demeure: cela m'a permis de ne pas faire aux autres ce que j'ai haï qu'ils me fassent alors même si je les comprenais parfaitement, cela m'a permis aussi de considérer qu'il fallait faire aux autres ce que je souhaitais qu'ils me fassent, que cela m’a permis d'épargner bien de ces âmes fragiles et vacillantes... simplement par cela... c'est la seule gratitude que je ressent pour ce truc... dont on ne sait ni s'il est pathologique, ni s'il est strictement biologique; ni si finalement dans ma vie je vais pouvoir activer ce "soit disant formidable potentiel" histoire de servir un peu à quelque chose hein... parce que moi l'inutilité... cela ne m'intéresse pas trop!
Bref... wait and see... On verra bien ce que me réserve encore ma thérapie, commencée après ma découverte... pour le moment un effet plutôt positif sur ma mal construction narcissique... pour le reste, j'ai un boulot pas trop isolé du reste du monde et j'espère pouvoir jouer un petit rôle dans le bien-être des gens, j'ai un toit (ce qui par chez nous devient vraiment une gageure), j'ai des amis depuis des éons, une famille... rien à me plaindre... donc... je continue... et j'essaie de m'améliorer en tout ce que je peux...
En tous cas, je souhaite à toutes et tous de trouver leur voie et de la tracer bien dedans... parce que le MONDE n'attend pas!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Première réaction, à l'annonce des résultats : je pleure ! Mélange de soulagement (on aurait dit que c'était en moi et qu'on me "reconnaissait" enfin.. "j'avais raison..."), de mal-être et en même temps de joie, c'était étrange tout mélangé.
Deuxième réaction, j'ai voulu prendre le temps de digérer l'information (on aurait dit que mon cerveau n'attendait que ça pour repartir à fond... j'ai pas dormi les nuits suivantes - et comme je n'avais pas dormi les trois nuits précédentes ben... fatiguée on va dire). En fait, j'ai rien digéré du tout et je me suis sentie de plus en plus "mal". Tout s'effondrait, je n'étais pas qui j'étais ? mais alors.. j'étais qui ???? Direct chez le psy parce que je n'arrivais plus à gérer quoi que ce soit.
Troisième réaction, un temps assez long.. pendant lequel j'ai tout revisité. Mes souvenirs d'enfance qui, à la lumière de cela et avec la psy, prenaient une bien autre tournure.. bien des choses s'expliquaient. Et ça changeait tout.. Pour autant, je ne me sentais pas différente mais.. quand même un peu. Une période difficile pour moi et mon entourage proche, je n'ai pas été des plus "gentille" à cette période.
Quatrième temps, maintenant. Je vais beaucoup mieux après cette période de chambardement total. Je me comprends mieux, je ne me fustige plus pour des "défauts" qui n'en sont pas, je ne suis pas comme tout le monde bon.. je le savais au fond de moi, je l'ai toujours su mais je l'accepte et je ne cherche plus à me fondre dans le moule de Mme Toul'monde. Je suis plus authentique car je n'ai plus comme 2 personnes en moi (celle que je montre à l'extérieur et celle intime que je cachais), j'ai trouvé un moyen terme. J'ai réuni ces deux parts de moi et je me sens très, très bien maintenant (mieux que je ne l'ai jamais été). J'ai même réussi à trouver le moyen de m'aimer comme ça ! Pour la première fois de ma vie, je ne passe pas mon temps à me critiquer pour ne pas être "comme tout le monde", je me sens différente mais j'aime ça
Deuxième réaction, j'ai voulu prendre le temps de digérer l'information (on aurait dit que mon cerveau n'attendait que ça pour repartir à fond... j'ai pas dormi les nuits suivantes - et comme je n'avais pas dormi les trois nuits précédentes ben... fatiguée on va dire). En fait, j'ai rien digéré du tout et je me suis sentie de plus en plus "mal". Tout s'effondrait, je n'étais pas qui j'étais ? mais alors.. j'étais qui ???? Direct chez le psy parce que je n'arrivais plus à gérer quoi que ce soit.
Troisième réaction, un temps assez long.. pendant lequel j'ai tout revisité. Mes souvenirs d'enfance qui, à la lumière de cela et avec la psy, prenaient une bien autre tournure.. bien des choses s'expliquaient. Et ça changeait tout.. Pour autant, je ne me sentais pas différente mais.. quand même un peu. Une période difficile pour moi et mon entourage proche, je n'ai pas été des plus "gentille" à cette période.
Quatrième temps, maintenant. Je vais beaucoup mieux après cette période de chambardement total. Je me comprends mieux, je ne me fustige plus pour des "défauts" qui n'en sont pas, je ne suis pas comme tout le monde bon.. je le savais au fond de moi, je l'ai toujours su mais je l'accepte et je ne cherche plus à me fondre dans le moule de Mme Toul'monde. Je suis plus authentique car je n'ai plus comme 2 personnes en moi (celle que je montre à l'extérieur et celle intime que je cachais), j'ai trouvé un moyen terme. J'ai réuni ces deux parts de moi et je me sens très, très bien maintenant (mieux que je ne l'ai jamais été). J'ai même réussi à trouver le moyen de m'aimer comme ça ! Pour la première fois de ma vie, je ne passe pas mon temps à me critiquer pour ne pas être "comme tout le monde", je me sens différente mais j'aime ça
Invité- Invité
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Moi c est l'effet que m a fait "je pense trop" de Christelle Petitcolin qui m a fait cet effet et depuis février j ai attends l étape 3 je dirais, le teste n a fait que me donner une légitimité extérieur ainsi qu'un outil de travail pour la suite
Mr.H.- Messages : 182
Date d'inscription : 02/08/2013
Age : 43
Localisation : Barcelonnette (04)
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Bon, voilà, test passé, " HQisme " écarté.
J'ai des "grandes" capacités en abstraction verbale mais pas le reste et la psy m'a dit, comme le haut potentiel est défini par le fait, qu'entre autre, le raisonnement logique soit aussi haut, bah, aurevoir " HQisme" (elle ne l'a pas dit comme ça).
Du coup, ce serait cette abstraction en verbal qui expliquerait mes difficultés. En toute honnêteté, je n'en crois pas un mot. Je veux bien que ça apporte des problèmes, ok, mais j'ai nombre de difficultés qui ne me semblent pas venir d'un truc, là, pointé dans le décor.
Bref... Perdue je suis...
J'ai des "grandes" capacités en abstraction verbale mais pas le reste et la psy m'a dit, comme le haut potentiel est défini par le fait, qu'entre autre, le raisonnement logique soit aussi haut, bah, aurevoir " HQisme" (elle ne l'a pas dit comme ça).
Du coup, ce serait cette abstraction en verbal qui expliquerait mes difficultés. En toute honnêteté, je n'en crois pas un mot. Je veux bien que ça apporte des problèmes, ok, mais j'ai nombre de difficultés qui ne me semblent pas venir d'un truc, là, pointé dans le décor.
Bref... Perdue je suis...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
@Carpediem : Bon, petitQisme alors ?
«ce serait cette abstraction en verbal qui expliquerait mes difficultés» c'est la conclusion de ta psy ou ce que tu en as déduit ?
«ce serait cette abstraction en verbal qui expliquerait mes difficultés» c'est la conclusion de ta psy ou ce que tu en as déduit ?
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Hein ?! Faudrait que les psy se mettent d'accord parce que certains te diront qu'ils faut avoir seulement un des scores au-dessus de 130, l'autre te dira seul l'IRP est pertinent (alors à quoi sert le verbal ?), un autre te dira que le test ne sert pas à grand chose, encore un te dira que seuls les QI homogènes peuvent être qualifié de surdoués (parce que c'est ce que ça veut dire : tu as l'ICV au-dessus de 130 et l'IRP dans la moyenne, mais qui te dis que l'IAG (spéciale dédicasse à Mowa sisitavu) n'est pas au-dessus de 130 par exemple ?)...CarpeDiem a écrit:[...] comme le haut potentiel est défini par le fait, qu'entre autre, le raisonnement logique soit aussi haut, bah, aurevoir " HQisme".
D'ailleurs, ce qui compte aussi sont tes scores aux différents subtests. Pour prendre mon exemple (encore), l'un de ceux entrant dans le calcul de l'IRP avait un réel écart avec les deux autres, le premier (les cubes) étant nettement plus bas. Mais la psy en a déduit que c'était surtout à cause du stress (le premier passé) même si je suis bloquée par la manipulation des objets et autres trucs qui font que le score n'aurait de toute façon pas péter les moyennes. Du coup, le score de l'IRP est dans la moyenne mais il y a quand même des choses à déduire des facilités aux matrices et aux puzzles.
Les résultats du test ne se contentent pas que des chiffres en soi et méritent analyses qu'un bon psy fait.
Après, peut-être que tu n'es pas HQI et que tu es aussi paumée que moi mais la justification de ton psy me perturbe.
Edit : je ne nie pas que les HP soient plus balèzes en raisonnement, hein
Sozd- Messages : 59
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 37
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Non, non, c'est ce qu'elle a dit. J'étais assez surprise qu'elle me sorte ça. J'ai bien vu que ça peut me mener à de nombreuses incompréhensions mais pas à une sensation de décalage, de l'hypersensibilité, des problèmes de sociabilisation, etc...siamois93 a écrit:@Carpediem : Bon, petitQisme alors ?
«ce serait cette abstraction en verbal qui expliquerait mes difficultés» c'est la conclusion de ta psy ou ce que tu en as déduit ?
Oui, je n'ai pas vraiment compris Sozd, j'ai tilté aussi. C'est pour ça que je pense que je n'ai pas de capacités d'abstraction si hautes que ça, qu'elle a voulu valoriser ce côté, c'est tout.Sozd a écrit:Hein ?! Faudrait que les psy se mettent d'accord parce que certains te diront qu'ils faut avoir seulement un des scores au-dessus de 130, l'autre te dira seul l'IRP est pertinent (alors à quoi sert le verbal ?), un autre te dira que le test ne sert pas à grand chose, encore un te dira que seuls les QI homogènes peuvent être qualifié de surdoués (parce que c'est ce que ça veut dire : tu as l'ICV au-dessus de 130 et l'IRP dans la moyenne, mais qui te dis que l'IAG (spéciale dédicasse à Mowa sisitavu) n'est pas au-dessus de 130 par exemple ?)...CarpeDiem a écrit:[...] comme le haut potentiel est défini par le fait, qu'entre autre, le raisonnement logique soit aussi haut, bah, aurevoir " HQisme".
D'ailleurs, ce qui compte aussi sont tes scores aux différents subtests. Pour prendre mon exemple (encore), l'un de ceux entrant dans le calcul de l'IRP avait un réel écart avec les deux autres, le premier (les cubes) étant nettement plus bas. Mais la psy en a déduit que c'était surtout à cause du stress (le premier passé) même si je suis bloquée par la manipulation des objets et autres trucs qui font que le score n'aurait de toute façon pas péter les moyennes. Du coup, le score de l'IRP est dans la moyenne mais il y a quand même des choses à déduire des facilités aux matrices et aux puzzles.
Les résultats du test ne se contentent pas que des chiffres en soi et méritent analyses qu'un bon psy fait.
Après, peut-être que tu n'es pas HQI et que tu es aussi paumée que moi mais la justification de ton psy me perturbe.
Edit : je ne nie pas que les HP soient plus balèzes en raisonnement, hein
Parce qu'elle est rompu à l'exercice des tests donc je ne pense pas qu'elle se gourre...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Si tu as un haut niveau en verbal, ça peut créer un décalage avec les autres puisque, notamment, tu attributs aux mots des sens plus précis et nuancés que les autres qui, alors, auront du mal à comprendre l'étendu de ton propos. Le pire, c'est qu'ils croient te comprendre quand ce n'est pas forcément le cas (oui, ça sent le vécu). D'où possibles problèmes de sociabilisation, voire peut-être être plus souvent à fleur de peau par conséquent (je vais loin, je sais).
Cela dit, c'est aussi une grande force.
Et on peut être hypersensible sans être HP, comme je pense qu'on peut être HP sans être hypersensible (je suis persuadée qu'il existe des psychopathes, sociopathes ou tous autres pathologies, qui sont HP - et j'ai pris le cas extrême de maladies pour l'exemple).
(Et puis, on peut très bien faire très souvent un exercice ("être rompu à l'exercice") et le faire toujours aussi mal - même si je ne permets pas de remettre en cause son diagnostic.)
Cela dit, c'est aussi une grande force.
Et on peut être hypersensible sans être HP, comme je pense qu'on peut être HP sans être hypersensible (je suis persuadée qu'il existe des psychopathes, sociopathes ou tous autres pathologies, qui sont HP - et j'ai pris le cas extrême de maladies pour l'exemple).
(Et puis, on peut très bien faire très souvent un exercice ("être rompu à l'exercice") et le faire toujours aussi mal - même si je ne permets pas de remettre en cause son diagnostic.)
Sozd- Messages : 59
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 37
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
CarpeDiem... moi j'ai eu 135(verbal)-118-127-118, je pense, donc hétérogène et du coup, ma "moyenne" de 123 ne veut rien dire...
elle a ajouté que j'avais sous-performé, qu'elle était sûre que j'aurais plus si on le refaisait(même tout de suite), que ça validait le diagnostic (communauté française: plus de 130 dans au moins un indice)
et que vu que je pleurais la plupart du temps, c'était normal d'avoir eu du mal par exemple pour les puzzles...
Il y a aussi mon...colossal ^^ manque de confiance en moi...qui m'a bien handicapée...
La nuit précédent l'annonce, j'ai fait un cauchemar où ma soeur de 15ans conduisait une voiture sans changement de vitesse(bloquée sur une seule) vers ma psy et où la psy m'annonçait un 124... j'ai très mal dormi^^
J'ai eu envie de partir, de vomir, de lui dire que je ne voulais rien entendre...
puis, elle a marqué un trait avant le 130 sur la courbe au crayon... je l'ai regardée... je me suis sentie m'effondrer... alors quoi, ça voulait dire que mon décalage était du à une sorte d'inadaptation et de débilité, ce que je pensais depuis toute petite et que j'avais enfin réussi à exhiler de ma tête...?
j'ai essayé de me retenir mais pas moyen: j'ai fondu en larmes, comme d'habitude.
S'en est suivie: une heure de dialogue de sourds
-"mais tu es intelligente! tu es même haut potentiel! Regarde là! On le refait maintenant si tu veux? Et le 123, ça te place déjà dans les 6%!"
-"non... je suis bête..." pleurs, tête baissée, fermée.
Le hic, c'est que j'avais tellement placé là-dessus... au début, je me suis juste renseignée, je n'y croyais pas.. ce n'est d'ailleurs pas moi qui en ai parlé mais un ancien collègue de classe qui est hp
et puis, je me suis reconnue... tellement reconnue
et puis, combien de fois n'ai-je entendu "si et je suis même sûr que tu es plus haut que moi"
ah oui? haha.
Alors maintenant, vous allez me dire que je n'avais qu'à le faire plus tôt, que j'ai préféré vivre dans l'espoir et l'illusion plutôt que me rendre compte de la réalité: je suis une idiote. (oui, je sais, j'ai pas 70 ..)
Et ça cadre tellement bien avec ce qu'on a dit de moi toutes ces années... les mots blessent, les regards blessent, les écarts blessent... je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
Mais si je suis toujours ici, c'est que j'accorde un minimum de crédit à ce que la psy et Schtroumpf m'ont dit... à savoir que je suis bien hp...
mais si ténu...si ténu
Puis, je peux aussi me dire... qui suis-je pour remettre en doûte ce test qui a été positif(même si pas dans le sens où je l'espérais) et dont l'annonce des résultats a soulagé tant de gens ici...
Puis je peux me demander... qu'est-ce que j'aurais obtenu si j'avais été en forme?
Je peux me rendre compte que je suis quasi en permanence dans un état léthargique et dépressif...
Est-ce que le test est bien adéquat pour les hp? C'est vrai... il y a des domaines dans lesquels je suis bonne... certains exagèrent et disent brillante mais ce n'est pas vrai.
Et ces domaines n'ont pas été explorés du tout...
ni les caractéristiques, le mode de pensée, un irm..que sais-je
Puis, je peux me souvenir que je pleurais déjà toute jeune dans les bras de ma mamy en lui demandant pourquoi on m'avait créée, en lui disant que je n'étais rien dans ce monde, que je ne voulais pas d'une vie que je n'avais pas choisie et dont on m'avait gratifiée sans même penser à ce qu'est qu'avoir un enfant...je voulais faire quelque chose de grand pour gagner ma place et ne pas être oubliée comme si je n'étais qu'une insignifiante fourmi... je crois que l'attitude des autres enfants à mon égard y est aussi pour quelque chose...
j'en veux à mes parents parce que je pense qu'ils ont fait ce choix..parce qu'il est "normal" de le faire...
je leur en veux de ne pas m'avoir laissé accéder à un niveau correct d'estime de moi... tiens, aujourd'hui, la psy qui donne cours dans ma section a parlé de ceci:
un enfant apprend l'empathie en partie par sa mère.
La mère développe de l'empathie envers son bébé qu'elle a porté 9mois... (enfin, si tout va normalement^^), et l'enfant peut ainsi se dire qu'il compte pour quelqu'un, qu'il est un être à part entière dont les besoins sont écoutés... et construire son estime....
j'ai jamais eu l'impression que ma mère comprenait ce que je ressens... ni mon père.
Ils veulent bien faire mais ils sont froids. Ma mère n'est pas hp, mon père est manipulateur et veut absolument avoir le contrôle. Il nous aime mais il a une drôle de manière de nous le montrer. Il peut être bien gentil quand tout va bien mais sinon...
et puis, je veux garder ma liberté. J'ai paradoxalement toujours eu cet énorme besoin d'amour et de reconnaissance tout en les rejetant (?)en même temps... parce que leur façon ne me convient pas... je ne l'assimile pas à de l'amour mais à du besoin de contrôle et de conformisme.
Je remarque aussi que je fonctionne comme ma grand-mère(testée +) qui est hypersensible et romantique mais aussi colérique(rejet pour ne pas souffrir) et très têtue qui m'a élevée vu que mes parents travaillaient trop à l'époque)
Mon père est agressif, il se place au-dessus des autres ... et de moi aussi
c'est aussi pour ça que le test m'a fait du mal : il a dit qu'il avait eu 137 quand il était petit...
Depuis toujours, il nie ce que je ressens. Il ne peut absolument pas comprendre ces vagues de sensations, d'émotions si riches qui me traversent...
Je n'ai jamais eu l'impression d'être encouragée. D'ailleurs, récemment, j'ai voulu défendre ma soeur en disant qu'un parent doit encourager son enfant, il m'a ri au nez en déclarant que c'était ridicule et que c'était à l'enfant de travailler... (ma soeur que plusieurs de ses profs qui sont hp déclarent hp).
J'ai l'impression d'être un extra-terrestre dans ma famille, d'avoir été bridée...
dès que j'ai pu lire, je n'ai plus su m'arrêter... je DEVAIS lire au moins un livre par jour pour ne sentir bien... sinon, pas moyen de s'endormir. Je lisais dans le bain, dans la voiture, chez le coiffeur, partout.
J'ai freiné largement le rythme vers mes 12ans.. quand j'ai commencé à vraiment souffrir(bien que c'était déjà très peinant avant) (entrée en humanités) de mon décalage... pour aller vers les gens mais là, je suis allée d'échecs en échecs...je m'insérais dans un groupe, je ne me tenais pas comme eux, j'avais du mal à tenir les regards(toujours maintenant en fait mais plus avec tout le monde), je ne savais absolument pas quoi dire et je me sentais toujours excessivement mal à l'aise...
J'ai fait pas mal de ...choses malsaines pour une fille de mon âge ... pour me faire accepter... ça s'est retourné contre moi... mais il y avait aussi le fait qu'une fois que j'ai été +-(il y a toujours un décalage) lancée dans la machine sociale, ma philosophie (il n'y a aucun mal à faire l'amour entre personnes consentantes. Il n'y a que la beauté.) n'a pas été acceptée non plus...
Je suis passée par l'anorexie, la boulimie... sans aucune réaction de mes parents(si, mon père a déclaré que j'étais folle et que j'étais une pute, accessoirement)
Maintenant, j'ai l'impression que tout un pan de mon être a été occulté...
je viens de découvrir la peinture, je suis douée.
je viens de découvrir le piano(aujourd'hui) et "tu as des facilités, c'est très bien, tu as déjà grillé la leçon 5 alors que les élèves de l'académie à qui je donne cours n'y sont même pas"
je veux écrire depuis toujours...
je pense que j'ai navigué vers des études scientifiques parce que je voulais malgré tout que mon père soit fier de moi... mon père qui me mettait la minuterie pour faire des colonnes de calcul mental et qui me mettait une fessée déculottée quand je ne finissais pas à temps ...pour réenclencher la minuterie... et pour que les gens qui me disaient idiote soient détrompés...
j'ai toujours pensé que c'était moi le problème... je commence à me dire que j'ai peut-être des richesses, que je suis attachante(dixit ma psy)
des richesses inexplorées...
qu'est-ce que ça aurait donné si je ne m'étais pas sous-estimée tout ce temps...je ne le saurai jamais...
(désolée, ce texte est très décousu, pas bien écrit et j'ai encore envie de rajouter plein de choses...)
elle a ajouté que j'avais sous-performé, qu'elle était sûre que j'aurais plus si on le refaisait(même tout de suite), que ça validait le diagnostic (communauté française: plus de 130 dans au moins un indice)
et que vu que je pleurais la plupart du temps, c'était normal d'avoir eu du mal par exemple pour les puzzles...
Il y a aussi mon...colossal ^^ manque de confiance en moi...qui m'a bien handicapée...
La nuit précédent l'annonce, j'ai fait un cauchemar où ma soeur de 15ans conduisait une voiture sans changement de vitesse(bloquée sur une seule) vers ma psy et où la psy m'annonçait un 124... j'ai très mal dormi^^
J'ai eu envie de partir, de vomir, de lui dire que je ne voulais rien entendre...
puis, elle a marqué un trait avant le 130 sur la courbe au crayon... je l'ai regardée... je me suis sentie m'effondrer... alors quoi, ça voulait dire que mon décalage était du à une sorte d'inadaptation et de débilité, ce que je pensais depuis toute petite et que j'avais enfin réussi à exhiler de ma tête...?
j'ai essayé de me retenir mais pas moyen: j'ai fondu en larmes, comme d'habitude.
S'en est suivie: une heure de dialogue de sourds
-"mais tu es intelligente! tu es même haut potentiel! Regarde là! On le refait maintenant si tu veux? Et le 123, ça te place déjà dans les 6%!"
-"non... je suis bête..." pleurs, tête baissée, fermée.
Le hic, c'est que j'avais tellement placé là-dessus... au début, je me suis juste renseignée, je n'y croyais pas.. ce n'est d'ailleurs pas moi qui en ai parlé mais un ancien collègue de classe qui est hp
et puis, je me suis reconnue... tellement reconnue
et puis, combien de fois n'ai-je entendu "si et je suis même sûr que tu es plus haut que moi"
ah oui? haha.
Alors maintenant, vous allez me dire que je n'avais qu'à le faire plus tôt, que j'ai préféré vivre dans l'espoir et l'illusion plutôt que me rendre compte de la réalité: je suis une idiote. (oui, je sais, j'ai pas 70 ..)
Et ça cadre tellement bien avec ce qu'on a dit de moi toutes ces années... les mots blessent, les regards blessent, les écarts blessent... je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
Mais si je suis toujours ici, c'est que j'accorde un minimum de crédit à ce que la psy et Schtroumpf m'ont dit... à savoir que je suis bien hp...
mais si ténu...si ténu
Puis, je peux aussi me dire... qui suis-je pour remettre en doûte ce test qui a été positif(même si pas dans le sens où je l'espérais) et dont l'annonce des résultats a soulagé tant de gens ici...
Puis je peux me demander... qu'est-ce que j'aurais obtenu si j'avais été en forme?
Je peux me rendre compte que je suis quasi en permanence dans un état léthargique et dépressif...
Est-ce que le test est bien adéquat pour les hp? C'est vrai... il y a des domaines dans lesquels je suis bonne... certains exagèrent et disent brillante mais ce n'est pas vrai.
Et ces domaines n'ont pas été explorés du tout...
ni les caractéristiques, le mode de pensée, un irm..que sais-je
Puis, je peux me souvenir que je pleurais déjà toute jeune dans les bras de ma mamy en lui demandant pourquoi on m'avait créée, en lui disant que je n'étais rien dans ce monde, que je ne voulais pas d'une vie que je n'avais pas choisie et dont on m'avait gratifiée sans même penser à ce qu'est qu'avoir un enfant...je voulais faire quelque chose de grand pour gagner ma place et ne pas être oubliée comme si je n'étais qu'une insignifiante fourmi... je crois que l'attitude des autres enfants à mon égard y est aussi pour quelque chose...
j'en veux à mes parents parce que je pense qu'ils ont fait ce choix..parce qu'il est "normal" de le faire...
je leur en veux de ne pas m'avoir laissé accéder à un niveau correct d'estime de moi... tiens, aujourd'hui, la psy qui donne cours dans ma section a parlé de ceci:
un enfant apprend l'empathie en partie par sa mère.
La mère développe de l'empathie envers son bébé qu'elle a porté 9mois... (enfin, si tout va normalement^^), et l'enfant peut ainsi se dire qu'il compte pour quelqu'un, qu'il est un être à part entière dont les besoins sont écoutés... et construire son estime....
j'ai jamais eu l'impression que ma mère comprenait ce que je ressens... ni mon père.
Ils veulent bien faire mais ils sont froids. Ma mère n'est pas hp, mon père est manipulateur et veut absolument avoir le contrôle. Il nous aime mais il a une drôle de manière de nous le montrer. Il peut être bien gentil quand tout va bien mais sinon...
et puis, je veux garder ma liberté. J'ai paradoxalement toujours eu cet énorme besoin d'amour et de reconnaissance tout en les rejetant (?)en même temps... parce que leur façon ne me convient pas... je ne l'assimile pas à de l'amour mais à du besoin de contrôle et de conformisme.
Je remarque aussi que je fonctionne comme ma grand-mère(testée +) qui est hypersensible et romantique mais aussi colérique(rejet pour ne pas souffrir) et très têtue qui m'a élevée vu que mes parents travaillaient trop à l'époque)
Mon père est agressif, il se place au-dessus des autres ... et de moi aussi
c'est aussi pour ça que le test m'a fait du mal : il a dit qu'il avait eu 137 quand il était petit...
Depuis toujours, il nie ce que je ressens. Il ne peut absolument pas comprendre ces vagues de sensations, d'émotions si riches qui me traversent...
Je n'ai jamais eu l'impression d'être encouragée. D'ailleurs, récemment, j'ai voulu défendre ma soeur en disant qu'un parent doit encourager son enfant, il m'a ri au nez en déclarant que c'était ridicule et que c'était à l'enfant de travailler... (ma soeur que plusieurs de ses profs qui sont hp déclarent hp).
J'ai l'impression d'être un extra-terrestre dans ma famille, d'avoir été bridée...
dès que j'ai pu lire, je n'ai plus su m'arrêter... je DEVAIS lire au moins un livre par jour pour ne sentir bien... sinon, pas moyen de s'endormir. Je lisais dans le bain, dans la voiture, chez le coiffeur, partout.
J'ai freiné largement le rythme vers mes 12ans.. quand j'ai commencé à vraiment souffrir(bien que c'était déjà très peinant avant) (entrée en humanités) de mon décalage... pour aller vers les gens mais là, je suis allée d'échecs en échecs...je m'insérais dans un groupe, je ne me tenais pas comme eux, j'avais du mal à tenir les regards(toujours maintenant en fait mais plus avec tout le monde), je ne savais absolument pas quoi dire et je me sentais toujours excessivement mal à l'aise...
J'ai fait pas mal de ...choses malsaines pour une fille de mon âge ... pour me faire accepter... ça s'est retourné contre moi... mais il y avait aussi le fait qu'une fois que j'ai été +-(il y a toujours un décalage) lancée dans la machine sociale, ma philosophie (il n'y a aucun mal à faire l'amour entre personnes consentantes. Il n'y a que la beauté.) n'a pas été acceptée non plus...
Je suis passée par l'anorexie, la boulimie... sans aucune réaction de mes parents(si, mon père a déclaré que j'étais folle et que j'étais une pute, accessoirement)
Maintenant, j'ai l'impression que tout un pan de mon être a été occulté...
je viens de découvrir la peinture, je suis douée.
je viens de découvrir le piano(aujourd'hui) et "tu as des facilités, c'est très bien, tu as déjà grillé la leçon 5 alors que les élèves de l'académie à qui je donne cours n'y sont même pas"
je veux écrire depuis toujours...
je pense que j'ai navigué vers des études scientifiques parce que je voulais malgré tout que mon père soit fier de moi... mon père qui me mettait la minuterie pour faire des colonnes de calcul mental et qui me mettait une fessée déculottée quand je ne finissais pas à temps ...pour réenclencher la minuterie... et pour que les gens qui me disaient idiote soient détrompés...
j'ai toujours pensé que c'était moi le problème... je commence à me dire que j'ai peut-être des richesses, que je suis attachante(dixit ma psy)
des richesses inexplorées...
qu'est-ce que ça aurait donné si je ne m'étais pas sous-estimée tout ce temps...je ne le saurai jamais...
(désolée, ce texte est très décousu, pas bien écrit et j'ai encore envie de rajouter plein de choses...)
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Tellement de haine ! Voilà ce que je ressens en te lisant.
J'espère que tu vas aller mieux.
Moi je l'ai vécu à recul, car ma découverte des rayures s'est faite tard.
J'espère que tu vas aller mieux.
Moi je l'ai vécu à recul, car ma découverte des rayures s'est faite tard.
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Je ne sais pas, je ne comprends pas...Sozd a écrit:Si tu as un haut niveau en verbal, ça peut créer un décalage avec les autres puisque, notamment, tu attributs aux mots des sens plus précis et nuancés que les autres qui, alors, auront du mal à comprendre l'étendu de ton propos. Le pire, c'est qu'ils croient te comprendre quand ce n'est pas forcément le cas (oui, ça sent le vécu). D'où possibles problèmes de sociabilisation, voire peut-être être plus souvent à fleur de peau par conséquent (je vais loin, je sais).
Cela dit, c'est aussi une grande force.
Et on peut être hypersensible sans être HP, comme je pense qu'on peut être HP sans être hypersensible (je suis persuadée qu'il existe des psychopathes, sociopathes ou tous autres pathologies, qui sont HP - et j'ai pris le cas extrême de maladies pour l'exemple).
(Et puis, on peut très bien faire très souvent un exercice ("être rompu à l'exercice") et le faire toujours aussi mal - même si je ne permets pas de remettre en cause son diagnostic.)
Je comprends ce que tu me dis par contre, mais je pointais l'hypersensibilité, entre autre. C'est un faisceau de caractéristiques que j'ai et du coup, je ne sais quoi en faire maintenant. Vraiment, cette notion d'abstraction verbale, euh ouais bof... Et puis, ça vient d'où? C'est l'inné, de l'acquis? Pourquoi j'ai ça? Etc...
Une(Gondwana), je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris et moi aussi, j'ai de la haine pour ce que tu as vécu.
Je pense qu'il est difficile de se sentir HP avec tes résultats (mais pas impossible!) à cause des doutes, de cette fameuse barre des 130...
Mais, pour ma part, j'ai un peu tout qui tombe à l'eau. Ce truc de l'abstraction verbale, je me demande si c'est pas le bonbon pour faire passer la pilule...
Au final, je me sens effectivement nulle et je n'ai pas l'impression que la restitution va m'aider^^ .
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Une(Gondwana) (atypique comme pseudo, je suis curieuse de savoir d'où il sors), je me retrouve énormément dans tes propos sur le test et ces conséquences. Je suis dans le même cas que toi, avec un QIT non calculable mais calculé quand même (?) à 128... Putain, ça fait mal. Je ne me reconnais pas franchement dans la majorité des personnes que je croise et je ne me sens pas légitime ici. C'est même pire, je me sens rejetée ici. Il y a souvent des messages à la limite de la haine sur ce forum au sujet de ceux qui se prétendent - voire pire, n'écarte pas l'idée mais n'en sont pas sûrs, belle instabilité - d'être HP mais ne peuvent afficher un beau papier avec écrit 130. 128 putain et j'ai encore chialé hier en tombant sur une file dans laquelle beaucoup s'acharnaient sur les gens comme moi.
D'un côté, je me répugne à pleurer sur mon sort (Mais je suis quoi ?! Je suis qui ?!) parce qu'au final, ça veut dire que je suis plus susceptible de rencontrer des personnes qui me comprennent que les THQI.
En même temps, si tous ceux dans mon cas sont aussi paumés que moi, comment pouvoir former un groupe bien défini pour être accepté ? (nature humaine de merde.)
Et ça rejoint ce que je vais te dire CarpeDiem : en relisant mon message, je me suis fait l'impression d'une salope arrogante qui essaye de te faire entrer l'idée que tu n'es pas digne d'être ici. Alors que d'abord, je ne te connais ni d'Eve ni d'Adam, et qu'en plus, tu fais partie de ceux que j'apprécie ici (autant que faire se peut bien entendu). J'essayais seulement de t'éclairer sur ces problèmes de communication.
Parce que moi aussi, je parlais (et parle) toujours beaucoup de cette hypersensibilité (dont je n'avais pas conscience avant la passation du test d'ailleurs). Mais j'ai arrêté depuis que je suis tombée sur le message d'une personne qui poussait un "coup de gueule" (wouah, elle a le courage de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais attention ! elle le disait sur d'un ton objectif et rationnel (ouais, ouais), sans haine ni rejet (ouais, ouais) mais en refilant discrètement un lien vers un forum d'hypersensibles - casse-toi d'ici et laisse parler les grands, imposteur ; bref). Je disais donc que j'arrêtais de mettre en avant cette hypersensibilité - bien pratique soit dit en passant pour savoir à qui faire confiance et savoir ce qu'on peut attendre des personnes de notre entourage - pour me concentrer sur cette pensée en arborescence, cette pensée en images et plein d'autres critères qui sont quand même plus l'apanage des HP que de qui que ce soit d'autres (enfin, il me semble, non ?). (Punaise, phrase à rallonge.)
Et puis, je suis tout aussi paumée que toi sur les différents domaines du test. Avant de passer le test et juste après, les différents indices me semblaient clairs et évidents. Maintenant que j'ai les résultats... Par exemple, j'ai un IVT à 145 (pas que je me la raconte, c'est même le domaine qui à le moins de rapport avec la douance). Mais ça veut dire quoi, concrètement ? C'est quoi une vitesse de traitement ? Je ne sais plus, je ne comprends plus. Le test devrait me renseigner sur ma façon de comprendre, d'analyser, de jouer et de restituer les informations, au final je suis paumée. Il m'a permis d'apprendre ou de confirmer plein d'autres trucs sur moi mais certainement pas à ce sujet.
Une(Gondwana), je comprends tout à fait que tu aies été conditionnée pour penser que tu étais le problème. Maintenant, tu peux te rendre compte que ce n'est pas du tout le cas, et beaucoup de personnes ici te le confirmeront, de manière directe ou non.
Quand tu m'avais envoyé un mp tout bête, plein de gentillesse, pour me dire de ne pas m'énerver, c'est con mais ça m'avait touché. Parce que tu ne l'avais pas fait de manière intrusive et pas du tout dans l'optique de me calmer parce que je te faisais suer mais pour mon bien. En tout cas, c'est comme ça que je l'avais pris et ne m'enlève pas cette illusions stp . Le seul fait d'avoir envoyé ce message n'est pas anodin parce que finalement, pas autant de monde que ça ne l'aurait envoyé.
(Et c'est vrai que je suis toujours très en colère contre tout et qu'il faudrait que je me calme... surtout ce soir !)
Entre la vision qu'ont tes parents de toi et ce que tu es, il y a un gouffre. Entre ce que tes parents veulent faire de toi et ce que tu es devenue, il y a un gouffre. La preuve, tu as eu le courage de passer ce test, et comme le psy le dit et même comme tes résultats le montrent (et en laisse suspecter bien plus), tu n'es ni débile, ni incapable. Vouloir devenir qui tu es à l'encontre de ce conditionnement parental est juste une démarche merveilleuse.
Et puis, parce que je suis égocentrique, je vais faire le parallèle avec ma famille. Elle ne ressemble pas du tout à la tienne et pourtant je me retrouve dans certains de tes propos. Ils sont tous HP, plus que moi, même (si je le suis, je ne sais pas...). Mais aucun ne l'a su avant la fin (décès du père, sœur envoyée en hôpital psy, etc). Tous étaient des surdoués non-reconnus, avec tous les malheurs que ça entraîne. Ils se pensaient plus stupides que n'importe qui et moi, étant plus stupide qu'eux, je ne devais surtout pas penser que j'étais capable de quoique ce soit, que j'avais la moindre capacité. Ils se sont employés à briser le moindre de mes élans, la plus petites initiatives que je prenais, et ne s'en rendaient même pas compte. Ca n'avait rien d'un mécanisme volontaire. Combiné au leitmotiv familial : "Ne te fais surtout jamais remarquer, fond-toi dans la masse" (ils m'ont même appelée Julie, le prénom le plus donné l'année de ma naissance), revendiquer la moindre chose positive à mon sujet n'était qu'une simple preuve de ma bêtise et de mon arrogance. Ce n'était pas des gens mauvais, bien au contraire, j'aime mes parents et ils ont fait tout ce qu'ils ont pu. C'étaient même de bons parents, aimants, et je pense être bien tombée avec eux . Mais ça fait parti des choses qui nous entravent quand on cherche à s'épanouir, à avancer.
D'un côté, je me répugne à pleurer sur mon sort (Mais je suis quoi ?! Je suis qui ?!) parce qu'au final, ça veut dire que je suis plus susceptible de rencontrer des personnes qui me comprennent que les THQI.
En même temps, si tous ceux dans mon cas sont aussi paumés que moi, comment pouvoir former un groupe bien défini pour être accepté ? (nature humaine de merde.)
Et ça rejoint ce que je vais te dire CarpeDiem : en relisant mon message, je me suis fait l'impression d'une salope arrogante qui essaye de te faire entrer l'idée que tu n'es pas digne d'être ici. Alors que d'abord, je ne te connais ni d'Eve ni d'Adam, et qu'en plus, tu fais partie de ceux que j'apprécie ici (autant que faire se peut bien entendu). J'essayais seulement de t'éclairer sur ces problèmes de communication.
Parce que moi aussi, je parlais (et parle) toujours beaucoup de cette hypersensibilité (dont je n'avais pas conscience avant la passation du test d'ailleurs). Mais j'ai arrêté depuis que je suis tombée sur le message d'une personne qui poussait un "coup de gueule" (wouah, elle a le courage de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, mais attention ! elle le disait sur d'un ton objectif et rationnel (ouais, ouais), sans haine ni rejet (ouais, ouais) mais en refilant discrètement un lien vers un forum d'hypersensibles - casse-toi d'ici et laisse parler les grands, imposteur ; bref). Je disais donc que j'arrêtais de mettre en avant cette hypersensibilité - bien pratique soit dit en passant pour savoir à qui faire confiance et savoir ce qu'on peut attendre des personnes de notre entourage - pour me concentrer sur cette pensée en arborescence, cette pensée en images et plein d'autres critères qui sont quand même plus l'apanage des HP que de qui que ce soit d'autres (enfin, il me semble, non ?). (Punaise, phrase à rallonge.)
Et puis, je suis tout aussi paumée que toi sur les différents domaines du test. Avant de passer le test et juste après, les différents indices me semblaient clairs et évidents. Maintenant que j'ai les résultats... Par exemple, j'ai un IVT à 145 (pas que je me la raconte, c'est même le domaine qui à le moins de rapport avec la douance). Mais ça veut dire quoi, concrètement ? C'est quoi une vitesse de traitement ? Je ne sais plus, je ne comprends plus. Le test devrait me renseigner sur ma façon de comprendre, d'analyser, de jouer et de restituer les informations, au final je suis paumée. Il m'a permis d'apprendre ou de confirmer plein d'autres trucs sur moi mais certainement pas à ce sujet.
Une(Gondwana), je comprends tout à fait que tu aies été conditionnée pour penser que tu étais le problème. Maintenant, tu peux te rendre compte que ce n'est pas du tout le cas, et beaucoup de personnes ici te le confirmeront, de manière directe ou non.
Quand tu m'avais envoyé un mp tout bête, plein de gentillesse, pour me dire de ne pas m'énerver, c'est con mais ça m'avait touché. Parce que tu ne l'avais pas fait de manière intrusive et pas du tout dans l'optique de me calmer parce que je te faisais suer mais pour mon bien. En tout cas, c'est comme ça que je l'avais pris et ne m'enlève pas cette illusions stp . Le seul fait d'avoir envoyé ce message n'est pas anodin parce que finalement, pas autant de monde que ça ne l'aurait envoyé.
(Et c'est vrai que je suis toujours très en colère contre tout et qu'il faudrait que je me calme... surtout ce soir !)
Entre la vision qu'ont tes parents de toi et ce que tu es, il y a un gouffre. Entre ce que tes parents veulent faire de toi et ce que tu es devenue, il y a un gouffre. La preuve, tu as eu le courage de passer ce test, et comme le psy le dit et même comme tes résultats le montrent (et en laisse suspecter bien plus), tu n'es ni débile, ni incapable. Vouloir devenir qui tu es à l'encontre de ce conditionnement parental est juste une démarche merveilleuse.
Et puis, parce que je suis égocentrique, je vais faire le parallèle avec ma famille. Elle ne ressemble pas du tout à la tienne et pourtant je me retrouve dans certains de tes propos. Ils sont tous HP, plus que moi, même (si je le suis, je ne sais pas...). Mais aucun ne l'a su avant la fin (décès du père, sœur envoyée en hôpital psy, etc). Tous étaient des surdoués non-reconnus, avec tous les malheurs que ça entraîne. Ils se pensaient plus stupides que n'importe qui et moi, étant plus stupide qu'eux, je ne devais surtout pas penser que j'étais capable de quoique ce soit, que j'avais la moindre capacité. Ils se sont employés à briser le moindre de mes élans, la plus petites initiatives que je prenais, et ne s'en rendaient même pas compte. Ca n'avait rien d'un mécanisme volontaire. Combiné au leitmotiv familial : "Ne te fais surtout jamais remarquer, fond-toi dans la masse" (ils m'ont même appelée Julie, le prénom le plus donné l'année de ma naissance), revendiquer la moindre chose positive à mon sujet n'était qu'une simple preuve de ma bêtise et de mon arrogance. Ce n'était pas des gens mauvais, bien au contraire, j'aime mes parents et ils ont fait tout ce qu'ils ont pu. C'étaient même de bons parents, aimants, et je pense être bien tombée avec eux . Mais ça fait parti des choses qui nous entravent quand on cherche à s'épanouir, à avancer.
Sozd- Messages : 59
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Sur ce forum traînent quelques autistes à côtés desquels je me sens vraiment petit. N'hésite pas à aller faire un tour sur les sujets du forum qui traitent de l'autisme et du syndrome d'Asperger. C'est passionnant.une(Gondwana) a écrit:je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
Des personnes asociales... Il y en a beaucoup ici. j'en fais partie.
"Pute" ? Cela n'a aucun rapport avec l'intelligence.
Je suis déçu de lire ça.
J'espère aussi.Siamois93 a écrit:
Tellement de haine ! Voilà ce que je ressens en te lisant.
J'espère que tu vas aller mieux.
Dernière édition par Boitachat le Ven 8 Nov 2013 - 3:44, édité 3 fois
Boitachat- Messages : 1754
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Sincèrement ? Je ne pense pas.CarpeDiem a écrit:Ce truc de l'abstraction verbale, je me demande si c'est pas le bonbon pour faire passer la pilule...
Boitachat- Messages : 1754
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Quand je me regarde dans le miroir, je m'insulte, je me traite notamment de grosse, d'obèse (je ne le suis pas), avec un ton cruel empli de méchanceté. Est-ce que je pense que les personnes en surpoids sont laides et écœurantes ? Absolument pas. Mais d'une part elles ne remplissent pas les critères de réussite clamer par notre société, et d'autre part on leur dit d'avoir honte de ce qu'elles sont. Ça, ça m’écœure. Mais s'il s'agit de m'insulter moi, ces mots sont alors extrêmement connotés de cette manière et ils me permettent d'évacuer la haine que je me porte.Boitachat a écrit:Sur ce forum traînent quelques autistes THQI à côtés desquels je me sens vraiment petit.une(Gondwana) a écrit:je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
Des personnes asociales... Il y en a beaucoup ici. j'en fais partie.
"Pute" ? Cela n'a aucun rapport avec l'intelligence.
Je suis déçu de lire ça.
Je me traite aussi d'autiste. En fait, je pensais même l'être avant que le psy infirme totalement ce diagnostic. Est-ce que je prends les autistes pour des personnes inintéressantes, incapables et inutiles. Absolument pas. De la même manière, quand je m'insulte de cette façon, ce n'est que pour canaliser dans un mot l'idée de haine envers moi-même que je ressens.
C'est en fait le principe des gros mots normalement. Connasse, pute, salope... tellement galvaudés qu'ils en ont perdus leurs bénéfices psychologiques. Si on est extrêmement en colère contre sa mère et qu'on la traite de conne pour la première fois, l'impact aura une importance considérable (normalement). En bien ou en mal. Ou les personnes qui prononcent des mots crus pendants les rapports sexuels, c'est un peu pareil.
Je comprends parfaitement que lire la phrase de Une(Gondwana) t'aie blessé mais ce n'était absolument pas le but. C'était pour se blesser elle et je suis persuadée qu'elle ne voulait pas dénigrer ou rabaisser qui que ce soit. Cette phrase m'a justement frappée par sa justesse. C'est de cette manière que je m'insulte mais jamais je ne considérerais que ce sont justement des insultes pour n'importe qui d'autres.
Non, ce n'est pas hypocrite.
Edit : et je comprends aussi que ces termes puissent te révolter d'être des insultes, de quelques manières que ce soit. Mais c'est le cas, et si ce ne sont pas ces mots, c'en seront d'autres. Et s'ils ne sont pas inventés (et ça ne sera pas le cas puisque alors ils ne seront pas connotés donc n'auront plus d’intérêt), c'en seront d'autres qui blesseront d'autres personnes. C'est nul mais franchement je ne vois pas d'autres possibilités (manque de créativité, haha !...)
Sozd- Messages : 59
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Age : 37
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Je réponds rapidement parce que bon, tout se brouille un peu et je suis un peu fatiguée (des questionnements surtout).
Déjà, Sozd, je voulais réagir, je n'ai senti aucun jugement dans ce que tu m'as dit mais bien une personne compréhensive qui a essayé de me mettre des points constructifs en évidence sans tomber dans le lourdingue( les points constructifs quand nos hypothèses s'effondrent, c'est très moyen). Tu as eu le juste milieu.
Quant aux comportements plus que limites que tu évoques, sache que je les ai remarqués et que franchement, ils me blessent autant que toi. J'ajouterai que je ne comprends vraiment pas comment des gens dit HP avec cette foutue barrière supérieure à 130 peuvent être aussi catégoriques et froids devant des histoires quasi toujours compliquées, douloureuses et un test de QI, qui présentent quand même certaines faiblesses ( sensibilité au stress, à la fatigue, à l'inhibition intellectuelle, à la perte de confiance en soi, etc...). Ces derniers temps, j'ai même lu (je ne sais plus où sur le forum) des zèbres confirmés qui, limite (et je suis gentille), séparaient douance et hypersensibilité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je crois que certains ont leur vie "lissée" par le résultat "positif" du test et oublient vite leurs difficultés passées. Ce qui peut se comprendre dans une certaine mesure.
Mais bon, y'a des gens derrière hein... qui restent avec leurs questions, leurs doutes...
A vrai dire, je suis contente que tu abordes ce sujet, ça me turlupinait drôlement...
une(Gondwana) (moi aussi, je suis curieuse, ça vient d'où?), je ne t'oublie pas mais je n'aime pas répondre qu'approximativement, je reviendrai sur ton post.
Sinon, j'ai envie de vous envoyer tout mon courage pour supporter votre environnement familial et tout le reste. Les mots sont un peu maladroits mais l'idée est là.
EDIT: je reviendrai répondre plus en détail!
Pour Boitachat, je voulais dire que si mon indice en verbal est de 115 par exemple, je ne trouve pas ça très parlant (pour expliquer un décalage et tout le reste). S'il est beaucoup plus haut, alors là, pour le coup, ça me semblerait bizarre... parce qu'à mon avis, en performance, je suis très bas...
Déjà, Sozd, je voulais réagir, je n'ai senti aucun jugement dans ce que tu m'as dit mais bien une personne compréhensive qui a essayé de me mettre des points constructifs en évidence sans tomber dans le lourdingue( les points constructifs quand nos hypothèses s'effondrent, c'est très moyen). Tu as eu le juste milieu.
Quant aux comportements plus que limites que tu évoques, sache que je les ai remarqués et que franchement, ils me blessent autant que toi. J'ajouterai que je ne comprends vraiment pas comment des gens dit HP avec cette foutue barrière supérieure à 130 peuvent être aussi catégoriques et froids devant des histoires quasi toujours compliquées, douloureuses et un test de QI, qui présentent quand même certaines faiblesses ( sensibilité au stress, à la fatigue, à l'inhibition intellectuelle, à la perte de confiance en soi, etc...). Ces derniers temps, j'ai même lu (je ne sais plus où sur le forum) des zèbres confirmés qui, limite (et je suis gentille), séparaient douance et hypersensibilité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je crois que certains ont leur vie "lissée" par le résultat "positif" du test et oublient vite leurs difficultés passées. Ce qui peut se comprendre dans une certaine mesure.
Mais bon, y'a des gens derrière hein... qui restent avec leurs questions, leurs doutes...
A vrai dire, je suis contente que tu abordes ce sujet, ça me turlupinait drôlement...
une(Gondwana) (moi aussi, je suis curieuse, ça vient d'où?), je ne t'oublie pas mais je n'aime pas répondre qu'approximativement, je reviendrai sur ton post.
Sinon, j'ai envie de vous envoyer tout mon courage pour supporter votre environnement familial et tout le reste. Les mots sont un peu maladroits mais l'idée est là.
EDIT: je reviendrai répondre plus en détail!
Pour Boitachat, je voulais dire que si mon indice en verbal est de 115 par exemple, je ne trouve pas ça très parlant (pour expliquer un décalage et tout le reste). S'il est beaucoup plus haut, alors là, pour le coup, ça me semblerait bizarre... parce qu'à mon avis, en performance, je suis très bas...
CarpeDiem- Messages : 1182
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Boitachat.. je listais juste les façons dont je me suis faite traiter jusque maintenant :)loin de moi l'idée de me qualifier d'autiste, qui plus est, en rabaissant les personnes qui le sont.
Pour ce qui est de l'information, je suis tout-à-fait renseignée sur le sujet.
Pour mon pseudo, "une" c'est parce que c'est le premier mot auquel j'ai pensé et qu'il me semblait juste. Il tend aussi vers quelque chose que j'essaye d'obtenir, qui est l'unicité de mon être dans les sensations... en fait, pour expliquer, je me sens disloquée en permanence...
disloquée--> Gondwana qui est un morceau qui s'est détaché du supercontinent: Pangée =une. La boucle est bouclée^^ (je fais mon rapport de stage, c'est pour ça que je ne développe pas tout maintenant)
bisous
reedit: ... je me sens vexée par ton message parce que tu insinues que je ne connais pas le sens des mots et que j'insulte les autistes
et après, tu insinues que je ne pourrais pas connaitre les sujets "autisme" et "th" malgré le fait que mon copain l'est et que mon ex aussi...
comme si j'étais trop bête pour comprendre quelqu'un qui a un 145 + marqué sur sa feuille...
et les insultes ont toujours un sens détourné...on utilise idiot alors que ça définit une déficience =70 de Q.I. sur l'échelle de Weschler, on utilise "con" alors que c'est un synonyme de "vagin", on utilise "crétin" alors que le crétinisme est une maladie liée à un apport insuffisant en iode cfr "crétin des Alpes"
je préfère le signifier que de ruminer toute seule...
Pour ce qui est de l'information, je suis tout-à-fait renseignée sur le sujet.
Pour mon pseudo, "une" c'est parce que c'est le premier mot auquel j'ai pensé et qu'il me semblait juste. Il tend aussi vers quelque chose que j'essaye d'obtenir, qui est l'unicité de mon être dans les sensations... en fait, pour expliquer, je me sens disloquée en permanence...
disloquée--> Gondwana qui est un morceau qui s'est détaché du supercontinent: Pangée =une. La boucle est bouclée^^ (je fais mon rapport de stage, c'est pour ça que je ne développe pas tout maintenant)
bisous
reedit: ... je me sens vexée par ton message parce que tu insinues que je ne connais pas le sens des mots et que j'insulte les autistes
et après, tu insinues que je ne pourrais pas connaitre les sujets "autisme" et "th" malgré le fait que mon copain l'est et que mon ex aussi...
comme si j'étais trop bête pour comprendre quelqu'un qui a un 145 + marqué sur sa feuille...
et les insultes ont toujours un sens détourné...on utilise idiot alors que ça définit une déficience =70 de Q.I. sur l'échelle de Weschler, on utilise "con" alors que c'est un synonyme de "vagin", on utilise "crétin" alors que le crétinisme est une maladie liée à un apport insuffisant en iode cfr "crétin des Alpes"
je préfère le signifier que de ruminer toute seule...
Dernière édition par une(Gondwana) le Ven 8 Nov 2013 - 0:52, édité 1 fois
une (gaufre)- Messages : 707
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
"Déçu" n'est pas un synonyme de "blessé"...Sozd a écrit:Je comprends parfaitement que lire la phrase de Une(Gondwana) t'aie blessé
Quand je dis que je suis déçu, c'est que je suis... déçu
Pour le reste, j'ai un peu de mal à comprendre qu'on utilise un mot pour dire le contraire...
Et rassure-toi, le terme 'hypocrite" ne m'a même pas effleuré l'esprit
Boitachat- Messages : 1754
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Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
CarpeDiem : Ouais mais du coup, je ne sais pas si l'hypersensibilité a une telle importance dans le fait d'être HP puisque, comme je l'ai dit, certains HP ont de cruels déficits au niveau de l'empathie et de la sympathie notamment.
...
Quoique je commence à confondre hypersensibilité, hyperémotivité, empathie, compassion, sympathie... Enfin bref, il est sûr et certain que l'hypersensibilité seule n'est pas pertinent quant à la sur-efficience.
Je suis tellement paumée à l'issu de ce test que je suis en train de me demander si on peut être hypersensible et manquer cruellement d'empathie... Question à deux balles.
On peut comprendre et totalement saisir les émotions et sentiments de l'autre (empathie) sans les ressentir (pas de sympathie) et être un surdoué manipulateur... BREF !
Et j'ai aussi cette impression que certains, beaucoup trop (et j'en ferai parti à un moment ou à un autre) oublie les fragilités et les difficultés d'avant, avant le test, avant la confirmation, avant. C'est certainement très rassurant, mais aussi complètement... bête et méchant.
"Tralala moi j'ai le droit d'énoncer des vérités, des axiomes, et toi, t'es qu'un imposteur dont l'avis ne comptera pas parce que tu n'as pas 130, nananère !". C'est un peu l'image que j'en ai. Bon, je divague (encore) par rapport au thème du topic.
Ah oui, en effet le verbal est en parti conditionné par l'environnement, familial, scolaire et amical. En même temps, je connais un mec qui sort d'HEC et qui ne serait pas capable de faire la différence entre une boite et un boitier. C'est dommage, j'ai pas d'exemple plus pertinents.
Edit :
Boitachat : j'ai extrapolé, désolée. En même temps, ça aurait pu être blessant. Cela dit, je n'ai jamais dit que j'utilisais un mot pour dire son contraire. Quand je dis "grosse" pour m'insulter, c'est pour "ratée". Et dans la vie de tous les jours, ce n'est pas pour dit "belle" mais pour dire "grosse". Idem pour autiste. Quand je m'insulte, je veux dire "ratée" mais dans la vie de tous les jours, c'est pour dire "autiste" et non "intéressant, ouvert, utile, tolérant, etc".
Quand je m'insulte, ce sont des véhicules, une pure émotion puisque connotés ainsi par la majorité. Quand je les emploie de manière courante, ils portent le sens et les nuances classiques, trouvé dans leur définitions. 'Stout.
Une(Gondwana) : Du coup, j'ai mal compris tes propos, la honte
Tu es allée chercher loin ton pseudo ! J'ai juste pris les initiales du DVD posé devant moi .
...
Quoique je commence à confondre hypersensibilité, hyperémotivité, empathie, compassion, sympathie... Enfin bref, il est sûr et certain que l'hypersensibilité seule n'est pas pertinent quant à la sur-efficience.
Je suis tellement paumée à l'issu de ce test que je suis en train de me demander si on peut être hypersensible et manquer cruellement d'empathie... Question à deux balles.
On peut comprendre et totalement saisir les émotions et sentiments de l'autre (empathie) sans les ressentir (pas de sympathie) et être un surdoué manipulateur... BREF !
Et j'ai aussi cette impression que certains, beaucoup trop (et j'en ferai parti à un moment ou à un autre) oublie les fragilités et les difficultés d'avant, avant le test, avant la confirmation, avant. C'est certainement très rassurant, mais aussi complètement... bête et méchant.
"Tralala moi j'ai le droit d'énoncer des vérités, des axiomes, et toi, t'es qu'un imposteur dont l'avis ne comptera pas parce que tu n'as pas 130, nananère !". C'est un peu l'image que j'en ai. Bon, je divague (encore) par rapport au thème du topic.
Ah oui, en effet le verbal est en parti conditionné par l'environnement, familial, scolaire et amical. En même temps, je connais un mec qui sort d'HEC et qui ne serait pas capable de faire la différence entre une boite et un boitier. C'est dommage, j'ai pas d'exemple plus pertinents.
Edit :
Boitachat : j'ai extrapolé, désolée. En même temps, ça aurait pu être blessant. Cela dit, je n'ai jamais dit que j'utilisais un mot pour dire son contraire. Quand je dis "grosse" pour m'insulter, c'est pour "ratée". Et dans la vie de tous les jours, ce n'est pas pour dit "belle" mais pour dire "grosse". Idem pour autiste. Quand je m'insulte, je veux dire "ratée" mais dans la vie de tous les jours, c'est pour dire "autiste" et non "intéressant, ouvert, utile, tolérant, etc".
Quand je m'insulte, ce sont des véhicules, une pure émotion puisque connotés ainsi par la majorité. Quand je les emploie de manière courante, ils portent le sens et les nuances classiques, trouvé dans leur définitions. 'Stout.
Une(Gondwana) : Du coup, j'ai mal compris tes propos, la honte
Tu es allée chercher loin ton pseudo ! J'ai juste pris les initiales du DVD posé devant moi .
Sozd- Messages : 59
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Personnellement, ça me choque un peu. Beaucoup en fait.Sozd a écrit:Je me traite aussi d'autiste. En fait, je pensais même l'être avant que le psy infirme totalement ce diagnostic. Est-ce que je prends les autistes pour des personnes inintéressantes, incapables et inutiles. Absolument pas. De la même manière, quand je m'insulte de cette façon, ce n'est que pour canaliser dans un mot l'idée de haine envers moi-même que je ressens.
[...]
Boitachat : j'ai extrapolé, désolée. En même temps, ça aurait pu être blessant. Cela dit, je n'ai jamais dit que j'utilisais un mot pour dire son contraire. Quand je dis "grosse" pour m'insulter, c'est pour "ratée". Et dans la vie de tous les jours, ce n'est pas pour dit "belle" mais pour dire "grosse". Idem pour autiste.
Qu'on utilise le mot "autiste" comme insulte me dérange habituellement, je n'y peux pas grand chose, puisque que c'est quelque chose d'ancré dans l'inconscient (autiste= débile, associal, idiot, qui se balance, bizarre...), même si je sensibilise autant que je peux. Mais qu'on se traite soi-même d'autiste... Ça me dépasse. Y compris avec une notion de haine à l'intérieur, envers soi-même.
...
C'est à ce point là? Est-ce tellement odieux d'être autiste?
Qu'est-ce que je dois penser, moi, qui le suis? Qu'est-ce que je dois penser d'une personne qui s'insulte en se traitant d'autiste?
C'est triste, et blessant à la fois... Violent.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire...Sozd a écrit:Quand je m'insulte, je veux dire "ratée" mais dans la vie de tous les jours, c'est pour dire "autiste" et non "intéressant, ouvert, utile, tolérant, etc".
Une(Gondwana),
J'ai lu, et je comprends.
Mais même en l'état, avec un QI de "123", du moins à cet instant... C'est suffisant pour se sentir en décalage...
Mon propre QIT est incalculable, j'ai passé mon test dans un état très déprimée (donc pensée ralentie), avec une confiance en soi proche de zéro... Bref, sous-performance également. Pourtant, le médecin (avec qui j'ai eu mon diagnostic de syndrome d'asperger) pense que oui, je suis haut potentiel, malgré les résultats peu illustratifs (j'ai tous les signes, enfant et adulte...), et situe mon QI vers les 130...
Maintenant, il faut penser que ce test n'est pas toujours un espèce de miracle, c'est plutôt un outil de compréhension de soi-même, le QI n'est pas le plus important, c'est plutôt l'analyse des résultats qui comptent, et les tiens sont tout à fait respectables (plus que les miens ^^). Peut-être un jour, repasser le test dans une condition plus apaisée (j'y songe pour moi aussi), même si celui-ci est contestable sur quelques points... (et puis il est pas adapté du tout pour les autistes, du fait d'une intelligence différente, et certainement pour les hp aussi).
Le tout est d'apprendre à te connaître, tranquillement, pas à pas, ne pas tout précipiter, et apprendre à respecter tes rythmes... Le HP ne fait pas tout! Mais je comprends, je comprends très bien par où tu passes, et ce n'est pas évident.
Courage!
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
me suis bloquée xD.
Je vous "fais" des câlins. enfin, si je peux
(j'éditerai sûrement ce message pour manque de volubilité flagrant xD)
Je vous "fais" des câlins. enfin, si je peux
(j'éditerai sûrement ce message pour manque de volubilité flagrant xD)
une (gaufre)- Messages : 707
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Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Désolée si je suis blessante.
En effet, je n'arrive pas à me faire comprendre.
Surtout que je n'éprouve aucun mépris pour les autistes, ma mère l'est sans doute elle-même (eh ouais).
D'ailleurs, je trouve "amusant" que tu relèves mes propos sur les autistes mais pas sur les obèses.
1) Pour la plupart des personnes, un autiste est un incapable stupide.
2) Je sais parfaitement que ça n'a rien à voir et la confusion m'agace.
3) Quand je m'insulte, moi et personne d'autre, j'ai besoin de canaliser ma haine dans des mots, normal. Du coup, le même terme est alors porteur de deux sens mais pas en même temps : le sens courant mais fortement erroné et connoté, et le terme médical juste et précis. Il me faut évacuer cette haine et tout le monde ici à conscience, je pense, de l'importance de verbaliser les choses. J'utilise alors le mot "autiste" dans le sens commun mais, dans ma tête à moi, je ne fais aucunement l'amalgame avec le sens vrai. C'est comme si c'était des homonymes, deux termes distincts. L'un est fortement connoté de manière péjorative et est donc porteur de cette haine. Mais ce n'est pas le même terme que celui que j'emploie dans la vie courante.
Je pourrais, et je le fais, appliquer le même principe avec les dépressifs (dont je suis atteinte, comme toute ma famille) ou les obèses (et je suis la première à prendre la défense de ceux ayant des troubles alimentaires). Comme quand je me traite de sale boutonneuse parce que j'ai une peau dégueu, tiens.
Après, que ça te choque, j'en suis désolée mais franchement, dans la vie, je ne blesse personne à ce sujet, bien au contraire.
Tiens, pour te dire comme je comprends : j'imagine que quelqu'un se traite de sale juif. Or, être juif est une religion et une culture, pas un défaut. Il y a le cliché du juif avare et vantard. Le mec s'insulte de sale juif parce qu'il se trouve égoïste, radin, arrogant, etc, mais dans la vraie vie de vrai, il sait très bien que ça n'a rien à voir !!!
Ça me ferait mal que quelqu'un fasse ça (bien que je ne sois pas juive, mais les histoires familiales, tout ça) mais je ne lui jetterais pas la pierre. Parce qu'il est tolérant et lucide quant à ce qu'est un juif, et n'est en rien un antisémite.
Du coup, il ne fait pas l'amalgame mais celui qui pense le contraire à son sujet, oui.
Et puis, le terme de débile a aussi été cité. Par contre, personne ici pour se révolter. C'est rigolo, non ?
Et donc, avoir un QI de 84 est la pire des tares mais en avoir un de 155 n'est pas un avantage, ce que tout le monde répète sans cesse ici. Faut être cohérent aussi, et dire qu'entendre quelqu'un se traiter de débile est scandaleux. Oui, je vais loin mais là, je m'agace. Il est tard et j'ai quand même l'impression d'être claire. (Faudrait surtout pas que je me tourne vers l'enseignement.)
C'est quasiment du politiquement correct appliqué sur le forum. Non, je n'insulte, ni ne rabaisse, ni ne méprise les autistes. Par contre, je m'y attelle envers ceux qui le font.
J'ai été élevée par un père qui éprouvait un profond respect envers chaque être humain. Il vouvoyait les enfants quand il vouvoyait les parents, il n'était pas gentil avec les trisomiques parce qu'ils étaient trisomiques mais parce qu'ils étaient humains (et naturellement gentils qui plus est). Voilà, sans doute qu'en sensibilisant le monde entier sur l'autisme, le mot perdra cette connotation péjorative et n'aura donc plus aucun intérêt dans mes moments de haine envers moi-même. Alors j'en utiliserai d'autres, qui risqueront de blesser une frange de la population si elle savait.
Edit : Je viens de me relire. Je suis super agressive en fait. Beaucoup plus que ce que je pensais en écrivant mon message. Pardon.
Bref, si quelqu'un d'autre n'a pas compris ou n'est pas d'accord avec ce que je raconte (beaucoup trop longuement), mieux vaut m'envoyer un mp parce que je pollue la file.
En effet, je n'arrive pas à me faire comprendre.
Surtout que je n'éprouve aucun mépris pour les autistes, ma mère l'est sans doute elle-même (eh ouais).
D'ailleurs, je trouve "amusant" que tu relèves mes propos sur les autistes mais pas sur les obèses.
1) Pour la plupart des personnes, un autiste est un incapable stupide.
2) Je sais parfaitement que ça n'a rien à voir et la confusion m'agace.
3) Quand je m'insulte, moi et personne d'autre, j'ai besoin de canaliser ma haine dans des mots, normal. Du coup, le même terme est alors porteur de deux sens mais pas en même temps : le sens courant mais fortement erroné et connoté, et le terme médical juste et précis. Il me faut évacuer cette haine et tout le monde ici à conscience, je pense, de l'importance de verbaliser les choses. J'utilise alors le mot "autiste" dans le sens commun mais, dans ma tête à moi, je ne fais aucunement l'amalgame avec le sens vrai. C'est comme si c'était des homonymes, deux termes distincts. L'un est fortement connoté de manière péjorative et est donc porteur de cette haine. Mais ce n'est pas le même terme que celui que j'emploie dans la vie courante.
Je pourrais, et je le fais, appliquer le même principe avec les dépressifs (dont je suis atteinte, comme toute ma famille) ou les obèses (et je suis la première à prendre la défense de ceux ayant des troubles alimentaires). Comme quand je me traite de sale boutonneuse parce que j'ai une peau dégueu, tiens.
Après, que ça te choque, j'en suis désolée mais franchement, dans la vie, je ne blesse personne à ce sujet, bien au contraire.
Tiens, pour te dire comme je comprends : j'imagine que quelqu'un se traite de sale juif. Or, être juif est une religion et une culture, pas un défaut. Il y a le cliché du juif avare et vantard. Le mec s'insulte de sale juif parce qu'il se trouve égoïste, radin, arrogant, etc, mais dans la vraie vie de vrai, il sait très bien que ça n'a rien à voir !!!
Ça me ferait mal que quelqu'un fasse ça (bien que je ne sois pas juive, mais les histoires familiales, tout ça) mais je ne lui jetterais pas la pierre. Parce qu'il est tolérant et lucide quant à ce qu'est un juif, et n'est en rien un antisémite.
Du coup, il ne fait pas l'amalgame mais celui qui pense le contraire à son sujet, oui.
Et puis, le terme de débile a aussi été cité. Par contre, personne ici pour se révolter. C'est rigolo, non ?
Et donc, avoir un QI de 84 est la pire des tares mais en avoir un de 155 n'est pas un avantage, ce que tout le monde répète sans cesse ici. Faut être cohérent aussi, et dire qu'entendre quelqu'un se traiter de débile est scandaleux. Oui, je vais loin mais là, je m'agace. Il est tard et j'ai quand même l'impression d'être claire. (Faudrait surtout pas que je me tourne vers l'enseignement.)
C'est quasiment du politiquement correct appliqué sur le forum. Non, je n'insulte, ni ne rabaisse, ni ne méprise les autistes. Par contre, je m'y attelle envers ceux qui le font.
J'ai été élevée par un père qui éprouvait un profond respect envers chaque être humain. Il vouvoyait les enfants quand il vouvoyait les parents, il n'était pas gentil avec les trisomiques parce qu'ils étaient trisomiques mais parce qu'ils étaient humains (et naturellement gentils qui plus est). Voilà, sans doute qu'en sensibilisant le monde entier sur l'autisme, le mot perdra cette connotation péjorative et n'aura donc plus aucun intérêt dans mes moments de haine envers moi-même. Alors j'en utiliserai d'autres, qui risqueront de blesser une frange de la population si elle savait.
Edit : Je viens de me relire. Je suis super agressive en fait. Beaucoup plus que ce que je pensais en écrivant mon message. Pardon.
Bref, si quelqu'un d'autre n'a pas compris ou n'est pas d'accord avec ce que je raconte (beaucoup trop longuement), mieux vaut m'envoyer un mp parce que je pollue la file.
Sozd- Messages : 59
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 37
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
- Pour ne pas polluer le fil:
Je n'ai pas spécialement relevé que tu avais du mépris pour nous, je l'ai lu sur tes autres posts.Sozd a écrit:
Surtout que je n'éprouve aucun mépris pour les autistes, ma mère l'est sans doute elle-même (eh ouais).
J'aimerais juste te poser une question, n'y vois aucune agressivité, mais que sais-tu de l'autisme? Je voudrais simplement savoir quelles sont tes connaissances dans le domaine. Pour être sûre que l'on s'accorde.
J'aurais pu... J'ai des problèmes de poids depuis des années (mince, autiste et en plus avec un TCA, cumulerais-je? Je ne sais pas si je devrais mentionner le reste...).Sozd a écrit:D'ailleurs, je trouve "amusant" que tu relèves mes propos sur les autistes mais pas sur les obèses.
Mais une chose à la fois.
Pour le moment, je me suis concentrée sur le mot "autiste" parce que je sais qu'il y a vraiment un souci avec ce mot, et tous les autres clichés qui en découlent (autiste égale aussi: génie, rainman, être extra-terrestre ou ayant une quelconque mission sur terre, les indigos, par exemple, fort en maths, informatiques, aucune imagination... C'est dans les extrêmes).
Il n'empêche pas que je l'ai relevé (c'est parce que je ne le marque pas, que je ne l'ai pas vu).
Euh... Beaucoup de confusion dans ce que tu dis.Sozd a écrit:Je pourrais, et je le fais, appliquer le même principe avec les dépressifs (dont je suis atteinte, comme toute ma famille) ou les obèses (et je suis la première à prendre la défense de ceux ayant des troubles alimentaires). Comme quand je me traite de sale boutonneuse parce que j'ai une peau dégueu, tiens.
Après, que ça te choque, j'en suis désolée mais franchement, dans la vie, je ne blesse personne à ce sujet, bien au contraire.
Tiens, pour te dire comme je comprends : j'imagine que quelqu'un se traite de sale juif. Or, être juif est une religion et une culture, pas un défaut. Il y a le cliché du juif avare et vantard. Le mec s'insulte de sale juif parce qu'il se trouve égoïste, radin, arrogant, etc, mais dans la vraie vie de vrai, il sait très bien que ça n'a rien à voir !!!
Ça me ferait mal que quelqu'un fasse ça (bien que je ne sois pas juive, mais les histoires familiales, tout ça) mais je ne lui jetterais pas la pierre. Parce qu'il est tolérant et lucide quant à ce qu'est un juif, et n'est en rien un antisémite.
Du coup, il ne fait pas l'amalgame mais celui qui pense le contraire à son sujet, oui.
J'ai déjà entendu des personnes utiliser le mot "autiste" envers elles. Le contexte était ironique, plutôt une sorte de gentille plaisanterie, et assez juste (référence au côté obsessionnel des autistes, dans la dernière que j'ai entendu, par exemple). Là, ça ne me choque pas.
Mais que ça sonne comme une insulte, ça, ça me choque.
De la même manière que tu cites en exemple, ton histoire de juifs.
Déjà qu'on essaye de lutter contre les préjugés, sur plusieurs niveaux (racisme, handicap, problèmes psys, fonctionnements différents, ect, ect...), mais si en plus, des personnes utilisent ce mot comme une insulte, on s'en sort pas, que ce soit envers les autres ou envers elles. Parce que je ne note aucunement le côté... Comment dire? ... Autodérision, voilà... Dans ton utilisation du mot. Ça reste assez dur, haineux...
Je ne pense pas que ça soit trop de te demander d'imaginer que ça puisse me faire mal, toucher quelque chose en moi. Les autistes aspergers ont le trait, assez commun, d'être précis dans le choix des termes utilisés, même si parfois, on ne mesure pas toujours l'impact d'un mot chez l'autre.
Je tente d'éviter le plus possible, d'utiliser des mots comme ceux-ci, comme "mongol", par exemple.Sozd a écrit:Et puis, le terme de débile a aussi été cité. Par contre, personne ici pour se révolter. C'est rigolo, non ?
J'ai une idée du poids des mots.
Je concède qu'effectivement, on devrait éviter d'autres mots, au même titre, j'essayerais personnellement de faire attention.Sozd a écrit:Et donc, avoir un QI de 84 est la pire des tares mais en avoir un de 155 n'est pas un avantage, ce que tout le monde répète sans cesse ici. Faut être cohérent aussi, et dire qu'entendre quelqu'un se traiter de débile est scandaleux. Oui, je vais loin mais là, je m'agace. Il est tard et j'ai quand même l'impression d'être claire. (Faudrait surtout pas que je me tourne vers l'enseignement.)
En même temps, le CNRTL nous donne comme sens commun du mot "débile": Qui manque de force. Est évoqué plus loin, dans un sens psychologique, une personne ayant un QI de moins de 80.
Mais je ne comprends l'intérêt d'utiliser justement ces mots là. Il y en a d'autres...Sozd a écrit:Voilà, sans doute qu'en sensibilisant le monde entier sur l'autisme, le mot perdra cette connotation péjorative et n'aura donc plus aucun intérêt dans mes moments de haine envers moi-même. Alors j'en utiliserai d'autres, qui risqueront de blesser une frange de la population si elle savait.
Peut-être que je suis la seule que ça choque, mais j'aimerais comprendre la nécessité (du moins, c'est ce qu'il semble être, après, je ne suis pas très douée en implicite) de prendre ces mots là.
Ne vois aucune agressivité dans mes propos, de la tristesse et de l'incompréhension, certainement, mais point de haine. Simplement, ça me touche.
Dernière édition par ∆ Loup le Ven 8 Nov 2013 - 18:49, édité 1 fois
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Idem. J'aurais pu écrire quelque chose de très proche. Je suis très attaché au dépassement des clichés, qu'il s'agisse d'autisme ou d'autre chose, que cela me concerne ou non.∆ Loup a écrit:J'aurais pu... J'ai des problèmes de poids depuis des années (mince, autiste et en plus avec un TCA, cumulerais-je? Je ne sais pas si je devrais mentionner le reste...).Sozd a écrit:
D'ailleurs, je trouve "amusant" que tu relèves mes propos sur les autistes mais pas sur les obèses.
Mais une chose à la fois.
Pour le moment, je me suis concentrée sur le mot "autiste" parce que je sais qu'il y a vraiment un souci avec ce mot, et tous les autres clichés qui en découlent (autiste égale aussi: génie, rainman, être extra-terrestre ou ayant une quelconque mission sur terre, les indigos, par exemple, fort en maths, informatiques, aucune imagination... C'est dans les extrêmes).
Il n'empêche pas que je l'ai relevé (c'est parce que je ne le marque pas, que je ne l'ai pas vu).
J'ai encore et j'aurai toujours un rapport très complexe à la nourriture. J'ai connu les 2 extrêmes. Le mot "obèse" ne m'a pas échappé non plus, mais ce n'était pas la priorité.
Et ils ne sont pas les seuls...∆ Loup a écrit:Les autistes aspergers ont le trait, assez commun, d'être précis dans le choix des termes utilisés, même si parfois, on ne mesure pas toujours l'impact d'un mot chez l'autre.
En somme, tout ce que dit ∆ Loup est très juste, Sozd. Et je pense que nous sommes nombreux, parmi les HP, autistes ou non, à nous y retrouver pour les mêmes raisons ou des raisons qui nous sont propres.
Personnellement, j'hésite souvent à intervenir sur le forum à cause, justement, du décalage dans l'utilisation de certains termes. C'est difficile, je trouve d'avoir en tête le mot juste mais d'être quand même obligé de se demander s'il ne risque pas d'être interprété de travers. Je tourne un peu en rond, mais l'utilisation que j'ai faite de "déçu" illustre parfaitement ce cas. J'ai hésité avant de l'utiliser et... ça n'a pas loupé ! J'ai le dictionnaire sous les yeux (Robert 2008) et c'est bien dans ce sens que je l'employais.
M'enfin, tu me sembles ouverte, Sozd, on devrait réussir à se comprendre
EDIT : Et pour revenir au sujet du fil, mon test est tout récent et je viendrai en parler brièvement ici après la restitution.
Dernière édition par Boitachat le Sam 9 Nov 2013 - 9:50, édité 4 fois (Raison : retour aux moutons)
Boitachat- Messages : 1754
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Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Bon, je ne veux pas du tout mettre le feu aux poudres ni prendre un quelconque parti, y'a pas de parti qui tienne d'ailleurs.
MAIS, je voulais juste dire à Sozd que je comprends ce qu'elle a écrit et que ça ne me semble en aucun cas être une personne qui a un avis bien négatif des autistes ou autre. Ce n'est en aucun cas ce qu'elle dit. D'ailleurs, j'ai des problèmes de poids et je n'ai pas mal pris ce terme de "grosse". Je comprends tout à fait ce fait de prendre un terme par son sens commun pour se fustiger. Lorsque l'on ressent une haine profonde pour soi, je pense qu'agir ainsi est une manière de prendre un peu ce qu'autrui pense de nous (en mal) ou du genre de personne que l'on est afin de... se punir, et coller à l'idée que les autres ont de nous. Je suis persuadée que Sozd ne pense que le plus grand bien des autistes ou autre (son humanité est visible à 3 kms^^).
Je peux comprendre que ∆ Loup ait mal pris la chose mais il s'agit bien d'une sensibilité particulière, qu'il faut apprendre à gérer à mon sens.
Je ne dis pas ça méchamment, mais il me semble que Sozd avait, comme nous tous ici, ce besoin d'exprimer ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même sur un thème très compliqué ("La haine envers soi-même"). Donc, respecter la sensibilité des autres, oui, mais à quel prix? Doit-elle se taire?
Parce qu'il faut bannir "grosse", "autiste", etc... Ce sont précisément ces termes qu'elle utilise parce qu'ils sont à la hauteur de la haine qu'elle se voue, haine que l'on perçoit quand l'opinion commune utilise ces termes. C'est en quelque sorte le transfert de la haine d'autrui en tant qu'haine personnelle.
Il faut vraiment faire, à mon sens, le distinguo entre sa pensée et son appropriation de termes dont la signification est communément admise.
Je ne doute pas que ça touche mais on fait quoi alors? On dit à Sozd d'utiliser d'autres termes (alors non significatifs)? De transformer ce témoignage? C'est dommage.
Pour moi, ZC est intéressant justement parce qu'on dépasse certaines limites. Et ça permet de se retrouver d'autant mieux dans certains comportements.
Je suis quand même un peu déçue parce que, personnellement, je sens que SOzd n'est pas méchante ni critique envers les autistes (ou autre) et qu'il ne s'agit bien que d'une haine personnelle. Alors pourquoi en faire quelque chose qui dépasse le cadre purement personnel? Est-ce qu'on n'est pas sur ZC pour justement pouvoir communiquer sur des choses comme ça?
Je ne vois aucun jugement dans son avis.
Après, je me sens un peu injuste de dire ça car "j'entends" le mal que ça peut faire, le fait que ça renvoie à tant de moqueries, d'incompréhension, etc...
Mais pour des gens qui accordent extrêmement d'importance aux termes, on voit tout simplement l'ampleur de la haine dans ce procédé utilisé par SOzd.
A contrario, on peut se dire qu'il est inconcevable de sortir de genre de choses, justement parce qu'ici, il y a des gens hypersensibles au passé souvent très douloureux.
Je le comprends aussi. Mais je pense que c'est le moyen le plus juste qu'a trouvé Sozd pour exprimer ce qu'elle ressent, c'est comme ça que je le sens du moins. Et je pense que le dire autrement n'aurait pas la même portée pour elle.
Je pense qu'on doit tous travailler notre hypersensibilité pour laisser un certain degré de liberté dans l'expression d'autrui.
A titre tout à fait personnel, il m'est aussi arrivé de lire des choses assez blessantes parce qu'elles heurtaient ma sensibilité, mon passé... Mais parallèlement, les informations alors délivrées étaient aussi très intéressantes.
D'un point de vue psychologique, psychique, n'est-ce pas un témoignage intéressant que celui de Sozd? Aurait-il le même sens si elle avait raconté les choses autrement?
Je ne juge personne et mon commentaire peut paraître dur à l'égard de ∆ Loup mais ce n'est pas ce que je souhaite. J'ai du mal à m'expliquer. Peut-être que ma sensibilité toute personnelle me fait également passer à côté des choses. Peut-être que je ne cerne tout ce que tu ressens, c'est possible, si c'est le cas, j'en suis désolée.
A sozd:
"CarpeDiem : Ouais mais du coup, je ne sais pas si l'hypersensibilité a une telle importance dans le fait d'être HP puisque, comme je l'ai dit, certains HP ont de cruels déficits au niveau de l'empathie et de la sympathie notamment."
=> Je pense que ce n'est pas parce que l'hypersensibilité ne se voit pas qu'elle n'est pas là. On peut être tellement sensible qu'on désinvestit cette sphère et qu'on paraît alors insensible, ce qui est alors objectivement le cas (mais pas intérieurement).
D'autre part, les différents profils d'un HP (complexe, laminaire) peuvent aussi expliquer ces notables différences. On ajoutera aussi l'éducation, les caractéristiques socio-culturelles, etc...
Mais si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque.
"Et j'ai aussi cette impression que certains, beaucoup trop (et j'en ferai parti à un moment ou à un autre) oublie les fragilités et les difficultés d'avant, avant le test, avant la confirmation, avant. C'est certainement très rassurant, mais aussi complètement... bête et méchant."
Cela me semble être un mécanisme de défense tout à fait normal. Après tout ce que beaucoup ont subi ici, il y a un côté "je veux faire table rase du passé" qui survient.
Maintenant, on ne devrait jamais oublier que l'on est passé par-là et qu'avoir cette forme de déni de caractéristiques assez "HPiques" peut faire très très mal à quelqu'un dans une position plus fragile.
Bon après, c'est une vision très idéaliste voire utopique. C'est assez difficile à gérer, voilà tout.
MAIS, je voulais juste dire à Sozd que je comprends ce qu'elle a écrit et que ça ne me semble en aucun cas être une personne qui a un avis bien négatif des autistes ou autre. Ce n'est en aucun cas ce qu'elle dit. D'ailleurs, j'ai des problèmes de poids et je n'ai pas mal pris ce terme de "grosse". Je comprends tout à fait ce fait de prendre un terme par son sens commun pour se fustiger. Lorsque l'on ressent une haine profonde pour soi, je pense qu'agir ainsi est une manière de prendre un peu ce qu'autrui pense de nous (en mal) ou du genre de personne que l'on est afin de... se punir, et coller à l'idée que les autres ont de nous. Je suis persuadée que Sozd ne pense que le plus grand bien des autistes ou autre (son humanité est visible à 3 kms^^).
Je peux comprendre que ∆ Loup ait mal pris la chose mais il s'agit bien d'une sensibilité particulière, qu'il faut apprendre à gérer à mon sens.
Je ne dis pas ça méchamment, mais il me semble que Sozd avait, comme nous tous ici, ce besoin d'exprimer ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même sur un thème très compliqué ("La haine envers soi-même"). Donc, respecter la sensibilité des autres, oui, mais à quel prix? Doit-elle se taire?
Parce qu'il faut bannir "grosse", "autiste", etc... Ce sont précisément ces termes qu'elle utilise parce qu'ils sont à la hauteur de la haine qu'elle se voue, haine que l'on perçoit quand l'opinion commune utilise ces termes. C'est en quelque sorte le transfert de la haine d'autrui en tant qu'haine personnelle.
Il faut vraiment faire, à mon sens, le distinguo entre sa pensée et son appropriation de termes dont la signification est communément admise.
Je ne doute pas que ça touche mais on fait quoi alors? On dit à Sozd d'utiliser d'autres termes (alors non significatifs)? De transformer ce témoignage? C'est dommage.
Pour moi, ZC est intéressant justement parce qu'on dépasse certaines limites. Et ça permet de se retrouver d'autant mieux dans certains comportements.
Je suis quand même un peu déçue parce que, personnellement, je sens que SOzd n'est pas méchante ni critique envers les autistes (ou autre) et qu'il ne s'agit bien que d'une haine personnelle. Alors pourquoi en faire quelque chose qui dépasse le cadre purement personnel? Est-ce qu'on n'est pas sur ZC pour justement pouvoir communiquer sur des choses comme ça?
Je ne vois aucun jugement dans son avis.
Après, je me sens un peu injuste de dire ça car "j'entends" le mal que ça peut faire, le fait que ça renvoie à tant de moqueries, d'incompréhension, etc...
Mais pour des gens qui accordent extrêmement d'importance aux termes, on voit tout simplement l'ampleur de la haine dans ce procédé utilisé par SOzd.
A contrario, on peut se dire qu'il est inconcevable de sortir de genre de choses, justement parce qu'ici, il y a des gens hypersensibles au passé souvent très douloureux.
Je le comprends aussi. Mais je pense que c'est le moyen le plus juste qu'a trouvé Sozd pour exprimer ce qu'elle ressent, c'est comme ça que je le sens du moins. Et je pense que le dire autrement n'aurait pas la même portée pour elle.
Je pense qu'on doit tous travailler notre hypersensibilité pour laisser un certain degré de liberté dans l'expression d'autrui.
A titre tout à fait personnel, il m'est aussi arrivé de lire des choses assez blessantes parce qu'elles heurtaient ma sensibilité, mon passé... Mais parallèlement, les informations alors délivrées étaient aussi très intéressantes.
D'un point de vue psychologique, psychique, n'est-ce pas un témoignage intéressant que celui de Sozd? Aurait-il le même sens si elle avait raconté les choses autrement?
Je ne juge personne et mon commentaire peut paraître dur à l'égard de ∆ Loup mais ce n'est pas ce que je souhaite. J'ai du mal à m'expliquer. Peut-être que ma sensibilité toute personnelle me fait également passer à côté des choses. Peut-être que je ne cerne tout ce que tu ressens, c'est possible, si c'est le cas, j'en suis désolée.
A sozd:
"CarpeDiem : Ouais mais du coup, je ne sais pas si l'hypersensibilité a une telle importance dans le fait d'être HP puisque, comme je l'ai dit, certains HP ont de cruels déficits au niveau de l'empathie et de la sympathie notamment."
=> Je pense que ce n'est pas parce que l'hypersensibilité ne se voit pas qu'elle n'est pas là. On peut être tellement sensible qu'on désinvestit cette sphère et qu'on paraît alors insensible, ce qui est alors objectivement le cas (mais pas intérieurement).
D'autre part, les différents profils d'un HP (complexe, laminaire) peuvent aussi expliquer ces notables différences. On ajoutera aussi l'éducation, les caractéristiques socio-culturelles, etc...
Mais si ça se trouve, je suis complètement à côté de la plaque.
"Et j'ai aussi cette impression que certains, beaucoup trop (et j'en ferai parti à un moment ou à un autre) oublie les fragilités et les difficultés d'avant, avant le test, avant la confirmation, avant. C'est certainement très rassurant, mais aussi complètement... bête et méchant."
Cela me semble être un mécanisme de défense tout à fait normal. Après tout ce que beaucoup ont subi ici, il y a un côté "je veux faire table rase du passé" qui survient.
Maintenant, on ne devrait jamais oublier que l'on est passé par-là et qu'avoir cette forme de déni de caractéristiques assez "HPiques" peut faire très très mal à quelqu'un dans une position plus fragile.
Bon après, c'est une vision très idéaliste voire utopique. C'est assez difficile à gérer, voilà tout.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
ben ils te remercient!une(Gondwana) a écrit:.. je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
bon evidemment je me doute que c'est" parti tout seul "et que tu 'ne pense pas a mal, c'est ce qui t'es quand meme venu en ecrivant. voyez vous aut, ce pourquoi nous, les zautists, on a du pain sur la planche rien que pour "le droit d'etre nous" sans etre considérés comme des anormaux.
ca fait super mal, et on utilise le mot autiste a toutes les sauces, pour tout dire..
du coup dans l'inconscient collectif ca devient ça.
et encore bien pire.;
c'est pour toutes ces aiosn qu'on se rassemblent nous aussi, pour redefinir la "vie autiste", qui n'est pas moindre mais differente. (je parle ici d'autisme de type Haut niveau et asperger.), qu'on a des vies sociales, des vies creatives et profesionnelles, des vies de decouvreurs...aussi!
bon courage sinon. l'ideal est quand même, quand on sait s'accepter, peu importe le sacro chiffre de ce test.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
- Pour ne pas polluer le fil:
Eh bien voir autant d'haine contenue dans ce mot me destabilise.CarpeDiem a écrit:Parce qu'il faut bannir "grosse", "autiste", etc... Ce sont précisément ces termes qu'elle utilise parce qu'ils sont à la hauteur de la haine qu'elle se voue, haine que l'on perçoit quand l'opinion commune utilise ces termes. C'est en quelque sorte le transfert de la haine d'autrui en tant qu'haine personnelle.
Je n'ai pas dit qu'elle méprisait les autistes. Au contraire.
Et je respecte éminemment la souffrance de Sozd, je n'ai aucun souci avec, bien au contraire! J'ai également ma propre souffrance, suffit de regarder les cicatrices sur mon bras, mes idées suicidaires, noires, ma propre haine, ect...
Je ne remets pas en cause sa souffrance, ni qu'elle ait besoin de l'exprimer, nous avons tous besoin d'exprimer notre souffrance. C'est humain, infiniment humain.
Je suis autiste asperger, et pour ceux qui ne connaissent pas, voici des liens intéressants sur la question, notamment sur le profil féminin:
http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/definitions/
http://52semaspie.blogspot.fr/p/manifestations-courantes-du-syndrome.html
http://52semaspie.blogspot.fr/p/profil-feminin.html
Mon syndrome d'asperger n'est pas une décoration, ni une fantaisie de ma part.
J'ai une perception différente des choses, notamment l'implicite qui n'est pas toujours clair, j'attache une certaine importance aux mots, même si je peux avoir des ratés, mais j'y travaille. Oui, même ma sensibilité personnelle.
Tu dis que je dois laisser une certaine liberté d'expression? Mais qu'en est-il de la mienne quand j'exprime un point de vue différent, une réception différente?
J'essaye autant que je peux de faire comprendre ma vision des choses aux personnes non autistes, seulement si les personnes en face ne veulent pas comprendre ce que je ressens, ou n'acceptent pas ma différence de perception du langage... Je ne pourrais pas aller bien loin.
J'ai volontairement exagéré quelque peu l'impact d'un mot utilisé dans le sens d'une insulte parce que c'est important pour moi.
Maintenant, je ne vais pas passer ma vie à me justifier.
J'aurais mieux fait de me taire. Visiblement.
Sujet clos ici.
Sozd, j'ai bien reçu ton mp, j'y répondrais.
Dernière édition par ∆ Loup le Ven 8 Nov 2013 - 21:52, édité 2 fois (Raison : oubli de mot)
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
N'oubliez pas de lire Alice Miller.
"le drame de l'enfant doué"
Comment les capacités cognitives pourraient-elles se développer quand l'entourage de l'enfant est malveillant, sadique, indifférent?
Je ne l'ai lu nulle part mais je me demande souvent si les qi hétérogènes ne seraient pas la signature de ces capacités mises en dormance du fait de l'environnement nocif du genre dont parle Une(Gondwana).
"le drame de l'enfant doué"
Comment les capacités cognitives pourraient-elles se développer quand l'entourage de l'enfant est malveillant, sadique, indifférent?
Je ne l'ai lu nulle part mais je me demande souvent si les qi hétérogènes ne seraient pas la signature de ces capacités mises en dormance du fait de l'environnement nocif du genre dont parle Une(Gondwana).
Invité- Invité
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
- @ sozd:
- j'ai vu
CarpeDiem: je fais partie de ceux qui "séparent" douance et hypersensibilité, dans le sens où, même s'il sont très souvent liés, l'un peut exister sans l'autre. Un fonctionnement cognitif n'est pas synonyme d'un fonctionnement émotionnel, même s'ils retentissent l'un sur l'autre.
C'est justement parce que je n'oublie pas qu'il y a des gens derrière qu'il me semble important de faire la distinction, afin de comprendre correctement les mécanismes en jeu dans les souffrances de chacun. Partir sur une fausse piste, ce n'est pas avancer.
Au fond, je pense que nos connaissances sur le "haut du spectre" sont encore très parcellaires, et qu'il existe bien des manières de "diverger de la norme" et d'en souffrir. Mais je persiste à penser qu'un écart à la norme en matière de sensibilité n'induit pas exactement les mêmes phénomènes qu'un décalage cognitif. Je vois un parallèle avec les Asperger par exemple, dont le décalage, même s'il s'additionne au HP, est "autre", ce qui induit des traits bien spécifiques. Et (sauf erreur, corrigez-moi si je dis des âneries) il peut exister des Asperger non-HP, ce qui est encore différent - mais ne signifie pas que la souffrance soit moindre ni qu'il faille déconsidérer ces personnes. Pourtant, mettre le doigt sur exactement là où le bât blesse peut faire toute la différence en termes de compréhension, d'acceptation et de remédiation.
Ce qui est difficile, c'est qu'il n'existe pas de test permettant de "chiffrer" un décalage de sensibilité... Alors que les effets sont bien là dans la vie concrète. Un témoignage comme le tien, Gondwana, ne le souligne que trop bien. Et en même temps, comment ne pas être émotionnellement à fleur de peau avec ce que tu décris avoir vécu?
Au passage, je trouve très dommage que le QI soit donné en chiffres. Je préfère de loin la version en %. En effet, dire "vous raisonnez plus efficacement que 94% (ou 98% ou 99.8%) de la population", c'est à mon sens autrement plus parlant que QI 123 (ou 130 ou 143).
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Mowa, effectivement, ce que tu dis est logique et c'est aussi ce que je pense. Je ne dis absolument pas le contraire. Je parle surtout d'un faisceau de choses (dont l'hypersensibilité, entre autre) qui, pour ma part, ne peuvent s'expliquer que par une certaine capacité d'abstraction verbale. Je ne dis pas que je suis HP. Simplement que, du coup, j'ai l'impression que je passe encore à côté de quelque chose, d'une différence de fonctionnement, quelle qu'elle soit.
Effectivement, ton histoire de pourcentage est plus parlante mais aussi plus discriminante, je trouve.
Pour les aspergers, il me semble que c'est un autisme sans déficience mental ( au contraire de l'autisme "classique"), avec ou sans HP.
Effectivement, les connaissances sur le HP sont parcellaires et je trouve que ça complique d'autant plus les choses à titre individuel.
Effectivement, ton histoire de pourcentage est plus parlante mais aussi plus discriminante, je trouve.
Pour les aspergers, il me semble que c'est un autisme sans déficience mental ( au contraire de l'autisme "classique"), avec ou sans HP.
Effectivement, les connaissances sur le HP sont parcellaires et je trouve que ça complique d'autant plus les choses à titre individuel.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Petit ajout au sujet des insultes: je comprends ceux qui sont choqués par l'emploi des termes cités. En même temps, je suis également très triste de voir le débat se focaliser là-dessus, et non sur la souffrance de celle qui se malmène de la sorte.
Il me semble que quelque part, choisir les insultes les plus "basses" qu'elle puisse trouver participe précisément (puisqu'elle est pleinement consciente de l'absurdité de l'amalgame) au processus d'auto-dévalorisation: une manière de s'humilier doublement, autant comme "émetteur" que comme "récepteur" des invectives. A s'insulter soi-même avec trop de noblesse et d'intelligence, on pourrait en oublier qu'on n'est qu'une bouse, n'est-il pas?
Pour moi l'essentiel du message est là. Sozd, je voulais te le faire savoir. Je te souhaite de pouvoir te manifester de la douceur et de la considération pour toi-même.
Il me semble que quelque part, choisir les insultes les plus "basses" qu'elle puisse trouver participe précisément (puisqu'elle est pleinement consciente de l'absurdité de l'amalgame) au processus d'auto-dévalorisation: une manière de s'humilier doublement, autant comme "émetteur" que comme "récepteur" des invectives. A s'insulter soi-même avec trop de noblesse et d'intelligence, on pourrait en oublier qu'on n'est qu'une bouse, n'est-il pas?
Pour moi l'essentiel du message est là. Sozd, je voulais te le faire savoir. Je te souhaite de pouvoir te manifester de la douceur et de la considération pour toi-même.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Tu as raison, Mowa, le plus grave dans tout ça, c'est ce manque de considération pour soi-même que l'on peut s'octroyer...
"Pour moi l'essentiel du message est là. Sozd, je voulais te le faire savoir. Je te souhaite de pouvoir te manifester de la douceur et de la considération pour toi-même."
+ 10 000!
"Pour moi l'essentiel du message est là. Sozd, je voulais te le faire savoir. Je te souhaite de pouvoir te manifester de la douceur et de la considération pour toi-même."
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CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Je suis dans une dimension parallèle ou bien mon post ou j explique que le mot autiste est un mot qu on utilise pour me décrire et pas un mot que j utilise envers moi est momentanément invisible? C est excessivement blessant ..pourquoi? Parce que même si pour moi, ce mot n est en aucun cas une insulte, je ressens tout à fait qu il est dit pour me signifier que je ne fais pas partie du groupe des gens qui me disent ça et que même si j espère qu ils ne me disent pas ça dans l intention de me blesser, je suis tout a fait sure qu ils ne me disent pas ça en tant que compliment (dans leur tête, ça doit être tout le contraire d ailleurs)
Deuxième raison: de un, on pense que je ne sais pas utiliser les mots a bon escient et visiblement, que je monnaie mes services sexuels, dans la même logique?
Je veux dire, le fait qu on me traite de pute ne choque absolument personne a contrario et personne ne m a dit que c était méchant pour les prostituées
Et pour couronner le tout, on ne lit que ce qu on veut bien et je me sens doublement rejetée.
Et pour ceux du forum qui me demandent très sérieusement si je suis autiste, c est le moment d'intervenir
P.s.: fautes d'orthographe cfr. Tablette et je ne sais pas si mon post a l'air agressif mais c est pas le but en tout cas, je suis juste blessée.
Deuxième raison: de un, on pense que je ne sais pas utiliser les mots a bon escient et visiblement, que je monnaie mes services sexuels, dans la même logique?
Je veux dire, le fait qu on me traite de pute ne choque absolument personne a contrario et personne ne m a dit que c était méchant pour les prostituées
Et pour couronner le tout, on ne lit que ce qu on veut bien et je me sens doublement rejetée.
Et pour ceux du forum qui me demandent très sérieusement si je suis autiste, c est le moment d'intervenir
P.s.: fautes d'orthographe cfr. Tablette et je ne sais pas si mon post a l'air agressif mais c est pas le but en tout cas, je suis juste blessée.
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
C'est bien toujours le souci, arriver à se faire comprendre, IRL ou ici, ça part en couille très vite. J'espère que les couilles ne vont pas m'en vouloir pour cette comparaison.
Ce n'est pas la première fois que des personnes ne comprennent pas ce qu'une autre a écrit, et au lieu de demander simplement des éclaircissements sur ce qu'elles n'ont pas compris, elles réagissent à ce qu'elles ont cru comprendre.
Quand vous avez un doute demandez confirmation au lieu de vous laisser embarquer dans vos interprétations, même si parfois elles sont éclairantes aussi.
Pour moi c'est clair que c'est ce que les autres disent de toi.Et ça cadre tellement bien avec ce qu'on a dit de moi toutes ces années... les mots blessent, les regards blessent, les écarts blessent... je suis conne, je suis une pute, je suis autiste, je suis asociale, je suis débile, je n'ai pas d'amis...
Ce n'est pas la première fois que des personnes ne comprennent pas ce qu'une autre a écrit, et au lieu de demander simplement des éclaircissements sur ce qu'elles n'ont pas compris, elles réagissent à ce qu'elles ont cru comprendre.
Quand vous avez un doute demandez confirmation au lieu de vous laisser embarquer dans vos interprétations, même si parfois elles sont éclairantes aussi.
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
on peut s'exprimer 27 et 17 ans après ???
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
@une(Gondwana)
Si une personne autiste croit se reconnaitre en toi, cela ne veut pas dire que toi, tu es autiste. C'est juste un mécanisme de projection qui brouille souvent les relations. Protège toi de ça, ces blessures sont inutiles. Nul ici, ne peut parler de toi, ne sait mieux que toi qui tu es.
Et oui, moi je me suis sentie choquée qu'on te traite de pute mais je n'ai pas su comment répondre à ça. C'est très violent à mes yeux. Tout ton message témoignait de la violence que tu as subie, le sadisme de ton père, toute l'expression de ton désarroi. Ton test au lieu de venir t'apaiser, semblait en rajouter une couche. J'ai eu envie de te dire, "sauve-toi, la vie t'appelle", un titre de Cyrulnik qui me parle beaucoup. Sauve toi de ça, avec les deux sens du terme sauver, se sauver. Oui, cours vers ta vie, vers ce qui t'appelle. Rapproche toi des gens qui te tirent vers le haut.
[Et quand tu auras réussi à t'épanouir, repasse un test! (histoire de faire la nique à un chiffre)].
N'oublie jamais que ce qui se vit ici est dans le registre du virtuel, ce n'est pas irréel mais ce n'est pas là que se trouve l'essence de la vie.
Ce que tu écrivais me touchait, tu m'as fait rire, sourire, tu m'as émue. Continue d'aller vers ce que tu es et non vers ce qu'on dit de toi.
and
Si une personne autiste croit se reconnaitre en toi, cela ne veut pas dire que toi, tu es autiste. C'est juste un mécanisme de projection qui brouille souvent les relations. Protège toi de ça, ces blessures sont inutiles. Nul ici, ne peut parler de toi, ne sait mieux que toi qui tu es.
Et oui, moi je me suis sentie choquée qu'on te traite de pute mais je n'ai pas su comment répondre à ça. C'est très violent à mes yeux. Tout ton message témoignait de la violence que tu as subie, le sadisme de ton père, toute l'expression de ton désarroi. Ton test au lieu de venir t'apaiser, semblait en rajouter une couche. J'ai eu envie de te dire, "sauve-toi, la vie t'appelle", un titre de Cyrulnik qui me parle beaucoup. Sauve toi de ça, avec les deux sens du terme sauver, se sauver. Oui, cours vers ta vie, vers ce qui t'appelle. Rapproche toi des gens qui te tirent vers le haut.
[Et quand tu auras réussi à t'épanouir, repasse un test! (histoire de faire la nique à un chiffre)].
N'oublie jamais que ce qui se vit ici est dans le registre du virtuel, ce n'est pas irréel mais ce n'est pas là que se trouve l'essence de la vie.
Ce que tu écrivais me touchait, tu m'as fait rire, sourire, tu m'as émue. Continue d'aller vers ce que tu es et non vers ce qu'on dit de toi.
and
Invité- Invité
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
- Un petit avis...:
- Je pense que, précisément parce que certaines choses ont été mal comprises, il n'y a pas d'éclaircissement à demander (pas sur l'instant) mais je crois que c'est ce que tu cherches à dire siamois93. Cependant, ensuite, il est peut-être bon de demander plus d'explications.
Ceci dit, quand cela touche à la sensibilité, "l'emportement" est souvent de mise, ce qui me semble humainement compréhensible (pas forcément acceptable - cela dépend de chacun).
Ce que tu dis une(Gondwana) est très censée: l'autisme, on retient, le "pute", bah non, quoi de plus normal? (c'est ironique -mais sans méchanceté, juste pour pointer ce côté-là)...
Je ne le redirais jamais assez: il s'agit de sensibilité personnelle, dans un cas comme dans l'autre. Personnellement, je l'entends bien mais pour moi, cela pose des soucis dans la liberté d'expression. Surtout, ne pas utiliser "grosse", "pute", "autiste", etc... Alors que ce sont parfois des termes utilisés par autrui, parfois des termes dont la haine véhiculée par la signification communément admise du terme est à la hauteur de celle qu'on se voue, etc...
Je ne juge personne. Il s'agit simplement de lancer le questionnement finalement: comment s'exprimer au mieux mais sans devoir cacher les choses et sans heurter les gens?
Il me semble que les choses sont dans le compromis: chacun doit faire un effort pour utiliser ses termes avec prudence, c'est évident, mais chacun doit aussi gérer au mieux sa sensibilité (en demandant des explications, en s'expliquant, en communiquant quoi - par MP de préférence, non?).
Bon, c'est un avis comme ça, je ne prétends diriger personne ni être la mieux placée pour dire quoi faire.
Mais les uns sont touchés parce qu'ils ont l'impression de ne plus pouvoir s'exprimer comme ils le veulent, les autres parce qu'ils se sentent visés par les propos tenus par autrui donc... il n'y a pas 36 000 solutions.
Certains diront peut-être qu'il faut éviter les termes tels que "pute", "grosse", "autisme"... mais je pense personnellement (ça n'engage que moi) que le message perd beaucoup de son sens par l'utilisation d'autres termes.
Maintenant... il est possible que je ne saisisse pas l'ampleur de la réaction provoquée par de tels termes, que je peine à voir l'ampleur de ce qui est provoqué...
EDIT: une(Gondwana), où en es-tu aujourd'hui face à ces résultats au test?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Sozd, est-ce que t'"insulter" ainsi pourrait être une manière de non pas coller au sens propre mais te donner l'image de coller à ce qu'on dit de toi et le dire toi-même afin de parvenir à avoir un certain contrôle sur ce qu'on te fais subir?... C'était quel D.V.D.?
puis, oui... pour moi, il est aussi très intéressant pour la personne et pour celles qui lisent de venir témoigner des années après
pour l'environnement néfaste, j'ai toujours eu l'impression qu'on voulait faire de moi quelque chose en particulier et pas laisser s'épanouir ce que je suis/veux être, comme si ce que je pense et suis était inintéressant, qu'il y avait besoin d'ajouter quelque chose...
et je crois que je vais travailler pendant deux ans sur ma confiance en moi à partir de maintenant... ensuite, je le repasserai ...
et pour les résultats..c'est assez flou dans ma tête...
je crois que ça a écarté des nuages de brume quelque part... que je vois une petite lumière au milieu qui pointe... une petite étoile, oui... je Vois ça comme ça
déni, colère, marchandage, dépression, acceptation... je crois que j'arrive au dernier^^
je comprends que les conditions n'étaient pas idéales, j'arrive à "croire" que ce n'est qu'une représentation à l'instant T et que ce n'est pas forcément représentatif de ce que je peux faire,
je comprends qu'il y a des choses en moi qui sont belles, que je dois partir à la recherche de ce que je suis... et je vais le faire
puis, oui... pour moi, il est aussi très intéressant pour la personne et pour celles qui lisent de venir témoigner des années après
pour l'environnement néfaste, j'ai toujours eu l'impression qu'on voulait faire de moi quelque chose en particulier et pas laisser s'épanouir ce que je suis/veux être, comme si ce que je pense et suis était inintéressant, qu'il y avait besoin d'ajouter quelque chose...
- Spoiler:
- j'ai jamais eu la force de dire "merde" clairement...je l'ai fait par des chemins détournés... sauf quand ça concerne quelqu'un qu'il faut protéger... comme si j'étais réellement trop faible sans ajoût extérieur à ma personne pour valoir quelque chose...et que j'avais envie qu'on m'aime telle que je suis...ils doivent essayer... mais je ne crois pas qu'ils me comprennent..et pourtant... je sens qu'il y a des choses merveilleuses au fond... mais je n'arrive pas à les laisser sortir, à les assumer (comme quitter la maison, bosser pour me louer un petit appart à colombages et écrire...jouer du piano parce que depuis que j'y ai touché il y a quelques jours, ça m'obsède, peindre...)
récemment, mon premier Amour m'a dit que je jouais à la conne mais que quand je parlais d'un sujet précis, je l'impressionnais... qu'on s'en fout de ce que les gens pensent, qu'ils sont cons...eh ben, je n'avais pas la moindre idée qu'on puisse penser ça de moi...
et je crois que je vais travailler pendant deux ans sur ma confiance en moi à partir de maintenant... ensuite, je le repasserai ...
et pour les résultats..c'est assez flou dans ma tête...
je crois que ça a écarté des nuages de brume quelque part... que je vois une petite lumière au milieu qui pointe... une petite étoile, oui... je Vois ça comme ça
déni, colère, marchandage, dépression, acceptation... je crois que j'arrive au dernier^^
je comprends que les conditions n'étaient pas idéales, j'arrive à "croire" que ce n'est qu'une représentation à l'instant T et que ce n'est pas forcément représentatif de ce que je peux faire,
je comprends qu'il y a des choses en moi qui sont belles, que je dois partir à la recherche de ce que je suis... et je vais le faire
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
"Sozd, est-ce que t'"insulter" ainsi pourrait être une manière de non pas coller au sens propre mais te donner l'image de coller à ce qu'on dit de toi et le dire toi-même afin de parvenir à avoir un certain contrôle sur ce qu'on te fais subir?... "
J'aurais tendance à penser la même chose.
Bon, j'ai eu ma restitution ce matin.
Je ne sais pas si ça va parler à certains ou en aider certains mais je vais vous raconter un peu le schmilblick.
Déjà, mon état avant cette restitution: catastrophique! En effet, la psy m'avait déjà dit que le haut potentiel était écarté donc, là, euh... y'a un effet: oh my god, je suis une fois de plus dans le faux, je suis folle, je suis nulle, je ne suis... rien (oui, puisque, malgré tout, je ressentais toujours le décalage avec autrui, sauf ici ^^).
Bref, donc, je suis arrivée ce matin en ayant envie de partir en courant. Rien à voir avec le test en lui-même, c'était bien pire. Il y a ce désir de se comprendre et cette peur de savoir... Et aussi la confrontation avec ce que l'on pense/croit (et par là-même, à ce que l'on renvoit) et la réalité.
Bref, je rentre, la psy me demande déjà comment ça va, si c'est pas trop dur. Je m'exprime peu mais je lui dis qu'effectivement, ça a été difficile et que, j'ai évité de me poser trop de questions. Du coup, elle me dit : ah, il y a beaucoup de questionnements ! Voui voui ma petite dame, on a beau dire stop, s'il faut, le cherveau prend le relaich la nuit (le bougre!). Bon, c'était juste pour noter la chose, la psy sait très bien ce qu'engendre la passation du test et les quelques remarques qu'elle m'avait fait après (du genre : vous avez une grande abstraction verbale).
Ensuite, elle commence par reprendre mes problématiques, à savoir, surtout le stress/ l'angoisse, les difficultés de toute sociabilisation, mon perfectionnisme, le décalage avec autrui, le fait que je sois très dans la lune... etc...
J'ai beaucoup apprécié. Certains se diront : queuahh ??? Mais elle est folle ! T'attends que ça, la restitution, avec le QI, tout le tintouin et la psy, elle « attend ».
Bah non, vraiment, c'était intelligent, ça m'a aidé à décompresser, je ne me suis pas sentie abandonnée, enfin bref, c'était vraiment chouette ! Le QI (ainsi que tout le tralala derrière, avec les différents indices et tout...), par définition, reste quelque chose d'antipersonnel, quoiqu'il serve à expliquer des éléments plus personnels. Donc, là, on était bien dans ce qui détermine MES problématiques et c'était bien ça l'important.
Ensuite, bon, on va passer au test-même. Là, elle commence par m'expliquer l'ensemble, comment c'est réparti, qu'est-ce que ça mesure, tout ce qui est relatif à la spécificité du test et au comment du pourquoi. Je ne reviens pas là-dessus.
Après, elle passe à ce qui est le plus probant pour moi, ce qui m'a amené chez elle quoi : tout ce qui traîne autour du verbal, avec l'ICV (similitudes, vocabulaire, informations). Bon, je n'ai rien devant les yeux donc je fais de mémoire. Pour les deux premiers, j'ai eu 16 et 17 (sur 19, je ne sais plus la note de l'un et de l'autre) et 12 pour les informations (culture générale, je suis une brelle).
J'ai été surprise puisque j'ai eu une note plutôt correcte en culture alors que vraiment... Bref !
D'ailleurs, j'ai répondu à certaines questions compliquées et par à d'autres plus simples haha (comme pour un peu près tout le test en fait).
Donc ICV= 129, elle me l'a recalculé sans la culture générale qui limite l'indice et n'est pas forcément révélateur, ce qui donne 139. Ensuite, elle m'a vraiment montré les réponses euh normées (on va dire les choses ainsi) et c'est vrai que c'était édifiant. Elle a rajouté que certaines personnes pouvaient à la limite arriver à un point assez proche du mien (mais sans doute pas égal) par une longue réflexion mais que moi, je n'avais pas réfléchi (notamment pour les similitudes, enfin, pour tout, en fait). De même, je connaissais tous les mots de vocabulaire. Elle m'a aussi dit que certaines choses étaient extrêmement rares, y compris chez les HP (certaines réponses qui l'ont surprise). Donc, voilà... y'a vraiment quelque chose de euh... significatif de ce côté-là.
Ensuite, l'IRP, 106. Je suis surprise. En toute honnêteté, je pensais avoir 85 ou un truc dans le style (aucune emphase là-dedans), notamment à cause des cubes, je croyais qu'elle avait carrément arrêté de chronométrer tellement je faisais du caca ( c'est là qu'on voit la finesse de mon vocabulaire). En fait, si. J'ai réussi les dernières formes, les plus dures quoi et raté un certain nombre (ce qui donne 10 sur je ne sais plus combien : 16, 17 ou 19). Ce qui n'est pas si bas compte tenu de la manière dont j'ai vécu les choses. Le stress m'a fait perdre les moyens mais surtout, à mon sens, j'ai bloqué (je n'ai même pas intellectualisé la chose^^, du coup, j'étais perdue). Je vois les cubes = je flippe.
Vient ensuite les puzzles. Je ne sais plus combien j'ai eu (12 ou 13). Alors là, j'ai fait gaffe à rien.
Elle m'a remontré les figures fausses, et là, j'avais bon (tout), pffff ! Bref... Les matrices, pareil, 12 ou 13, ça m'a semblé un peu plus dur que les puzzles mais ça a été.
Mais, dans tout ça, j'aurais pu faire largement mieux. La psy était d'accord, rapport à mon stress, tout ça. Mais elle m'a dit que sans doute pas à un point si élevé (d'où le « aurevoir au HP »).
Les autres indices, je me souviens même plus des chiffres, ça m'importait moins. Je crois que l'IVT s'élève à 114 ou 116, donc bonne vitesse de traitement.
Et l'IMT, je ne sais plus, rien de transcendant, dans la tranche normale mais bon, stress ++, donc bon... D'ailleurs, il m'est arrivé de ne même pas mémoriser 4 chiffres (alors que j'en mémorise bien plus donc bon...). Là, elle m'a dit : c'est pas normal, vous êtes capable de le faire.
Bref, pour moi cet indice n'est vraiment pas significatif, comme l'IVT. La psy m'a dit (mais je le savais) que ce dernier indice était moins bien réussi chez les HP et nombre de personnes en général.
Voilou, mon QI n'est pas significatif en soi mais il est de 121, 125 sans cette fameuse culture générale qui limite le tout et n'apparaît pas probante par rapport aux autres épreuves de la même catégorie.
Donc, voilà, la psy m'a dit qu'effectivement, mes difficultés/ problématiques s'expliquent. J'ai d'ailleurs perdu quelques points par-ci par-là au niveau du verbal, points qu'elle aurait presque pu me mettre mais je n'avais pas précisément le ou les terme(s). Mais je l'ai senti hésitante. Peu m'importe, j'ai effectivement de grosses capacités d'abstraction en verbal et CELA M'A SOULAGE. Enfin, y'a un truc qui explique le fait que je parle souvent dans le vide, que je passe pour une bêtasse, que je me sente nulle car à côté de la plaque... La psy m'a vite reprise parce que je lui ai dit : j'ai l'impression que les autres ne vont pas assez loin, ne serait-ce qu'en amitié. Je me tue à prévenir de certaines choses, on me rit au nez et puis, on revient 6 mois plus tard en pleurant et en prononçant les mêmes mots que moi (sans se rappeler que j'avais prévenu!!!). Bref, elle m'a dit : mais c'est vous qui allez trop loin et non pas les autres qui vont moins loin. Je ne dis pas ça par vantardise hein mais simplement, c'est éloquent... Il faut vraiment que je prenne conscience que je fonctionne différemment, que y'a quelque chose de concret derrière tout ça.
La psy a conclu par un : vous êtes en quelque sorte haut potentiel en verbal.
Au final, je terminerai par mon ressenti sur le haut potentiel, j'ai beau avoir une conclusion, je ne peux m'empêcher d'en avoir personnellement deux et ce sont deux hypothèses PERSONNELLES dont une certainement erronée, peut-être dues à un déni, je ne sais pas, mais elles sont là et je ne peux les nier. Je vais vous les donner car je sais que d'autres personnes, ici, ont ces mêmes problématiques :
1* D'une part, je me dis : la psy a écarté le haut potentiel. Et je la crois, je la comprends, j'entends ce qu'elle dit et je le perçois dans la réalité. A savoir qu'au niveau du raisonnement perceptif, il y a effectivement une certaine normalité (= appartenance à la majorité) chez moi. Que mes difficultés sont dues, ENTRE AUTRE, à cette abstraction très importante (qui semblait aller au-delà des chiffres pour la psy) en verbal qui me place effectivement dans des situations difficiles à comprendre.
Quand je dis « entre autre », cela signifie que j'ai des problèmes d'angoisse/ de stress et d'autres problèmes certainement (qui n'ont rien à voir avec tout ça). Tout ne se résume évidemment pas à cette abstraction (surtout une fois qu'on la identifié et qu'on se comprend mieux).
2* D'autre part, et là, j'espère vivement que je ne serai pas jugée (du genre : « oh lala, encore une qui n'accepte pas son « diagnostique »), j'échange à propos de cette hypothèse car il me semble intéressant, tout du moins, de se poser la question, compte tenu du manque certain d'informations sur le HP, du caractère extrêmement difficile de l'identifier clairement, etc...
Donc, pour en venir à mon hypothèse : j'ai toujours le doute d'être peut-être HP, ce doute est relativement petit mais il est là, dans un coin de ma tête. Je le répète, il s'agit peut-être de déni, peut-être que ça passera avec le temps, me semblera dérisoire... Je n'en sais rien...
Mais, voilà, je tiens compte de mon vécu et de, surtout, de la manière dont je sens les choses. Il y a un certain nombre de choses, au niveau du raisonnement perceptif (je parle au niveau scolaire/professionnel, dans les maths par exemple) qui m'interpelle toujours. Je pense que je n'ai effectivement jamais eu la même méthode de travail (intrinsèquement), et tout un tas d'autre chose. J'ai du mal à expliquer. J'ai vraiment le sentiment d'avoir un fonctionnement en arborescence aussi ( d'ailleurs, j'ai oublié d'en parler à la psy, zut).
Mais surtout, j'ai changé, certains me diront que le HP ne part pas, qu'on change tous, qu'on subit tous ceci, cela (dépression, traumatismes, etc...)... Mais j'ai l'impression d'avoir étouffé ( et non enlevé) une bonne partie de moi et... de mon intelligence (Je me soupçonnais même en inhibition intellectuelle avant la restitution!). J'ai profondément changé et si j'avais passé un test de QI petite, je dois dire que j'ai un grand doute sur l'issue du test. Je ne suis pas tant certaine que l'IRP n'eût pas été plus haut, beaucoup plus haut. D'ailleurs, la psy m'a aussi parlé de cette énergie développée pour mettre en œuvre des moyens/systèmes (etc..) pour trouver une solution, comportement des HP, comportement que je n'avais pas durant le test et que (c'est moi qui le pense, là), je n'ai pas adulte.
Mais petite, je sais que j'étais comme ça, j'avais l'art de passer par des chemins non ordinaires mais qui marchaient. Bon, je m'explique mal mais l'idée est là. Et il y a d'autres choses mais, là, tout de suite, j'ai du mal à les sortir, à y repenser, etc...
Pour en revenir par rapport au test, la psy a elle-même admis que mes résultats étaient en deçà de mes capacités (au niveau raisonnement perceptif) en écartant quand même le HP. Pour ma part, je reste quand même stupéfaite de voir que, vous me pardonnerez l'expression mais je me suis chiée dessus, sur les cubes alors que j'ai réussi les dernières figures, ce qui montre que j'étais capable de faire les autres, donc capable d'avoir sensiblement plus. Pour les puzzles, j'ai trouvé rapidement ( et facilement) les bonnes réponses à toutes mes réponses fausses (ou peut-être que y'en avait une ou deux en moins, admettons). Bref, là aussi, je pouvais avoir plus, beaucoup plus. Pour les matrices, euh, on n'a pas vu le tout en détail donc bon, plus difficile à dire. Mais je reste convaincue d'un blocage sur les cubes et quand je dis blocage : j'entends « impossibilité de réfléchir ». D'ailleurs, j'ai tourné les cubes dans tous les sens, ce qui n'avais pour le coup, aucun sens. Cela montre bien le côté non significatif de la chose. Bref... Voilà, je sens que je vais me faire renvoyer dans mes lauriers (peut-être que j'en ai besoin?) bien vite mais ces tests m'apparaissent à cet instant T pas forcément suffisamment significatifs. Et quand je dis ça, je voudrais mettre en évidence le fait que j'ai bien compris qu'on peut être stressé mais qu'en étant HP, on « doit » (la capacité et facilité fait qu'on y arrive) quand même réussir les différentes épreuves. Mais qu'en est-il du blocage ? Je n'ai pu mettre aucune stratégie en place, j'étais vraiment perdue (pour les cubes) et l'intellectualisation était carrément absente. Pour les puzzles, j'ai fait vite vite en donnant des réponses archi-fausses (alors que franchement,c 'est dans « mes moyens »), je crois que l'idée du temps me terrifie. Il me semble que les puzzles ne sont pas chronométrés (je ne sais plus) mais je me suis sentie chronométrée (rapport au fait que j'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur ma lenteur, etc... 'fin bref). En définitive, je n'ai pas géré du tout les choses, on peut plus ou moins bien gérer les choses, ok, mais vraiment, je n'ai rien géré... J'étais dans le « je-m'en-foutiste » (rapport au stress et au(x) blocages).
Bref... là aussi, on peut me dire : mais et l'aspect verbal ? Tu « rates » le raisonnement perceptif mais tu réussis le verbal ? Euh, c'est bizarre non ? Bah, pas forcément. J'ai investi le domaine verbal très très tôt, c'était mon domaine de prédilection, donc, dépression, traumatisme, défaut de confiance en moi, etc... tout ce que vous voulez, tout ça a amoindri ce côté verbal mais j'ai néanmoins confiance en mes capacités de ce côté-là et la confiance, on sait à quel point ça joue...
Après, on pourrait me dire aussi que si j'ai moins confiance en mes capacités en raisonnement perceptif, c'est peut-être parce que j'en ai moins? Effectivement...
Je voulais aussi préciser qu'à mon sens, cette histoire d'abstraction verbale, ou de HP verbal n'a aucun sens... Un HP, il a un fonctionnement différent, visible via IRM, y'a un truc vraiment différent (et même plusieurs). Mais quelqu'un qui a une abstraction verbale et par-là même un fonctionnement quand même bien différent de la norme, qu'en est-il ? Existe-il un état intermédiaire entre le HP et le NP ?
Bref...
Je suis très intéressée par tout genre d'avis mais, par pitié, évitez les « arrête ton délire » froids et juste vexants à mon goût. Je suis peut-être totalement dans le faux et peut-être qu'il y a quelqu'un, là, derrière son écran qui a THE argument ou démonstration (ou autre) qui pourrait me montrer que ce que je dis est faux. Alors là, allez-y, je n'attends que ça !
J'ai tellement de choses à dire que j'ai du en oublier une masse assez significative.
Je terminerai quand même par un « je suis soulagée » et par un « l'hypothèse 1 « peut » coller » et me soulage déjà beaucoup. Cependant, je ne suis pas forcément contre l'idée de repasser le test, un jour... (mais ça reste très très hypothétique et je n'y songe pas du tout là) contrairement à ce que j'ai dit à une amie (je crois que je peux l'appeler ainsi tant sa bienveillance ne peut me faire que parler d'elle en ces termes, elle se reconnaîtra) connue ici. Hier, je disais que c'était idiot de repasser le test. Maintenant, je me dis que c'est une idée à garder dans un coin de ma tête.
Sinon, je dois avancer, gérer cette différence et ça va passer par rencontrer des gens comme moi et des gens, notamment, à haut potentiel. La psy a parfaitement compris que je m'y retrouve sur le livre de JSF (elle a dit que ce n'était pas étonnant, qu'on ne peut pas s'y retrouver sans qu'il y ait quelque chose et qu'il y a bien d'autres personnes qui sont comme moi), ici, avec les zèbres... et elle m'a encouragé à poursuivre dans cette voie (je veux dire avec les zèbres).
Ensuite, et j'insiste bien là-dessus, je dois gérer d'autres problèmes qui n'ont rien à voir ou que partiellement à voir avec cette notable différence d'abstraction : mon stress/ mes angoisses/ perfectionnisme, etc...
Il ne faut pas que le HP ou une différence quelle qu'elle soit masque toute autre problématique, ou on risque de s'y noyer... Mais la tentation est parfois grande, surtout qu'il faut distinguer « HP » ou « la différence en question » avec « les autres choses » (qui n'ont rien à voir).
Je voulais ajouter, à ceux qui doutent, qui ne savent pas s'ils doivent passer le test, que la psy elle-même m'a dit qu'elle était venue faire un tour sur un forum (euh ZC, je pense mais c'est pas sûr) pour les HP et qu'elle ne comprenait pas (enfin, je ne sais plus ce qu'elle a dit). Du coup, j'ai rebondi et dit : « mais qu'est-ce que vous ne comprenez pas, parce que moi, bah, je ne suis pas bloquée, donc, je ne vois pas... ». Elle m'a dit que certains sujets étaient très complexes ( dans la manière d'être abordé, développé, je pense), qu'elle ne comprenait pas ce qui était dit quoi.
Donc, si vous ne sentez pas vraiment de blocage (certaines choses sont quand même plus ou moins faciles à comprendre, c'est logique en soi) ici, que le « topo » global vous parle, c'est qu'il y a effectivement quelque chose à chercher. Je ne dis pas que vous êtes HP mais voilà, y'a quelque chose à creuser, sans doute. Attention à l'effet Barnum, néanmoins, je suis d'accord avec la psy, on ne peut pas vraiment se retrouver dans les bouquins sur le HP et sur ZC s'il n'y a rien...
Une petite note pour la psy (et pas des moindres) : c'est une personne très consciencieuse, très humaine, très très très... Qui ne se ménage pas, et qui sait prendre un certain recul face au chiffres, etc... Elle est très « douée » pour le coup dans son travail et je ne regrette pas d'avoir fait appel à elle. Voilà... Je vais peut-être m'arrêter là hein... Comment ça, y'a plus personne ?
PS: j'espère que je suis toujours acceptée ici?
J'aurais tendance à penser la même chose.
Bon, j'ai eu ma restitution ce matin.
Je ne sais pas si ça va parler à certains ou en aider certains mais je vais vous raconter un peu le schmilblick.
Déjà, mon état avant cette restitution: catastrophique! En effet, la psy m'avait déjà dit que le haut potentiel était écarté donc, là, euh... y'a un effet: oh my god, je suis une fois de plus dans le faux, je suis folle, je suis nulle, je ne suis... rien (oui, puisque, malgré tout, je ressentais toujours le décalage avec autrui, sauf ici ^^).
Bref, donc, je suis arrivée ce matin en ayant envie de partir en courant. Rien à voir avec le test en lui-même, c'était bien pire. Il y a ce désir de se comprendre et cette peur de savoir... Et aussi la confrontation avec ce que l'on pense/croit (et par là-même, à ce que l'on renvoit) et la réalité.
Bref, je rentre, la psy me demande déjà comment ça va, si c'est pas trop dur. Je m'exprime peu mais je lui dis qu'effectivement, ça a été difficile et que, j'ai évité de me poser trop de questions. Du coup, elle me dit : ah, il y a beaucoup de questionnements ! Voui voui ma petite dame, on a beau dire stop, s'il faut, le cherveau prend le relaich la nuit (le bougre!). Bon, c'était juste pour noter la chose, la psy sait très bien ce qu'engendre la passation du test et les quelques remarques qu'elle m'avait fait après (du genre : vous avez une grande abstraction verbale).
Ensuite, elle commence par reprendre mes problématiques, à savoir, surtout le stress/ l'angoisse, les difficultés de toute sociabilisation, mon perfectionnisme, le décalage avec autrui, le fait que je sois très dans la lune... etc...
J'ai beaucoup apprécié. Certains se diront : queuahh ??? Mais elle est folle ! T'attends que ça, la restitution, avec le QI, tout le tintouin et la psy, elle « attend ».
Bah non, vraiment, c'était intelligent, ça m'a aidé à décompresser, je ne me suis pas sentie abandonnée, enfin bref, c'était vraiment chouette ! Le QI (ainsi que tout le tralala derrière, avec les différents indices et tout...), par définition, reste quelque chose d'antipersonnel, quoiqu'il serve à expliquer des éléments plus personnels. Donc, là, on était bien dans ce qui détermine MES problématiques et c'était bien ça l'important.
Ensuite, bon, on va passer au test-même. Là, elle commence par m'expliquer l'ensemble, comment c'est réparti, qu'est-ce que ça mesure, tout ce qui est relatif à la spécificité du test et au comment du pourquoi. Je ne reviens pas là-dessus.
Après, elle passe à ce qui est le plus probant pour moi, ce qui m'a amené chez elle quoi : tout ce qui traîne autour du verbal, avec l'ICV (similitudes, vocabulaire, informations). Bon, je n'ai rien devant les yeux donc je fais de mémoire. Pour les deux premiers, j'ai eu 16 et 17 (sur 19, je ne sais plus la note de l'un et de l'autre) et 12 pour les informations (culture générale, je suis une brelle).
J'ai été surprise puisque j'ai eu une note plutôt correcte en culture alors que vraiment... Bref !
D'ailleurs, j'ai répondu à certaines questions compliquées et par à d'autres plus simples haha (comme pour un peu près tout le test en fait).
Donc ICV= 129, elle me l'a recalculé sans la culture générale qui limite l'indice et n'est pas forcément révélateur, ce qui donne 139. Ensuite, elle m'a vraiment montré les réponses euh normées (on va dire les choses ainsi) et c'est vrai que c'était édifiant. Elle a rajouté que certaines personnes pouvaient à la limite arriver à un point assez proche du mien (mais sans doute pas égal) par une longue réflexion mais que moi, je n'avais pas réfléchi (notamment pour les similitudes, enfin, pour tout, en fait). De même, je connaissais tous les mots de vocabulaire. Elle m'a aussi dit que certaines choses étaient extrêmement rares, y compris chez les HP (certaines réponses qui l'ont surprise). Donc, voilà... y'a vraiment quelque chose de euh... significatif de ce côté-là.
Ensuite, l'IRP, 106. Je suis surprise. En toute honnêteté, je pensais avoir 85 ou un truc dans le style (aucune emphase là-dedans), notamment à cause des cubes, je croyais qu'elle avait carrément arrêté de chronométrer tellement je faisais du caca ( c'est là qu'on voit la finesse de mon vocabulaire). En fait, si. J'ai réussi les dernières formes, les plus dures quoi et raté un certain nombre (ce qui donne 10 sur je ne sais plus combien : 16, 17 ou 19). Ce qui n'est pas si bas compte tenu de la manière dont j'ai vécu les choses. Le stress m'a fait perdre les moyens mais surtout, à mon sens, j'ai bloqué (je n'ai même pas intellectualisé la chose^^, du coup, j'étais perdue). Je vois les cubes = je flippe.
Vient ensuite les puzzles. Je ne sais plus combien j'ai eu (12 ou 13). Alors là, j'ai fait gaffe à rien.
Elle m'a remontré les figures fausses, et là, j'avais bon (tout), pffff ! Bref... Les matrices, pareil, 12 ou 13, ça m'a semblé un peu plus dur que les puzzles mais ça a été.
Mais, dans tout ça, j'aurais pu faire largement mieux. La psy était d'accord, rapport à mon stress, tout ça. Mais elle m'a dit que sans doute pas à un point si élevé (d'où le « aurevoir au HP »).
Les autres indices, je me souviens même plus des chiffres, ça m'importait moins. Je crois que l'IVT s'élève à 114 ou 116, donc bonne vitesse de traitement.
Et l'IMT, je ne sais plus, rien de transcendant, dans la tranche normale mais bon, stress ++, donc bon... D'ailleurs, il m'est arrivé de ne même pas mémoriser 4 chiffres (alors que j'en mémorise bien plus donc bon...). Là, elle m'a dit : c'est pas normal, vous êtes capable de le faire.
Bref, pour moi cet indice n'est vraiment pas significatif, comme l'IVT. La psy m'a dit (mais je le savais) que ce dernier indice était moins bien réussi chez les HP et nombre de personnes en général.
Voilou, mon QI n'est pas significatif en soi mais il est de 121, 125 sans cette fameuse culture générale qui limite le tout et n'apparaît pas probante par rapport aux autres épreuves de la même catégorie.
Donc, voilà, la psy m'a dit qu'effectivement, mes difficultés/ problématiques s'expliquent. J'ai d'ailleurs perdu quelques points par-ci par-là au niveau du verbal, points qu'elle aurait presque pu me mettre mais je n'avais pas précisément le ou les terme(s). Mais je l'ai senti hésitante. Peu m'importe, j'ai effectivement de grosses capacités d'abstraction en verbal et CELA M'A SOULAGE. Enfin, y'a un truc qui explique le fait que je parle souvent dans le vide, que je passe pour une bêtasse, que je me sente nulle car à côté de la plaque... La psy m'a vite reprise parce que je lui ai dit : j'ai l'impression que les autres ne vont pas assez loin, ne serait-ce qu'en amitié. Je me tue à prévenir de certaines choses, on me rit au nez et puis, on revient 6 mois plus tard en pleurant et en prononçant les mêmes mots que moi (sans se rappeler que j'avais prévenu!!!). Bref, elle m'a dit : mais c'est vous qui allez trop loin et non pas les autres qui vont moins loin. Je ne dis pas ça par vantardise hein mais simplement, c'est éloquent... Il faut vraiment que je prenne conscience que je fonctionne différemment, que y'a quelque chose de concret derrière tout ça.
La psy a conclu par un : vous êtes en quelque sorte haut potentiel en verbal.
Au final, je terminerai par mon ressenti sur le haut potentiel, j'ai beau avoir une conclusion, je ne peux m'empêcher d'en avoir personnellement deux et ce sont deux hypothèses PERSONNELLES dont une certainement erronée, peut-être dues à un déni, je ne sais pas, mais elles sont là et je ne peux les nier. Je vais vous les donner car je sais que d'autres personnes, ici, ont ces mêmes problématiques :
1* D'une part, je me dis : la psy a écarté le haut potentiel. Et je la crois, je la comprends, j'entends ce qu'elle dit et je le perçois dans la réalité. A savoir qu'au niveau du raisonnement perceptif, il y a effectivement une certaine normalité (= appartenance à la majorité) chez moi. Que mes difficultés sont dues, ENTRE AUTRE, à cette abstraction très importante (qui semblait aller au-delà des chiffres pour la psy) en verbal qui me place effectivement dans des situations difficiles à comprendre.
Quand je dis « entre autre », cela signifie que j'ai des problèmes d'angoisse/ de stress et d'autres problèmes certainement (qui n'ont rien à voir avec tout ça). Tout ne se résume évidemment pas à cette abstraction (surtout une fois qu'on la identifié et qu'on se comprend mieux).
2* D'autre part, et là, j'espère vivement que je ne serai pas jugée (du genre : « oh lala, encore une qui n'accepte pas son « diagnostique »), j'échange à propos de cette hypothèse car il me semble intéressant, tout du moins, de se poser la question, compte tenu du manque certain d'informations sur le HP, du caractère extrêmement difficile de l'identifier clairement, etc...
Donc, pour en venir à mon hypothèse : j'ai toujours le doute d'être peut-être HP, ce doute est relativement petit mais il est là, dans un coin de ma tête. Je le répète, il s'agit peut-être de déni, peut-être que ça passera avec le temps, me semblera dérisoire... Je n'en sais rien...
Mais, voilà, je tiens compte de mon vécu et de, surtout, de la manière dont je sens les choses. Il y a un certain nombre de choses, au niveau du raisonnement perceptif (je parle au niveau scolaire/professionnel, dans les maths par exemple) qui m'interpelle toujours. Je pense que je n'ai effectivement jamais eu la même méthode de travail (intrinsèquement), et tout un tas d'autre chose. J'ai du mal à expliquer. J'ai vraiment le sentiment d'avoir un fonctionnement en arborescence aussi ( d'ailleurs, j'ai oublié d'en parler à la psy, zut).
Mais surtout, j'ai changé, certains me diront que le HP ne part pas, qu'on change tous, qu'on subit tous ceci, cela (dépression, traumatismes, etc...)... Mais j'ai l'impression d'avoir étouffé ( et non enlevé) une bonne partie de moi et... de mon intelligence (Je me soupçonnais même en inhibition intellectuelle avant la restitution!). J'ai profondément changé et si j'avais passé un test de QI petite, je dois dire que j'ai un grand doute sur l'issue du test. Je ne suis pas tant certaine que l'IRP n'eût pas été plus haut, beaucoup plus haut. D'ailleurs, la psy m'a aussi parlé de cette énergie développée pour mettre en œuvre des moyens/systèmes (etc..) pour trouver une solution, comportement des HP, comportement que je n'avais pas durant le test et que (c'est moi qui le pense, là), je n'ai pas adulte.
Mais petite, je sais que j'étais comme ça, j'avais l'art de passer par des chemins non ordinaires mais qui marchaient. Bon, je m'explique mal mais l'idée est là. Et il y a d'autres choses mais, là, tout de suite, j'ai du mal à les sortir, à y repenser, etc...
Pour en revenir par rapport au test, la psy a elle-même admis que mes résultats étaient en deçà de mes capacités (au niveau raisonnement perceptif) en écartant quand même le HP. Pour ma part, je reste quand même stupéfaite de voir que, vous me pardonnerez l'expression mais je me suis chiée dessus, sur les cubes alors que j'ai réussi les dernières figures, ce qui montre que j'étais capable de faire les autres, donc capable d'avoir sensiblement plus. Pour les puzzles, j'ai trouvé rapidement ( et facilement) les bonnes réponses à toutes mes réponses fausses (ou peut-être que y'en avait une ou deux en moins, admettons). Bref, là aussi, je pouvais avoir plus, beaucoup plus. Pour les matrices, euh, on n'a pas vu le tout en détail donc bon, plus difficile à dire. Mais je reste convaincue d'un blocage sur les cubes et quand je dis blocage : j'entends « impossibilité de réfléchir ». D'ailleurs, j'ai tourné les cubes dans tous les sens, ce qui n'avais pour le coup, aucun sens. Cela montre bien le côté non significatif de la chose. Bref... Voilà, je sens que je vais me faire renvoyer dans mes lauriers (peut-être que j'en ai besoin?) bien vite mais ces tests m'apparaissent à cet instant T pas forcément suffisamment significatifs. Et quand je dis ça, je voudrais mettre en évidence le fait que j'ai bien compris qu'on peut être stressé mais qu'en étant HP, on « doit » (la capacité et facilité fait qu'on y arrive) quand même réussir les différentes épreuves. Mais qu'en est-il du blocage ? Je n'ai pu mettre aucune stratégie en place, j'étais vraiment perdue (pour les cubes) et l'intellectualisation était carrément absente. Pour les puzzles, j'ai fait vite vite en donnant des réponses archi-fausses (alors que franchement,c 'est dans « mes moyens »), je crois que l'idée du temps me terrifie. Il me semble que les puzzles ne sont pas chronométrés (je ne sais plus) mais je me suis sentie chronométrée (rapport au fait que j'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur ma lenteur, etc... 'fin bref). En définitive, je n'ai pas géré du tout les choses, on peut plus ou moins bien gérer les choses, ok, mais vraiment, je n'ai rien géré... J'étais dans le « je-m'en-foutiste » (rapport au stress et au(x) blocages).
Bref... là aussi, on peut me dire : mais et l'aspect verbal ? Tu « rates » le raisonnement perceptif mais tu réussis le verbal ? Euh, c'est bizarre non ? Bah, pas forcément. J'ai investi le domaine verbal très très tôt, c'était mon domaine de prédilection, donc, dépression, traumatisme, défaut de confiance en moi, etc... tout ce que vous voulez, tout ça a amoindri ce côté verbal mais j'ai néanmoins confiance en mes capacités de ce côté-là et la confiance, on sait à quel point ça joue...
Après, on pourrait me dire aussi que si j'ai moins confiance en mes capacités en raisonnement perceptif, c'est peut-être parce que j'en ai moins? Effectivement...
Je voulais aussi préciser qu'à mon sens, cette histoire d'abstraction verbale, ou de HP verbal n'a aucun sens... Un HP, il a un fonctionnement différent, visible via IRM, y'a un truc vraiment différent (et même plusieurs). Mais quelqu'un qui a une abstraction verbale et par-là même un fonctionnement quand même bien différent de la norme, qu'en est-il ? Existe-il un état intermédiaire entre le HP et le NP ?
Bref...
Je suis très intéressée par tout genre d'avis mais, par pitié, évitez les « arrête ton délire » froids et juste vexants à mon goût. Je suis peut-être totalement dans le faux et peut-être qu'il y a quelqu'un, là, derrière son écran qui a THE argument ou démonstration (ou autre) qui pourrait me montrer que ce que je dis est faux. Alors là, allez-y, je n'attends que ça !
J'ai tellement de choses à dire que j'ai du en oublier une masse assez significative.
Je terminerai quand même par un « je suis soulagée » et par un « l'hypothèse 1 « peut » coller » et me soulage déjà beaucoup. Cependant, je ne suis pas forcément contre l'idée de repasser le test, un jour... (mais ça reste très très hypothétique et je n'y songe pas du tout là) contrairement à ce que j'ai dit à une amie (je crois que je peux l'appeler ainsi tant sa bienveillance ne peut me faire que parler d'elle en ces termes, elle se reconnaîtra) connue ici. Hier, je disais que c'était idiot de repasser le test. Maintenant, je me dis que c'est une idée à garder dans un coin de ma tête.
Sinon, je dois avancer, gérer cette différence et ça va passer par rencontrer des gens comme moi et des gens, notamment, à haut potentiel. La psy a parfaitement compris que je m'y retrouve sur le livre de JSF (elle a dit que ce n'était pas étonnant, qu'on ne peut pas s'y retrouver sans qu'il y ait quelque chose et qu'il y a bien d'autres personnes qui sont comme moi), ici, avec les zèbres... et elle m'a encouragé à poursuivre dans cette voie (je veux dire avec les zèbres).
Ensuite, et j'insiste bien là-dessus, je dois gérer d'autres problèmes qui n'ont rien à voir ou que partiellement à voir avec cette notable différence d'abstraction : mon stress/ mes angoisses/ perfectionnisme, etc...
Il ne faut pas que le HP ou une différence quelle qu'elle soit masque toute autre problématique, ou on risque de s'y noyer... Mais la tentation est parfois grande, surtout qu'il faut distinguer « HP » ou « la différence en question » avec « les autres choses » (qui n'ont rien à voir).
Je voulais ajouter, à ceux qui doutent, qui ne savent pas s'ils doivent passer le test, que la psy elle-même m'a dit qu'elle était venue faire un tour sur un forum (euh ZC, je pense mais c'est pas sûr) pour les HP et qu'elle ne comprenait pas (enfin, je ne sais plus ce qu'elle a dit). Du coup, j'ai rebondi et dit : « mais qu'est-ce que vous ne comprenez pas, parce que moi, bah, je ne suis pas bloquée, donc, je ne vois pas... ». Elle m'a dit que certains sujets étaient très complexes ( dans la manière d'être abordé, développé, je pense), qu'elle ne comprenait pas ce qui était dit quoi.
Donc, si vous ne sentez pas vraiment de blocage (certaines choses sont quand même plus ou moins faciles à comprendre, c'est logique en soi) ici, que le « topo » global vous parle, c'est qu'il y a effectivement quelque chose à chercher. Je ne dis pas que vous êtes HP mais voilà, y'a quelque chose à creuser, sans doute. Attention à l'effet Barnum, néanmoins, je suis d'accord avec la psy, on ne peut pas vraiment se retrouver dans les bouquins sur le HP et sur ZC s'il n'y a rien...
Une petite note pour la psy (et pas des moindres) : c'est une personne très consciencieuse, très humaine, très très très... Qui ne se ménage pas, et qui sait prendre un certain recul face au chiffres, etc... Elle est très « douée » pour le coup dans son travail et je ne regrette pas d'avoir fait appel à elle. Voilà... Je vais peut-être m'arrêter là hein... Comment ça, y'a plus personne ?
PS: j'espère que je suis toujours acceptée ici?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Difficile de faire plus sincère, plus juste et plus positif
Au delà du test et de son résultat une telle sagesse dans la manière de prendre les choses mérite les plus amples courbettes
Au delà du test et de son résultat une telle sagesse dans la manière de prendre les choses mérite les plus amples courbettes
Si quelqu'un en avait douté, ce n'est maintenant plus possibleCarpeDiem a écrit:PS: j'espère que je suis toujours acceptée ici?
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Merci Boîte à... mais où sont passés les chats (maouhhh)?Boitachampignons a écrit:Difficile de faire plus sincère, plus juste et plus positif
Au delà du test et de son résultat une telle sagesse dans la manière de prendre les choses mérite les plus amples courbettesSi quelqu'un en avait douté, ce n'est maintenant plus possibleCarpeDiem a écrit:PS: j'espère que je suis toujours acceptée ici?
Ah bah là, je me suis livrée à chaud, sans chichi, effectivement, c'est peut-être un peu abrupte pour certains d'ailleurs mais là, je n'y peux rien, je fonctionne comme ça.
En tout cas, c'est sympa... le courage et tout, je ne sais pas mais c'est gentil.
Il est vrai que ça n'était pas gagné... J'ai eu quelques moments de crise pour ne rien cacher (avant la restitution) mais Boitachampignons le sait...
Mais, à ceux qui doutent, dont le doute est surtout égal à la peur... bah, oui, ça vaut le coup, je n'ai peut-être pas eu le résultat que je pensais avoir mais j'ai eu un résultat qui me paraît faire sens, enfin!!! C'est tout ce que je voulais en fait... Et vraiment, y'a beaucoup de choses qui se sont expliquées ensuite (par flashbacks).
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Je viens de lire ce fil intégralement, je ne reviendrai pas sur le débat de l'utilisation de tel ou tel mot (en fait, si, je vais y revenir), je comprends les 2 parties, cependant, je rejoins l'avis de Carpediem sur la notion de liberté d'expression et de la nécessité de faire des compromis, aussi.
De toute façon, les mots sont pour un grand nombre (moi comprise, malheureusement) chargés de symboliques qui dépassent largement la définition brute du dicco. Donc, entendre un mot, et pire, une association de mots (phrases), et encore pire une association de mot formant des phrases, qui elles même forment des paragraphes... pour former une discussion/dialogue/échange, tout cela est donc en grand danger d'être "déformé" par celui qui les reçoit. A moins d'être du type envieux (dans le sens, j'aimerai être comme ça) d'avoir un "dicco" dans la tête et les définitions justes et spontanées ; pour le reste du monde, les mots se résument à des perceptions plus ou moins justes de ce qu'ils sont réellement, reliés à des concept, vécus, ressentis bien perso qui forment ce que la psychologie appelle "la projection". Il m'est souvent arrivée de dire, quand une conversation partait en live alors que j'avais l'impression qu'on parlait de la même chose, "peux-tu me donner la définition de ce mot ? J'ai peur que nous disions la même chose mais que nous n'avons pas les mêmes définitions"
J'avais essayé, sur un forum, de parler de cela, et punaise, on m'était tombé dessus avec des arguments de type "alors on s'en sort plus s'il faut demander à tout bout de champ si ils ont la bonne définition. Ils n'ont qu'à prendre un dicco! C'est pas à nous de faire l'effort d'essayer de les comprendre". Je n'ai pas su quoi répondre car j'ai été choquée par tant de mépris (oui, le mépris me laisse souvent sans voix).
Voilà maintenant comment je vois la chose. Nous avons le choix, choix de mépriser le plus grand nombre (ici, ceux qui n'ont pas la bonne définition des mots et qui y mettent derrière, en toute inconscience, des affects lourds et bien perso) et de refuser de se mettre à leur niveau pour rendre les débats plus civilisés (car c'est bien le but final, non ? Être compris par les autres), ou faire le choix d'accepter la réalité (un grand nombre de gens n'ont pas la bonne définition des mots) et de se mettre au niveau des autres avec bienveillance et compréhension (optique idéale, un poil utopique, mais bon sang, que ce serait génial !!!).
Voilà donc où nous mènent les mots : Ils blessent ceux qui ont les vrais définitions car mal utilisés par ceux qui n'ont pas les bonnes définitions, et induisent une masse de projection par ceux qui n'en ont pas les bonnes définitions... Résultat, personne ne comprend, tout le monde se fâche, des clans se forment entre ceux qui comprennent les 1 et les autres, mais un sentiment perdure, la solitude. On est seul face à l'incompréhension, car même si Pierre a compris, Paul non et on aimerait tellement que les deux et non un seul comprenne. Bref, bref, j'entends une phrase "tu ne peux pas faire l'unanimité" comme excuse à l'incompréhension. J'entends autre chose "et heureusement que ça arrive, sinon, on se ferait chier" au secours -__-
J'ai lu ton dernier post, Carpediem, que je te trouve très juste et censée et je déplore que seul Boitachat ait réagi à ce post (merci d'ailleurs, Boitachat d'être là, punaise !). Il m'apparait évident que ce forum, censé regrouper des personnes à la vivacité intellectuelle et à l'ouverture d'esprit (un peu moins sûr) s'écartant de que la norme, n'échappe pas à la règle des autres forums (les autres forums des gens "normaux"), soit regroupement d'humains égocentrés, cherchant l'approbation des uns, mais surtout pas de quelques autres soumis à un jugement aux critères purement subjectif et injustifiés, formant des groupes, clans et autres rassemblements dérivant vers l'exclusion. Mais le pire, et comme dans tous forums, c'est qu'un membre admis au sein d'un groupe reste quand même toujours soumis au jugement de son groupe et risque à tout moment de s'en voir banni. Ah lala, j'ai un rêve, apparemment insensé (bien que je ne désespère pas de le trouver un jour) de découvrir un forum ayant pour philosophie première la bienveillance, le désir véritable de communiquer, de connaître et de comprendre d'autres personnes. Je pensais vraiment qu'un forum tel que celui-ci permettrait cela, mais non. J'ai même parfois l'impression que le jugement ou pire, l'indifférence, est encore plus probante ici qu'ailleurs. Malheur, être HP ou se ressentir HP ne rime pas avec altruisme, amour, empathie, alors que ce serait tellement bien que ça le soit.
Bref, je m'égare, comme d'hab et comme d'hab, mon post risque de se voir ignorer malgré le nombre de lecteurs qui le liront, ou alors, ce qui n'est pas mieux, se verra décrier. Et pourquoi pas, tout simplement, choisir de se donner la main ? Ne partageons-nous pas des souffrances similaires ? Ne sommes-nous pas là pour nous sentir moins seul, moins incompris ?
@Carpediem, je te souhaite de repasser le test dans 2 ans (temps apparemment recommandé pour une deuxième passation) et de faire un pied de nez à ce chiffre ! Je sais très bien qu'il est tabou de donner un diagnostic, mais pas grave, moi et les tabous, ça fait 2 ! Je trouve ta psy très bien et humaine, mais une chose me choque, cependant, qu'elle ait dit
J'ai lu l'ouvrage de Monique de Kermadec qui passe sont temps à dire "adultes surdoués", elle devrait dire "adultes doués et surdoués, car à +110, on est doué et il y a de grandes probabilités qu'on partage des caractéristiques zèbres ainsi que leur souffrance typiquement zèbre, justement !
Bref, on n'est est pas encore là, on commence à peine à légitimer la douance adulte. J'imagine, ou plutôt, j'ose croire que viendra juste après la reconnaissance des +110 comme étant légitimement doués, voir surdoués. Car, ah oui, un autre truc tabou mais que je vais quand même énoncer ! La douance est héréditaire ? La douance est immuable dès la naissance, sans possibilité de le devenir ? Je n'en crois pas un mot et à ce sujet, aucune étude ne vient certifier cela pour la simple et bonne raison qu'une telle mise en place serait trop couteuse. Il faudrait choisir un échantillon de départ d'au moins 1000 enfants représentatif de la population générale, parents compris (à qui on aurait fait passer le test aussi), enfants qu'il aurait fallu suivre tout au long de leur vie et à qui on aurait refait passer le test une fois adulte. Les résultats seraient très instructifs.
Le cerveau est en perpétuel changement, les synapses passent leur temps à se connecter, se déconnecter. Si on surinvestit un domaine pendant un temps, on finira par être meilleur (entendez par là, les synapses auront surinvesti une ou plusieurs partie du cerveau). Qui peut certifier que la pensée en arborescence ne procède pas comme ça ? Qu'elle est capable de s'optimiser? ou pour une personne >110, que sa pensée est capable de s'arborer ?
Qui peut le dire ?
Bon, j'arrête là car il est tard et que j'ai d'autre truc à faire, mais fallait que ça sorte ! Merci aux lecteurs, mais surtout, aux répondeurs, ne restons pas enfermé dans la boite de l'indifférence ou du jugement
De toute façon, les mots sont pour un grand nombre (moi comprise, malheureusement) chargés de symboliques qui dépassent largement la définition brute du dicco. Donc, entendre un mot, et pire, une association de mots (phrases), et encore pire une association de mot formant des phrases, qui elles même forment des paragraphes... pour former une discussion/dialogue/échange, tout cela est donc en grand danger d'être "déformé" par celui qui les reçoit. A moins d'être du type envieux (dans le sens, j'aimerai être comme ça) d'avoir un "dicco" dans la tête et les définitions justes et spontanées ; pour le reste du monde, les mots se résument à des perceptions plus ou moins justes de ce qu'ils sont réellement, reliés à des concept, vécus, ressentis bien perso qui forment ce que la psychologie appelle "la projection". Il m'est souvent arrivée de dire, quand une conversation partait en live alors que j'avais l'impression qu'on parlait de la même chose, "peux-tu me donner la définition de ce mot ? J'ai peur que nous disions la même chose mais que nous n'avons pas les mêmes définitions"
J'avais essayé, sur un forum, de parler de cela, et punaise, on m'était tombé dessus avec des arguments de type "alors on s'en sort plus s'il faut demander à tout bout de champ si ils ont la bonne définition. Ils n'ont qu'à prendre un dicco! C'est pas à nous de faire l'effort d'essayer de les comprendre". Je n'ai pas su quoi répondre car j'ai été choquée par tant de mépris (oui, le mépris me laisse souvent sans voix).
Voilà maintenant comment je vois la chose. Nous avons le choix, choix de mépriser le plus grand nombre (ici, ceux qui n'ont pas la bonne définition des mots et qui y mettent derrière, en toute inconscience, des affects lourds et bien perso) et de refuser de se mettre à leur niveau pour rendre les débats plus civilisés (car c'est bien le but final, non ? Être compris par les autres), ou faire le choix d'accepter la réalité (un grand nombre de gens n'ont pas la bonne définition des mots) et de se mettre au niveau des autres avec bienveillance et compréhension (optique idéale, un poil utopique, mais bon sang, que ce serait génial !!!).
Voilà donc où nous mènent les mots : Ils blessent ceux qui ont les vrais définitions car mal utilisés par ceux qui n'ont pas les bonnes définitions, et induisent une masse de projection par ceux qui n'en ont pas les bonnes définitions... Résultat, personne ne comprend, tout le monde se fâche, des clans se forment entre ceux qui comprennent les 1 et les autres, mais un sentiment perdure, la solitude. On est seul face à l'incompréhension, car même si Pierre a compris, Paul non et on aimerait tellement que les deux et non un seul comprenne. Bref, bref, j'entends une phrase "tu ne peux pas faire l'unanimité" comme excuse à l'incompréhension. J'entends autre chose "et heureusement que ça arrive, sinon, on se ferait chier" au secours -__-
J'ai lu ton dernier post, Carpediem, que je te trouve très juste et censée et je déplore que seul Boitachat ait réagi à ce post (merci d'ailleurs, Boitachat d'être là, punaise !). Il m'apparait évident que ce forum, censé regrouper des personnes à la vivacité intellectuelle et à l'ouverture d'esprit (un peu moins sûr) s'écartant de que la norme, n'échappe pas à la règle des autres forums (les autres forums des gens "normaux"), soit regroupement d'humains égocentrés, cherchant l'approbation des uns, mais surtout pas de quelques autres soumis à un jugement aux critères purement subjectif et injustifiés, formant des groupes, clans et autres rassemblements dérivant vers l'exclusion. Mais le pire, et comme dans tous forums, c'est qu'un membre admis au sein d'un groupe reste quand même toujours soumis au jugement de son groupe et risque à tout moment de s'en voir banni. Ah lala, j'ai un rêve, apparemment insensé (bien que je ne désespère pas de le trouver un jour) de découvrir un forum ayant pour philosophie première la bienveillance, le désir véritable de communiquer, de connaître et de comprendre d'autres personnes. Je pensais vraiment qu'un forum tel que celui-ci permettrait cela, mais non. J'ai même parfois l'impression que le jugement ou pire, l'indifférence, est encore plus probante ici qu'ailleurs. Malheur, être HP ou se ressentir HP ne rime pas avec altruisme, amour, empathie, alors que ce serait tellement bien que ça le soit.
Bref, je m'égare, comme d'hab et comme d'hab, mon post risque de se voir ignorer malgré le nombre de lecteurs qui le liront, ou alors, ce qui n'est pas mieux, se verra décrier. Et pourquoi pas, tout simplement, choisir de se donner la main ? Ne partageons-nous pas des souffrances similaires ? Ne sommes-nous pas là pour nous sentir moins seul, moins incompris ?
@Carpediem, je te souhaite de repasser le test dans 2 ans (temps apparemment recommandé pour une deuxième passation) et de faire un pied de nez à ce chiffre ! Je sais très bien qu'il est tabou de donner un diagnostic, mais pas grave, moi et les tabous, ça fait 2 ! Je trouve ta psy très bien et humaine, mais une chose me choque, cependant, qu'elle ait dit
C'est le "sans doute pas à un point si élevé" qui me choque. Pourquoi cette précision non fondée alors que seul un test passé en condition "normale" (c'est à dire non biaisé par diverses variables telles que très gros stress, dépression, inhibition et autre mécanismes psy faisant partie de notre histoire perso qui nous dépassent) pourrait le certifier ? Elle avait peur que cela te donne trop d'espoir sur une potentielle douance ? Et quand bien même, l'espoir, quand des paramètres pertinents et hypothèses viennent le corroborer, est-il mauvais ? Elle aurait dû rester pro jusqu'au bout, te donner objectivement les faits et conclure que les résultats hétérogènes, le grand stress perçu, les bonnes réponses données lors de la restitution nécessitaient la mise en place d'une thérapie basée sur la gestion de ton stress (qui ferait certainement ressortir une quantité de choses) dans l'optique de repasser ce même test dans quelques années et dans de meilleures conditions "psychologiques" ou pour le dire autrement, faire en sorte de repasser le test en essayant d'atténuer les variables parasites. Beaucoup disent le contraire, mais quand on passe le test, on a besoin d'avoir une réponse claire et précise qui ne souffrirait pas de bémol. Un profil hétérogène ? Un chiffre dépassant les 120 mais n’atteignant pas les 130 ? Et on fait quoi avec ça ? ça me fait halluciner ! C'est vrai quoi, que fait-on de ceux qui sont dans la population >110 et <120 ? et pire encore >120 et <130 ? car la pensée en arborescence est là, le sentiment de décalage aussi. Pourquoi personne n'en parle ? Pourquoi serait-ils moins légitimes ? Sont-ils les grands oubliés ?Elle m'a remontré les figures fausses, et là, j'avais bon (tout), pffff ! Bref... Les matrices, pareil, 12 ou 13, ça m'a semblé un peu plus dur que les puzzles mais ça a été.
Mais, dans tout ça, j'aurais pu faire largement mieux. La psy était d'accord, rapport à mon stress, tout ça. Mais elle m'a dit que sans doute pas à un point si élevé (d'où le « aurevoir au HP »).
J'ai lu l'ouvrage de Monique de Kermadec qui passe sont temps à dire "adultes surdoués", elle devrait dire "adultes doués et surdoués, car à +110, on est doué et il y a de grandes probabilités qu'on partage des caractéristiques zèbres ainsi que leur souffrance typiquement zèbre, justement !
Bref, on n'est est pas encore là, on commence à peine à légitimer la douance adulte. J'imagine, ou plutôt, j'ose croire que viendra juste après la reconnaissance des +110 comme étant légitimement doués, voir surdoués. Car, ah oui, un autre truc tabou mais que je vais quand même énoncer ! La douance est héréditaire ? La douance est immuable dès la naissance, sans possibilité de le devenir ? Je n'en crois pas un mot et à ce sujet, aucune étude ne vient certifier cela pour la simple et bonne raison qu'une telle mise en place serait trop couteuse. Il faudrait choisir un échantillon de départ d'au moins 1000 enfants représentatif de la population générale, parents compris (à qui on aurait fait passer le test aussi), enfants qu'il aurait fallu suivre tout au long de leur vie et à qui on aurait refait passer le test une fois adulte. Les résultats seraient très instructifs.
Le cerveau est en perpétuel changement, les synapses passent leur temps à se connecter, se déconnecter. Si on surinvestit un domaine pendant un temps, on finira par être meilleur (entendez par là, les synapses auront surinvesti une ou plusieurs partie du cerveau). Qui peut certifier que la pensée en arborescence ne procède pas comme ça ? Qu'elle est capable de s'optimiser? ou pour une personne >110, que sa pensée est capable de s'arborer ?
Qui peut le dire ?
Bon, j'arrête là car il est tard et que j'ai d'autre truc à faire, mais fallait que ça sorte ! Merci aux lecteurs, mais surtout, aux répondeurs, ne restons pas enfermé dans la boite de l'indifférence ou du jugement
Audace- Messages : 155
Date d'inscription : 11/08/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Je viens à vous avec ma petite histoire, vous avouant n'avoir point lu l'intégralité du fil ^^
Donc, j'ai passé le WAIS IV en deux fois car je suis presque sûr que la psychologue m'a fait passé l'intégralité des subtests principaux et supplémentaires, soit deux fois deux heures - deux heures et demie (l'une il y a 3 jours, l'autre hier). Au moins, je ne pourrai avoir de réponse plus complète à mes interrogations :-D
Au passage, si vous chercher a passer ses tests sur Lyon, je vous la recommande (en PM)
Que dire si ce n'est que j'ai découvert des choses sur moi. Du genre "tiens, c'était là le dernier item du subtest ?!" Alors je n'ai pas eu cette réaction sur chaque, loin de là (test des balances...) mais ayant toujours pensé que j'avais des problèmes de mémoire, j'ai été quand même plutôt étonné lorsque la psy m'a dit "vous avez une très bonne mémoire !" Ah bon ?! Et puis je relativise, ce n'est que la mémoire à court terme.
J'ai tout de même remarqué une différence entre les deux périodes de tests. Je m'était bien préparé pour la première en évitant de me poser des questions (si si) et en partant sur une base simple : donner le meilleur de moi pour avoir des résultats fidèles et par la suite une base de réflexion cohérente, sans plus de projection/analyse.
Ce qui a parfaitement marché le premier coup (une bonne nuit de sommeil avant sans soucis, frais et dispo le jour du test, bref conditions impeccs
Pour la seconde période par contre, j'ai pu dormir que 5h en tournant toute la nuit, ce que j'ai parfois senti lors de certains subtests par un gel de la pensée transitoire.
M'enfin bon, j'ai tout de même bien vécu tout ça et je sais que les résultats seront représentatifs, quels qu'ils soient.
Je revois la psy ce mardi pour le rendu, je vais me ronger les ongles en attendant :-)
Restera qu'un test projectif (sans doute le Rorschach) en janvier et je pourrai aviser sur ce que je vais faire de ma vie.
Bisous les biquets-ttes !
Donc, j'ai passé le WAIS IV en deux fois car je suis presque sûr que la psychologue m'a fait passé l'intégralité des subtests principaux et supplémentaires, soit deux fois deux heures - deux heures et demie (l'une il y a 3 jours, l'autre hier). Au moins, je ne pourrai avoir de réponse plus complète à mes interrogations :-D
Au passage, si vous chercher a passer ses tests sur Lyon, je vous la recommande (en PM)
Que dire si ce n'est que j'ai découvert des choses sur moi. Du genre "tiens, c'était là le dernier item du subtest ?!" Alors je n'ai pas eu cette réaction sur chaque, loin de là (test des balances...) mais ayant toujours pensé que j'avais des problèmes de mémoire, j'ai été quand même plutôt étonné lorsque la psy m'a dit "vous avez une très bonne mémoire !" Ah bon ?! Et puis je relativise, ce n'est que la mémoire à court terme.
J'ai tout de même remarqué une différence entre les deux périodes de tests. Je m'était bien préparé pour la première en évitant de me poser des questions (si si) et en partant sur une base simple : donner le meilleur de moi pour avoir des résultats fidèles et par la suite une base de réflexion cohérente, sans plus de projection/analyse.
Ce qui a parfaitement marché le premier coup (une bonne nuit de sommeil avant sans soucis, frais et dispo le jour du test, bref conditions impeccs
Pour la seconde période par contre, j'ai pu dormir que 5h en tournant toute la nuit, ce que j'ai parfois senti lors de certains subtests par un gel de la pensée transitoire.
M'enfin bon, j'ai tout de même bien vécu tout ça et je sais que les résultats seront représentatifs, quels qu'ils soient.
Je revois la psy ce mardi pour le rendu, je vais me ronger les ongles en attendant :-)
Restera qu'un test projectif (sans doute le Rorschach) en janvier et je pourrai aviser sur ce que je vais faire de ma vie.
Bisous les biquets-ttes !
Mockinbird- Messages : 9
Date d'inscription : 07/11/2013
Localisation : Saint-Etienne
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Bon, déjà, désolée de ne pas avoir répondu plus tôt (beaucoup de fatigue, beaucoup d'emmerdes, etc...)...Audace a écrit:Je viens de lire ce fil intégralement, je ne reviendrai pas sur le débat de l'utilisation de tel ou tel mot (en fait, si, je vais y revenir), je comprends les 2 parties, cependant, je rejoins l'avis de Carpediem sur la notion de liberté d'expression et de la nécessité de faire des compromis, aussi.
Je dois dire que c'est rassurant de voir que quelqu'un partage mon avis. Parfois, on a beau vouloir faire/dire au mieux, on se demande vraiment si on n'est pas tout le contraire... (du "mieux").
Ton avis est très intéressant. C'est un peu ce que je voulais dire mais n'arrivais pas à sortir. On parle bien de perception. Les mots sont bien peu de choses en tant que tels. Ils sont toujours chargées d'une signification particulière: la perception/la symbolique.Audace a écrit:De toute façon, les mots sont pour un grand nombre (moi comprise, malheureusement) chargés de symboliques qui dépassent largement la définition brute du dicco. Donc, entendre un mot, et pire, une association de mots (phrases), et encore pire une association de mot formant des phrases, qui elles même forment des paragraphes... pour former une discussion/dialogue/échange, tout cela est donc en grand danger d'être "déformé" par celui qui les reçoit. A moins d'être du type envieux (dans le sens, j'aimerai être comme ça) d'avoir un "dicco" dans la tête et les définitions justes et spontanées ; pour le reste du monde, les mots se résument à des perceptions plus ou moins justes de ce qu'ils sont réellement, reliés à des concept, vécus, ressentis bien perso qui forment ce que la psychologie appelle "la projection". Il m'est souvent arrivée de dire, quand une conversation partait en live alors que j'avais l'impression qu'on parlait de la même chose, "peux-tu me donner la définition de ce mot ? J'ai peur que nous disions la même chose mais que nous n'avons pas les mêmes définitions"
A partir de là, on oscille sans arrêt, dans un dialogue, entre liberté d'expression et respect de la sensibilité d'autrui (qu'on ne peut franchement pas connaître malgré tous nos efforts). Bien sûr, en toute logique, on ne peut pas s'exprimer entièrement librement mais pourquoi s'attacher à autant de bienveillance d'un côté (respect de la sensibilité d'autrui) et pas de l'autre (en brimant la liberté d'expression)? On pourra toujours arguer que l'on peut s'exprimer d'une autre manière, etc... Mais premièrement, cela va jusqu'à quel point? Quelles sont les limites? Qui dicte jusqu'où on peut aller dans l'expression? Cela sera très subjectif (tout dépend des interlocuteurs). Deuxièmement, je reste toujours sur cette idée de dénaturation de l'idée/du ressenti. Parfois, on va être vulgaire, parce que c'est le seul moyen, là, tout de suite, de traduire notre pensée, nos sensations/ressentis... Dans un cas comme dans l'autre, il y a une notion de respect, voilà pourquoi j'en reviens toujours au compromis... Je vois ça un peu comme un système de balance: un peu trop de liberté d'expression, et paf, on heurte la sensibilité d'autrui. Un peu trop de sensibilité de la part d'autrui, et paf, on réduit la liberté d'expression... C'est peut-être un équilibre qui se trouve en heurtant un minimum autrui au début... D'où l'idée de communiquer... En restant bienveillant...
C'est malheureusement un comportement courant pour autant que je puisse en juger.Audace a écrit:J'avais essayé, sur un forum, de parler de cela, et punaise, on m'était tombé dessus avec des arguments de type "alors on s'en sort plus s'il faut demander à tout bout de champ si ils ont la bonne définition. Ils n'ont qu'à prendre un dicco! C'est pas à nous de faire l'effort d'essayer de les comprendre". Je n'ai pas su quoi répondre car j'ai été choquée par tant de mépris (oui, le mépris me laisse souvent sans voix).
Je te rassure: le mépris me laisse aussi sans voix. Il y a un moment où l'on se dit: à quoi bon répondre? Et puis, sur le moment, on ne sait que dire...
C'est comme si c'était toujours à l'autre de faire l'effort en fait... "Il n'a qu'à..." C'est fou le nombre de fois que j'ai pu l'entendre. "Il n'a qu'à être moins sensible", "il n'a qu'à faire plus d'efforts pour..."...
+ 10 000!Audace a écrit:Voilà maintenant comment je vois la chose. Nous avons le choix, choix de mépriser le plus grand nombre (ici, ceux qui n'ont pas la bonne définition des mots et qui y mettent derrière, en toute inconscience, des affects lourds et bien perso) et de refuser de se mettre à leur niveau pour rendre les débats plus civilisés (car c'est bien le but final, non ? Être compris par les autres), ou faire le choix d'accepter la réalité (un grand nombre de gens n'ont pas la bonne définition des mots) et de se mettre au niveau des autres avec bienveillance et compréhension (optique idéale, un poil utopique, mais bon sang, que ce serait génial !!!).
C'est, à mon sens, tout ce qu'il y a de plus juste. Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on est souvent dans le "c'est comme ça et puis, c'est tout". En gros, l'autre fait avec ce qu'il a et qu'il ne vienne pas nous emmerder surtout!
Je résumerai les choses ainsi: bienveillance et compréhension.
Oui, c'est tout à fait vrai. Au fond, chacun se fâche et il ne reste que la solitude... C'est triste...Audace a écrit:Voilà donc où nous mènent les mots : Ils blessent ceux qui ont les vrais définitions car mal utilisés par ceux qui n'ont pas les bonnes définitions, et induisent une masse de projection par ceux qui n'en ont pas les bonnes définitions... Résultat, personne ne comprend, tout le monde se fâche, des clans se forment entre ceux qui comprennent les 1 et les autres, mais un sentiment perdure, la solitude. On est seul face à l'incompréhension, car même si Pierre a compris, Paul non et on aimerait tellement que les deux et non un seul comprenne. Bref, bref, j'entends une phrase "tu ne peux pas faire l'unanimité" comme excuse à l'incompréhension. J'entends autre chose "et heureusement que ça arrive, sinon, on se ferait chier" au secours -__-
Je pense qu'il faut parfois passer au-delà des sens/ressentis/émotions que l'on place en certains mots ou certaines situations. Oui, parfois, ça nous fait tellement mal ce terme, mais c'est une sensibilité toute personnelle... Il ne s'agit pas de la cacher mais pourquoi pas d'en parler gentiment?
Comme souvent dit ici: les HP ne délogent pas à la règle (il y a de tout, comme partout ailleurs).Audace a écrit:J'ai lu ton dernier post, Carpediem, que je te trouve très juste et censée et je déplore que seul Boitachat ait réagi à ce post (merci d'ailleurs, Boitachat d'être là, punaise !). Il m'apparait évident que ce forum, censé regrouper des personnes à la vivacité intellectuelle et à l'ouverture d'esprit (un peu moins sûr) s'écartant de que la norme, n'échappe pas à la règle des autres forums (les autres forums des gens "normaux"), soit regroupement d'humains égocentrés, cherchant l'approbation des uns, mais surtout pas de quelques autres soumis à un jugement aux critères purement subjectif et injustifiés, formant des groupes, clans et autres rassemblements dérivant vers l'exclusion. Mais le pire, et comme dans tous forums, c'est qu'un membre admis au sein d'un groupe reste quand même toujours soumis au jugement de son groupe et risque à tout moment de s'en voir banni. Ah lala, j'ai un rêve, apparemment insensé (bien que je ne désespère pas de le trouver un jour) de découvrir un forum ayant pour philosophie première la bienveillance, le désir véritable de communiquer, de connaître et de comprendre d'autres personnes. Je pensais vraiment qu'un forum tel que celui-ci permettrait cela, mais non. J'ai même parfois l'impression que le jugement ou pire, l'indifférence, est encore plus probante ici qu'ailleurs. Malheur, être HP ou se ressentir HP ne rime pas avec altruisme, amour, empathie, alors que ce serait tellement bien que ça le soit.
J'ai beau avoir répondu tardivement, je peux te dire que ton post n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde... Je suis vraiment touchée par ton message, qui va bien au-delà d'une quelconque notion d'intelligence, sinon celle du coeur.Audace a écrit:Bref, je m'égare, comme d'hab et comme d'hab, mon post risque de se voir ignorer malgré le nombre de lecteurs qui le liront, ou alors, ce qui n'est pas mieux, se verra décrier. Et pourquoi pas, tout simplement, choisir de se donner la main ? Ne partageons-nous pas des souffrances similaires ? Ne sommes-nous pas là pour nous sentir moins seul, moins incompris ?
J'avais fait exprès de noter tels quels les termes de la psy car ils m'ont aussi choqué. Pour remettre les choses dans leur contexte, la psy m'a "matraqué" de "vous n'êtes pas HP". Donc, oui, tout ça s'inscrivait dans une démarche visant à ne pas me faire envisager le HP...Audace a écrit:@Carpediem, je te souhaite de repasser le test dans 2 ans (temps apparemment recommandé pour une deuxième passation) et de faire un pied de nez à ce chiffre ! Je sais très bien qu'il est tabou de donner un diagnostic, mais pas grave, moi et les tabous, ça fait 2 ! Je trouve ta psy très bien et humaine, mais une chose me choque, cependant, qu'elle ait ditC'est le "sans doute pas à un point si élevé" qui me choque. Pourquoi cette précision non fondée alors que seul un test passé en condition "normale" (c'est à dire non biaisé par diverses variables telles que très gros stress, dépression, inhibition et autre mécanismes psy faisant partie de notre histoire perso qui nous dépassent) pourrait le certifier ? Elle avait peur que cela te donne trop d'espoir sur une potentielle douance ? Et quand bien même, l'espoir, quand des paramètres pertinents et hypothèses viennent le corroborer, est-il mauvais ? Elle aurait dû rester pro jusqu'au bout, te donner objectivement les faits et conclure que les résultats hétérogènes, le grand stress perçu, les bonnes réponses données lors de la restitution nécessitaient la mise en place d'une thérapie basée sur la gestion de ton stress (qui ferait certainement ressortir une quantité de choses) dans l'optique de repasser ce même test dans quelques années et dans de meilleures conditions "psychologiques" ou pour le dire autrement, faire en sorte de repasser le test en essayant d'atténuer les variables parasites.Elle m'a remontré les figures fausses, et là, j'avais bon (tout), pffff ! Bref... Les matrices, pareil, 12 ou 13, ça m'a semblé un peu plus dur que les puzzles mais ça a été.
Mais, dans tout ça, j'aurais pu faire largement mieux. La psy était d'accord, rapport à mon stress, tout ça. Mais elle m'a dit que sans doute pas à un point si élevé (d'où le « aurevoir au HP »).
Je pense qu'effectivement, elle a dépassé le contexte, pas méchamment du tout... Mais maladroitement tout de même.
Maladroit parce que, tu l'as très bien pointé, ses commentaires sont vraiment non-fondés.
Pour être honnête, au final, je trouve qu'elle n'a pas vu un certain nombre de choses chez moi et qu'elle n'a pas tenu compte d'un certain nombre de critères non plus...
Je prends beaucoup de recul par rapport à la psy et par rapport aux tests-mêmes.
C'est vrai, c'est très inconfortable. Pour moi, c'est un peu une question identitaire: qui suis-je? Certains diront que c'est vraiment non-fondé. Je leurs répondrais que mon atypisme quotidien est lui, bien fondé...Audace a écrit:Beaucoup disent le contraire, mais quand on passe le test, on a besoin d'avoir une réponse claire et précise qui ne souffrirait pas de bémol. Un profil hétérogène ? Un chiffre dépassant les 120 mais n’atteignant pas les 130 ? Et on fait quoi avec ça ? ça me fait halluciner ! C'est vrai quoi, que fait-on de ceux qui sont dans la population >110 et <120 ? et pire encore >120 et <130 ? car la pensée en arborescence est là, le sentiment de décalage aussi. Pourquoi personne n'en parle ? Pourquoi serait-ils moins légitimes ? Sont-ils les grands oubliés ?
Oui, c'est vrai qu'il y a, d'un côté les normopensants, de l'autre, les surdoués. Entre les deux: un gouffre.Audace a écrit:J'ai lu l'ouvrage de Monique de Kermadec qui passe sont temps à dire "adultes surdoués", elle devrait dire "adultes doués et surdoués, car à +110, on est doué et il y a de grandes probabilités qu'on partage des caractéristiques zèbres ainsi que leur souffrance typiquement zèbre, justement !
Effectivement...Audace a écrit:Bref, on n'est est pas encore là, on commence à peine à légitimer la douance adulte. J'imagine, ou plutôt, j'ose croire que viendra juste après la reconnaissance des +110 comme étant légitimement doués, voir surdoués. Car, ah oui, un autre truc tabou mais que je vais quand même énoncer ! La douance est héréditaire ? La douance est immuable dès la naissance, sans possibilité de le devenir ? Je n'en crois pas un mot et à ce sujet, aucune étude ne vient certifier cela pour la simple et bonne raison qu'une telle mise en place serait trop couteuse. Il faudrait choisir un échantillon de départ d'au moins 1000 enfants représentatif de la population générale, parents compris (à qui on aurait fait passer le test aussi), enfants qu'il aurait fallu suivre tout au long de leur vie et à qui on aurait refait passer le test une fois adulte. Les résultats seraient très instructifs.
Cela me fait penser, en raisonnement inverse, aux victimes de l'inhibition intellectuelle. Je ne suis pas tant persuadée que celles-ci retrouvent leurs facultés un jour... Cela pose vraiment la question d'une surdouance qui ne pourrait, soit-disant, se perdre...
Effectivement...Audace a écrit:Le cerveau est en perpétuel changement, les synapses passent leur temps à se connecter, se déconnecter. Si on surinvestit un domaine pendant un temps, on finira par être meilleur (entendez par là, les synapses auront surinvesti une ou plusieurs partie du cerveau). Qui peut certifier que la pensée en arborescence ne procède pas comme ça ? Qu'elle est capable de s'optimiser? ou pour une personne >110, que sa pensée est capable de s'arborer ?
Qui peut le dire ?
Je dois dire que tu poses de très bonnes questions et que ton ouverture d'esprit est rafraîchissante.Audace a écrit:Bon, j'arrête là car il est tard et que j'ai d'autre truc à faire, mais fallait que ça sorte ! Merci aux lecteurs, mais surtout, aux répondeurs, ne restons pas enfermé dans la boite de l'indifférence ou du jugement
Pour ma part, après le test, beaucoup de choses m'ont interrogé. Comme le fait d'avoir un QI pour le moins normal et certaines grosses difficultés au quotidien et surtout sur des choses "anodines".
Je pense peut-être être dyspraxique (compensée) et TDA.
Pour l'instant, je n'investigue pas plus pour des raisons financières (un vrai bilan coûte cher et je continue à m'observer et à m'informer avant d'aller voir plus loin) et aussi parce que, psychologiquement, j'en ai un peu marre, d'investiguer... J'ai besoin d'une pause.
Mais voilà, je pense vraiment avoir un soucis: j'ai eu des difficultés dans mes études que les autres n'avaient pas et ça se poursuit au niveau du travail et dans mon quotidien bien sûr. Difficultés d'ordre spatial/ temporel, difficultés de planification, très grande maladresse, etc...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Audace a écrit:
Bref, je m'égare, comme d'hab et comme d'hab, mon post risque de se voir ignorer malgré le nombre de lecteurs qui le liront, ou alors, ce qui n'est pas mieux, se verra décrier. Et pourquoi pas, tout simplement, choisir de se donner la main ? Ne partageons-nous pas des souffrances similaires ? Ne sommes-nous pas là pour nous sentir moins seul, moins incompris ?
Je remercie CarpeDiem d'avoir cité Audace, et d'avoir ainsi remonté ce post. Je trouverais dommage que ce post se voit ignoré, je préfère encore qu'il soit décrié, ça permet d'en parler. Parce que tout ce que tu viens d'écrire là, Audace, j'ai bien envie de m'en servir pour la modération de çe site : c'est exemplaire ! Superbement écrit, et parfaitement clair.
La première partie : les mots et leurs définitions, leurs connotations, les différents niveaux de langage, le phénomène de projection, la bienveillance, le respect (contre le mépris), l'utilisation de la colère... Il ne manque rien, si peut-être : le concept de co-création qui deviendrait alors possible, une fois tout ceci compris et utilisé par tous les membres.
Concernant la phrase de une "je suis conne, pute, autiste, associale, débile...", s'il es normal que des aspies s'offusquent de l'utilisation du mot autiste comme injure, n'est-il pas tout aussi dommage de ne pas lire d'où viennent ces mots, de ne pas aussi faire la différence entre le mot et l'adjectif ? Et pourquoi personne n'est venu crier au mauvais usage du mot pute ? N'y a-t-il pas également autant de confusion entre le plus vieux métier du monde et l'adjectif injurieux ? .
Ensuite, parler de douance pour un panel disons entre 110 et 130 me paraît particulièrement judicieux. Je le trouverais juste limite discriminant pour les 109 .
Nous parlons tous ici d'un sujet qui nous concerne tous et dont la particularité est qu'il est particulièrement mal défini et très imprécis, ce qui permet à tout le monde de se battre sur des définitions non établies. Qu'est-ce donc que l'hypersensibilité ? Ce terme ne recouvre-t-il pas plusieurs concepts, plusieurs définitions ? Et quand on parle de pensée en arborescence, qui a lu ce lien : Surdouement : poncifs, dérives, paralogismes et langue de bois, ou il est superbement démontré l'illogisme de cette expression ?
Merci donc Audace, et CarpeDiem pour la citation et les réponses. Cela a été un régal de vous lire !
Re: Venez vous exprimer après le test ;)
Tu parles des du QI global ? ou des différentes mesures ?Audace a écrit:
Un profil hétérogène ? Un chiffre dépassant les 120 mais n’atteignant pas les 130 ? Et on fait quoi avec ça ? ça me fait halluciner ! C'est vrai quoi, que fait-on de ceux qui sont dans la population >110 et <120 ? et pire encore >120 et <130 ? car la pensée en arborescence est là, le sentiment de décalage aussi. Pourquoi personne n'en parle ? Pourquoi serait-ils moins légitimes ? Sont-ils les grands oubliés ?
Tout le monde en parle : troubles dys, stress etc...
A +110 tu es à moins de 2 écarts-type donc non tu ne t'y retrouves pas.Audace a écrit:
J'ai lu l'ouvrage de Monique de Kermadec qui passe sont temps à dire "adultes surdoués", elle devrait dire "adultes doués et surdoués, car à +110, on est doué et il y a de grandes probabilités qu'on partage des caractéristiques zèbres ainsi que leur souffrance typiquement zèbre, justement !
En considérant bien sûr que tu me parle là d'un QI global potentiellement calculable sans troubles associés.
Et il faudrait définir ce que tu apelles "souffrance zébresque", chose qui est très loin d'être identifié et partagée.
Le QI est partiellement héréditaire (composante environnementale bien sûr également) ; la douance : pas d'étude (expeté pour un labo chinois à venir...)Audace a écrit:La douance est héréditaire ? La douance est immuable dès la naissance, sans possibilité de le devenir ? Je n'en crois pas un mot et à ce sujet, aucune étude ne vient certifier cela pour la simple et bonne raison qu'une telle mise en place serait trop couteuse.
Et oui la douance est immuable, aucun enfant n'a jamais été détecté précoce et a ensuite perdu sa précocité, ces cas n'existent pas, donc par définition c'est le manque d'étude (de résultats devrais-je dire) qui prouve ce que tu veux prouver par une étude...
L'arborescence est un terme flou (cf poste lien de Harpo), et se traduit (potentiellement) neurologiquement par plus de connexions inter-zones peut-être dû à un non élagage neuronal + haute vitesse de traitement. Il y a très peu (uniquement mis en évidence dans le bulbe olfactif il me semble...) de création de neurones et la gaine de myéline ne peut pas grossir à l'âge adulte .... Ce qui peut et est en constante évolution se sont les connexions synaptiques. L'arborescence est de toute façon l'image d'un ressentie dans lequel par exemple je ne me retrouve pas.Audace a écrit:Le cerveau est en perpétuel changement, les synapses passent leur temps à se connecter, se déconnecter. Si on surinvestit un domaine pendant un temps, on finira par être meilleur (entendez par là, les synapses auront surinvesti une ou plusieurs partie du cerveau). Qui peut certifier que la pensée en arborescence ne procède pas comme ça ? Qu'elle est capable de s'optimiser? ou pour une personne >110, que sa pensée est capable de s'arborer ?
Qui peut le dire ?
J'ai l'impression de peut-être t'agresser en remettant en cause une bonne partie de ton post mais ce n'est pas le but.
J'essaie de donner des réponses aux questions.
@Mockinbird on attend le retour !
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