Je suis l'architecte de ma propre prison
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Wild Bill Kelso
Toshi
invité123
hugob
8 participants
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Je suis l'architecte de ma propre prison
Bonsoir à tous,
Derrière cette métaphore, je voulais faire part d'un constat simple : nous souffrons de nos pensées. Dis comme cela, je trouve le problème plutôt réducteur car ces quelques mots sont bien peu en rapport au mal être que l'on peut rencontrer. Aujourd'hui pendant pendant une discussion avec ma psy, j'ai découvert une chose. C'est majoritairement moi et uniquement moi même qui m'inflige une pression considérable à propos de ma propre vis, des mes idéaux que je souhaiterais atteindre, de cette insatisfaction chronique qui me colle à la peau. Car peu importe ce que je puisse accomplir, il y'aura toujours un gout d'amertume qui laissera mon sentiment de victoire, fondre comme neige au soleil. Le fameux problème de confiance en soi...
Ainsi voici mon constat : à vouloir être cette personne si "parfaite" en terme de principe, je ne suis au final que la marionnette de ma pensé. Ce foutu mécanisme de défense par la pensée est uniquement en train que de m’éloigner de qui je suis réellement. J'en viens donc à cette conclusion, est ce que certain d'entre vous ici se sont rendus compte que n'être que l'ombre d'eux même et ont commencer à ce découvrir tardivement dans leur vie, où , on révélé peu à peu leur véritable nature en court de route?
Merci pour vos témoignages.
Derrière cette métaphore, je voulais faire part d'un constat simple : nous souffrons de nos pensées. Dis comme cela, je trouve le problème plutôt réducteur car ces quelques mots sont bien peu en rapport au mal être que l'on peut rencontrer. Aujourd'hui pendant pendant une discussion avec ma psy, j'ai découvert une chose. C'est majoritairement moi et uniquement moi même qui m'inflige une pression considérable à propos de ma propre vis, des mes idéaux que je souhaiterais atteindre, de cette insatisfaction chronique qui me colle à la peau. Car peu importe ce que je puisse accomplir, il y'aura toujours un gout d'amertume qui laissera mon sentiment de victoire, fondre comme neige au soleil. Le fameux problème de confiance en soi...
Ainsi voici mon constat : à vouloir être cette personne si "parfaite" en terme de principe, je ne suis au final que la marionnette de ma pensé. Ce foutu mécanisme de défense par la pensée est uniquement en train que de m’éloigner de qui je suis réellement. J'en viens donc à cette conclusion, est ce que certain d'entre vous ici se sont rendus compte que n'être que l'ombre d'eux même et ont commencer à ce découvrir tardivement dans leur vie, où , on révélé peu à peu leur véritable nature en court de route?
Merci pour vos témoignages.
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
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Dernière édition par MaoMao le Mer 30 Déc 2015 - 23:31, édité 1 fois
invité123- Messages : 75
Date d'inscription : 24/03/2015
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Ton message me parle. Je me dis que ton désir de perfection, cette insatisfaction, ce sentiment de n'être l'ombre de toi-même : as tu le sentiment d'être aimé et considéré par ceux que tu aimes ? par ta famille ? par tes parents ?
Le jour où j'ai fait le deuil d'une reconnaissance, d'un amour constructif de la part de mes parents, j'ai pu être moi-même, plus fière de mes victoires, moins exigeante envers moi-même, même si la zébritude, pour moi, laisse toujours une insatisfaction sur la "petitesse" de la vie ...
Le jour où j'ai fait le deuil d'une reconnaissance, d'un amour constructif de la part de mes parents, j'ai pu être moi-même, plus fière de mes victoires, moins exigeante envers moi-même, même si la zébritude, pour moi, laisse toujours une insatisfaction sur la "petitesse" de la vie ...
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
J'aime beaucoup ce dont quoi tu parle, et le tire, parfait, très juste.
Je pense qu'on est tous l'architecte de notre prison. Certains s'en rende compte, d'autre ne savent même pas qu'ils sont en prison etc...
Le fait que tu es une prise de conscience la dessus, c'est déjà très bien. Pour le reste, pas de recette miracle, chacun fait avec ce qu'il peut.
ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais petit à petit avec cette prise de conscience, tu va te délivrer d'un barreau, puis deux etc...
Mais au fond, le secret, c'est que l'on reste toujours prisonnier de soi même, sauf que l'architecte à changé.
Je pense qu'on est tous l'architecte de notre prison. Certains s'en rende compte, d'autre ne savent même pas qu'ils sont en prison etc...
Le fait que tu es une prise de conscience la dessus, c'est déjà très bien. Pour le reste, pas de recette miracle, chacun fait avec ce qu'il peut.
ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais petit à petit avec cette prise de conscience, tu va te délivrer d'un barreau, puis deux etc...
Mais au fond, le secret, c'est que l'on reste toujours prisonnier de soi même, sauf que l'architecte à changé.
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
J'appel ça la crise existencielle bimensuelle. Je ne sais pas comment tu fonctionnes, mais perso j'ai la capacité de résilience d'un enfant. Du coup quand toshi a finis de pleurer il suffit de lui promettre quelque chose en rapport avec ses fixettes et hop envolé le chagrin. Comme dire a un gosse "si tu arrettes de pleurer on t'emmene au magasin acheter un jouet".
Interroges toi sur ce qui te consolerait sur le moment. Je ne dis pas que ca eradique les soucis mais tu pourrais etre surpris que satisfaire un de tes caprices puisse calmer tes angoisses. Je pense qu'on dramatise beaucoup quand on essaie de se dire " oh mon dieu je suis pas du tout ce que je voulais etre! Comment ca je suis pas rockstar ou ingénieur? Pourquoi ma copine et moi on se dispute? J'ai pas reussi a rendre mes parents fiers Ausecours! ".
Je crois qu'on a tous des obsessions de vie ideale qui nous pourisse la vie et qu'il faut detourner son attention pour cesser l'obsession. Un peu comme quand c'est insupportable de pas retrouver un objet ou d'attendre une reponse. Donc moi je detourne mon attention par la récompense pour associer mon action a quelque chose de plaisant.
Interroges toi sur ce qui te consolerait sur le moment. Je ne dis pas que ca eradique les soucis mais tu pourrais etre surpris que satisfaire un de tes caprices puisse calmer tes angoisses. Je pense qu'on dramatise beaucoup quand on essaie de se dire " oh mon dieu je suis pas du tout ce que je voulais etre! Comment ca je suis pas rockstar ou ingénieur? Pourquoi ma copine et moi on se dispute? J'ai pas reussi a rendre mes parents fiers Ausecours! ".
Je crois qu'on a tous des obsessions de vie ideale qui nous pourisse la vie et qu'il faut detourner son attention pour cesser l'obsession. Un peu comme quand c'est insupportable de pas retrouver un objet ou d'attendre une reponse. Donc moi je detourne mon attention par la récompense pour associer mon action a quelque chose de plaisant.
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Merci pour vos réactions que j'ai lu avec attention.
@ MaoMao "Peut-être que tu y trouves du positif à te mettre la pression" : C'est vrai que je peux utiliser cette pression comme source de motivation, afin de mettre toutes mes forces dans un projet qui me tient à coeur. Et il est vrai que plus on va me dire que je n'y arriverait pas plus je vais déplacer des montagnes pour prouver à l'autre qu'il à tort. Et j'en viens à cela quand plus haut je parlais de principe, j'accorde une extrême importance au fait d'avoir raison. Peut être car je souhaite toujours faire la différence du bien du mal, que pour moi il n'y à pas de demi mesure et que donc avoir raison signifie pour moi différencier le bien du mal (Je sais si j'ai étais assez clair). Bref, dans un livre j'ai lu ceci, et j'ai reçu une claque dans la tronche " Ci git, dans son bon droit, William Jay, qui traversa la rue ayant priorité, mais il n'est pas moins mort comme si il avait eu tort". Du coup depuis cette prise de conscience je suis en train de revoir tranquillement l'inflexibilité de mon jugement.
@régalégal "as tu le sentiment d'être aimé et considéré par ceux que tu aimes?" : J'ai l'impression d'être dans cette continuelle quête d'être aimé, même si récemment j'ai pris conscience de choses positives vis à vis de ce sujet. Après le manque de confiance n'aide pas spécialement sur ce sujet, mais je cherche petit à petit à évoluer positivement là dessus.
@Narkyss "Certains s'en rende compte, d'autre ne savent même pas qu'ils sont en prison" : Je suis tout à fait d'accord avec toi. Personnellement ma prise de conscience est tout récente, mais elle me donne l'opportunité de lever le voile sur certains recoins de moi même dont j'ignorais la présence. C'est à la fois intriguant et perturbant (mais dans le bon sens), comment on peut se rendre compte que le fait d'avoir une prise de conscience sur quelques choses que l'on avait jamais pensé a remettre en question pouvait avoir comme impact.
@ Toshi : Je vois tout à fait ce que tu veux dire, et pour être franc, j'étais énormément comme cela enfant. Je pense même qu'il n'y à pas encore si longtemps d'ailleurs. Je me plaçais en victime, où seul un miracle pouvait me sauver. Détourner l'attention peut être une très bonne idée (car j'essaye de réaliser le même trick quand j'ai des crises d'angoisses et cela fonctionne parfois).
@ MaoMao "Peut-être que tu y trouves du positif à te mettre la pression" : C'est vrai que je peux utiliser cette pression comme source de motivation, afin de mettre toutes mes forces dans un projet qui me tient à coeur. Et il est vrai que plus on va me dire que je n'y arriverait pas plus je vais déplacer des montagnes pour prouver à l'autre qu'il à tort. Et j'en viens à cela quand plus haut je parlais de principe, j'accorde une extrême importance au fait d'avoir raison. Peut être car je souhaite toujours faire la différence du bien du mal, que pour moi il n'y à pas de demi mesure et que donc avoir raison signifie pour moi différencier le bien du mal (Je sais si j'ai étais assez clair). Bref, dans un livre j'ai lu ceci, et j'ai reçu une claque dans la tronche " Ci git, dans son bon droit, William Jay, qui traversa la rue ayant priorité, mais il n'est pas moins mort comme si il avait eu tort". Du coup depuis cette prise de conscience je suis en train de revoir tranquillement l'inflexibilité de mon jugement.
@régalégal "as tu le sentiment d'être aimé et considéré par ceux que tu aimes?" : J'ai l'impression d'être dans cette continuelle quête d'être aimé, même si récemment j'ai pris conscience de choses positives vis à vis de ce sujet. Après le manque de confiance n'aide pas spécialement sur ce sujet, mais je cherche petit à petit à évoluer positivement là dessus.
@Narkyss "Certains s'en rende compte, d'autre ne savent même pas qu'ils sont en prison" : Je suis tout à fait d'accord avec toi. Personnellement ma prise de conscience est tout récente, mais elle me donne l'opportunité de lever le voile sur certains recoins de moi même dont j'ignorais la présence. C'est à la fois intriguant et perturbant (mais dans le bon sens), comment on peut se rendre compte que le fait d'avoir une prise de conscience sur quelques choses que l'on avait jamais pensé a remettre en question pouvait avoir comme impact.
@ Toshi : Je vois tout à fait ce que tu veux dire, et pour être franc, j'étais énormément comme cela enfant. Je pense même qu'il n'y à pas encore si longtemps d'ailleurs. Je me plaçais en victime, où seul un miracle pouvait me sauver. Détourner l'attention peut être une très bonne idée (car j'essaye de réaliser le même trick quand j'ai des crises d'angoisses et cela fonctionne parfois).
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Le plus dur, en ce qui nous concerne, est de prendre conscience que ce qu'on a réalisé ou arrive à réaliser au quotidien n'est pas donné à tout le monde.
Comme nous zappons volontiers d'un sujet à l'autre, nous n'approfondissons pas un sujet en particulier et trouvons toujours, dans une discussion donnée, une personne plus calée dont l'assurance nous met mal à l'aise et nous ramène à une situation d'infériorité (d'où la mésestime de soi).
Soit.
Mais la personne en question, celle qui contribue à ton enfermement, Hugob, connait-elle :
l'altitude de transition en TMA
les subtilités de Kote Geshi en mode Ura
la gamme pentatonique augmentée de blues (sur piano et guitare)
le mécanisme de formation des étoiles
les raisons de l'effondrement des civilisations de l'âge du bronze en Méditerranée, au 12ème siècle avant JC ?
Probablement pas.
Alors que toi, tu connais une multitude de choses sur une multitude de sujets.
Et parce que tu es conscient de l'infinité du monde, il faut que tu sois conscient et que tu acceptes qu'il est vain de chercher à atteindre un absolu.
Ce n'est pas un chemin facile, Hugob, mais c'est le seul qui vaille.
Prends du recul et regarde toi avec bienveillance.
Tu es unique.
Comme tout le monde.
Ni plus, ni moins.
Tu es différent.
Comme tout le monde.
Tu ne vaux donc pas moins que n'importe quel autre.
CQFD :-).
Comme nous zappons volontiers d'un sujet à l'autre, nous n'approfondissons pas un sujet en particulier et trouvons toujours, dans une discussion donnée, une personne plus calée dont l'assurance nous met mal à l'aise et nous ramène à une situation d'infériorité (d'où la mésestime de soi).
Soit.
Mais la personne en question, celle qui contribue à ton enfermement, Hugob, connait-elle :
l'altitude de transition en TMA
les subtilités de Kote Geshi en mode Ura
la gamme pentatonique augmentée de blues (sur piano et guitare)
le mécanisme de formation des étoiles
les raisons de l'effondrement des civilisations de l'âge du bronze en Méditerranée, au 12ème siècle avant JC ?
Probablement pas.
Alors que toi, tu connais une multitude de choses sur une multitude de sujets.
Et parce que tu es conscient de l'infinité du monde, il faut que tu sois conscient et que tu acceptes qu'il est vain de chercher à atteindre un absolu.
Ce n'est pas un chemin facile, Hugob, mais c'est le seul qui vaille.
Prends du recul et regarde toi avec bienveillance.
Tu es unique.
Comme tout le monde.
Ni plus, ni moins.
Tu es différent.
Comme tout le monde.
Tu ne vaux donc pas moins que n'importe quel autre.
CQFD :-).
Wild Bill Kelso- Messages : 28
Date d'inscription : 15/04/2015
Age : 52
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Merci de ta contribution Wild Bill Kelso
Cela fait toujours plaisir d'avoir un peu d'eau à apporter à son moulin.
Je pense que la personne qui contribué a mon isolement c'était uniquement moi même. J'ai cette faculté à aller très bien quand tout va bien et très mal quand tout va mal. Chez moi il n'y à pas de juste milieu c'est tout avec excès et cela peut être difficile à comprendre et à vivre y compris pour moi.
La verité c'est que je vais beaucoup mieux que quand j'ai écris ces lignes. A ce moment là, je venais juste de découvrir "qui j'étais". Et cela fait bizarre de ce découvrir au bout de 26 ans, mais au final après une grosse remise en question, un suivi de psy et un changement assez radical dans mon mode de vie je peux dire que cela fait du bien.
Je suis vraiment rendu compte grâce au titre de ce post que c'était moi même qui me pourrissait la vie. Je ne dis pas que tout est rose aujourd'hui loin de là, je dis juste 2 choses :
1 - J'ai commencé à regarder les choses en face et arrêté de me mentir à moi même. J'ai arrête de creuser ce gouffre en la personne que je suis et celle que j'aspire à être. Mon objectif est juste de réduire cet écart petit à petit pour au final ne faire presque plus qu'un. C'est comme cela je pense que j'ai commencé à trouver le chemin de la paix intérieur.
2 - J'ai découvert le pouvoir de la croyance. Je ne parle pas de croyance uniquement religieuse (d'ailleurs je ne crois guère en Dieu). je parle de la croyance en général, c'est fou l'impact qu'une idée semé peut avoir comme impact dans la conscience. Pour ma part je me susi rendu compte que mes peurs étaient pour la plupart basé sur ces croyances, des stéréotypes où des idées reçues que j'avais mis en place, dont j'avais peur.
3 - Accepter. J'ai accepter le fait d'avoir peur. Mon coté jeune et immortel me faisait ressentir l'absence de peur, mais ce n'était au final que me voiler la face que de penser cela. Car j'ai compris que je n'avais pas peur d'un animal, d'une personne où d'un groupe mais plutôt d'une idée ou de sentiments qui pouvaient éclore de mes pensées. J'ai donc accepté que si on compresse le raisonnement à l'éxcès, le constat était que j'ai peur de moi. Et au final je me rend compte que cette image de personne intouchable que je m'étais créé de toute pièce était bien moi robuste qu'elle voulait le laisser croire.
Pour résumer ma situation, j'ai fais des crises d'angoisses pendant plus d'une dizaine d'années, je souffrais sans même m'en rendre compte plus que cela, j'avais ce sentiment d'être différent de la majorité, on me l'avait même déjà dit plusieurs fois, mais au final je ne me reconnaissait dans personne, aucun groupe d'appartenance à me raccrocher, remettais en cause l'amour que l'on me portait car de mon point de vue les gens m'aimaient pour une tache que je pouvais accomplir, un service que je pouvais rendre, car je suis de bonne compagnie mais pas pour qui j'étais. Mais au final quand on m'a expliqué que je n'étais pas le seul à avoir ce mécanisme de pensé, cette manière de voir les choses, cette sensibilité, les forces et les faiblesses de notre personnalité au final une fois que j'ai su que j’appartenais à un groupe et que je n'étais pas une espèce de bête de foire solitaire,j'ai ressenti un soulagement. Bien que cela ne change absolument rien dans l’immédiat à ma situation, savoir que partout sur cette terre, d'autre âmes ressente la même chose que moi, cela apaisent déjà beaucoup de chose.
Puis c'est entamé le parcours pour revenir à une vie normal, à reprendre les habitudes de vie classiques, à relancer la machine, à revenir au travail après un arrêt de travail, à affronter le sentiment de honte que j'avais créer, à parler pour crever l’abcès, à faire des efforts tout simplement.
Au final, même si je sais que rien n'est facile car dans ma vie il y'a rarement de gris, tout est noir ou tout est blanc, mais (et je n'aurais pas pensé dire cela un jour) mais je ne regrette absolument pas de comment je suis. J'ai appris énormément de choses grâce à cette bizarrerie que la nature m'a donnée. Il m'a juste fallu pas mal de temps pour l’apprivoiser et maintenant avec le temps cela va de mieux en mieux.
Cela fait toujours plaisir d'avoir un peu d'eau à apporter à son moulin.
Je pense que la personne qui contribué a mon isolement c'était uniquement moi même. J'ai cette faculté à aller très bien quand tout va bien et très mal quand tout va mal. Chez moi il n'y à pas de juste milieu c'est tout avec excès et cela peut être difficile à comprendre et à vivre y compris pour moi.
La verité c'est que je vais beaucoup mieux que quand j'ai écris ces lignes. A ce moment là, je venais juste de découvrir "qui j'étais". Et cela fait bizarre de ce découvrir au bout de 26 ans, mais au final après une grosse remise en question, un suivi de psy et un changement assez radical dans mon mode de vie je peux dire que cela fait du bien.
Je suis vraiment rendu compte grâce au titre de ce post que c'était moi même qui me pourrissait la vie. Je ne dis pas que tout est rose aujourd'hui loin de là, je dis juste 2 choses :
1 - J'ai commencé à regarder les choses en face et arrêté de me mentir à moi même. J'ai arrête de creuser ce gouffre en la personne que je suis et celle que j'aspire à être. Mon objectif est juste de réduire cet écart petit à petit pour au final ne faire presque plus qu'un. C'est comme cela je pense que j'ai commencé à trouver le chemin de la paix intérieur.
2 - J'ai découvert le pouvoir de la croyance. Je ne parle pas de croyance uniquement religieuse (d'ailleurs je ne crois guère en Dieu). je parle de la croyance en général, c'est fou l'impact qu'une idée semé peut avoir comme impact dans la conscience. Pour ma part je me susi rendu compte que mes peurs étaient pour la plupart basé sur ces croyances, des stéréotypes où des idées reçues que j'avais mis en place, dont j'avais peur.
3 - Accepter. J'ai accepter le fait d'avoir peur. Mon coté jeune et immortel me faisait ressentir l'absence de peur, mais ce n'était au final que me voiler la face que de penser cela. Car j'ai compris que je n'avais pas peur d'un animal, d'une personne où d'un groupe mais plutôt d'une idée ou de sentiments qui pouvaient éclore de mes pensées. J'ai donc accepté que si on compresse le raisonnement à l'éxcès, le constat était que j'ai peur de moi. Et au final je me rend compte que cette image de personne intouchable que je m'étais créé de toute pièce était bien moi robuste qu'elle voulait le laisser croire.
Pour résumer ma situation, j'ai fais des crises d'angoisses pendant plus d'une dizaine d'années, je souffrais sans même m'en rendre compte plus que cela, j'avais ce sentiment d'être différent de la majorité, on me l'avait même déjà dit plusieurs fois, mais au final je ne me reconnaissait dans personne, aucun groupe d'appartenance à me raccrocher, remettais en cause l'amour que l'on me portait car de mon point de vue les gens m'aimaient pour une tache que je pouvais accomplir, un service que je pouvais rendre, car je suis de bonne compagnie mais pas pour qui j'étais. Mais au final quand on m'a expliqué que je n'étais pas le seul à avoir ce mécanisme de pensé, cette manière de voir les choses, cette sensibilité, les forces et les faiblesses de notre personnalité au final une fois que j'ai su que j’appartenais à un groupe et que je n'étais pas une espèce de bête de foire solitaire,j'ai ressenti un soulagement. Bien que cela ne change absolument rien dans l’immédiat à ma situation, savoir que partout sur cette terre, d'autre âmes ressente la même chose que moi, cela apaisent déjà beaucoup de chose.
Puis c'est entamé le parcours pour revenir à une vie normal, à reprendre les habitudes de vie classiques, à relancer la machine, à revenir au travail après un arrêt de travail, à affronter le sentiment de honte que j'avais créer, à parler pour crever l’abcès, à faire des efforts tout simplement.
Au final, même si je sais que rien n'est facile car dans ma vie il y'a rarement de gris, tout est noir ou tout est blanc, mais (et je n'aurais pas pensé dire cela un jour) mais je ne regrette absolument pas de comment je suis. J'ai appris énormément de choses grâce à cette bizarrerie que la nature m'a donnée. Il m'a juste fallu pas mal de temps pour l’apprivoiser et maintenant avec le temps cela va de mieux en mieux.
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
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Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Ca me vient à te lire, je me suis dit une fois : il faut parfois que je fasse l'inverse. Je devais essayer de contrôler mon esprit sans le savoir déja
Donc ça doit être possible de le canaliser du moins. et de le faire aller dans les sens où tu souhaites.
Après est ce qu'il t'éloigne de ce que tu es ? où est ce qu'il projette ? etc.
à toi de réussir à le poser à l'instant T.
Donc ça doit être possible de le canaliser du moins. et de le faire aller dans les sens où tu souhaites.
Après est ce qu'il t'éloigne de ce que tu es ? où est ce qu'il projette ? etc.
à toi de réussir à le poser à l'instant T.
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Je te souhaite donc d'être bientôt l'architecte de ta liberté et de tes futures constructions autres que des prisons pour un petit prince ....
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
hugob, je salue avec beaucoup d'émotion ton post : Lun 27 Avr 2015 - 23:45...
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Merci beaucoup pour vos messages =) Je dois dire que depuis que j'ai ouvert ce post les choses ont beaucoup changés. C'était surement le point de départ à mon coup de pied dans le cul pour me bouger. Mais ce que je voulais surtout exprimer à travers ces mots, c'est la puissance de notre capacité en s'enfermer sur nous même uniquement avec ce que l'on pense.
Car pour ma part on peut me faire beaucoup de compliments sur ma personnalité ou mes actions, cela n'aura jamais le même poids que ce que je pense de moi. J'ai commencé donc à travailler sur moi sur ce point la car c'est en quelques sorte la pierre angulaire de ma personnalité. Et une fois que le problème est identifier, que l'on arrête de se mentir à sois même ont peut voir ou cela bloque et mettre en place des solutions.
Je ne dis pas que c'est facile, mais même si le premier pas est le plus difficile à faire, quand je vois la progression que j'ai faite je me dis au final que rien n'est jamais perdu. Car quand on va mal, on voit tout en noir, on croit que l'on ne s'en sortira jamais, il suffit de faire le dos rond et d'attendre que cela passe (même si au moment où cela arrive on pense que cela est au dessus de nos forces).
Ma plus grande erreur était de m'en remettre à un miracle, à la rencontre d'un docteur où quelqu'un qui trouvera le remède où la potion magique qui me guérirai. Mais ce mécanisme de pensé est uniquement l'illustration de quelqu'un qui n'accepte pas son soucis. A partir du moment où l'on m'a dit, tu es comme cela, d'autre personne le sont et le vive très bien et que si tu veux que cela soit pareil pour toi, cela ne dépend uniquement de toi, tu n'as plus d'excuses. Tu ne t'en remets plus à un miracle et tu te bouges. C'est pourquoi l'acceptation est pour moi l'étape qui m'a permise de faire le déclic qui m'a permit de continuer ma route.
Moralité : Le pire des mensonges est de se mentir à soi même
Car pour ma part on peut me faire beaucoup de compliments sur ma personnalité ou mes actions, cela n'aura jamais le même poids que ce que je pense de moi. J'ai commencé donc à travailler sur moi sur ce point la car c'est en quelques sorte la pierre angulaire de ma personnalité. Et une fois que le problème est identifier, que l'on arrête de se mentir à sois même ont peut voir ou cela bloque et mettre en place des solutions.
Je ne dis pas que c'est facile, mais même si le premier pas est le plus difficile à faire, quand je vois la progression que j'ai faite je me dis au final que rien n'est jamais perdu. Car quand on va mal, on voit tout en noir, on croit que l'on ne s'en sortira jamais, il suffit de faire le dos rond et d'attendre que cela passe (même si au moment où cela arrive on pense que cela est au dessus de nos forces).
Ma plus grande erreur était de m'en remettre à un miracle, à la rencontre d'un docteur où quelqu'un qui trouvera le remède où la potion magique qui me guérirai. Mais ce mécanisme de pensé est uniquement l'illustration de quelqu'un qui n'accepte pas son soucis. A partir du moment où l'on m'a dit, tu es comme cela, d'autre personne le sont et le vive très bien et que si tu veux que cela soit pareil pour toi, cela ne dépend uniquement de toi, tu n'as plus d'excuses. Tu ne t'en remets plus à un miracle et tu te bouges. C'est pourquoi l'acceptation est pour moi l'étape qui m'a permise de faire le déclic qui m'a permit de continuer ma route.
Moralité : Le pire des mensonges est de se mentir à soi même
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Bref Hugo bosse
On se ment parfois à soi même parce que la charge est lourde et qu'on ne peut régler qu'une chose à la fois et avec l'énergie que l'on a.
et on fait sauter les verrous quand le contexte le permet. c'est aussi intelligence curieusement de ne pas vouloir tout régler d'un coup si on sent que ce n'est pas le moment.
Je suis ravie que tu en sois déjà à m'avoir appris pour ce nouveau poste des choses. merci à toi et bienvenue dans ta nouvelle vérité. après un témoignage aussi sincère et courageux.
On se ment parfois à soi même parce que la charge est lourde et qu'on ne peut régler qu'une chose à la fois et avec l'énergie que l'on a.
et on fait sauter les verrous quand le contexte le permet. c'est aussi intelligence curieusement de ne pas vouloir tout régler d'un coup si on sent que ce n'est pas le moment.
Je suis ravie que tu en sois déjà à m'avoir appris pour ce nouveau poste des choses. merci à toi et bienvenue dans ta nouvelle vérité. après un témoignage aussi sincère et courageux.
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Salut Hugo,
Tes messages font très plaisir à lire et je te souhaite vraiment d'avancer encore dans ton chemin :-)
Pitite question à tout hasard : j'ai posté un sujet sur comment les gens en thérapie et qui en étaient satisfaits avaient choisi leur psy ? Pourrais-tu me raconter pour toi ? Je crois encore au "docteur miracle" que tu décrits dans ton message, et c'est peut-être cette posture qui est une erreur et m'empêche de choisir.
Merci d'avance pour ton retour en tout cas !
Dorothée
Tes messages font très plaisir à lire et je te souhaite vraiment d'avancer encore dans ton chemin :-)
Pitite question à tout hasard : j'ai posté un sujet sur comment les gens en thérapie et qui en étaient satisfaits avaient choisi leur psy ? Pourrais-tu me raconter pour toi ? Je crois encore au "docteur miracle" que tu décrits dans ton message, et c'est peut-être cette posture qui est une erreur et m'empêche de choisir.
Merci d'avance pour ton retour en tout cas !
Dorothée
sunshine1981- Messages : 38
Date d'inscription : 31/07/2012
Age : 43
Localisation : Nantes
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Hello dorothée,
Bien sûr avec plaisir, tu peux me transmettre le lien en mp ou ici? comme cela je partagerai mon expérience sur ton topic
Bien sûr avec plaisir, tu peux me transmettre le lien en mp ou ici? comme cela je partagerai mon expérience sur ton topic
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
J'ai parcouru le sujet en vitesse, avec la question de savoir si je ne faisait pas un peu de somnambulisme en ce moment .
J'ai pris une grosse claque dernièrement, en acceptant enfin de regarder mes "problèmes" en face (le terme de problème est impropre mais je n'en trouve pas de meilleur pour synthétiser tout les comportements, vécus et ressentis accumulés au fil des ans et dont l'imbrication a donné ce que je suis aujourd'hui).
Je me suis reconnu dans beaucoup de ce que vous avez dit, notamment sur le fait de se rendre compte que le principal frein au fait d'avancer sereinement dans la vie vient de nous même. Je ne pense pas être l'architecte de ma personnalité actuelle, mais uniquement dans la mesure ou j'ai le sentiment profond a d'avoir été le bâtisseur trop zélé qui s'est empressé de réaliser les plans fournis par les architectes à sa disposition. C'est presque juste pour jouer sur les mots, sur le fond j'ai l'impression d'avoir plutôt bien compris ce que tu (vous) exprimais.
Et effectivement cela fait un bien fou de se dire que l'on est pas le seul à fonctionner ou ressentir telle ou telle chose d'une manière un peu particulière, dirons nous.
Et c'est fou également l'importance que l'on peut accorder aux témoignages et récits d'autres personnes ayant justement réussi à exprimer ce que l'on ressent soi même sans être forcément capable de le verbaliser aussi clairement.
J'espère que je ne suis pas trop loin du sujet à la fin de mon post. Le but premier était vraiment de partager le constat que je me reconnais en bonne partie dans tout ce qui a été dit plus tôt (et le simple fait de partager ce constat, après l'avoir fait, est déjà un petit pas pour l'humanité mais un immense pas pour moi ).
Bonne nuit tout le monde, et au plaisir de vous relire.
J'ai pris une grosse claque dernièrement, en acceptant enfin de regarder mes "problèmes" en face (le terme de problème est impropre mais je n'en trouve pas de meilleur pour synthétiser tout les comportements, vécus et ressentis accumulés au fil des ans et dont l'imbrication a donné ce que je suis aujourd'hui).
Je me suis reconnu dans beaucoup de ce que vous avez dit, notamment sur le fait de se rendre compte que le principal frein au fait d'avancer sereinement dans la vie vient de nous même. Je ne pense pas être l'architecte de ma personnalité actuelle, mais uniquement dans la mesure ou j'ai le sentiment profond a d'avoir été le bâtisseur trop zélé qui s'est empressé de réaliser les plans fournis par les architectes à sa disposition. C'est presque juste pour jouer sur les mots, sur le fond j'ai l'impression d'avoir plutôt bien compris ce que tu (vous) exprimais.
Et effectivement cela fait un bien fou de se dire que l'on est pas le seul à fonctionner ou ressentir telle ou telle chose d'une manière un peu particulière, dirons nous.
Et c'est fou également l'importance que l'on peut accorder aux témoignages et récits d'autres personnes ayant justement réussi à exprimer ce que l'on ressent soi même sans être forcément capable de le verbaliser aussi clairement.
J'espère que je ne suis pas trop loin du sujet à la fin de mon post. Le but premier était vraiment de partager le constat que je me reconnais en bonne partie dans tout ce qui a été dit plus tôt (et le simple fait de partager ce constat, après l'avoir fait, est déjà un petit pas pour l'humanité mais un immense pas pour moi ).
Bonne nuit tout le monde, et au plaisir de vous relire.
shannow- Messages : 39
Date d'inscription : 05/09/2013
Age : 34
Localisation : Pays des vaches et des pommes et du calandos
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Personnellement à partir du moment ou j'ai compris que je n'étais pas tout seul et qu'il y'avait énormément qui été comme ben cela allait déjà mieux.
On n'est jamais loin d'un sujet à partir du moment on l'on exprime ce que l'on ressent
Quand je vois le chemin parcouru depuis l'ouverture de ce post, je me dis que rie n'est impossible. Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, n'oublions pas, les limites, c'est nous qui nous les fixons
On n'est jamais loin d'un sujet à partir du moment on l'on exprime ce que l'on ressent
Quand je vois le chemin parcouru depuis l'ouverture de ce post, je me dis que rie n'est impossible. Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, n'oublions pas, les limites, c'est nous qui nous les fixons
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Un truc qui peut résoudre le problèeme, une prison parfaite a un tunnel pour s'échaper alors si tu es l'architecte, prévois le tunnel dans tes plans.
Invité- Invité
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Bonjour à tous,
Je viens de lire ton article Hugob, parce que ce titre ne pouvait pas être plus attirant. Et je n'ai pas été déçue en lisant son contenu. Je suis moi aussi victime d'une prison créée par moi-même. Et je désespère.
Je vois mon psy une fois par semaine, mais avec l'état dans lequel je suis en ce moment ce n'est pas facile d'attendre le rendez-vous d'après...
Comment as-tu fait pour prendre conscience de toi, apprendre à te connaître, enfin, comment t'es tu réconcilié avec toi ? Grâce à un psy déjà, puis ensuite tu as réussi à faire la paix avec toi même, ou tu as trouvé une technique, à toi, pour réussir à t'écouter, à te respecter ?
Je n'en peux plus de ce conflit perpétuel dans ma tête qui se répercute à mon physique...
(Bien sur je ne crois pas en une solution miracle, mais j'ai du mal à garder espoir... j'en ai des idées vraiment noires...)
Je viens de lire ton article Hugob, parce que ce titre ne pouvait pas être plus attirant. Et je n'ai pas été déçue en lisant son contenu. Je suis moi aussi victime d'une prison créée par moi-même. Et je désespère.
Je vois mon psy une fois par semaine, mais avec l'état dans lequel je suis en ce moment ce n'est pas facile d'attendre le rendez-vous d'après...
Comment as-tu fait pour prendre conscience de toi, apprendre à te connaître, enfin, comment t'es tu réconcilié avec toi ? Grâce à un psy déjà, puis ensuite tu as réussi à faire la paix avec toi même, ou tu as trouvé une technique, à toi, pour réussir à t'écouter, à te respecter ?
Je n'en peux plus de ce conflit perpétuel dans ma tête qui se répercute à mon physique...
(Bien sur je ne crois pas en une solution miracle, mais j'ai du mal à garder espoir... j'en ai des idées vraiment noires...)
manouwin- Messages : 4
Date d'inscription : 02/09/2015
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Hello Manouwin,
Merci pour ton message.
Pour répondre à ta question : Comment se réconcilier avec soi même?
Je dirais comme tu l'as si bien dis il n'y à pas de solution miracle, mais pour moi le déclic à été de passer par une phase d'acceptation. Accepter qui j'étais, ma façon de penser et d'avoir des idées noires. J'ai passé trop de temps à lutter en vain pour rien au final, c'est comme nager à contre courant. Au final en passant par l'acceptation, j'ai compris que je n'étais pas tout seul dans ce genre de situation, et même si en soi cela ne change pas grand chose à ma situation, c'est déjà réconfortant (enfin pour moi de savoir cela).
Après je ne sais pas quel est ton ressenti vis à vis de tes séances avec ton psy, mais si tu es prêt à faire se voyage à travers toi pour te découvrir et t'affranchir des barrières que tu te créées tu avanceras. Si tu le fait sans réellement rien attendre de cela je pense que cela sera inefficace.
Auras tu le courage de voir qui est le réel toi ?
A l'issu de mes séances, j'ai eu l'impression de découvrir le véritable moi, affranchi des barrières et idéo psychologique que je m'étais créés et qui ne me rendaient pas service (je refusais notamment le stress et la peur qui au final se matérialisées de manière plus violente).
Pour te donner confiance et non espoir je vais te dire une chose : au moment ou j'ai commencé ce fil, j'étais au plus bas, arret de travail et j'étais retourné chez mes parents. J'aurais pu tout quitter (ma vie professionnelle et mes amis) et m'enfermer dans une vie de peur. Mais petit à petit (et je ne dis pas que cela à été facile) mais j'ai réussi à affronter mes peurs et renverser la situation.
Au final maintenant je ne regrette absolument pas ce choix. Suis je plus fort que la moyenne? Absolument pas, la force que j'ai eu elle est en chacun de nous, et en faisant un travail sur toi même tu la trouveras et tu réaliseras dans quelques mois en regardant dans ton rétroviseur le chemin que tu as parcourus.
Je sais que je ne suis pas à l'abris de retomber un jour dans cet état, je l'accepte et y ferais face si cela devait arriver.
Et un conseil qui m'a permit de permit de remettre pas mal d'ordre dans ma vie : le sport.
Un défouloir efficace qui permet de mettre en mode off la machine à penser. Donc trouve toi une activité qui te plait et fonce
Merci pour ton message.
Pour répondre à ta question : Comment se réconcilier avec soi même?
Je dirais comme tu l'as si bien dis il n'y à pas de solution miracle, mais pour moi le déclic à été de passer par une phase d'acceptation. Accepter qui j'étais, ma façon de penser et d'avoir des idées noires. J'ai passé trop de temps à lutter en vain pour rien au final, c'est comme nager à contre courant. Au final en passant par l'acceptation, j'ai compris que je n'étais pas tout seul dans ce genre de situation, et même si en soi cela ne change pas grand chose à ma situation, c'est déjà réconfortant (enfin pour moi de savoir cela).
Après je ne sais pas quel est ton ressenti vis à vis de tes séances avec ton psy, mais si tu es prêt à faire se voyage à travers toi pour te découvrir et t'affranchir des barrières que tu te créées tu avanceras. Si tu le fait sans réellement rien attendre de cela je pense que cela sera inefficace.
Auras tu le courage de voir qui est le réel toi ?
A l'issu de mes séances, j'ai eu l'impression de découvrir le véritable moi, affranchi des barrières et idéo psychologique que je m'étais créés et qui ne me rendaient pas service (je refusais notamment le stress et la peur qui au final se matérialisées de manière plus violente).
Pour te donner confiance et non espoir je vais te dire une chose : au moment ou j'ai commencé ce fil, j'étais au plus bas, arret de travail et j'étais retourné chez mes parents. J'aurais pu tout quitter (ma vie professionnelle et mes amis) et m'enfermer dans une vie de peur. Mais petit à petit (et je ne dis pas que cela à été facile) mais j'ai réussi à affronter mes peurs et renverser la situation.
Au final maintenant je ne regrette absolument pas ce choix. Suis je plus fort que la moyenne? Absolument pas, la force que j'ai eu elle est en chacun de nous, et en faisant un travail sur toi même tu la trouveras et tu réaliseras dans quelques mois en regardant dans ton rétroviseur le chemin que tu as parcourus.
Je sais que je ne suis pas à l'abris de retomber un jour dans cet état, je l'accepte et y ferais face si cela devait arriver.
Et un conseil qui m'a permit de permit de remettre pas mal d'ordre dans ma vie : le sport.
Un défouloir efficace qui permet de mettre en mode off la machine à penser. Donc trouve toi une activité qui te plait et fonce
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Bonjour Hugob,
Merci pour ta réponse qui fait chaud au coeur.
Mais pour le moment, rien ne porte ses fruits... je m'enfonce sans m'arrêter vers un gouffre très profond et je n'arrive pas à en sortir la tête. Et dès que je fais quelque chose d'anodin mais qui implique un petit changement de ma personne comme m'acheter des fringues, ou d'autres trucs comme cela, je pense que ça va me faire du bien puis c'est comme si ça touchait à ma personne, que je ne reconnaissais plus mes gouts, que je ne savais plus ce qui me convenait. J'ai vraiment l'impression de m'être perdue moi même. Je ne sais plus rien sur moi.
Est ce que quelqu'un a déjà eu cette impression ? Je crois que ma prison a eu raison de moi même...
Merci pour ta réponse qui fait chaud au coeur.
Mais pour le moment, rien ne porte ses fruits... je m'enfonce sans m'arrêter vers un gouffre très profond et je n'arrive pas à en sortir la tête. Et dès que je fais quelque chose d'anodin mais qui implique un petit changement de ma personne comme m'acheter des fringues, ou d'autres trucs comme cela, je pense que ça va me faire du bien puis c'est comme si ça touchait à ma personne, que je ne reconnaissais plus mes gouts, que je ne savais plus ce qui me convenait. J'ai vraiment l'impression de m'être perdue moi même. Je ne sais plus rien sur moi.
Est ce que quelqu'un a déjà eu cette impression ? Je crois que ma prison a eu raison de moi même...
manouwin- Messages : 4
Date d'inscription : 02/09/2015
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Le changement c'est toujours difficile au début. Quand cela n'allait pas, je me suis beaucoup renseigné sur ce qui m'arrivait, avec internet et des bouquins. J'ai notamment lu "trop intelligent pour être heureux" et je suis en train de determiner un livre un peu plus difficile à lire mais extrêmement intéressant "le pouvoir du moment présent" je te conseille vivement ce dernier car il m'a permit de comprendre beaucoup sur moi même.
Ne t'inquiète pas, je pense que l'on est beaucoup plus que tu le pense à avoir ressenti cette sensation de ne plus savoir qui l'on est. Ressentir cette sensation c'est être en train d'aller de l'avant, saisie cette opportunité.
J'avais voyager pendant une année et je pensais avoir découvert une chose considérable de choses avec ce voyage, mais au final je n'en ai jamais autant appris que quand je me suis découvert moi même.
Affranchi toi des règles qui dictent ta vie, car même les maux ne te définissent pas. Accepte les émotions que tu ressens, ne les jugent pas. Pour moi cela a été ma clef
Ne t'inquiète pas, je pense que l'on est beaucoup plus que tu le pense à avoir ressenti cette sensation de ne plus savoir qui l'on est. Ressentir cette sensation c'est être en train d'aller de l'avant, saisie cette opportunité.
J'avais voyager pendant une année et je pensais avoir découvert une chose considérable de choses avec ce voyage, mais au final je n'en ai jamais autant appris que quand je me suis découvert moi même.
Affranchi toi des règles qui dictent ta vie, car même les maux ne te définissent pas. Accepte les émotions que tu ressens, ne les jugent pas. Pour moi cela a été ma clef
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
Je crois que je vais te dire merci à chaque réponse que tu me donneras. Je n'ai pas l'habitude que quelqu'un donne son temps pour moi, c'est plutôt mon rôle d'habitude. Donc encore Merci !
Je sais que mon gros problème est mon inhibition de mes émotions. J'ai jamais osé les montrer, parce qu'elles sont d'une intensité incroyable et toujours en décalage par rapport aux autres. Donc je passerai pour une meuf chelou... Je me souviens de m'être forcée à l'inhibition quand j'étais petite pour ne pas être exclue comme les 1er de la classe, alors qu'au fond jetais comme eux. Du coup j'ai tout fait pour devenir une meuf "super cool", enfin, un minimum populaire pour me prouver que j'étais qqun... et du coup ça fait bien 15 ans que je me force à ne plus ressentir tout ça.
Alors après tout ce temps, comment les ressentir à nouveau ? Et surtout, comment les assumer ?? Dans un lieu public par exemple ! je ne pourrais jamais... Comment as tu fait?
Je sais que mon gros problème est mon inhibition de mes émotions. J'ai jamais osé les montrer, parce qu'elles sont d'une intensité incroyable et toujours en décalage par rapport aux autres. Donc je passerai pour une meuf chelou... Je me souviens de m'être forcée à l'inhibition quand j'étais petite pour ne pas être exclue comme les 1er de la classe, alors qu'au fond jetais comme eux. Du coup j'ai tout fait pour devenir une meuf "super cool", enfin, un minimum populaire pour me prouver que j'étais qqun... et du coup ça fait bien 15 ans que je me force à ne plus ressentir tout ça.
Alors après tout ce temps, comment les ressentir à nouveau ? Et surtout, comment les assumer ?? Dans un lieu public par exemple ! je ne pourrais jamais... Comment as tu fait?
manouwin- Messages : 4
Date d'inscription : 02/09/2015
Re: Je suis l'architecte de ma propre prison
manouwin a écrit:Je crois que je vais te dire merci à chaque réponse que tu me donneras. Je n'ai pas l'habitude que quelqu'un donne son temps pour moi, c'est plutôt mon rôle d'habitude. Donc encore Merci !
Est ce que tu laisses aux autres l'opportunité qu'ils t'accordent de leur temps ou de leur attention? Personnellement j'ai été dans la même situation que toi, mais je me suis rendu compte au final que je m'étais créé tout seul cette apparence de ne jamais avoir besoin de personne ou quoi que cela soit. Ma personnalité était devenu aseptisé de toute vie, à force de contrôle j'en arrivais presque à vivre en automatique, comme si j'étais un robot, afin d'être la personne que je voulais être et non celle que j'étais.
manouwin a écrit:
Alors après tout ce temps, comment les ressentir à nouveau ? Et surtout, comment les assumer ?? Dans un lieu public par exemple ! je ne pourrais jamais... Comment as tu fait?
Les émotions c'est vraiment un big deal pour moi. Le fait est qu'a force des les refouler afin de correspondre à mon idéal, je faisais des crises d'angoisses plus ou moins violente qui avaient pour conséquence de me pourrir la vie. En refoulant les émotions que j'associais à de la faiblesse (peur, angoisse, stress) elles refaisaient surface de manière excessif sous forme de crise. Je ne sais pas de quelles types d'émotions tu parles et comment elles se matérialisent mais ce que j'ai appris, c'est que chaque personne est différentes vis à vis des émotions, les refouler ne servira qu'a les faire apparaitre d'une autre manière.
La prochaine fois que tu as une émotions ne la juge pas, ressent la.
Ex : je voulais refouler à tout pris la peur par exemple, maintenant quand je ressens la peur je l'a ressens et ne cherche pas à l'esquiver à tout pris.
En espérant t'avoir été de bons conseils
hugob- Messages : 41
Date d'inscription : 26/03/2015
Age : 35
Localisation : 92300
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