Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
+3
Topsy Turvy
Chuna
Neoshark
7 participants
Page 1 sur 1
Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Avant toutes choses, je tiens à préciser que la précocité/HP/Douance/toutAutreTermeQuiVousSembleraApproprié, n'est pas une bénédiction à mes yeux.
Salutation à vous tous !
Plutôt que de vous donner un prénom sans rapport avec mon pseudo, vous pouvez m'appeler Toytoy. (surnom également sans rapport avec mon pseudo)
J'aime bien ce surnom, mais Neoshark me convient très bien aussi (d'ailleurs dans la vie je réponds plus facilement à ces 2 appellations qu'à mon propre prénom)
J'approche dangereusement de mon 33eme printemps (1/3 de siècle, c'est plus impressionnant que 3/10 de siècle ) enfin, il me reste encore quelques années avant l'heure fatidique.
Je viens à vous car pour la 1ere fois de ma vie, je suis inquiet pour moi, et en écrivant cette phrase je me rend compte de son côté quelque peu narcissique.
Il me semble qu'une des meilleures décisions que j'ai pris, durant ma brève existence, est de "tout" tester, pour vivre un maximum d'expériences, enfin, dans la limite de ce qui ne me détruit pas complètement. Jusqu'à il y a peu, cela m'a plutôt réussi. Mais voila que je me suis fais avoir à mon propre jeu.
Et pourtant, je pense être doté d'une grande résilience, enfant j'ai grandi en pleine campagne Bretonne avec mes petits yeux bridées, et des capacités au dessus *de la majeur partie* de celles *de la majeur partie* de mes camarades. Coucou Mr. l'extraterrestre.
Depuis quelques mois déjà que je me heurte à une situation que je n'arrive pas à assimiler.
En début d'année je me suis mis en couple avec une jeune maman, d'une petite de 2 ans à ce moment. D'abord intimidé par l'enfant (n'en ayant jamais eu entre les pattes) Je me suis rapidement attacher à cette petite. Et c'est la tout le problème, comme d'habitudes investi à 200% dans mes relation, je l'ai considéré comme mon enfant, sur une période très brève (3 mois), mais largement suffisante pour que je m'attache (trop) profondément à Elle. Comment y résister ? Alors que je la gardais presque tout les jours, que je faisais les rituels du dodo et du levé tout les jours ?
J'ai pris conscience que j'aimais les enfants lors de cette relation, plus particulièrement cette petite, pour qui j'ai pris le rôle de père.
L'histoire avec la mère s'étant terminé, et du fait d'une grande distance entre nous, tout les ponts ont été coupés pour préserver la petite.
Mais pas moi. Les mois ont passées et je me rends bien compte que la douleur ne s'efface pas. Je continue de penser à elle.
J'ai cherché des témoignages de parents endeuillés, mais ma situation m'apparait alors trop différentes de ce que je lis... la petite est en vie et cette "simple" différence m'empêche de faire un parallèle entre ces témoignages et mon vécu.
Alors, ne trouvant rien, j'ai continué mes recherches. J'ai pris RDV chez un psychologue, et je m'impose un rythme soutenu de séances de sports. Mais je vois bien que tout le reste autour de moi s'effondre, mon moral s'épuise de jour en jour, et depuis quelques semaines, je n'arrive de nouveau plus à rester stoïque en pensant à Elle.
Les seuls moments ou je trouve du repos, c'est lorsque j'anesthésie mon cerveau, et encore, ce repos ne dure pas. La douleur revient toujours. Dans ces moments, mes pensées tournent de manière cyclique: Pensées sombres-> prise de conscience que cet état dure depuis (trop) longtemps -> assombrissement du moral.
Amis zébrés, j'ai lancé tout mes "programmes de survie", malgré cela je sens que je glisse sans réussir à m'arrêter. Que mon bien être m'échappe.
Amis zébrés, ces mots sont un appel à l'aide.
Amis zébrés, aidez moi, car pour la première fois de ma vie, j'ai peur de moi.
Salutation à vous tous !
Plutôt que de vous donner un prénom sans rapport avec mon pseudo, vous pouvez m'appeler Toytoy. (surnom également sans rapport avec mon pseudo)
J'aime bien ce surnom, mais Neoshark me convient très bien aussi (d'ailleurs dans la vie je réponds plus facilement à ces 2 appellations qu'à mon propre prénom)
J'approche dangereusement de mon 33eme printemps (1/3 de siècle, c'est plus impressionnant que 3/10 de siècle ) enfin, il me reste encore quelques années avant l'heure fatidique.
Je viens à vous car pour la 1ere fois de ma vie, je suis inquiet pour moi, et en écrivant cette phrase je me rend compte de son côté quelque peu narcissique.
Il me semble qu'une des meilleures décisions que j'ai pris, durant ma brève existence, est de "tout" tester, pour vivre un maximum d'expériences, enfin, dans la limite de ce qui ne me détruit pas complètement. Jusqu'à il y a peu, cela m'a plutôt réussi. Mais voila que je me suis fais avoir à mon propre jeu.
Et pourtant, je pense être doté d'une grande résilience, enfant j'ai grandi en pleine campagne Bretonne avec mes petits yeux bridées, et des capacités au dessus *de la majeur partie* de celles *de la majeur partie* de mes camarades. Coucou Mr. l'extraterrestre.
Depuis quelques mois déjà que je me heurte à une situation que je n'arrive pas à assimiler.
En début d'année je me suis mis en couple avec une jeune maman, d'une petite de 2 ans à ce moment. D'abord intimidé par l'enfant (n'en ayant jamais eu entre les pattes) Je me suis rapidement attacher à cette petite. Et c'est la tout le problème, comme d'habitudes investi à 200% dans mes relation, je l'ai considéré comme mon enfant, sur une période très brève (3 mois), mais largement suffisante pour que je m'attache (trop) profondément à Elle. Comment y résister ? Alors que je la gardais presque tout les jours, que je faisais les rituels du dodo et du levé tout les jours ?
J'ai pris conscience que j'aimais les enfants lors de cette relation, plus particulièrement cette petite, pour qui j'ai pris le rôle de père.
L'histoire avec la mère s'étant terminé, et du fait d'une grande distance entre nous, tout les ponts ont été coupés pour préserver la petite.
Mais pas moi. Les mois ont passées et je me rends bien compte que la douleur ne s'efface pas. Je continue de penser à elle.
J'ai cherché des témoignages de parents endeuillés, mais ma situation m'apparait alors trop différentes de ce que je lis... la petite est en vie et cette "simple" différence m'empêche de faire un parallèle entre ces témoignages et mon vécu.
Alors, ne trouvant rien, j'ai continué mes recherches. J'ai pris RDV chez un psychologue, et je m'impose un rythme soutenu de séances de sports. Mais je vois bien que tout le reste autour de moi s'effondre, mon moral s'épuise de jour en jour, et depuis quelques semaines, je n'arrive de nouveau plus à rester stoïque en pensant à Elle.
Les seuls moments ou je trouve du repos, c'est lorsque j'anesthésie mon cerveau, et encore, ce repos ne dure pas. La douleur revient toujours. Dans ces moments, mes pensées tournent de manière cyclique: Pensées sombres-> prise de conscience que cet état dure depuis (trop) longtemps -> assombrissement du moral.
Amis zébrés, j'ai lancé tout mes "programmes de survie", malgré cela je sens que je glisse sans réussir à m'arrêter. Que mon bien être m'échappe.
Amis zébrés, ces mots sont un appel à l'aide.
Amis zébrés, aidez moi, car pour la première fois de ma vie, j'ai peur de moi.
Neoshark- Messages : 7
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Bonsoir et bienvenue ici,
Je suis vraiment désolée, je ne sais pas comment t’aider, tu vis un étrange deuil, qui dit de terribles belles choses sur toi.
Tu as fait ce qu’il me semble logique à faire, psy, sport. Tu prends soin de toi.
Que faire de plus ? Douiller en attendant que ça s’apaise ? Aller voir le médecin peut-être ? Peut-être une aide chimique ?
Continuer de parler ? Exprimer ta tristesse, ton désarroi ?
Que faire pour apaiser la douleur d’un deuil ?
Là je ne suis pas bonne, je ne sais que me plaindre. Peut-être que d’autres auront de meilleurs mots que moi.
Pensées pour toi.
Je suis vraiment désolée, je ne sais pas comment t’aider, tu vis un étrange deuil, qui dit de terribles belles choses sur toi.
Tu as fait ce qu’il me semble logique à faire, psy, sport. Tu prends soin de toi.
Que faire de plus ? Douiller en attendant que ça s’apaise ? Aller voir le médecin peut-être ? Peut-être une aide chimique ?
Continuer de parler ? Exprimer ta tristesse, ton désarroi ?
Que faire pour apaiser la douleur d’un deuil ?
Là je ne suis pas bonne, je ne sais que me plaindre. Peut-être que d’autres auront de meilleurs mots que moi.
Pensées pour toi.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Oh... des fois c'est d'autant plus le gouffre que les relations ont été brèves (à cause, justement, de tout le non-vécu qu'elles portent).
Ce qui frappe, à te lire, c'est qu'on ne ressent plus d'attachement pour la mère, mais une vraie polarisation autour de l'enfant, comme si l'enjeu de la relation s'était déplacé en cours de route. Un bien-être que tu trouvais, dans ce rôle de père putatif/symbolique, et qui semble te manquer atrocement puisqu'il a été arraché. Le deuil de ce rôle, pas de la petite puisque comme tu l'écris, elle, est en vie.
Qu'en a pensé ta psy ?
Ce qui frappe, à te lire, c'est qu'on ne ressent plus d'attachement pour la mère, mais une vraie polarisation autour de l'enfant, comme si l'enjeu de la relation s'était déplacé en cours de route. Un bien-être que tu trouvais, dans ce rôle de père putatif/symbolique, et qui semble te manquer atrocement puisqu'il a été arraché. Le deuil de ce rôle, pas de la petite puisque comme tu l'écris, elle, est en vie.
Qu'en a pensé ta psy ?
Invité- Invité
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Qu'est ce qui te fait peur ? De t'être trop attaché à cet enfant ? De ne pas t'en remettre comme d'une autre rupture de relation courte ? De sombrer en dépression ? ... ?
Il y a des deuils plus difficiles à faire que d'autres. Bon courage pour surmonter la perte de cette relation "trop" investie.
Toytoy me fait penser à une formule germanique porte-bonheur. « Toï, toï, toï » à toi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toï,_toï,_toï
Il y a des deuils plus difficiles à faire que d'autres. Bon courage pour surmonter la perte de cette relation "trop" investie.
Toytoy me fait penser à une formule germanique porte-bonheur. « Toï, toï, toï » à toi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toï,_toï,_toï
Topsy Turvy- Messages : 8350
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je ne connais pas le ressenti de mon psy sur ma situation, pour l'instant, il n'a pas jugé bon de me faire un retour.
Ma crainte provient de mon incapacité à gérer ma tristesse actuelle, en temps normal, je "connais" plus ou moins mes émotions/sentiments, bien que ça soit plus souvent "moins" que "plus", ce savoir me rassure car les mauvais moments passent, comme tout les autres... Aujourd'hui la ou je m'attendais a constater une évolution positive, je me rend compte que a minima, il n'y en a pas eu, voir même pire l'évolution serait négative.
Oui j'ai peur de sombrer dans la dépression, j'ai peur de ne plus retrouver mon insouciance.. La ou avant je m'amusais d'un rien, aujourd'hui je ne ris plus tout seul dans la rue.. J'ai peur parce que beaucoup des "symptômes" que j'utilise pour jauger de mon moral sont alarmants..
J'ai beaucoup hésiter avant de poster un messager sur ce forum. La peur du jugement, le fait d'apparaitre de nulle part pour raconter mon histoire.
Le simple fait de mettre des mots sur ce que je ressens, m'avais fait du bien, lire vos réponses aujourd'hui m'apporte un réconfort des plus apaisant.
"Toï Toï Toï" -> Petite donnée gratuite !
Un grand merci à vous 4 (car j'ai également eu un retour en mp des plus touchant) pour vos mots !
Ma crainte provient de mon incapacité à gérer ma tristesse actuelle, en temps normal, je "connais" plus ou moins mes émotions/sentiments, bien que ça soit plus souvent "moins" que "plus", ce savoir me rassure car les mauvais moments passent, comme tout les autres... Aujourd'hui la ou je m'attendais a constater une évolution positive, je me rend compte que a minima, il n'y en a pas eu, voir même pire l'évolution serait négative.
Oui j'ai peur de sombrer dans la dépression, j'ai peur de ne plus retrouver mon insouciance.. La ou avant je m'amusais d'un rien, aujourd'hui je ne ris plus tout seul dans la rue.. J'ai peur parce que beaucoup des "symptômes" que j'utilise pour jauger de mon moral sont alarmants..
J'ai beaucoup hésiter avant de poster un messager sur ce forum. La peur du jugement, le fait d'apparaitre de nulle part pour raconter mon histoire.
Le simple fait de mettre des mots sur ce que je ressens, m'avais fait du bien, lire vos réponses aujourd'hui m'apporte un réconfort des plus apaisant.
"Toï Toï Toï" -> Petite donnée gratuite !
Un grand merci à vous 4 (car j'ai également eu un retour en mp des plus touchant) pour vos mots !
Neoshark- Messages : 7
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Hello Neoshark,
Je ne sais pas si mon intervention t’aidera mais je me permets mon retour de maman. Je dirais qu’avant la naissance de mon fils, rien n’avait d’importance absolue, et surtout pas ma propre vie. J’oserais dire que la perspective de ma propre mort me laissait assez indifférente, comme la notion du temps qui passe. J’étais là en passager clandestin. Puis, j’ai découvert ce que c’est d’avoir un être en devenir qui dépend de toi, qui compte sur toi, qui se construit à ton contact, que tes failles peuvent affecter, dont ta disparition peut bouleverser la vie. Depuis lors, mon existence a effectivement plus de gravité, moins de légèreté. Pour autant, elle a aussi peut être plus de connexion avec ce qui est fondamental et il est certain que j’attache plus d’importance au temps et à ma vie qu’avant. Ce chamboulement de repères m’a demandé un certain temps pour trouver un nouvel équilibre, peut-être as-tu toi aussi besoin de stabiliser tes nouveaux référentiels de vie pour aller mieux? Idée que je te dépose là au cas où. Bon courage à toi
Je ne sais pas si mon intervention t’aidera mais je me permets mon retour de maman. Je dirais qu’avant la naissance de mon fils, rien n’avait d’importance absolue, et surtout pas ma propre vie. J’oserais dire que la perspective de ma propre mort me laissait assez indifférente, comme la notion du temps qui passe. J’étais là en passager clandestin. Puis, j’ai découvert ce que c’est d’avoir un être en devenir qui dépend de toi, qui compte sur toi, qui se construit à ton contact, que tes failles peuvent affecter, dont ta disparition peut bouleverser la vie. Depuis lors, mon existence a effectivement plus de gravité, moins de légèreté. Pour autant, elle a aussi peut être plus de connexion avec ce qui est fondamental et il est certain que j’attache plus d’importance au temps et à ma vie qu’avant. Ce chamboulement de repères m’a demandé un certain temps pour trouver un nouvel équilibre, peut-être as-tu toi aussi besoin de stabiliser tes nouveaux référentiels de vie pour aller mieux? Idée que je te dépose là au cas où. Bon courage à toi
J043947.08+163415.7- Messages : 4439
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
EMDRDepuis quelques mois déjà que je me heurte à une situation que je n'arrive pas à assimiler.
Invité- Invité
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
J043947.08+163415.7 -> Effectivement, cette prise de conscience de certaines valeurs qui apparaissent lors de la création d'une famille ont bouleversées ma vie, et nombre de mes croyances. Merci pour ton retour de maman.
Et pour répondre à ton pseudo: 207362.78
Grom -> Je prendrais le temps de me renseigner sur cette thérapie merci
Et pour répondre à ton pseudo: 207362.78
Grom -> Je prendrais le temps de me renseigner sur cette thérapie merci
Neoshark- Messages : 7
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
[Attention, le JO compte aussi https://esahubble.org/news/heic1902/ ]
Topsy Turvy- Messages : 8350
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Topsy Turvy a écrit:[Attention, le JO compte aussi https://esahubble.org/news/heic1902/ ]
@Neoshark courage je suis passé par la.. ca demande bcp de temps et pas mal de résilience afin d'émerger
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Neoshark a écrit:J'approche dangereusement de mon 33eme printemps (1/3 de siècle, c'est plus impressionnant que 3/10 de siècle ) enfin, il me reste encore quelques années avant l'heure fatidique
33 ans... quelques années...tu parles comme si t'étais octogénaire.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Pureté a écrit:Neoshark a écrit:J'approche dangereusement de mon 33eme printemps (1/3 de siècle, c'est plus impressionnant que 3/10 de siècle ) enfin, il me reste encore quelques années avant l'heure fatidique
33 ans... quelques années...tu parles comme si t'étais octogénaire.
Ne te méprends pas, l'heure fatidique, c'est bien le 1/3 de siècle, il n'y a aucune connotation morbide la dedans
Au contraire, ce trait de mon humour était plus pour détendre l'atmosphère avant de "vider mon sac"
Neoshark- Messages : 7
Date d'inscription : 25/12/2021
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
D'accord, je comprends mieux à présent.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Je rejoins Chuna sur une aide chimique. Ou du moins un premier avis psycho-medico sur ta situation.
Courage á toi.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Article intéressant ^^
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Tout dépend de la nature de la dépression. Si elle est la conséquence d'un dérèglement hormonal, et donc de nature physiologique, ça peut marcher.
Si en revanche les causes sont plus psychologiques, toute la sérotonine du monde n'y changera rien.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
"Les causes psychologiques de la dépression conduisent toujours à un dérèglement chimique, responsable des divers symptômes."
Aide chimique , je pense essentiellement aux antidépresseurs ..le rôle des antidépresseurs est de réguler l'action des neurotransmetteurs
Aide chimique , je pense essentiellement aux antidépresseurs ..le rôle des antidépresseurs est de réguler l'action des neurotransmetteurs
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
Oui j'ai bien lu, il y a toujours une interaction entre la psychologie et la physiologie ; il est donc logique qu'un problème psychologique va modifier l'équilibre des sécrétions hormonales puisque le cerveau est capable de plasticité afin de s'adapter à une situation.
Mais plus loin il est écrit : " Dans certains cas, ces dérèglements peuvent survenir sans cause psychologique première. Parmi ces dérèglements, un dysfonctionnement de la sérotonine, de la thyroïde, un déséquilibre hormonal peuvent être en cause".
Si la cause est psychologique, il vaut mieux résoudre le problème en amont (dialogue, thérapie) que de mettre un pansement sur une jambe de bois.
Beaucoup de personnes deviennent accros aux antidépresseurs/anxiolytiques, et remplacent un mal-être tumultueux par un état semi-végétatif. C'est pas vraiment ce que j'appelle "gagner au change".
Mais plus loin il est écrit : " Dans certains cas, ces dérèglements peuvent survenir sans cause psychologique première. Parmi ces dérèglements, un dysfonctionnement de la sérotonine, de la thyroïde, un déséquilibre hormonal peuvent être en cause".
Si la cause est psychologique, il vaut mieux résoudre le problème en amont (dialogue, thérapie) que de mettre un pansement sur une jambe de bois.
Beaucoup de personnes deviennent accros aux antidépresseurs/anxiolytiques, et remplacent un mal-être tumultueux par un état semi-végétatif. C'est pas vraiment ce que j'appelle "gagner au change".
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Quand ma "bénédiction" est devenu prison.
C'est du cas par cas mais lorsque la dépression est profonde , que l'aide non chimique ne parvient pas a obtenir des résultats on utilise une béquille médicamenteuse .
J'ai réussi à aider une amie dépressive par luminothérapie et bcp d'écoute ...(je connais assez bien les mécanismes de l’effet placebo/nocebo ...rétablir une bonne hygiene mentale est salvateur )
J'ai réussi à aider une amie dépressive par luminothérapie et bcp d'écoute ...(je connais assez bien les mécanismes de l’effet placebo/nocebo ...rétablir une bonne hygiene mentale est salvateur )
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Sujets similaires
» Je suis l'architecte de ma propre prison
» Prison psychique....
» les zèbres en prison!
» Je sors de ma prison
» Procrastiner quand c'est pour soi...mais soulever des montagnes quand c'est pour les autres.
» Prison psychique....
» les zèbres en prison!
» Je sors de ma prison
» Procrastiner quand c'est pour soi...mais soulever des montagnes quand c'est pour les autres.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum