l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Today, faites pas chier, je suis presque en pleine possession de mes moyens...
Qui a parlé de "tempête sous un crâne" ? Je suis dans un état quantique. Mes pensées tornadent.
A ce rythme là en quelques jours, je devrais perdre pas mal de poids...
Je ne suis pas un membre des services secrets mais un membre de l'ex-stasie...
(Ce genre de jeu de mot illustre assez bien l'emballement zébrique...)
Ce n'est pas un test qu'il me faut c'est un sismographe.
On peut passer les tests dans une camisole ?
Certains produisent des endorphines, moi là c'est du speed.
J'ai seulement sauté un soir d'hypnotiques
et j'ai l'impression d'avoir joué la fin de scarface...
Un dessin de Caza, pour Lanza...
Et un Moebius pour moi...
Et ça c'est pour le plaisir...
_____________________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________________
Vivre, c'est fuir son angoisse.
L'angoisse est un vide sans lequel nous n'aurions aucun espace pour nous mouvoir et pour créer.
l'angoisse est la condition indispensable de l'existence terrestre.
Amen.
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Qui a parlé de "tempête sous un crâne" ? Je suis dans un état quantique. Mes pensées tornadent.
A ce rythme là en quelques jours, je devrais perdre pas mal de poids...
Je ne suis pas un membre des services secrets mais un membre de l'ex-stasie...
(Ce genre de jeu de mot illustre assez bien l'emballement zébrique...)
Ce n'est pas un test qu'il me faut c'est un sismographe.
On peut passer les tests dans une camisole ?
Certains produisent des endorphines, moi là c'est du speed.
J'ai seulement sauté un soir d'hypnotiques
et j'ai l'impression d'avoir joué la fin de scarface...
Un dessin de Caza, pour Lanza...
Et un Moebius pour moi...
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Et ça c'est pour le plaisir...
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Vivre, c'est fuir son angoisse.
L'angoisse est un vide sans lequel nous n'aurions aucun espace pour nous mouvoir et pour créer.
l'angoisse est la condition indispensable de l'existence terrestre.
Amen.
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata,
Non ton antre n'est pas un beau merdier, il est juste toi !
Et je vais en profiter de cet antre pour, en plus d'un petit bonjour qui est une pause entre-deux écritures pour le we de juin, te dire combien je suis ravie de te retrouver car :
revoilà ton "vrai" nom...! Ouffff !!!!
Ces velléités de changements ces derniers jours me donnaient le tournis !
Et surtout revoilà ta tête qui me plait tant !!!
Surtout, tu as maintenant de la concurrence avec un nouvel arrivant : Llama Scott
Il est mieux coiffé et plus coloré... Il fait zebrétiquement correct...!!!
Ça promet de beaux matches zébresques en perspective...!
Bon, j'arrête ma pause qui était juste pour te dire qu'il est toujours agréable de se sentir lue et entendue !!!
Non ton antre n'est pas un beau merdier, il est juste toi !
Et je vais en profiter de cet antre pour, en plus d'un petit bonjour qui est une pause entre-deux écritures pour le we de juin, te dire combien je suis ravie de te retrouver car :
revoilà ton "vrai" nom...! Ouffff !!!!
Ces velléités de changements ces derniers jours me donnaient le tournis !
Et surtout revoilà ta tête qui me plait tant !!!
Surtout, tu as maintenant de la concurrence avec un nouvel arrivant : Llama Scott
Il est mieux coiffé et plus coloré... Il fait zebrétiquement correct...!!!
Ça promet de beaux matches zébresques en perspective...!
Bon, j'arrête ma pause qui était juste pour te dire qu'il est toujours agréable de se sentir lue et entendue !!!
Maurelle (IRM)- Messages : 1167
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Localisation : 94
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je parierais que Llama s'appelle Serge !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Sergio se llama Lama ? O es un llama llamado Sergio ?
Bliss- Messages : 12125
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Si señor, hablo español !
Pero no soy española (solo bilingüe)
Dernière édition par Bliss le Lun 9 Mai 2011 - 19:00, édité 1 fois (Raison : Oubli du tréma...)
Bliss- Messages : 12125
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Frimosa !
Moi je commence à me dire que j'aurais dû aller à l'école...
Mais franchement quand je vois le patouillage que je fais avec une seule langue, j'imagine qu'avec plusieurs j'aurais éclaté du cérébro...
Moi je commence à me dire que j'aurais dû aller à l'école...
Mais franchement quand je vois le patouillage que je fais avec une seule langue, j'imagine qu'avec plusieurs j'aurais éclaté du cérébro...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Envidioso
Ah bein moi j'aimerais bien "patouiller" en français comme tu le fais !
Ah bein moi j'aimerais bien "patouiller" en français comme tu le fais !
Bliss- Messages : 12125
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
C'est pas de l'envidiosa, c'est de la Noophtonie.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'ai cherché la définition sur Gogole et j'ai trouvé ça : "La noophtonie est la rivalité envieuse et jalouse par rapport à l'intelligence d'autrui."
En tous cas merci Fata, grâce à toi j'aurais appris un nouveau mot aujourd'hui !
En tous cas merci Fata, grâce à toi j'aurais appris un nouveau mot aujourd'hui !
Bliss- Messages : 12125
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
En fait, moi aussi
Fata Morgana- Messages : 20818
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Un centon
Le plus étonnant, c'est la lumière ---> Guillevic
Cela pourrait briller dans ma main ---> Philippe jaccottet
Verre brisé. ---> Jean Pierre gaillard
La lumière profonde a besoin pour paraître ---> Yves Bonnefoy
(D') un temps encore. ---> Philippe Jaccottet
Le soleil prêche son utopie. ---> Guillevic
Cela pourrait briller dans ma main ---> Philippe jaccottet
Verre brisé. ---> Jean Pierre gaillard
La lumière profonde a besoin pour paraître ---> Yves Bonnefoy
(D') un temps encore. ---> Philippe Jaccottet
Le soleil prêche son utopie. ---> Guillevic
______________________________________________________________________________________
Il n'y aura plus de heurts ni de temps bousculé
plus qu'un fluide silence où songera mon âme
au matin où je serai.
Il y aura toujours cet arbre
échevelé de zéphyrs, semé d'étoiles,
plus aucune chose qui nous possède.
Simplement enveloppé d'espace à l'intérieur
j'épouserai le souffle.
_____________________________________________________________________________________
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ah... Te lire de si bon matin... Cette poésie qui vous entraîne doucement dans le quotidien comme une douce brise...
Ce que tu viens d'écrire est magnifique et me touche. Merci, Fra Touche (comme il y a Fra Angelco...)...
Comment fut ta nuit, sans être indiscrète et dans les limites de la décence?
Ce que tu viens d'écrire est magnifique et me touche. Merci, Fra Touche (comme il y a Fra Angelco...)...
Comment fut ta nuit, sans être indiscrète et dans les limites de la décence?
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ouatée... Il a fait un gros dodo !
(Sans hypnotiques, mais avec d'autres bricoles quand même, des pilules bleues...)
Moebius
(Sans hypnotiques, mais avec d'autres bricoles quand même, des pilules bleues...)
Oui mais "Touche" ?Merci, Fra Touche (comme il y a Fra Angelco...)...
Dernière édition par Fata Morgana le Lun 9 Mai 2011 - 9:39, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Tiens ? Un paradoxe ! :
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'hallucine!
Je n'ose pas dire ce que je vois...
Je n'ose pas dire ce que je vois...
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Euh. Alors ne dis rien...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata, quel plaisir de lire dans tes écrits ce mot que j'affectionne particulièrement : ALTÉRITÉFata Morgana a écrit:Cette communion DANS L'ALTÉRITÉ reconnue et aimée m'inspire.
Figure toi que c'est durant ma psychanalyse que j'ai découvert cette notion, que je l'ai appréhendée, expérimentée et intégrée...
Bliss- Messages : 12125
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Bliss a écrit:Fata, quel plaisir de lire dans tes écrits ce mot que j'affectionne particulièrement : ALTÉRITÉFata Morgana a écrit:Cette communion DANS L'ALTÉRITÉ reconnue et aimée m'inspire.
Figure toi que c'est durant ma psychanalyse que j'ai découvert cette notion, que je l'ai appréhendée, expérimentée et intégrée...
Tiens. Moi je ne sais plus quand ni où...
Sans doute sous les coups glaçants d'une irréconciliable différence, tel que je me connais...
1) Font chier.
2) Faut faire avec.
3) Marrant ça.
4) Ne change rien.
C'est sommairement le processus.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Méditations (sans concessions)
La procrastination est-elle due à la pensée, ou à la rêverie ?
La bagage intellectuel, que je porte à demeure, en moi, comment ce fait-il qu'il ne soit pas aussi à l'origine de l'implicite des autres ?
Dans ma pensée, tout se discute. Ce qui signifie que tout est affaire de langage.
A l'extrémité "droite" de la pensée il y a une recherche pathétique de l'euphorie, où l'on voit des gens s'auto-persuader qu'ils sont heureux. Avec une théâtralité de mauvais aloi. De l'autre coté, il y a une identification de soi avec la dépression, souffrir comme on se pare, souffrir pour exister. Mais le fait est que le point d'équilibre, le midi de tout ça, exige la présence d'un tropisme fort. Pour moi, ce rôle est dévolu à Dieu.
Finalement, c'est comme si toute pensée aussi sophistiquée qu'elle soit, se référait en dernière analyse à quelques mots, quelques concepts et surtout à quelques symboles simples. Mais une fois réalisée cette synthèse unificatrice, cette récapitulation, on est seul, car plus personne ne peut entendre et percevoir tout le champ lexical que nous mettons sous chaque phonème.
Si tu veux dire une chose à la fois, utilise des mots. Si tu veux dire beaucoup de choses en une seule phrase, utilise des symboles.
"Tous les nombres sont des fractions de l'unité" Disait un anonyme. De même, tous les mots sont des fractions du Verbe.
Il est pire d'être "mécompris" qu'incompris.
Là où l'unité se fait, le multiple épuise. Là où le symbole unifie, les mots se révèlent disjonctifs.
Les mots sont solubles dans le sens. Une fois le sens formé, les mots doivent se taire.
Les mots sont des éléments. La génialité découvre de quoi ils sont les éléments.
Dans le langage, quand on émonde le superflu, ne reste que le symbole.
Et je constate que dans mon esprit ne se trouvent pas tant des paroles que des blasons.
En réalité tout langage est comme le fruit d'un idéogramme graphique que nous portons en nous.
La bagage intellectuel, que je porte à demeure, en moi, comment ce fait-il qu'il ne soit pas aussi à l'origine de l'implicite des autres ?
Dans ma pensée, tout se discute. Ce qui signifie que tout est affaire de langage.
A l'extrémité "droite" de la pensée il y a une recherche pathétique de l'euphorie, où l'on voit des gens s'auto-persuader qu'ils sont heureux. Avec une théâtralité de mauvais aloi. De l'autre coté, il y a une identification de soi avec la dépression, souffrir comme on se pare, souffrir pour exister. Mais le fait est que le point d'équilibre, le midi de tout ça, exige la présence d'un tropisme fort. Pour moi, ce rôle est dévolu à Dieu.
Finalement, c'est comme si toute pensée aussi sophistiquée qu'elle soit, se référait en dernière analyse à quelques mots, quelques concepts et surtout à quelques symboles simples. Mais une fois réalisée cette synthèse unificatrice, cette récapitulation, on est seul, car plus personne ne peut entendre et percevoir tout le champ lexical que nous mettons sous chaque phonème.
Si tu veux dire une chose à la fois, utilise des mots. Si tu veux dire beaucoup de choses en une seule phrase, utilise des symboles.
"Tous les nombres sont des fractions de l'unité" Disait un anonyme. De même, tous les mots sont des fractions du Verbe.
Il est pire d'être "mécompris" qu'incompris.
Là où l'unité se fait, le multiple épuise. Là où le symbole unifie, les mots se révèlent disjonctifs.
Les mots sont solubles dans le sens. Une fois le sens formé, les mots doivent se taire.
Les mots sont des éléments. La génialité découvre de quoi ils sont les éléments.
Dans le langage, quand on émonde le superflu, ne reste que le symbole.
Et je constate que dans mon esprit ne se trouvent pas tant des paroles que des blasons.
En réalité tout langage est comme le fruit d'un idéogramme graphique que nous portons en nous.
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
L'arbre me met en contact avec les lointains verticaux. L'arbre est une antenne. Il s'ébroue dans les étoiles, terme multivoque qui indique entre autre l'éternité. Il interroge, lui, les étoiles.
Je perçois dans cette sphère mentale un flux de nescience: Je sais sans savoir que je sais.
Je suis sous ce double signe de l'arbre et des étoiles représenté: cette icône est le blason de mon identité mentale.
Pas de quincaillerie, juste ces signes qui sont l'image que me renvoie le miroir de ma conscience.
Dans un silence érémitique qui est la condition d'une pensée profonde je contemple ces figures hiératiques comme l'emblème qui me qualifie.
Quand l'aveugle retrouve la vue dans les évangiles il dit en regardant les gens autour de lui : " Je vois des arbres qui marchent".
Ou encore les psaume 1 :
"Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau,
qui donne son fruit en sa saison,
et dont le feuillage ne se flétrit point :
Tout ce qu’il fait lui réussit."
Quant à l'étoile qui précéda les mages, elle figure l'ange, l'inspiration d'en-haut.
Alors je déduis que ce à quoi cette image récurrente dans ma conscience me renvoie, c'est à l'homme inspiré: L'arbre sous les étoiles.
Ça ne vous a peut-être pas intéressé, mais ça va mieux en le disant.
Tant qu'à se présenter, autant le faire vraiment.
Je n'ai pas parlé du cours d'eau ("le ruisseau qui chante") mais je le ferai peut-être plus tard.
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Je perçois dans cette sphère mentale un flux de nescience: Je sais sans savoir que je sais.
Je suis sous ce double signe de l'arbre et des étoiles représenté: cette icône est le blason de mon identité mentale.
Pas de quincaillerie, juste ces signes qui sont l'image que me renvoie le miroir de ma conscience.
Dans un silence érémitique qui est la condition d'une pensée profonde je contemple ces figures hiératiques comme l'emblème qui me qualifie.
Quand l'aveugle retrouve la vue dans les évangiles il dit en regardant les gens autour de lui : " Je vois des arbres qui marchent".
Ou encore les psaume 1 :
"Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau,
qui donne son fruit en sa saison,
et dont le feuillage ne se flétrit point :
Tout ce qu’il fait lui réussit."
Quant à l'étoile qui précéda les mages, elle figure l'ange, l'inspiration d'en-haut.
Alors je déduis que ce à quoi cette image récurrente dans ma conscience me renvoie, c'est à l'homme inspiré: L'arbre sous les étoiles.
Ça ne vous a peut-être pas intéressé, mais ça va mieux en le disant.
Tant qu'à se présenter, autant le faire vraiment.
Je n'ai pas parlé du cours d'eau ("le ruisseau qui chante") mais je le ferai peut-être plus tard.
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Réponses au test Nitzschéen.
Comptez à présent vos réponses : le nombre de A, B et C.
Vous avez une majorité de A :
L’homme est une corde tendue entre l’animal et le Surhomme. Vous êtes du mauvais côté de la corde. Plutôt du genre bête à cornes bien au chaud au milieu du troupeau. Pour remonter la pente va falloir mettre les bouchées doubles. Une lecture intensive de Nietzsche s’impose pour tenter une transmutation du plomb de votre cervelle en or.
Vous avez une majorité de B :
Vous êtes un honnête homme, pétri d’humanisme et de Lumières. Intentions louables… mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Vous vous croyez modéré mais à y regarder de plus près vous êtes moyen. Encore un pas et vous voilà médiocre. Attention, le danger est proche de régresser et glisser dans l’involution. Une cure de Nietzsche s’impose. Pensez grand pour vivre grand.
Vous avez une majorité de C :
Bravo, vous êtes un pont vers le Surhomme. Vous êtes de la race des hommes libres qui donnent un sens à la vie, celui de la hauteur et de la grande santé, manifestations du triomphe de la volonté. Votre mission si vous l’acceptez : éclairer par votre exemple vos contemporains et leur ouvrir les yeux en leur transmettant ce test.
Test conçu par Olivier Meyer auteur du « Guide des citations : Nietzsche » aux éditions Pardès.
Toutes les questions soulevées par ce test trouvent leur réponse dans le « Guide des citations : Nietzsche », en vente dans toutes les bonnes librairies ou commander à l’adresse suivante :
Editions Pardès
Boîte postale 11
F – 77880 Grez-sur-Loing
(14 euros + 5 euros de frais de port)
Vous avez une majorité de A :
L’homme est une corde tendue entre l’animal et le Surhomme. Vous êtes du mauvais côté de la corde. Plutôt du genre bête à cornes bien au chaud au milieu du troupeau. Pour remonter la pente va falloir mettre les bouchées doubles. Une lecture intensive de Nietzsche s’impose pour tenter une transmutation du plomb de votre cervelle en or.
Vous avez une majorité de B :
Vous êtes un honnête homme, pétri d’humanisme et de Lumières. Intentions louables… mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Vous vous croyez modéré mais à y regarder de plus près vous êtes moyen. Encore un pas et vous voilà médiocre. Attention, le danger est proche de régresser et glisser dans l’involution. Une cure de Nietzsche s’impose. Pensez grand pour vivre grand.
Vous avez une majorité de C :
Bravo, vous êtes un pont vers le Surhomme. Vous êtes de la race des hommes libres qui donnent un sens à la vie, celui de la hauteur et de la grande santé, manifestations du triomphe de la volonté. Votre mission si vous l’acceptez : éclairer par votre exemple vos contemporains et leur ouvrir les yeux en leur transmettant ce test.
Test conçu par Olivier Meyer auteur du « Guide des citations : Nietzsche » aux éditions Pardès.
Toutes les questions soulevées par ce test trouvent leur réponse dans le « Guide des citations : Nietzsche », en vente dans toutes les bonnes librairies ou commander à l’adresse suivante :
Editions Pardès
Boîte postale 11
F – 77880 Grez-sur-Loing
(14 euros + 5 euros de frais de port)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Pour paraphraser Sartre:
Pour un surdoué, la solitude, c'est les autres.
Pour un surdoué, la solitude, c'est les autres.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Par définition une idée bien arrêtée est une pensée morte, qui n'évolue pas.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
fata, c'est mal rangé chez toi ^^
pourquoi partir de l'idée que l'arrêt est définitif ? n'est ce pas une idée arrêtée de penser que l'évolution n'est plus possible ?
le temps fait parfois bouger les choses les plus immobiles
je dirai donc plutot qu'une idée arrêtée est surtout une idée difficile à faire bouger
pourquoi partir de l'idée que l'arrêt est définitif ? n'est ce pas une idée arrêtée de penser que l'évolution n'est plus possible ?
le temps fait parfois bouger les choses les plus immobiles
je dirai donc plutot qu'une idée arrêtée est surtout une idée difficile à faire bouger
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Clemelle a écrit:fata, c'est mal rangé chez toi ^^
pourquoi partir de l'idée que l'arrêt est définitif ? n'est ce pas une idée arrêtée de penser que l'évolution n'est plus possible ?
je dirai donc plutot qu'une idée arrêtée est surtout une idée difficile à faire bouger
Disons que ce sont les idées qui alors doivent nous faire bouger.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata Morgana a écrit:Le mouton, c'est peut-être le premier pas avant le zèbre.
Sans vraiment savoir pourquoi, cette phrase m'inspire de la peur.
Mute- Messages : 34
Date d'inscription : 14/05/2011
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Localisation : Bordeaux
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je pensais à mon avatar.
Tu l'as trouvée où ?
Tu l'as trouvée où ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
A la première page (je n'ai pas eu le courage de lire les 32^^).
Mute- Messages : 34
Date d'inscription : 14/05/2011
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Localisation : Bordeaux
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
C'est un tort...
Fais comme tu veux ! C'est plus une improvisation quotidienne qui me sert à me définir.
Fais comme tu veux ! C'est plus une improvisation quotidienne qui me sert à me définir.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je comprend très bien ce que tu veux dire
Mute- Messages : 34
Date d'inscription : 14/05/2011
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Kevcas a écrit:Je comprend très bien ce que tu veux dire
Oui, je ne prétends pas ici à une vérité définitive, invariante. Au fil des jours, je découvre ce que je suis (découverte récente de ma zébritude) et m'efforce de parler dans "ma langue" avec mon plaisir d'écrire, ma fantaisie et ma sensibilité. Et tout cela évolue au fil des jours.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
C'est curieux, j'ai l'impression de lire ce que je n'ai pas encore formulé...
Il faut que je me remette à l'écriture poétique en suspens depuis deux ans...
Il faut que je me remette à l'écriture poétique en suspens depuis deux ans...
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
A propos de quoi ?Constantia a écrit:C'est curieux, j'ai l'impression de lire ce que je n'ai pas encore formulé...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
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Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
De l inhibition intellectuelle, par exemple...
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ah !
Je croyais que c'était quelque chose sur ce fil...
Je croyais que c'était quelque chose sur ce fil...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Mon temps s'écoule crépusculaire. Quelques lueurs par instants strient le ciel dormant d'une lucidité enthousiaste. Cette lente remontée d'un marécage sanglant s'est poursuivie pendant des années interminables.
Ma lucidité se recroquevillait dans l'ombre, je regardais pas en-dessous.
Sans famille et sans nom je marchais sous le coup d'une condamnation imméritée.
j'étais cet animal étrange qui se dissimule dans les taillis, léchant ses plaies.
Ma pensée était en sourdine que je croyais adverse.
Affublé d'une malédiction rampante.
Je tenais sans le voir ma lumière sous le boisseau.
la pensant ténèbres.
Égrotant.
Il me fallait soudain l'éveil qui nous vient parfois au hasard d'une quête éperdue d'une parole partagée qui recèle notre nom et brusquement nous relie à nous-mêmes; et qui permet enfin la rencontre avec soi.
Je me suis vu transporté dans une autre connaissance.
Réalisant que mon mal est un bien.
Que chez les malades la santé est lapidée
comme une insulte au bon sens.
Il m'en reste tant à ressusciter.
Tant à défouir et ramener à l'être le spectre que je fus
délivré des ombres dont on me recouvrit,
pour m'ouvrir à moi-même et relâcher mon esprit.
Ma lucidité se recroquevillait dans l'ombre, je regardais pas en-dessous.
Sans famille et sans nom je marchais sous le coup d'une condamnation imméritée.
j'étais cet animal étrange qui se dissimule dans les taillis, léchant ses plaies.
Ma pensée était en sourdine que je croyais adverse.
Affublé d'une malédiction rampante.
Je tenais sans le voir ma lumière sous le boisseau.
la pensant ténèbres.
Égrotant.
Il me fallait soudain l'éveil qui nous vient parfois au hasard d'une quête éperdue d'une parole partagée qui recèle notre nom et brusquement nous relie à nous-mêmes; et qui permet enfin la rencontre avec soi.
Je me suis vu transporté dans une autre connaissance.
Réalisant que mon mal est un bien.
Que chez les malades la santé est lapidée
comme une insulte au bon sens.
Il m'en reste tant à ressusciter.
Tant à défouir et ramener à l'être le spectre que je fus
délivré des ombres dont on me recouvrit,
pour m'ouvrir à moi-même et relâcher mon esprit.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Rien de plus salutaire de que de s'incarner enfin en soi-même. Fais un beau voyage intérieur Fata!
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
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Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je veux le faire avec vous ! (par exemple toi sur le plan des échanges.)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
En fait j'aime beaucoup ce texte que tu as écrit plus haut, je le trouve magnifique et incroyablement juste à tel point que je me reconnais dans tes mots. C'était le sens de
Donc avec plaisir pour les échanges... C'est beau un humain qui sort de sa nuit.
Donc avec plaisir pour les échanges... C'est beau un humain qui sort de sa nuit.
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Nat a écrit:En fait j'aime beaucoup ce texte que tu as écrit plus haut, je le trouve magnifique et incroyablement juste à tel point que je me reconnais dans tes mots. C'était le sens de
Donc avec plaisir pour les échanges... C'est beau un humain qui sort de sa nuit.
Je suis plus à l'aise pour écrire dans ce style...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Des trucs parmi d'autres.
Ici, c'est le lieu où je trouve le plus de pâturages. Tout n'est pas pâturages. Tout n'est pas sécurité. Certaines pensées à l'emporte-pièce - le coté "cool provocateur désinhibé"- me met encore mal à l'aise ici ou là. Je me souviens des efforts déployés par les petits copains de mon enfance pour avoir une mobylette qui fasse du bruit, et mes efforts pour n'en produire aucun de peur que l'on me voit. Comme si la gêne que le bruit pouvait occasionner aux autres me gênait moi-même. Le fait que je marche quasiment sur la pointe des pieds dans la rue, essayant d'être fluide, invisible. Je dois me forcer pour me donner le droit d'exister parmi les autres. Silencieux, intériorisé, discret, invisible.
Alors que les discussions suivent leur court autour de la table au sujet de la nourriture, j'essaye d'analyser et surtout de visualiser ce que fut l'enfance de mon interlocuteur à travers l'aveu qu'il fait de ses goûts et donc du rapport qu'il entretient avec ses sens. Aussi quand on me demande mon avis je réponds mécaniquement: "c'est super bon" mais je n'y suis pas.
Sans image, pas de réflexion. Rien qu'un chaos indifférencié. Ce que je ne peux projeter sur l'écran de ma conscience sous forme d'image est quelque chose qui reste totalement à l'extérieur de mon psychisme et qui ne s'engramme absolument pas. Ce que je ne peux me représenter visuellement n'existe tout simplement pas. Je n'ai jamais à cause de cela pu comprendre ce qui concerne les chiffres abstraits. C'est impossible. C'est un brouhaha qui ne reste pas. Si je lis une ligne de chiffres, je ne me rappelle plus du début quand j'arrive au milieu. En une seconde tout s'efface comme sur un télécran: ça ne laisse pas la moindre trace dans mon esprit.
Je reste alors paralysé comme si soudain ma pensée parlait une langue étrangère. Par quel bout le prendre ?
J'attends la visite de proches (ingénieurs). je me mets en condition en évitant de "travailler " mes centres d'intérêts juste avant leur arrivée pour être capable de m'adapter. C'est un déchirement ressenti presque physiquement, un viol, un arrachage. Je dois faire l'effort de me rappeler comment on parle quand on est normal. Je répète la scène ! Cependant la brusquerie, la soudaineté de leurs présences et de leur aisance que je perçois presque comme une agression me désarçonne.
Je ne sais plus quoi faire de moi, je ne trouve même pas de gestes "naturels". Je ne sais pas quoi faire de mes mains. Il me faut beaucoup de temps et de fatigue pour faire partie de cette rencontre, et parfois, je laisse passer une intuition par inadvertance, qui va provoquer un débat que j'aurais souhaité éviter...Je me tais donc. Il arrive pourtant qu'une fois acclimaté, je devienne-aux dires des autres- drôle et brillant, léger et avec du répondant, mais ce n'est pas moi, je joue simplement ce jeu qui ne m'amuse pas. Je garde par devers moi ce que précisément j'aimerais tellement partager. Je passe sous silence les mille rapprochements qui se font dans mon esprit entre ce qui m'est dit et ce que je sais, perçois, conçois et subodore. Je fais absolument semblant d'être des leurs. Mais c'est fatigant.
La discussion ne décolle jamais. Ou est interrompue en plein milieu... Pour aller faire un tour !
J'ai besoin de silence et de solitude, c'est là le repos dont j'ai constamment besoin. La solitude est un havre car là seulement je peux être moi-même. Même en face de mon épouse je joue un rôle, le rôle de la normalité. Mais à l'intérieur ça bouillonne, il y a une tension perpétuelle vers plus de vérité, une quête incessante d'harmonie intérieure, d'études, de réflexion, de synthèse.
La solitude EST. je n'ai jamais cherché à la dépasser parce que je sais que c'est impossible !
J'éprouve la brusquerie des propos comme une gifle.
La facilité à être d'autrui m'agresse.
J'ai l'impression que leurs pensées ne sont que des empilements de mots sans rapport avec le réel, découplées, qu'elle ne servent qu'à montrer des muscles mentaux. Artificielles.
Je suis tapi au fond de moi, tout écoutant, tout filtrant, à l'abri d'un silence ou sous le masque de paroles banales apprise par cœur.
Alors que les discussions suivent leur court autour de la table au sujet de la nourriture, j'essaye d'analyser et surtout de visualiser ce que fut l'enfance de mon interlocuteur à travers l'aveu qu'il fait de ses goûts et donc du rapport qu'il entretient avec ses sens. Aussi quand on me demande mon avis je réponds mécaniquement: "c'est super bon" mais je n'y suis pas.
Sans image, pas de réflexion. Rien qu'un chaos indifférencié. Ce que je ne peux projeter sur l'écran de ma conscience sous forme d'image est quelque chose qui reste totalement à l'extérieur de mon psychisme et qui ne s'engramme absolument pas. Ce que je ne peux me représenter visuellement n'existe tout simplement pas. Je n'ai jamais à cause de cela pu comprendre ce qui concerne les chiffres abstraits. C'est impossible. C'est un brouhaha qui ne reste pas. Si je lis une ligne de chiffres, je ne me rappelle plus du début quand j'arrive au milieu. En une seconde tout s'efface comme sur un télécran: ça ne laisse pas la moindre trace dans mon esprit.
Je reste alors paralysé comme si soudain ma pensée parlait une langue étrangère. Par quel bout le prendre ?
J'attends la visite de proches (ingénieurs). je me mets en condition en évitant de "travailler " mes centres d'intérêts juste avant leur arrivée pour être capable de m'adapter. C'est un déchirement ressenti presque physiquement, un viol, un arrachage. Je dois faire l'effort de me rappeler comment on parle quand on est normal. Je répète la scène ! Cependant la brusquerie, la soudaineté de leurs présences et de leur aisance que je perçois presque comme une agression me désarçonne.
Je ne sais plus quoi faire de moi, je ne trouve même pas de gestes "naturels". Je ne sais pas quoi faire de mes mains. Il me faut beaucoup de temps et de fatigue pour faire partie de cette rencontre, et parfois, je laisse passer une intuition par inadvertance, qui va provoquer un débat que j'aurais souhaité éviter...Je me tais donc. Il arrive pourtant qu'une fois acclimaté, je devienne-aux dires des autres- drôle et brillant, léger et avec du répondant, mais ce n'est pas moi, je joue simplement ce jeu qui ne m'amuse pas. Je garde par devers moi ce que précisément j'aimerais tellement partager. Je passe sous silence les mille rapprochements qui se font dans mon esprit entre ce qui m'est dit et ce que je sais, perçois, conçois et subodore. Je fais absolument semblant d'être des leurs. Mais c'est fatigant.
La discussion ne décolle jamais. Ou est interrompue en plein milieu... Pour aller faire un tour !
J'ai besoin de silence et de solitude, c'est là le repos dont j'ai constamment besoin. La solitude est un havre car là seulement je peux être moi-même. Même en face de mon épouse je joue un rôle, le rôle de la normalité. Mais à l'intérieur ça bouillonne, il y a une tension perpétuelle vers plus de vérité, une quête incessante d'harmonie intérieure, d'études, de réflexion, de synthèse.
La solitude EST. je n'ai jamais cherché à la dépasser parce que je sais que c'est impossible !
J'éprouve la brusquerie des propos comme une gifle.
La facilité à être d'autrui m'agresse.
J'ai l'impression que leurs pensées ne sont que des empilements de mots sans rapport avec le réel, découplées, qu'elle ne servent qu'à montrer des muscles mentaux. Artificielles.
Je suis tapi au fond de moi, tout écoutant, tout filtrant, à l'abri d'un silence ou sous le masque de paroles banales apprise par cœur.
Ce sont quelques choses que je peux dire désormais de mon vécu quotidien, dont je n'ai saisi que récemment la portée écrit en continuité avec ça:http://zebrascrossing.forumactif.org/t2000p300-thqi-t-es-cuit#118262
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Wouhahhahou !!!
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Aujourd'hui le soleil entre. Mes préoccupations n'y font pas obstacle. La buée noire qui coiffe souvent mon esprit est diluée.
Le silence constellée sur lequel s'étend la toile des pensées est calme. Pas de désordre parmi les étoiles.
Pas de maelström.
La sagesse se repose là-bas au fond.
Devenir l'enfant que l'on est, c'est un labeur d'homme mûr. Mais il y a des haltes au long de ce pèlerinage vers l'insouciance. Un moment de clairière où la réflexion obsédante laisse place à la simplicité, à l'évidence des choses. Dans l'orbite d'un Éden. Entre Éden et paradis, long et tumultueux voyage. Long et tumultueux exil.
L'histoire dans sa violence se tord comme un serpent.
Mais ce jour est sous le signe du calme, de la halte, des fleurettes et des gazouillis.
Inspirer, lentement, doucement, laisser la commère pensée partir seule aux nouvelles, aux glanes, à la maraude.
"Paix dans les brisements" écrivait H. Michaux avec pessimisme.
Le silence constellée sur lequel s'étend la toile des pensées est calme. Pas de désordre parmi les étoiles.
Pas de maelström.
La sagesse se repose là-bas au fond.
Devenir l'enfant que l'on est, c'est un labeur d'homme mûr. Mais il y a des haltes au long de ce pèlerinage vers l'insouciance. Un moment de clairière où la réflexion obsédante laisse place à la simplicité, à l'évidence des choses. Dans l'orbite d'un Éden. Entre Éden et paradis, long et tumultueux voyage. Long et tumultueux exil.
L'histoire dans sa violence se tord comme un serpent.
Mais ce jour est sous le signe du calme, de la halte, des fleurettes et des gazouillis.
Inspirer, lentement, doucement, laisser la commère pensée partir seule aux nouvelles, aux glanes, à la maraude.
"Paix dans les brisements" écrivait H. Michaux avec pessimisme.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
... que je dé-potasse (leurs théories nausé-abondes)[b],
si je puis me permettre cette éruption, euh irruption [et même ce retour à hier... ]
si je puis me permettre cette éruption, euh irruption [et même ce retour à hier... ]
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
et pour aujourd'hui, heureuse de cette impression de dillution,
presque de sérénitude, non ?
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
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