l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)

et pour aujourd'hui, heureuse de cette impression de dillution,
presque de sérénitude, non ?

Bonjour !

Juste un ch'tit moment de respiration. Im-pensif (ce qui est un luxe ! )

Plutôt, "que je dépotusse", vu que c'est le verbe dépotoir et non pas dépoter !

Je suis un homme comme mon pseu ne l'indique pas.
Bienvenue dans cette pétaudière !

oups, j'étais tellement contente de pouvoir dé-potasser / im-penser que j'ai dévié, j'avoue tout !

Bah, je suis chiant avec mes mots !

Fata Morgana a écrit:

Aujourd'hui le soleil entre. Mes préoccupations n'y font pas obstacle. La buée noire qui coiffe souvent mon esprit est diluée.
(...) Mais ce jour est sous le signe du calme, de la halte, des fleurettes et des gazouillis. (...)

Fata, cher Fata, comme je suis heureuse de te voir apprécier ce moment de sobriété cérébrale là où, pourrait-on presque dire avec Baudelaire, "tout n'est qu'ordre et beauté,
luxe, calme et volupté".

Je me suis toujours demandé si Baudelaire n'avait pas écris ces mots en étant complètement stoned !
Bon obtenir un résultat similaire ou approchant à jeun VOLONTAIREMENT est la quête d'une vie. Mais là c'est juste une conformation transitoire de mon humeur, et non hélas le fruit d'une conscience "éveillée" comme diraient les bouddhistes...Bref, un coup de pot !

Vous les artistes, alors

Je ne m'explique pas la rareté des préoccupations métaphysiques chez les zèbres...Pour moi, ce désintérêt (apparent) est contradictoire avec l'identité zébrique, tout simplement....Limite contre-nature. Donc je cherche une explication.

Cette impression d'être un hibou qui garde des yeux grands ouverts et éberlués dans les ténèbres de la confusion du monde. Qui cherche à percer l'embrouillamini des choses afin d'y trouver de la cohérence. Alors que le monde dort (somnole et digère) il est là avec ses yeux comme des phares, scrutant l'obscurité, un peu anxieux, affairé, scrutateur, en plein labeur réflexif...

Zèbre, oui, mais pas seulement.

Et toi, cher zèbre, quel animal es-tu ?

an.a.co.lu.the a écrit:pssst : écouter le podcast te permet de ne garder que la crème, et d'éviter ainsi le jus de pub etc.

Rassure-toi c'est ce que j'ai fais.

argh, je me suis laissée prendre par les effets du raconteur d'histoires

J'ai enregistré PUIS récupéré le podcast...
Ne tremble plus, tout va bien !

"Putain je sais tout et n'en suis pas heureux..."
Il ne reste finalement que l'amour. La transcendance pour animer ce vide.

Moi on a essayé de me tuer. Tuer mon esprit, ravager ma vie. Il m'a fallu 53 ans pour "retrouver mes esprits", ou plutôt mon esprit.
Il y a quelque chose d'insoutenable dans le fait de se dire que "la norme" a tout fait pour extirper de moi chaque once de talent, en me faisant subir des supplices psychologiques horribles et incessants. Que cet attentat ait été accompli par ma famille ou par l'école, j'ai été la proie d'un système pour lequel je n'ai aucune compassion, avec lequel je n'ai aucun lien.
Je le renie de fond en comble.
Vous qui avez la chance d'être détectés jeunes, vous ne connaissez pas votre bonheur !
Les mots me manquent pour dire à quel point je regrette qu'il en ait été ainsi. Je suis PRESQUE comme un pianiste auquel on a brisé les doigts. Et le fait que je sois là, c'est seulement parce que j'ai refusé au cours de toute une vie de souffrance et de confusion, de renoncer à ma sensibilité, et n'ai jamais cessé de l'exploiter du mieux que je le pouvais malgré le fait que n'en connaissant pas l'origine, je me suis considéré comme malade, comme fou. Je n'ai jamais cessé d'écouter mon "cœur".
C'est en cela que consiste ma "vengeance", dans le fait de n'avoir pas cédé tout à fait au lobotomies que les systèmes familiaux, scolaires, médicaux m'ont imposé.
Mon esprit n'est pas mort, loin de là, et pour tout dire, à tous ces systèmes il dit entre autre: "espèce de cons, je vous emmerde !".

Rêves en construction...
J'installe un paysage auquel on ne trouvera pas de fin.
J'y place des Adam et des Eve.
Une profusion d'oiseaux, et au centre l'arbre
l'arbre qui pense, la tête inondée d'étoiles.
Des lyres et des lys.
fragments d'un cœur surabondant.

Un rêve d'avenir ! Vois au terme de ce chemin se dessiner plus d'être.
Je ne veux pas de ragas, je veux le chant karnatique des ruisseaux,
les pipées de flûtes à flanc de collines.
Et des volées de rémiges.

Na !

J'oppose au cercle vicieux des choses une étendue pâmée !

Car fait pour la transe et l'extase je ne me contenterai pas de peu !

Il n'y a qu'une alchimie: convertir l'idéel en réel.

Merveilleux : j'y suis...

Merci Fata !

(Écrit aujourd'hui sur un autre site )

Si je m'arbre et m'aurore, ma couronne éblouie dans les pléiades, que j'entends le souffle des nuées, l'inspiration éternelle qui court avec la brise, là je suis moi tout à fait.

L'herbe se dore dans le soleil et le brouhaha des fleurs encense la prairie. C'est là que je vis, dans cette immensité qui affleure dans l'autre monde, celui des signes, des dômes d'air invisibles.

La piété nait de ce que l'on se sait l'hôte d'un sanctuaire. Quelques pas dans la floraison pulvérulente du printemps caché, quelques virevoltes sous les lunes, quelques embrassades sous le soleil roséeux. La langue des mystères entendues sous les frondaisons qui ondulent.

Je suis être parmi les êtres, et signe parmi les signes.

Je contemple la brise, une vapeur rose baigne le pré emperlé.

Je me place au pied de l'arbre pour mieux entendre le conciliabule des cieux.

J'aime la caresse de la nuit dans mes boucles, elle porte un verbe insu. Elle est une longue mélopée

qui narre les éclosions célestes et le tintement de cristal des astres est proche comme le babil de la source.

Rien ne saurait suffire. Je veux avancer dans le cosmos comme on pénètre sous un dôme et m'emperler d'étoiles. Je n'ai pas soif de grandeur, mais soif d'ivresse. Je voudrais louanger le lever de chaque aurore, et en un mot vivre tout ce qu'offre l'être, devenir conscient et révérenciel.
Je veux aimer. Je veux étreindre les éons et les abîmes éblouis et tenir la vie toute sur mon giron comme un enfant assoupi.
Un jacana court sur les nélombos, et mon cœur divague dans le printemps.
Une nature-morte ochrée se soustrait au temps, et même la poussière s'écoule en lacis d'or.
Il y a un secret qui dort au fond des choses, la respiration immatérielle d'une présence. Et c'est à ses lèvres que je veux boire cet élixir impondérable. Inspirer à longs traits la vie même.
Je ne veux rien brusquer, je ne veux rien dérober. Je ne veux pas m'imposer. Éclore parmi ce qui éclot, vibrer parmi les frissonnements et demeurer là quand le mystère m'obombre. Loin de tout concept.
Voir les yeux baissés.
Quand la flamme me ranime et que mon cœur devient duveteux, semblable à une étoupe qui recueille la braise, il me semble n'avoir plus ni fin ni commencement. Il me semble que ma vie va, avec la rivière, jusqu'au repos d'un delta constellé, qu'elle s'évase dans le silence doré et, dans une aurore qui embrase les constellations, s'offre.
Je parle d'un autre bonheur, d'un autre éveil. Je parle d'être coiffé d'une aile blanche dans un souffle de saphir. Je parle d'un tout autre être qui adviendra, réconcilié.

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Je ne sais pas comment je sais. Les visages ne savent pas mentir. S'il est clair il sera lu, s'il est trouble il sera évité.
Je ne sais pas comment je sais. Je ne sais même pas ce que je sais quand un visage paraît et qu'il est nu.
Je sais s'il y aura de l'avenir ou non.
Je séduis sans effort. Je parle la langue de cette inconnu qui dira plus tard: " Il est super, sympa, ouvert".
De moi à moi c'était une manière de théâtre.
J'ai juste parlé la langue de cette personne.
Son costume, son regard, le mouvement de ses mains me l'ont rendue transparente.
Et donc le fait de savoir nous culpabilise parce qu'on a l'impression de commettre une impudicité.
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Tristoon day. Rien à l'horizon. La procrastination ressemble à une marche dans de la cendre

Je nue. Une étendue d'air me recueille. Et je contemple ces présences et leur mystère. La vie va à un autre rythme et me voici dans un temps parallèle.
Là-haut reluisent des clairières bourdonnantes et l'horizon ressemble à un mirage. Les arbres se font caressants car je n'ai plus en moi d'aspérités. Je déserte, j'emboîte le pas aux souffles odorants qui s'élèvent des buissons en fleurs.
Je sinue.
Dans les nuances.
On ne comprend pas qu'un pas de coté par rapport au temps nous écarte de cet univers d'agitation et de paroles incessantes.
Quand je parviens dans le soleil morcelé de la forêt, que des bourrasques de lumière se déplacent de loin en loin, je revis, je respire, je retrouve l'aurore des choses, inviolée. J'imagine que plus bas dans la brume on s'affaire. Mais je m'assied dans un coin de soleil proche de l'âme fraiche des frondaisons. Je baisse les yeux, je cherche en moi l'enfant et le chant.
Je sais que nous sommes désormais liés dans un invisible quadrillage et, incapables de liberté, nous meublons de cubes la rondeur du monde.
Mais je reviens vers ce sanctuaire inconnu où je pris source. Là les fleurettes sont majestueuses, là le vent chantonne en secret, là parmi les branches dolentes ses soufflent témoignent d'un temps où la terre était ronde.
Je rejoins les ondulations des herbages. J'approche la mort comme on le ferait d'un seuil d'or, révérenciel.
Je voudrais qu'en bas la machinerie se taise un peu. Que l'on mette un terme au faire, à la fuite en avant.
La sagesse est immanquablement solitaire.
Puis le soir revient et je m'en retourne vers cette alcôve encore imprégné du parfum des arbres ensoleillés.
Sous ma peau court encore les frissons éthérés de l'air, je suis gorgé de parfums limpides.

Devenir créatif, c'est arroser et féconder le jardin de notre être.
Ce n'est pas un travail industriel
c'est un artisanat.
Qui réclame concentration, culture, imagination domestiquée, rigueur et persévérance.
Au terme de tout cet effort, quand les éléments disparates de la conscience auront été réintégrés
le mot "arbre" par exemple, contiendra tant de sous-entendus, de force symbolique, de synthèse globalisante qu'il unifiera une foultitude de concepts, de notions, de sens, de possibilités qu'il n'aura plus du tout le sens que donne à ce mot ceux qui n'auraient point entamé cette quête.
On comprendra alors que "l'arbre" est un principe, une figure éternelle et incarnera une qualité de perception de soi et du monde profonde et mystérieuse.
La vie nous parle au-dedans de nous, et elle le fait par le vecteur des symboles.
Voilà l'une des raisons pour laquelle il est sage de ne point considérer les mots comme de simples jouets.
"Dieu plaça Adam dans le jardin pour le garder et le cultiver".

Caractéristiques


introspection O

hypersensibilité émotionnelle O

sens de l'humour O

fait ou a fait une psychanalyse / une psychothérapie O


Tendance à beaucoup réfléchir, à penser tout le temps, à tout interpréter O

tendance à se coucher tard, à l'insomnie O

faible estime de soi / manque de confiance en soi O

tendance à être consommateur ou producteur de théories O

a ou a eu un problème psy (dépression sévère, burn out, tentative de suicide, etc) O

distanciation, avoir une partie de soi qui observe l'autre, se voir de l'extérieur O

prend ou a déjà pris des anxiolytiques, anti-dépresseurs, et autre pharmacothérapie O

utilisation fréquente de l'analogie ou de la métaphore dans le discours O

grande imagination, grande créativité O

autodérision O

pensée arborescente, qui part dans tous les sens, associations d'idées rapides O

solitude, isolement O

hypersensibilité sensorielle (difficulté à supporter lumière vive, bruits forts, matières synthétiques, étiquettes, odeurs …) O

tendance à se disperser, comportement de scanneur O

La découverte de la douance a été une remise en perspective, un bouleversement O

tendance à avoir honte, à se sentir coupable O

tendance à l'anxiété, voire à une anxiété semi-permanente O

sentiment de ne pas faire quelque chose de sa vie, de passer à coté de sa vie. sentiment de frustration, de non réalisation de soi O

syndrome de l'imposteur O

a un coté enfant ou bisounours O

montagnes russes émotionnelles O

par moments ou en permanence, blocage volontaire ou pas de la capacité à ressentir des émotions et des sentiments N

grande capacité de visualisation, y compris de systèmes complexes O

tendance à s'ennuyer souvent O

sentiment d'avoir perdu du temps, beaucoup de temps O

humilité O

sentiment d'enfermement, de barrières qui nous empêchent d'aller plus loin O

utilise des thérapies alternatives (méditation, yoga …) O/N (Prière de guérison Mac 16, Jacques)

Hyper-stimulabilité, hyper-excitabilité O

curiosité, soif de comprendre O

tendance à vérifier en permanence que l'on est pas en danger, volonté de survivre, de se préserver O

déficit d'attention, TDA/H O

sentiment d'être bizarre, fou / folle, voire monstrueux O

frustration, insatisfaction chronique O

compréhension rapide, instantanée, des rouages, des systèmes. compréhension par flash, intuition. O

anorexie N

tendances autistiques, syndrome d'Asperger O léger

comportements routiniers, troubles obsessionnels compulsifs (TOC) O léger

synesthésie O

sensation d'être différent, en décalage O

attentif aux autres, désir d'aider O

comportement de “psy de comptoir”, tentative d'analyser les autres, ou de les aider dans leur analyse O

recherche de la solitude, tendance à fuir les foules O

empathie O

comportement affectueux O

tolérance O

comportement de clandestin, souhait de ne pas se faire repérer, furtivité O

volonté de contrôle (de son attitude, de ses sentiments, de la situation avec les autres) O/N

a très mal vécu sa scolarité O

intérêt pour les orientations ou pratiques sexuelles inhabituelles (LGBT, fessée, BDSM, etc) N

mal-être en famille O

intolérance à l'injustice O

dépendance affective O

a eu des parents problématiques ou toxiques O

difficulté à supporter les personnes qui ne sont pas surdouées O/N

difficulté à trouver un conjoint N

Tendance à faire des procès aux autres, à tenir des discours rétablissant la “vérité” O

tendance à la paranoïa O

désir de conformisme, d'être normal N

agressivité O/N

sens critique développé O

évitement de l'investissement affectif N

tendance au mutisme, renoncement à être compris O

introverti, sauvage, réservé, très timide O

difficulté à exprimer toute la richesse et la complexité de sa pensée O

a été à un moment en échec scolaire O

capacité à ressentir l'autre, à le percevoir complètement, à deviner les sentiments cachés, à se faire une opinion immédiate, intuitive et juste O

a été confronté à l'incrédulité ou au déni (“je ne peux pas croire que tu sois surdoué(e), c'est impossible”) N

capacité à manipuler les autres O/N

fait des propositions d'activités, aide à structurer les activités N

tendance à la procrastination O

instabilité professionnelle, changements fréquents d'emploi, voire d'orientation O

s'ennuie en cours, en réunion … et plus généralement, s'ennuie souvent O

perfectionnisme, besoin de vérifier ce qu'on a fait, désir d'exactitude O

travaille plus rapidement que la norme, fait le travail de plusieurs personnes, fournit un travail considérable O (si ça me plait)

difficulté à trouver du travail O

ne s'autorise pas à être exceptionnel(le) à cause de la réprobation sociale, inhibition intellectuelle N

insatisfaction, frustration dans le travail O


creuse un sujet, atteint un niveau de compétence suffisant, s'ennuie et passe à autre chose O


fait souvent plusieurs choses en même temps O

besoin de reconnaissance par les autres, surtout dans le milieu professionnel O

voit les problèmes et propose des solutions et des changements dans le milieu professionnel (ces propositions ne sont pas toujours bien reçues, voire sont rarement bien reçues) ?

souvent sollicité pour gérer les situations d'urgence, les situations difficiles. travaille efficacement dans l'urgence O

difficulté à déléguer O

tendance à ne travailler que pour ce qui l’intéresse. Sentiment d'être paresseux O

parfois perçu comme réfléchissant trop, se faisant des nœuds au cerveau, faisant compliqué alors qu'on peut faire simple O

créatifs, idées originales, propositions innovantes (parfois confrontées à des réactions hostiles) O

perçu comme indépendant, pas assez loyal avec l'organisation, voire rebelle, ingérable, dangereux O

est plus intéressé par la vision conceptuelle globale que par les détails pratiques O

commence beaucoup de choses, en finit peu O

se retrouve à dire “je vous l'avais bien dit, mais vous ne m'avez pas écouté !” O

respect de l'orthographe et de la grammaire, même sur internet O

goût pour les jeux de mots, les associations libres, les mots peu usités O

talent pour l'écriture O

aime beaucoup la musique O

a de solides notions voire des connaissances approfondies en psychologie O

aime la photographie O/N

lit beaucoup O

aime l'art (peinture, sculpture, etc) O


aime les chats O/N

occupe son cerveau avec des activités inutiles (lire à l'envers, compter les pavés, résolutions d'énigmes, sudoku …) O

difficulté à faire des choix O

intérêt pour les jeux vidéo O

a ou a eu une dépendance à l'alcool, la drogue …O

goût pour l'exploration O

aime la nature O

joue d'un instrument de musique O


aime le cinéma, les films, les séries télé O

a des connaissances approfondies dans des domaines qui n'ont rien à voir entre eux O

a des principes moraux ou religieux affirmés O

parle trois langues ou plus N

prise de risque, pratique de sports extrêmes N

tendance à avoir plusieurs vies (successives ou en parallèle) O

a découvert sa douance suite au diagnostic de la douance d'un de ses enfants N

intuitions, flashs, prémonitions O

tendance à être en retard N

maladies auto-immunes : diabète, asthme, allergies, psoriasis, polyarthrite rhumatoïde …O

Cette lumière que ma peau aime repose sur cette aire de fleurs que je respire.
Je veux emmener ceux auxquels je pense vers le chant de cette source originelle.

Plus rien n'est compliqué, plus rien n'est désormais noué, plus rien en moi n'est excentré.
C'est pourquoi je choie ces images de bonheur qui rendent très bien l'humeur qui m'habite.

Un parfum d'aurore m'environne, le silence pacifié d'un monde accueilli pour ce qu'il est.

C'en est fini du dédale de la pensée paniquée qui se précipitait vers la moindre luciole confondue avec le jour !

Je ne pense plus, ou du moins ma pensée ne se déroule plus dans le temps.
Elle vague et je ne m'en préoccupe pas. Elle s'éloigne sur toutes sortes de pistes
et je la laisse errer sans courir à sa suite.

Je vis comme on se laisse tomber dans des bras aimés.
Voyez mon cœur désormais qui reluit dans une vasque tranquille.

yeux sensibles aux courants d'air et au vent, au soleil, aux lumières vives, à la fumée, à la poussière, la sécheresse O
trop de stimuli visuels, effets spéciaux dans les films O/N
Ouïe
sons forts, sons aigus (Graves) O
tic tac d'un réveil, son désagréable et régulier O
bruit, brouhaha, conversations où les gens parlent fort O
bruit d'une feuille de papier qu'on froisse, d'un papier qu'on plie avec l'ongle (Papier- O !!! )

Toucher
pull qui gratte, laine, étiquettes, collants, soie, cols roulés, synthétiques, couches de vêtements superposées, coutures Laine, étiquettes, O
personne qui vous touche, contact physique non désiré O !
terre sur les mains, poudre sur les mains, craie, peau des pêches, des poires, meringue, sable fin, farine, poussière, sucre glace O
alliance, montre, bijoux métalliques O/N
eau sur les mains, eau chaude sur le visage O !!!
chaussures (nécessité de mettre des chaussettes) N
allergie de contact au carton, au plastique, au latex carton- O

Goût, Odorat

odeurs agréables, mais surtout désagréables, oignons, transpiration, cigarette, haleine d'une personne, femme qui a ses règles ; savoir qu'une personne est passée dans une pièce juste à son odeur O/N
boissons gazeuses N

Divers
difficulté à supporter le froid O
difficulté à manger devant d'autres personnes, à se moucher devant d'autres personnes O
aime observer la foule O
difficulté à supporter la foule dans un grand magasin O
difficulté à supporter la chaleur O/N
sursaute souvent O
oreille interne très sensible, être souvent malade dans les transports O
basses pressions atmosphériques O !!!
besoin de s'isoler, de se mettre à l'écart O !!!
réaction violente quand on est dérangé alors qu'on était concentré sur un problème. O !!!

Un texte de septembre 2008

Âme

J’aurais rêvé faire un atlas de mon âme.

Avec un jardin au centre.

Sous forme de graphique, cela aurait ressemblé à une gamme.

Chromatiquement.

J’aurais rêvé de la reproduire sous forme de portrait.

On aurait vu une danseuse dans les prés.

J'ai aussi des TOCs de comptage...

Fata Morgana a écrit:[i] le silence pacifié d'un monde accueilli pour ce qu'il est.

Tiens, tiens... ça me rappelle une discussion récente dans laquelle tu dénonçais cette idée. Dichotomie de la pensée

Nat a écrit:

Fata Morgana a écrit:[i] le silence pacifié d'un monde accueilli pour ce qu'il est.

Tiens, tiens... ça me rappelle une discussion récente dans laquelle tu dénonçais cette idée. Dichotomie de la pensée

Tu n'aurais pas la référence ?

Dichotomie de la pensée

Pas sûr. Si on change de discipline, poésie/philosophie, les mêmes termes n'ont plus le même sens.

Heu, c'est une blague? Ou alors on ne s'était absolument pas compris?
Notre petite digression à partir de dabrowski

Tu m'as fait l'article sur la femme dont le mari est emprisonné et qui retrouve son nouveau-né mort pour justifier qu'on ne puisse accepter le monde tel qu'il est!

Nat a écrit:Heu, c'est une blague? Ou alors on ne s'était absolument pas compris?
Notre petite digression à partir de dabrowski

Tu m'as fait l'article sur la femme dont le mari est emprisonné et qui retrouve son nouveau-né mort pour justifier qu'on ne puisse accepter le monde tel qu'il est!

Je voulais le contexte de ma phrase. Si on passe du langage poétique au langage des idées philosophiques les même termes n'ont plus du tout le même sens...
Je serais étonné que tu trouves un texte dans lequel je dirais que le monde est très bien comme il est...

trouvé !

"Un parfum d'aurore m'environne, le silence pacifié d'un monde accueilli pour ce qu'il est."

Cela s'appelle une métaphore. C'est la description poétique d'une humeur passagère agréable et non pas une position philosophique définitive à la Leibniz/rousseau selon laquelle tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes...
C'est même écrit:

C'est pourquoi je choie ces images de bonheur qui rendent très bien l'humeur qui m'habite.

...Un parfum d'aurore m'environne, le silence pacifié d'un monde accueilli pour ce qu'il est.
Qu'est-ce qui me vaut ce petit regard soudain inquisiteur ?

je ne me sens pas disposé cela dit à me sentir coupable de refuser le monde tel qu'il est dans sa violence et sa brutalité, mais plus à demander des comptes de cet état de fait à ceux qui semblent s'en satisfaire...

Tu oublies le plus important : ce 'nest pas "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes", ce qui serait définitif, mais "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" et ça fait une grande différence. Pcq'il ne tient qu'à chacun de transformer le possible. Pour faire d'une humeur passagère un sentiment durable

Nulle inquisition de ma part, Fata, ni encore moins l'induction d'une culpabilité, "dieu" m'en garde, juste mon goût pour le jeu. Si ça t'ennuie, pas de prob, je m'évapore

Pour faire d'une humeur passagère un sentiment durable

On y travaille. Mais certainement pas avec les moyens réduits de l'humanisme athée...

à la Leibniz/rousseauVoltaire

J'avais précisé par là même.

Il ne me suffit pas d'être "bien dans ma tête "!!! Quelle minuscule ambition! Quel manque de vision! Quelle étroitesse !
Non, je vois grand! Je vois infini et éternel! Je vois béatitude et solutions de toutes les tensions! Je vois justice et sur-naturel. J'étouffe dans les conforts fugaces du banal bien-être! j'aspire à rien moins qu'à la transfiguration du cosmos! Je ne veux pas des miettes, je veux la boulangerie!
Seul ce qui est idéal est vrai. Je ne cherche pas le sec savoir mais l'inspiration.

Finalement j'ai lu "trop intelligent pour être heureux"...

"Le surdon n'est pas une pathologie"... Mouais. N'empêche que la liste des difficultés spécifiques de cette tournure d'esprit m'a fait salement flipper... J'ai reposé le livre rongé d'anxiété. J'ai reconnu toutes mes souffrances intimes, mais je n'ai pas vu la solution. La seule consolation finalement vis à vis des tourments causés par ce "don", c'est de savoir qu'on en est doté...
Mais au moins "ce qui n'est pas une pathologie" n'est pas une pathologie...

Fata Morgana a écrit:Le fait est que nous vivons dans une société qui a exorcisé le sacré, et qui cherche du sens...

Belle phrase qui me parle.
Et je rajouterai que l'avenir de nos sociétés occidentales réside peut-être dans notre capacité à renouer avec le sacré et de l'imbriquer dans cette recherche de sens...

Fata Morgana a écrit:Je ne veux pas des miettes, je veux la boulangerie!

Je connais bien ça !

Peut-être qu'il faut aussi parfois se contenter des miettes... mais pas comme un pauvre qui n'a pas le choix (parce que sans ces miettes, il crèverait de faim), mais plutôt comme quelqu'un qui a gagné en sagesse en acceptant de ne pas TOUT avoir et de ne pas être TOUT-puissant (comme le petit enfant qui, confronté à ses propres limites et à celles que lui imposent ses parents, finit par réaliser qu'il n'est pas Dieu et qu'il va devoir faire avec ça).

On gagne vachement en sérénité et en sagesse lorsqu'on réalise profondément que les plus grandes richesses résident parfois dans de toutes petites choses et qu'il est inutile d'en vouloir toujours plus.

Car ce "toujours plus", même s'il nous est indispensable pour nous améliorer sans cesse et évoluer positivement (car il nous tire vers le haut), il peut aussi, s'il verse dans l'excès, devenir un véritable tyran intérieur, d'une part en nous empêchant de profiter du moment présent et de ce que l'on a (car on pense constamment "oui c'est bien joli tout ça, mais je pourrais avoir tellement MIEUX, tellement PLUS"), et d'autre part en nous maintenant dans une insatisfaction permanente, chronique, qui peut facilement tourner en frustration, puis en aigreur...

Enfin, ce n'est que mon humble avis

Plus de duplicité ni non plus de distance entre moi !
Mon identité est intégrée, je n'ai plus de retour sur moi et ma zébritude n'est plus un problème, mais une réalité accueillie, assumée, avec laquelle je fais un.
Oui quand je côtoie des personnes dépourvues de cette caractéristique, je ressens cette solitude, cette distance, cette surprise en face de leur insuffisance, mais sans plus aucune aigreur ou jugement. Je me tais simplement et continue ma réflexion à l'écart.
Le miroir de mon ego est brisé. Je ne me vois déjà plus du dehors, je ne suis plus mon propre espion ou observateur, mais par contre, je tiens compte avec sérieux de mes besoins en sachant me retirer, me mettre dans un coin pour penser, comme d'autres le font par exemple pour téléphoner. Je pratique une espèce d'immersion dans mes réflexions arborescentes quand le besoin s'en fait sentir, quitte à rompre temporairement avec le groupe et être mécompris. C'est hygiénique.
Je suis heureux d'être zèbre ! Avec toujours du grain à moudre, parce que la bienveillance a rapidement remplacé l'amertume de la différence. J'ose le dire, je regarde certaines personnes comme des enfants, mais sans esprit critique. Je sens le moment où elles vont tenter de me titiller et me retire dans le sourire, sans alimenter les incompréhensions. Oui je me sens assez seul, mais c'est le prix à payer pour méditer tout mon saoul. Oui je m'ennuie, mais j'ai toujours la possibilité de me retirer et de me perdre dans mes réflexions polymorphes.
Chers petits zèbres, j'ai envie de vous dire que je vous aime !

Solitude bien assumée et apaisement.

Enfin



Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le soir; il descend, le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Baudelaire

Bonjour Granny.

Salutation à toi Fata

Waw ça fait plaisir !

Salut valérian !

Ah, ma petite Diana; j'aimerais bien qu'on se voit en septembre chez erzeb, mais il est un peu tôt pour le dire...