Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
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Plume sans sa Paradoxe
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Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Toute nouvelle sur le forum, je lis, je regarde les sujets, j'essaye d'y trouver une place, parce que, faut bien l'dire, trouver sa place, c'est pas le chalenge le plus facile qu'on ait à relever, nous (z)autres.
Donc, ici non plus, c'est pas évident. Du coup, j'ose lancer un sujet très sprituel, et pas des moindres : pour vivre heureux, vivons bourrés.
Ou drogués.
Disons que la chose s'explique clairement. Après moult questionnements existenciels, infanticides internes, et anihilation des préceptes divins dictant mes névroses, j'en suis arrivée à ce triste constat : nous ne sommes pas grand chose, Zèbres ou pas, nous ne sommes qu'un résultat chimique. Et nos émotions aussi. Du coup, si la clef du bonheur, sont les endorphines, je suppose que toute procuration du bonheur est justifiée...
Donc au lieu de se faire chier à réussir sa vie pro, sa vie amoureuse, à faire du sport ou à obtenir une estime de soi, autant trouver des endorphines le plus vite possible.
Du coup, bourrons-nous tranquillement la gueule, et attendons que le corps fasse son boulot.
Donc, ici non plus, c'est pas évident. Du coup, j'ose lancer un sujet très sprituel, et pas des moindres : pour vivre heureux, vivons bourrés.
Ou drogués.
Disons que la chose s'explique clairement. Après moult questionnements existenciels, infanticides internes, et anihilation des préceptes divins dictant mes névroses, j'en suis arrivée à ce triste constat : nous ne sommes pas grand chose, Zèbres ou pas, nous ne sommes qu'un résultat chimique. Et nos émotions aussi. Du coup, si la clef du bonheur, sont les endorphines, je suppose que toute procuration du bonheur est justifiée...
Donc au lieu de se faire chier à réussir sa vie pro, sa vie amoureuse, à faire du sport ou à obtenir une estime de soi, autant trouver des endorphines le plus vite possible.
Du coup, bourrons-nous tranquillement la gueule, et attendons que le corps fasse son boulot.
Parle à mon Q.I, ma psy est malade.
eny- Messages : 12
Date d'inscription : 13/02/2011
Age : 36
Localisation : Paris, Lyon, Perpignan, Toulouse.
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
eny a écrit:Toute nouvelle sur le forum, je lis, je regarde les sujets, j'essaye d'y trouver une place, parce que, faut bien l'dire, trouver sa place, c'est pas le chalenge le plus facile qu'on ait à relever, nous (z)autres.
Donc, ici non plus, c'est pas évident. Du coup, j'ose lancer un sujet très sprituel, et pas des moindres : pour vivre heureux, vivons bourrés.
Ou drogués.
Disons que la chose s'explique clairement. Après moult questionnements existenciels, infanticides internes, et anihilation des préceptes divins dictant mes névroses, j'en suis arrivée à ce triste constat : nous ne sommes pas grand chose, Zèbres ou pas, nous ne sommes qu'un résultat chimique. Et nos émotions aussi. Du coup, si la clef du bonheur, sont les endorphines, je suppose que toute procuration du bonheur est justifiée...
Donc au lieu de se faire chier à réussir sa vie pro, sa vie amoureuse, à faire du sport ou à obtenir une estime de soi, autant trouver des endorphines le plus vite possible.
Du coup, bourrons-nous tranquillement la gueule, et attendons que le corps fasse son boulot.Parle à mon Q.I, ma psy est malade.
Comme vivre comme les autres, c'est nier ce qu'on est, anihiler sa propre personnalité sous le voile reducteur de l'alcool. Intellectuellement comme physiquement insatisfaisant; de ce point de vue là, mieux vaut encore faire des galipettes toute la journée .
En ajoutant que nous sommes plutôt des mentaux que des physique et que, par essence, nous sommes programmés pour nous définir par le biais de notre cerveau .
Plume sans sa Paradoxe- Messages : 418
Date d'inscription : 12/02/2011
Age : 34
Localisation : Somewhere over the rainbow.
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
La fuite, même en avant, est-elle vraiment une solution ?
Invité- Invité
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Par définition, non, vu que les problemes ne sont pas résolus !Le Yeti a écrit:La fuite, même en avant, est-elle vraiment une solution ?
Plume sans sa Paradoxe- Messages : 418
Date d'inscription : 12/02/2011
Age : 34
Localisation : Somewhere over the rainbow.
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Des éléments de réponse ici :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t82-les-zebres-et-la-drogue
Bienvenue ; n'hésite pas à te présenter dans la section appropriée.
http://zebrascrossing.forumactif.org/t82-les-zebres-et-la-drogue
Bienvenue ; n'hésite pas à te présenter dans la section appropriée.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Je saisis tout le sérieux de ton questionnement, eny. Il y a, je dois dire, du bon sens dans ton propos, aussi je ne puis qu'être d'accord.
Et voilà une belle image illustrant ce bonheur parfait d'être bourré. Une façon d'être au monde qui sied tout à fait à une personne surdouée je dois dire. (D'ailleurs, maintenant que j'y pense, il doit y avoir un bon paquet de surdoués au bistrot PMU près de chez moi, des personnes qui assurément pensent comme toi )
Nulle provocation ici (je préviens au cas où), je connais la personne derrière l'avatar de Ludwig et détecte ici son ton décalé.
Et voilà une belle image illustrant ce bonheur parfait d'être bourré. Une façon d'être au monde qui sied tout à fait à une personne surdouée je dois dire. (D'ailleurs, maintenant que j'y pense, il doit y avoir un bon paquet de surdoués au bistrot PMU près de chez moi, des personnes qui assurément pensent comme toi )
Nulle provocation ici (je préviens au cas où), je connais la personne derrière l'avatar de Ludwig et détecte ici son ton décalé.
zzz- Messages : 504
Date d'inscription : 06/12/2010
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Merci Mike, je crois que la clef du bonheur a un lien évident avec le pochtronage du bar d'en face, ou du voisin qui bat sa femme, juste à côté de chez moi.
Que penses-tu d'une soirée consacrée à l'élaboration de vérités absolues telles que : "Les hommes et les femmes, c'est pas fait pour vivre ensemble boudu, c'est de la saloperie tout ça."
On l'appelerait la soirée Jeannot. La soirée du bonheur vrai.
Que penses-tu d'une soirée consacrée à l'élaboration de vérités absolues telles que : "Les hommes et les femmes, c'est pas fait pour vivre ensemble boudu, c'est de la saloperie tout ça."
On l'appelerait la soirée Jeannot. La soirée du bonheur vrai.
eny- Messages : 12
Date d'inscription : 13/02/2011
Age : 36
Localisation : Paris, Lyon, Perpignan, Toulouse.
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Vindiou ! ça promet d'aller loin tout ça. La philo de comptoir, il n'y a que ça de vrai !
zzz- Messages : 504
Date d'inscription : 06/12/2010
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
C'est bête à dire et n'y voyez aucun aveu d'alcoolisme (car c'est un défaut et je les fuis...), mais les seuls moments où j'arrive à vivre, presque, réellement les choses, c'est quand j'ai deux trois verres dans le nez...
On rappellera à tous que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et qu'en conséquence je n'en fais pas l'apologie..
PS : et je ne vous dénombre pas les situations où j'ai eu envie de tester la blanche... là encore mon "surmoi" (au sens certainement abusif du sens réel du terme) a comme d'habitude pris le dessus et m'a empêché de faire cette connerie... et oui ma vie ce n'est pas moi qui la fait, c'est lui...
On rappellera à tous que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et qu'en conséquence je n'en fais pas l'apologie..
PS : et je ne vous dénombre pas les situations où j'ai eu envie de tester la blanche... là encore mon "surmoi" (au sens certainement abusif du sens réel du terme) a comme d'habitude pris le dessus et m'a empêché de faire cette connerie... et oui ma vie ce n'est pas moi qui la fait, c'est lui...
Invité- Invité
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
L'ivresse est un don de Dieu, certe, mais comme tous(les dons de Dieu), le diable peut la faire sienne. Dionysos est notre amis, mais pas toujours.
Je m'explique, J'AIME L'ALCOOL et de préférence le bon. A petite dose, la désinhibition qu'il m'offre devient un réel plaisir. Ce qui pousse à continuer, et c'est là que survient le drame. Dès que la limite est dépasser, il ne me déshinibe plus mais m'inhibe au contraire.
On dit que l'alcool fait ressurgir ce que l'on cache, chez moi il fait ressurgir des question que j'ai put me pauser mais sous forme d'affirmation. Je suis (et surement pas le seul ici ) spécialiste de la remise en question. Je peux par exemple remettre en cause une forte amitié que j'ai avec quelqu'un, arriver au bout de ma remise en question par une réponse positive "oui cette amitié est vrai et forte". Et une foi saoul je vais balancer à la gueul de cette personne que tout ça n'existe pas et que c'est du vent. Le diable alcool s'insinu dans tous le doutes.
Quand aux autre source d'endorphines faciles et bien je me les suis toujours refusé, plus ou moins toutes, par peur de moi-même.
L'herbe est restée cette source facile longtemps et je prends conscience aujourd'hui que ce fut une bride à mes émotions et mes réflexions, j'ai donc pris comme résolution de m'en priver dans les limites du résonable.
Je m'explique, J'AIME L'ALCOOL et de préférence le bon. A petite dose, la désinhibition qu'il m'offre devient un réel plaisir. Ce qui pousse à continuer, et c'est là que survient le drame. Dès que la limite est dépasser, il ne me déshinibe plus mais m'inhibe au contraire.
On dit que l'alcool fait ressurgir ce que l'on cache, chez moi il fait ressurgir des question que j'ai put me pauser mais sous forme d'affirmation. Je suis (et surement pas le seul ici ) spécialiste de la remise en question. Je peux par exemple remettre en cause une forte amitié que j'ai avec quelqu'un, arriver au bout de ma remise en question par une réponse positive "oui cette amitié est vrai et forte". Et une foi saoul je vais balancer à la gueul de cette personne que tout ça n'existe pas et que c'est du vent. Le diable alcool s'insinu dans tous le doutes.
Quand aux autre source d'endorphines faciles et bien je me les suis toujours refusé, plus ou moins toutes, par peur de moi-même.
L'herbe est restée cette source facile longtemps et je prends conscience aujourd'hui que ce fut une bride à mes émotions et mes réflexions, j'ai donc pris comme résolution de m'en priver dans les limites du résonable.
musashi- Messages : 104
Date d'inscription : 16/01/2011
Age : 37
Localisation : Montréal
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
L'inconvénient c'est la dépendance, et du plaisir initial on ne garderait que le manque.
Mais si tu veux fuir la vie de manière saine et un peu droguée, le sport est pas mal, je pratique pas mal. Course à pied / vélo. Ca se pratique seul, c'est (presque) gratuit, c'est socialement valorisé, tu gagnes en estime de toi, que demander de + ?!
Bon, ok, au début, ça peut faire mal, mais c'est comme les premières clopes ou les 1eres cuites non ?!
Mais si tu veux fuir la vie de manière saine et un peu droguée, le sport est pas mal, je pratique pas mal. Course à pied / vélo. Ca se pratique seul, c'est (presque) gratuit, c'est socialement valorisé, tu gagnes en estime de toi, que demander de + ?!
Bon, ok, au début, ça peut faire mal, mais c'est comme les premières clopes ou les 1eres cuites non ?!
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 41
Localisation : Rayé de la carte
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Tu es la voie de la sagesse!!
musashi- Messages : 104
Date d'inscription : 16/01/2011
Age : 37
Localisation : Montréal
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Perso, je pratique la CAP, la photo et la musique (guitare) et si cela me permet de décompresser, cela ne me permet pas de vivre les choses, de lacher prise et de profiter. Pour moi la relation à la drogue, quelle qu'elle soit, était identifiée comme le moyen de se défaire de l'omniprésence de notre réflexion dans notre vie, pas juste pour décompresser
mais bon j'ai peut être mal compris
En tout cas, vive le sport !
mais bon j'ai peut être mal compris
En tout cas, vive le sport !
Invité- Invité
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
eny a écrit: Du coup, j'ose lancer un sujet très sprituel, et pas des moindres : pour vivre heureux, vivons bourrés.
Ou drogués.
La drogue je dis non.
D'abord, faut payer, et payer c'est toujours trop cher.
Ensuite, la drogue c'est des putains oh ouuiiii de montées ! et des putains oh noooon de descentes : pour 10 minutes en hyper espace à communiquer télépathiquement d'égal à égal avec Dieu, faut se taper 10h de bus pour le retour, dans les embouteillages, à rebrasser des questions de météo, d'arthrite et de "j'ai raison ou pas ?" avec des personnes gravement désocialisées (mais pas encore assez pour laisser les passagers de bus tranquilles).
Et enfin : il faut retourner dans la vraie vie pour s'en procurer, et les gens, qui sont parfois blessants, ne nous le cachons pas, finissent par nous faire remarquer que nous sommes de sales loosers drogués. Ça peut picoter l'amour propre.
Quant à l'alcool, c'est des réveils pas terribles dans le lit d'une fille qui nous a fait découvrir des particularités anatomiques qu'on n'aurait jamais voulu connaître. Et que, du coup, on tentera d'oublier dans l'alcool, et tout le monde perçoit la circularité perverse du truc, parce qu'évidement, où est-ce qu'on va se réveiller ?
Moi, je dis, l'avenir du bonheur, c'est le masochisme.
Heureux le masochiste qui profite de sa vie de merde, c'est gratuit, assez constant et le futur est toujours prometteur.
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Prosopeion, je crois que tu viens de résumer mes huit derniers mois de vie, avec une lucidité telle que je me pose la question : tu es moi ? Je suis devenue schizo sans m'en rendre compte, j'ai crée une autre identité sur ce forum, et je me réponds les choses pour regarder plus clairement la médiocrité de mes échanges endorphineux...?
Non parce que, ça me semble tout de même étrange, cette histoire de nana qui te fait découvrir ton corps à tel point que tu voudrais t'en extraire le lendemain...
On plaisante, on plaisante, mais où est Charlie dans tout ça ?
Je ne suis pas spécialement malheureuse de cette vie là. Mon second degré inconditionel me pousse à balancer des inepties genre "pour vivre heureux, vivons bourrés". Mais bien sûr, certains réveils sont douloureux. Comme certaines parties de corps au réveil. (je déconseille tout particulièrement la mdma, les trois jours de redescente, si on garde l'idée du bus, doivent ressembler aux transports en commun des quartiers populaires de Delhi, un premier jour de gastro, sous 50°).
Mais j'aime ta description de la chose.
T'as vécu ça longtemps, et décidé de te ranger dans l'équilibre corporel, ou t'as lu "journal d'un vieux dégueulasse" ? ^^
Non parce que, ça me semble tout de même étrange, cette histoire de nana qui te fait découvrir ton corps à tel point que tu voudrais t'en extraire le lendemain...
On plaisante, on plaisante, mais où est Charlie dans tout ça ?
Je ne suis pas spécialement malheureuse de cette vie là. Mon second degré inconditionel me pousse à balancer des inepties genre "pour vivre heureux, vivons bourrés". Mais bien sûr, certains réveils sont douloureux. Comme certaines parties de corps au réveil. (je déconseille tout particulièrement la mdma, les trois jours de redescente, si on garde l'idée du bus, doivent ressembler aux transports en commun des quartiers populaires de Delhi, un premier jour de gastro, sous 50°).
Mais j'aime ta description de la chose.
T'as vécu ça longtemps, et décidé de te ranger dans l'équilibre corporel, ou t'as lu "journal d'un vieux dégueulasse" ? ^^
eny- Messages : 12
Date d'inscription : 13/02/2011
Age : 36
Localisation : Paris, Lyon, Perpignan, Toulouse.
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Non, je ne suis pas ton Tyler Durden (et je te rappelle que la 1ère règle du junk club est "on ne parle pas du junk club").
Du coup, c'est plus trop clair cette histoire de nana anatomiste : qui est avec elle, c'est toi, c'est moi, on s'est croisé quelque part dans cette fille ? Tu m'as aidé à m'extraire ?
En revanche, je sais où est Charlie, et il y est encore pour de nombreuses blagues.
J'aime trop le contrôle et je chéris trop mon indépendance pour supporter l'emprise d'une drogue. Je suis partisan de se défoncer l'entendement sans additif, à l'émotion, d'exploiter tous les changements de perception offerts par la nature, de profiter à plein des merveilleux cadeaux que sont le désespoir, l'isolement sensoriel et le sentiment de solitude, la dépression et l'acédie, la perte de contact avec le réel, la dissociation psychique ou encore le formidable éventail des différentes douleurs (bordel, cogner son orteil contre le pied de la table, si ça c’est pas vivre !). Je suis contre le gaspillage : quand la vie te donne un citron pourri, fais quand même une limonade, et bois en serrant les dents !
Faut pas gâcher parce que c'est quand même la moitié de la vie (et franchement, qu'il y a-t-il d'autre à faire à part vivre ?), mais faut pas non plus en abuser, c’est juste histoire de prendre la juste mesure, donner davantage de saveur à tous les plaisirs qui se situent en miroir. Et pour quelqu'un qui s'ennuie si vite, qui a tant besoin d'être stimulé, la rareté des plaisirs finit par en condenser l’intensité : peu d’occasions de se griller le cerveau, mais quelle combustion ! En chef de file, la passion fait des montées incroyablement longues et intenses, des mois et des mois, et des redescentes, en rupture, un supplice dont on ne finit plus de jouir.
Donc, je ne me suis pas rangé, j'ai juste choisi de me droguer à l’ancienne, je me fournis chez mon cerveau.
(et sinon, je vais bien, hein, je me fais un peu peur en relisant mon message)
Du coup, c'est plus trop clair cette histoire de nana anatomiste : qui est avec elle, c'est toi, c'est moi, on s'est croisé quelque part dans cette fille ? Tu m'as aidé à m'extraire ?
En revanche, je sais où est Charlie, et il y est encore pour de nombreuses blagues.
J'aime trop le contrôle et je chéris trop mon indépendance pour supporter l'emprise d'une drogue. Je suis partisan de se défoncer l'entendement sans additif, à l'émotion, d'exploiter tous les changements de perception offerts par la nature, de profiter à plein des merveilleux cadeaux que sont le désespoir, l'isolement sensoriel et le sentiment de solitude, la dépression et l'acédie, la perte de contact avec le réel, la dissociation psychique ou encore le formidable éventail des différentes douleurs (bordel, cogner son orteil contre le pied de la table, si ça c’est pas vivre !). Je suis contre le gaspillage : quand la vie te donne un citron pourri, fais quand même une limonade, et bois en serrant les dents !
Faut pas gâcher parce que c'est quand même la moitié de la vie (et franchement, qu'il y a-t-il d'autre à faire à part vivre ?), mais faut pas non plus en abuser, c’est juste histoire de prendre la juste mesure, donner davantage de saveur à tous les plaisirs qui se situent en miroir. Et pour quelqu'un qui s'ennuie si vite, qui a tant besoin d'être stimulé, la rareté des plaisirs finit par en condenser l’intensité : peu d’occasions de se griller le cerveau, mais quelle combustion ! En chef de file, la passion fait des montées incroyablement longues et intenses, des mois et des mois, et des redescentes, en rupture, un supplice dont on ne finit plus de jouir.
Donc, je ne me suis pas rangé, j'ai juste choisi de me droguer à l’ancienne, je me fournis chez mon cerveau.
(et sinon, je vais bien, hein, je me fais un peu peur en relisant mon message)
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
eny a écrit:Les hommes et les femmes, c'est pas fait pour vivre ensemble
Moi, j'en suis arrivé à la conclusion que la femme est un homme comme les autres, ou presque, et inversement...
Disconnected- Messages : 327
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 49
Localisation : Quelque part sur la ceinture de rouille européenne...
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
l' alcool est mauvais pour la sans théDisconnected a écrit:Moi, j'en suis arrivé à la conclusion que la femme est un homme comme les autres, ou presque, et inversement...eny a écrit:Les hommes et les femmes, c'est pas fait pour vivre ensemble
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
Comme disait Ferré : " le couple , voila l'ennemi ! "
Re: Faut parler sérieux ou on a le droit d'arriver bourré ?
J'ai déjà été bourrée, mais j'ai pas aimé cet état.
Donc, je ne bois plus jamais d'alcool, même si on me propose, et cela ne me manque pas!
N'y aurait-il pas d'autres méthodes pour ceux qui aiment être bourrés, d'être "bourrés"?
Donc, je ne bois plus jamais d'alcool, même si on me propose, et cela ne me manque pas!
N'y aurait-il pas d'autres méthodes pour ceux qui aiment être bourrés, d'être "bourrés"?
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
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