vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
+19
louise
Tarteàlafraise
Minuit
prométhéus
Wise
Victor
Cyril THQI
Mask.a.gaz#8
Yul
Allegrina
IndianaJoan
Philippe
Poisson pas pané
noir
Cedrina
Bibo
Doom666
RêveuseEnDroit
hop!
23 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
C'est un petit soulagement de te lire, car j'ai exactement le même problème que toi Hop!. Pour moi, me focaliser sur un bouquin, c'est une concession angoissante. Je pense, comme toi, à tout ce qui m'échappe au dehors... Cette angoisse est d'autant plus accentuée que mon désir d'apprendre, qu'il soit récréatif ou nécessaire, ne se concrétise pas pleinement. Je lis, divague, retourne aux lignes précédentes, m’ennuie, passe à une autre lecture et rebelote. Pourtant je m'intéresse à pas mal de choses... Malheureusement, comme je n'ai aucun suivi sur mes lectures, je ne fais que glaner des infos çà et là sans pour autant approfondir réellement un sujet. Pourtant je me force, mais rien n'y fait; et mes proches, notamment ma Copine (The zebre qui correspond aux canons de la réussite), qui est totalement à l'opposé de ce problème, ne comprennent pas et me culpabilisent ("mais prends le temps de lire, tu es bizarre.". "Evidemment, si tu n'as pas envie, tu n'y arriveras pas."...). En résumé si le temps c'est de l'argent, je dois surement être un matérialiste intellectuel fauché...
Je qualifierais cela d’impulsivité silencieuse. J'essaie de me soigner avant la rentrée, alors j'essaie de prendre le temps en me faisant douceur. je me ménage des plages de lecture de 30 mins sur un bouquin et passe à autre chose. Je vais essayer d'augmenter le temps petit à petit, sans culpabilité.
Ca fait somme toute plaisir de voir qu'on est pas seul .
Je qualifierais cela d’impulsivité silencieuse. J'essaie de me soigner avant la rentrée, alors j'essaie de prendre le temps en me faisant douceur. je me ménage des plages de lecture de 30 mins sur un bouquin et passe à autre chose. Je vais essayer d'augmenter le temps petit à petit, sans culpabilité.
Ca fait somme toute plaisir de voir qu'on est pas seul .
Tarteàlafraise- Messages : 6
Date d'inscription : 24/01/2015
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Tartealafraise, je ressens pareil que toi. Mais aucun livre ne m intéresse davantage que celui que je lis actuellement
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
louise a écrit:Tartealafraise, je ressens pareil que toi. Mais aucun livre ne m intéresse davantage que celui que je lis actuellement
Tu parles de nous ?
Tarteàlafraise- Messages : 6
Date d'inscription : 24/01/2015
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Bonjour,
- il y a du son
- il y a du mouvement
Le cerveau est beaucoup plus accaparé par quelque chose en mouvement que par quelque chose d'immobile.
Bonne journée.
C'est simplement un pb de capacité à fixer l'attention.
C'est vrai qu'aujourd'hui vu la multiplicité de stimuli qui nous entourent et qui cherchent notre attention, il n'est pas facile de se focaliser correctement sur quelque chose.
La vidéo est différente du livre pour deux grandes raisons :C'est vrai qu'aujourd'hui vu la multiplicité de stimuli qui nous entourent et qui cherchent notre attention, il n'est pas facile de se focaliser correctement sur quelque chose.
- il y a du son
- il y a du mouvement
Le cerveau est beaucoup plus accaparé par quelque chose en mouvement que par quelque chose d'immobile.
Donc en fait il faut que vous vous entraîniez, car la lecture est une activité laborieuse (du moins pour des textes denses). Il faut être capable de s'isoler réellement (y compris dans sa tête) pour être vraiment réceptif à ce qu'on lit car le livre ne stimule pas l'attention. Peut-être qu'en commençant par des livres de types cours + exercices dans une matière que vous appréciez, vous aiderait.
La lecture est une activité très très solitaire, peut-être n'êtes-vous pas habitués à la solitude.
Bon courage La lecture est une activité très très solitaire, peut-être n'êtes-vous pas habitués à la solitude.
Bonne journée.
Egodram- Messages : 9
Date d'inscription : 19/08/2015
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Je vois un lien entre le type d'intelligence de prédilection (logique, verbale, musicale...) et la préférence en matière d'ingestion du savoir ou d'information mémorisable.
Si l'audition a de tout temps été le canal privilégié (professeurs en cours, pas besoin de relire la leçon car enregistrement quasi automatique de l'oralité), il semble logique que les vidéos suscitent davantage d'intérêt. La lecture servant alors de récapitulatif au contenu engrangé mais pas nécessairement de canal "primaire".
Après, j'avoue que les livres fiction ont un côté rebutant. De la même façon que les films auxquels j'adhère rarement, mon côté critique se met à identifier inconsciemment tous les ratés de styles, de plans, de cadrage, de mots employés... Jusqu'à ce que l'oeuvre, à la manière du permis à point, perde de son intérêt à mes yeux. J'aimerais que ce processus d'évaluation n'ait pas lieu mais soit. Ça doit avoir un lien avec la culture du zapping et de la diversité de choix qu'offrent notre époque contemporaine. On se lasse très vite de tout, et encore plus d'un bouquin dont les bénéfices seront quasi nuls, hormis l'émerveillement ou la délectation d'une truculence qu'on ressent souvent très personnellement (un style faisant rarement l'unanimité). Plaisir purement littéraire qui laisse une grande partie de l'humanité sur le bas-côté.
Je pense que pour aimer lire ce genre d'ouvrage, il faut que l'histoire résonne en nous. Il faut ressentir une curiosité vive sur le thème en question... Tout en sachant que les nouvelles du XXIème siècle sont principalement des ouvrages de psychologie des affects "oh je souffre, oh c'est triste" dans des styles épurés ; ou des trucs vaguement policiers ou fantastiques ; contrairement aux romans des siècles précédents qui ont des thèmes beaucoup plus riches mais des styles faisant écho à des époques révolues où le subjonctif imparfait était encore IN...
Mouais. Qu'est-ce que la beauté de la langue ? Quelque chose d'imagé, de lyrique, avec un certain tempo, avec une recherche de mots complexes, une simplicité tranchante, des métaphores à chaque phrase...
Si l'audition a de tout temps été le canal privilégié (professeurs en cours, pas besoin de relire la leçon car enregistrement quasi automatique de l'oralité), il semble logique que les vidéos suscitent davantage d'intérêt. La lecture servant alors de récapitulatif au contenu engrangé mais pas nécessairement de canal "primaire".
Après, j'avoue que les livres fiction ont un côté rebutant. De la même façon que les films auxquels j'adhère rarement, mon côté critique se met à identifier inconsciemment tous les ratés de styles, de plans, de cadrage, de mots employés... Jusqu'à ce que l'oeuvre, à la manière du permis à point, perde de son intérêt à mes yeux. J'aimerais que ce processus d'évaluation n'ait pas lieu mais soit. Ça doit avoir un lien avec la culture du zapping et de la diversité de choix qu'offrent notre époque contemporaine. On se lasse très vite de tout, et encore plus d'un bouquin dont les bénéfices seront quasi nuls, hormis l'émerveillement ou la délectation d'une truculence qu'on ressent souvent très personnellement (un style faisant rarement l'unanimité). Plaisir purement littéraire qui laisse une grande partie de l'humanité sur le bas-côté.
Je pense que pour aimer lire ce genre d'ouvrage, il faut que l'histoire résonne en nous. Il faut ressentir une curiosité vive sur le thème en question... Tout en sachant que les nouvelles du XXIème siècle sont principalement des ouvrages de psychologie des affects "oh je souffre, oh c'est triste" dans des styles épurés ; ou des trucs vaguement policiers ou fantastiques ; contrairement aux romans des siècles précédents qui ont des thèmes beaucoup plus riches mais des styles faisant écho à des époques révolues où le subjonctif imparfait était encore IN...
Mouais. Qu'est-ce que la beauté de la langue ? Quelque chose d'imagé, de lyrique, avec un certain tempo, avec une recherche de mots complexes, une simplicité tranchante, des métaphores à chaque phrase...
Worthy- Messages : 47
Date d'inscription : 04/03/2016
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Je me retrouve dans ton procesus pour plusieurs raisons, la première est que quand je lis j'associe aussitot des images qui en entrainent d'autres et d'un coup je réalise que j'ai décroché complètement de ce que je lisais. Au début je croyais que le sujet m'ennuyais, j'ai donc pris le parti de ne lire que des textes ou j'apprenais des choses, les romans ce n'est pas pour moi! Si il n'y a rien a apprendre je le lis pas.
La seconde est que lorsque je lis je suis continuellement stimulée par les sons , les odeurs , les vas et viens autour de moi, qui me propulse encore une fois ailleurs ou qui me déclenche des idées enchainées.
Résultat je lis une page et je m'appercois que j'étais ailleurs et que j'ai zappé des trucs et je suis obligée de relire. Quand je m'appercois que vraiment je peu plus me concentrer sur ma lecture j'arrete et je recommence plus tard, j'ai parfois l'impréssion de pas avancer dans ma lecture, et il n'y a pas longtemps je parlais a mon conjoint et il etait dans sa lecture , la télé a tu tete et les enfants se chamaillant autour et il ne m'entendais pas, sur le coup je lui dis mais comment tu fais pour ne pas entendre ce qui se passe autour, evidemment il ne savais pas me répondre et je me suis demandée pourquoi moi j'arrivais pas a faire ca et a force d'arpenter ce forum j'ai compris pourquoi, et je suis bien heureuse de pas etre la seule.Et effectivement me concentrer sur un texte est parfois difficile et je suis régulièrement fatiguée de lire tellement ca me demande un effort important, j'ai donc pris le parti de me mettre dans de bonnes conditions afin de limiter les stimulations et si ca suffit pas, je remet a plus tard et j'alterne les activités.
La seconde est que lorsque je lis je suis continuellement stimulée par les sons , les odeurs , les vas et viens autour de moi, qui me propulse encore une fois ailleurs ou qui me déclenche des idées enchainées.
Résultat je lis une page et je m'appercois que j'étais ailleurs et que j'ai zappé des trucs et je suis obligée de relire. Quand je m'appercois que vraiment je peu plus me concentrer sur ma lecture j'arrete et je recommence plus tard, j'ai parfois l'impréssion de pas avancer dans ma lecture, et il n'y a pas longtemps je parlais a mon conjoint et il etait dans sa lecture , la télé a tu tete et les enfants se chamaillant autour et il ne m'entendais pas, sur le coup je lui dis mais comment tu fais pour ne pas entendre ce qui se passe autour, evidemment il ne savais pas me répondre et je me suis demandée pourquoi moi j'arrivais pas a faire ca et a force d'arpenter ce forum j'ai compris pourquoi, et je suis bien heureuse de pas etre la seule.Et effectivement me concentrer sur un texte est parfois difficile et je suis régulièrement fatiguée de lire tellement ca me demande un effort important, j'ai donc pris le parti de me mettre dans de bonnes conditions afin de limiter les stimulations et si ca suffit pas, je remet a plus tard et j'alterne les activités.
melie- Messages : 92
Date d'inscription : 13/02/2016
Age : 44
Localisation : eden
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
IL y a pas mal des commentaires de ce sujets dans lesquels je me retrouve pas mal.
La lecture, j'y travaille depuis quelques années.
Ces dernières semaines, il y a eu pas mal d'avancées.
Il y a des angoisses qui entrent en jeu : celle de ne pas comprendre, celle de comprendre autre chose, la peur de l'inconnu, du trop, de l'ennui.
Ce qui est le plus difficile dans la lecture, ce n'est pas la lecture, mais d'accepter de se laisser prendre par le livre, de se laisser berner par l'auteur, qu'il s'agisse de fiction, d'essai ou que sais-je encore. Je crois qu'il faut accepter de laisser les mots, les phrases, le textes, prendre leur sens indépendamment de nos résistances. Je suis en train de réaliser que ce qui me pose problème, c'est de vouloir à tout prix m'imposer au texte, au mépris de ce qu'il cherche à me dire. Je peux ne pas comprendre, ne pas interpréter selon l'intention de l'auteur, mais je ne dois pas chercher à lui imposer quoi que ce soit. C'est lui qui tient les rennes. Si je lis, j'accepte d'être importé, bringuebalé par le livre. Je ne verra probablement pas ce que vois l'auteur, ou du moins, différemment, mais je verrai.
De façon pragmatique, ça passe par la manière dont les yeux rencontrent le texte. Pour lire bien et vite, il faut ralentir et prendre le temps de voir chaque mot. Laisser au langage le temps se s'articuler dans l'esprit et prendre sens, former une entité de sens. Chaque mot est important. Quand je lis en diagonale et que le texte m'échappe, j'y reviens. Je fais en sorte de ne plus voir que le texte. Il faut réussir à ne plus voir que lui jusqu'au point de l'oublier complètement. Ne pas survoler les mots, mais s'en imprégner. C'est cela également qui guide la vitesse de lecture. Il faut être présent au texte, le laisser nous envahir.
Lâcher prise, quoi ! Certes ce n'est pas simple. Une des clés, et là on revient à mon premier paragraphe, c'est de se mettre dans la posture du lecture, de celui qui accepte de se prendre au jeu.
Ce ne sont que des pistes. J'y travaille, je n'ai pas de réponses. J'expérimente. Je réussis ou non. Mais globalement, ces derniers temps j'ai vécu deux paliers importants dans ma progression, les 2 paragraphes que je viens de dévaler.
Le TDA pourrait avoir une incidence et exige peut-être un effort supplémentaire. Mais je me demande si ce n'est pas cet effort supplémentaire que je viens de décrire. En gros, le TDA expliquerait la nécessité d'un tel travail. À penser, tout ça. Mais si ça se vérifie, cela signifierait que le TDA n'est pas une limite aux joies des livres.
EDIT : J'ajouterais ceci. En écho à une de mes premières phrases sur l'angoisse, il y a une histoire affective très forte entre le livre et le lecteur. Il doit y avoir quelque part, un refus d'entrer en contact avec soi, avec ses propres affects. Je crois que c'est possible par l'acceptation, quand je l'écrivais tout à l'heure, du jeu du texte. Il faut accepter de prendre le risque d'être bouleversé, changé par ce qu'on va lire / ce qu'on a lu. Et c'est loin d'être évident tant qu'on a pas pris conscience de ce que la lecture a de réellement bouleversant, dans tous les sens du terme.
La lecture, j'y travaille depuis quelques années.
Ces dernières semaines, il y a eu pas mal d'avancées.
Il y a des angoisses qui entrent en jeu : celle de ne pas comprendre, celle de comprendre autre chose, la peur de l'inconnu, du trop, de l'ennui.
Ce qui est le plus difficile dans la lecture, ce n'est pas la lecture, mais d'accepter de se laisser prendre par le livre, de se laisser berner par l'auteur, qu'il s'agisse de fiction, d'essai ou que sais-je encore. Je crois qu'il faut accepter de laisser les mots, les phrases, le textes, prendre leur sens indépendamment de nos résistances. Je suis en train de réaliser que ce qui me pose problème, c'est de vouloir à tout prix m'imposer au texte, au mépris de ce qu'il cherche à me dire. Je peux ne pas comprendre, ne pas interpréter selon l'intention de l'auteur, mais je ne dois pas chercher à lui imposer quoi que ce soit. C'est lui qui tient les rennes. Si je lis, j'accepte d'être importé, bringuebalé par le livre. Je ne verra probablement pas ce que vois l'auteur, ou du moins, différemment, mais je verrai.
De façon pragmatique, ça passe par la manière dont les yeux rencontrent le texte. Pour lire bien et vite, il faut ralentir et prendre le temps de voir chaque mot. Laisser au langage le temps se s'articuler dans l'esprit et prendre sens, former une entité de sens. Chaque mot est important. Quand je lis en diagonale et que le texte m'échappe, j'y reviens. Je fais en sorte de ne plus voir que le texte. Il faut réussir à ne plus voir que lui jusqu'au point de l'oublier complètement. Ne pas survoler les mots, mais s'en imprégner. C'est cela également qui guide la vitesse de lecture. Il faut être présent au texte, le laisser nous envahir.
Lâcher prise, quoi ! Certes ce n'est pas simple. Une des clés, et là on revient à mon premier paragraphe, c'est de se mettre dans la posture du lecture, de celui qui accepte de se prendre au jeu.
Ce ne sont que des pistes. J'y travaille, je n'ai pas de réponses. J'expérimente. Je réussis ou non. Mais globalement, ces derniers temps j'ai vécu deux paliers importants dans ma progression, les 2 paragraphes que je viens de dévaler.
Le TDA pourrait avoir une incidence et exige peut-être un effort supplémentaire. Mais je me demande si ce n'est pas cet effort supplémentaire que je viens de décrire. En gros, le TDA expliquerait la nécessité d'un tel travail. À penser, tout ça. Mais si ça se vérifie, cela signifierait que le TDA n'est pas une limite aux joies des livres.
EDIT : J'ajouterais ceci. En écho à une de mes premières phrases sur l'angoisse, il y a une histoire affective très forte entre le livre et le lecteur. Il doit y avoir quelque part, un refus d'entrer en contact avec soi, avec ses propres affects. Je crois que c'est possible par l'acceptation, quand je l'écrivais tout à l'heure, du jeu du texte. Il faut accepter de prendre le risque d'être bouleversé, changé par ce qu'on va lire / ce qu'on a lu. Et c'est loin d'être évident tant qu'on a pas pris conscience de ce que la lecture a de réellement bouleversant, dans tous les sens du terme.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Je m'interroge sérieusement sur le lien entre l'effort que demande la lecture pour certains d'entre nous et, au delà d'un potentiel TDA/H (chez moi il ne s'agit que d'un léger trouble) et la dyslexie de type visuo-attentionnelle.
http://www.planete-douance.com/blog/2014/06/05/dr-michel-habib-dys-douance-recherches-scientifiques/
Dans cette émission, le Dr. Michel Habib aborde de manière plus spécifique la dyslexie chez le surdoué, qui est de plus souvent de type visuo-attentionnelle que chez les personnes "d'intelligence standard". Contrairement à sa forme la plus courante de type phonologique, il n'y a pas un problème au niveau linguistique. Mais par rapport à la manière même de lire, de balayer son regard pour déchiffrer facilement les mots, ce qui entraîne des sauts de lignes et de nombreux retour en arrière... De plus, il ajoute "qu'un surdoué qui ne lit pas bien ou qui lit peu, il y a toute chance de penser qu'il a une dyslexique, même si elle n'a pas été diagnostiquée".
Bref, en tout cas cela me parle mais j'aimerais avoir d'autres avis, car on me considère bien souvent comme étant "forte" en français alors que je ne lis presque jamais et puis cela me déprime de lire si lentement... (en plus j'ai toujours détesté écrire à la main, j'ai toujours de la peine à terminer mes travaux écrits) Est-ce que vous pensez que cela pourrait effectivement avoir un lien ? D'autres personnes se sentent-elles potentiellement concernées ?
http://www.planete-douance.com/blog/2014/06/05/dr-michel-habib-dys-douance-recherches-scientifiques/
Dans cette émission, le Dr. Michel Habib aborde de manière plus spécifique la dyslexie chez le surdoué, qui est de plus souvent de type visuo-attentionnelle que chez les personnes "d'intelligence standard". Contrairement à sa forme la plus courante de type phonologique, il n'y a pas un problème au niveau linguistique. Mais par rapport à la manière même de lire, de balayer son regard pour déchiffrer facilement les mots, ce qui entraîne des sauts de lignes et de nombreux retour en arrière... De plus, il ajoute "qu'un surdoué qui ne lit pas bien ou qui lit peu, il y a toute chance de penser qu'il a une dyslexique, même si elle n'a pas été diagnostiquée".
Bref, en tout cas cela me parle mais j'aimerais avoir d'autres avis, car on me considère bien souvent comme étant "forte" en français alors que je ne lis presque jamais et puis cela me déprime de lire si lentement... (en plus j'ai toujours détesté écrire à la main, j'ai toujours de la peine à terminer mes travaux écrits) Est-ce que vous pensez que cela pourrait effectivement avoir un lien ? D'autres personnes se sentent-elles potentiellement concernées ?
Invité- Invité
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
Intéressant...
Ce qui tu raconte m'intrigue fortement. Concerné je ne sais pas, mais ça mérite d'être creusé. Je file explorer ton lien dans la soirée.
Ce qui tu raconte m'intrigue fortement. Concerné je ne sais pas, mais ça mérite d'être creusé. Je file explorer ton lien dans la soirée.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
- ...:
- Le site ne m'inspire pas confiance à cause du lien à l'agence 131 et d'autres doutes évoqués sur un fil lointain
... Ce qui ne m'empêche pas de trouver quelques propos du monsieur intéressants. Tu résumes très bien ce qu'il dit à propos de la dyslexie. Ça correspond assez à pas mal de textes que j'ai lus ici ou là sur le sujet (notamment sur le problème des échelles et la capacité à repérer la dyslexie chez un enfant surdoué) mais avec une mise en relief de l'aspect visuo-attentionnel qui m'interpelle à titre personnel. J'avais fini par laisser tomber la piste de la dyslexie, mais je ne m'étais pas arrêté à ce type. À creuser, donc, car les propos de Michel Habib restent très sommaires et en précisant que je ne pense pas qu'au fond ça me concerne vraiment, mais que, par contre, ça ouvre des perspectives intéressantes, en particulier sur le rôle de l'attention visuelle dans l'acte de lire.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: vivre la lecture comme quelque chose d'ennuyeux
J'étais sûre que le lien vers l'agence allait faire tiquer Cependant Michel Habib n'a pas de lien direct avec le site, il a simplement été interviewé.
J'ai préféré répondre sur le sujet "HQI et dyslexie" comme cela s'oriente plus spécifiquement vers ce trouble, car il est probable que tous ceux qui disent s'ennuyer quand ils lisent ne soit pas du tout concerné par cette problématique.
https://www.zebrascrossing.net/t6836p25-hqi-et-dyslexie#1090925
J'ai préféré répondre sur le sujet "HQI et dyslexie" comme cela s'oriente plus spécifiquement vers ce trouble, car il est probable que tous ceux qui disent s'ennuyer quand ils lisent ne soit pas du tout concerné par cette problématique.
https://www.zebrascrossing.net/t6836p25-hqi-et-dyslexie#1090925
Invité- Invité
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Je ne voulais pas écrire quelque chose de profondément niais et banal comme "salut je me présente" et puis...
» quelque chose à fêter......
» Quelque chose sur Montpellier ?
» Se concentrer sur quelque chose ? Est-ce vraiment possible ?
» Ce test vaut-il quelque chose ?
» quelque chose à fêter......
» Quelque chose sur Montpellier ?
» Se concentrer sur quelque chose ? Est-ce vraiment possible ?
» Ce test vaut-il quelque chose ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum