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Message par Luc Sam 30 Mai 2015 - 21:39

Structure psychologique de l'adulte surdoué non diagnostiqué


Quand le diagnostic conduit à une mauvaise interprétation et à une thérapie inadaptée

Conférence d'information et d'échanges
Vendredi 5 Juin 2015 – 9h-12h / 14h-17h
Maison des Associations, 9 rue Louis Braille, Cannes

Public concerné : tout public


L’un des défis en thérapie est d’identifier correctement l’adulte surdoué qui s’ignore car ses aptitudes n’ont pas été détectées pendant l’enfance par l’entourage, voir niées par ce dernier sous prétexte qu’il fallait être comme tout le monde.

Ces personnes sont émotionnellement et personnellement vulnérables à toute une variété de difficultés relationnelles, que ce soit à la maison, au travail ou dans toute relation de groupe. Elles témoignent d’intensités de réactions et de ressentis plus importants que la moyenne.

Les bouffées d’émotions sont envahissantes et quasi permanentes ainsi qu’une grande susceptibilité. Les personnes surdouées mettent en place des défenses par la cognition, la logique et la rationalité. Ils se sentent en permanence "en décalage" avec leur entourage, et très seuls face à une majorité qui ne ressent ni ne pense comme eux.

Pour une personne surdouée, le conflit intérieur relève du développement et non d’un processus de destruction. Ce qui conduit la personne à remettre sans cesse en cause sa façon de penser et à chercher à atteindre des niveaux de développement plus élevés.

Ils sont souvent mal pris en charge par les thérapeutes parce que ceux-ci n’ont pas ou peu reçu de formation adaptée à l’identification et à l’accompagnement de personnes présentant ce profil de développement. Ils sont tantôt qualifiés d’histrioniques, tantôt de borderline ou même de narcissiques.

Ce défaut de diagnostic peut donc avoir comme conséquence une stratégie d’accompagnement totalement inadaptée, voire dramatique dans certains cas, ce qui peut créer des dommages psychologiques supplémentaires.

Matin 9h – 12h

Etiologie et diagnostic différentiel de l’adulte surdoué vs une personne borderline et autres troubles de l’émotion.


Intervenants :
Anne-Marie Cauletin-Gillier, membre comité expert ANPEIP, Psychologue spécialisée en dépistage ainsi que  prise en charge des enfants à Haut Potentiel.
Monique de Kermadec, Psychologue clinicienne, auteure de "L'Adulte surdoué" (Editions Albin Michel)
Daria Karaklic, Psychologue clinicienne, auteure de "Les borderline" (Editions Odile Jacob)
Pierre Nantas, Président de l'Aforpel Paris, spécialiste du trouble émotionnel Borderline

Principaux thèmes abordés :
Origines et conditions de développement du processus intérieur utilisé pour développer un potentiel avancé 
perfectionnisme, intense sensibilité pour eux–mêmes et face aux autres.
Diagnostic différentiel: Les symptômes de la personne surdouée vs les symptômes de la personne borderline.

Exposés et échanges avec le public

Déjeuner libre

Après-midi 14h - 17h

L’adulte  surdoué : Quelles approches thérapeutiques ?


Intervenants : les mêmes

Principaux thèmes abordés:
Les méthodes pour canaliser et donner un objectif à cette énergie intellectuelle et émotionnelle.

Exposés et échanges avec le public.

Tarif : 50.00€   (25.00€pour les demandeurs d'emploi et étudiants, tarif spécial couple).

Organisation Cannes : Madame Dominique Prut – Psychothérapies – Le Cannet
06 28 34 41 26 – prutdominique@yahoo.fr


AFORPEL  (Association loi 1901) www.aforpel.org
128 Place du Maréchal Foch 44150 Ancenis
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[Cannes 5 juin 2015] Colloque payant Empty Re: [Cannes 5 juin 2015] Colloque payant

Message par Invité Lun 1 Juin 2015 - 10:09

"Ces personnes sont émotionnellement et personnellement vulnérables à toute une variété de difficultés relationnelles, que ce soit à la maison, au travail ou dans toute relation de groupe. Elles témoignent d’intensités de réactions et de ressentis plus importants que la moyenne."
Sur quelles bases peut-on se permettre de généraliser cela?
Il existe aussi des adultes hqi qui ne sont pas et ne seront jamais estampillés hqi tout simplement parce qu'ils vont bien et qu'ils n'ont jamais éprouvé le besoin de consulter un psy pour un bilan de quelque ordre que ce soit.
Plutôt que de continuer à affirmer de telles généralisations, il pourrait être intéressant de faire une étude pour connaitre la proportion de HQI qui sont tels que décrits là parmi les 2% estimés de la population hqi adultes générale.
Qu'est-ce qui permet aujourd'hui d'affirmer cette généralisation là?

Les bouffées d’émotions sont envahissantes et quasi permanentes ainsi qu’une grande susceptibilité. Les personnes surdouées mettent en place des défenses par la cognition, la logique et la rationalité. Ils se sentent en permanence "en décalage" avec leur entourage, et très seuls face à une majorité qui ne ressent ni ne pense comme eux.

Les personnes surdoués ne mettent pas en place des défenses par la "cognition". Les personnes surdoués ont des capacités cognitives "naturellement" supérieures à la normale. On pourrait donc plutôt penser que les "bouffées d'émotions envahissantes" puissent être dues à un affaiblissement des capacités cognitives induit par divers aléas de la vie. Restaurer ces capacités cognitives pourrait bien être une bonne prise en charge thérapeutique afin de ne pas laisser la prééminence à un émotionnel complètement cahotique.

Par ailleurs, les membres "thérapeutes" de l'association qui organise cette journée sont de beaux exemples quant au fouillis qui règne aujourd'hui en matière de prise en charge psychologique. On voit malheureusement que les tentatives pour ne pas laisser se faire n'importe quoi par n'importe qui en matière de suivi psychologique ne sont pas prêtes d'aboutir. Les différents ministères qui se succèdent pour tenter de protéger le titre de psychothérapeute peuvent s'arracher les cheveux s'il leur en reste. Ceux qui exercent la psychothérapie et qui sont exclus du cadre posés sur l'usage du titre de psychothérapeute par la loi n' ont manifestement aucun respect du fond de ce cadre législatif et surfent sur la forme en se nommant dorénavant psychopraticiens ou tout simplement thérapeutes. Ne pas être d'accord avec une loi est une chose et cela peut faire objet de discussions en vue d'une amélioration du texte. Mais que dire du fait que nombreux d'entre eux se contentent de la contourner sans que cela ne semble leur poser de cas de conscience quant à leur place dans la société? C'est pas un peu borderline, ça?


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[Cannes 5 juin 2015] Colloque payant Empty Re: [Cannes 5 juin 2015] Colloque payant

Message par Invité Lun 1 Juin 2015 - 10:30

Bonjour Cuicui, contente de te revoir parmi nous.

Tu oublies ce passage important:

L’un des défis en thérapie est d’identifier correctement l’adulte surdoué qui s’ignore car ses aptitudes n’ont pas été détectées pendant l’enfance par l’entourage, voir niées par ce dernier sous prétexte qu’il fallait être comme tout le monde.

On parle de thérapie, donc personnes consultant un psy (on ne parle donc pas des personnes allant bien) et des personnes détectées à l'age adulte donc découvrant tardivement leur "potentiel", ce qui signifie probablement adaptation forcée, impression de différence et faux self.
Avec en prime probablement une impression de colère ou de gachis à la découverte des résultats du test.

Le colloque se place sur un champ d'étude assez spécifique

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[Cannes 5 juin 2015] Colloque payant Empty Re: [Cannes 5 juin 2015] Colloque payant

Message par Invité Lun 1 Juin 2015 - 10:58

Parisette a écrit:Bonjour Cuicui, contente de te revoir parmi nous.

Tu oublies ce passage important:

L’un des défis en thérapie est d’identifier correctement l’adulte surdoué qui s’ignore car ses aptitudes n’ont pas été détectées pendant l’enfance par l’entourage, voir niées par ce dernier sous prétexte qu’il fallait être comme tout le monde.

On parle de thérapie, donc personnes consultant un psy (on ne parle donc pas des personnes allant bien) et des personnes détectées à l'age adulte donc découvrant tardivement leur "potentiel", ce qui signifie probablement adaptation forcée, impression de différence et faux self.
Avec en prime probablement une impression de colère ou de gachis à la découverte des résultats du test.

Le colloque se place sur un champ d'étude assez spécifique

Non, je n'oublie pas ce passage, ce serait difficile d'ailleurs puisqu'il n'est question sur ce forum que de ça. Je veux juste relever que la tendance est à généraliser un problème qui touche quelques surdoués à tous les surdoués. Il ne faut pas non plus oublier que les surdoués comme tous les autres ont d'autres raisons de souffrir dans la vie qui n'ont rien à voir avec la structure de leurs capacités cognitives..
De plus je pense qu'on fait une lecture inversée des problèmes qui n'est pas pour aider ceux qui auraient besoin d'aide. Je reprends donc cette idée que j'ai souhaité exposer
Cuicui a écrit:Les personnes surdoués ont des capacités cognitives "naturellement" supérieures à la normale. On pourrait donc plutôt penser que les "bouffées d'émotions envahissantes" puissent être dues à un affaiblissement des capacités cognitives induit par divers aléas de la vie.
. Leurs capacités cognitives ne sont pas une défense, elles sont pour une part importante actrices de l'équilibre psychique. Sur ce forum sont bien souvent dédaignées ces capacités là. Les débats caricaturaux, (pour ne pas dire castes) entre rationnels et irrationnels en sont un exemple assez édifiant au point que des salons les ont séparés!

D'autre part, on a beau s'évertuer à signaler les risques des thérapies par des personnes non ou mal formées, on voit encore de ci de là la promotion d'associations dont on voit sur la liste des thérapeutes inscrits de nombreuses personnes non "homologués NF" .... moi, cela ne me met en confiance .... bon bref, pas la peine que j'argumente ou redonne des repères aux uns ou aux autres... J'avais ouvert un fil d'informations pour faire le tri entre tous les psys... il a disparu.

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[Cannes 5 juin 2015] Colloque payant Empty Re: [Cannes 5 juin 2015] Colloque payant

Message par BouncingPouet Mar 13 Oct 2015 - 10:38

Je suis tombée sur la vidéo, je met le lien. (pas encore écouté)


Part 1


Part 2



c'pas facile d'errer ... j'préférerais m'aérer.
Borderline hystérique ça me va bien, mais ça m'satisfait pas^^
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Message par Kodiak Mar 13 Oct 2015 - 18:34

Très intéressants les points de réflexion soulevés par Cuicui dans ce fil :

- les surdoués souffrants de leur (au choix) décalage, différence, "amplification" sont ils représentatifs de cette population, ou bien une "majorité silencieuse" parvient elle (épanouie ou en déni, cela est une autre histoire) à se couler dans le moule et à s'en satisfaire ?

- le fait de connaître son surdon est il corrélé positivement avec un mieux être, ou à contrario la possession de cette information pose elle plus de problèmes qu'elle n'en résout ? Formulé autrement : l'ignorance et le faux-self protecteur qu'elle engendre serait elle un moindre mal ?

- les capacités cognitives étendues sont elles à même de canaliser et d'apaiser le flot émotionnel désordonné que subissent nombre de surdoués ? L'affect est il donc curable par la raison ? Je me souviens à ce propos d'une phrase que me répète souvent mon thérapeute : "ce qui s'acquiert par la raison se perd par les affects".

- une niche thérapeutique occupée par des professionnels d'un niveau de compétences variable s'est elle constituée depuis les quelques années écoulées durant lesquelles le surdon est sorti de la marginalité en France, sous l'influence des bouquins de JSF, Monique de Kermadec, Cécile Bost, et des magazines généralistes et chaînes de TV qui ont ouvert le sujet à la connaissance du grand public ? En considérant le fait que la couverture médiatique précitée s'est focalisée sur un angle de vue largement consacré aux souffrances est difficultés rencontrées par les/des HQI



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