Choses diverses et variées que vous voulez partager !
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Palatinus a écrit:[justify]Cette statue russe bouleverse l'Histoire des civilisations
Ridicule,
9500, 11000, c'est la même.
L'Homme, c'est le même.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Megran : 1500 ans de différence, juste ce qui sépare en gros le règne de Clovis de la mise en orbite du télescope spatiale Hubble... une broutille...
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Palatinus a écrit:@Megran : 1500 ans de différence, juste ce qui sépare en gros le règne de Clovis de la mise en orbite du télescope spatiale Hubble... une broutille...
Pour qui, Hubble ou Clovis ?
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Suce ces p'tits Bleus : Pour Clotilde ! C'est pas la même taille d'engin quand même XD
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Palatinus a écrit:@Suce ces p'tits Bleus : Pour Clotilde ! C'est pas la même taille d'engin quand même XD
C'est vrai que pour s'envoyer en l'air Hubble c'est mieux.
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Palatinus a écrit:@Megran : 1500 ans de différence, juste ce qui sépare en gros le règne de Clovis de la mise en orbite du télescope spatiale Hubble... une broutille...
Exact.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Rho nan mais sérieux là, c'est quoi ce pseudo ?"saucissemerguez" ! nawak de chez nawak !!
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Bah alors tu t'fais chier dans ta cambrousse à revenir sans cesse sur le forum et à (re)découvrir la télé...
Apprends la mécanique et la culture.
Apprends la mécanique et la culture.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Ben tu fais des trous et tu plantes c'est pas compliqué, fin faut vérifier la période de l'année c'est tout.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Megran a écrit:Ben tu fais des trous et tu plantes c'est pas compliqué, fin faut vérifier la période de l'année c'est tout.
Faut faire des gros trous, si tu veux faire de l'élevage. (pour planter les vaches )
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Ah moi j'ai déjà acheté des citron bio par 4 chez monoprix, achetés le matin sous plastique, le soir au moins 1 avait commencé a moisir avec du vert et du blanc.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Le moisi c'est bio, tout est bio ici !
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Tu veux pas en vivre si ? T'essaies tu verras bien, ce qui fonctionne ou pas.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
JDN Management
Vie perso / vie pro
Le bore-out : quand s'ennuyer nuit à la santé
Lucas Jakubowicz
JDN
Mis à jour le 31/08/15 10:34
Mise au placard, monotonie des tâches, surqualification peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.
A l'heure où la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle se pose, un autre mal tout aussi dangereux, ne bénéficie pas de la même considération : le bore-out.
Un mal répandu mais tabou
Le terme de bore-out est apparu pour la première fois en 2007 dans Diagnose Boreout, un ouvrage écrit par Peter Werder et Philippe Rothlin, deux consultants d'affaires suisses. Pour les auteurs, le bore-out peut se définir comme un trouble psychologique engendré par l'ennui au travail.
L'ennui peut être lié au manque de travail mais aussi au déficit de stimulation ou à la monotonie des tâches à effectuer.
A l'heure du chômage de masse, se tourner les pouces au travail est vu par beaucoup comme un privilège.
Pourtant, l'ennui est aussi dangereux que le surmenage. "Il ne faut pas prendre le bore-out à la légère", explique le docteur Philippe-Georges Dabon, spécialiste de la santé au travail.
"L'ennui dans la vie professionnelle, s'il est quotidien, peut conduire à la dépression, à des crises d'angoisse, à une perte progressive du sommeil ou à des maladies cardiovasculaires", développe le spécialiste.
"Il est peu valorisant de dire que l'on est malade d'ennui au travail"
Le bore-out serait plus répandu qu'on ne pourrait le croire. Dans un article publié en 2011 dans la Revue internationale de psychologie, les chercheurs Christian Bourion et Stéphane Trebucq estiment que cette maladie toucherait à une échelle diverse un tiers des salariés des pays occidentaux. "Je n'ai pas de chiffres exacts sur le sujet, mais je peux vous dire que je soigne pratiquement autant de patients qui souffrent de burn-out que de bore-out", confirme le docteur Dabon.
Si ce mal est si fréquent, pourquoi est-il si peu médiatisé ?
Pour le docteur Dabon, la raison est simple : "A l'heure du chômage de masse et du culte de la productivité, il est peu valorisant de dire que l'on est malade d'ennui sur son lieu de travail. Dire que l'on souffre de burn-out est bien plus acceptable socialement".
Fonctionnaires et salariés du tertiaire en première ligne
Nul n'est épargné par le bore-out. Toutefois, certaines catégories professionnelles sont plus touchées que d'autres.
Pour la psychologue du travail et coach certifié Sabine Grégoire, "les fonctionnaires sont surreprésentés dans les patients souffrant de bore-out.
Beaucoup ont l'impression d'être sous employés, de n'avoir aucune prise sur la réalité, de ne pas pouvoir travailler à la mesure de leur talent.
Ainsi, le bore-out est très répandu chez les personnes très diplômées qui occupent des postes de catégorie B".
Philippe Georges-Dabon confirme les propos de la psychologue : "Le bore-out est très présent dans tous les échelons de la fonction publique. Plus qu'ailleurs, les promotions internes sont rares, les tâches sont cloisonnées et monotones. Dans certains services, le sureffectif est tel qu'il n'y a tout simplement pas de travail pour tous".
Dans le secteur tertiaire, le bore-out est également répandu. Mais pas forcément à tous les niveaux.
Le docteur Dabon le remarque au quotidien :
"Dans le monde de l'entreprise, je constate une surreprésentation de salariés et d'agents de maîtrise qui occupent des tâches peu valorisantes, cloisonnées et sans perspectives d'avenir".
"Le bore-out se développe particulièrement lorsque notre métier est mono-tâche, que l'on a le sentiment de ne pas avoir de reconnaissance, de stimulation intellectuelle ou morale. Par exemple les agents de sécurité cantonnés à la porte des magasins sont très touchés par le bore-out.
Ils sont dans un coin, personne ne leur dit bonjour, ils se contentent de regarder ce qui se passe. Mais attention à ne pas généraliser.
Un cadre peut-être mis au placard, ne rien avoir à faire jusqu'à en tomber malade", soutient Sabine Grégoire.
"Le bore-out se développe particulièrement lorsque le métier est mono-tâche"
Existerait-t-il des catégories socio-professionnelles épargnées par le mal ?
Philippe Georges Dabon est catégorique :
" Personne n'est à l'abri à 100%. Mais certaines activités sont plus épargnées que d'autres. C'est le cas des métiers créatifs, des artisans, des cadres dirigeants ou encore des professions libérales. Dans ces métiers, on peut constater directement la conséquence de nos actes.
Surtout, les tâches sont variées et ne manquent pas". D'après Sabine Grégoire, plus une entreprise est de grande taille, plus les cas de bore-out sont nombreux. "Dans une petite entreprise, chacun doit être polyvalent et mettre la main à la pâte".
Combattre le bore-out
Dangereux et répandu, le bore-out doit donc être combattu. De quelle manière ? "Il n'y a pas une méthode unique pour sortir du bore-out. De nombreux facteurs sont à prendre en compte", met en avant Sabine Grégoire. "La première chose à faire est de parler de son mal-être sur son lieu de travail.
Collègues, responsable RH, CHSCT… Les interlocuteurs ne manquent pas. Ils peuvent vous aider en vous attribuant de nouvelles tâches, en vous promouvant en interne".
Si les troubles persistent, il devient alors nécessaire de demander de l'aide en externe."Ici encore, les personnes qui peuvent vous aider sont nombreuses. Vous souffrez de bore-out ?
N'hésitez pas à consulter un médecin, un psychiatre ou un psychologue. Un coach peut vous aider à vous remobiliser, un conseiller en orientation peut vous permettre de changer de voie. Je conseille aussi de prouver que l'on est capable de faire des choses en suivant des MOOC, en s'engageant dans des associations", souligne Sabine Grégoire.
"Les employeurs devraient donner plus de reconnaissance salariale et surtout sociale"
S'il est important de parler pour guérir, il semble vital de revoir en profondeur l'attitude des employeurs, tant au niveau du recrutement que du management.
"Les entreprises et les administrations sont les premières fautives. C'est à elles d'agir", clame le docteur Dabon.
"Les employeurs devraient donner plus de reconnaissance salariale et surtout sociale. Ils ne devraient pas hésiter à mettre l'accent sur la création d'un esprit de groupe.
Bien sûr, il y aura toujours des tâches monotones, des personnes sous-employées. Mais elles doivent au moins avoir le sentiment d'être utiles".
Une autre tendance est pointée par le docteur Dabon : celle de sélectionner le candidat le plus diplômé.
"Certes, le niveau de diplôme est important. Mais la course au meilleur cursus mène à une situation problématique : le recrutement de personnes surdimensionnées, qui s'ennuient à s'en rendre malade".
http://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/1160004-le-bore-out-quand-s-ennuyer-nuit-a-la-sante
Vie perso / vie pro
Le bore-out : quand s'ennuyer nuit à la santé
Lucas Jakubowicz
JDN
Mis à jour le 31/08/15 10:34
Mise au placard, monotonie des tâches, surqualification peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.
A l'heure où la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle se pose, un autre mal tout aussi dangereux, ne bénéficie pas de la même considération : le bore-out.
Un mal répandu mais tabou
Le terme de bore-out est apparu pour la première fois en 2007 dans Diagnose Boreout, un ouvrage écrit par Peter Werder et Philippe Rothlin, deux consultants d'affaires suisses. Pour les auteurs, le bore-out peut se définir comme un trouble psychologique engendré par l'ennui au travail.
L'ennui peut être lié au manque de travail mais aussi au déficit de stimulation ou à la monotonie des tâches à effectuer.
A l'heure du chômage de masse, se tourner les pouces au travail est vu par beaucoup comme un privilège.
Pourtant, l'ennui est aussi dangereux que le surmenage. "Il ne faut pas prendre le bore-out à la légère", explique le docteur Philippe-Georges Dabon, spécialiste de la santé au travail.
"L'ennui dans la vie professionnelle, s'il est quotidien, peut conduire à la dépression, à des crises d'angoisse, à une perte progressive du sommeil ou à des maladies cardiovasculaires", développe le spécialiste.
"Il est peu valorisant de dire que l'on est malade d'ennui au travail"
Le bore-out serait plus répandu qu'on ne pourrait le croire. Dans un article publié en 2011 dans la Revue internationale de psychologie, les chercheurs Christian Bourion et Stéphane Trebucq estiment que cette maladie toucherait à une échelle diverse un tiers des salariés des pays occidentaux. "Je n'ai pas de chiffres exacts sur le sujet, mais je peux vous dire que je soigne pratiquement autant de patients qui souffrent de burn-out que de bore-out", confirme le docteur Dabon.
Si ce mal est si fréquent, pourquoi est-il si peu médiatisé ?
Pour le docteur Dabon, la raison est simple : "A l'heure du chômage de masse et du culte de la productivité, il est peu valorisant de dire que l'on est malade d'ennui sur son lieu de travail. Dire que l'on souffre de burn-out est bien plus acceptable socialement".
Fonctionnaires et salariés du tertiaire en première ligne
Nul n'est épargné par le bore-out. Toutefois, certaines catégories professionnelles sont plus touchées que d'autres.
Pour la psychologue du travail et coach certifié Sabine Grégoire, "les fonctionnaires sont surreprésentés dans les patients souffrant de bore-out.
Beaucoup ont l'impression d'être sous employés, de n'avoir aucune prise sur la réalité, de ne pas pouvoir travailler à la mesure de leur talent.
Ainsi, le bore-out est très répandu chez les personnes très diplômées qui occupent des postes de catégorie B".
Philippe Georges-Dabon confirme les propos de la psychologue : "Le bore-out est très présent dans tous les échelons de la fonction publique. Plus qu'ailleurs, les promotions internes sont rares, les tâches sont cloisonnées et monotones. Dans certains services, le sureffectif est tel qu'il n'y a tout simplement pas de travail pour tous".
Dans le secteur tertiaire, le bore-out est également répandu. Mais pas forcément à tous les niveaux.
Le docteur Dabon le remarque au quotidien :
"Dans le monde de l'entreprise, je constate une surreprésentation de salariés et d'agents de maîtrise qui occupent des tâches peu valorisantes, cloisonnées et sans perspectives d'avenir".
"Le bore-out se développe particulièrement lorsque notre métier est mono-tâche, que l'on a le sentiment de ne pas avoir de reconnaissance, de stimulation intellectuelle ou morale. Par exemple les agents de sécurité cantonnés à la porte des magasins sont très touchés par le bore-out.
Ils sont dans un coin, personne ne leur dit bonjour, ils se contentent de regarder ce qui se passe. Mais attention à ne pas généraliser.
Un cadre peut-être mis au placard, ne rien avoir à faire jusqu'à en tomber malade", soutient Sabine Grégoire.
"Le bore-out se développe particulièrement lorsque le métier est mono-tâche"
Existerait-t-il des catégories socio-professionnelles épargnées par le mal ?
Philippe Georges Dabon est catégorique :
" Personne n'est à l'abri à 100%. Mais certaines activités sont plus épargnées que d'autres. C'est le cas des métiers créatifs, des artisans, des cadres dirigeants ou encore des professions libérales. Dans ces métiers, on peut constater directement la conséquence de nos actes.
Surtout, les tâches sont variées et ne manquent pas". D'après Sabine Grégoire, plus une entreprise est de grande taille, plus les cas de bore-out sont nombreux. "Dans une petite entreprise, chacun doit être polyvalent et mettre la main à la pâte".
Combattre le bore-out
Dangereux et répandu, le bore-out doit donc être combattu. De quelle manière ? "Il n'y a pas une méthode unique pour sortir du bore-out. De nombreux facteurs sont à prendre en compte", met en avant Sabine Grégoire. "La première chose à faire est de parler de son mal-être sur son lieu de travail.
Collègues, responsable RH, CHSCT… Les interlocuteurs ne manquent pas. Ils peuvent vous aider en vous attribuant de nouvelles tâches, en vous promouvant en interne".
Si les troubles persistent, il devient alors nécessaire de demander de l'aide en externe."Ici encore, les personnes qui peuvent vous aider sont nombreuses. Vous souffrez de bore-out ?
N'hésitez pas à consulter un médecin, un psychiatre ou un psychologue. Un coach peut vous aider à vous remobiliser, un conseiller en orientation peut vous permettre de changer de voie. Je conseille aussi de prouver que l'on est capable de faire des choses en suivant des MOOC, en s'engageant dans des associations", souligne Sabine Grégoire.
"Les employeurs devraient donner plus de reconnaissance salariale et surtout sociale"
S'il est important de parler pour guérir, il semble vital de revoir en profondeur l'attitude des employeurs, tant au niveau du recrutement que du management.
"Les entreprises et les administrations sont les premières fautives. C'est à elles d'agir", clame le docteur Dabon.
"Les employeurs devraient donner plus de reconnaissance salariale et surtout sociale. Ils ne devraient pas hésiter à mettre l'accent sur la création d'un esprit de groupe.
Bien sûr, il y aura toujours des tâches monotones, des personnes sous-employées. Mais elles doivent au moins avoir le sentiment d'être utiles".
Une autre tendance est pointée par le docteur Dabon : celle de sélectionner le candidat le plus diplômé.
"Certes, le niveau de diplôme est important. Mais la course au meilleur cursus mène à une situation problématique : le recrutement de personnes surdimensionnées, qui s'ennuient à s'en rendre malade".
http://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/1160004-le-bore-out-quand-s-ennuyer-nuit-a-la-sante
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Le bore-out... je vis avec depuis 3 ans.
3 ans de placard pour avoir voulu être carrée dans mon boulot, pour avoir voulu faire avancer les affaires, pour avoir voulu impulser de l'efficacité. Naïvement, je croyais avoir été embauchée pour cela. Ratée.
Etant une femme plutôt jolie, je pense qu'on s'attendait à ce que je serve le café en montrant un décolleté plongeant et en bougeant mes fesses devant le chef. Pas de bol. J'ai eu l'outrecuidance de penser qu'une femme avec plusieurs bac+5 et de l'expérience pouvait réfléchir à de vrais sujets d'entreprise.
Résultat: un placard.
Tous les jours, je me dis que ça ne peut pas être pire et tous les jours, ils creusent un peu plus ma tombe.
J'ai essayé d'alerter mes collègues, les syndicats, la médecine du travail. Tout le monde s'en fiche. Beaucoup d'entre eux ne font rien de leur journée mais cela ne les dérange pas... c'est incroyable!
Les amis vous disent de prendre sur soi : c'est possible qq semaines, mais pas 3 ans.
Pb cardiaques, pb digestifs, immunodépressive (je choppe ts les virus qui traînent), tendance dépressive... mais dans notre culture où il est de bon ton de passer pour un héros en se plaignant de borN out, hors de question de parler de borE out!
Je suis isolée physiquement et psychologiquement du monde professionnel qui m'entoure.
Et puis ma boîte cherche à faire dégager les gens (on évoque le "départ volontaire" pour ne pas avoir à payer les coûteux plans sociaux : dans une région où le travail est rare, je vois difficilement qqun partir volontairement pour Pôle Emploi!) : et nous savons à quel point les HP sont des gens immanageables (et surtt trop pertinents pour la hiérarchie qui n'a pas envie de montrer ses défaillances)
J'essaye de quitter cet emploi, sans succès : ma confiance en moi s'égraine de jour en jour, je me sens nulle et incapable. C'est vraiment difficile.
Non. C'est invivable.
3 ans de placard pour avoir voulu être carrée dans mon boulot, pour avoir voulu faire avancer les affaires, pour avoir voulu impulser de l'efficacité. Naïvement, je croyais avoir été embauchée pour cela. Ratée.
Etant une femme plutôt jolie, je pense qu'on s'attendait à ce que je serve le café en montrant un décolleté plongeant et en bougeant mes fesses devant le chef. Pas de bol. J'ai eu l'outrecuidance de penser qu'une femme avec plusieurs bac+5 et de l'expérience pouvait réfléchir à de vrais sujets d'entreprise.
Résultat: un placard.
Tous les jours, je me dis que ça ne peut pas être pire et tous les jours, ils creusent un peu plus ma tombe.
J'ai essayé d'alerter mes collègues, les syndicats, la médecine du travail. Tout le monde s'en fiche. Beaucoup d'entre eux ne font rien de leur journée mais cela ne les dérange pas... c'est incroyable!
Les amis vous disent de prendre sur soi : c'est possible qq semaines, mais pas 3 ans.
Pb cardiaques, pb digestifs, immunodépressive (je choppe ts les virus qui traînent), tendance dépressive... mais dans notre culture où il est de bon ton de passer pour un héros en se plaignant de borN out, hors de question de parler de borE out!
Je suis isolée physiquement et psychologiquement du monde professionnel qui m'entoure.
Et puis ma boîte cherche à faire dégager les gens (on évoque le "départ volontaire" pour ne pas avoir à payer les coûteux plans sociaux : dans une région où le travail est rare, je vois difficilement qqun partir volontairement pour Pôle Emploi!) : et nous savons à quel point les HP sont des gens immanageables (et surtt trop pertinents pour la hiérarchie qui n'a pas envie de montrer ses défaillances)
J'essaye de quitter cet emploi, sans succès : ma confiance en moi s'égraine de jour en jour, je me sens nulle et incapable. C'est vraiment difficile.
Non. C'est invivable.
Acéso- Messages : 25
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Acéso : quitte ce boulot en négociant de grosses indemnités de départ sous la menace de balancer ton cas dans les médias, la radio par exemple, RMC/Bourdin direct. Tu leur dis clairement : soit je pars avec des conditions très favorables et c'est aussi dans votre intérêt puisque vous cherchez a dégager du monde et vous n'aimeriez pas une mauvaise pub, soit je vous colle l'inspection du travail, la médecine du travail, les prud'hommes, et les média au fesses. Je ne gagnerais peut être pas mais cela vous coûtera tellement en réputation, temps et frais d'avocats que vous regretterez le départ amiable. Il faut être sans scrupules et impitoyable en pareil cas. Tant que tu feras mine de te laisser écraser, ils ne se gêneront pas. Si tu le fais comprendre que justement tu n'as plus rien a perdre et donc que tu es prette à les faire chier à fond, là ils commenceront à te prendre au sérieux. Surtout si tu laisse sous entendre que tu pourrais faire une tentative de suicide dans leurs locaux. Là ils devraient commencer à doucement flipper. Parle leur de ce qui fait tilt à leurs oreilles : le pognon et la réputation. Ça c'est un langage qu'ils comprennent.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Palatinus
j'ai pensé à tout ça et j'ai commencé à tâter le terrain. Peine perdue.
La médecine du travail et les syndicats sont du côté de la société (ils sont complètement achetés), même si tous les psy et médecins de la région savent ce qu'il se passe là-dedans (je ne suis pas la seule à souffrir mais personne ne communique sur sa souffrance. J'ai essayé et ça s'est retourné contre moi).
Les personnels qui sont au bord du gouffre, on les déclare RPS (risque psychosocial) pour se protéger d'éventuels "pb" tq le suicide : on se couvre.
Un de jeu de cette structure perverse est de pousser à l'arrêt maladie longue durée, d'être déclarée inapte par la médecine du travail pour pouvoir nous licencier en bonne et due forme.
Tout est calculé...
j'ai pensé à tout ça et j'ai commencé à tâter le terrain. Peine perdue.
La médecine du travail et les syndicats sont du côté de la société (ils sont complètement achetés), même si tous les psy et médecins de la région savent ce qu'il se passe là-dedans (je ne suis pas la seule à souffrir mais personne ne communique sur sa souffrance. J'ai essayé et ça s'est retourné contre moi).
Les personnels qui sont au bord du gouffre, on les déclare RPS (risque psychosocial) pour se protéger d'éventuels "pb" tq le suicide : on se couvre.
Un de jeu de cette structure perverse est de pousser à l'arrêt maladie longue durée, d'être déclarée inapte par la médecine du travail pour pouvoir nous licencier en bonne et due forme.
Tout est calculé...
Acéso- Messages : 25
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Acéso : alors médiatise, rameute 20 minutes ou le parisien ou Bourdin direct, fait du bruit, ils n'aimeront surement pas dans ta boite. Et ça ils ne peuvent pas acheté ehehhe
Y a des organismes en France qui je pense peuvent t'aider dans tes démarches. Faut chercher, tu n'es pas sans recours je pense.
Y a des organismes en France qui je pense peuvent t'aider dans tes démarches. Faut chercher, tu n'es pas sans recours je pense.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
I’ve built websites for people for about 13 years now, the first 11 of which were done in the typical “here is my quote, I need this amount in deposit, and at the end, here is my bill” type of model. It is the same model most people experience in the business world, and it is composed of two totally opposing forces: the seller attempting to take as much money as possible while giving as little of the product as possible, and the buyer attempting to take as much of the product as possible while giving as little money as possible.
People have described this model to me in a variety of apathetic, shoulder-shrugging ways, like “That’s the way it works.” or “That is the American way.” or “It’s a dog eat dog world, what did you expect?
http://adrianhoppel.com/this-is-what-it-looks-like-when-you-realize-how-toxic-your-job-is-and-you-do-something-about-it/
Despite many reservations, I decided to put up a website describing my willingness to build websites for people in a Gift Economy — basically that if we decided to work together, that I would build you a website as a gift, and after I was done, I would give it to you. Then you would consider what the finished project was worth to you and choose something fair to gift back to me. There would be no contracts, no negotiating, no pressure.
And, in contrast to the traditional model where all the risk is on the buyer, the way I was set up, all the risk would be on me. There was every chance that I could build you a website and you could just say “Thanks!” and never gift me anything at all in return
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Gérer des personnalités difficiles: lien
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
@Aimant : comment manipuler les gens qui ont une opinion à eux ?
(Edit : ah non, c'est un guide pour devenir narcissique. Le titre est trompeur).
(Edit : ah non, c'est un guide pour devenir narcissique. Le titre est trompeur).
Mince alors. Critiquer de façon voilée, ça s'appelle comment ?
Le narcissique n'acceptera jamais les critiques flagrantes. Il supposera probablement que vous êtes soit jaloux, soit simplement ronchon et discréditera encore plus votre avis
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Non. Comment faire pour que ton opinion à toi soit entendue par des gens qui ont une opinion à eux, et uniquement à eux. Et qui n'entendront jamais la tienne.Stauk a écrit:@Aimant : comment manipuler les gens qui ont une opinion à eux ?
Je ne le vois pas ainsi. Distinction narcissisme/estime de soi décrite dans le lien, et les impacts potentiels sur la relation.Stauk a écrit:ah non, c'est un guide pour devenir narcissique.
J'aurai plus vu "critiques" que "flagrantes", en gras. Quelle est la différence entre critiquer, et blâmer ?Stauk a écrit:Mince alors. Critiquer de façon voilée, ça s'appelle comment ?Le narcissique n'acceptera jamais les critiques flagrantes. Il supposera probablement que vous êtes soit jaloux, soit simplement ronchon et discréditera encore plus votre avis
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Yul- Messages : 4076
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Date d'inscription : 02/09/2015
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Le groupe Téléphone se reforme le temps d'un concert à Paris
Trois ex-membres du groupe de rock Téléphone vont se réunir le temps d'un concert surprise à Paris, le 11 septembre prochain. Déjà complet, il rassemblera sur scène Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka.
http://m.mytf1news.fr/app.php/article/5351061
Trois ex-membres du groupe de rock Téléphone vont se réunir le temps d'un concert surprise à Paris, le 11 septembre prochain. Déjà complet, il rassemblera sur scène Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka.
http://m.mytf1news.fr/app.php/article/5351061
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
petit cours express de psychologie
Invité- Invité
hop!- Messages : 202
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
J'ai installé début après midi ma nouvelle imprimante/fax/scanner/photocopieuse HP reliée à mon PC.
Marche bien. Plus besoin d'aller à la poste ou au call center local pour faire des photocopieuses à 20 centimes (soit 1.30 francs a peu prêt)
Content
Marche bien. Plus besoin d'aller à la poste ou au call center local pour faire des photocopieuses à 20 centimes (soit 1.30 francs a peu prêt)
Content
Palatinus- Messages : 2193
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Localisation : Ile de France
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
http://www.huffingtonpost.fr/marc-antoine-colaciuri/90-jours-sans-telephone-ni-internet-guide-pratique-de-la-connexiondeconnexion_b_6211418.html?utm_hp_ref=deconnecter-pour-respirer
Marc Antoine Colaciuri
Auteur du blog Empreinte New York
90 jours sans téléphone ni Internet à New York: guide pratique de la connexion/déconnexion
Publication: 27/11/2014 07h27 CET Mis à jour: 09/02/2015 10h23 CET
Ce billet a été envoyé par l'auteur, par la poste, sous forme de lettre manuscrite, avant d'être tapée à l'ordinateur.
Comme vous pouvez vous en douter, vivre à New York sans internet, sans ordinateur, et sans téléphone portable nécessite quelques ajustements. Après trois semaines d'expérimentation sur le terrain, voici mes observations.
Oui, je me sens bien! Je n'ai pas craqué! Et oui, c'est assez génial! Autant que je me souvienne, je n'ai jamais été aussi attentif à mon environnement. Pour m'orienter? Un guide de New York et un plan de métro. Pas de GPS, donc, pas d'itinéraire catapulté, pas d'infotrafic, ni aucun moyen de prévoir un quelconque retard dans les transports en commun. Bienvenue dans les années 1990. Ceux qui me connaissent le savent, je ne suis pas doté d'un sens de l'orientation très performant.
Non, je suis même une sorte de caricature en la matière. Enfin... c'est ce que je croyais. Depuis quelques jours, j'ai plus de facilité à m'orienter. En me montrant plus attentif à l'environnement extérieur, j'ai pris des repères clés et fais régulièrement appel à ma mémoire. Résultat, ça fonctionne! En étant l'origine du processus de recherche et plus uniquement tributaire d'un itinéraire automatique proposé par Internet, je suis plus autonome.
Encourageant, non ? J'imagine qu'en étant concentré sur ce qui m'entoure, mon cerveau analyse mieux les données spatiales et temporelles. Dans certaines situations, c'est surement un gain de temps. Par ailleurs, à l'heure où nos smartphones se targuent de nous guider "en toute simplicité", pouvoir s'orienter de soi-même est particulièrement rassurant. Et si toutefois vous aviez, vous aussi, des difficultés à retrouver votre chemin, sachez que cela procure une certaine satisfaction.
Etre plus attentif à mon environnement, c'est être plus conscient de ce qui m'entoure. A l'époque où ma vie s'organisait autour d'activités régulières (profession, école, activités de loisirs, etc.), mon smartphone m'accompagnait dans les transports en commun. C'est avec des écouteurs dans les oreilles, les yeux rivés sur mon écran, que je voyais défiler les stations, les gens, les quartiers, les heures, la vie. Autrement dit, je ne les voyais pas.
Et d'ailleurs, je ne les entendais pas non plus. Non, j'étais trop occupé à observer ma vie et celle des autres au travers d'un écran, musique à l'appui. N'est-ce pas paradoxal de chercher à partager des moments de vie par la voie virtuelle, au moyen d'appareils électroniques, alors que des millions d'hommes et de femmes, de chair et d'os prennent le métro chaque jour? N'est-ce pas étonnant de basculer jour après jour dans l'individualisme, alors que nous n'avons jamais autant échangé virtuellement les uns avec les autres?
Depuis que je suis installé à New York sans Internet, sans ordinateur et sans téléphone portable, je n'ai jamais été aussi sociable. Discuter avec une personne âgée dans un bus, complimenter un homme sur ses chaussures dans le métro, offrir une part de banana nut muffin à un sans-abri, serrer la main d'un compatriote français en plein concert de jazz, tout est prétexte à la connexion! Plus vous osez approcher l'autre, et dépasser la peur du jugement, plus vous êtes à même d'apprécier la simplicité et la richesse d'une rencontre, même fortuite. Voilà ce qu'un "Parisien aigri" est capable de formuler après trois semaines de connexion/déconnexion. Imaginez après trois mois !
"Mais comment tu fais pour joindre tes proches?" Vous voyez, même vous, vous vous souciez de ma capacité à rester connecté. Pour joindre mes proches, j'utilise les cabines téléphoniques de Grand Central Terminal, la gare historique de New York. Je vais être honnête, c'est particulièrement frustrant. A New York, les cabines téléphoniques ne sont plus entretenues et fonctionnent mal. On n'entend pas toujours son interlocuteur ou l'inverse, deux tentatives sur trois échouent, le service n'est pas bon marché et je ne vous parle pas de l'hygiène de certaines cabines en extérieur. Comptez environ un dollar la minute pour un appel international vers un téléphone cellulaire (appeler vers un fixe n'a jamais abouti).
Un dollar la minute, ça fait réfléchir. Enfin, pas trop longtemps justement ! Il faut aller à l'essentiel, chaque seconde compte. Les machines fonctionnent à la pièce et il m'est déjà arrivé d'être à court, en pleine conversation, pas le temps de dire au revoir.
- Appel terminé, faute de ressources disponibles... Appel terminé, faute de ressources disponibles... Appel terminé, faute de...
Biiiing, je raccrochai le combiné dans un fracas métallique.
- Damn it ! lui répondis-je avec poésie.
Cette semaine, j'ai préféré leur écrire.
Avant de partir, j'avais remis en service mon stylo à plume à encre effaçable. Bel objet. Plutôt utile dans une situation comme la mienne. Le stylo plume... Sept ans qu'il traînait dans un tiroir, seulement, "écrire", ce n'est pas "taper". Je pourrais tenter d'en faire l'apologie avec des mots choisis... ou pas.
Je fais plutôt le constat suivant: écrire à la main, c'est loooooooong ! Organiser ses idées par écrit, construire ses paragraphes, faire un brouillon, plutôt deux, même, recopier au propre, tout cela prend du temps. Beaucoup plus de temps qu'en prennent mes outils de traitement de texte, véritables prestidigitateurs. Alors parfois, je procrastine...
Je terminerai ce billet en évoquant la pierre angulaire de mon expérience: la prise de rendez-vous. Effectivement, l'isolement technologique nous oblige, mes contacts locaux et moi, à prendre rendez-vous plusieurs jours à l'avance pour se voir ou s'appeler. Dans ce contexte, organisation, anticipation et ponctualité sont de rigueur.
Ce "passage obligé" n'est pour le moment pas trop contraignant, mais imaginons que pour une raison x ou y, quelqu'un doive annuler ? Pire, que cette situation devienne contraignante pour l'autre: quelle influence cela aurait-il sur notre relation ? Lorsque j'évoquais l'importance du "processus de sociabilisation", je faisais notamment référence à la "fidélisation du contact".
C'est-à-dire à la volonté dont chacun dispose de poursuivre une relation quelle qu'en soit la nature. Difficile pour le moment d'en mesurer les effets, mais c'est je crois le cœur de l'expérience à venir. J'espère vous lire nombreux.
Marc Antoine Colaciuri
Auteur du blog Empreinte New York
90 jours sans téléphone ni Internet à New York: guide pratique de la connexion/déconnexion
Publication: 27/11/2014 07h27 CET Mis à jour: 09/02/2015 10h23 CET
Ce billet a été envoyé par l'auteur, par la poste, sous forme de lettre manuscrite, avant d'être tapée à l'ordinateur.
Comme vous pouvez vous en douter, vivre à New York sans internet, sans ordinateur, et sans téléphone portable nécessite quelques ajustements. Après trois semaines d'expérimentation sur le terrain, voici mes observations.
Oui, je me sens bien! Je n'ai pas craqué! Et oui, c'est assez génial! Autant que je me souvienne, je n'ai jamais été aussi attentif à mon environnement. Pour m'orienter? Un guide de New York et un plan de métro. Pas de GPS, donc, pas d'itinéraire catapulté, pas d'infotrafic, ni aucun moyen de prévoir un quelconque retard dans les transports en commun. Bienvenue dans les années 1990. Ceux qui me connaissent le savent, je ne suis pas doté d'un sens de l'orientation très performant.
Non, je suis même une sorte de caricature en la matière. Enfin... c'est ce que je croyais. Depuis quelques jours, j'ai plus de facilité à m'orienter. En me montrant plus attentif à l'environnement extérieur, j'ai pris des repères clés et fais régulièrement appel à ma mémoire. Résultat, ça fonctionne! En étant l'origine du processus de recherche et plus uniquement tributaire d'un itinéraire automatique proposé par Internet, je suis plus autonome.
Encourageant, non ? J'imagine qu'en étant concentré sur ce qui m'entoure, mon cerveau analyse mieux les données spatiales et temporelles. Dans certaines situations, c'est surement un gain de temps. Par ailleurs, à l'heure où nos smartphones se targuent de nous guider "en toute simplicité", pouvoir s'orienter de soi-même est particulièrement rassurant. Et si toutefois vous aviez, vous aussi, des difficultés à retrouver votre chemin, sachez que cela procure une certaine satisfaction.
Etre plus attentif à mon environnement, c'est être plus conscient de ce qui m'entoure. A l'époque où ma vie s'organisait autour d'activités régulières (profession, école, activités de loisirs, etc.), mon smartphone m'accompagnait dans les transports en commun. C'est avec des écouteurs dans les oreilles, les yeux rivés sur mon écran, que je voyais défiler les stations, les gens, les quartiers, les heures, la vie. Autrement dit, je ne les voyais pas.
Et d'ailleurs, je ne les entendais pas non plus. Non, j'étais trop occupé à observer ma vie et celle des autres au travers d'un écran, musique à l'appui. N'est-ce pas paradoxal de chercher à partager des moments de vie par la voie virtuelle, au moyen d'appareils électroniques, alors que des millions d'hommes et de femmes, de chair et d'os prennent le métro chaque jour? N'est-ce pas étonnant de basculer jour après jour dans l'individualisme, alors que nous n'avons jamais autant échangé virtuellement les uns avec les autres?
Depuis que je suis installé à New York sans Internet, sans ordinateur et sans téléphone portable, je n'ai jamais été aussi sociable. Discuter avec une personne âgée dans un bus, complimenter un homme sur ses chaussures dans le métro, offrir une part de banana nut muffin à un sans-abri, serrer la main d'un compatriote français en plein concert de jazz, tout est prétexte à la connexion! Plus vous osez approcher l'autre, et dépasser la peur du jugement, plus vous êtes à même d'apprécier la simplicité et la richesse d'une rencontre, même fortuite. Voilà ce qu'un "Parisien aigri" est capable de formuler après trois semaines de connexion/déconnexion. Imaginez après trois mois !
"Mais comment tu fais pour joindre tes proches?" Vous voyez, même vous, vous vous souciez de ma capacité à rester connecté. Pour joindre mes proches, j'utilise les cabines téléphoniques de Grand Central Terminal, la gare historique de New York. Je vais être honnête, c'est particulièrement frustrant. A New York, les cabines téléphoniques ne sont plus entretenues et fonctionnent mal. On n'entend pas toujours son interlocuteur ou l'inverse, deux tentatives sur trois échouent, le service n'est pas bon marché et je ne vous parle pas de l'hygiène de certaines cabines en extérieur. Comptez environ un dollar la minute pour un appel international vers un téléphone cellulaire (appeler vers un fixe n'a jamais abouti).
Un dollar la minute, ça fait réfléchir. Enfin, pas trop longtemps justement ! Il faut aller à l'essentiel, chaque seconde compte. Les machines fonctionnent à la pièce et il m'est déjà arrivé d'être à court, en pleine conversation, pas le temps de dire au revoir.
- Appel terminé, faute de ressources disponibles... Appel terminé, faute de ressources disponibles... Appel terminé, faute de...
Biiiing, je raccrochai le combiné dans un fracas métallique.
- Damn it ! lui répondis-je avec poésie.
Cette semaine, j'ai préféré leur écrire.
Avant de partir, j'avais remis en service mon stylo à plume à encre effaçable. Bel objet. Plutôt utile dans une situation comme la mienne. Le stylo plume... Sept ans qu'il traînait dans un tiroir, seulement, "écrire", ce n'est pas "taper". Je pourrais tenter d'en faire l'apologie avec des mots choisis... ou pas.
Je fais plutôt le constat suivant: écrire à la main, c'est loooooooong ! Organiser ses idées par écrit, construire ses paragraphes, faire un brouillon, plutôt deux, même, recopier au propre, tout cela prend du temps. Beaucoup plus de temps qu'en prennent mes outils de traitement de texte, véritables prestidigitateurs. Alors parfois, je procrastine...
Je terminerai ce billet en évoquant la pierre angulaire de mon expérience: la prise de rendez-vous. Effectivement, l'isolement technologique nous oblige, mes contacts locaux et moi, à prendre rendez-vous plusieurs jours à l'avance pour se voir ou s'appeler. Dans ce contexte, organisation, anticipation et ponctualité sont de rigueur.
Ce "passage obligé" n'est pour le moment pas trop contraignant, mais imaginons que pour une raison x ou y, quelqu'un doive annuler ? Pire, que cette situation devienne contraignante pour l'autre: quelle influence cela aurait-il sur notre relation ? Lorsque j'évoquais l'importance du "processus de sociabilisation", je faisais notamment référence à la "fidélisation du contact".
C'est-à-dire à la volonté dont chacun dispose de poursuivre une relation quelle qu'en soit la nature. Difficile pour le moment d'en mesurer les effets, mais c'est je crois le cœur de l'expérience à venir. J'espère vous lire nombreux.
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150825.OBS4656/madame-me-faisait-porter-des-couches-l-histoire-de-damien-31-ans-ex-bonne.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork
"Madame me faisait porter des couches" : l'histoire de Damien, 31 ans, ex-bonne
Publié le 25-08-2015 à 12h33
Damien a été domestique dans une riche famille française, il y a dix ans. Il raconte.
Domestiques, ils racontent leur vie au service des riches
Damien (*) a été "bonne" pendant trois ans. Après avoir lu notre dossier sur Les riches vus par leurs domestiques, il a souhaité apporter son témoignage. Âmes sensibles s'abstenir.
"Quand j’ai vu la couverture de "L’Obs", sur les domestiques, avec cette photo d’un tablier de bonne, ça m’a fait un choc en plein coeur. Mon passé me rattrapait. Je l’ai lu et je me suis tellement reconnu dans les témoignages recueillis. Je m’appelle Damien, j’ai 31 ans, et moi aussi, j’ai été "bonne". Et cet uniforme pourtant féminin, je l’ai porté. C’était il y a dix ans.
J’étais au chômage et j’avais entendu parler par des connaissances, d’une dame très fortunée qui cherchait "une" employée de maison. J’avais 20 ans, j’ai postulé, même si je suis un garçon et qu’elle avait spécifié qu’elle voulait une jeune fille. Le jour dit, je suis venu. C’était dans le manoir où habitait cette dame, une sexagénaire. Elle m’a dévisagé de haut en bas, puis elle a dit :
Oh, bon, ça fera bien l’affaire. Il faudra être docile, hein ! Moi, je veux quelqu’un de bien docile."
Ses conditions étaient cependant très spéciales : comme elle n’avait jamais eu que des bonnes, elle voulait que je sois habillé en bonne ! Avec l’uniforme de bonne, le col, la coiffe et tout et tout !
Comment je suis devenu "Rosa"
Autre lubie, elle souhaitait m’appeler Rosa. Car elle avait toujours appelé ses bonnes Rosa.
Normalement, la place était rémunérée à 1.100 euros net, mais comme j’étais un garçon, elle a carrément doublé mon salaire. J’étais à 2.200 nets, logé, nourri, blanchi. Je n’avais connu que des petits jobs dans la restauration, où je gagnais péniblement quelques centaines d’euros. J’avais arrêté les études juste avant mon BEP, mes parents ne pouvaient pas subvenir à mes besoins ad vitam aeternam. J’avais vraiment besoin d’argent. En fait, ça me semblait l’aubaine, d’autant que le manoir, avec un grand parc, où j’allais habiter, était vraiment magnifique. Bref, je me suis dit que pour ce salaire là, je pouvais bien faire quelques concessions. Et puis j’avais 20 ans, j’étais très naïf. Et docile, ça oui, certainement.
Cette dame était très riche. En plus de ce manoir à la campagne, où elle résidait la plupart du temps, elle avait un appartement immense dans le 16e arrondissement, à Paris. Son mari, je ne le voyais jamais. Il travaillait dans la finance, je crois. Leur famille était une famille traditionnelle, très à cheval sur les usages et l’art de servir à table.
Chez elle, on mesurait avec un mètre quand on mettait le couvert, pour que l’espacement entre les assiettes soient exactement le même. Et le parquet, on le frottait à quatre pattes ! "
Dans le personnel, il y avait une gouvernante. Et une autre bonne. Elle s’appelait Valérie en vrai, mais ma maîtresse (c’est comme ça qu’on dit dans le milieu, ou encore "madame"), lui avait changé de prénom aussi. Elle l’appelait "Maria". Valérie/Maria, comme la gouvernante, était à son service depuis 20 ans. Elle venait d’un milieu très modeste, et elle était très reconnaissante à "madame", de lui avoir donné ce travail et de la garder.
Quand nous nous parlions entre nous, devant la gouvernante, nous devions utiliser nos prénoms de bonne. Maria et Rosa, donc. Et bien sûr, nous étions 'à la sonnette' : obligés d’accourir dès qu’elle nous sonnait."
Le premier jour, j’ai été très choqué. La gouvernante voulait aller m’emmener essayer des uniformes. Et elle m’a tendu… une couche. J’ai dit "c’est une blague ?". La gouvernante a dit "non pas du tout". J’ai pensé que c’était un test. Pour voir si effectivement j’étais bien docile. Mais Maria m’a ensuite expliqué à quoi servait la couche. Pour les travaux de ménages longs, les services de table où on fait "meuble", quand on reste debout pendant des heures, comme vous le racontez dans l’article...
Notre patronne ne voulait pas qu’on utilise les toilettes du rez-de-chaussée, réservées aux maîtres, il fallait donc monter à l’étage des bonnes, et du coup, elle estimait que ça nous faisait perdre trop de temps. Bref, c'était couche obligatoire. Ces jours-là, la gouvernante marquait nos noms sur la couche, avec la date."
Comme tout le monde avait l’air de trouver ça normal, je n’ai pas protesté. J’étais trop estomaqué pour réagir. J’ai seulement pleuré le soir, la première fois que j’ai endossé cette robe de bonne, avec les collants, la culotte en plastique, pour les odeurs, et la couche qui m’empêchait de marcher.
Le 7e étage
A Paris, je me souviens, j’ai dû sortir du magasin d’uniforme habillé comme ça ! Alors que normalement, pour sortir dehors je n’étais pas obligé de garder mes habits de filles. J’ai été présenté à la concierge. Elle n’a pas montré de surprise, de me voir accoutré de la sorte, ni du fait qu’on me présente sous le nom de Rosa.
Je suis monté au 7e étage, l’étage des chambres de bonnes. Là, le soir, quand on avait enfin terminé, on discutait parfois, et j’ai croisé certaines de ces filles qui, comme Maria et moi, portaient aussi des couches : preuve que ma patronne n’était pas la seule à avoir cette lubie. Il y avait des Espagnoles, des Portugaises, quelques Asiatiques, qui, elles étaient moins intégrées, car elles parlaient mal le français. J’étais un peu l’attraction : le garçon habillé en bonne. Mais personne ne se moquait, c’était bon enfant. Et elles savaient toutes que les maîtresses ont souvent de drôles de caprices ! Il y avait des toilettes à la turque, et une douche sur le palier, qu’on se partageait.
L’escalier de service, très étroit, desservait tous les beaux appartements : ce n’était pas pratique quand on se croisait avec des paniers de linges, car il n’y avait pas la place de passer à deux. L’escalier arrivait directement dans les cuisines, avec, avant, un petit sas avec un miroir, pour réajuster sa tenue."
Pourquoi je n’ai pas claqué la porte tout de suite ? Je ne sais pas. J’avais besoin d’argent, je me suis dit que j’allais faire ça juste le temps de me renflouer… Et puis je suis resté trois ans. C’est bizarre. J’avais des sentiments contradictoires envers ma maîtresse. J’avais parfois envie de lui tordre le cou, quand je portais la couche, par exemple. Ou que je l’entendais parler de nous, les bonnes, à ses copines.
Une fois, je l’ai entendu se vanter de 'm’avoir bien domestiqué'. Une autre fois, elle discutait des couches, comme si elle leur refilait un tuyau génial. 'Cela leur permet d’être bien concentrées sur leur travail', disait-elle. Et elle m’a même pris à partie : 'N'est-ce pas Rosa ?'. Moi, je devais dire : 'Oui Madame'."
A ces moments-là, je la détestais. Mais une autre partie de moi lui était attachée. Elle pouvait parfois être gentille. Même généreuse : pour mon anniversaire, elle m’a offert une semaine de vacances en Tunisie.
L'uniforme, une seconde peau
A force, c’est étrange, c’est comme si vous deveniez une autre personne. J’étais comme dans un monde parallèle. Je ne voyais que du noir et du blanc, la couleur de nos uniformes de bonnes, ou encore rose avec rayure, une autre couleur de blouse, très usitée.
A force, on croit que tout ça, toute cette vie bizarre, c’est normal."
Tout est fait pour nous mater, l’uniforme, le langage, les règles de vie. Quand on voulait sortir pour aller au cinéma, il fallait demander la permission, par exemple. A la cuisine, elle nous faisait mettre des bavoirs pour ne pas tacher les uniformes. Quand on se faisait disputer, il fallait regarder nos pieds, surtout ne pas la dévisager dans les yeux, et dire "bien madame", "désolé, madame". Et les premiers temps, quand elle me félicitait, elle me disait "Bravo ma fille, vous avez été bien docile aujourd’hui".
L’uniforme, c’était comme une seconde peau que j’enfilais pour jouer cette pièce de théâtre.
Devant elle, j’étais obligé de parler de moi au féminin, j’étais vraiment devenue 'Rosa', complètement au service de ma maîtresse. Et puis pendant mes congés, je redevenais moi."
Je ne disais rien à mes amis ni à mes parents de ce que je vivais chez cette dame, c’était trop humiliant. Je disais juste que je travaillais pour cette famille, très riche, c’était très bien payé, donc personne ne me posait plus de questions. Aujourd’hui encore, je n’ai jamais évoqué ce qui s’était passé à ma famille, ni à mes amis proches. Je savais néanmoins que je ne resterais pas éternellement dans cette place. Le soir, je travaillais pour préparer les concours de fonctionnaires dans l’administration. J’ai eu le concours au bout de trois ans. Et j’ai pu démissionner. Redevenir moi. Mais encore aujourd’hui, quand je pense à ces trois années, je suis un peu dans un état second. Je me demande comment j’ai pu accepter tout cela.
Propos recueillis par Doan Bui
(*) Le prénom et les sobriquets ont été modifiés.
"Madame me faisait porter des couches" : l'histoire de Damien, 31 ans, ex-bonne
Publié le 25-08-2015 à 12h33
Damien a été domestique dans une riche famille française, il y a dix ans. Il raconte.
Domestiques, ils racontent leur vie au service des riches
Damien (*) a été "bonne" pendant trois ans. Après avoir lu notre dossier sur Les riches vus par leurs domestiques, il a souhaité apporter son témoignage. Âmes sensibles s'abstenir.
"Quand j’ai vu la couverture de "L’Obs", sur les domestiques, avec cette photo d’un tablier de bonne, ça m’a fait un choc en plein coeur. Mon passé me rattrapait. Je l’ai lu et je me suis tellement reconnu dans les témoignages recueillis. Je m’appelle Damien, j’ai 31 ans, et moi aussi, j’ai été "bonne". Et cet uniforme pourtant féminin, je l’ai porté. C’était il y a dix ans.
J’étais au chômage et j’avais entendu parler par des connaissances, d’une dame très fortunée qui cherchait "une" employée de maison. J’avais 20 ans, j’ai postulé, même si je suis un garçon et qu’elle avait spécifié qu’elle voulait une jeune fille. Le jour dit, je suis venu. C’était dans le manoir où habitait cette dame, une sexagénaire. Elle m’a dévisagé de haut en bas, puis elle a dit :
Oh, bon, ça fera bien l’affaire. Il faudra être docile, hein ! Moi, je veux quelqu’un de bien docile."
Ses conditions étaient cependant très spéciales : comme elle n’avait jamais eu que des bonnes, elle voulait que je sois habillé en bonne ! Avec l’uniforme de bonne, le col, la coiffe et tout et tout !
Comment je suis devenu "Rosa"
Autre lubie, elle souhaitait m’appeler Rosa. Car elle avait toujours appelé ses bonnes Rosa.
Normalement, la place était rémunérée à 1.100 euros net, mais comme j’étais un garçon, elle a carrément doublé mon salaire. J’étais à 2.200 nets, logé, nourri, blanchi. Je n’avais connu que des petits jobs dans la restauration, où je gagnais péniblement quelques centaines d’euros. J’avais arrêté les études juste avant mon BEP, mes parents ne pouvaient pas subvenir à mes besoins ad vitam aeternam. J’avais vraiment besoin d’argent. En fait, ça me semblait l’aubaine, d’autant que le manoir, avec un grand parc, où j’allais habiter, était vraiment magnifique. Bref, je me suis dit que pour ce salaire là, je pouvais bien faire quelques concessions. Et puis j’avais 20 ans, j’étais très naïf. Et docile, ça oui, certainement.
Cette dame était très riche. En plus de ce manoir à la campagne, où elle résidait la plupart du temps, elle avait un appartement immense dans le 16e arrondissement, à Paris. Son mari, je ne le voyais jamais. Il travaillait dans la finance, je crois. Leur famille était une famille traditionnelle, très à cheval sur les usages et l’art de servir à table.
Chez elle, on mesurait avec un mètre quand on mettait le couvert, pour que l’espacement entre les assiettes soient exactement le même. Et le parquet, on le frottait à quatre pattes ! "
Dans le personnel, il y avait une gouvernante. Et une autre bonne. Elle s’appelait Valérie en vrai, mais ma maîtresse (c’est comme ça qu’on dit dans le milieu, ou encore "madame"), lui avait changé de prénom aussi. Elle l’appelait "Maria". Valérie/Maria, comme la gouvernante, était à son service depuis 20 ans. Elle venait d’un milieu très modeste, et elle était très reconnaissante à "madame", de lui avoir donné ce travail et de la garder.
Quand nous nous parlions entre nous, devant la gouvernante, nous devions utiliser nos prénoms de bonne. Maria et Rosa, donc. Et bien sûr, nous étions 'à la sonnette' : obligés d’accourir dès qu’elle nous sonnait."
Le premier jour, j’ai été très choqué. La gouvernante voulait aller m’emmener essayer des uniformes. Et elle m’a tendu… une couche. J’ai dit "c’est une blague ?". La gouvernante a dit "non pas du tout". J’ai pensé que c’était un test. Pour voir si effectivement j’étais bien docile. Mais Maria m’a ensuite expliqué à quoi servait la couche. Pour les travaux de ménages longs, les services de table où on fait "meuble", quand on reste debout pendant des heures, comme vous le racontez dans l’article...
Notre patronne ne voulait pas qu’on utilise les toilettes du rez-de-chaussée, réservées aux maîtres, il fallait donc monter à l’étage des bonnes, et du coup, elle estimait que ça nous faisait perdre trop de temps. Bref, c'était couche obligatoire. Ces jours-là, la gouvernante marquait nos noms sur la couche, avec la date."
Comme tout le monde avait l’air de trouver ça normal, je n’ai pas protesté. J’étais trop estomaqué pour réagir. J’ai seulement pleuré le soir, la première fois que j’ai endossé cette robe de bonne, avec les collants, la culotte en plastique, pour les odeurs, et la couche qui m’empêchait de marcher.
Le 7e étage
A Paris, je me souviens, j’ai dû sortir du magasin d’uniforme habillé comme ça ! Alors que normalement, pour sortir dehors je n’étais pas obligé de garder mes habits de filles. J’ai été présenté à la concierge. Elle n’a pas montré de surprise, de me voir accoutré de la sorte, ni du fait qu’on me présente sous le nom de Rosa.
Je suis monté au 7e étage, l’étage des chambres de bonnes. Là, le soir, quand on avait enfin terminé, on discutait parfois, et j’ai croisé certaines de ces filles qui, comme Maria et moi, portaient aussi des couches : preuve que ma patronne n’était pas la seule à avoir cette lubie. Il y avait des Espagnoles, des Portugaises, quelques Asiatiques, qui, elles étaient moins intégrées, car elles parlaient mal le français. J’étais un peu l’attraction : le garçon habillé en bonne. Mais personne ne se moquait, c’était bon enfant. Et elles savaient toutes que les maîtresses ont souvent de drôles de caprices ! Il y avait des toilettes à la turque, et une douche sur le palier, qu’on se partageait.
L’escalier de service, très étroit, desservait tous les beaux appartements : ce n’était pas pratique quand on se croisait avec des paniers de linges, car il n’y avait pas la place de passer à deux. L’escalier arrivait directement dans les cuisines, avec, avant, un petit sas avec un miroir, pour réajuster sa tenue."
Pourquoi je n’ai pas claqué la porte tout de suite ? Je ne sais pas. J’avais besoin d’argent, je me suis dit que j’allais faire ça juste le temps de me renflouer… Et puis je suis resté trois ans. C’est bizarre. J’avais des sentiments contradictoires envers ma maîtresse. J’avais parfois envie de lui tordre le cou, quand je portais la couche, par exemple. Ou que je l’entendais parler de nous, les bonnes, à ses copines.
Une fois, je l’ai entendu se vanter de 'm’avoir bien domestiqué'. Une autre fois, elle discutait des couches, comme si elle leur refilait un tuyau génial. 'Cela leur permet d’être bien concentrées sur leur travail', disait-elle. Et elle m’a même pris à partie : 'N'est-ce pas Rosa ?'. Moi, je devais dire : 'Oui Madame'."
A ces moments-là, je la détestais. Mais une autre partie de moi lui était attachée. Elle pouvait parfois être gentille. Même généreuse : pour mon anniversaire, elle m’a offert une semaine de vacances en Tunisie.
L'uniforme, une seconde peau
A force, c’est étrange, c’est comme si vous deveniez une autre personne. J’étais comme dans un monde parallèle. Je ne voyais que du noir et du blanc, la couleur de nos uniformes de bonnes, ou encore rose avec rayure, une autre couleur de blouse, très usitée.
A force, on croit que tout ça, toute cette vie bizarre, c’est normal."
Tout est fait pour nous mater, l’uniforme, le langage, les règles de vie. Quand on voulait sortir pour aller au cinéma, il fallait demander la permission, par exemple. A la cuisine, elle nous faisait mettre des bavoirs pour ne pas tacher les uniformes. Quand on se faisait disputer, il fallait regarder nos pieds, surtout ne pas la dévisager dans les yeux, et dire "bien madame", "désolé, madame". Et les premiers temps, quand elle me félicitait, elle me disait "Bravo ma fille, vous avez été bien docile aujourd’hui".
L’uniforme, c’était comme une seconde peau que j’enfilais pour jouer cette pièce de théâtre.
Devant elle, j’étais obligé de parler de moi au féminin, j’étais vraiment devenue 'Rosa', complètement au service de ma maîtresse. Et puis pendant mes congés, je redevenais moi."
Je ne disais rien à mes amis ni à mes parents de ce que je vivais chez cette dame, c’était trop humiliant. Je disais juste que je travaillais pour cette famille, très riche, c’était très bien payé, donc personne ne me posait plus de questions. Aujourd’hui encore, je n’ai jamais évoqué ce qui s’était passé à ma famille, ni à mes amis proches. Je savais néanmoins que je ne resterais pas éternellement dans cette place. Le soir, je travaillais pour préparer les concours de fonctionnaires dans l’administration. J’ai eu le concours au bout de trois ans. Et j’ai pu démissionner. Redevenir moi. Mais encore aujourd’hui, quand je pense à ces trois années, je suis un peu dans un état second. Je me demande comment j’ai pu accepter tout cela.
Propos recueillis par Doan Bui
(*) Le prénom et les sobriquets ont été modifiés.
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Citations de Sun Tzu :
Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie.
Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre
L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.
Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.
Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.
Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie.
Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre
L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.
Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.
Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Aimant a écrit:Citations de Sun Tzu :
Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie.
Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre
L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.
Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.
Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
http://www.cles.com/enquetes/article/surdoues-une-vie-avec-un-cerveau-en-ebullition
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Lydia a suscité la surprise en obtenant le résultat maximal à un test de QI - battant au passage les scores des deux génies Albert Einstein et Stephen Hawking.
Tremblez, génies de tous pays: une jeune Britannique âgée de 12 ans, Lydia Sebastian, vient de recevoir les résultats du test de QI qu’elle a passé durant les vacances d’été. Et, selon la Colchester Gazette, ses résultats sont impressionnants: la jeune fille a obtenu un score de 162, soit le meilleur score possible.
La collégienne - elle vient d’entrer dans la classe équivalente à notre cinquième - s’est au passage offert le luxe de battre deux des plus grands génies de ces derniers siècles, Albert Einstein et Stephen Hawking, qui avaient tous deux obtenu 160. Rappelons qu’on considère en général qu’un score de 100 révèle une intelligence moyenne, le seuil de «surdoué» commençant à 130...
Un test jugé «simple» par Lydia
Lydia a déclaré à la Colchester Gazette: «au début, j’étais vraiment nerveuse, mais quand j’ai commencé, le test s’est révélé beaucoup plus simple que ce à quoi je m’attendais et je me suis relaxée. (...) J’ai vraiment tout donné».Testée sur ses compétences en langue et son sens de la logique, la jeune fille a passé son examen au milieu de personnes beaucoup plus âgées qu’elle.
Les parents de Lydia, auprès desquels la jeune fille a insisté pendant un an avant de passer le test, sont naturellement extrêmement fiers de leur fille unique, qu’ils jugent très douée depuis sa naissance. «Elle a commencé à parler alors qu’elle était vraiment jeune, six mois environ», a ainsi déclaré son père. De toute évidence, on entendra encore parler de Lydia Sebastian...
http://etudiant.lefigaro.fr/international/actu/detail/article/une-jeune-britannique-de-12-ans-bat-einstein-a-un-test-de-qi-16585/
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Médicaments : faut-il se fier aux chimpanzés ?
AVIS D'EXPERT - L'étude de l'automédication des grands singes en milieu naturel pourrait révéler des pistes intéressantes pour l'hommes, expliquel e Dr Sabrina Krief, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle (Paris).
Dans le parc national de Kibale, en Ouganda, nous étudions depuis 1999 la manière dont se soignent les chimpanzés. C'est la première fois qu'une observation de grands singes en milieu naturel dans le but de trouver des médicaments pour l'homme est menée dans un cadre scientifique. Ainsi, en découvrant les secrets de certaines de leurs pratiques, nous avons pu expliquer comment nos plus proches parents sélectionnent des plantes ayant des activités pharmacologiques. Une «phytothérapie» qui se révèle parfois si ingénieuse que la médecine humaine pourrait s'en inspirer…
Mettre les plantes à profit
Au Togo et au Ghana, un ver parasite (Oesophagostomum bifurcum) est responsable d'une forte mortalité dans la population humaine. Les traitements vermifuges chimiques échouent le plus souvent car les molécules n'atteignent pas le parasite, protégé par la coque d'un nodule. Les seuls traitements efficaces sont chirurgicaux, pratique lourde et coûteuse, par conséquent assez exceptionnelle dans cette région. Ce type d'infection parasitaire intestinale touche également les chimpanzés. Qui ont mis en place une stratégie singulière pour se débarrasser de ces parasites indésirables.
Au réveil, encore à jeun, le chimpanzé parasité, ressentant probablement un inconfort digestif, descend de son nid avec un objectif bien précis: trouver une certaine plante qu'il ne déniche parfois qu'après plusieurs kilomètres… Alors, il en détache lentement une feuille avec ses lèvres, la plie avec sa langue à l'intérieur de sa bouche avant de la déglutir avec peine, sans la mâcher. Ce n'est qu'après avoir reproduit une trentaine de fois cette manœuvre qu'il reprend une activité normale. Six heures après avoir ingurgité les feuilles, le chimpanzé expulse une crotte composée presque exclusivement de feuilles. En les examinant attentivement, on y trouve des vers pris au piège, enchâssés entre les poils des feuilles. Ici, les chimpanzés mettent à profit les propriétés physiques de la plante là où la médecine humaine ne s'appuie que sur ses activités chimiques.
Un arbre bien particulier
Autre scénario, pour le paludisme: à plus de 1.500 m d'altitude, nous avons découvert que les chimpanzés sont eux aussi infectés par des parasites du genre Plasmodium, responsables de la maladie chez l'homme. Dans le sang d'un chimpanzé peuvent d'ailleurs circuler simultanément plusieurs espèces de ces parasites dont certaines n'avaient jamais été décrites, puisque nos études ont justement permis d'identifier deux nouvelles espèces de Plasmodium. Mais il semble que lorsque ces singes se sentent malades, ils recherchent un arbre bien particulier dont ils ingèrent alors quelques feuilles, très amères. Or, nous avons pu déterminer la structure chimique de nouvelles molécules, qui se sont révélées aussi actives sur les parasites résistants que la chloroquine, substance de référence. De plus, nous avons observé que les chimpanzés consomment au moins huit autres parties de plantes dont les extraits sont actifs contre le parasite sanguin. Provenant d'espèces botaniques différentes, ces molécules ont des structures et des modes d'action variées, une diversité qui explique sans doute leur capacité à limiter l'apparition de résistances chez ces parasites. De fait, à la différence des humains qui utilisent généralement un très petit nombre de molécules pour lutter contre le paludisme, les chimpanzés diversifient les substances aptes à limiter la prolifération des parasites.
Les chimpanzés peuvent donc sans nul doute nous guider dans notre recherche de nouveaux médicaments pour l'homme. En recensant les plantes utilisées et les pratiques associées, il a en effet été possible d'opérer de nombreux recoupements avec les plantes usuelles en médecine traditionnelle locale, souvent sans préparation et mastiquées immédiatement après cueillette. De plus, il s'avère que les chimpanzés incluent des plantes ayant des propriétés médicinales dans leur alimentation quotidienne. Or, les populations autochtones font de même, comme les Hausa, en Afrique de l'Ouest, par exemple, qui, dès les premiers symptômes du paludisme, ont presque toujours recours aux plantes dans leur alimentation.
Niveau prophylactique
L'automédication, telle que nous l'enseignent les chimpanzés, repose donc sur une conception large de la thérapeutique, qui non seulement ne met pas de frontière entre l'alimentation et la médecine mais commence probablement avant même le développement de la maladie, au niveau prophylactique. Il ressort enfin de nos études sur le terrain que la santé, celle des hommes comme celle des chimpanzés dépend étroitement de la santé des forêts tropicales. Pour préserver cet équilibre fragile et nous laisser le temps d'en découvrir les trésors, nous devons devenir des consommateurs responsables, en limitant notre usage de tous les matériaux issus de cette forêt, en les recyclant, en préservant ses ressources et ses habitants, flore, faune et humains.
Source : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/02/20/23424-medicaments-faut-il-se-fier-chimpanzes
Dans le parc national de Kibale, en Ouganda, nous étudions depuis 1999 la manière dont se soignent les chimpanzés. C'est la première fois qu'une observation de grands singes en milieu naturel dans le but de trouver des médicaments pour l'homme est menée dans un cadre scientifique. Ainsi, en découvrant les secrets de certaines de leurs pratiques, nous avons pu expliquer comment nos plus proches parents sélectionnent des plantes ayant des activités pharmacologiques. Une «phytothérapie» qui se révèle parfois si ingénieuse que la médecine humaine pourrait s'en inspirer…
Mettre les plantes à profit
Au Togo et au Ghana, un ver parasite (Oesophagostomum bifurcum) est responsable d'une forte mortalité dans la population humaine. Les traitements vermifuges chimiques échouent le plus souvent car les molécules n'atteignent pas le parasite, protégé par la coque d'un nodule. Les seuls traitements efficaces sont chirurgicaux, pratique lourde et coûteuse, par conséquent assez exceptionnelle dans cette région. Ce type d'infection parasitaire intestinale touche également les chimpanzés. Qui ont mis en place une stratégie singulière pour se débarrasser de ces parasites indésirables.
Au réveil, encore à jeun, le chimpanzé parasité, ressentant probablement un inconfort digestif, descend de son nid avec un objectif bien précis: trouver une certaine plante qu'il ne déniche parfois qu'après plusieurs kilomètres… Alors, il en détache lentement une feuille avec ses lèvres, la plie avec sa langue à l'intérieur de sa bouche avant de la déglutir avec peine, sans la mâcher. Ce n'est qu'après avoir reproduit une trentaine de fois cette manœuvre qu'il reprend une activité normale. Six heures après avoir ingurgité les feuilles, le chimpanzé expulse une crotte composée presque exclusivement de feuilles. En les examinant attentivement, on y trouve des vers pris au piège, enchâssés entre les poils des feuilles. Ici, les chimpanzés mettent à profit les propriétés physiques de la plante là où la médecine humaine ne s'appuie que sur ses activités chimiques.
Un arbre bien particulier
Autre scénario, pour le paludisme: à plus de 1.500 m d'altitude, nous avons découvert que les chimpanzés sont eux aussi infectés par des parasites du genre Plasmodium, responsables de la maladie chez l'homme. Dans le sang d'un chimpanzé peuvent d'ailleurs circuler simultanément plusieurs espèces de ces parasites dont certaines n'avaient jamais été décrites, puisque nos études ont justement permis d'identifier deux nouvelles espèces de Plasmodium. Mais il semble que lorsque ces singes se sentent malades, ils recherchent un arbre bien particulier dont ils ingèrent alors quelques feuilles, très amères. Or, nous avons pu déterminer la structure chimique de nouvelles molécules, qui se sont révélées aussi actives sur les parasites résistants que la chloroquine, substance de référence. De plus, nous avons observé que les chimpanzés consomment au moins huit autres parties de plantes dont les extraits sont actifs contre le parasite sanguin. Provenant d'espèces botaniques différentes, ces molécules ont des structures et des modes d'action variées, une diversité qui explique sans doute leur capacité à limiter l'apparition de résistances chez ces parasites. De fait, à la différence des humains qui utilisent généralement un très petit nombre de molécules pour lutter contre le paludisme, les chimpanzés diversifient les substances aptes à limiter la prolifération des parasites.
Les chimpanzés peuvent donc sans nul doute nous guider dans notre recherche de nouveaux médicaments pour l'homme. En recensant les plantes utilisées et les pratiques associées, il a en effet été possible d'opérer de nombreux recoupements avec les plantes usuelles en médecine traditionnelle locale, souvent sans préparation et mastiquées immédiatement après cueillette. De plus, il s'avère que les chimpanzés incluent des plantes ayant des propriétés médicinales dans leur alimentation quotidienne. Or, les populations autochtones font de même, comme les Hausa, en Afrique de l'Ouest, par exemple, qui, dès les premiers symptômes du paludisme, ont presque toujours recours aux plantes dans leur alimentation.
Niveau prophylactique
L'automédication, telle que nous l'enseignent les chimpanzés, repose donc sur une conception large de la thérapeutique, qui non seulement ne met pas de frontière entre l'alimentation et la médecine mais commence probablement avant même le développement de la maladie, au niveau prophylactique. Il ressort enfin de nos études sur le terrain que la santé, celle des hommes comme celle des chimpanzés dépend étroitement de la santé des forêts tropicales. Pour préserver cet équilibre fragile et nous laisser le temps d'en découvrir les trésors, nous devons devenir des consommateurs responsables, en limitant notre usage de tous les matériaux issus de cette forêt, en les recyclant, en préservant ses ressources et ses habitants, flore, faune et humains.
Source : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/02/20/23424-medicaments-faut-il-se-fier-chimpanzes
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
http://hpics.li/768a5a0
<a target="_blank" href="http://www.hostingpics.net" title="Hebergeur d'image"><img src="https://2img.net/r/hpimg15/pics/87375839094648460448640.jpg" border="0" alt="Hebergeur d'image" /></a>
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Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
il est bon ce dessin de Zep. en même temps ils le sont tous sur son blog....
putain putain putain !
putain putain putain !
Invité- Invité
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
+1 pour Zep
Gary Hovey sculpte avec de vieux couverts en acier
Gary Hovey sculpte avec de vieux couverts en acier
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
http://thetruesize.com/
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
.
Dernière édition par Didoudou le Ven 11 Sep 2015 - 19:09, édité 1 fois (Raison : Nouvelle ligne éditoriale)
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Choses diverses et variées que vous voulez partager !
Pour bien digérer, il faut tout d’abord bien mastiquer. Mais que cela signifie-t-il ? Quels sont les différents éléments du système masticateur ? Quel est le rôle de la mastication ? Comment les mâchoires évoluent-elles au fil du temps ? Comment sont évaluées les capacités à mastiquer les aliments ?
Où l'on découvre la machine à mastiquer, entre autres choses : http://www.allodocteurs.fr/alimentation/digestion/digestion-difficile/bien-mastiquer-pour-mieux-digerer_1569.html
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
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