Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
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Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
@danslesétoiles merci pour ta réponse. Je ne sais pas quoi dire. Je n'ai pas eu la chance de grandir ni de vivre en étant socialisée normalement et je le paie au prix fort. L'entourage a beaucoup joué, puis des gens extérieurs. Sinon sur le coté catégorique ça me tue de lire ça parce que j'essaie toujours d'exprimer une opinion et les gens comprennent tout sauf ce qui est dit. On me reproche donc des tas de trucs à côté de la plaque. C'est un peu comme si je te disais "je pense qu'il va pleuvoir aujourd'hui" et que ça t'énerverait parce qu'en retour tu me reprocherais de vouloir changer la couleur du ciel, de vouloir te dominer, de faire la gueule ou alors ce sont des attaques personnelles sur le physique, etc. Du coup j'ai vraiment peur parce que je ne vois jamais rien venir, et je subis le rejet que tu as eu envers ton amie avec souvent mois de délicatesse. Et aussi ce que je crois être de l'enthousiasme ou des convictions agace les autres. Ca fait mal de se sentir rejeté comme si on était coupable et au bout de plusieurs années de ce régime, on devient aigri malgré soi et on se renferme. Mais comme je le disais, maintenant je laisse tomber. Je ne suis plus très jeune et ce ne sont pas les soucis que j'ai actuellement qui vont m'aider à résoudre ça alors tant pis. J'espère que ta fille aura plus de chance que moi...
Emeraude- Messages : 185
Date d'inscription : 30/03/2014
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
xxxxx
Dernière édition par danslesétoiles le Mar 28 Juin 2016 - 21:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Je cherchais justement un fil comme celui-ci...
Danslesétoiles, la façon dont tu as décrit ta fille me parle beaucoup. Il me semble être tout à fait dans cette difficulté là.
Je suis trop directive. J'ai réalisé il y a quelques mois à quel point je pouvais être tyrannique. Ça m'a rendu très triste et en colère contre moi-même. J'essaie de faire attention, mais parfois par périodes ce comportement revient au galop.
Je réagis très mal au besoin de distance, de calme, de solitude, que peut éprouver l'autre lorsque cette personne est importante à mes yeux. Je réagis évidemment d'autant plus mal aux situations conflictuelles. J'ai tendance à partir très nettement en vrille dans ces moments et à tout faire pour être rassurée dans mon angoisse d'abandon (même si l'autre vient vers moi à contre-coeur ça ne m'embête même pas, du moment qu'il est capable de le faire pour moi).
Je suis très facilement déçue. En effet lorsque les choses se passent bien, j'ai tendance à avoir une imagination florissante : je crée tout un monde de choses absolument gé-niales que pourraient faire l’autre pour que le moment soit encore meilleur. Ces (ou cette) possibilités ne se réalisant pas, je suis vraiment déçue. C'est un sentiment très sincère que je n'arrive pas à ce jour à contrôler. Je me sens réellement triste. Là où la chose devient carrément problématique, c'est quand j'ai l'impression que tout n'est pas perdu, que la journée peut encore s'arranger et que je deviens tout à fait chiante en insistant lourdement car ce que j'ai imaginé est devenu un besoin pressant (et même oppressant) pour moi.
Heureusement que je sais aussi m'excuser très facilement, que je n'ai pas un égo qui m'empêche de me remettre en question et d'avouer mes tords, ce que je ne manque pas de faire alors.
On me reproche de trop parler à la place des autres. Une fois que j'ai compris (cru comprendre?) mon interlocuteur, j'ai tendance à lui couper la parole avant qu'il n'ait fini sa phrase pour enchaîner. Quand c'est stimulant, je suis à fond...
Problème évident : je passe probablement à côté de certaines choses, de certaines circonvolutions de sa pensée, et je le frustre. Ou du moins ça agace un tiers qui écoute, car ça m'a toujours été rapporté par quelqu'un se situant à côté et non par la personne concernée.
Il paraît qu'il faut souvent fournir un effort énorme pour me suivre - c'est-à-dire, je pense, pour attendre que je finisse mes multiples introductions et divagations avant d'arriver à ce que je voulais dire. Je perds mes interlocuteurs.
Je suis hypersensible. Trop fragile. Et très "premier degré". Je peux d'ailleurs être très naïve. J'ai déjà fait un gros travail sur mon agressivité de protection.
Mes blagues sont trop "intellectuelles", jouent trop sur la langue. Je fais beaucoup de bides malheureusement... Enfin, perso, je me trouve très drôle
Et puisque je pense dur comme fer (tiens, d'ailleurs, on me reproche souvent aussi de "penser dur comme fer" car j'aime bien nuancer et réfléchir à plusieurs -ce que les gens appellent "débattre", mais c'est impropre je crois) qu'on ne peut changer qu'en se rendant compte par soi-même que notre comportement fait de nous quelqu'un qu'on n'aime pas être et que je viens de faire cette expérience hier, je vous la livre :
J'ai regardé une vidéo de quelques minutes où je filme un hérisson. On m'a souvent dit (et les quelques amis que j'ai me disent qu'ils l'ont pensé au début) que je paraissais prétentieuse, hautaine, un peu je-sais-tout, avec une tendance à vouloir se faire remarquer par de jolis mots etc. Et bien sur cette vidéo, tout à fait naturellement, j'explique en quelques minutes à mon amoureux avec qui je filme un tas de connaissances que j'ai pu lire ou entendre sur le hérisson... Je fais ça dans un esprit de partage de l'excitation que j'éprouve quand j'appends quelque chose de neuf, de partage de curiosité. Oulala! Je me suis entendue et j'en ai eu honte toute la journée : ce que je suis chiante à ramener ma fraise comme ça!
Ce qui me permet d'arriver au dernier point pour l'instant : je ne sais pas me taire. Je fais des efforts depuis un an et des brouettes, et je dois dire que je me suis quand même améliorer - c'est-à-dire que quand j'y pense et me force, j'arrive à tenir ma langue. Ça me demande un certain effort quasi physique (!) mais j'y parviens. Mais il me reste encore un sacré taf...
J'ai essayé d'organiser ma réponse par ajout dans les trous laissés au fur et à mesure. J'espère que ce sera suffisamment construit point par point malgré tous les liens que l'on peut faire entre eux.
En réalité, je suis une fichue attachiante comme je les déteste et comme certaines personnes -je crois, j'espère !- les aiment.
Danslesétoiles, la façon dont tu as décrit ta fille me parle beaucoup. Il me semble être tout à fait dans cette difficulté là.
Je suis trop directive. J'ai réalisé il y a quelques mois à quel point je pouvais être tyrannique. Ça m'a rendu très triste et en colère contre moi-même. J'essaie de faire attention, mais parfois par périodes ce comportement revient au galop.
Je réagis très mal au besoin de distance, de calme, de solitude, que peut éprouver l'autre lorsque cette personne est importante à mes yeux. Je réagis évidemment d'autant plus mal aux situations conflictuelles. J'ai tendance à partir très nettement en vrille dans ces moments et à tout faire pour être rassurée dans mon angoisse d'abandon (même si l'autre vient vers moi à contre-coeur ça ne m'embête même pas, du moment qu'il est capable de le faire pour moi).
Je suis très facilement déçue. En effet lorsque les choses se passent bien, j'ai tendance à avoir une imagination florissante : je crée tout un monde de choses absolument gé-niales que pourraient faire l’autre pour que le moment soit encore meilleur. Ces (ou cette) possibilités ne se réalisant pas, je suis vraiment déçue. C'est un sentiment très sincère que je n'arrive pas à ce jour à contrôler. Je me sens réellement triste. Là où la chose devient carrément problématique, c'est quand j'ai l'impression que tout n'est pas perdu, que la journée peut encore s'arranger et que je deviens tout à fait chiante en insistant lourdement car ce que j'ai imaginé est devenu un besoin pressant (et même oppressant) pour moi.
Heureusement que je sais aussi m'excuser très facilement, que je n'ai pas un égo qui m'empêche de me remettre en question et d'avouer mes tords, ce que je ne manque pas de faire alors.
On me reproche de trop parler à la place des autres. Une fois que j'ai compris (cru comprendre?) mon interlocuteur, j'ai tendance à lui couper la parole avant qu'il n'ait fini sa phrase pour enchaîner. Quand c'est stimulant, je suis à fond...
Problème évident : je passe probablement à côté de certaines choses, de certaines circonvolutions de sa pensée, et je le frustre. Ou du moins ça agace un tiers qui écoute, car ça m'a toujours été rapporté par quelqu'un se situant à côté et non par la personne concernée.
Il paraît qu'il faut souvent fournir un effort énorme pour me suivre - c'est-à-dire, je pense, pour attendre que je finisse mes multiples introductions et divagations avant d'arriver à ce que je voulais dire. Je perds mes interlocuteurs.
Je suis hypersensible. Trop fragile. Et très "premier degré". Je peux d'ailleurs être très naïve. J'ai déjà fait un gros travail sur mon agressivité de protection.
Mes blagues sont trop "intellectuelles", jouent trop sur la langue. Je fais beaucoup de bides malheureusement... Enfin, perso, je me trouve très drôle
Et puisque je pense dur comme fer (tiens, d'ailleurs, on me reproche souvent aussi de "penser dur comme fer" car j'aime bien nuancer et réfléchir à plusieurs -ce que les gens appellent "débattre", mais c'est impropre je crois) qu'on ne peut changer qu'en se rendant compte par soi-même que notre comportement fait de nous quelqu'un qu'on n'aime pas être et que je viens de faire cette expérience hier, je vous la livre :
J'ai regardé une vidéo de quelques minutes où je filme un hérisson. On m'a souvent dit (et les quelques amis que j'ai me disent qu'ils l'ont pensé au début) que je paraissais prétentieuse, hautaine, un peu je-sais-tout, avec une tendance à vouloir se faire remarquer par de jolis mots etc. Et bien sur cette vidéo, tout à fait naturellement, j'explique en quelques minutes à mon amoureux avec qui je filme un tas de connaissances que j'ai pu lire ou entendre sur le hérisson... Je fais ça dans un esprit de partage de l'excitation que j'éprouve quand j'appends quelque chose de neuf, de partage de curiosité. Oulala! Je me suis entendue et j'en ai eu honte toute la journée : ce que je suis chiante à ramener ma fraise comme ça!
Ce qui me permet d'arriver au dernier point pour l'instant : je ne sais pas me taire. Je fais des efforts depuis un an et des brouettes, et je dois dire que je me suis quand même améliorer - c'est-à-dire que quand j'y pense et me force, j'arrive à tenir ma langue. Ça me demande un certain effort quasi physique (!) mais j'y parviens. Mais il me reste encore un sacré taf...
J'ai essayé d'organiser ma réponse par ajout dans les trous laissés au fur et à mesure. J'espère que ce sera suffisamment construit point par point malgré tous les liens que l'on peut faire entre eux.
En réalité, je suis une fichue attachiante comme je les déteste et comme certaines personnes -je crois, j'espère !- les aiment.
Broutille II- Messages : 18
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : 32
Localisation : Cf. Broutille, inscrite le 14/11/2012
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Broutille II a écrit:
On me reproche de trop parler à la place des autres. Une fois que j'ai compris (cru comprendre?) mon interlocuteur, j'ai tendance à lui couper la parole avant qu'il n'ait fini sa phrase pour enchaîner. Quand c'est stimulant, je suis à fond...
Problème évident : je passe probablement à côté de certaines choses, de certaines circonvolutions de sa pensée, et je le frustre. Ou du moins ça agace un tiers qui écoute, car ça m'a toujours été rapporté par quelqu'un se situant à côté et non par la personne concernée.
Oh, j'ai exactement le même problème.
Je fais des efforts (pour être dans l'écoute - mais je le suis assez naturellement), mais quand le sujet me passionne ou que je me sens particulièrement en empathie avec mon interlocuteur/trice, je fais la même, je me retrouve à finir ses phrases ...
Sauf exceptions (c't'à dire zèbre pas trop verbal, qui voit ça comme reposant que je verbalise ce qu'il ressent à sa place), ça fatigue beaucoup les autres - et ça les vexe plus encore.
Bref
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Ce qui m'agace le plus chez les autres, c'est leur incapacité à lire entre les lignes. C'est seulement acculés qu'il se rendent compte de ce qu'il se passe... et c'est parfois trop tard..
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
beaucoup de points communs avec Broutille (sensible, abandonique parfois, trés susceptible, trop fière...)
- directive mais pas tyrannique, une fois le projet dans les rails je passe à autre chose. Une surveillance ponctuelle suffit à me rassurer
- si j'ai compris par avance ce que veut exposer mon interlocuteur, je souris poliment en me demandant combien de temps ça va durer. Cependant je ne suis pas certaine de dissimuler correctement mon impatience (narines qui frémissent)
- lorsque je m'enflamme pour un sujet, mon ton est peut être un peu professoral, j'ai un peu l'obsession de vouloir être comprise.
- de façon générale je parle peu, mes proches me disent souvent que je suis "mystérieuse" et "insaisissable".
- je suis totalement asociale, les groupes m'ennuient.
- directive mais pas tyrannique, une fois le projet dans les rails je passe à autre chose. Une surveillance ponctuelle suffit à me rassurer
- si j'ai compris par avance ce que veut exposer mon interlocuteur, je souris poliment en me demandant combien de temps ça va durer. Cependant je ne suis pas certaine de dissimuler correctement mon impatience (narines qui frémissent)
- lorsque je m'enflamme pour un sujet, mon ton est peut être un peu professoral, j'ai un peu l'obsession de vouloir être comprise.
- de façon générale je parle peu, mes proches me disent souvent que je suis "mystérieuse" et "insaisissable".
- je suis totalement asociale, les groupes m'ennuient.
Dernière édition par eauvive le Dim 19 Juin 2016 - 17:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Ce qui m'agace parfois, aussi, c'est quand les autres ne voient que ce qu'ils veulent voir, et lisent les titres à l'envers alors que le sujet a justement été pensé pour inverser cette tendance à trouver toujours des défauts chez "les autres". Mais je pourrais le prendre à la rigolade et pointer du doigt que ce n'est pas le premier message à jouer de ce malentendu ! D'ailleurs c'est exactement ce que je vais faire. Sans rancune
Broutille II- Messages : 18
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : 32
Localisation : Cf. Broutille, inscrite le 14/11/2012
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Broutille II : comme je te comprends ! on dirait ma sœur adorée ^^
Comme tu le dis, c'est un comportement à la fois de frustration (de ne pas pouvoir s'exprimer tel que l'on est), mais surtout de manque de confiance, d'insécurité affective profonde qui pousse à l'agressivité verbale, que ce soit dans le ton, le rythme ou le contenu.
Le seul conseil que je peux te donner est de laisser aller (en dehors des situations professionnelles compliquées) et de faire un maximum d’activé équilibrantes, sport, méditation, théâtre, danse... Le problème c'est que lorsqu'on sort d'une activité libératrice, on est "à fond", et le contacte avec les autres est souvent plus difficile.
C'est trivial, mais je n'ai pas tellement mieux (même si je pourrais digresser deux heures...).
Si non pour le sujet et me concernant :
Alors je crois que dans le top trois de la longue liste déjà évoquée il y a :
-Agir selon ce qui me semble être juste, et non selon les codes sociaux ou surtout l'autorité, (on va grouper l'organisation avec)
- ne pas réussir à me taire quand la bêtise m'interpelle (pour moult raisons).
- dire honnêtement au premier concerné ce que je pense d'un comportement.
alors, étrangement, à force de me manger des portes dans les dents j'ai intériorisé une stratégie machiavélique qui consiste soit à passer pour un imbécile, soit à revêtir des apparences qui permettent de faire passer n'importe quelle horreur qui sort de ma bouche pour du miel auprès de mes supérieurs...
Ce qui s'avère trèèèès utile, mais aussi troublant, voir écœurant de duplicité...
D'un point de vue des relations intiimes et amicales :
-la tendance à être déçu du comportement des autres (lié à une certaines possessivité affective)
-s’inquiéter de tout ce que je détecte d'inhabituel dans le comportement de l'autre. (et faire de l’empathie peu constructive)(et craindre le jugement et le rejet)
-faire part des inquiétudes sur tout ce qui pausera problème à long terme.
(beaucoup d’inquiétudes là dessous^^)
-le besoin de rapport fusionnels (étouffants) et d'éloignement (quasi indifférence)...
Bref bien faible estime de moi en la matière, je me juge très responsable même si globalement une bonne partie de mes congénères me déçoivent voir me désespèrent...
Comme tu le dis, c'est un comportement à la fois de frustration (de ne pas pouvoir s'exprimer tel que l'on est), mais surtout de manque de confiance, d'insécurité affective profonde qui pousse à l'agressivité verbale, que ce soit dans le ton, le rythme ou le contenu.
Le seul conseil que je peux te donner est de laisser aller (en dehors des situations professionnelles compliquées) et de faire un maximum d’activé équilibrantes, sport, méditation, théâtre, danse... Le problème c'est que lorsqu'on sort d'une activité libératrice, on est "à fond", et le contacte avec les autres est souvent plus difficile.
C'est trivial, mais je n'ai pas tellement mieux (même si je pourrais digresser deux heures...).
Si non pour le sujet et me concernant :
Alors je crois que dans le top trois de la longue liste déjà évoquée il y a :
-Agir selon ce qui me semble être juste, et non selon les codes sociaux ou surtout l'autorité, (on va grouper l'organisation avec)
- ne pas réussir à me taire quand la bêtise m'interpelle (pour moult raisons).
- dire honnêtement au premier concerné ce que je pense d'un comportement.
alors, étrangement, à force de me manger des portes dans les dents j'ai intériorisé une stratégie machiavélique qui consiste soit à passer pour un imbécile, soit à revêtir des apparences qui permettent de faire passer n'importe quelle horreur qui sort de ma bouche pour du miel auprès de mes supérieurs...
Ce qui s'avère trèèèès utile, mais aussi troublant, voir écœurant de duplicité...
D'un point de vue des relations intiimes et amicales :
-la tendance à être déçu du comportement des autres (lié à une certaines possessivité affective)
-s’inquiéter de tout ce que je détecte d'inhabituel dans le comportement de l'autre. (et faire de l’empathie peu constructive)(et craindre le jugement et le rejet)
-faire part des inquiétudes sur tout ce qui pausera problème à long terme.
(beaucoup d’inquiétudes là dessous^^)
-le besoin de rapport fusionnels (étouffants) et d'éloignement (quasi indifférence)...
Bref bien faible estime de moi en la matière, je me juge très responsable même si globalement une bonne partie de mes congénères me déçoivent voir me désespèrent...
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
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Dernière édition par Pelot le Dim 19 Juin 2016 - 17:25, édité 1 fois (Raison : boulette informatique)
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
broutille II a écrit:On me reproche de trop parler à la place des autres. Une fois que j'ai compris (cru comprendre?) mon interlocuteur, j'ai tendance à lui couper la parole avant qu'il n'ait fini sa phrase pour enchaîner. Quand c'est stimulant, je suis à fond...
remarque qu'avec les gens vifs et qu'on estime ça ne pause pas problème, sauf quand il s'agit vraiment d'un objet de débat plus personnel que celui qui est abordé en surface.
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
C'est cela ! J'ai beau me défendre et assurer que je suis complètement à l'écoute justement, au point d'être en phase parfaite avec l'autre , ça donne apparemment l'effet inverse. D'ailleurs je ne peux que concéder que ne sachant pas effectivement ces derniers mots venant de sa tête à lui, j'ai pu rater quelque chose !HazaH ¶ a écrit:Je fais des efforts (pour être dans l'écoute - mais je le suis assez naturellement), mais quand le sujet me passionne ou que je me sens particulièrement en empathie avec mon interlocuteur/trice, je fais la même, je me retrouve à finir ses phrases ...
Mais comment calmer son excitation façon douche froide sans ladite douche ?
Pour ce qui est d'être mystérieuse et insaisissable, moi je craque complètement pour les gens qui se taisent... Comme quoi ! Ça me semble tout de même plus mature de savoir garder pour soi que ce besoin immense de tout - absolument tout - partager. En observant les enfants, on remarque que c'est très enfantin comme besoin. Petite, je me souviens, en voiture, j'éprouvais une angoisse immense quand ma mère n'avait pas pu tourner la tête au moment exacte ou l'on passait devant un quelconque objet de ma curiosité pour le voir tel que je l'avais moi-même vu. Comme une peur que les choses n'aient aucune réalité ou aucune valeur si elles ne sont pas vues également par un autre.
En même temps, la plupart des gens se taisent par peur de ne pas savoir s'exprimer...
Alors ça! Je suis également un oiseau de mauvaise augure. La plupart des gens y pensent je crois, mais n'en font tout simplement pas part, qu'en pensez vous? Ils laissent venir. Je ne sais pas comment on fait pour laisser faire comme ça sans partager ses craintes. (haha, je crois que j'ai un sérieux problème avec le partage)Pelot a écrit:-faire part des inquiétudes sur tout ce qui pausera problème à long terme.
Broutille II- Messages : 18
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : 32
Localisation : Cf. Broutille, inscrite le 14/11/2012
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Mais comment calmer son excitation façon douche froide sans ladite douche ?
En te disant que la personne aura peut être une analyse différente de la tienne, en essayant de ne pas te projeter absolument dans son discours?>>> c'est à toi de tempérer tes ardeurs
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Broutille 2 a écrit:La plupart des gens y pensent je crois, mais n'en font tout simplement pas part, qu'en pensez vous?
Beaucoup interprètent mal des signes évidents, par manque de jugement. D'autres, plus intelligents veulent croire à leurs propres désirs d'un avenir idéal, avec des projections irrationnels à leur égard ainsi qu'à celui de leur partenaire, mais le jour où ils déchantent, il murissent, au moins un peu. je ne crois donc pas que la plupart des gens s'en rendent compte...c'est terrible.
Broutille 2 a écrit:Ils laissent venir. Je ne sais pas comment on fait pour laisser faire comme ça sans partager ses craintes.
Pour ceux qui laissent venir, premièrement ils ne se rendent pas vraiment compte de ce que cela représentera comme perte dans leur vie le moment venu, d'ailleurs lorsqu'il arrive, ils mettent un certain temps à réaliser l’ampleur du désastre, voir ils ne la réalise jamais pour certains.
Et dans tout les cas ils sont mus, ou plutôt tus, par la peur de perdre le peu qu'ils pensent avoir, et celle d'être seul, terrible peur qui plonge dans le silence du sous-sol l'autruche peu prévenante.
Pour moi, un certain nombre de craintes sont tout de même excessives (et c'est ce que ce disent la majorité pour se rassurer), et en fait supportables sous certaines conditions de vie. En faire part (ou me concernant ne pas en faire part) peut agir comme une prophétie autoréalisatrice... Alors autant les exorciser, en ayant pris soin d'en parler avant avec une personne de bon conseil pour les présenter avec la circonspection et le tact nécessaire.
Après, et cela rejoint un autre sujet, toninterlocuteur/rice est il/elle en mesure de se remettre également en question.
Le problème lorsque l'on est très bon en logique et hyper émotionnel, c'est qu'on se laisse parfois enfermer dans un point de vu partial sans en prendre conscience.
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Trop de qualités... ainsi donc mal aimé suis-je.
#chamfort
#chamfort
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
- "#"serieux?:
- pour T rots de qualité ?
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Peut-être ma générosité, ma gentillesse, ma bienveillance alliée à mon empathie...je perçois dans leur "regard" une certaine forme de suspicion...non pas parce qu'ils me mal jugent mais plutôt parce qu'ils ne comprennent pas ma façon d'Être.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Mes 16000 tours/min en première, et mes triple couche d'ironie...puis que je suis meilleur que tout le monde en fait
PS: Puis Ethéréa arrête de me suivre steuplé, ça commence a etre suspect tout ça ^^
PS: Puis Ethéréa arrête de me suivre steuplé, ça commence a etre suspect tout ça ^^
RupertDrop- Messages : 651
Date d'inscription : 23/02/2016
Age : 42
Localisation : Saint Raphaël
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Broutille II a écrit:Je cherchais justement un fil comme celui-ci...
Danslesétoiles, la façon dont tu as décrit ta fille me parle beaucoup. Il me semble être tout à fait dans cette difficulté là.
Je suis trop directive. J'ai réalisé il y a quelques mois à quel point je pouvais être tyrannique. Ça m'a rendu très triste et en colère contre moi-même. J'essaie de faire attention, mais parfois par périodes ce comportement revient au galop.
Je réagis très mal au besoin de distance, de calme, de solitude, que peut éprouver l'autre lorsque cette personne est importante à mes yeux. Je réagis évidemment d'autant plus mal aux situations conflictuelles. J'ai tendance à partir très nettement en vrille dans ces moments et à tout faire pour être rassurée dans mon angoisse d'abandon (même si l'autre vient vers moi à contre-coeur ça ne m'embête même pas, du moment qu'il est capable de le faire pour moi).
Je suis très facilement déçue. En effet lorsque les choses se passent bien, j'ai tendance à avoir une imagination florissante : je crée tout un monde de choses absolument gé-niales que pourraient faire l’autre pour que le moment soit encore meilleur. Ces (ou cette) possibilités ne se réalisant pas, je suis vraiment déçue. C'est un sentiment très sincère que je n'arrive pas à ce jour à contrôler. Je me sens réellement triste. Là où la chose devient carrément problématique, c'est quand j'ai l'impression que tout n'est pas perdu, que la journée peut encore s'arranger et que je deviens tout à fait chiante en insistant lourdement car ce que j'ai imaginé est devenu un besoin pressant (et même oppressant) pour moi.
Heureusement que je sais aussi m'excuser très facilement, que je n'ai pas un égo qui m'empêche de me remettre en question et d'avouer mes tords, ce que je ne manque pas de faire alors.
On me reproche de trop parler à la place des autres. Une fois que j'ai compris (cru comprendre?) mon interlocuteur, j'ai tendance à lui couper la parole avant qu'il n'ait fini sa phrase pour enchaîner. Quand c'est stimulant, je suis à fond...
Problème évident : je passe probablement à côté de certaines choses, de certaines circonvolutions de sa pensée, et je le frustre. Ou du moins ça agace un tiers qui écoute, car ça m'a toujours été rapporté par quelqu'un se situant à côté et non par la personne concernée.
Il paraît qu'il faut souvent fournir un effort énorme pour me suivre - c'est-à-dire, je pense, pour attendre que je finisse mes multiples introductions et divagations avant d'arriver à ce que je voulais dire. Je perds mes interlocuteurs.
Je suis hypersensible. Trop fragile. Et très "premier degré". Je peux d'ailleurs être très naïve. J'ai déjà fait un gros travail sur mon agressivité de protection.
Mes blagues sont trop "intellectuelles", jouent trop sur la langue. Je fais beaucoup de bides malheureusement... Enfin, perso, je me trouve très drôle
Et puisque je pense dur comme fer (tiens, d'ailleurs, on me reproche souvent aussi de "penser dur comme fer" car j'aime bien nuancer et réfléchir à plusieurs -ce que les gens appellent "débattre", mais c'est impropre je crois) qu'on ne peut changer qu'en se rendant compte par soi-même que notre comportement fait de nous quelqu'un qu'on n'aime pas être et que je viens de faire cette expérience hier, je vous la livre :
J'ai regardé une vidéo de quelques minutes où je filme un hérisson. On m'a souvent dit (et les quelques amis que j'ai me disent qu'ils l'ont pensé au début) que je paraissais prétentieuse, hautaine, un peu je-sais-tout, avec une tendance à vouloir se faire remarquer par de jolis mots etc. Et bien sur cette vidéo, tout à fait naturellement, j'explique en quelques minutes à mon amoureux avec qui je filme un tas de connaissances que j'ai pu lire ou entendre sur le hérisson... Je fais ça dans un esprit de partage de l'excitation que j'éprouve quand j'appends quelque chose de neuf, de partage de curiosité. Oulala! Je me suis entendue et j'en ai eu honte toute la journée : ce que je suis chiante à ramener ma fraise comme ça!
Ce qui me permet d'arriver au dernier point pour l'instant : je ne sais pas me taire. Je fais des efforts depuis un an et des brouettes, et je dois dire que je me suis quand même améliorer - c'est-à-dire que quand j'y pense et me force, j'arrive à tenir ma langue. Ça me demande un certain effort quasi physique (!) mais j'y parviens. Mais il me reste encore un sacré taf...
J'ai essayé d'organiser ma réponse par ajout dans les trous laissés au fur et à mesure. J'espère que ce sera suffisamment construit point par point malgré tous les liens que l'on peut faire entre eux.
En réalité, je suis une fichue attachiante comme je les déteste et comme certaines personnes -je crois, j'espère !- les aiment.
je suis très proche de la plupart des traits énoncés, mais je ne me considère pas comme attachiant même si socialement je m'intègre facilement et suis "quand même " apprécié pour cette facade là, les autres aspects chiants sont peu assimilés
ou pire on me donne des signes de "casses toi" qu'il me faut un temps fou pour piger..une fois pigé cela fait assez mal
je suis exubérant et chiant quand j'ai envie de partager une découverte, je déteste me sentir exclu ou abandonné, mon humour est souvent décallé, quand je cause peu suivent mes digressions alors qu'elles ont un lien direct avec les sujets abordés, on me dit verbeux, compliqué, sans tact
Rodney Mackey dans stargate en somme , pas loin
ce qui m'agace chez les autres ? leur manque d'ampleur, leurs préoccupations au ras du plancher , leur manque de créativité, leur manque d'imagination, leur arrogance souvent paradoxalement, et sans doute ce qui m'agace le plus est l'indifférence, je préfère 1000 fois qu'on me dise que je fais chier que de m'ignorer
ah oui il y a autre chose.. qu'on me prenne pour un idiot quand c'est hors propos
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
c'est une excellent question et la liste est non exhaustive :
-associal
-perfectionniste dans les domaines qui m'interpèlent
-phobie de la pensée dogmatique (c'est une image...)
-incapacité à créer un lien durable avec des amis
-procrastination
-tout commencer ,ne rien finir et du coup passer pour quelqu'un de pas sérieux
-fataliste (surtout en ce moment)
désespérément seul dans ma tête...
-associal
-perfectionniste dans les domaines qui m'interpèlent
-phobie de la pensée dogmatique (c'est une image...)
-incapacité à créer un lien durable avec des amis
-procrastination
-tout commencer ,ne rien finir et du coup passer pour quelqu'un de pas sérieux
-fataliste (surtout en ce moment)
désespérément seul dans ma tête...
nicolas.a- Messages : 90
Date d'inscription : 12/11/2013
Age : 41
Localisation : montpellier
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
nicolas.a a écrit:c'est une excellent question et la liste est non exhaustive :
-associal
-perfectionniste dans les domaines qui m'interpèlent
-phobie de la pensée dogmatique (c'est une image...)
-incapacité à créer un lien durable avec des amis
-procrastination
-tout commencer ,ne rien finir et du coup passer pour quelqu'un de pas sérieux
-fataliste (surtout en ce moment)
désespérément seul dans ma tête...
J'ai et je corrige encore le coté asocial qui s'est pour ma part bien réduit
Idem pour le coté perfectionnisme ou j'ai mis le holà
En revanche la pensée dogmatique me hérisse encore les cheveux
et je perfectionne ma procrastination où je suis passée, on peut le dire, pro
je peux commencer et ne pas finir (conséquence du lâchage de ma tendance au perfectionnisme)
Mais je ne suis plus du tout fataliste étant une optimiste pessimiste (et inversement).
Sinon ce que me reprochent les gens c'est de ne pas parler et de ne pas écrire clairement : on me rend mes rapports en me disant qu'ils sont incompréhensibles alors que je fais souvent l'effort de les rendre accessibles ôtant les mots a priori "précieux" et techniques.. en vain.... Je reste sur ce chapitre encore fortement démunie...
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Je prends tout mal. C'est pratique, ça me permet de fabriquer des situations de victime et j'aime ça, comme chacun sait. Il paraît que ça produit des endorphines, les situations comme ça.
Ha, ha !
Ha, ha !
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Un susceptible heureux en somme
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qui, chez vous, agace le plus les autres ? Coachons-nous!
Plutôt une forme de masochisme mental et moral. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je fais ça. Je le constate stout.
Invité- Invité
Au travail....
Responsable d'une petite équipe, j'entends régulièrement de la part de mon supérieur : "je n'ai pas compris ce que vous voulez"(et là je me rends compte que je n'ai pas posé mes idées sous forme de plan avant d'évoquer un problème. Encore des ellipses que je pensais évidentes. Et non il faut exposer logiquement et le plus factuellement possible dans l'ordre et surtout sans laisser mes couleurs envahir le dessin (sinon"je ne comprends pas") ..."qu'est-ce que vous attendez de moi ?" (Rien, je vous informe simplement des personnalités que je dois gérer au quotidien)..."ah bon, mais vous n'attendez rien de moi ? Vraiment ?" (Et là je réalise que ce que j'attends d'un responsable c'est d'être à l'écoute, attentif, intéressé, voire, rassurant avec quelques conseils de temps en temps...Et que je ne fais pas assez attention à ses besoins, ses attentes, son système d'organisation du travail. Je me sens un vrai électron libre, tiraillée dans tous les sens...me trouvant tellement "nulle" lorsqu'il me regarde avec ses yeux perdus dans ma drôle de logique...
Sinon on me reproche de terminer les phrases de mon interlocuteur, de trouver le mot qu'il cherche alors qu'il s'impose à moi depuis 30''...d'arreter net les histoires que les gens racontent de la même manière à tout le monde sans se rappeler que je l' ai déjà écoutée et reconnue d'emblée (les quelques premieres rimes ont suffi)
Et de ne pas écouter ce qui se dit ici et maintenant. Parce que plein d'idées ont fusé à l'écoute de quelques associations ou bien alors je veux la fin de la phrase que j' imagine...et qui est souvent confirmée.
Ma fille me reproche aussi de ne jamais me tromper lorsque je "sens" que ses notes vont être bonnes ou pas. Quand je sens que c'est la cata je suis incapable de le lui cacher mais ça la "désangoisse" de partager un peu de ses moments lourds avec sa vieille mère...avant que le prof ne lui tombe dessus.
L'impatience...lorsque mon équipe commence à discourir sans fin sur un sujet qui ne vaut pas un kopek...
Les coupages de parole...un vrai travail que d'écouter l'autre jusqu'au bout. Là pour le coup je me mets à analyser les mots...en PNL ça c'est plutôt kinestésique"...en A.T, mon interlocuteur paraît très "enfant rebelle"...et j'arrive enfin à tenir jusqu'au point final de la phrase (si j'ai de la chance) sans terminer à sa place, sans abréger, sans essayer d'accéler le rythme en intervenant avec un flot rapide de commentaires...
Je ne sais pas si c'est pareil pour vous (je ne suis pas encore "rodée" on m'a donné les resultats des tests il y a quelques mois et j'ai encore l'ancienne grille de lecture de ma vie qui se frotte à la nouvelle) mais j'ai l'impression que si on essaie d'être juste là avec l'autre, sans activer notre position d'observateur (calme et critique ou bourré d'émotions), on est mal...à côté de la plaque, pas dans notre monde ...et l'autre va forçément le ressentir et ne rien comprendre...Tous humains, même différents, il y a cette réciprocité automatique qui se joue inconsciemment...du coup je crois qu'il faut vraiment s'aider de la communication non verbale pour comprendre et se faire comprendre dans la vie de tous les jours que nous partageons avec les autres, quels qu'ils soient.
Sinon on me reproche de terminer les phrases de mon interlocuteur, de trouver le mot qu'il cherche alors qu'il s'impose à moi depuis 30''...d'arreter net les histoires que les gens racontent de la même manière à tout le monde sans se rappeler que je l' ai déjà écoutée et reconnue d'emblée (les quelques premieres rimes ont suffi)
Et de ne pas écouter ce qui se dit ici et maintenant. Parce que plein d'idées ont fusé à l'écoute de quelques associations ou bien alors je veux la fin de la phrase que j' imagine...et qui est souvent confirmée.
Ma fille me reproche aussi de ne jamais me tromper lorsque je "sens" que ses notes vont être bonnes ou pas. Quand je sens que c'est la cata je suis incapable de le lui cacher mais ça la "désangoisse" de partager un peu de ses moments lourds avec sa vieille mère...avant que le prof ne lui tombe dessus.
L'impatience...lorsque mon équipe commence à discourir sans fin sur un sujet qui ne vaut pas un kopek...
Les coupages de parole...un vrai travail que d'écouter l'autre jusqu'au bout. Là pour le coup je me mets à analyser les mots...en PNL ça c'est plutôt kinestésique"...en A.T, mon interlocuteur paraît très "enfant rebelle"...et j'arrive enfin à tenir jusqu'au point final de la phrase (si j'ai de la chance) sans terminer à sa place, sans abréger, sans essayer d'accéler le rythme en intervenant avec un flot rapide de commentaires...
Je ne sais pas si c'est pareil pour vous (je ne suis pas encore "rodée" on m'a donné les resultats des tests il y a quelques mois et j'ai encore l'ancienne grille de lecture de ma vie qui se frotte à la nouvelle) mais j'ai l'impression que si on essaie d'être juste là avec l'autre, sans activer notre position d'observateur (calme et critique ou bourré d'émotions), on est mal...à côté de la plaque, pas dans notre monde ...et l'autre va forçément le ressentir et ne rien comprendre...Tous humains, même différents, il y a cette réciprocité automatique qui se joue inconsciemment...du coup je crois qu'il faut vraiment s'aider de la communication non verbale pour comprendre et se faire comprendre dans la vie de tous les jours que nous partageons avec les autres, quels qu'ils soient.
ktie- Messages : 14
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 55
Localisation : au bord d'un lac
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