Jamais bonne conscience d'être là
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Jamais bonne conscience d'être là
Où que je sois, j'en ai mauvaise conscience. Prêt, du coup, à rechercher un prétexte pour m'effacer. Ici aussi, d'où les "cycles", parce que je n'assume pas jusqu'au bout: je reviens salir la neige.
Pourtant, c'est tellement mieux quand je n'y suis pas; plus propre, tout ça !
Conflit entre syndrome de l'imposteur et sale petite vanité ?
Pourtant, c'est tellement mieux quand je n'y suis pas; plus propre, tout ça !
Conflit entre syndrome de l'imposteur et sale petite vanité ?
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Je dirais que c'est plutôt une estime de toi même un peu basse qui te ferait croire que tu ne serais pas à ta place ou que tu devrais faire autre chose de plus constructif... Mais ce n'est que mon avis... Peu importe où tu es, si tu ne juges pas ton action, elle ne te fera pas culpabiliser et tu équilibreras plus facilement tes comportements. Purée, j'espère que je ne suis pas trop hors sujet !
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Ce qui me déroute est que je n'arrive pas à examiner le phénomène en profondeur, à en faire une radioscopie, quoi.
L'hypothèse la plus simple serait que je me débrouille pour faire ma diva: partir pour me faire rappeler, tester ma popularité en somme. Sauf qu'en vrai, je ne m'en préoccupe pas, des réactions; je me sens terriblement gêné à l'idée qu'il y en ait, je trouve complètement naturel que personne ne dise rien, ou valide mon hypothèse que la moindre bricole justifie une démission sans un mot. En fait, dès que j'imagine qu'une personne particulièrement malveillante pourrait sauter sur l'occasion pour me jeter dehors, j'anticipe sa réaction - même quand cette personne n'existe pas - en me disant que de surcroît, tout le monde se rangera derrière elle en opinant gravement du bonnet.
Alors, je me dis: c'est vrai, qu'est-ce que je foutais là, en vrai ? Ils ont raison, c'est mieux que j'arrête d'être là, prendre de la place, faire du bruit, toussa.
L'hypothèse la plus simple serait que je me débrouille pour faire ma diva: partir pour me faire rappeler, tester ma popularité en somme. Sauf qu'en vrai, je ne m'en préoccupe pas, des réactions; je me sens terriblement gêné à l'idée qu'il y en ait, je trouve complètement naturel que personne ne dise rien, ou valide mon hypothèse que la moindre bricole justifie une démission sans un mot. En fait, dès que j'imagine qu'une personne particulièrement malveillante pourrait sauter sur l'occasion pour me jeter dehors, j'anticipe sa réaction - même quand cette personne n'existe pas - en me disant que de surcroît, tout le monde se rangera derrière elle en opinant gravement du bonnet.
Alors, je me dis: c'est vrai, qu'est-ce que je foutais là, en vrai ? Ils ont raison, c'est mieux que j'arrête d'être là, prendre de la place, faire du bruit, toussa.
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
J'ai du mal à comprendre tout ce que tu dis, mais je sais que si tu pars sans donner explicitement la raison de ton départ, personne ne te courra après, parce qu'on ne peut pas deviner tes motivations, limite on se dira "pas de nouvelles, bonne nouvelle", alors que si tu donnes tes motivations, là on peut avoir envie de te rattraper.
Le fait est que visiblement tu as ta place ici, ou au moins pour moi, vu que je te réponds. Pourquoi tu n'aurais pas ta place d'ailleurs ? Si tu fais du bruit, c'est pour partager ou au moins demander la reconnaissance de l'autre, dans les deux cas, c'est le cas de tout le monde, donc pourquoi n'y aurais tu pas le droit plus que les autres ?
Le fait est que visiblement tu as ta place ici, ou au moins pour moi, vu que je te réponds. Pourquoi tu n'aurais pas ta place d'ailleurs ? Si tu fais du bruit, c'est pour partager ou au moins demander la reconnaissance de l'autre, dans les deux cas, c'est le cas de tout le monde, donc pourquoi n'y aurais tu pas le droit plus que les autres ?
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Ou peut-être que tu n'as pas envie d'être là où tu es, où que tu sois. D'être ailleurs. Et pourquoi pas. Le problème est que c'est compliqué d'être ailleurs que là où on est. A moins de se dédoubler, encore que ça serait la même chose. Ou d'être quelqu'un d'autre, mais ça revient au même. Il faudrait n'être pas, ce qui empêcherait d'être content de n'être pas là, et ce serait dommage. Le bon côté de la chose, c'est qu'il y a tellement d'endroit où tu n'es pas, qu'être là où tu es est aussi un avantage puisque tu n'es pas ailleurs, à bien y réfléchir, les choses ne sont pas si mal faites.
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Re: Jamais bonne conscience d'être là
C'est vrai que mon message initial est trop court et je n'ai pas tout dit. Tu fais fausse route, mais c'est ma faute, je n'en ai pas dit assez. Je parle là de retraits ou de démissions d'activités importantes et où je me sentais bien. En partir est très douloureux, mais j'ai l'impression que c'est quand même juste, parce que c'est ce qui conviendra le plus aux autres, que je m'imposais indûment et que je dois partir, quoi que j'en aie.
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Je veux bien, mais je ne saisis pas, personnellement, parce que je ne sais pas de quoi tu parles quand tu évoques des "retraits ou démissions d'activités importantes et où tu te sentais bien"...
J'aimerais que tu explicites...
J'aimerais que tu explicites...
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
@ Fus... : pas tellement fausse route, alors
Cette idée de s'imposer alors qu'on se sent bien, peut cacher d'autres choses, et ma première réponse n'est pas seulement une plaisanterie ou un jeu sur les mots.
Je peux comprendre que ce soit douloureux de démissionner d'activités importantes, mais quand ça a été mon cas, c'était plus parce que les options prises et les pratiques ne me convenaient plus du tout, voire heurtaient mes convictions et mon éthique, en contradiction avec les objectifs affichés. Ceci étant, si les raisons de mon départ ont été incomprises (soit-disant) ou mal perçues (parce que j'ai la mauvaise habitude de dire ce qui ne me plaît pas), je pense qu'à court terme certains s'en sont trouvés mieux ou soulagés. A long terme peut-être aussi, ça a fait de la place pour d'autres, mais je dois dire que ça m'est devenu égal. Ou que je trouve ça plutôt drôle, avec le recul. Ce n'était pas ma place, tout compte fait. Donc c'est plutôt mieux pour moi aussi.
Cette idée de s'imposer alors qu'on se sent bien, peut cacher d'autres choses, et ma première réponse n'est pas seulement une plaisanterie ou un jeu sur les mots.
Je peux comprendre que ce soit douloureux de démissionner d'activités importantes, mais quand ça a été mon cas, c'était plus parce que les options prises et les pratiques ne me convenaient plus du tout, voire heurtaient mes convictions et mon éthique, en contradiction avec les objectifs affichés. Ceci étant, si les raisons de mon départ ont été incomprises (soit-disant) ou mal perçues (parce que j'ai la mauvaise habitude de dire ce qui ne me plaît pas), je pense qu'à court terme certains s'en sont trouvés mieux ou soulagés. A long terme peut-être aussi, ça a fait de la place pour d'autres, mais je dois dire que ça m'est devenu égal. Ou que je trouve ça plutôt drôle, avec le recul. Ce n'était pas ma place, tout compte fait. Donc c'est plutôt mieux pour moi aussi.
Dernière édition par oregon le Lun 15 Juin 2015 - 20:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Je prends ce commentaire pour moi aussi Oregon... tout à fait valable dans ma situation... Merki !!
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Je peux comprendre que ce soit douloureux de démissionner d'activités importantes, mais quand ça a été mon cas, c'était plus parce que les options prises et les pratiques ne me convenaient plus du tout, voire heurtaient mes convictions et mon éthique, en contradiction avec les objectifs affichés
Oui, mais là non. Quand je me heurte à une dérive éthique comme tu l'évoques, je pars certes avec le regret que cette dérive ait eu lieu, mais sans aucune souffrance, parce que je sais que je fais bien.
Je parle bien des cas où, normalement, tout le ciel devrait être bleu ou presque, en tout cas, où il n'y a aucun problème de ce genre, pas même en gestation. Je conçois que ce soit incompréhensible (moi-même je comprends pas, sinon je n'en ferais pas un topic !): je sens qu'il me faut partir justement parce que tout y est bien, que je m'y sens bien, que ça m'apporte. Peut-être parce que "je trouve ça louche d'être heureux", que j'ai peur, me sentant bien, de trop prendre mes aises et d'être envahissant, que sais-je ?
De mon point de vue, c'est ma place, mais tout à coup, voilà que je me dis: je m'y sens tellement bien que je ne me demande même plus ce que les autres en pensent ! J'ai dû trop m'étaler, faire mon Séraphin Lampion, à force de me sentir à ma place, c'est sûr ! Alors il faut vite que j'arrête et si ça se trouve, je vais apprendre qu'en effet, ils n'attendaient que ça !
Vous voyez le genre ?
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Tout à fait
Tu as quelque chose contre Séraphin Lampion ? Et puis bon, ce que les autres en pensent, c'est bien gentil, mais si tu te sens à ta place, je ne vois pas où est le problème. Et si ça leur en pose un, quelle importance... Syndrome du coucou, mais le coucou, y s'en fout.
Tu as quelque chose contre Séraphin Lampion ? Et puis bon, ce que les autres en pensent, c'est bien gentil, mais si tu te sens à ta place, je ne vois pas où est le problème. Et si ça leur en pose un, quelle importance... Syndrome du coucou, mais le coucou, y s'en fout.
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Je trouve que c'est plutôt sain de ne pas souffrir de dissonance cognitive lorsqu'un problème éthique se pose... J'aurais tendance à penser que tu as des défenses saines ou du moins que tu refoules ce qu'il est bon de refouler... J'ai été dans ce cas là et j'ai pété une pile... je ne pense pas que cela soit mieux...
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
oregon a écrit:Et puis bon, ce que les autres en pensent, c'est bien gentil, mais si tu te sens à ta place, je ne vois pas où est le problème. Et si ça leur en pose un, quelle importance... Syndrome du coucou, mais le coucou, y s'en fout.
Ben justement, ça devrait être comme ça, mais ça ne l'est pas.
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Re: Jamais bonne conscience d'être là
Disons que c'est une forme d'idéal à atteindre. Bon, j'ai l'air comme ça, mais je comprends bien de quoi tu parles, même si j'ai un peu oublié parce que c'est loin. Quoique, jamais vraiment. Bref.
En fait il y a deux choses qui me viennent à l'esprit : l'importance un peu excessive accordée à ce que les autres pensent, et peut-être une notion de reproche sous-jacente, que tu ressentes qu'on te reproche d'être là.
Me trompe-je ?
En fait il y a deux choses qui me viennent à l'esprit : l'importance un peu excessive accordée à ce que les autres pensent, et peut-être une notion de reproche sous-jacente, que tu ressentes qu'on te reproche d'être là.
Me trompe-je ?
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
ouh piting ! j'ai encore rien pigé !
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Jamais bonne conscience d'être là
oregon a écrit:
En fait il y a deux choses qui me viennent à l'esprit : l'importance un peu excessive accordée à ce que les autres pensent, et peut-être une notion de reproche sous-jacente, que tu ressentes qu'on te reproche d'être là.
Me trompe-je ?
C'est ça. Les deux sont sans doute entremêlés. Voire l'un est fils de l'autre.
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Bah, non. Moi, c'est un peu pareil, mais c'est l'angoisse plutôt que la mauvaise conscience qui me tient. Je ne dois pas partir durant des mois, mais je ne peux intervenir pendant des heures, cela tous les jours. Alors ce n'est pas du tout pareil. J'ai l'impression qu'à ta place, je me demanderais juste : est-ce que cela m'est utile ou est-ce que je perds mon temps ?Fus... a écrit:Je parle bien des cas où, normalement, tout le ciel devrait être bleu ou presque, en tout cas, où il n'y a aucun problème de ce genre, pas même en gestation. Je conçois que ce soit incompréhensible (moi-même je comprends pas, sinon je n'en ferais pas un topic !): je sens qu'il me faut partir justement parce que tout y est bien, que je m'y sens bien, que ça m'apporte. Peut-être parce que "je trouve ça louche d'être heureux", que j'ai peur, me sentant bien, de trop prendre mes aises et d'être envahissant, que sais-je ?
De mon point de vue, c'est ma place, mais tout à coup, voilà que je me dis: je m'y sens tellement bien que je ne me demande même plus ce que les autres en pensent ! J'ai dû trop m'étaler, faire mon Séraphin Lampion, à force de me sentir à ma place, c'est sûr ! Alors il faut vite que j'arrête et si ça se trouve, je vais apprendre qu'en effet, ils n'attendaient que ça !
Vous voyez le genre ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Dans le cas qui se présente en ce moment, ça m'est utile, mais aux autres, ce n'est pas évident.
Au fait, on est bien d'accord sur le fait que si on fait une remarque, si minime qu'elle soit, sur l'organisation d'une structure, ça équivaut à la quitter, non ?
Au fait, on est bien d'accord sur le fait que si on fait une remarque, si minime qu'elle soit, sur l'organisation d'une structure, ça équivaut à la quitter, non ?
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Ben non. Au contraire. Si une structure ne m'intéresse pas, je n'aurai pas grand-chose à en dire. Si j'y trouve un intérêt, quel qu'il soit, j'aurais tendance à être critique parce que l'analyse est concomitante de l'intérêt. Et que je suis idéaliste. Jusqu'à ce que je me dise que c'est foutu ou que ça me demande trop d'énergie pour peu de résultats. (Pour ça que je suis particulièrement ch*, en fait)
Invité- Invité
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Pour ma part, cela m'est utile que tu sois là, et pour d'autres aussi, si j'en crois les réactions quand tu t'en vas.
Quant à quitter une structure dès lors qu'on n'est pas d'accord sur le plan de son organisation, ce serait le cas si l'on pouvait trouver mieux, ou si l'on pouvait soi-même s'investir dans un projet comparable où l'on avait un rôle moteur. Maintenant, on peut aussi partir pour protester, quand bien même on n'y gagnerait rien, juste pour susciter une prise de conscience. Mais je ne crois pas qu'il soit bon d'en faire une question de principe. Nous avons des moyens limités, une vie limitée. Il nous faut bien faire des compromis.
Quant à quitter une structure dès lors qu'on n'est pas d'accord sur le plan de son organisation, ce serait le cas si l'on pouvait trouver mieux, ou si l'on pouvait soi-même s'investir dans un projet comparable où l'on avait un rôle moteur. Maintenant, on peut aussi partir pour protester, quand bien même on n'y gagnerait rien, juste pour susciter une prise de conscience. Mais je ne crois pas qu'il soit bon d'en faire une question de principe. Nous avons des moyens limités, une vie limitée. Il nous faut bien faire des compromis.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Jamais bonne conscience d'être là
Fus... a écrit:Dans le cas qui se présente en ce moment, ça m'est utile, mais aux autres, ce n'est pas évident.
Au fait, on est bien d'accord sur le fait que si on fait une remarque, si minime qu'elle soit, sur l'organisation d'une structure, ça équivaut à la quitter, non ?
Je comprend ce que tu veux dire.
Dans les moments critiques au travail ( et par moment c'est 400 %), lorsque je fais une critique comme aujourd'hui par exemple à une hiérarchique, je me vois d'emblée dehors. C'est automatique. Je vois la procédure disciplinaire arriver, la porte de sortie. Et pourtant j'ai un statut de fonctionnaire. Mais ce statut n'est pas palpable. J'en vois les limites très clairement.
Alors qu'en fait c'est mon positionnement qui crée mon malêtre. Plus j'ignore un problème, moins ils existe pour les autres collègues. Cela me surprend toujours. Dans mon fonctionnement on parle des problèmes pour les résoudre, alors que dans mon entourage professionnel, on résout les gros problèmes en faisant comme s'ils n'existaient pas. Et le sourire aux lèvres.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
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