Seul(e) face à la zébritude

Bonsoir.

Je trouve difficile de se retrouver seul(e) face à la zébritude.

On se retrouve seul(e) face à un mur d'incompréhensions.
On se retrouve seul(e) face à une multitude de questionnements.
On se retrouve seul(e) face à un énorme décalage par rapport à la majorité.
On se retrouve seul(e) face à une façon de penser et d'être qui dénote.
On se retrouve seul(e) face une confusion intérieure que personne ne semble comprendre.
On se retrouve seul(e) face des envies multiples qu'on ne parvient pas à canaliser.
On se retrouve seul(e) face à des choix multiples qui sèment la confusion.
On se retrouve comme liquéfier ou éparpiller.
On se retrouve seul(e) dans une forme d'isolement intérieur et parfois même extérieure.
Le seul endroit où l'on se sente à peu près bien c'est dans la sol-itude.

Comment vivez-vous votre zébritude quand vous vous trouvez seul(e) face à elle ?

Et encore, on pourrait en rajouter...

Floranna14 a écrit:Comment vivez-vous votre zébritude quand vous vous trouvez seul(e) face à elle ?

Mal Avant j'avalais des couleuvres et j'prenais sur moi. Maintenant j'suis plutôt dans le mode fuite, dès que le décalage se fait trop ressentir je m'éclipse poliment et puis voilà, je vais m'activer dans mon coin et me ressourcer tranquilou. Honnêtement ça fait pas de mal.

Floranna14 a écrit:Comment vivez-vous votre zébritude quand vous vous trouvez seul(e) face à elle ?

Ca dépend en fait ...

- Soit je sors, je vais voir du monde (autre que ma famille), pour me prouver que je peux être dans le monde réel
- Soit je m'isole pour penser, imaginer, rêver
- Soit je travaille pour oublier (parce qu'avec le point au dessus, je peux me mettre à penser à mon état de zèbre et du coup, je me mets à déprimer)
- Soit je pense à ma zébritude et je finis toujours par déprimer du coup, là, soit :
_ Je sors pour oublier (oui aussi mais j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de mal que si j'y vais directement)
_ Je pense à une pièce vide ou je récite le Notre Père pour apaiser ma tête
_ J'attends le lendemain que ça passe (parce que généralement, ça m'arrive le soir dans mon lit avant de dormir)

J'espère avoir répondu à ta question !

Bonjour

Ce qui me manque le plus, c'est de ne pas avoir de zèbres près de moi à part mes enfants.

Ni dans mes relations amicales, ni dans ma famille, il n'y a de zèbres.

Et, cela me manque terriblement.

Du coup, cela accentue et me renvoie toujours face à ma zébritude.

Parfois, je parviens à surmonter et assumer ma zébritude.
D'autres fois, c'est plus difficile.

Bonsoir Floranna14,

ma technique à moi quand je suis "en crise" de bonnes larmes et un dodo et puis je m'occupe l'esprit avec un projet personnel... et surtout je pense à mes ttits loups.