Se ranger dans des petits coins

Hoy, les compagnons rayés ! Je méditais et je me demandais si comme moi, d'autres zèbres avaient un rapport à l'autre... disons.. particulier. Pour être plus précis, quand je suis dans une salle, et que 4 personnes arrivent, ni plus ni moins, je me sens le besoin de me "ranger" littéralement dans un coin. Accroupi. J'ai ce souci depuis maintenant 2 ans, je suis obligé d'employer des stratagèmes, pour découper les groupes en deux parties. Parce que oui, comme le hasard fait bien les choses, depuis que j'ai ce souci, les gens viennent toujours par 4. Si je ne me range pas dans un "coin" (mais vraiment, un coin, moi rangé dedans, le coin) je sue comme une loutre et j'ai presque des (désolé pour la crudité de mes mots) petits fuites dans l'slit. Trève de plaisanteries, cela me cause pas mal de souci, et j'apprécierais une oreille attentive pour discuter

Personne ???

Je comprend ce truc... moi ça m'ecrase complètement aussi dés qu'on passe 3 personnes.... comme une chape de plomb qui tome net... pschitt je m'éteins

Je ne sais pas si je ne me trompe pas dans ma lecture de vos messages mais je crois être d'une certaine manière un peu pareille. C'est quelque chose que je ne déteste pas forcément (étant en plus introvertie) : d'être dans mon coin, la plus discrète et même transparente possible lorsque j'intègre un groupe. Dans mon dictionnaire des principes, c'est la première posture à prendre lorsqu'on arrive dans un groupe et plus il nous est nouveau plus c'est important. Ne pas débouler sur les autres de manière sans gêne, leur laisser le temps de s'installer (ils peuvent être venus en courant ou avoir du mal à faire une transition rapide entre le lieu où ils étaient et là maintenant où ils se trouvent etc), ne pas couper la parole ou interrompre maladroitement une conversation etc.

Je n'aime pas la foule de toute façon pour la raison que plus on est plus on devient idiot, plus on est irrespectueux et moins tolérant. C'est dommage pour moi car la foule peut aussi apporter quelque chose de positif...

Je connais. ça prend des formes moins littérales, mais le sentiment que c'est mieux de se retirer dans un coin, à part, demeure.