AUTO-HYPNOSE parler à son cerveau le pouvez-vous?

Mercredi 8 juillet 2015 fin d'après-midi je suis allé à un rendez-vous à Toulouse, rencontrer une hypnotiseuse ericksonienne (pratiquant l'auto-hypnose).

J'ai besoin d'aide pour stopper définitivement l'habitude du tabac.

Voilà que je commence à raconter mon parcours à cette femme. Et à un moment donné je lui parle d'un traumatisme vécu exactement l'an dernier: suivi d'une migraine TERRIBLE!

Puis, j'ajoute (ce qui semble l'intéresser le plus) qu'après avoir épluché toutes les options médicales avec mon médecin généraliste, j'ai (tout simplement) naturellement parlé à mon cerveau. Je le savais déjà que j'étais DEUX: moi et mon cerveau. Je ne savais pas que je pouvais lui parler directement. Que me répond alors l'hypnotiseuse? En écarquillant les yeux!!!

Que je pratique l'auto-hypnose naturellement (et que je n'ai pas besoin d'elle parce que son travail est "justement" d'éduquer sa clientèle à la conscience de l'auto-hypnose) et, semble t-il, d'après elle, cela n'est pas fréquent!

Puis, je lui demande: combien je vous dois? Elle me répond: rien. (rien, parce que je fais le même métier qu'elle en somme!! mais je ne le savais pas): nous nous serrons alors la main comme deux collègues qui se retrouvent à un colloque, par exemple.

Je lui propose tout de même les trois pêches nectarines que j'ai dans ma voiture comme paiement! Elle aquiesce, ravie.

ET VOUS POUVEZ VOUS PARLER A VOTRE CERVEAU AFIN D'APAISER DES DOULEURS PHYSIQUES et/ou MENTALES, des TRAUMATISMES...???

Est-ce une de mes/de vos capacités de haut potentiel de parler (gentiment) à mon/votre cerveau?

J'ajoute qu'ayant parlé à mon cerveau après 10 jours de souffrances d'une atroce migraine m'empêchant même de dormir et avec aucune efficacité médicamenteuse... Lui avoir parlé GENTIMENT eh bien cette migraine a disparu comme par enchantement...

L'hypnotiseuse de Toulouse estime que je peux faire la même chose (parler avec mon cerveau) afin que ce cerveau ne me martyrise pas trop en ce moment parce qu'il est en manque de nicotine et des poisons accompagnant le tabac...

C'est une bonne chose d'arrêter en conseillant mon cerveau:
1. parce que j'ai 60 ans.
2. parce que j'aime marcher en montagne (incompatibilité, on comprend).
3. une bonne économie.

Pour ceux et / ou celles qui veulent arrêter (et non pas diminuer) également le tabac (ou bien l'alcool), apprivoiser son cerveau me semble une méthode intéressante...

"Je lui propose tout de même les trois pêches nectarines que j'ai dans ma voiture comme paiement! Elle aquiesce, ravie".

Je suis retourné dans mon village de montagne des Pyrénées, le sourire aux lèvres et riant de bon cœur au volant! Oui, parce que payer un médecin avec des pêches, c'est RARE!

Je ne sais pas si c'est exactement de l'auto-hypnose, mais je discute avec moi-même souvent, et de plusieurs façons :

- En réunion, les différentes facettes de ma personnalité débattent d'un sujet
- En coaching, une facette de ma personnalité m'aide à tenir le coup ou à me reprendre dans une situation difficile
- En suggestion symbolique (qui se rapproche le plus de l'hypnose), allongé au calme, je visualise des situations et par le biais d'image, je communique avec ce qui est en moi, qui me réponds en changeant les scènes dans lesquelles j'évolue

Pareil ! J'utilise très régulièrement les dialogues et les visualisations, que celles-ci soient réalistes ou symboliques, pour observer ce que je ressens, pour calmer l'anxiété qui monte, pour soulager la douleur ou quand j'ai du mal à dormir.

Et effectivement il me semble que je fais ça depuis que je me suis intéressée à l'hypnose, je ne crois pas que je me servais de ces outils avant.

Oui c'est rare, d'autant que ce n'est pas un médecin.

J'utilise l'auto-hypnose quand je n'arrive pas à m'endormir. Je visualise un escalier de 10 marches que je descends en coupant un peu plus mes pensées à chaque marche. Je pratique ça depuis que je suis enfant et généralement ça marche très bien.

Dedezhu, peux tu nous.donner plus de détails sur la.façon que tu as de parler à ton cerveau ?
Fais-tu de l'autosuggestion ? Ou est-ce plutôt une analyse de ton ressenti ?

OUI EXCELLENTE QUESTION Parisette...

Quand j'avais 25 ou 26 ans, à Paris, dans mon appartement du 10 e arrondisst, un jour en après-midi, je m'allonge sur mon lit et je fais la sieste (je ne fais souvent la sieste).

Je m'endors. (Soudain) je rêve que mon corps - et je vois nettement mon corps - se soulève tout seul, nu, raide, un peu grisâtre, à 30 cm, puis 50 cm du sol.

Je me réveille en sueur. Je ne comprends pas de quoi j'ai rêvé ou vu... la mort? De qui? La mienne? Plus tard, une amie me dit: "tu en as bien de la chance tu as vu ton corps astral". De la chance, je ne sais pas, j'ai parlé pour la première fois de ma vie à mon cerveau de manière naturelle sans même réfléchir qu'il était possible de parler à un cerveau (le mien).

Je lui ai dit, en me frottant les yeux, après cette (diabolique) sieste: "s'il te plaît ne me refait plus ce truc, je n'en ai pas besoin de cette fonction". Depuis, mon cerveau n'a jamais réutilisé cette fonction.

Pour la migraine de 2014 - comme j'avais oublié que je pouvais parler à mon cerveau, comme je l'avais fait à propos du corps astral - je suis d'abord passé par la case (finalement inutile et coûteuse) médecin-hôpitaux-clinique. Rien de tous les examens réalisés et certains très lourd comme un scanner du cerveau... n'ont permis une amélioration de mon état 10 jours à la suite des premiers symptômes de migraine extrêmement douloureuse.

Je ne sais pas pourquoi ni comment, j'ai parlé à mon cerveau. Je lui ai parlé gentiment. Tout en caressant-massant mon crâne sur les parties "traumatisées".

J'avais parlé à mon cerveau à l'âge de 26 ans mais je ne contrôlais rien (je ne savais même pas que je lui parlais ou plutôt que ce que je lui avait dit avait été transmis et compris 5 sur 5 à propos du corps astral).

En dernier recours en juin 2014 face à cette monstrueuse migraine, j'ai naturellement (comme l'a expliqué l'hypnotiseuse de Toulouse) parlé à mon cerveau... Parlé normalement... avec tendresse. Sans mots compliqués. Qu'il fallait cesser cette migraine. Et je lui ai expliqué alors à mon cerveau l'origine de cette migraine...

En parlant à mon cerveau je comprenais en simultanéité la situation: personne, ni mon médecin généraliste, ni ma dentiste, ni mon stomatologue, ni le personnel de la clinique, ni aucune infirmière, ni ma maman, ni aucun de mes amis, n'ont parlé-expliqué à mon cerveau en novembre-décembre 2013 et janvier 2014, qu'on allait m'opérer des dents (opération de l'arrachage total) et donc que mon corps allait se séparer d'une partie de mon corps... Séparé de manière "violente" = arrachage de 25 dents en deux heures de temps sous anesthésie générale.

J'ai donc expliqué gentiment à mon cerveau que personne (moi compris) n'avait été capable de lui expliquer cette opération et la raison de cette opération dentaire. Je m'excusais auprès de lui (mon cerveau) de l'avoir négligé, de ne pas avoir pensé une seconde à lui expliquer pourquoi je voulais me séparer de mes dents (celles qui me restaient).

Eh bien, tout simplement une minute après que je lui ai expliqué que je n'avais plus de dents et la raison de mon opération, mon cerveau a totalement relâché la tension cervicale, de la nuque, des épaules et toutes les atroces douleurs de la tête se sont évaporées. Pour ne plus jamais revenir (cela fait un an).

Pour arrêter le tabac, je ne dis pas que cela est facile. Mon cerveau ou certaines parties de mon cerveau font de la résistance! Je lui parle régulièrement en massant mes os crâniens et je chante à tue-tête des airs improvisés andalou-arabes comme sorte de calmants pour cerveau (qui pourrait être agité).

Il n'y a pas de secret. Parler simplement à con cerveau = il ne s'agit pas de se parler à soi-même ou de parler tout seul dans la rue ou dans un autobus. Non, ici c'est un dialogue réel, sans nécessité de questions seulement des solutions rapides et sympathiques pour tous.

Si l'on prend le cerveau dans le bon sens du pli, alors tout se passe formidablement bien.

C'est seulement il y a deux jours que j'ai (re) découvert ma capacité à l'auto-hypnose (exemple =parler avec son cerveau).

@Parisette: ni de l'auto-suggestion, ni analyse. En fait, je ne fais rien de spécial, c'est cela qui est le plus étrange, je crois que mon cerveau fait tout le travail connectivité-intellect-analyse des données/solutions aux données.

Autre exemple: je suis au 7e jour de l'arrêt (complet) du tabac. J'ai expliqué à mon cerveau que mon métabolisme allait être pas mal bousculé! Et j'ai demandé (toujours gentiment) à mon cerveau de ne pas me faire souffrir avec des migraines carabinées car quand on arrête de fumer ce peut être une réaction du cerveau pour dire: alors elle est où ma clope?

Ainsi je n'ai pas eu mal à la tête. Juste des sortes de nuages dans la tête le matin comme s'il y avait une fumée artificielle créée par le manque de poison (nicotine). Aussi pour éviter toute tentation tabagique, je marche. Hier une montagne de 2000 mètres en Ariège! Aujourd'hui un parcours de 8 km en plat dans la campagne.

Toujours maintenir ses jambes "tendues", "plombées".

J'essaye aussi de ne pas me bourrer de bouffe ou si je mange c'est de la bouffe saine: fruits frais, un peu de fromage, pain aux céréales, tarte au citron (pas souvent), et puis de la bière en surveillant ma brioche...

J'ai découvert récemment (beaucoup de découvertes! depuis l'arrêt du tabac) que le "bain dérivatif" était excellent pour éliminer les toxines! Et le tabac en est une formidable!

Pour le moment je constate que peu de zèbres sont en capacité de PARLER à leur cerveau.

Pourquoi cette difficulté?

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Allo, les cerveaux parlent au cerveaux !

La possibilité même de ce  découplage trahit quelque chose de très profond qu'il conviendrait d'analyser...Mais ce n'est pas le lieu.
J'ai moi-même tenté cette expérience, sans conviction hélas. J'aurais dû me faire plus convaincant !
Mais par tel ou tel chemin, je pense que c'est chose possible...Et puis les divagations métaphysiques que l'on peut s'offrir sur cette base sont mignonnes tout plein.

Parler à mon cerveau, je l'ai fait deux fois. A voix haute, je me suis sentie un peu con mais n'empêche, ça a marché.

La 1ère fois, je lui ai demandé de garder bien au fond des oubliettes qu'il a crées dans un recoin, certaines choses qu'il n'est pas nécessaire de faire remonter à la surface de la conscience. Ces souvenirs refoulés resteront refoulés, mon cerveau a accepté de me protéger.

Et puis il y a pas si longtemps, je l'ai prévenu que mon corps allait être ouvert et un peu brutalisé et que lui, cerveau, pleinement réveillé, allait entendre des bruits impressionnants correspondant à ces gestes, et qu'il allait du coup comprendre parfaitement tout ce qui allait se passer (les coups de marteau du chirurgien orthopédiste qui t'enfonce des tiges en métal dans l'os, y'a plus fun comme bruit).

Je lui ai demandé de s'y préparer, de rester calme, d'accepter, et de se focaliser sur autre chose.
Ça a très bien marché j'avoue, je suis restée étonnamment calme avant l'opération, et pendant aussi (bon OK j'étais bien défoncée faut dire), il a fait comme j'ai dit et s'est focalisé sur 2 chansons, que j'ai chantées en boucle jusqu'à ce que le chirurgien en ait marre et me demande de me taire.

Mon cerveau il est plutôt cool en fait des fois.

J'ai un ami qui "s'auto-programme" également avec l'hypnose. Pourquoi pas pour quelques traitements de surface. Mais la manière dont on s'auto-considère de cette manière n'est, je trouve, pas vraiment ragoutante.

Je pense que c'est plutôt parler à son subconscient qui est une méthode reconnue pour résoudre certains blocages / troubles / mauvais schéma de pensées / anxiétés / ....

« Votre esprit conscient est très intelligent ; mais comparé à votre inconscient, il est stupide. » Milton Erickson

Si le sujet vous intéresse je vous invite à chercher "Le pouvoir du subconscient" de Joseph Murphy (disponible en audio sur YouTube).

Bonjour, je fais remonter le post, si je m'entraine, pensez-vous que je puisse communiquer avec l'enfant intérieur en moi? Je sais cette question est très étrange, j'ai rien trouvé sur le sujet.
Je pense qu'une consultation sera nécessaire mais est-il possible d'apprendre "sérieusement" l'auto-hypnose? Est-ce que j'en serais capable? Ou est-ce réservé à certaines personnes "chanceuses"?
Est-ce qu'une vraie séance d'hypnose est brutale? J'ai un peu peur en fait...
Si quelqu'un a une expérience à partager?
Merci merci!

w

Je pratique l'hypnose avec une thérapeute et c'est intéressant. Elle m'a aussi proposé des séances d'autohypnose que je ne pratique pas pour l'instant. J'ai encore besoin du cadre rassurant et sécurisant de nos séances.
Pour info, nous vivons tous des séances hypnotiques même sans nous en rendre compte (ex : quand on conduit en voiture et qu'on se dit : "j'en suis déjà là !")... Elles ne sont juste pas toutes thérapeutiques.

danslesétoiles a écrit:d'autres te répondront mieux que moi sur l'auto-hypnose.

Pour l'hypnose en consultation, si tu appréhendes, je te conseille d'en parler au thérapeute que tu auras choisi car, si tu n'as pas pleinement confiance, alors tu "bloques" le processus. Il faut être capable de lâcher prise et de confiance.
La grande majorité des personnes est réceptive à l'hypnose (80% environ).

Rien de très violent en hypnose, éventuellement certains peuvent ressortir de gros traumas et avoir des réactions fortes (crises de larmes, etc.), mais si tu es bien accompagnée, ton inconscient ressort le trauma que tu es capable de le gérer.

ce n'est pas grave les crises de larmes, au contraire, c'est ce que je cherche à retrouver, ce sera douloureux peut-être je ne sais pas, pas de gros trauma, tout est relatif. Je suis très sensible, mais je me contrôle beaucoup, il faudra que je fasse confiance pour me laisser manipuler oui.

danslesétoiles a écrit:Quant à ton enfant intérieur, tu peux bien évidement lui parler. Parfois tu trouveras facilement la cause de ton mal-être et pourra la décrypter et consoler l'enfant. Mais avec limites selon moi car de nombreuses fois tu n'identifieras que la cause de "surface", sans trouver la cause profonde.
Les biais sont nombreux : l'on pense immédiatement à ce que l'enfant pourrait avoir enfoui, mais il peut aussi n'avoir jamais réalisé consciemment la trace émotionnelle d'un événement,  ou alors c'est toi en tant qu'adulte qui n'est plus à même de réaliser l'impact émotionnel que l’événement a pu créer chez l'enfant  

je pense connaitre les causes de mon problème, je me suis beaucoup auto-analysé dans ma vie, j'ai réussi à débloquer ce qui m’empêchait d'avancer en comprenant, en disséquant, en faisant des liens, mais là, pour un soucis particulier, je suis dans l'impasse, je suis bloquée, alors j'ai besoin d'aide. Je ne me souviens de rien avant 7/8 ans, ce qui n'est pas normal, mon inconscient me refuse toute histoire d'amour, et si par miracle on touche mon affect, il sabote. Je sabote, je m'en rends enfin compte, je ne fais pas exprès, et mon conscient est déçu de lui-même. Je dois régler ce problème. Oui, je trouve des solutions étonnantes pour mon enfant intérieur qui commencent à fonctionner ;-)!

danslesétoiles a écrit:Si tu veux juste apaiser un quotidien sans aller trop loin dans la démarche tu peux alors fonctionner seul.
Mais si tu pars dans l'optique d'un vrai travail sur toi, je te conseillerai quand même le suivi d'un thérapeute.  

Mon quotidien va, je suis plutôt joyeuse, il y a juste un domaine qui bloque, le reste va, et je n'aime pas "me" subir. Mon inconscient et mon conscient doivent se mettre en accord sur la notion de "dangerosité". Tomber amoureuse n'est pas "dangereux", la plupart des femmes sont belles et épanouies en ces instants, moi ma posture change, j'ai même l'impression que mon visage change, j'ai développé un petit tic nerveux par exemple depuis, ça fait marrer mes proches mais moi je me sens frustrée et piégée. Je sors de chez moi je suis jolie, j'arrive je suis moche, il y a un truc qui part en cacahouète. J'ai envie de prendre soin, je fais n'importe quoi. Le regard de l'autre est une torture, alors que je n'ai aucun problème relationnelle en amitié ou dans mon professionnel, je suis aussi une mère attentive. Là, j'ai confiance en moi. Mon inconscient a peur, il me dit "gros danger, sabotons!", je me sens prisonnière de moi-même, je suis déçue de moi-même. L'hypnose est mon choix, incontestablement. Thérapie brève et efficace. Je dois sortir les choses, les expulser de moi. Je pensais avoir tout réglé car je suis assez équilibrée et plutôt bien dans mes baskets, un peu dans le creux depuis qq temps mais il m'aura fallu retomber amoureuse pour me mettre dans le chaos.  

danslesétoiles a écrit:Et si après avoir essayé, l'hypnose ne te convient pas, sache qu'il existe de nombreuses alternatives, pas toujours connues du grand public.

Je vais revoir mon magnétiseur avant de m'engager dans cette thérapie, je le procrastine depuis qq années alors que je sais que j'en ai besoin depuis plus d'un an, il me masse doucement, je ressors avec des bleus partout mais c'est efficace. Plexus bloqué, chakra du cœur. Dans son bureau je pleure, c'est mon unique "sauveur". J'accepte de devenir une "victime" juste avec lui et cela me fait du bien, j'en ai marre d'être forte, j'ai du mal à accepter de l'aide. Mais là, je suis fatiguée. Ce ne sera pas le chemin intérieur le plus long, j'ai fait le plus gros, mais le plus intense. Ainsi j'aurai fait le tour de moi-même je pense. Espérant profiter de ma paix intérieure en seconde partie de vie. Certaines femmes lorsqu'elles ont un r-v amoureux disent "ok à 20h!" d'autres sont obligés de se faire "reprogrammer" ! C'est un peu injuste mais je me dis que ce sera un beau voyage. Je reste positive. Mon sabotage est grand, je choisis le mauvais jour, le mauvais lieu, j'exige du vin par exemple, ensuite je me dis "mais pourquoi?!", pensant que cela va m'aider, j'ai envie d'être attentionnée (ce que je suis), je deviens repoussante et pénible. Ma déception est grande, puisque c'est ma faute. Bien sur tout ceci est incompréhensible pour la plupart des gens. Cela fait très "skyzo" ce que je raconte. Je ne gère plus rien, ensuite je dors plus, je me demande ce qui cloche, je réfléchie, je réfléchie, je connais les causes mais cela ne suffit plus, alors quand la personne m'a dit "ok je veux plus te voir du tout", mon conscient est super triste, mais ensuite c'est comme si une partie de moi : mon inconscient lui se disait "youpi, nous l'avons échappé belle, mission réussi oufff!!!", c'est vraiment ce que je ressens. Par exemple j'ai remarqué en analysant cette courte histoire que lorsque l'objet aimé était loin(voyage ou pause de contact), alors au bout de quelques semaines je vais mieux "youpi!", mon corps est plus beau, mon visage plus reposé, mon esprit serein. En gros, je suis loin du "danger"??! alors que mon conscient lui se dit "oh il me manque, j'ai trop envie de le voir".

Vu le contexte, je pourrais donc choisir de fermer tout ça, à jamais mais je refuse, c'est réveillé, c'est ouvert, ok allons-y. Mon archétype guerrier est plus fort que mon saboteur.  Je dois aller voir en profondeur et faire comprendre à cette "petite pénible" (moi-même donc) que ce n'est pas grave, qu'on ne va pas "mourir"d'avoir une histoire avec quelqu'un qu'on aime beaucoup et que ce n'est pas grave si "ça dure pas toute la vie", qu'on va pas signer un contrat de "perpétuité", que je suis libre quand même, que je vais pas me marier demain avec un intégriste qui va trop me manipuler, me mentir et mes faire souffrir, que les moments c'est cela le bonheur. Le duel qui se passe à l'intérieur de moi est fatiguant, limite je suis ravie. Par exemple mon intellect se barre, je suis la reine des cruches, je sais que c'est bizarre mais c'est ce que je ressens vraiment, je perd pied, je fais la maline puis je me déteste, je pars et me dit "mais pourquoi tu fais ça?", pourquoi tu peux pas être toi-même? Je sais pas être moi, sauf à distance où là j'avais résolu le problème et j'avais fini par être  naturelle, sans même y penser. Je vise l'association (me vivre enfant) pas la dissociation (se voir enfant). Mon intuition me dit clairement oui, alors je vais le faire. C'est tellement facile d'être une petite amie cool quand l'affect n'est pas touchée, reposant ceci étant. Mais je n'ai plus aucun intérêt pour ce genre d'histoire, j'attends autre chose désormais. Je préfère être seule. Je suis bien seule. Je vais y arriver (la tigresse qui se persuade ). J'ai besoin d'un cadre, comme Mark Larx, merci à vous pour vos réponses.

Je reviendrais vous dire ce qu'il en est dans 6/7 mois. 2 séances par mois. Je vais arrêter ma psy spécial douance car c'est cher je ne peux me permettre les deux, j'ai fait le tour, je comprends mon fonctionnement, je l'accepte, revu mon passé, compris que je suis "normale" mais différente.  Ce forum est une mine d'or pour moi. Je vois que beaucoup soigne leur intérieur ici, et je me sens comprise. Je peux parler de saboteur ou d'enfant intérieur, de l'univers, sans passer pour une folle-dingue. J'ai eu des bonnes relations par le passé, plus jeunes, ça marchait, mais là c'est comme si en milieu de vie, on me disait : non plus possible, service terminé, ou alors il faut pas que tu aimes beaucoup. Je pense aussi qu'avoir "illusionné" un homme pas très sain assez longtemps sur mon chemin a renforcé ma prudence. Donc renforcement de tout cela.
Je pense que l'univers me fait vivre ça car il a quelque chose pour moi, un homme pour moi quelque part, qui me comprendra, que je comprendrais, en étant nous même, mais avant il me demande de régler ce truc. L'univers et moi c'est ma plus grande histoire de confiance. Je sais c'est bizarre. Mon intuition me dit "hypnose" alors ok "hypnose". Utiliser mon "amoureux" aussi serein qu'en amitié. Mon but est de mettre ma "guerrière" en retraite, pour cela rassurer et allier ma saboteuse avec mon attention/protection poète, mon principal présent le "magicien" aidera, mon attention pourra donc refonctionner normalement, et je souhaite développer mon archétype "créateur" et "sage" qui sont en moi. Limiter mes pensées, mieux dormir, programmation positive en amour, ancrage, re-pleurer quand je suis triste, bon ça fait du travail.

Je suis longue et c'est pas très intéressant mais cela me permet d'organiser intérieurement mes soucis/objectifs dans ce domaine et il n'y a vraiment qu'ici que je peux dire tous cela. MERCI.

@Fiohepnaburn Mème si mon histoire est très différente, j'y retrouve beaucoup de mécanismes que j'ai pu vivre ou observer.
Tu as de belles pistes et fait un beau chemin sur ces sujets, ton post est très interressant

Bonne continuation à toi

Merci Revz, ton message me touche puisque je me retrouve aussi dans certains commentaires que tu as pu poster ici et là!

je n'ai jamais rencontré d'hypnothérapeute mais pour répondre à ta question,
je pratique l'auto-hypnose comme méthode de RELAXATION EXPRESS régulièrement car -tout comme la pleine conscience- c'est une méthode qui ressource en 5 minutes chrono,
une brève coupure qui régénère, dont les bienfaits sont immédiats

a mon sens, on pratique tous l'auto-hypnose mais pas sous ce qualificatif...
l'état de transe n'est ni plus ni moins que cette sensation d'être physiquement présent et réceptif à l'environnement immédiat tout en laissant voguer nos pensées vers des sensations agréables (qu'importe lequel de nos sens est employé : parfum, son, sensation, image...)

Coucou. L'auto-hypnose, j'adore ! Je m'y balade pour le plaisir aussi.
Je me suis crée un jardin secret qui est devenu une planète . Avec ces différentes zones suivant mes besoins et envies. J'ai commencé après avoir été suivie par une thérapeute pratiquant l'hypnose. Je venais d'avoir une attaque de panique et j'ai repris rdz-vs avec elle. Elle me fait une séance en utilisant la mer ...Ca me panique l'idée d'être sous l'eau. Donc en rentrant chez moi je me dis, bon, je sais comment ça marche, ne suis-je pas la personne la mieux placée pour travailler sur moi avec des images adéquates? Je me suis lancée.  J'ai visualisé ma "source vive" et constaté qu'elle était bloquée. J'ai remonté le cours d'eau jusqu'au blocage. J'ai passé le temps qu'il
Fallait à enlever chaque pierre qui l'etranglait. Jusqu'à ce que le flux retrouve sa puissance.Jamais eu une crise de panique après ca.
Du coup j'ai créé ma petite planète. Il y a des champs ( je vais y travailler quand j'ai l'impression que rien ne marche, car je sais que ce que j'y sème portera ses fruits tôt ou tard), il y a un "temple des relations", une forêt profonde etc etc. Toutes ces images sont venues au fur et à mesure des séances avec moi même. Je dis à mon cerveau logique qu'il peut essayer de me distraire, de m'envoyer plein de pensées, c'est pas grave, qu'il le fasse il finira par se fatiguer. Ensuite je laisse faire. Je descends 10 marches , j'ouvre les grandes portes de ma planète et l'histoire se fait toute seule. Mon cerveau logique décroche et je laisse mon inconscient travailler. Je l'utilise aussi pour m'endormir , pour jouer . Ou pour travailler ce qui me pose problème.

Sinon, en état d'éveil, il m'arrive être observatrice de mes pensées et émotions. Et de dire à mon cerveau, ah tiens? Tu vas par là toi? Quelle idée? Un exemple: la culpabilité. Je crois que quelques fois c'est une émotion réflexe, qui bien que signifiant quelque chose n'est pas toujours le reflet d'une "vraie" culpabilité. Donc je sens le bazar et plutôt que de laisser cette culpabilité m'envahir et déterminer la suite de mes actions, je la regarde. Et je dis à mon cerveau ok, tu m'envoies un signal au travers de cette émotion. J'entends. Mais qu'y a t il derrière en fait? Que veut -elle dire cette culpabilité alors que dans le cas présent je n'ai pas commis de faute?
Je parle à mon cerveau ( pensées et émotions) et à mon corps aussi. Y a moi et eux. En général on s'entend plutôt bien. Le corps est cool, il se plie à beaucoup de choses mais on sait, mon cerveau et moi que c'est lui le chef final. Mon cerveau faut le canaliser et quelques fois le remettre sur les rails mais c'est un super allié quand je bosse avec lui.

( je ne suis pas une malade mentale)

Bien sûr que tu n'es pas malade, au contraire.
Merci de partager tes images ;-)

Je continue un peu alors, je voulais réagir sur la communication avec l'enfant intérieur...
Je joue pas mal avec mon cerveau, un peu n'importe comment suivant l'inspiration.
Lors d'une auto-séance, je commence un délire...je vais me rencontrer à l'adolescence.
Je me présente à moi-même et, bien sûr je ne me crois pas. Du coup, pour prouver à mon moi ado que je suis bien elle adulte, je lui propose de lui faire une petite blessure dont elle verra la cicatrice apparaitre sur moi. Puis, mon moi adulte se dit, c'est con ça, pourquoi j'irai me faire mal et voir apparaitre une cicatrice, je pourrais faire le contraire? Faire du bien à la petite fille, l'adolescente et sentir dans l'adulte l'effet bénéfique. Ce serait mieux, non?
Donc, nouvelle séance où je pars en visite me rencontrer dans des moments difficiles qui ont laissé des marques. Et je m'aide comme personne n'a pu le faire à l'époque. Quelques fois juste avec une main sur mon épaule.
Ca marche pas mal

Hello !
Merci pour vos partages, je trouve ça très intéressant !
Je suis une personne anxieuse, ce qui marche plutôt pas mal au quotidien pour moi c'est la visualisation.
Par exemple, soit je peux visualiser l'émotion que je ressens, parfois difficilement identifiable, ce qui me permet du coup de la "regarder en face" quasi littéralement, et de la laisser faire son chemin plus facilement sans tenter de "l'éliminer" ; soit en me visualisant moi enfant ou ado, selon ce qui vient, et me réconforter moi-même des émotions que j'ai subies à ce moment-là, et que je n'arrivais pas à gérer (genre je me prends dans les bras etc).

ça marche plutôt bien mais il y a des pensées obsessionnelles sur lesquelles ça n'a pas trop d'effet, je n'arrive pas à "accéder" à ce qui se joue à ce moment-là. ça ne se passe que dans un contexte bien précis (relation de couple), et ça me bloque beaucoup et est épuisant :/
C'est pour ça que je pensais à l'hypnose ou l'auto-hypnose, pour pouvoir accéder à mon subconscient et le "réparer" (j'ai tendance à penser que ça vient de la mauvaise interprétation d'un événement dans la prime enfance ou de quelque chose d'autre). qu'en pensez-vous ? ça vous paraîtrait adapté ? des conseils/trucs à essayer ? des praticien(ne)s à recommander sur Paris ?

On peut aussi parler directement à ses cellules en cas de maladie.
Vous trouverez un exemple de visualisation et dialogue avec les cellules, ici sur le blog de Guy Corneau : http://www.slog.fr/guycorneau/302/1