Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
+10
Le Don qui Chante
adelaidelechat
mypseudo
jolindien
Numero6
offset
Dame Seli
Phierd'ars
david50
louise
14 participants
Page 6 sur 14
Page 6 sur 14 • 1 ... 5, 6, 7 ... 10 ... 14
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Faut ratisser large, c'est plus rapide
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
La sensibilité nous rend vulnérable,
Et la vie sensible est tout de même un cadeau
Un coeur chaud ne veut pas avoir froid, ne le laisse pas s'engourdir
Et la vie sensible est tout de même un cadeau
Un coeur chaud ne veut pas avoir froid, ne le laisse pas s'engourdir
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Quand les yeux ont tout vu et tout subi
Que même les dieux ont perdus de leur magie
Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue...
Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
P't-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
Quand les gestes fléchissent sous le plus fort
Qu'il ne vous reste
Plus qu'a se rendre d'accord
Que même les dieux ont perdus de leur magie
Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue...
Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
P't-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
Quand les gestes fléchissent sous le plus fort
Qu'il ne vous reste
Plus qu'a se rendre d'accord
Quand plus rien
N'est à perdre ou à prendre
On ne vous retient
Un jour la fin des méandres...
Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
Peut-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos petits combats
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
Parce qu'on a encore ça dans les veines
Et pas d'autres choix
Un jour le destin vous emmène
A Tien An Men
Dernière édition par six s'if le Mer 30 Déc 2015 - 20:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:La sensibilité nous rend vulnérable,
Et la vie sensible est tout de même un cadeau
Un coeur chaud ne veut pas avoir froid, ne le laisse pas s'engourdir
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:J'aime bien déborder chez les autres,
Et puis joli est ton sens de l'humour, toujours!
si le fil permet de lier, je tisse ça et là,
le seul vêtement valable, celui de la vie!
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
La marmite boue toujours d'ailleurs,
si l'eau de la douche s'est tarie c'est la douleur qui s'en est (un peu) allée,
je ne sais à quel degré prendre l'histoire cependant,
la pensée imagée m'échappe parfois, mais j'aime la sentir
si l'eau de la douche s'est tarie c'est la douleur qui s'en est (un peu) allée,
je ne sais à quel degré prendre l'histoire cependant,
la pensée imagée m'échappe parfois, mais j'aime la sentir
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Heureux celui qui a compris qu'il n'y a rien à comprendre
juste prendre comme cela vient
avant que cela reparte
juste prendre comme cela vient
avant que cela reparte
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'aire
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève
Comme elle vient
Encore et encore
Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin
Comme elle vient
Encore et encore
Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ça vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Que savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blêmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime
Toasts Acquis
nous survolons des villes
(des) autoroutes en friche
diagonales perdues
et des droites au hasard
des femmes sans visage
à l'atterrissage
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
para la queja mexica
este sueno de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita
et les branleurs trainent
dans la rue
et ils envoient ca aux étoiles
perdues
encore combien à attendre
combien à attendre
combien à attendre
encore combien à attendre
encore combien à attendre
tostaky
le fond du continent
l'or du nouveau monde
pyramides jetables
hommes d'affaires impeccables
quand la pluie de sagesse
pourrit sur les trottoirs
notre mère la terre
étonne moi
para la queja mexica
este sueno de america
celebremos la aluna
de siempre, ahorita
pendre les fantômes
cortez
et pourrir à l'ombre
cortez
de l'Amérique vendue
à des gyrophares crus
pour des nouveaux faisceaux
pour des nouveaux soleils
pour des nouveaux rayons
pour des nouveaux soleils
aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros
aqui para nosotros etc.
tostaky
bien reçu
tous les messages
ils disent qu'ils ont compris
qu'il n'y a plus le choix
que l'esprit qui souffle
guidera leurs pas
qu'arrivent les derniers temps ou
nous pourrons parler
alors soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
soyons désinvoltes
n'ayons l'air de rien
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Non ceci n'est pas une pipe
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Je suis vraiment admirative, de tout ce qui est ci-dessus. Ca me laisse sans voix.
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Non ça ne laisse pas sans voix mais il s agit de bien voir le même monde pour en parler, et les références aussi, c'est quoi l Amérique vendue à des gyrophares crus ?
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
adelaidelechat a écrit:Je suis vraiment admirative, de tout ce qui est ci-dessus. Ca me laisse sans voix.
Je suis arrivée ici à 39 ans et parfois j'adorais (et encore dire "dans ton c.....") et puis j'ai parlé dans ton "Luc" enfin dans le forum et j'ai commencé à toutes ces lectures qui déposent ici à walker de nouveau in the sky et j'ai pu de nouveau m'administrer, et retrouver mes façons de me modérer.
Sinon je te le conçois, feedbacker (renvoyer les nourritures qu'on peut avoir la chance d'absorber ici) .......
La moindre des politesses aies je pensé est de faire un renvoi, en m'excusant après bien évidemment, sinon il y a tant de choses à apprendre ici qu'il y a de quoi péter une durite, qui ne serait pas poétique.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Salut,
Si tu me lis et que tu penses avoir en 2015, participer à mon bien être, tu as raison, je te le confirme et je t'en remercie.
Par contre pour 2016, essaies d'être moins intelligent parfois, que je puisse faire des pauses dans mes feedbacks ou que je puisse parfois aussi être débile.
Tu n'en as peut être pas conscience mais tu envoies de sacrés balles dans le cadre de conversations et d'échanges.
Je n'ai pas connu les bancs de l'université mais je tiens à te rappeler que tu es plusieurs intelligences et dans plusieurs domaines et que même avec plusieurs intelligences, à la fac, il existe un endroit où on peut aller se détendre pour boire un chocolat ou un café
En plus, à défaut de donner des informations qui se résument à ta petite cloison, tu es mondial. Je t'aimerais aussi si tu es tout seul, bête, dans ton pyjama tout moche et en pause en ne parlant que du petit oiseau qui chante là sur la branche.
Tu es une belle personne et je te souhaite une aussi belle année que tu l'es toi même. Et je te souhaite de te partager avec d'aussi belles personnes que toi.
Regardes en dessous des oiseaux qui chantent, logiquement elles sont en dessous, le nez en l'air.
Si tu me lis et que tu penses avoir en 2015, participer à mon bien être, tu as raison, je te le confirme et je t'en remercie.
Par contre pour 2016, essaies d'être moins intelligent parfois, que je puisse faire des pauses dans mes feedbacks ou que je puisse parfois aussi être débile.
Tu n'en as peut être pas conscience mais tu envoies de sacrés balles dans le cadre de conversations et d'échanges.
Je n'ai pas connu les bancs de l'université mais je tiens à te rappeler que tu es plusieurs intelligences et dans plusieurs domaines et que même avec plusieurs intelligences, à la fac, il existe un endroit où on peut aller se détendre pour boire un chocolat ou un café
En plus, à défaut de donner des informations qui se résument à ta petite cloison, tu es mondial. Je t'aimerais aussi si tu es tout seul, bête, dans ton pyjama tout moche et en pause en ne parlant que du petit oiseau qui chante là sur la branche.
Tu es une belle personne et je te souhaite une aussi belle année que tu l'es toi même. Et je te souhaite de te partager avec d'aussi belles personnes que toi.
Regardes en dessous des oiseaux qui chantent, logiquement elles sont en dessous, le nez en l'air.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
six s'if a écrit:Salut,
Si tu me lis et que tu penses avoir en 2015, participer à mon bien être, tu as raison, je te le confirme et je t'en remercie.
Regardes en dessous des oiseaux qui chantent, logiquement elles sont en dessous, le nez en l'air.
Merci à toi et à tout ce que tu reflètes. Tu es une magnifique personne !
Merci et bonne année pleine d'amour !
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Visualiser sa vie en quelques coups de crayon, Xavier Delengaigne
Lire «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon» de Xavier Delengaigne, c'est vivre une expérience personnelle de coaching visuel.
C'est réfléchir à sa vie à l'aide de modèles graphiques (templates). C'est s'exercer à dessiner ses objectifs de vie à partir de «croquinotes» et autres outils de la pensée visuelle. C'est recevoir des conseils pertinents, des explications simples et des exercices sous formes visuelles qui vous embarquent progressivement dans un processus d’idéation de vos objectifs de vie. Ce livre offre aussi un éventail de modèles graphiques et des notions de bases essentielles pour apprendre à «croquinoter» ou «sketchnoter» vos idées.
«Visualiser sa vie en quelques coups de crayon» est un ouvrage susceptible d’intéresser les coachs de vie qui cherchent à améliorer leur accompagnement en développement personnel par l'utilisation de modèles graphiques; les formateurs qui veulent «croquiner leurs idées et celles de leur groupe; les personnes qui veulent élaborer leurs objectifs de vie à partir de modèles visuels préconçus ou tout simplement des individus qui veulent s'amuser à dessiner leur histoire. On y trouve des références bibliographiques d'auteurs dédiés au processus d'idéation, aux méthodes de coaching visuel, aux techniques de visualisation graphique de la pensée. Une webographie sur la pensée visuelle et le «Mind Mapping» vient complèter cette bibliographie. Ce livre intéressera quiconque à la recherche d'une boîte à outils pour apprendre à exprimer visuellement ses idées avec des crayons et du papier.
Dessiner les idées avec des outils de visualisation graphique
Des peintures rupestres, aux cahiers de Léonard de Vinci, l’homme a raconté sa vie et traduit sa pensée sous la forme de dessins. Dès la préhistoire, le dessin a servi soit à représenter les idées ou à montrer la réalité.
À la Renaissance, Léonard de Vinci a traduit sa pensée en combinant des croquis et des notes textuelles. Plus récemment, [url=http://www.creativite.net/utilitaires/redirect/?url=http://www.davidsibbet.com/GF Retrospective%28Updated%29.pdf]David Sibbet[/url] a développé le coaching visuel et a conçu des modèles graphiques (templates) pour atteindre des objectifs professionnels et personnels. Il faut ajouter que David Sibbet a introduit la pratique de la facilitation graphique que Roberta Faulhaber définit ainsi:
«Il s’agit d’utiliser la pensée visuelle et le dessin pour animer, coacher, organiser et faciliter la création de sens au niveau individuel et collectif » (Delengaigne, p. VII). Ces exemples viennent appuyer l'intérêt et le témoignage de l’efficacité des outils de visualisation graphique. (Delengaigne, p. VII-IX)
Clarifier vos objectifs avec des modèles graphiques : les avantages
Selon Xavier Delengaigne, les principaux avantages des modèles graphiques se résument ainsi :
- Montrer les connexions entre les idées avec une présentation spatialisée;
- Aucun talent artistique requis;
- Une meilleure rétention de l’information visuelle, hiérarchisée et spatialisée;
- Une vue holistique des problèmes;
- Moins d’effort de traduction requis par le cerveau;
- Engagement du scripteur qui complète le modèle au fur et à mesure;
- Évocation du plaisir de réaliser des exercices d’un cahier de vacances;
- Une pensée plus tangible et une interaction plus facile. (Delengaigne, p. VIII)
La suite de ce texte présente les grands titres et les aspects principaux que nous avons retenus de ce livre. Nous espérons que cet article vous permettra de vous familiariser avec la structure et les idées clés de «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon» de Xavier Delengaigne. Nous souhaitons vous aider à identifier votre intérêt et la pertinence d'apprendre à utiliser des modèles graphiques et les «croquinotes (sketchnotes) en vous procurant ce livre de visualisation graphique.
Le livre «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon»
Le livre «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon» comprend trois parties principales qui vous permettent d'apprendre progressivement à visualiser votre vie en dessinant des «croquinotes». Les deux premières parties du livre vous offrent un accompagnement avec des modèles graphiques pour vous aider à clarifier et réaliser vos objectifs de vie. Ils contiennent principalement des exercices auxquels vous devez répondre avec des «croquinotes» (dessins qui regroupent plusieurs éléments graphiques comme des mots, dessins, pictogrammes, lettres,…). La troisième partie, vise à vous aider à inventer votre futur en croquant vos idées. Vous y apprenez à composer vos «croquinotes» en dessinant des formes simples et en les combinant entre elles pour développer votre propre style. (Delengaigne, p. VIII à IX)
Partie 1 : Le passé forge vos rêves de demain
Dans la première partie du livre, Xavier Delengaigne propose de visualiser nos objectifs pour les réaliser». Il vous invite à nous reconnecter à la fois à notre âme d’enfant (déterrer ses rêves) et à notre passé (revisiter le passé comme prémisse de notre futur).
Chapitre 1 : Des objectifs de rêves - Delengaigne, p.3-16
Les rêves sont des moteurs pour conduire votre vie et lui donner un sens. Apprenez à transformer vos rêves en objectifs réalisables:
- Du rêve à l'objectif - Déterminez à l'aide de modèles graphiques quels sont vos rêves? vos valeurs? vos objectifs?
- Ranger vos objectifs en fonction de vos rôles dans la vie - Équilibrez votre vie en possédant plusieurs centres d’intérêts et définissez vos objectifs dans différents domaines (vous, famille, relations sociales, travail);
- Choisissez un objectif - Réduisez vos objectifs à trois et choisissez de travailler davantage sur un objectif qui a le plus de sens pour vous.
Chapitre 2 : Puiser votre énergie dans votre passé - Delengaigne, p.17-28
Pour «éclairer le présent» et «préfigurer le futur» visualiser votre histoire de vie:
- Visualisez votre histoire de vie - Jaugez le chemin parcouru; révélez les fondements de votre vie; considérez trois horizons temporels spécifiques (le temps de la vie quotidienne d’une semaine type, le temps de la biographie, le temps historique;
- Des hauts et des bas - Prenez conscience des évènements qui ont bouleversé vos vies et gardez confiance à la vie;
- Remémorez-vous les succès passés - Gagnez en confiance d’atteindre vos objectifs et restez motivé en remémorant les succès passés.
Partie 2 - Visualisez vos objectifs pour les réaliser
Dans la deuxième partie du livre, Xavier Delengaigne se sert de la méthode de coaching GROW pour nous aider à visualiser les objectifs à réaliser. Il faut savoir que grow signifie en anglais, «grandir, croître». Le terme GROW est un acronyme où se cachent les mots suivants en anglais : Goal (objectif), Reality (réalité), Option (option), Work (travail). Vous remarquerez que les quatre chapitres de la partie 2 de ce livre abordent respectivement ces quatre sujets traduits en français sous les termes suivants: objectifs, réalité, options et travail.
Chapitre 3 : Visualisez vos objectifs sur papier pour les concrétiser et interagir avec - Delengaigne, p. 33-45
Dans la méthode GROW, le G signifie goal ou objectif en français. La première étape pour atteindre un objectif, c'est de le définir.
À cet égard Delengaigne propose de:
- Dessinez votre vision de votre objectif pour le peaufiner - La technique «Analograffiti» de Vera Birkenbihl (Il s'agit d'associer des mots et des images à chacune des lettres de votre objectif) et le «questionnement miroir» ou le «Clean language» de David Grove (Il s'agit après avoir choisi votre objectif principal de développer cette métaphore en répétant les questions temporelles suivantes: que se passe-t-il avant, et encore avant, que se passe-t-il après, et encore après...) sont suggérés pour faire émerger plusieurs métaphores ou encore en creuser une davantage. (Delengaigne p.37)
- Pour un objectif intelligent (SMART) - Passez votre objectif à travers les différents filtres de la méthode «SMART» pour vous assurer d'un objectif intelligent:
- Spécifique - Définir votre objectif avec la méthode du QQOQCCP (Qui? Quoi? Où? Quand? Combien? Comment? Pourquoi?);
- Mesurable - Déterminer les «indicateurs» de l'atteinte de votre objectif;
- Atteignable (accessible) - Demandez-vous? Ai-je déjà atteint un objectif similaire? Ai-je les ressources nécessaires? Est-il possible d’atteindre cet objectif?
- Réalisable - Quelqu’un d’autre a-t-il déjà réalisé? Êtes-vous mur pour cet objectif? Les conditions sont-elles réunies? Êtes-vous prêt?
- Temporellement défini - Le temps alloué et vos capacités sont-ils adaptés - Quand saurez-vous que votre objectif est atteint?
- Sortez de votre zone de confort pour atteindre votre objectif:
- Arrêtez la procrastination en vous assurant de bâtir un plan pour réaliser votre objectif;
- Évitez l'indécision qui est source de blocage dans le contexte de la vie moderne où se multiplient les options et les choix possibles;
- Dépassez la peur d’échouer en vous lançant vers votre objectif et en pensant que ce sera possible, que cette fois ce sera différent et que vous réussirez;
- Dépassez le côté perfectionniste et la vision binaire du projet : réussite/échec. Fixez-vous plutôt deux objectifs: un objectif haut: s’il est atteint, c’est bien; un objectif bas: s’il est atteint, c’est pas mal.
Chapitre 4 : Prenez en compte la réalité - Delengaigne, p.47-59
Pour vous aider à franchir l’espace entre votre réalité et l’objectif à atteindre, l'auteur vous propose de dessiner votre réalité (reality) pour savoir où vous en êtes et voir où vous vous en allez. (Delengaigne, p.47-59)
- Dessinez votre réalité - Une série d'exercices questionne votre réalité et permet de la dessiner selon différentes thématiques dont les exemples suivants:
- La vie: ce qui va dans votre vie; ce qui ne va pas du tout; ce qui peut aller:
- Qui sera-là pour vous? Qui sera impacté?
- Ce qui est clair, ce qui est incertain;
- Ce qui est positif, ce qui est négatif;
- Les informations disponibles celles manquantes;
- Où suis-je par rapport à mon objectif?
- Compétences, savoirs ressources nécessaires: ce dont je dispose ou pas.
- Surmontez les obstacles - Réfléchissez et analysez les causes du problème pour trouver des solutions plutôt que de ruminer sur les obstacles et les erreurs;
- Qui sommes-nous? - Ce que nous possédons nous définit en partie; ayez de la gratitude pour ce que vous êtes et ce que vous avez.
Chapitre 5 : Évaluez les options possibles et décidez-vous - Delengaigne, p.67-71
Évaluez les options possibles et se décider nécessitent de prendre des décisions tout au long du parcours. Cela consiste à:
- Lister les différentes options - Parcourir le champ des possibilités; envisager toutes les options possibles par rapport à son projet et choisir des indicateurs;
- Prendre une décision (si possible la bonne) - Faites un choix; décidez de la meilleure option; déterminer ce qui vous retient, ce qui vous attire?
Chapitre 6 : Au travail - Delengaigne, p.79-86
Dans la méthode GROW, le W signifie work ou «travail» en français. Cela correspond à l'étape finale pour atteindre son objectif principal. Delengaigne propose à cette étape de:
- Organisez vos idées - Mobiliser toutes vos idées avec le «mind mapping»: Brainstormer d'abord avec l’outil graphique «mind mapping» l’objectif de votre projet; réorganiser votre carte; créer des catégories; connecter les idées via des liens graphiques; répartissez les idées avec les questions QQOQCCP (Qui? Quoi? Où? Quand? Combien? Comment? Pourquoi?);
- Planifiez - Déterminez les étapes pour atteindre votre objectif en les identifiant à reculons: Visualiser un chemin vers le haut de la montagne et déterminer les grandes phases - Pour chaque phase: indiquez les grandes étapes, les tâches à accomplir et les dates prévisionnelles. Débuter: Mettre en marche votre objectf en vous inspirant de la Méthode GTD (Getting Things Done) et la technique des petits pas (déterminer les trois premières actions physiques à accomplir pour commencer votre chemin vers votre objectif; choisissez la liste de tâches pour votre projet; choisissez-en une à réaliser dans la journée, les 2 jours, la semaine.
- Suivre votre projet - Notez différentes tâches à réaliser sur des Post-it et déplacez-les en fonction de leur état : à faire, en attente, en cours, terminé - Méthode GTD de David Allen.
Partie 3 : Croquez vos idées
Dans la troisième partie du livre, vous recevez les clés pour devenir autonome dans l’expression visuelle des idées.
Chapitre 7 : Pourquoi ça marche? Delengaigne, p.91-105
La visualisation des idées avec le «croquinote», ça marche, parce que le visuel s'accorde avec le fonctionnement du cerveau.
- Pourquoi le croquinote est-il biocompatible avec notre cerveau - Notre cerveau dont la moitié est assignée à la vision aime le visuel; nous mémorisons plus facilement les images et l'approche kinesthésique est favorable à l’apprentissage;
- Les bénéfices de la pensée visuelle - La pensée visuelle est plus concrète, plus globale; elle augmente la concentration, développe la créativité et stimule l’imagination;
- Comment développer votre côté visuel? - Créer un environnement visuellement stimulant; pratiquer et programmer la réalisation de vos croquinotes; dessiner des objets de la vie courante qui sont dans votre champ de vision; Inspirez-vous des images des autres? Twitter pour suivre des skethnoteurs connus comme Mike Rohde, Sunni Brown, Dan Roam, Austin Kleon; lire des bandes dessinées pour apprendre à transformer ses idées en dessins.
Chapitre 8 : Comment réaliser un «croquinote»? Delengaigne, p.109-119
Après avoir identifié les ingrédients pour réussir un «croquinote», Delengaigne prodigue des conseils pour les réaliser :
- Les ingrédients pour réussir un «croquinote» :
- Le texte sous forme de note, de hiérarchie et de mots images;
- La liste des tâches à faire (todo list) et des éléments à ne pas oublier (checklist);
- Les conteneurs qui servent à mettre en valeur une information, regrouper et différencier un groupe d’éléments;
- Les couleurs qui favorisent la concentration, la révision et apportent une dimension ludique;
- Les ombres appliquées selon l'éclairage;
- Des connecteurs d’idées - Les flèches (cause-conséquence), les séquences (tableau : avant/pendant/après, frise chronologique), le classement (liste, carte araignée (Spiderman);
- Les signes graphiques comme des pictogrammes, icônes ou idéogrammes.
- Représentez vos idées en dessins - Des conseils pour réaliser les «croquinotes» : Présentez vos idées en humanisant vos dessins, dessinez des humains en mouvement et des objets liés aux êtres humains;
- Aux bons artisans, les bons outils - Utiliser un papier de bonne qualité et des grands formats surtout pour les débutants, des crayons de couleurs et des crayons marqueurs que vous aimez.
Chapitre 9 : Apprenez à dessiner - Delengaigne, p.119-138
Xavier Delengaigne, fournis une série d’exercices graphiques pour apprendre à dessiner facilement et constituer ainsi, une «dessinothèque»
- Dessiner, c’est facile - Dessiner des formes simples, décomposer un dessin en formes simples comme des carrés, triangles, cercles;
- Dessinez de tout - Dessinez des plans de maison, carte de trajet, des lettres, des mots, des personnages, des conteneurs, des émotions, des actions, le mouvement et adonnez-vous à la pensée visuelle;
Construisez-vous une «dessinothèque» - Des exemples de dessins simples à reproduire sont d'ailleurs présentés dans le livre à cet égard.
Conclusion: Exprimer visuellement les idées en quelques coups de crayon
La visualisation des idées est un phénomène de plus en plus important dans notre monde contemporain. De fait, les outils de conception visuelle permettent de combiner le texte et les images plus facilement et à moindre coût rendant la visualisation graphique accessible à tous. En quelques coups de crayon et grâce aux techniques visuelles et aux modèles graphiques présentés dans ce livre, «…vous disposez désormais d’un kit de démarrage pour exprimer visuellement vos idées.» (Xavier Delengaigne. p.139)
Annexe - Croquinote manuel ou informatique - Delengaigne, p.140
Xavier Delengaigne apporte des éléments de comparaison entre le «Croquinote papier» et le «Croquinote informatique». Parmi ces éléments, on trouve les remarques suivantes:
- Le processus d’idéation est plus accessible avec le papier;
- L'espace papier nécessite de rester synthétique contrairement à la liberté avec le logiciel où le fouillis graphique peut s’installer;
- Le «croquinote» permet des illustrations personnalisées dont on peut s’approprier plus facilement alors que les logiciels offrent des outils de dessins, une bibliothèque d’images;
- Les modifications papiers peuvent donner lieu à plusieurs brouillons alors que logiciel permet de modifier la structure plus facilement;
- La carte papier est visible en une seule fois alors qu’avec le logiciel, l’espace est infini;
- Avec le papier, on partage numériquement les résultats vec le scanner ou la photo alors qu’avec les logiciels, c'est partageable via plusieurs formats;
- Les outils sont accessibles, au coût minimum pour le papier qui offre une liberté au niveau de la créativité et une rapidité d’utilisation alors que avecles logiciels, c'est parfois plus onéreux.
Bibliographie dans «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon»
Des ouvrages en français sont référencés dans la bibliographie «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon». De ces ouvrages, quelques uns sur l'expression graphique des idées font l’objet de nos commentaires sur le site créativité.net. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les liens suivants:
- Delvaux Benoît - Des idées à la carte, Mind Mapping et Cie pour manager de 180˚ à 360˚
- Roam Dan - Convaincre en deux coups de crayon
- Roam Dan - BLA-BLA-BLA Ne laissez plus les mots desservir vos idées
- Margulies Nancy - Les cartes d'organisation des idées, une façon efficace de structurer sa pensée
- Deladrière Jean-Luc - Organiser vos idées avec le Mind Mapping
Webographie sélective - Pensée visuelle et Mind mapping
Dans «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon», Xavier Delengaigne offre une webographie selective sur la pensée visuelle et le Mind Mapping. Parmi les suggestions, on y trouve les suivantes:
- www.collectivitenumerique.fr - Blog de Xavier Delengaigne
- www.vizthink.fr - Portail d’une communauté consacré à la pensée visuelle (visual thinking)
À propos de l'auteur Xavier Delengaigne
Xavier Delengaigne, l'auteur de Visualiser sa vie en quelques coups de crayon. Qui est -il? «Xavier Delengaigne est spécialisé dans l’expression visuelle. Il est consultant et formateur en management, communication, efficacité professionnelle et pensée visuelle (Mind Mapping). Il est auteur et coauteur de plusieurs ouvrages sur la veille et la cartographie de l’information et rédige régulièrement des articles sur territorial.fr et anime le blog collectivitenumerique.fr»
D'autres titres chez le même éditeur Groupe Eyrolle:
- DELENGAIGNE, Xavier. Visualiser sa vie en quelques coups de crayon, Paris, Groupe Eyrolles. 2013. 145 pages;
- DELENGAIGNE, Xavier. Boostez votre efficacité avec Freemind. Freeplane et Xmind avec Pierre Mongin;
- DELENGAIGNE, Xavier. Organiser vos données personnelles, avec Pierre Mongin et Christophe Deschamps;
- DELENGAIGNE, Xavier. Organiser sa veille sur internet.
À propos des illustrations de «Visualiser sa vie en quelques coups de crayon»
Les illustrations de Visualiser sa vie en quelques coups de crayon sont de Salma Otmani. Qui est-elle? «Salma Otmani est spécialiste en représentation graphique des idées. Ses méthodes de prises de notes facilitent l’apprentissage et la résolution de problèmes, Salma accompagne des étudiants, des professionnels et des personnes en reconversion professionnelle. Elle intervient en suivi individuel et anime des stages collectifs.»
http://www.creativite.net/visualiser-sa-vie-en-quelques-coups-de-crayon-xavier-delengaigne/
Si je lis ça, est ce que ça ne va pas rompre le charme ?
si je te découvre que tu es un gros "croquin" qui ne cherche qu'à me parler de point G ?
Je te vois venir avec ton gros crayon.......
Hémisphère, hémisphère, est ce que j'ai une tronche d'hémisphère ?
et puis d'abord deux mi sphères, ça fait une sphère, pas deux.
Tu me saoules avec tes souvenirs de "Chez ma Tisée",
on m'avait dit que les doués ça a le sens de l'humour, ça raconte des histoires, ça s'évade, ça t'embarque, ça partage des images pour se détendre comme des débiles,
et tout un tas d'autres choses, le mien il ne doit pasmarcher, je m'en vais de ce pas le rapporter au S.A.V. : Service Alimentation en Vannes.
J'en veux un autre, qui me fasse plus GROW et qui soit plus SMART et qui donne des coups de crayons ou quelques coups de phrases.
Il sera mon héros "tic" qui fait "tac". je vais l'appeler mon écureuil. mon toqué qui a la tactique.
Le problème c'est que comme il est monté comme une entreprise, toutes les pièces ne viennent pas du même endroit, et comme de beaucoup de choses il a la maîtrise, en fait ça donne l'impression parfois qu'il n'en a aucune et en plus il se prend pour Star Strek et voudrait piloter "l'entreprise" tout seul dans l'univers et faire tous les métiers qu'il peut faire, sauf que dans la réalité, il n'a pas la capacité de se téléporter, tu vois ?.
Il est tellement obsédé par les cons, qu'il n'en oublie jamais la "des cons pression" alors il se met à faire la cocotte, il oublie la soupape, et on mange religieusement des pâtes mal cuites à cause de son QI, pourtant cuit ça porte bien son nom, faut surveiller la cuisson.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Bonne année six s'if
Et merci pour ces lectures intéressantes
Et merci pour ces lectures intéressantes
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Bah mince si la soupape siffle, cela m'essoufle
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Rencontre. Le gars s'est présenté. à quelle branche de sa vie je lui réponds ?
En fait converser avec quelqu'un qui n'est pas comme toi, ça serait "couper les branches de la ramification aux bons endroits" ?
Sinon il m'a demandé ce que je lisais en ce moment, je lui ai répondu : google images map mind. Du coup il m'a laissée tomber me disant qu'il préférait les livres avec des images et une certaine trame et cohérence dans mes propos.
Je n'ai pas compris pourquoi.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Je me permets d intervenir pour tenter une explication : il regrettait peut-être de n avoir pas passer son enfance avec toi et pour la cohérence il ne parvenait peut-être pas à faire comme toi.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Hello Louise,
Je te remercie pour cette compassion spontanée et immédiate à mon égard
mais en fait je pose juste des pensées hypothétiques sur le fil de ma pensée,
mais je ne suis opposée du tout à des ajouts à mon raisonnement.
je "recrache" je pense les visuels que m'inspirent beaucoup de choses dites ici
du coup ça me fait un fil de conversation, un fil de raisonnement, un fil de pensée, et un fil visuel
mais je vais suivre, excuses moi en tout cas de ne pas l'avoir précisé afin que toi tu puisses me suivre
Je te remercie pour cette compassion spontanée et immédiate à mon égard
mais en fait je pose juste des pensées hypothétiques sur le fil de ma pensée,
mais je ne suis opposée du tout à des ajouts à mon raisonnement.
je "recrache" je pense les visuels que m'inspirent beaucoup de choses dites ici
du coup ça me fait un fil de conversation, un fil de raisonnement, un fil de pensée, et un fil visuel
mais je vais suivre, excuses moi en tout cas de ne pas l'avoir précisé afin que toi tu puisses me suivre
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Non pas de souci:)
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Moi je vois les ramifications d'un baobab,...celui qui est planté à l'envers
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
louise a écrit:Je me permets d intervenir pour tenter une explication : il regrettait peut-être de n avoir pas passer son enfance avec toi et pour la cohérence il ne parvenait peut-être pas à faire comme toi.
Cela dit, ça peut faire une étude de situation. tu peux me développer ta pensée stp ? ton explication me servira peut être d'expérience plus tard.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:Moi je vois les ramifications d'un baobab,...celui qui est planté à l'envers
Mais encore ? Mr "Inconnu au bataillon qui pose des phrases et vas y débrouilles toi avec"
Où ça un baobab ? ici ? ailleurs ? et qui a eu l'idée saugrenue de le planter à l'envers, il doit avoir une arborescence dans les racines ? cela dit c'est développement durable si on pense à l'arroser
(j'en suis restée à ta cocotte dont je ne sais toujours pas où tu la situes, en interne, en externe, dans la cuisine ? chez Darty ?)
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
offset a écrit:Bonne année six s'if
Et merci pour ces lectures intéressantes
Douce année à toi aussi, que les imprévus te soient positifs et sinon avec des solutions trouvables
Je te retourne le compliment.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Il faut manger un peu de tout, c'est plus équilibré
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:Il faut manger un peu de tout, c'est plus équilibré
Ils ne vendent pas de baobab dans les magasins près de chez moi
Plus qu'à me résigner au pissenlit par la racine. pfff
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Il y a des planètes avec des baobabs et des ptits blonds
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Je ne sors jamais sans sa tondeuse, c'est le B.A. BA.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Trouver la faille, ou remplir la faille.
Trouver le pont et parfois ne pas le faire.
Une pensée divergente, fait elle obligatoirement un être divergent ?
Le tronc commun.
Dans la faille se trouverait aussi le parasitage audio, physique, ect.
un doué refait constamment à chaque info une map mind du monde ?
en fait j'ai des poumons dans la tête quoi ? de mieux en mieux
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Eh le monde, tu me fais une tite place ?
j'écris de façon singulière ou j'écris ma singularité ?
j'écris de façon singulière ou j'écris ma singularité ?
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Einstein, au Paradis, se trouve à un cocktail et un quidam vient l'aborder. Einstein lui demande:
-"Quel est votre QI ?
-"250", dit-il. Alors, Einstein lui parle de la relativité, de l'antimatière, des trous noirs, du silicium et des nano-tubes.
Un peu plus tard, une autre personne vient l'aborder. Einstein lui demande :
-"Quel est votre QI ?
-"150", dit-il. Alors, Einstein lui parle du droit international, des problèmes éthiques dus aux manipulations génétiques et des swaps de devises à spread-indexés.
Un peu plus tard encore, une troisième personne vient l'aborder. Einstein lui demande :
-"Quel est votre QI ?
-"100", dit-il. Alors, Einstein lui parle du gouvernement, de la pollution, du prix de l'essence, des bi-cylindres en V.
Un peu plus tard, une autre personne vient l'aborder... Einstein lui demande :
"Quel est votre QI ?
-"50", dit-il.
Alors, Einstein lui parle de la Star Academy, de la publicité coca-cola, de Kholanta.
En fin de soirée, une dernière personne vient l'aborder. Comme d'habitude, Einstein lui demande :
-"Quel est votre QI ?
-"Mon ku-koi?" répond l'autre.
Alors Einstein lui dit :
-"Et le PSG, ça va ?"
Je ne suis pas diagnostiquée donc je vais me faire un café toute seule
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
C’est à nouveau l’heure de sortir les mouchoirs pour les agiter au fil du vent et dire au-revoir à ceux qui partent, de retour vers leur ancien foyer ou au départ d’une nouvelle aventure. Mais tous ne partent pas, il y a ceux qui restent encore pour un temps et qui vont devoir combler le vide causé par ces départs.
On sait bien qu’une expatriation n’est pas éternelle, mais il est toujours difficile de laisser partir des personnes avec qui on a été particulièrement proches. C’est encore plus dur dans le cadre d’une expatriation, où l’une des plus grandes difficultés est de créer ce cocon qu’est le « home away from home ». Il faut parfois beaucoup de temps pour y parvenir, alors quand ceux qui contribuent à notre sensation d’être bien, d’être chez soi, même très loin, s’en vont, tout est chamboulé.
La tristesse peut se mêler à une sensation de vide quand tout le monde part sauf vous et il peut être difficile de se faire de nouveaux amis, surtout quand on prend conscience que ces nouveaux amis vont peut être partir à leur tour.
Même si nous avons conscience que nos amis nous quittent pour des raisons spécifiques (retour au pays, nouvelle affectation…), nous ressentons un pincement au cœur, des émotions et des sentiments difficilement explicables qui peuvent sembler disproportionnés. On se sent perdu, détaché de la réalité, notre petit train-train quotidien a déraillé et on se retrouve comme à notre arrivée en expatriation : seul, perdu et en territoire hostile.
Que faire ? Commencez par prendre le temps de digérer ce qu’il s’est passé à grand renfort de mouchoir et de quelques petites douceurs afin de faire passer le sentiment de perte qui vous oppresse le cœur. Faites la fête, pour célébrer ces amitiés, et marquer d’un grand moment vraiment sympa la fin de ce séjour ensemble. Des expats à Bangalore témoignent : « Nos amis s’en vont bientôt. Leur soirée d’adieux a eu lieu samedi dernier, et pour marquer le coup, ils nous ont offert une superbe chanson, sur l’air de « Adieu, M. le Professeur », de Hugues Auffray, à la sauce Bangalore ». Rire, pleurer, se souvenir de tous les bons moments, des galères partagées… bref, laisser partir les amis le cœur gros, peut-être, mais surtout le cœur plus grand.
Ensuite dites vous que c’est l’occasion de découvrir de nouvelles personnes. Pas facile de garder de l’allant pour aller à la rencontre des nouveaux, quand on sait, par définition, qu’ils partiront, ou que nous finirons par partir. La tentation est grande de se protéger en ne s’exposant pas à de nouveaux départs. Mais comme le dit Iciestla : « je ne pense pas qu’il soit préférable d’éviter de rencontrer du monde pour se protéger des adieux. Profiter à fond, c’est comme ça que je n’aurai pas de regrets. »
Il faut bien dire que c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, quand on a trop souvent été celui qui reste, et que l’expatriation, initialement prévue pour un temps seulement, s’éternise. On sent qu’on a fait son temps, on aimerait bien, nous aussi, repartir. Comme Stéphanie, on subit la situation, ce qui accroît encore la difficulté :
« Partir en laissant quelques années de sa vie derrière soi, des amitiés, etc, dans un pays dans lequel on ne reviendra peut être plus, c’est difficile. Mais c’est, finalement, la vie des personnes qui s’expatrient. Rester dans un pays et voir les gens partir, n’a pas été trop difficile les premières années parce que je me disais qu’un jour, à mon tour, je ferais de nouveau mes valises. Douze ans après, ma perspective a changé…
Nous sommes arrivés en août 2003 à Guayaquil (Equateur) avec deux enfants de 5 ans et 7 ans. Les premières années ont été celles de l’apprentissage de la langue, de la découverte de la culture, du pays et des gens. Non seulement, nous avons découvert la culture équatorienne mais nous avons eu la chance que cette découverte ne se limite pas aux frontières de l’Equateur puisque nos enfants sont scolarisés dans une école internationale. Nos amis sont donc de nationalités très diverses: mexicaine, colombienne, péruvienne, américaine, suisse, coréenne, etc.Les années ont passées. La vie d’expatrié m’a appris que s’attacher aux personnes qui entrent dans notre vie en partageant une certaine intimité et quelques années de notre vie; vivre l’annonce de leur départ; les envier ce jour-là (nous aussi on changerait bien d’air, de vie); savoir qu’on ne les verra peut-être plus jamais, sont des moments difficiles. Avec les années, je finis par ne plus faire l’effort pour aller vers l’autreou si je le fais, j’évite de trop m’attacher parce qu’au moment du départ, ces personnes-là laissent un grand vide.
J’ai le sentiment d’avoir « pris racine » sans le vouloir et de me retrouver après chaque départ un peu plus seule. A présent, ce sont nos enfants qui partent. L’aîné est parti étudier au Canada en 2014. Le cadet partira dans un an. Et moi, je suis celle qui reste… Cela ne m’empêche pas d’aimer cette vie ! Mais c’est tellement plus facile de partir que de voir partir les amis ou même les personnes qui ont croisé notre vie. »
Ceux qui partent sont pris dans le tourbillon de leur nouvelle vie, pour ceux qui restent, le quotidien, pourtant si agréable, prend tout à coup une nuance bien terne. Il faut savoir puiser en soi pour retrouver de l’énergie, celle de faire « comme avant », avec d’autres. Faire des projets de retrouvailles, de vacances ensemble, proposer un RDV Skype par mois pour prendre des nouvelles, échanger. Le départ des amis n’est pas un moment agréable, il est moins difficile à vivre quand on a des projets qui nous donnent de l’entrain. Marie, au pair en Irlande, témoigne : « Aujourd’hui mon expérience touche à sa fin mais j’ai trouvé un nouvel emploi à Dublin, je suis aussi devenue dessinatrice ce qui était mon rêve et je compte donc poursuivre mon expatriation. En revanche, tous mes amis (au pair et étudiants) s’en vont un à un ce mois-ci. Les voir partir me rappelle que ma famille est en France, qu’ils vont pouvoir profiter de la plage et du beau temps et cela me manque, mais je m’épanouis tellement ici et j’ai tant de projets que je ne peux pas être triste. Je pense que certains voient le voyage comme une sorte de parenthèse un peu magique dans leur vie. D’autres s’en servent pour prendre un nouveau départ. Personnellement je serai triste de d’avoir rentrer maintenant et de laisser toute les choses que je peux encore réaliser dans ce nouveau pays. »
Et pour les enfants, c’est la même chose, comme en témoigne « Expatlife in Jamaica » : « Nils, le meilleur copain de Mathis, suédois, rentre au pays… Mathis partant mercredi pour la France, ce sont donc leurs derniers moments ensemble. Nils est arrivé il y a 2 ans, sans parler un mot d’anglais et parle aujourd’hui comme un américain ! Il a accueilli Mathis à bras ouverts lorsqu’il est arrivé à l’école et je crois pouvoir dire qu’il y est pour beaucoup dans l’adaptation de Mathis. Ce soir, ils sont restés tous les deux à la maison, seuls pendant quelques heures car c’était aussi un moment super, mais super difficile. La soirée de départ de mon amie et voisine brésilienne Andrea. Il y a des personnes, cela ne s’explique pas et c’est plutôt rare, qu’on a l’impression de connaître depuis toujours. Et bien voilà, c’est le cas, et c’est vraiment dur quand on sait qu’on doit se séparer. Andrea part à Washington, alors vous pouvez être sûrs que je posterai un petit billet de Washington très prochainement… »
La clé est peut-être là : retrouver l’enthousiasme des enfants. Comme le dit Corinne : « à chaque rentrée des classes, mes enfants, qui avaient dit au-revoir à leurs copains avant l’été, rentraient à la maison en annonçant « maman, il y a X nouveaux cette année, c’est super ! »». On essaie de nous en inspirer ?
Ce qu’on retient, pour moins subir (et on se dit que c’est normal, d’être triste) :
- Faire la fête, célébrer ceux qui partent pour sceller les amitiés
- Travailler le lien et prévoir des retrouvailles
- Trouver l’énergie d’aller à la rencontre des nouveaux, en se disant qu’on aura sûrement de belles surprises
- Avoir des projets à soi, pour continuer à aller de l’avant, malgré les départs
- Aller à la rencontre des locaux, des résidents, des immigrés. De ceux qui resteront.
http://www.femmexpat.com/les-billets-dhumeur/vie-dexpat-tout-le-monde-sen-va-je-suis-celui-qui-reste/
- conclusion, je ne sais pas où je suis, dans le monde et comme tout le monde s'en va, je suis celui qui reste mais je sais pas où en fonction de qui
-et donc tu réponds jamais aux questions ? ben, déjà, on ne me les pose pas et ensuite je préfère me cantonner aux questions tordus, un jour je serais tordeuse phrases, de mots. et puis de toute façon, s'il ne doit en rester qu'une seule, ce sera pas moi !) j'ai encore des billets de bonne humeur à dépenser et plein tarif. et j'ai plein de bocaux à visiter.
Peur importe, dans la bonne humeur, j'ai fait ma résidence avec résistance.
Dernière édition par six s'if le Mer 6 Jan 2016 - 19:08, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Je faisais ce rêve enfant
Je m’éloignais de la clairière
Pour pénétrer ce bois devant
Plus j’avançais, moins j’y voyais clair
Je m’égarais seul dans le noir
M’enfonçant je devinais
Le rêve avait viré cauchemar
Puisque personne, personne, ne me cherchait
Dans cette forêt, j’y suis encore
De cette forêt, est-ce qu’on en sort ?
Guet-apens sombre végétal
Obscure et verte cathédrale
Écrasante et sale
Dans cette forêt, il y a des gens
Qui progressent comme moi difficilement
Dans ce tricot de branches savantes,
De ronces, de racines rampantes
Si menaçantes
Si menaçantes
Dans ce cauchemar d’enfance
Le lierre retenait mes cris
Je tremblais de peur sans défense
Blotti, grelottant pour la nuit
Parmi ce peuple indifférent
D’arbres, de feuilles, de vent
J’avais perdu ma propre trace
Depuis je sais que quoi que je fasse
Dans cette forêt, j’y suis encore
De cette forêt est-ce qu’on en sort ?
Guet-apens sombre végétal
Obscure et verte cathédrale
Écrasante et sale
Dans cette forêt, il y a des gens
Qui progressent comme moi difficilement
Dans ce tricot de branches savantes,
De ronces, de racines rampantes
Si menaçantes
Dans cette forêt, j’y suis encore
De cette forêt est-ce qu’on en sort ?
Guet-apens sombre végétal
Obscure et verte cathédrale
Écrasante et sale
Dans cette forêt, j’y suis encore
De cette forêt, est-ce qu’on en sort ?
Le diner
J'veux pas y'aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatigué, ils nous en voudront pas, allez on n'y va pas. En plus faut que je fasse un régime ma chemise me boudine, j'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça. Ça n'a rien à voir je les aime bien tes amis, mais je veux pas les voir parce que j'ai pas envie.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
J'suis pas d'humeur tout me déprime et il se trouve que par hasard, y'a un super bon film à la télé ce soir. Un chef-d'oeuvre du 7ème art que je voudrais revoir, un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez. C'est une satire sociale dont le personnage central est joué par de Funès, en plus y'a des extraterrestres.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
J'ai des frissons je me sens faible, je crois que je suis souffrant, ce serait pas raisonnable de sortir maintenant. Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être contagieux, il vaut mieux que je reste ça m'ennuie mais c'est mieux. Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ? Moi qui suis malheureux et triste et j'ai même pas de home-cinéma.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
J'suis pas d'humeur tout me déprime et il se trouve que par hasard, y'a un super bon film à la télé ce soir. Un chef-d'oeuvre du 7ème art que je voudrais revoir, un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez. C'est une satire sociale dont le personnage central est joué par de Funès, en plus y'a des extraterrestres.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
J'ai des frissons je me sens faible, je crois que je suis souffrant, ce serait pas raisonnable de sortir maintenant. Je préfère pas prendre de risque, c'est peut-être contagieux, il vaut mieux que je reste ça m'ennuie mais c'est mieux. Tu me traites d'égoïste, comment oses-tu dire ça ? Moi qui suis malheureux et triste et j'ai même pas de home-cinéma.
On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera des pizzas, toi la télé et moi, on appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Con
[ltr] « Connaud » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Kono.
« Connard » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Conard.
Pour les articles homonymes, voir CON.
Con est un mot polysémique et un substantif trivial1 qui désigne à l'origine le sexe de la femme. Au sens figuré, le mot con est aussi un mot vulgaire1 en général employé comme insulte dans les pays francophones, mais dans un sens très atténué, voire amical, dans le Midi de la France[réf. nécessaire]. Il désigne une personne stupide, naïve ou désagréable, de même que ses dérivés « connard » et « connasse ». Con a aussi un emploi impersonnel, souvent dépréciatif dans les expressions « jouer au con », « bande de cons », etc. Le mot dérivé « connerie » désigne une erreur, une bêtise, la stupidité en général.[/ltr]
Obtenir le mot « con » en modifiant un panneau ou une enseigne est pour certains un jeu.
[ltr]
Con est également à l'origine du nom des confréries de Conards, sociétés festives et carnavalesques traditionnelles de Normandie, Auvergne, Bourgogne…
[/ltr]
2Usage ancien
3Usage contemporain et littéraire
3.1Le personnage du con
3.2Jeux sur la polysémie
3.3Jeux sur la composition
3.4Usage dans la chanson
3.5Dans les films
3.6Usage politique et militaire
3.7Usages régionaux et expressions
3.8Contrepèteries connues
4Citations célèbres
5Notes et références
6Voir aussi
6.1Articles connexes
6.2Bibliographie
6.3Filmographie
6.4Musicographie
[ltr]
Con provient de l'étymon latin cunnus2 (« gaine, fourreau », par analogie le sexe de la femme). Le terme ne semble pas vulgaire, au contraire :[/ltr]
[ltr]— Horace, Satires, I, 3[/ltr]
[ltr]— Satires, I, 3
Chez Martial, auteur licencieux, le mot a clairement un sens sexuel :[/ltr]
[ltr]— Martial, Épigrammes, VII, 18[/ltr]
[ltr]— Épigrammes, VII, 18
Quel que soit l'étymon indo-européen (voir ci-dessous), il semble que la dérivation se soit faite comme pour sexus qui est passé du sens général « genre, catégorie de gens », « sexe fort ou faible », à celui de « sexe, organe sexuel ». Les langues romanes ont gardé la mémoire de cette acception neutre en ce qui concerne cunnus[réf. souhaitée].[/ltr]
[ltr]
En castillan par exemple, coño (« con »), est moins vulgaire que le mot français3. En portugais, cona n'est utilisé comme insulte que quand il est adressé à une femme de mauvaises mœurs, et, moins souvent, d'intelligence limitée — ce dernier usage est un gallicismed'importation récente.[/ltr]
[ltr]
Vers le xixe siècle, le vocable français prend un sens figuré injurieux et se met en place une construction adjectivale. L'emploi était alorsmisogyne, exploitant l'impuissance et la passivité du sexe féminin de l'imaginaire collectif. Aujourd'hui, l'absence fréquente d'accord en position d'attribut ou d'apposition (par exemple Elle est con.) rappelle l'origine nominale de l'expression, sans qu'il soit toutefois fait référence, pas plus qu'en latin, à la vulve2.[/ltr]
[ltr]
Une tradition populaire4 rattache con au terme con(n)in ou con(n)il5, qui désignait en ancien français le lapin6, dérivé du latin cuniculus5. On retrouve cette racine dans le castillan conejo, le catalan conill, l'italien coniglio, l'ancien occitan conilh, le breton konifl, l'alsacienKénjele, le néerlandais konijn ou l'allemand Kaninchen. Le terme cuniculture (ou cuniculiculture) désigne l'élevage des lapins.[/ltr]
[ltr]
La parenté indo-européenne avec kut (néerlandais) et cunt (anglais) n'est pas établie7.
Cunnus proviendrait en effet en proto-indo-européen soit de *kust- (« intestin, rein, vessie »)8, soit de *skerǝ- (« couper »)9,10, soit de * (s)keu- (« cacher »)11 qui nous donne aussi cul, via le latin culus.[/ltr]
[ltr]
Les origines possibles de [/ltr]
[ltr]l'étymon germanique *kunton donnant cunt sont : *gwneH2/guneH2 (femme, cf. gynécologie, queen) soit*gen/gon (créer, devenir, cf. génétique, gamète) ou bien *geu- (creux, cavité)8,9 d'après la loi de Grimm. Toutefois certains relient le*kunton au latin cuneus (« coin »), un cognat possible de cunnus/con9.
Le dérivé déconner avait jusqu'à la fin du xixe siècle le sens premier de se retirer12, sens qu'il a complètement perdu aujourd'hui. Son contraire enconner, signifiant pénétrer vaginalement, composé sur le même mode qu'enculer, est aujourd'hui pratiquement désuet et réservé à la littérature érotique.[/ltr]
[ltr]
Connard est formé par suffixation avec l'affixe péjoratif -ard mais il est possible que le mot ait été influencé par cornard ; il n'a, lui, qu'un sens uniquement figuré. Connasse, en revanche, désignait au départ et jusqu'au xxe siècle une prostituée de bas étage ou inexperte. Son sens figuré de femme sotte est attesté dès le xixe siècle13. Conneau et ses variantes graphiques connaud et connot, synonymes deconnard, sont devenus obsolètes au cours du xxe siècle.[/ltr]
[ltr]
Les autres dérivés modernes, utilisés dans le sens figuré uniquement sont : déconnage et déconne pour l'action de débiter ou faire des sottises, déconneur pour celui qui aime à les dire ou à les faire, connement en tant qu'adverbe et connerie pour chose stupide ou sans intérêt.[/ltr]
[ltr]
Les patronymes « Conne », « Connard », « Connart » et variantes n'ont aucun rapport étymologique avec le mot « con » : en Europe continentale, ils proviennent du germanique con(hardt) signifiant « brave et dur » (à rapprocher du néerlandais koen, « courageux » et de l'anglais hard, « dur »)14,15. Chez les personnes d'origine irlandaise, Connard et Connart sont des dérivés de Connacht15.
Jusqu'aux débuts du xxe siècle le mot avait une connotation particulièrement vulgaire en particulier dans son acception physiologique ; il n'était employé dans des écrits publics que pour mieux enfoncer :[/ltr]
[ltr]La bassesse du vocable est toutefois déplorée par Jules Michelet qui indique :[/ltr]
Dans son sens figuré, le mot se voit de plus en plus employé après la Seconde Guerre mondiale et apparaît dans des œuvres de nombreux écrivains comme Louis-Ferdinand Céline, Louis Aragon, Raymond Queneau et même Jean-Paul Sartre[/ltr]
[ltr]
« On est toujours le con de quelqu'un », selon le titre d'une chanson de Pierre Perret20.
Le mot jouit d'une grande popularité[réf. nécessaire]. Le personnage du con, celui que l'on moque et dont on veut se différencier, est omniprésent dans la littérature, la chanson ou la culture populaires françaises.[/ltr]
[ltr]
On se souvient du méprisant « J'aime voir de mon balcon passer les cons » (Le Pornographe du phonographe), du descriptif « Quand on est con, on est con » (refrain du Temps ne fait rien à l'affaire)[réf. souhaitée] ou du répétitif « Avec mon bouquet de fleur/mon revolver/etc. j'avais l'air d'un con, ma mère » (Marinette) de Georges Brassens. Jacques Brel, dans La chanson de Jacky (1966), aspirait à « Être une heure, rien qu'une heure durant / Beau, beau, beau et con à la fois ».[/ltr]
[ltr]
Le film Le Dîner de cons de Francis Veber, avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret, dépeint le personnage du con, dans le sens idiot, celui que l'on invite pour s'en gausser.
L'expression roi des cons amplifie le sens du mot, elle est mise en musique par Georges Brassens dans Le Roi ; Renaud au contraire prétend qu'en cas d'abdication du roi des cons, « Il y aurait cinquante millions de prétendants » (c'est-à-dire tous les Français) dans Hexagone.[/ltr]
[ltr]
Une tradition estudiantine légendaire de l'École normale supérieure est de désigner le cuisinier ou l'intendant responsable d'une nourriture particulièrement exécrable de « Quel khon ». Il s'agit d'une cérémonie organisée au réfectoire par le cacique général (1er reçu au concours d'entrée de lettres classiques) :[/ltr]
[ltr]— Jules Romains, Les Hommes de bonne volonté, livre 3, chapitre 3
Le con est aussi le ressortissant d'un pays étranger que l'on raille dans les blagues à caractère raciste ou xénophobe : en France, les blagues belges visent les voisins wallons, en Amérique latine, les Galiciens (les Espagnols par synecdoque) sont vus comme des cons (pendejos).[/ltr]
[ltr]
Certains ont utilisé à des fins poétiques la polysémie du mot, comme Georges Brassens dans son Blason. Il déclare déplorer la bassesse avec laquelle ses contemporains désignent « cet incomparable instrument de bonheur » :[/ltr]
[ltr]Pierre Perret n'est pas en reste avec Celui d'Alice (1974) :[/ltr]
[ltr]
La syllabe « con » étant à la fois un mot et le début de nombreux autres, les paroliers en jouent souvent. La chanson paillarde Là-haut sur la montagne annonce par exemple à un couplet que le curé va voir « un con », le couplet suivant complétant « un condamné à mort ».
La chanson Poupine et Thierry21 des Wriggles contient quant à elle huit mots coupés à la syllabe « con » désignant le chasseur, en particulier « Thierry le chasseur est comme tous les chasseurs, il est con…
…tent d'aller chasser »
Le journal satirique Le Canard enchaîné atténue la violence du mot en simulant une coquille typographique. Il intitule « Le mur du çon » (allusion au mur du son) une rubrique signalant les citations les plus ridicules proférées par les personnalités publiques. Dans le même esprit, le chanteur Boby Lapointe dans sa chanson Ta Katie t'a quitté s'exclame, au sujet d'un réveille-matin sonnant intempestivement :« Pour une sonnerie, c'est une belle sonnerie ! »[réf. nécessaire].[/ltr]
[ltr]
Dans la chanson française, le mot s'est largement banalisé. Serge Gainsbourg l'utilise fréquemment, jusque dans le titre Requiem pour un con. Le chanteur beaucoup moins provocateur Étienne Daho l'utilise dans Encore cette chanson.
La chanson la plus célèbre pour le soin avec lequel elle décrit les cons est Le temps ne fait rien à l'affaire de Georges Brassens. Elle est reprise dans le film Le Dîner de cons.
Le rappeur Youssoupha a utilisé l'insulte dans une de ses chansons en désignant nommément Éric Zemmour. La justice française a estimé que cet usage était acceptable dans le cadre de la liberté d'expression, en particulier parce que Zemmour a lui-même un ton très provocateur, et que les expressions violentes sont dans la traditions du rap22.
Deux films restent particulièrement célèbres pour leur usage de l'insulte : Les Tontons flingueurs et Le Dîner de cons. De par la popularité de ces films, les citations les plus marquantes sont devenues des moyens de traiter une personne de con sans même utiliser le mot. Dans Les Tontons flingueurs « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît »23 ; dans Le Dîner de cons, c'est la phrase « Il a une belle tête de vainqueur ».[/ltr]
[ltr]
L'exemple le plus célèbre d'utilisation du mot par un homme politique, même s'il peut s'agir d'une citation apocryphe, est celui d'Édouard Daladier après les accords de Munich, qui voyant la foule l'applaudir, dit entre ses dents « Les cons »24,25,26 ou « Quels cons !27 ».[/ltr]
[ltr]
Article détaillé : Mort aux cons.[/ltr]
[ltr]
« Mort aux cons ! » est un slogan du jargon militaire français utilisé pour stigmatiser l'ennemi. En 1944, le capitaine Raymond Dronne desForces françaises libres (9e compagnie de combat du régiment de marche du Tchad puis 2e division blindée) baptise sa jeep « Mort aux cons 28! », expression à laquelle Charles de Gaulle aurait répondu « Vaste programme, Messieurs. Vaste programme29. »
Il existe de nombreuses variantes de l'anecdote. Toutes s'accordent sur la réplique de de Gaulle, mais les circonstances varient très largement.[/ltr]
[ltr]
Aujourd'hui, le slogan est fréquemment utilisé par les milieux d'extrême gauche ou alternatifs pour désigner l'ennemi à abattre. Par exemple, un collectif de graffiteurs se fait appeler MAC, acronyme de « Mort aux cons ». En 1980, le chanteur Renaud chante la vie d'un personnage anarchiste dans ces termes : « N'empêche que Mort aux cons dans la cage d'escalier, c'est moi qui l'ai marqué, c'est vous dire si j'ai raison ! » (la chanson Dans mon HLM sur l'album Marche à l'ombre). À cette époque, le « con » du gauchiste était celui qui rentrait dans le cadre du système : « Élections, piège à cons ». L'ennemi peut être de l'autre côté de l'échiquier : le directeur de publication du site internet des Jeunesses identitaires (affiliées au Bloc identitaire) est passé en jugement pour diffamation dont certains termes étaient « Vieux con de gauche, ça se soigne, docteur30[réf. incomplète] ? ».
Un autre anecdote célèbre, peu vérifiable, lie le mot au général de Gaulle : selon cette légende, de Gaulle a salué le général Jacques Massu en lui lançant « Alors, Massu, toujours con ? », et Massu a répondu « Oui, mon général, et toujours gaulliste »31.
En 1979, à la suite d'un article de Michel Droit dans Le Figaro dénonçant la version reggae de La Marseillaise composée par Serge Gainsbourg (Aux armes et cætera), celui-ci fit circuler un bon mot qui passa à la postérité : « On n'a pas le con d'être aussi Droit32 ».
Aujourd'hui le mot peut être employé par un homme politique sans que cela fasse scandale — pourvu qu'il ne soit pas utilisé de manière insultante : l'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin déclara en mars 2006 « Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout. » au sujet de la crise du contrat première embauche33. La vulgarité ne choqua pas vraiment, simplement le rabaissement volontaire qu'il s'infligeait valut à la phrase de figurer dans différents recueils de « perles » d'hommes politiques34.
Par contre, en février 2008, le président Nicolas Sarkozy a choqué, lors du Salon de l'agriculture, en employant ce même mot en public. Alors qu'il tendait la main à un visiteur du Salon, celui-ci refusa en disant : « Ah non, touche-moi pas, tu me salis », et le président répliqua vivement : « Casse-toi alors pauvre con ». La scène qui a été filmée à son insu fit l'objet d'un phénomène internet35.
Article détaillé : Casse-toi, pauv' con !.
En 2013, quand les médias découvrent le « Mur des cons » du syndicat de la magistrature, le ministre Alain Vidalies note que ce cas révèle une banalisation de l'usage du mot « con »36.
Dans le Sud de la France, en particulier à Toulouse où il se prononce cõ ͊ŋ, con ou son dérivé bouducon est utilisé de manièreimpersonnelle comme interjection. Il est utilisé fréquemment dans le registre familier en début ou fin de phrase, à l'instar de putain ouputain con. On résume souvent : « Putain, con, c'est la ponctuation37. ». Il existe d'ailleurs cette drôlerie racontée à Toulouse: « Qu'est-ce qui commence par un F et termine avec un N et tombe à l'automne? » - « Des feuilles, con! »
En Provence, l'interjonction « Oh ! Con ! » est utilisée de manière non injurieuse entre amis ou collègues. Certaines expressions composées avec con, comme les plus connues Le con de ta/sa mère !, Le con de ta/sa race ! et Le con de Manon (ou Le con de Madon, pour exprimer de l'agacement, de l'irritation), peuvent s'y employer de manière exclamative, en l'absence de personne à injurier38. (Bien sûr certaines d'entre elles conservent un emploi injurieux, comme les deux premières précédemment citées [réf. nécessaire]). [/ltr]
[ltr]On remarquera le parallélisme avec les expressions du genre enculé de ta race ou de ta mère dans lequel la race ou la mère sont des compléments sans signification réelle, uniquement destinés à renforcer l'expression.[/ltr]
[ltr]
Dans son sens figuré, le vocable a perdu une grande partie de sa force, dans le registre familier du moins. Aussi un grand nombre d'expressions le renforcent-elles par le biais d'une comparaison avec un objet, un animal ou une situation symbolisant la bêtise : con comme un balai, con comme la lune, con comme ses pieds, con comme un comptoir sans verre, con comme un bol, con comme un jeune chien, con comme un piston, con comme une valise sans poignée (expression chère à Jacques Chirac)39. À cette fin, il est souvent affublé d'un adjectif : gros con, sale con, petit con, pauvre con ou vieux con.
L'art de la contrepèterie est un des rares domaines à employer encore le mot dans son sens premier, ou ses dérivés. Les plus connus sont les contrepets suivants :[/ltr]
[ltr]
Je con serve.
Même être con, c'est pas forcément simple. J'ai été con de ne pas y penser avant.
L'intelligent est celui qui analyse le con ? oui mais lequel ?
[ltr] « Connaud » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Kono.
« Connard » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Conard.
Pour les articles homonymes, voir CON.
Con est un mot polysémique et un substantif trivial1 qui désigne à l'origine le sexe de la femme. Au sens figuré, le mot con est aussi un mot vulgaire1 en général employé comme insulte dans les pays francophones, mais dans un sens très atténué, voire amical, dans le Midi de la France[réf. nécessaire]. Il désigne une personne stupide, naïve ou désagréable, de même que ses dérivés « connard » et « connasse ». Con a aussi un emploi impersonnel, souvent dépréciatif dans les expressions « jouer au con », « bande de cons », etc. Le mot dérivé « connerie » désigne une erreur, une bêtise, la stupidité en général.[/ltr]
Obtenir le mot « con » en modifiant un panneau ou une enseigne est pour certains un jeu.
[ltr]
Con est également à l'origine du nom des confréries de Conards, sociétés festives et carnavalesques traditionnelles de Normandie, Auvergne, Bourgogne…
[/ltr]
- 1Étymologie
- 1.1Étymologie latine
- 1.2Lien avec leurs équivalents germaniques
- 1.3Mots dérivés
[ltr]
Étymologie
Étymologie latine
Con provient de l'étymon latin cunnus2 (« gaine, fourreau », par analogie le sexe de la femme). Le terme ne semble pas vulgaire, au contraire :[/ltr]
nam fuit ante Helenam cunnus taeterrima belli
causa, sed ignotis perierunt mortibus illi,
quos venerem incertam rapientis more ferarum
viribus editior caedebat ut in grege taurus.
[ltr]— Horace, Satires, I, 3[/ltr]
« Car la femme, bien avant Hélène, fut une terrible cause de guerre ; ils périrent d'une mort inconnue ceux qui, emportant une femme disputée, étaient sauvagement égorgés par un plus fort, comme le taureau au milieu du troupeau. »
[ltr]— Satires, I, 3
Chez Martial, auteur licencieux, le mot a clairement un sens sexuel :[/ltr]
Accessi quotiens ad opus mixtisque movemur
Inguinibus, cunnus non tacet, ipsa taces.
Di facerent, ut tu loquereris et ille taceret:
Offendor cunni garrulitate tui.
Pedere te mallem: namque hoc nec inutile dicit
[ltr]— Martial, Épigrammes, VII, 18[/ltr]
« Toutes les fois que j'entame avec toi la douce affaire, et que nous agitons nos corps voluptueusement entrelacés, ton vagin fait grand bruit, et tu te tais. Plût aux dieux que tu parlasses et qu'il se tût ! je suis scandalisé de son babil. »
[ltr]— Épigrammes, VII, 18
Quel que soit l'étymon indo-européen (voir ci-dessous), il semble que la dérivation se soit faite comme pour sexus qui est passé du sens général « genre, catégorie de gens », « sexe fort ou faible », à celui de « sexe, organe sexuel ». Les langues romanes ont gardé la mémoire de cette acception neutre en ce qui concerne cunnus[réf. souhaitée].[/ltr]
[ltr]
En castillan par exemple, coño (« con »), est moins vulgaire que le mot français3. En portugais, cona n'est utilisé comme insulte que quand il est adressé à une femme de mauvaises mœurs, et, moins souvent, d'intelligence limitée — ce dernier usage est un gallicismed'importation récente.[/ltr]
[ltr]
Vers le xixe siècle, le vocable français prend un sens figuré injurieux et se met en place une construction adjectivale. L'emploi était alorsmisogyne, exploitant l'impuissance et la passivité du sexe féminin de l'imaginaire collectif. Aujourd'hui, l'absence fréquente d'accord en position d'attribut ou d'apposition (par exemple Elle est con.) rappelle l'origine nominale de l'expression, sans qu'il soit toutefois fait référence, pas plus qu'en latin, à la vulve2.[/ltr]
[ltr]
Une tradition populaire4 rattache con au terme con(n)in ou con(n)il5, qui désignait en ancien français le lapin6, dérivé du latin cuniculus5. On retrouve cette racine dans le castillan conejo, le catalan conill, l'italien coniglio, l'ancien occitan conilh, le breton konifl, l'alsacienKénjele, le néerlandais konijn ou l'allemand Kaninchen. Le terme cuniculture (ou cuniculiculture) désigne l'élevage des lapins.[/ltr]
[ltr]
Lien avec leurs équivalents germaniques
La parenté indo-européenne avec kut (néerlandais) et cunt (anglais) n'est pas établie7.
Cunnus proviendrait en effet en proto-indo-européen soit de *kust- (« intestin, rein, vessie »)8, soit de *skerǝ- (« couper »)9,10, soit de * (s)keu- (« cacher »)11 qui nous donne aussi cul, via le latin culus.[/ltr]
[ltr]
Les origines possibles de [/ltr]
[ltr]l'étymon germanique *kunton donnant cunt sont : *gwneH2/guneH2 (femme, cf. gynécologie, queen) soit*gen/gon (créer, devenir, cf. génétique, gamète) ou bien *geu- (creux, cavité)8,9 d'après la loi de Grimm. Toutefois certains relient le*kunton au latin cuneus (« coin »), un cognat possible de cunnus/con9.
Mots dérivés
Le dérivé déconner avait jusqu'à la fin du xixe siècle le sens premier de se retirer12, sens qu'il a complètement perdu aujourd'hui. Son contraire enconner, signifiant pénétrer vaginalement, composé sur le même mode qu'enculer, est aujourd'hui pratiquement désuet et réservé à la littérature érotique.[/ltr]
[ltr]
Connard est formé par suffixation avec l'affixe péjoratif -ard mais il est possible que le mot ait été influencé par cornard ; il n'a, lui, qu'un sens uniquement figuré. Connasse, en revanche, désignait au départ et jusqu'au xxe siècle une prostituée de bas étage ou inexperte. Son sens figuré de femme sotte est attesté dès le xixe siècle13. Conneau et ses variantes graphiques connaud et connot, synonymes deconnard, sont devenus obsolètes au cours du xxe siècle.[/ltr]
[ltr]
Les autres dérivés modernes, utilisés dans le sens figuré uniquement sont : déconnage et déconne pour l'action de débiter ou faire des sottises, déconneur pour celui qui aime à les dire ou à les faire, connement en tant qu'adverbe et connerie pour chose stupide ou sans intérêt.[/ltr]
[ltr]
Les patronymes « Conne », « Connard », « Connart » et variantes n'ont aucun rapport étymologique avec le mot « con » : en Europe continentale, ils proviennent du germanique con(hardt) signifiant « brave et dur » (à rapprocher du néerlandais koen, « courageux » et de l'anglais hard, « dur »)14,15. Chez les personnes d'origine irlandaise, Connard et Connart sont des dérivés de Connacht15.
Usage ancien
Jusqu'aux débuts du xxe siècle le mot avait une connotation particulièrement vulgaire en particulier dans son acception physiologique ; il n'était employé dans des écrits publics que pour mieux enfoncer :[/ltr]
« Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu'elles ont égorgés16. »
[ltr]La bassesse du vocable est toutefois déplorée par Jules Michelet qui indique :[/ltr]
[ltr]En 1928, Louis Aragon dut faire publier clandestinement Le Con d'Irène, un roman érotique, pour s'éviter les foudres de la censure. Ce n'est qu'en 1968 que Régine Deforges le republie sous le titre édulcoré Irène ; le livre est tout de même saisi pour son contenu érotique18[réf. incomplète],19.« C'est une impiété inepte d'avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse ? Mais nous sommes si heureux qu'elles soient faibles. C'est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l'homme17. »
Usage contemporain et littéraire
Dans son sens figuré, le mot se voit de plus en plus employé après la Seconde Guerre mondiale et apparaît dans des œuvres de nombreux écrivains comme Louis-Ferdinand Céline, Louis Aragon, Raymond Queneau et même Jean-Paul Sartre[/ltr]
[ltr]
Le personnage du con
« On est toujours le con de quelqu'un », selon le titre d'une chanson de Pierre Perret20.
Le mot jouit d'une grande popularité[réf. nécessaire]. Le personnage du con, celui que l'on moque et dont on veut se différencier, est omniprésent dans la littérature, la chanson ou la culture populaires françaises.[/ltr]
[ltr]
On se souvient du méprisant « J'aime voir de mon balcon passer les cons » (Le Pornographe du phonographe), du descriptif « Quand on est con, on est con » (refrain du Temps ne fait rien à l'affaire)[réf. souhaitée] ou du répétitif « Avec mon bouquet de fleur/mon revolver/etc. j'avais l'air d'un con, ma mère » (Marinette) de Georges Brassens. Jacques Brel, dans La chanson de Jacky (1966), aspirait à « Être une heure, rien qu'une heure durant / Beau, beau, beau et con à la fois ».[/ltr]
[ltr]
Le film Le Dîner de cons de Francis Veber, avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret, dépeint le personnage du con, dans le sens idiot, celui que l'on invite pour s'en gausser.
L'expression roi des cons amplifie le sens du mot, elle est mise en musique par Georges Brassens dans Le Roi ; Renaud au contraire prétend qu'en cas d'abdication du roi des cons, « Il y aurait cinquante millions de prétendants » (c'est-à-dire tous les Français) dans Hexagone.[/ltr]
[ltr]
Une tradition estudiantine légendaire de l'École normale supérieure est de désigner le cuisinier ou l'intendant responsable d'une nourriture particulièrement exécrable de « Quel khon ». Il s'agit d'une cérémonie organisée au réfectoire par le cacique général (1er reçu au concours d'entrée de lettres classiques) :[/ltr]
« Marjaurie, qui avait la voix ronde et chaude, énonça d'abord, amplement :
— Messieurs, un Quel Khon au Pot !
Puis :
— Un, deux, trois. Alors, les deux syllabes rituelles, proférées par les cent cinquante jeunes hommes, chacune des deux avec la même force, et sur un rythme aussi lent qu'un pas de parade, « Quel... Khon ! » formèrent deux hurlements successifs ou plutôt deux énormes coups de gong, que continua un fracas de grosses assiettes de bistrot jetées à toute volée contre le sol ; bruit si nourri et si prolongé que même ceux qui avaient crié le plus fort se demandaient avec un rien d'anxiété combien durerait le délire de leur propre multitude. »
[ltr]— Jules Romains, Les Hommes de bonne volonté, livre 3, chapitre 3
Le con est aussi le ressortissant d'un pays étranger que l'on raille dans les blagues à caractère raciste ou xénophobe : en France, les blagues belges visent les voisins wallons, en Amérique latine, les Galiciens (les Espagnols par synecdoque) sont vus comme des cons (pendejos).[/ltr]
[ltr]
Jeux sur la polysémie
Certains ont utilisé à des fins poétiques la polysémie du mot, comme Georges Brassens dans son Blason. Il déclare déplorer la bassesse avec laquelle ses contemporains désignent « cet incomparable instrument de bonheur » :[/ltr]
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus, familier, coutumier
[…]
Honte à celui-là qui, par dépit, par gageure,
Dota du même terme en son fiel venimeux
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure
Celui-là, c'est probable, en était un fameux.
[…]
La male peste soit de cette homonymie !
C'est injuste, Madame, et c'est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu'une foule de gens.
[ltr]Pierre Perret n'est pas en reste avec Celui d'Alice (1974) :[/ltr]
Si je me réfère
À mon dictionnaire
Il est temps de faire
La définition
De ce mot espiègle
Qui échappe à la règle
Plus noble qu'un aigle
Dans sa condition
Ce mot vous le dites
Censeurs hypocrites
Établissez vite
Son vrai sens profond
Car si on l'ausculte
Au lieu d'une insulte
On peut faire un culte
Du joli mot con
[ltr]
Jeux sur la composition
La syllabe « con » étant à la fois un mot et le début de nombreux autres, les paroliers en jouent souvent. La chanson paillarde Là-haut sur la montagne annonce par exemple à un couplet que le curé va voir « un con », le couplet suivant complétant « un condamné à mort ».
La chanson Poupine et Thierry21 des Wriggles contient quant à elle huit mots coupés à la syllabe « con » désignant le chasseur, en particulier « Thierry le chasseur est comme tous les chasseurs, il est con…
…tent d'aller chasser »
Le journal satirique Le Canard enchaîné atténue la violence du mot en simulant une coquille typographique. Il intitule « Le mur du çon » (allusion au mur du son) une rubrique signalant les citations les plus ridicules proférées par les personnalités publiques. Dans le même esprit, le chanteur Boby Lapointe dans sa chanson Ta Katie t'a quitté s'exclame, au sujet d'un réveille-matin sonnant intempestivement :« Pour une sonnerie, c'est une belle sonnerie ! »[réf. nécessaire].[/ltr]
[ltr]
Usage dans la chanson
Dans la chanson française, le mot s'est largement banalisé. Serge Gainsbourg l'utilise fréquemment, jusque dans le titre Requiem pour un con. Le chanteur beaucoup moins provocateur Étienne Daho l'utilise dans Encore cette chanson.
La chanson la plus célèbre pour le soin avec lequel elle décrit les cons est Le temps ne fait rien à l'affaire de Georges Brassens. Elle est reprise dans le film Le Dîner de cons.
Le rappeur Youssoupha a utilisé l'insulte dans une de ses chansons en désignant nommément Éric Zemmour. La justice française a estimé que cet usage était acceptable dans le cadre de la liberté d'expression, en particulier parce que Zemmour a lui-même un ton très provocateur, et que les expressions violentes sont dans la traditions du rap22.
Dans les films
Deux films restent particulièrement célèbres pour leur usage de l'insulte : Les Tontons flingueurs et Le Dîner de cons. De par la popularité de ces films, les citations les plus marquantes sont devenues des moyens de traiter une personne de con sans même utiliser le mot. Dans Les Tontons flingueurs « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît »23 ; dans Le Dîner de cons, c'est la phrase « Il a une belle tête de vainqueur ».[/ltr]
[ltr]
Usage politique et militaire
L'exemple le plus célèbre d'utilisation du mot par un homme politique, même s'il peut s'agir d'une citation apocryphe, est celui d'Édouard Daladier après les accords de Munich, qui voyant la foule l'applaudir, dit entre ses dents « Les cons »24,25,26 ou « Quels cons !27 ».[/ltr]
[ltr]
Article détaillé : Mort aux cons.[/ltr]
[ltr]
« Mort aux cons ! » est un slogan du jargon militaire français utilisé pour stigmatiser l'ennemi. En 1944, le capitaine Raymond Dronne desForces françaises libres (9e compagnie de combat du régiment de marche du Tchad puis 2e division blindée) baptise sa jeep « Mort aux cons 28! », expression à laquelle Charles de Gaulle aurait répondu « Vaste programme, Messieurs. Vaste programme29. »
Il existe de nombreuses variantes de l'anecdote. Toutes s'accordent sur la réplique de de Gaulle, mais les circonstances varient très largement.[/ltr]
[ltr]
Aujourd'hui, le slogan est fréquemment utilisé par les milieux d'extrême gauche ou alternatifs pour désigner l'ennemi à abattre. Par exemple, un collectif de graffiteurs se fait appeler MAC, acronyme de « Mort aux cons ». En 1980, le chanteur Renaud chante la vie d'un personnage anarchiste dans ces termes : « N'empêche que Mort aux cons dans la cage d'escalier, c'est moi qui l'ai marqué, c'est vous dire si j'ai raison ! » (la chanson Dans mon HLM sur l'album Marche à l'ombre). À cette époque, le « con » du gauchiste était celui qui rentrait dans le cadre du système : « Élections, piège à cons ». L'ennemi peut être de l'autre côté de l'échiquier : le directeur de publication du site internet des Jeunesses identitaires (affiliées au Bloc identitaire) est passé en jugement pour diffamation dont certains termes étaient « Vieux con de gauche, ça se soigne, docteur30[réf. incomplète] ? ».
Un autre anecdote célèbre, peu vérifiable, lie le mot au général de Gaulle : selon cette légende, de Gaulle a salué le général Jacques Massu en lui lançant « Alors, Massu, toujours con ? », et Massu a répondu « Oui, mon général, et toujours gaulliste »31.
En 1979, à la suite d'un article de Michel Droit dans Le Figaro dénonçant la version reggae de La Marseillaise composée par Serge Gainsbourg (Aux armes et cætera), celui-ci fit circuler un bon mot qui passa à la postérité : « On n'a pas le con d'être aussi Droit32 ».
Aujourd'hui le mot peut être employé par un homme politique sans que cela fasse scandale — pourvu qu'il ne soit pas utilisé de manière insultante : l'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin déclara en mars 2006 « Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout. » au sujet de la crise du contrat première embauche33. La vulgarité ne choqua pas vraiment, simplement le rabaissement volontaire qu'il s'infligeait valut à la phrase de figurer dans différents recueils de « perles » d'hommes politiques34.
Par contre, en février 2008, le président Nicolas Sarkozy a choqué, lors du Salon de l'agriculture, en employant ce même mot en public. Alors qu'il tendait la main à un visiteur du Salon, celui-ci refusa en disant : « Ah non, touche-moi pas, tu me salis », et le président répliqua vivement : « Casse-toi alors pauvre con ». La scène qui a été filmée à son insu fit l'objet d'un phénomène internet35.
Article détaillé : Casse-toi, pauv' con !.
En 2013, quand les médias découvrent le « Mur des cons » du syndicat de la magistrature, le ministre Alain Vidalies note que ce cas révèle une banalisation de l'usage du mot « con »36.
Usages régionaux et expressions
Dans le Sud de la France, en particulier à Toulouse où il se prononce cõ ͊ŋ, con ou son dérivé bouducon est utilisé de manièreimpersonnelle comme interjection. Il est utilisé fréquemment dans le registre familier en début ou fin de phrase, à l'instar de putain ouputain con. On résume souvent : « Putain, con, c'est la ponctuation37. ». Il existe d'ailleurs cette drôlerie racontée à Toulouse: « Qu'est-ce qui commence par un F et termine avec un N et tombe à l'automne? » - « Des feuilles, con! »
En Provence, l'interjonction « Oh ! Con ! » est utilisée de manière non injurieuse entre amis ou collègues. Certaines expressions composées avec con, comme les plus connues Le con de ta/sa mère !, Le con de ta/sa race ! et Le con de Manon (ou Le con de Madon, pour exprimer de l'agacement, de l'irritation), peuvent s'y employer de manière exclamative, en l'absence de personne à injurier38. (Bien sûr certaines d'entre elles conservent un emploi injurieux, comme les deux premières précédemment citées [réf. nécessaire]). [/ltr]
[ltr]On remarquera le parallélisme avec les expressions du genre enculé de ta race ou de ta mère dans lequel la race ou la mère sont des compléments sans signification réelle, uniquement destinés à renforcer l'expression.[/ltr]
[ltr]
Dans son sens figuré, le vocable a perdu une grande partie de sa force, dans le registre familier du moins. Aussi un grand nombre d'expressions le renforcent-elles par le biais d'une comparaison avec un objet, un animal ou une situation symbolisant la bêtise : con comme un balai, con comme la lune, con comme ses pieds, con comme un comptoir sans verre, con comme un bol, con comme un jeune chien, con comme un piston, con comme une valise sans poignée (expression chère à Jacques Chirac)39. À cette fin, il est souvent affublé d'un adjectif : gros con, sale con, petit con, pauvre con ou vieux con.
Contrepèteries connues
L'art de la contrepèterie est un des rares domaines à employer encore le mot dans son sens premier, ou ses dérivés. Les plus connus sont les contrepets suivants :[/ltr]
- « À Beaumont-le-Vicomte », François Rabelais40 ;
- « Une belle thèse avec des bons côtés », Luc Étienne40 ;
- « Ce bond est digne d'un comanche », Ahmédée et Lharidelle40 ;
- « L'art de décaler les sons », définition autoréférente de la contrepèterie et titre d'un ouvrage sur le sujet41.
[ltr]
Citations célèbres
[/ltr]- Con, sur Wikiquote
- « J'ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi et les cons des autres que je ne supporte pas », Michel Audiard42.
- « Quand vous citez un texte con, n'oubliez pas le contexte », Jacques Prévert43.
- « Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont », Les publicitaires, Les Inconnus.
- « La mort c'est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort, ce sont les autres qui sont tristes. Le con c'est pareil… », Philippe Geluck44.
- « Et toi, petit con, penses-tu que ce soit le monde, la famille, l'époque où te poser ? Pas encore là et déjà de mauvaises fréquentations ! », Daniel Pennac45.
- « Si un con admet qu'il est con, c'est qu'il ne l'est pas vraiment. Or s'il ne l'est pas, et qu'il admet qu'il l'est, c'est qu'il est con quand même », Carali46.
- « Parfois, les cons sont utiles. Ils mettent en valeur », Jean-François Deniau47.
- « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît », Michel Audiard48.
- « - À quoi je le reconnaîtrai ?
- Un beau brun avec des petites bacchantes, grand, l'air con.
- Ça court les rues les grands cons.
- Oui mais, celui-là, c'est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon, il serait à Sèvres », Michel Audiard49. - « Le jour où l'on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner », Michel Audiard50.
- « Jacques Séguéla est-il un con? La question reste posée. Et la question restant posée, il ne nous reste plus qu'à poser la réponse. Jacques Séguéla est-il un con ? De deux choses l'une : ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu, ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup. » Pierre Desproges, Tribunal des Flagrants délires, réquisitoire contre Jacques Séguéla.
- « Casse-toi, pauv' con ! », Nicolas Sarkozy, Salon de l'agriculture, le 23 février 2008.
Je con serve.
Même être con, c'est pas forcément simple. J'ai été con de ne pas y penser avant.
L'intelligent est celui qui analyse le con ? oui mais lequel ?
Dernière édition par six s'if le Mer 6 Jan 2016 - 22:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Celui qui se laisse approcher
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
six s'if a écrit:Veuillez patienter, je suis actuellement en cours d'écrire mes deux présentations d'anormo pensante et de normo pensante
du coup comme je préfère dire des conne.....bip bip bip, ça pourrait être un peu long.
et puis il faut que je fasse un tableau en mode "forum actif à moi toute seule".
https://www.zebrascrossing.net/t24970-essai-sur-une-differenciation-du-doue-et-du-tout-le-monde
et j'avais beaucoup posté là en arrivant dans la section Labo du Bonheur
https://www.zebrascrossing.net/t20341-plaisir-bonheur-j-ai-plus-de-temps-pour-etre-malheureux,
puisque ça correspond à ma mentalité de "jouer" dans la vie avec des tubes à "essais" pour gagner du temps et baigner dans de la sérénité le plus souvent possible.
Salut à toi (ou à vous ou à eux).
J'ai fait de l'espionnage ici de 2009 à 2013 suite à un mot "caméléon",
du coup je suis devenue ninja, et ensuite j'ai écrit en suivant les .
et j'ai mis des partout.
Donc si tu penses que je semble avoir un soupçon d'intelligence, qui aurait été subitement découvert le jour de mes 40 ans, (si si ), en fait pas du tout, j'ai tout piqué ici
et j'ai voulu faire mon intéressante en mode "puzzle" en arrivant un 12 septembre
12 septembre 2013 :
https://www.zebrascrossing.net/t12664-me-voici-en-vrac-pour-l-instant
17 novembre 2014 :
https://www.zebrascrossing.net/t19156-ancienne-venue-a-cet-endroit-mais-desormais-a-l-endroit-peux-pas-restee-en-vrac-toute-ma-vie
30 janvier 2015 :
https://www.zebrascrossing.net/t20249-zebulonnette-en-mobylette
07 mai 2015 :
https://www.zebrascrossing.net/t21708-ca-roule-ma-poule-avec-ou-sans-options
Je vais me relire et après je reviendrais faire ma présentation, quand je me serais mise d'accord ou pas avec moi même.
Je ne suis pas diagnostiquée, mais j'ai vu des personnes qui savent des choses et travaillent ..... dans le domaine médical....... donc......
Pourquoi je ne suis pas diagnostiquée ?
- parce que je dois d'abord organiser une quête ?
- parce que quand on a été "déroutante" pour les autres pendant 39 ans, tu préfères attendre 45 ans parce que c'est plus drôle,
non sérieusement parce qu'en fait, ça m'a déroutée moi ainsi que d'autres choses et qu'avant d'être intelligente, j'avais une vie...
que j'ai souhaité continuer en bi routes du coup ?,
J'ai continué d'être "déroutante", "décalée", "déstabilisante", avant de mettre quelques mots dessus et trouver surtout un vocabulaire et reprendre un équilibre.
J'ai redoublé un paquet de classes parce que c'était sympa. D'autres moins.
Je ne parle pas espagnol parce que je n'aimais pas la prof.
J'ai excellé sur une formation scolaire courte (genre CAP/BEP) justement parce c'était court.
Je ne suis pas passionnée par la kougardise.
J'habite en France. J'adore la mer, j'ai adoré lire et mater des films à la file et écouter un milliard deux cents douze cds et rencontrer des gens.
J'ai eu la chance de travailler et encore aujourd'hui au même endroit durant plus de 20 ans mais là je suis en congés maladie longue durée sinon ça pouvait durer longtemps le fait de cette découverte. Je suis dans le domaine administratif où j'ai occupé plusieurs fonctions diverses qui m'ont appris beaucoup de choses et où j'ai pu rencontrer des personnes qui m'ont appris beaucoup de choses.
J'ai eu la chance provoquée de côtoyer des personnes de tous les milieux, ce qui peut être à mon avis m'a permis d'inventer ma langue afin de parfois pouvoir me rendre incompréhensible. et j'ai eu la même non provoquée de pouvoir échanger de même ici.
et j'ai eu la chanced'atterrir, dedécoller, dedéconner, de merecollerou les 4 à la fois ici.
et voici. (ben oui parce que tu as dit que tu allais te relire et que j'avais déjà fait une présentation en fait, en vrac). ça peut déjà assez "flippant", de faire ce type de découvertes et surtout au contact de quelqu'un qu'on ne connaît pas donc voilà
Bienvenue chez moi.
Dernière édition par six s'if le Mer 6 Jan 2016 - 20:27, édité 1 fois (Raison : et je suis un con, enfin une femme :))
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
https://www.zebrascrossing.net/t24560-tu-l-as-su-a-l-age-adulte-quelles-competences-tu-as-developpees-quelles-limites-tu-as-croisees-avant-et-apres
par six s'if le Dim 29 Nov 2015 - 23:32
Merci
je n'ai pas du tout eu le même cheminement.
je reviendrai surement détailler.
j'ai surtout découvert en fait le fonctionnement des "autres" qui ne fonctionnent pas comme moi et découvert des confirmations de choses que j'avais découvertes
et qu'en fait il me semble de mes lectures ici, en apprenant sur le tas mais au milieu de plein de monde.
dans ce cas il semblerait que des compétences aient été listées au fur et à mesure de mes rencontres, de façon feedbacké positif ou négatif mais feedbacké quand même.
sinon j'avais travaillé beaucoup sur moi depuis des temps dont je ne me souviens plus, je n'ai pas le sentiment d'avoir totalement changé de vie, de vision, de regard.
j'aime bien ton expression le "manque de vies" si je l'ai compris dans son bon sens.
j'avais anticipé cela en me disant que ma vie avancerait comme vers un entonnoir comme pour tout le monde cela dit et commencer du coup à organiser mes pensées en fonction de cela et à vivre aussi les choses en fonction de cela.
sur le fonctionnement, j'ai aussi découvert plus amplement d'où provenait les décalages et où ils se situaient ainsi que où ils intervenaient. j'ai aussi eu des confirmations de choses que j'avais déjà pensées.
j'ai aussi pu prendre du recul sur moi ou sur mes interactions encore plus.
mais sinon je n'ai pas eu l'impression de faire une immense découverte et en fait peu de personnes contrairement à ce que j'aurai pensé ont semblé surpris ou plus étonné que ça. ça mettait juste un nom sur des choses.
ce qui me fait penser à préciser que je ne suis pas diagnostiquée. mais que des personnes autour de moi m'avaient alors déjà "diagnostiquée" façon de parler.
voici pour aujourd'hui, je vais repenser ton sujet et ta façon de t'interroger, c'est intéressant et un angle de vue nouveau que tu m'apportes. je n'avais pas pensé ou pas encore penser réfléchir à trier en fait à partir de cette découverte et de la façon dont tu sembles le faire.
je constate aussi sans en être sûre que beaucoup de personnes ont des référents à citer que je n'ai pas ou du moins pas les mêmes ou pas dans les mêmes domaines, je pense que ça m'a permis de me découvrir autrement en passant par d'autres chemins effectivement.
merci pour ce fil.
six s'ifVieux de la vieille
Messages: 7524
Date d'inscription: 12/09/2013
Age: 45
Localisation: bord de mer en haut
Re: tu l'as su à l'âge adulte...
Tout à fait.
quelles compétences tu as développées,
Tu voulais dire à partir de la découverte ? aucune en fait. J'ai retravaillé ma présentation et ça m'a fait penser à ton fil.
Si tu entendais le fait de se dire "je suis géniale" que vais je faire de tout ça, en fait j'avais déjà été géniale avant.... ou pas.
Pour passer par un autre biais, j'aurais tendance à dire à quelqu'un qui le découvrirait sur le tard, de tout d'abord s'adresser à son médecin pour le coté médical. Après avoir fait un peu le tour du sujet et voir en priorité à continuer sa vie en cours.
Donc pour les compétences, je vais voir à partir de maintenant, lesquelles j'ai, ce que je peux en faire et à mon avis surtout pour les autres mais autrement et doucement.
En fait je n'ai pas eu le temps de m'occuper du tout de cette question. Il me semble qu'une "découverte" sur le tard est déjà une grosse charge en soi.
quelles limites tu as croisées, avant et après...?
Ca rejoint un peu ce que j'ai dit à la première question, car en fait j'ai envie de répondre à l'inverse, c'est plutôt plus aucune limite que j'ai croisée ! et je n'ai pas aimé
on te sous entend quelque chose, tu cherches (ben oui forcément mais c'est sur "ça" que tu tombes et du coup tu cherches encore et encore et le "ça" il grandit il grandit alors qu'en plus tu l'avais "réduit, réduit tout au long de ta vie)
et pour le peu que tu aies une tête chercheuse, et un peu de mémoire qui va avec, de fait
ça part vers l'infini et non pas dans les sens mais plus dans plein de sens et avec beaucoup de sollicitations des sens
(pour reprendre le terme de quelqu'un ici)
et tu peux aussi du coup faire partir tout le monde dans tous les sens plutôt dans mon cas puisque j'étais plutôt un "phénomène connu"
et j'ai donc plus eu la démarche inverse à savoir, m'accrocher aux limites que je m'étais fixée avant en attendant justement ma période de "l'entonnoir" (vers 40 ans) sachant qu'à 35 j'avais amorcé une période décidée de freinage me disant que me connaissant ça prendrait bien 5 ans.
en fait les 5 ans ont été pris par cette découverte et les bouleversements que cela a provoqué dans ma vie (des bons comme des un peu plus mauvais),
je n'avais que mon flocon en ski, je crois qu'on peut inventer le prix de l'"avalanche" et il est pour moi . et l'image du Pingouin me correspond bien pour cette période cela dit j'ai été un charmant pingouin.
c'est du coup peut être maintenant ? car j'ai décidé de voir mon médecin (le revoir) en ayant bien remis ma situation professionnelle à une place stable que je vais peut être qui sait avoir des déceptions (j'en ai un gros doute que ça puise) ou découvrir des limites.
la découverte de ce "truc" comme je l'ai appelé à je pense développer ma capacité à arborer ? donc c'est plutôt mentalement que je me suis limitée en ayant la chance à mes yeux d'avoir toujours eu un cadre, des cadres, auxquels me référer, revenir mentalement avant de cesser des activités mentales qui partaient dans tous les sens.
je reviendrais du coup probablement poster ici. se découvrir "au dessus" quand tu aimes bien être en "dessous" c'est "je n'ai toujours pas de mot à mettre là dessus" puisque ça touche à tous les domaines, professionnels, affectifs, et des choses et des gens qui me tenaient fort à coeur dans le privé.
je me suis sentie mieux curieusement lorsque j'ai justement été "limitée" par la rencontre de deux psychiatres. je retrouvais presque ma "case" "on" et ma "case" "off".
et je vais redire dans ce fil que ce forum m'a permis aussi de pouvoir me poser de nouveau des limites, de découvrir des outils, des "trucs" des "moyens", des "infos", (entre autres)
et qu'une personne croisée par hasard sur facebook pour réseauter restera pour moi un pilier de cette découverte
car comme je l'avais lu le livre dans le livre de JSF, le doué s'oppose au cadre et doit en trouver qui tient (et je pense que moi dans l'opposition ça doit être pas mal à vivre pour quelqu'un d'autre surtout dans le cas d'une découverte comme celle ci et dans le contexte dans lequel je me trouvais (je pense que le contexte doit être rapidement analysé et replacé si on se découvre tardivement de façon à se placer un plan)
et ce monsieur qui de plus travaille dans le domaine de la santé et de surcroît à mon avis est doté de connaissances dans tous domaines hiérarchisés ainsi que le fait que d'être "doué" et semble t il mais ça me reste à définir ou pas (puisque je n'ai pas voulu justement le connaître en mode "douance" afin de préserver sa bulle) et de limiter un max les impacts sur lui aussi.
sinon j'ai découvert le fait de pleurer, une énorme capacité à relativiser non pas après les événements mais pendant et puis aussi celle de me plaindre parfois, j'ai pas aimé non plus. j'ai peut être d'ailleurs découvert une grande capacité à geindre, gémir, m'énerver, avoir des coups sangs curieux, à détester des gens et à sortir de ces trucs.
comme si en fait tout ce que j'avais solutionné, travaillé, rangé volait en éclats et que je repartais de 0 sur des efforts sur des choses qui me sont personnelles et particulières.
si c'était à redécouvrir, je conseillerai à quelqu'un, quelqu'une de d'abord refaire son bilan perso sur sa vie, sur lui/elle si possible. sinon beaucoup de confirmations de choses qu'on trouvait incroyables que je sache faire, et que je trouvais normales
j'ajoute d'ailleurs alors une compétence fantastique à me refermer, ce que je n'avais pas eu à faire depuis très très très très très très très longtemps.
sinon comme dit je ne suis pas têtue, je suis persistante, rigoureuse, je ne suis pas compliquée, je suis complexe, je le savais, je décomplexais dans les deux sens du terme ou pas, et j'ai un caractère qui peut démontrer des trucs dans certaines situations que je n'aurai jamais pu penser de moi en ayant expérimenté déjà beaucoup.
ouais je repasserais ici, tu as bien de faire ce fil. si un ou une vit ceci à l'avenir, j'espère que ça pourra lui servir. (pour valoir ce que de droit )
six s'ifVieux de la vieille
Messages: 7524
Date d'inscription: 12/09/2013
Age: 45
Localisation: bord de mer en haut
Re: tu l'as su à l'âge adulte... quelles compétences tu as développées, quelles limites tu as croisées, avant et après...?
par six s'if le Dim 29 Nov 2015 - 23:32
Merci
je n'ai pas du tout eu le même cheminement.
je reviendrai surement détailler.
j'ai surtout découvert en fait le fonctionnement des "autres" qui ne fonctionnent pas comme moi et découvert des confirmations de choses que j'avais découvertes
et qu'en fait il me semble de mes lectures ici, en apprenant sur le tas mais au milieu de plein de monde.
dans ce cas il semblerait que des compétences aient été listées au fur et à mesure de mes rencontres, de façon feedbacké positif ou négatif mais feedbacké quand même.
sinon j'avais travaillé beaucoup sur moi depuis des temps dont je ne me souviens plus, je n'ai pas le sentiment d'avoir totalement changé de vie, de vision, de regard.
j'aime bien ton expression le "manque de vies" si je l'ai compris dans son bon sens.
j'avais anticipé cela en me disant que ma vie avancerait comme vers un entonnoir comme pour tout le monde cela dit et commencer du coup à organiser mes pensées en fonction de cela et à vivre aussi les choses en fonction de cela.
sur le fonctionnement, j'ai aussi découvert plus amplement d'où provenait les décalages et où ils se situaient ainsi que où ils intervenaient. j'ai aussi eu des confirmations de choses que j'avais déjà pensées.
j'ai aussi pu prendre du recul sur moi ou sur mes interactions encore plus.
mais sinon je n'ai pas eu l'impression de faire une immense découverte et en fait peu de personnes contrairement à ce que j'aurai pensé ont semblé surpris ou plus étonné que ça. ça mettait juste un nom sur des choses.
ce qui me fait penser à préciser que je ne suis pas diagnostiquée. mais que des personnes autour de moi m'avaient alors déjà "diagnostiquée" façon de parler.
voici pour aujourd'hui, je vais repenser ton sujet et ta façon de t'interroger, c'est intéressant et un angle de vue nouveau que tu m'apportes. je n'avais pas pensé ou pas encore penser réfléchir à trier en fait à partir de cette découverte et de la façon dont tu sembles le faire.
je constate aussi sans en être sûre que beaucoup de personnes ont des référents à citer que je n'ai pas ou du moins pas les mêmes ou pas dans les mêmes domaines, je pense que ça m'a permis de me découvrir autrement en passant par d'autres chemins effectivement.
merci pour ce fil.
six s'ifVieux de la vieille
Messages: 7524
Date d'inscription: 12/09/2013
Age: 45
Localisation: bord de mer en haut
Re: tu l'as su à l'âge adulte... quelles compétences tu as développées, quelles limites tu as croisées, avant et après...?
par six s'if Aujourd'hui à 21:33Re: tu l'as su à l'âge adulte...
Tout à fait.
quelles compétences tu as développées,
Tu voulais dire à partir de la découverte ? aucune en fait. J'ai retravaillé ma présentation et ça m'a fait penser à ton fil.
Si tu entendais le fait de se dire "je suis géniale" que vais je faire de tout ça, en fait j'avais déjà été géniale avant.... ou pas.
Pour passer par un autre biais, j'aurais tendance à dire à quelqu'un qui le découvrirait sur le tard, de tout d'abord s'adresser à son médecin pour le coté médical. Après avoir fait un peu le tour du sujet et voir en priorité à continuer sa vie en cours.
Donc pour les compétences, je vais voir à partir de maintenant, lesquelles j'ai, ce que je peux en faire et à mon avis surtout pour les autres mais autrement et doucement.
En fait je n'ai pas eu le temps de m'occuper du tout de cette question. Il me semble qu'une "découverte" sur le tard est déjà une grosse charge en soi.
quelles limites tu as croisées, avant et après...?
Ca rejoint un peu ce que j'ai dit à la première question, car en fait j'ai envie de répondre à l'inverse, c'est plutôt plus aucune limite que j'ai croisée ! et je n'ai pas aimé
on te sous entend quelque chose, tu cherches (ben oui forcément mais c'est sur "ça" que tu tombes et du coup tu cherches encore et encore et le "ça" il grandit il grandit alors qu'en plus tu l'avais "réduit, réduit tout au long de ta vie)
et pour le peu que tu aies une tête chercheuse, et un peu de mémoire qui va avec, de fait
ça part vers l'infini et non pas dans les sens mais plus dans plein de sens et avec beaucoup de sollicitations des sens
(pour reprendre le terme de quelqu'un ici)
et tu peux aussi du coup faire partir tout le monde dans tous les sens plutôt dans mon cas puisque j'étais plutôt un "phénomène connu"
et j'ai donc plus eu la démarche inverse à savoir, m'accrocher aux limites que je m'étais fixée avant en attendant justement ma période de "l'entonnoir" (vers 40 ans) sachant qu'à 35 j'avais amorcé une période décidée de freinage me disant que me connaissant ça prendrait bien 5 ans.
en fait les 5 ans ont été pris par cette découverte et les bouleversements que cela a provoqué dans ma vie (des bons comme des un peu plus mauvais),
je n'avais que mon flocon en ski, je crois qu'on peut inventer le prix de l'"avalanche" et il est pour moi . et l'image du Pingouin me correspond bien pour cette période cela dit j'ai été un charmant pingouin.
c'est du coup peut être maintenant ? car j'ai décidé de voir mon médecin (le revoir) en ayant bien remis ma situation professionnelle à une place stable que je vais peut être qui sait avoir des déceptions (j'en ai un gros doute que ça puise) ou découvrir des limites.
la découverte de ce "truc" comme je l'ai appelé à je pense développer ma capacité à arborer ? donc c'est plutôt mentalement que je me suis limitée en ayant la chance à mes yeux d'avoir toujours eu un cadre, des cadres, auxquels me référer, revenir mentalement avant de cesser des activités mentales qui partaient dans tous les sens.
je reviendrais du coup probablement poster ici. se découvrir "au dessus" quand tu aimes bien être en "dessous" c'est "je n'ai toujours pas de mot à mettre là dessus" puisque ça touche à tous les domaines, professionnels, affectifs, et des choses et des gens qui me tenaient fort à coeur dans le privé.
je me suis sentie mieux curieusement lorsque j'ai justement été "limitée" par la rencontre de deux psychiatres. je retrouvais presque ma "case" "on" et ma "case" "off".
et je vais redire dans ce fil que ce forum m'a permis aussi de pouvoir me poser de nouveau des limites, de découvrir des outils, des "trucs" des "moyens", des "infos", (entre autres)
et qu'une personne croisée par hasard sur facebook pour réseauter restera pour moi un pilier de cette découverte
car comme je l'avais lu le livre dans le livre de JSF, le doué s'oppose au cadre et doit en trouver qui tient (et je pense que moi dans l'opposition ça doit être pas mal à vivre pour quelqu'un d'autre surtout dans le cas d'une découverte comme celle ci et dans le contexte dans lequel je me trouvais (je pense que le contexte doit être rapidement analysé et replacé si on se découvre tardivement de façon à se placer un plan)
et ce monsieur qui de plus travaille dans le domaine de la santé et de surcroît à mon avis est doté de connaissances dans tous domaines hiérarchisés ainsi que le fait que d'être "doué" et semble t il mais ça me reste à définir ou pas (puisque je n'ai pas voulu justement le connaître en mode "douance" afin de préserver sa bulle) et de limiter un max les impacts sur lui aussi.
sinon j'ai découvert le fait de pleurer, une énorme capacité à relativiser non pas après les événements mais pendant et puis aussi celle de me plaindre parfois, j'ai pas aimé non plus. j'ai peut être d'ailleurs découvert une grande capacité à geindre, gémir, m'énerver, avoir des coups sangs curieux, à détester des gens et à sortir de ces trucs.
comme si en fait tout ce que j'avais solutionné, travaillé, rangé volait en éclats et que je repartais de 0 sur des efforts sur des choses qui me sont personnelles et particulières.
si c'était à redécouvrir, je conseillerai à quelqu'un, quelqu'une de d'abord refaire son bilan perso sur sa vie, sur lui/elle si possible. sinon beaucoup de confirmations de choses qu'on trouvait incroyables que je sache faire, et que je trouvais normales
j'ajoute d'ailleurs alors une compétence fantastique à me refermer, ce que je n'avais pas eu à faire depuis très très très très très très très longtemps.
sinon comme dit je ne suis pas têtue, je suis persistante, rigoureuse, je ne suis pas compliquée, je suis complexe, je le savais, je décomplexais dans les deux sens du terme ou pas, et j'ai un caractère qui peut démontrer des trucs dans certaines situations que je n'aurai jamais pu penser de moi en ayant expérimenté déjà beaucoup.
ouais je repasserais ici, tu as bien de faire ce fil. si un ou une vit ceci à l'avenir, j'espère que ça pourra lui servir. (pour valoir ce que de droit )
six s'ifVieux de la vieille
Messages: 7524
Date d'inscription: 12/09/2013
Age: 45
Localisation: bord de mer en haut
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Bon alors est-ce que l'on parle du sujet ou de l'objet de l'analyse?!
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:Bon alors est-ce que l'on parle du sujet ou de l'objet de l'analyse?!
Le lobe j'ai, j'en ai même deux.
Je ne suis pas un objet, ni un sujet
Et tu peux échanger sans analyser
Sinon il est où ton fil de présentation ? madame la cocotte
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
- Spoiler:
- j'ai tout rangé mon bureau est tout propre, mes dossiers bien classés, je peux quitter monsieur, j'avais fait des heures hier
et là j'ai un chameau qui me vient et une histoire de bosses à faire pousser ou pas ????? j'ai du croiser quelqu'un qui représente une figure d'autorité professionnelle (ou pas mais bon c'est comme) et hop mode secrétaire/assistante:)
mais sans la jupe et les hauts talons, j'ai une très histoire d'amour avec mon jean qui dure, qui dure, qui dure. et puis ça cause tellement d'ennuisun hommeeuh dire à un homme ce que tu fais comme boulot, du coupil fantasmeil parle boulot boulot boulot
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Mon fil...disséminé à travers les post que j'ai fait dans le coin.
Les poules n'ont toujours pas de dents!
pas de convoitises sur les objets, je préfère emprunter
Les poules n'ont toujours pas de dents!
pas de convoitises sur les objets, je préfère emprunter
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
jolindien a écrit:Mon fil...disséminé à travers les post que j'ai fait dans le coin.
justement. pour suivre ton fil et tes propos sur mon fil, faut passer par les archives et dans les statistiques de ton profil, je déteste les statistiques
Les poules n'ont toujours pas de dents!
Ici on ne peut être sûr de rien. une découverte et hop
pas de convoitises sur les objets, je préfère emprunter
je ne suis pas un livre non plus
Invité- Invité
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
J'emprunte des petits bouts de gens,
histoire que mon coeur apprenne un peu mieux ceux qu'ils sont
Je suis peut-être comme le voleur de pomme,
j'ai mauvaise réputation
Tant que tu n'es pas brave!
histoire que mon coeur apprenne un peu mieux ceux qu'ils sont
Je suis peut-être comme le voleur de pomme,
j'ai mauvaise réputation
Tant que tu n'es pas brave!
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Bord(elle) de journal (yeah) le flux des flux, posée à la cafét de la gare. Game over... the rainbow :)
Fil de raisonnement
Qui entre dans l’histoire
Entre dans le noir
Histoire d’y voir
Mon plus beau geste
J’ai un pillow du soir
Un pillow de star
Sans pillow je n’ai
Plus l’envie d’être
Qui entre dans l’histoire
Cache derrière un fard, noir
La peur des regards
Qui glissent et blessent
J’ai un pillow en plumes
En forme de lune
En forme de dune
Refais le geste
Qui entre dans l’histoire
Entre dans le noir
Velours d’un boudoir
Et pour le reste...
J’ai un pillow duvet
Sans pilosité
Sans pillow je n’ai
Plus rien à mettre
Allégorie, viens là
Délit de l’émoi
Mon au-delà, c’est l’i...
...vresse du geste
À la folie j’ai « l’a…llo »
Qui me dit : au lit, là !
L’embellie c’est l’o…
Reiller, de rêve
Appelle mon numéro
J’humeur à zéro
Appelle mon numéro
J’ai le sang si chaud
Appelle mon numéro
Viens dans mon sillage
Ni trop sage
Ni collage
Juste ce qu’il me faut
Appelle mon numéro
Compose ma vie
Appelle mon numéro
Fais-moi l’hallali
Appelle mon numéro
Donne-moi le « la »
Lalalala
Lalalala
Appelle-moi
Mylène Farmer - Je m'ennuie
La vie oscille à l'envi
Comme un pendule rouillé
Me balancer
De la tourmente à l'ennui
L'ennui naquit un jour gris
D'une uniformité que je
Sais invincible
Qu'on traîne toute sa vie
Toute sa vie durant
Obstinément
Sempiternelle rêverie
De l'ennui à Bovary
Vivre en beauté
Vivre en blessure
Sa finitude
Je m'ennuie
C'est le vide
Déesse
Détresse
Le spleen
C'est l'hymne
À l'ennui d'être
Je m'ennuie
Un néant béant
Petite nausée
Temps dilué
À l'infini
Les jours de peine fredonnent un je ne sais quoi
La ritournelle des indécis des quoi
Par habitude j'ai pris ce chemin d'incertitude
Mes vas sont des viens
Jour de sagesse la voix unie et droite
Mais l'âme doute et couve
De multiples détours
Vogue mon âme va prend ton chemin
L'attente est sourde mais la vie me retient
Prends moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je fais naufrage
Les nuits sont chaudes
Mon sang chavire et tangue
D'autres fantômes qui brulent
Je suis tempête et vent
Monde et lumière se jouent de l'Amour
Mes vagues reviennent mes flots sont si lourds
Prend moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je suis naufrage
Prend moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je fais naufrage.
Des gens qui cherchent la lumière
En pleine nuit
Des gens qui courent après l'amour
Et qui le fuient
Des bras qui se lèvent pour un Dieu
Qu'ils ne voient pas
Moi, j'ai ta chair contre ma chair
En ça je crois
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour
Des hommes qui n'ont que l'illusion
D'attendre un signe
Des femmes qui pleurent leurs enfants
Et restent dignes
Moi, tu me rends plus fort chaque jour
Sans Dieu ni loi
Et quand nos corps se font l'amour
Je sais pourquoi
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour
Oui, vivre pour vivre libre
Aimer tout ce qu'on peut aimer
Encore et toujours ne vouloir
Que l'amour, que l'amour
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour, que l'amour
Oui, vivre pour vivre libre
Aimer tout ce qu'on peut aimer
Encore et toujours ne vouloir
Que l'amour, que l'amour
Voudrais-tu me voir
M'oublier
M'approcher me croire
M'inviter
Ou n' pas savoir
Quand viendra la fin?
C'est toi qui choisis
De rester
Me laisser ici
En douter
C'est toi aussi
Qui sait et c'est bien
Que veux-tu
Qu' je fasse?
M'effacer ou
M'avancer pour
Être dans ta trace
Tout te dire ou
Bien me taire
Que veux-tu que je fasse?
{Refrain:}
Écris l'histoire
Tout c' que tu voudras entre
Mes lignes
Ton territoire
Étendu si loin sur le mien
Écris l'histoire
Dans ma mémoire
Mais n'écris jamais la fin
(Mais n'écris jamais la fin)
Dis-moi tu m' préfères
À genoux
Parti ou par terre
À tes pieds
Pour avoir l'air
De n' pas être rien?
Faut-il que j'arrête?
Un mot et
J' n'en fais qu'à ta tête
J'disparais
Change de planète
Sauf si tu me retiens
Que veux tu de moi?
J'attendrai que
Tu me le dises
Un amour ou pas?
Quelqu'un qui te demande à toi:
Voudrais-tu de moi?
Elle me dit
Écris une chanson contente
Pas une chanson déprimante
Une chanson que tout le monde aime
Elle me dit
Tu deviendras milliardaire
T'auras de quoi être fier
Ne finis pas comme ton père
Elle me dit
Ne t’enfermes pas dans ta chambre
Vas-y secoue-toi et danse
Dis moi c’est quoi ton problème
Elle me dit
Qu’est-ce que t’as l'air coincé
T’es défoncé ou t'es gay
Tu finiras comme ton frère
Elle me dit
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit
Fais comme les autres garçons
Vas taper dans un ballon
Tu deviendras populaire
Elle me dit
Qu’est-ce tu fous sur internet
Ça va pas bien dans ta tête
Regardes le temps que tu perds
Elle me dit
Pourquoi tu te plains tout le temps
On dirait que t’as 8 ans
C’est pas comme ça qu'tu vas m’plaire
Elle me dit
Un jour je serais plus là
Mais c’est quand elle me dit ça
Qu’elle me dit un truc que j’aime
Elle me dit,
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit
T’as pas encore des ch’veux blancs
Mais t’auras bientôt 30 ans
Faudrait que tu te réveilles!
Elle me dit
Tu es toujours un enfant
Tu ne seras jamais grand
Et moi je suis déjà vieille
Elle me dit
Regardes un peu tes amis
Qu’est-ce qu’ils vont faire de leur vie
Il y a de quoi se foutre en l’air
Elle me dit
Oui un jour tu me tueras
Mais c’est quand elle me dit ça
Qu’elle me dit un truc que j’aime
Elle me dit danse (x8)
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit danse!
Qui entre dans l’histoire
Entre dans le noir
Histoire d’y voir
Mon plus beau geste
J’ai un pillow du soir
Un pillow de star
Sans pillow je n’ai
Plus l’envie d’être
Qui entre dans l’histoire
Cache derrière un fard, noir
La peur des regards
Qui glissent et blessent
J’ai un pillow en plumes
En forme de lune
En forme de dune
Refais le geste
Qui entre dans l’histoire
Entre dans le noir
Velours d’un boudoir
Et pour le reste...
J’ai un pillow duvet
Sans pilosité
Sans pillow je n’ai
Plus rien à mettre
Allégorie, viens là
Délit de l’émoi
Mon au-delà, c’est l’i...
...vresse du geste
À la folie j’ai « l’a…llo »
Qui me dit : au lit, là !
L’embellie c’est l’o…
Reiller, de rêve
Appelle mon numéro
J’humeur à zéro
Appelle mon numéro
J’ai le sang si chaud
Appelle mon numéro
Viens dans mon sillage
Ni trop sage
Ni collage
Juste ce qu’il me faut
Appelle mon numéro
Compose ma vie
Appelle mon numéro
Fais-moi l’hallali
Appelle mon numéro
Donne-moi le « la »
Lalalala
Lalalala
Appelle-moi
Mylène Farmer - Je m'ennuie
La vie oscille à l'envi
Comme un pendule rouillé
Me balancer
De la tourmente à l'ennui
L'ennui naquit un jour gris
D'une uniformité que je
Sais invincible
Qu'on traîne toute sa vie
Toute sa vie durant
Obstinément
Sempiternelle rêverie
De l'ennui à Bovary
Vivre en beauté
Vivre en blessure
Sa finitude
Je m'ennuie
C'est le vide
Déesse
Détresse
Le spleen
C'est l'hymne
À l'ennui d'être
Je m'ennuie
Un néant béant
Petite nausée
Temps dilué
À l'infini
Les jours de peine fredonnent un je ne sais quoi
La ritournelle des indécis des quoi
Par habitude j'ai pris ce chemin d'incertitude
Mes vas sont des viens
Jour de sagesse la voix unie et droite
Mais l'âme doute et couve
De multiples détours
Vogue mon âme va prend ton chemin
L'attente est sourde mais la vie me retient
Prends moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je fais naufrage
Les nuits sont chaudes
Mon sang chavire et tangue
D'autres fantômes qui brulent
Je suis tempête et vent
Monde et lumière se jouent de l'Amour
Mes vagues reviennent mes flots sont si lourds
Prend moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je suis naufrage
Prend moi dans tes draps donne moi la main
Ne viens plus ce soir dis je m'égare
Dis moi d'où je viens
Ne dis rien je pars
Rejoue moi ta mort
Je m'évapore
Des mots sur mon rêve mes maux et mes doutes
Mais sur les blessures point de suture
Vole mon Amour refais moi le mort
Confusion des pages je fais naufrage.
Des gens qui cherchent la lumière
En pleine nuit
Des gens qui courent après l'amour
Et qui le fuient
Des bras qui se lèvent pour un Dieu
Qu'ils ne voient pas
Moi, j'ai ta chair contre ma chair
En ça je crois
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour
Des hommes qui n'ont que l'illusion
D'attendre un signe
Des femmes qui pleurent leurs enfants
Et restent dignes
Moi, tu me rends plus fort chaque jour
Sans Dieu ni loi
Et quand nos corps se font l'amour
Je sais pourquoi
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour
Oui, vivre pour vivre libre
Aimer tout ce qu'on peut aimer
Encore et toujours ne vouloir
Que l'amour, que l'amour
Vivre pour le meilleur
Se vouloir pour tout se donner
Plus riche de ne rien garder
Que l'amour, que l'amour
Oui, vivre pour vivre libre
Aimer tout ce qu'on peut aimer
Encore et toujours ne vouloir
Que l'amour, que l'amour
Voudrais-tu me voir
M'oublier
M'approcher me croire
M'inviter
Ou n' pas savoir
Quand viendra la fin?
C'est toi qui choisis
De rester
Me laisser ici
En douter
C'est toi aussi
Qui sait et c'est bien
Que veux-tu
Qu' je fasse?
M'effacer ou
M'avancer pour
Être dans ta trace
Tout te dire ou
Bien me taire
Que veux-tu que je fasse?
{Refrain:}
Écris l'histoire
Tout c' que tu voudras entre
Mes lignes
Ton territoire
Étendu si loin sur le mien
Écris l'histoire
Dans ma mémoire
Mais n'écris jamais la fin
(Mais n'écris jamais la fin)
Dis-moi tu m' préfères
À genoux
Parti ou par terre
À tes pieds
Pour avoir l'air
De n' pas être rien?
Faut-il que j'arrête?
Un mot et
J' n'en fais qu'à ta tête
J'disparais
Change de planète
Sauf si tu me retiens
Que veux tu de moi?
J'attendrai que
Tu me le dises
Un amour ou pas?
Quelqu'un qui te demande à toi:
Voudrais-tu de moi?
Elle me dit
Écris une chanson contente
Pas une chanson déprimante
Une chanson que tout le monde aime
Elle me dit
Tu deviendras milliardaire
T'auras de quoi être fier
Ne finis pas comme ton père
Elle me dit
Ne t’enfermes pas dans ta chambre
Vas-y secoue-toi et danse
Dis moi c’est quoi ton problème
Elle me dit
Qu’est-ce que t’as l'air coincé
T’es défoncé ou t'es gay
Tu finiras comme ton frère
Elle me dit
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit
Fais comme les autres garçons
Vas taper dans un ballon
Tu deviendras populaire
Elle me dit
Qu’est-ce tu fous sur internet
Ça va pas bien dans ta tête
Regardes le temps que tu perds
Elle me dit
Pourquoi tu te plains tout le temps
On dirait que t’as 8 ans
C’est pas comme ça qu'tu vas m’plaire
Elle me dit
Un jour je serais plus là
Mais c’est quand elle me dit ça
Qu’elle me dit un truc que j’aime
Elle me dit,
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit
T’as pas encore des ch’veux blancs
Mais t’auras bientôt 30 ans
Faudrait que tu te réveilles!
Elle me dit
Tu es toujours un enfant
Tu ne seras jamais grand
Et moi je suis déjà vieille
Elle me dit
Regardes un peu tes amis
Qu’est-ce qu’ils vont faire de leur vie
Il y a de quoi se foutre en l’air
Elle me dit
Oui un jour tu me tueras
Mais c’est quand elle me dit ça
Qu’elle me dit un truc que j’aime
Elle me dit danse (x8)
Elle me dit, c’est ta vie
Fais c’que tu veux, tant pis
Un jour tu comprendras
Un jour tu t’en voudras
Elle me dit, t’es trop nul
Sors un peu de ta bulle
Tu fais n’importe quoi
On dirait que t’aimes ça
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse elle me dit (danse)
Pourquoi tu gâches ta vie? (x3)
Danse danse danse !
Elle me dit danse!
Invité- Invité
Page 6 sur 14 • 1 ... 5, 6, 7 ... 10 ... 14
Sujets similaires
» Z'ai braillé toute la journée et hier aussi...
» oh yeah :D
» Yo!__________________________
» Over the rainbow...
» Me, myself and I... Over the rainbow
» oh yeah :D
» Yo!__________________________
» Over the rainbow...
» Me, myself and I... Over the rainbow
Page 6 sur 14
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum