Qui somme nous ?

Je me pose cette question depuis pas mal de temps déjà et j'aimerai vous faire participer à cette recherche d'une réponse (si il y en a une ^^).

Somme nous ce que nous pensons être ?
Somme nous ce que les autres voient de nous ?
Somme nous ce que nous aimerions être (devenir) ?
Somme nous ce que nous pouvons être (devenir) ?

1. sans doute pas, il est très difficile de se définir... Si on a du potentiel en plus, alors pourquoi est-on écarté? C'est sans doute que nous ne vivons pas dans le même monde que les autres, qualitativement. Si on est handicapé d'une "surefficience mentale" comme disent certains, c'est qu'on se met dans le système de valeurs majoritaire... Ne sont-ce pas eux, les 98%, qui sont handicapés? Difficile de penser ça aussi...

2. NON ferme et définitif.

3. oh que non que non que non que non que non et loin mais alors très très très très loin de là, mais alors vraiment à des milliers de milliards d'années-lumières. Bon j'exagère un tantinet mais que de potentialités que je sais pertinemment avoir en moi et qui ne sont pas réalisées!

4. ben oui malheureusement on peut toujours être dans la voie de garage, qu'on l'ait choisi ou non!

Somme nous ce que nous pensons être ?
Somme nous ce que les autres voient de nous ?
Somme nous ce que nous aimerions être (devenir) ?
Somme nous ce que nous pouvons être (devenir) ?

J'aime beaucoup la réponse d'Olivier.
Je prendrais la question sous un autre angle.
Un psy m'a dit pour commencer un travail avec lui: "je m'en fous de qui vous pensez être, mais dites moi ce que vos amis pensent de vous". Premier élément de réponse.
Si on fait dire au docteur Sigmund un peu ce qu'il ne voulait pas dire, nous sommes le moi, qui a le cul tiraillé entre, pas deux mais TROIS chaises, tes pulsions (ce que tu es en toi dans un monde où presque tout est permis) d'un coté, ton "idéal du moi" (ce que tu aimerais être sans pression sociale, cosmonaute pour les enfants par exemple) de l'autre, et ton "surmoi" qui lui est l'aspect plus éducationnelo - social.
Du coup, puisque tu n'as pas la main sur tout ton cerveau, je pense que tu n'es pas ce que tu penses être mais que tu l'es à 90% disons, que tu n'es pas surement pas ce que les autres voient de toi (pour des raisons évidentes d'adaptation). Les deux dernières, je serais moins catégorique.
Si nous sommes ce que nous aimerions être, soit nous voulions des choses triviales, soit nous avons réussi nos vies. suspect en effet. Je maintiens que si c'est le cas, viser un peu plus de bonheur (mais pas forcément plus haut) nous ferait lever le matin.
Quant à être ce que nous pouvons être, dans la mesure où çà ne dépend quasiment pas de nous (société, contingences physiques, sociales, etc), même réponse.

Sommes-nous ce que nous pouvons être (devenir) ?

Encore faut-il avoir une idée de ce je/nous peux/pouvons devenir... Et pour ça, ne faut-il pas savoir qui je/nous suis/sommes? Comment sait-on qui l'on est... Comment peut-on savoir qui l'on pourrait bien devenir en mode "adaptation permanente"? Comment peut-on être certain de ne pas se perdre, de ne pas s'oublier, de ne pas se trahir?

Sommes-nous ce que nous aimerions être (devenir) ?

Encore faut-il réussir à déterminer ce que j'/nous aimerais/aimerions devenir et que ce devenir m'/nous aime en retour... Et pour ça, ne devons-nous pas trouver la clef qui métamorphoserait ce que nous rêvons de nous-même en un être qui serait nous et ne nous mentirait pas?

Sommes-nous ce que les autres voient de nous ?

Les autres ont autant de façon de me/nous voir qu'ils ont de paires d'yeux... Sait-on jamais vraiment comment les autres nous voient...
Pourquoi ce qu'ils verraient de nous n'aurait-il aucune vérité Ce que les autres voient de moi, je pense que c'est aussi moi, même si ce qu'ils voient, je ne le vois pas forcément...
Si je n'étais pas aussi, quelque part, ce qu'ils voient de moi, pourquoi le verraient-ils? Hallucination collective? Incompréhension unilatérale?
Après, il s'agit juste de s'assurer de l'acuité visuelle-auditive-tactile de notre interlocuteur, non? Et de se garantir à soi-même que ce que l'on donne à voir à l'autre est bien notre "vérité", non?

Somme nous ce que nous pensons être ?

Je n'ai pas d'autre choix que de le penser puisque je ne suis que ce que je pense être... même si cela implique des mensonges à soi-même, des déroutes surprenantes émanant du regard de l'autre, des petits arrangements avec l'inconnu qui est en nous, des reproches murmurés par l'enfant que nous avons été et qui n'ose plus demander où est sa place...

Sommes-nous vraiment celui que nous étions avant de douter de qui l'on pouvait bien être?
L'avons-nous été un jour?

nous sommes nous et c'est déjà pas mal

Franz a écrit:nous sommes nous et c'est déjà pas mal

Pas mal... mais pas simple hein

Morgane a décidé de philosopher lol

Ah bon? Je philosophe là??? Désolée, j'm'en suis pas rendu compte

J'le referai plus








Non mais je rêve!!! C'est toi qu'a lancé le sujet de la dissertation, Eden Tu t'attendais à un atelier arts plastiques peut être...

yes je suis d'accord avec Morgane (pour une fois ... mais non je t'aime bien)
Eden, ton sujet est bien philosophique c'est un fait.
Ouais atelier macramé pour se faire des nœuds au cerveau

Ne sommes-nous pas la chance de pouvoir choisir ce que nous sommes ? ;-)