Philosophie de comptoir de la vie

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Message par Invité Dim 9 Aoû 2015 - 16:24

Parce que j'ai été mal habituée à croiser des personnes avec qui je pouvais placer deux phrases sur des sujets de société, de philosophie de la vie sans qu'il me fasse une analyse et parce que je n'aime pas déranger les gens et que je sais faire la part des choses et des sujets voire même des gens parce que devoir se justifier particulièrement auprès de personnes hautement intelligentes parfois va me faire perdre l'avantage que j'ai ici de pouvoir lire voire dire deux phrases à des personnes vraiment intelligentes et à tous niveaux de fonctionnement et sur tous sujets, c'est particulièrement gonflant pour moi, et oui personne n'est parfait à tous les niveaux sauf certains certaines bien particuliers Smile et rien n'est réservé à personne Smile surtout les sujets communs de la vie que tout le monde a. enfin j'espère.

(chacun fait ses définitions de ce qu'il veut comme il peut et doit être libre aussi de donner son avis afin c'est ce qui est couramment pratiqué surtout j'ai les personnes pratiquant la tolérance entre autres : genre moi puisque j'ai l'intelligence parait il d'utiliser mes capacités à évaluer Smile)

(merci évidemment de ne pas interpréter mes propos, si tu interviens ici forcément tu y viens avec ton humour aussi)


Dernière édition par Natatypique le Mer 16 Mar 2016 - 19:02, édité 2 fois

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Message par Invité Lun 24 Aoû 2015 - 13:14

Jusqu'où la génétique va-t-elle transformer l'homme ? Les récentes percées laissent penser que nous nous approchons à grands pas du monde décrit dans « Bienvenue à Gattaca ».
Sorti sur nos écrans en 1997, « Bienvenue à Gattaca », le film d'Andrew Niccol avec le duo Ethan Hawke (Vincent Freeman)-Jude Law (Jerome Morrow), s'ouvre sur une double citation. La première est tirée de l'Ecclésiaste : « Regarde l'oeuvre de Dieu : qui pourra redresser ce qu'il a courbé ? » La seconde est empruntée au psychiatre et psychanalyste américain Willard Gaylin : « Oui, nous toucherons à Dame Nature - car c'est ce qu'elle veut. »
Dans le monde futuriste dépeint par Andrew Niccol, ce sont les progrès du génie génétique qui ont donné à l'humanité le pouvoir de « toucher à Dame Nature », de redresser ce que Dieu a fait naître « courbé », tordu. Et cette humanité à venir utilise ce pouvoir sans réserve, toute son organisation sociale a été remodelée autour de lui. Un enfant est mis au monde ? Aussitôt, avant même que les parents aient eu le temps de lui donner un prénom, un simple test sanguin leur annonce quelle sera la probabilité du bébé de développer les principales maladies, ainsi que son espérance de vie.
Cela ne va sans poser des problèmes. Si, par exemple, la probable survenue d'un problème cardiaque a été diagnostiquée à la naissance de l'enfant, celui-ci se verra fermer les portes des meilleures écoles, au motif que les assurances refuseraient de le prendre en charge. C'est pourquoi beaucoup de parents choisissent de s'en remettre à la fécondation in vitro et au génie génétique - qui permet par exemple de sélectionner parmi plusieurs embryons celui qui possède le meilleur profil - afin de donner toutes ses chances à leur progéniture. Certains refusent, ou n'en ont pas les moyens. Ces « enfants de l'amour » sont appelés avec mépris les « enfants tombola » : ils n'intégreront jamais l'élite génétique ; ils végéteront toute leur vie dans des emplois subalternes. « Mon vrai CV est dans mes cellules », constate avec amertume le « tombola » Vincent Freeman, qui malgré sa parfaite connaissance des manuels de navigation astronautique ne peut intégrer la base spatiale Gattaca que comme homme de ménage.
Le spectre de l'eugénisme
Dystopie glaçante... Mais en sommes-nous si loin ? Sélectionner les embryons en fonction de leur QI potentiel ne sera peut-être bientôt plus du domaine de la science-fiction. C'est du moins ce vers quoi tend le laboratoire de génomique cognitive dirigé par le jeune prodige chinois Zhao Bowen au Beijing Genomics Institute (BGI), le plus gros centre de séquençage ADN au monde. Zhao Bowen et son équipe ont entrepris de recueillir le matériel génétique de quelque 2.000 cracks, détenteurs d'un QI hors du commun (145 ou plus), et de passer leur patrimoine génétique au peigne fin. En le comparant à celui d'individus à l'intelligence moyenne (QI autour de 100), ils espèrent ainsi identifier les variants génétiques associés à des capacités intellectuelles supérieures à la norme. Pragmatique ou effrayant ?
L'intelligence - qui ne se réduit d'ailleurs pas à nos gènes (lire ci-dessous) - n'est pas le seul critère sur lequel les parents pourraient bientôt sélectionner leur bébé : la garantie de l'absence de toute maladie génétique, grave ou bénigne ? Des yeux bleus plutôt que marron ? Une grande taille plutôt qu'une petite ? Dans une interview récente aux « Echos », le spécialiste du séquençage ADN Laurent Alexandre rappelait qu'il était depuis peu possible, grâce à une simple prise de sang de la future maman, sans amniocentèse, de lire l'intégralité du génome de son bébé, et ce dès le tout début de la grossesse, à un moment où l'avortement est autorisé. Une percée technique qui ouvre grand les portes de l'eugénisme.
Chasse aux « gérontogènes »
A l'autre bout de la vie, le génie génétique aura aussi son rôle à jouer. Depuis la découverte en 1993, par une chercheuse californienne d'un premier gène (DAF-2) ayant un impact sur la longévité, la chasse aux « gérontogènes » a été fructueuse. En les modulant, les scientifiques sont déjà parvenus à multiplier par quinze la durée de vie d'un ver minuscule. Simple prélude à ce qu'ils pourraient faire sur l'homme ?
Une autre révolution en cours dans la biologie nous conduit tout droit vers le monde de Gattaca. C'est celle des biomarqueurs, ces protéines dosables dans le sang dont la quantité permet de prédire de plus en plus de maladies. Au printemps 2014, des chercheurs américains de l'université de Georgetown ont mis au point un test sanguin permettant de prédire l'apparition certaine d'un Alzheimer dans les trois ans. D'autres, toujours aux Etats-Unis, ont identifié des biomarqueurs indiquant avec une bonne fiabilité un risque élevé de suicide. Mais la palme revient à des biologistes estoniens, qui ont découvert un « nécro-cocktail » de quatre biomarqueurs dont la présence conjointe marque un risque de décès à brève échéance 19 fois plus élevé que chez la moyenne des gens - sans que l'on sache de quoi cette personne va mourir. Comme le dirait le directeur de la base spatiale à ses jeunes recrues, « Bienvenue à Gattaca ».
Yann Verdo

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021210249760-sommes-nous-aux-portes-de-gattaca-1147286.php?Cd39sYw3b5PpUl5g.99#xtor=EPR-7-%5Bmatinale%5D-20150824-%5BProv_%5D-1980648%402


Alors il lui dit : je plussoie,
et elle lui répond : moi non plus j'ai plus soif
et le punk du bout de comptoir leur répond à tous les deux : je suis plus oi comme musique

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Message par Invité Mar 25 Aoû 2015 - 11:31

http://etudiant.lefigaro.fr/orientation/les-voix-de-sup/detail/article/le-numerique-implique-une-nouvelle-approche-pedagogique-16097/

"......Ce changement d’approche pédagogique impose une redéfinition des rythmes de travail et des emplois du temps. Avec le numérique, les étudiants apprennent quand ils veulent, de manière asynchrone, et peuvent questionner leurs enseignants à distance à tout moment. Il est donc indispensable de revoir les règles de travail et le rôle des professeurs.

L’effet catalytique de ces nouveaux outils provoque des changements profonds.

À nous de changer l’état d’esprit des étudiants et de leur inculquer de nouvelles compétences. Ils doivent être capables de repérer, trier, structurer et diffuser les informations pertinentes dans une masse de données importante. Il faut aussi leur apprendre à collaborer, à s’appuyer sur des réseaux et à être dans une optique d’open innovation...."




Jean Guy, donc on ne doit même plus avoir l'esprit ouvert et qui sait, l'ouvrir aux autres sans faire exprès, mais opener l'innovation ?, je vais réfléchir en regardant "spirit".

Est ce que j'embrasserai jean sous le gui ? en écoutant les Nonos de Figaro, en mangeant des Finger, et il me demandera si je suis open pour l'innovation ??

je vais regarder spirit avant de monter sur mes grands chevaux. les petits chevaux ?

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Message par Invité Mer 26 Aoû 2015 - 9:19

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/le-handicap-du-a-l-electrosensibilite-reconnu-pour-la-premiere-fois-par-la-justice_1709465.html

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/ashley-madison-le-piratage-informatique-vire-au-drame-humain-et-familial_1709414.html

Ecouter de l'électro rend sensible ?

Etre hacker permet d'être coeur à coeur et humain ?

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Message par Invité Jeu 27 Aoû 2015 - 12:18

http://www.commentcamarche.net/news/5866961-scanner-en-3d-avec-mobilefusion?een=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml146_tablettegeantes

Ca va devenir de plus en plus compliqué le chocolat et pourtant c'est plein de magnésium.

Tu sais si le dernier "ta blette géante de l'espace" est sorti au ciné ?

T'iras le voir ? Que si ils le passent en 3 dès ?

Allez tais toi, passes moi les dès et joues, c'est ton tour.

Ginette, tu peux me remettre un expresso ?

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Message par Invité Sam 29 Aoû 2015 - 11:34

La fabrique de L'Opinion
Le Cirque du Soleil prêt au grand saut de la transformation digitale

Charles Décarie : «L’industrie du divertissement dans son ensemble accuse un retard dans la communication numérique. Peu de compagnies du show-business ont adopté des réseaux digitaux de pointe leur permettant de vendre leurs services»
Le Cirque du Soleil prêt au grand saut de la transformation digitale  

@cy_lacarriere
Publié le mardi 23 décembre 2014 à 16h08 - Mis à jour le mercredi 07 janvier à 10h07
Par Cyril Lacarriere, Journaliste
Les faits - Le Cirque du Soleil fête ses 30 ans. A Baie-Saint-Paul, en 1984, ni les casinos de Las Vegas et ni la reproduction de Michael Jackson en hologrammes n'effleurent l'esprit de Guy Laliberté et Daniel Gauthier, les deux créateurs du Cirque du Soleil. Pourtant déjà à l'époque, leur vision de leur art différait de ceux de leurs illustres prédécesseurs. Pas d'animaux, mais des spectacles centrés sur l'acrobatie. Trois décennies plus tard, après avoir accueilli plus de 150 millions de spectateurs, leur pari de faire du cirque un spectacle international est réussi au-delà de leurs espérances.

Comment faire entrer un art ancestral dans l’ère digitale ? La question est plus prégnante que jamais pour Le Cirque du Soleil, et pour Charles Décarie, son Chief Operating Officer (COO). C’est lui qui est en charge de la diversification des revenus de l’entreprise et à le soin de développer sa stratégie digitale. Il a reçu l’Opinion à Montréal, dans le quartier général du plus grand cirque du monde.

Comment transforme-t-on une entreprise née dans la rue en entreprise globale ancrée dans les nouvelles technologies ?

En faisant passer nos investissements technologiques du back office, c’est-à-dire ceux dédiés aux services internes, au front office, c'est-à-dire à notre relation client. Cela nous permettra non seulement d'augmenter nos ressources, mais aussi de protéger notre première source de revenus, qui est le spectacle. Pour nous, il s’agit avant tout d’étendre l'expérience client en dehors du chapiteau où se déroule le show. Comment faire pour accroître la durée de l'expérience à avant et après le spectacle ? Nous devons trouver la manière de prolonger notre lien avec le spectateur et de mieux communiquer avec lui. Déjà en communiquant autrement.

Quelle forme doit prendre cette nouvelle communication ?

Nos clients réagissent différemment en fonction de qui leur adresse un message. Les médias traditionnels sont un peu dépassés, donc si nous voulons parler à notre clientèle, nous devons davantage utiliser les canaux digitaux. Passer d'un monologue à un dialogue. Actuellement, nous envoyons un avertissement dans une ville disant que nous jouons telle ou telle représentation, accompagné d'une promotion pour une occasion particulière, mais cela va toujours dans un même sens. Il faut que cela change et que le public puisse aussi nous parler. Les plates-formes digitales permettent ce type de dialogue à travers la gestion de communautés. Elles doivent aussi nous aider à comprendre qui sont nos clients pour que nous puissions les exposer à d’autres types de produits, auxquels ils ne sont pas toujours sensibles. Le digital va permettre de maintenir la force de la marque «Cirque du Soleil». Si nous ne voulons pas avoir l'air d'un dinosaure, il faut être capable de nous adapter au monde actuel à travers tous les vecteurs de communication. Cela permettra aux jeunes de nous reconnaître, de nous apprécier et de nous adopter. Le seul moyen d'aller les chercher, c'est d'être présent dans l'univers numérique.

Quelle est la hauteur de votre investissement dans ce secteur ?

Je ne peux pas donner de chiffres, mais c’est encore trop peu. Par rapport à ce qui est disponible dans l'industrie, nous accusons un certain retard, je le dis en toute honnêteté. Autant nous avons fait les investissements nécessaires pour nos systèmes internes, nous sommes loin d’être leaders sur ces questions de communications digitales. En fait, c'est l'industrie du divertissement dans son ensemble qui accuse ce retard. Il y a très peu de compagnies du show-business, que ce soit à Broadway, à Londres ou à Los Angeles, qui ont adopté des réseaux digitaux de pointe leur permettant de vendre leurs services. Les seuls qui ont tiré leur épingle du jeu, ce sont les vendeurs de billets. Quand vous achetez un billet, les sociétés de «ticketing» utilisent leur réseau communautaire pour vous solliciter et vous proposer d’autres spectacles. Mais ce n'est qu'un balbutiement pour le marché du divertissement. Nous voulons rattraper ce retard et devenir un champion de ce secteur.

Comment expliquer ce retard alors que ces sociétés devraient être nativement proches de ces problématiques ?

Il y a deux explications. La première, c'est que le cirque est un spectacle vivant, qui se fait sur scène. Ainsi nos préoccupations principales font que l'aspect digital est loin de nous et de nos préoccupations quotidiennes. Nous avons essayé plusieurs expériences pour transformer ce monde du spectacle vivant et le traduire sur d'autres médiums. Le film, la télévision, Youtube… mais sans succès. La seconde, c’est que nos contenus rendent mal sur un écran. Face à ce constat, on a d'abord cru que le digital n’était pas pour nous car nous avons l'impératif de susciter l'émotion chez nos spectateurs, de chercher la proximité et un effet de foule qui fait partie de l'expérience... Or le digital ne permet absolument rien de tout ça ! D'où notre retard dans l'adoption de ces nouvelles technologies.

Quelles sont vos recettes pour rattraper votre retard ?

Déjà pas en prenant un clown ou un élément scénique pour le transformer virtuellement. Nous devons être capables de surprendre les gens à travers une créativité adaptée à ces plates-formes.

Vos artistes doivent-ils s'engager auprès des communautés pour participer à la promotion de votre marque ? Est-ce que vous les encouragez à le faire ?

Ils le font naturellement. Nos artistes sont d'une génération où l'on naît avec un smartphone dans les mains et nous sommes plutôt obligés de les encadrer pour leur expliquer de faire attention car ils sont soudainement des portes étendards de l'entreprise, avec la responsabilité qui va avec. Notre enjeu n'est pas de les pousser mais de leur donner les paramètres de fonctionnement. Par exemple, en faisant attention au bon goût, à la violence des propos ou aux liens qu'ils peuvent avoir avec d'autres personnalités. C'est du bon sens et de l'étiquette. Mais c'est la même chose lorsqu’il s’agit des médias traditionnels.

Comment se passe la partie communication du Cirque du Soleil, et principalement celle dédiée au numérique ?

C'est notre équipe de marketing qui s'en charge. Nous avons dû l’adapter aux nouveaux usages et faire évoluer le profil de nos employés. Nous sommes passés d'un groupe traditionnel qui s'occupait des achats médias et des conférences de presse à un mélange avec un nouveau contingent de marketeurs, de web designer et de community managers. Il était impératif de rééquilibrer nos équipes pour pouvoir être en mesure de livrer un contenu pertinent sur ces nouveaux réseaux.

Comment se répartissent vos revenus entre votre premier métier et vos autres activités ?

La grande proportion vient encore du spectacle, environs 85%. Notre objectif est de tenter de rééquilibrer ce taux en appliquant la créativité du cirque à d'autres plates-formes. Puisque nous avons plus d'idées que de projets en production, nous devons trouver une manière de les réaliser sur d'autres supports. Cela nous permettra par ailleurs d'équilibrer le risque de l’entreprise qui ne reposerait que sur un seul produit. Il faut rendre l'entreprise pérenne. Le spectacle traditionnel va demeurer, cela fait 2000 ans que l'homme fait des spectacles, mais est-ce que le genre cirque va passer à travers le temps ? Je dirais que oui, mais tout peut arriver. Enfin, en dehors de la gestion de ce risque, nous avons surtout un désir de croissance. Nous voulons continuer à grandir et ce n'est pas en produisant toujours le même type de spectacle avec la même signature que nous y parviendrons. Il faut donc explorer d'autres pistes.

Vous fêtez votre trentième anniversaire. Qu'est ce qui a changé en terme de gestion de l'entreprise ?

A peu près tout. Il y a eu une professionnalisation du Cirque. On ne gère pas de la même manière une entreprise qui avait à l'époque 72 employés, qui en a aujourd'hui 4000 et qui fait presque 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires. La complexité des enjeux n'est pas la même que celle à laquelle nous devions faire face en 1984. Nous avons introduit de la sophistication tout en préservant la culture de l'entreprise et ses valeurs fondamentales. Bien sûr, nous n'avons plus la même dimension que la jeune société d'il y a 30 ans, mais une très grande majorité de nos clients nous voient comme une manière d'accéder au cirque beaucoup plus démocratique qu'avant, où nous ne passions qu'une fois par an.

Etes-vous d’accord avec Alexis Grüss qui disait récemment que la cirque allait mal parce que la société va mal ?

Je dirais plutôt l'inverse. Le cirque permet aux gens d'oublier leurs soucis durant 90 minutes. Lorsque nous arrivons dans des lieux soumis à des tensions, les gens nous voient comme une manière d'acheter un peu de bonheur pour échapper à leurs tracas quotidiens.

Quel est selon vous le rôle social du cirque ?

Je ne généraliserais pas à tout le secteur, mais nous, ici, nous estimons avoir un rôle important à jouer. Nous donnons 1% de notre chiffre d'affaires à des causes qui nous sont très chères. En revanche nous ne le faisons pas en signant un chèque, car cette démarche ne nous convient pas. Nous avons donc mis sur pied des équipes dédiées en interne, qui développent un programme philanthropique et que nous faisons appliquer par des tiers sous notre entière supervision. C’est comme cela que nous concevons notre engagement.

http://www.lopinion.fr/23-decembre-2014/cirque-soleil-pret-grand-saut-transformation-digitale-19711

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Message par Invité Jeu 3 Sep 2015 - 15:18

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/09/03/quinternet-change-a-maniere-decrire-les-histoires-260996

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Message par Invité Sam 5 Sep 2015 - 11:14

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Message par Fata Morgana Sam 5 Sep 2015 - 11:21

Et bien je déduis une chose égoïste de tout cet attrayant pessimisme: il est heureux que je sois vieux.
J'ai un réflexe spontané de fuite au spectacle de ce qui advient, et je deviens un migrant/réfugié de la pensée.
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Message par Invité Sam 5 Sep 2015 - 12:00

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Message par Invité Lun 7 Sep 2015 - 11:07

Sociologie et anthropologie : le jeu des trois différences
AZLYGHT ♦ 30 DÉCEMBRE 2013 ♦ 3 COMMENTAIRES

Quand je suis entrée en master, je ne voyais pas trop la différence entre la sociologie et l’anthropologie : convergence des terrains d’enquête (sociologie du lointain, anthropologie du proche), des méthodes (appropriation par la sociologie de la méthode de l’observation, recours aux entretiens en anthropologie)… cependant, après avoir discuté avec des étudiant-e-s en anthropologie (et essayé de lire des ouvrages de cette discipline, dans la douleur),

je me suis rendue compte que ces deux disciplines procèdent d’approches bien distinctes, qui deviennent apparentes lorsqu’on est un peu familier des deux disciplines.

1. Objectivité et rapport entre le chercheur et le terrain

La question de l’objectivité scientifique et la place du chercheur ou de la chercheuse par rapport à son terrain se pose très différemment pour le sociologue et l’anthropologue. Le sociologue est un grand flippé de l’objectivité, ce que j’interprète comme un héritage de l’apparition tardive de cette discipline dans le champ universitaire en France et sa volonté de s’imposer par des méthodes aussi « scientifiques » que possibles (en essayant d’imiter celles des sciences dites exactes). Du coup, le sociologue cherche à « neutraliser » son rapport au terrain, en explicitant les « biais » inhérents à une méthode d’enquête donnée et aux relations entre l’enquêteur et les personnes enquêtées.

L’anthropologue est beaucoup plus décomplexé en ce qui concerne cet idéal d’objectivité. Dans son approche, l’impact du chercheur sur son terrain et le fait que son recueil des données soit nécessairement  limité et affecté par le caractère situé de son observation n’est pas une fatalité, mais un outil d’investigation à part entière. Par exemple, il peut chercher à créer des perturbations sur son terrain afin de mieux comprendre le fonctionnement du groupe qu’il étudie. Ainsi, le sociologue cherche à contrôler son terrain et le rapport qu’il entretient avec lui.

L’anthropologue cherche à s’y fondre, à le comprendre de l’intérieur. Il accorde une plus grande importance à sa subjectivité, tout en ayant conscience que sa présence sur le terrain est nécessairement source de perturbation, mais aussi au corps, aux postures qu’adoptent les individus.

Notons que la démarche propre de l’anthropologie en termes de méthode d’enquête est l’observation (même si cette observation peut être complétée éventuellement par des entretiens voire par un questionnaire, même si cela reste rare à ma connaissance), ce qui est cohérent avec le désir de l’anthropologue de se « fondre » dans son terrain, là où le sociologue peut chercher à mettre plus de distance entre lui et son objet (entretiens, questionnaires), même si l’observation fait partie du répertoire des méthodes d’enquête sociologiques. L’idéal scientifique de la sociologie favorise l’adoption d’une analyse plus « désincarnée » (tant en ce qui concerne le chercheur que ses enquêtés) du terrain.

2. Echelle d’analyse

L’objectif in fine de la sociologie est de rendre compte des variables qui rendent compte de l’état d’une société donnée, en cherchant à investiguer l’ensemble du monde social mais aussi en évaluant dans quelle mesure les résultats d’une enquête donnée sont généralisables par le biais d’enquêtes par questionnaires, basées sur des échantillons estimés représentatifs de la population enquêtée. L’anthropologie est bien plus ambitieuse, dans la mesure où elle cherche à comprendre l’humain. L’anthropologue cherche donc les invariants, les mécanismes sous-jacents qui structurent les groupes d’individus ou un individu.

Le sociologue lui ne peut pas se permettre de généraliser s’il ne dispose pas d’un terrain, de données concrètes, de preuves, pour se le permettre. Ainsi, le sociologue va chercher à donner une vision exhaustive d’un objet social donné basé sur une recherche des structures sociales qui structurent son objet, là où l’anthropologue qui réfléchit à l’échelle de l’humanité va chercher à pointer et expliquer les différences afin de faire apparaitre les invariants.

De plus, le sociologue répugne à prendre en compte des données « biologiques » ou « culturelles », ou alors seulement pour les interroger, les prendre pour objet (voir par exemple des travaux de sociohistoire des sciences mené dans l’invention du naturel[1] sur la façon dont les préjugés sexistes de médecins ou de biologistes ont pu influencer leur façon de décrire les mécanismes de la reproduction humaine), puisque la démarche propre de la sociologie est justement la volonté de montrer le caractère socialement construit de telles explications. A l’inverse, l’anthropologue n’a pas forcément une telle rage de déconstruire et peut prendre de telles données comme acquises.

Plus largement, la sociologie a une démarche d’analyse exclusive : le manque de légitimité de la discipline lors de son apparition l’a poussé à développer une démarche d’analyse propre, qui se distingue de celles de la philosophie, de l’anthropologie, de la psychologie… l’anthropologie n’a pas autant de scrupules. Au contraire, elle procède d’une démarche inclusive, en piochant dans les outils ou les analyses d’autres disciplines, y compris les sciences « dures » (comme la biologie humaine).

3. Outils d’investigation propres

Ce syncrétisme de l’anthropologie se manifeste également dans l’intérêt qu’elle porte au symbolique : mémoire collective, fait religieux et rituels, ou même simplement importance accordée au rôle des bénéfices symboliques que peut tirer un individu d’un comportement.

A l’inverse, le sociologue répugne dans sa démarche à affirmer des choses qu’il ne peut pas « prouver » par des faits, et cherche à se distinguer de la psychologie : le symbolique est donc difficile à appréhender pour lui.

La sociologie et l’anthropologie tendent donc à regarder dans les mêmes directions, et ce de plus en plus, mais elles ne regardent pas les mêmes choses. L’anthropologie s’intéresse à l’humain, en cherchant à identifier des modèles, des archétypes et en s’aidant des apports d’autres disciplines pour documenter son objet.

Il s’agit d’observer un groupe humain restreint au plus près, de le comprendre de l’intérieur, afin de rendre compte ce que son fonctionnement a de commun avec le reste de l’humanité.

La sociologie est animée par un idéal d’analyse scientifique des sociétés occidentales contemporaines, et cherche à les comprendre en identifiant l’ensemble des variables qui les régissent, à différentes échelles, par des méthodes tant quantitatives (questionnaire) que qualitatives (entretiens, observation).

https://systemececilia.wordpress.com/2013/12/30/sociologie-vs-anthropologie/


Je peux avoir un deuxième sucre pour mon grand café ?
Et sinon, donc, si je suis "en trop", je pourrais envisager de faire socio ? tu dis ?

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Message par Nyx Lun 7 Sep 2015 - 11:40

Aujourd'hui ne sera qu'un souvenir quand nous serons demain...
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Message par Invité Mar 8 Sep 2015 - 9:52

JUSTICE En 2011, Bastien mourait après avoir été enfermé dans un lave-linge. Le procès de ses parents s'ouvre ce mardi…

Procès des parents du petit Bastien, mort dans un lave-linge: «C'est l'affaire d'une exécution»

Le 4 décembre 2011, une marche blanche avait eu lieu à Germigny-l'Evêque en hommage à Bastien, 3 ans, décédé après avoir été enfermé dans une machine à laver.
Le 4 décembre 2011, une marche blanche avait eu lieu à Germigny-l'Evêque en hommage à Bastien, 3 ans, décédé après avoir été enfermé dans une machine à laver.
justice, Paris, enfants, maltraitance, violence

Il flotte comme un air terrible de déjà-vu. C’était en juin 2012, à l’époque, quatre des trois associations de protection de l’enfance, présentes ce mardi aux assises de Melun (Seine-et-Marne), se serraient déjà sur le banc des parties civiles lors du procès des parents de Marina, 8 ans torturée, décédée après avoir subi leurs coups et sévices.
Mardi, c’est une autre histoire, à la violence ineffable, que tenteront d’entendre, de comprendre et de démêler ces mêmes avocats : celle dont a été vicitime le petit Bastien, 3 ans, décédé le 25 novembre 2011 après être resté enfermé dans un lave-linge.

Une famille « connue des services sociaux »

Rodolphe Costantino représentait déjà, lors du procès Marina, l’association Enfance et Partage. Pour autant, l’avocat tient à différencier les deux dossiers : « Cet enfant n’est pas un enfant martyr mais un enfant qui meurt en martyr dans des conditions abjectes. C’est l’affaire d’une exécution. » Suivis par les services sociaux depuis 2006, le père, Christophe Champenois, et la mère de l’enfant, Charlène Cotte, ont toujours collaboré avec l’administration.

C’est justement ce qui caractérise cette affaire, abonde Yves Crespin, avocat de L’Enfant Bleu : « Bastien vivait dans une famille suivie et signalée, connue des services sociaux, assistée dans ses démarches sociales, éducatives. Pour autant, personne malgré des informations préoccupantes, malgré les signalements, personne n’a été en mesure de détecter la situation de danger dans laquelle vivaient les deux enfants. » La grande sœur de Bastien, âgée de 5 ans au moment des faits, sera également représentée par l’avocate Catherine Bahuchet.

Qui sont les parents du petit Bastien, mort dans un lave-linge ?

Les avocats des associations réfutent une volonté de faire du procès des parents de Bastien, le procès des institutions. « Les questions qui portent sur le placement des enfants maltraités ne doivent pas masquer la dynamique criminelle du couple », assure Rodolphe Costantino.

Pour Yves Crespin, la mort de Bastien n’interroge pas sur un dysfonctionnement des services sociaux mais sur des questions de fond relatives à la loi de 2007 réformant la protection de l’enfance : « Il faut se demander pourquoi les intervenants sociaux n’ont pas identifié le danger : peut être parce que la formation est insuffisante, peut être qu’ils traitent trop de dossiers, suivent trop d’enfants, peut être que les moyens octroyés sont insuffisants. Il faut tirer les conclusions de cette affaire. » Le verdict est attendu vendredi soir, à l’issue de quatre jours de procès.

http://www.20minutes.fr/societe/1681235-20150907-proces-parents-petit-bastien-mort-lave-linge-affaire-execution



Il va falloir beaucoup de tact et d'intelligence aujourd'hui in real live.

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Message par Invité Mar 8 Sep 2015 - 10:03

http://uncoursdephilosophie.eklablog.net/tact-delicatesse-et-politesse-p441883

B) Le tact, la délicatesse et la politesse : pour une éthique de la langue et du langage.







NOTA BENE : Ne pas confondre faire preuve de tact (faire preuve d’une juste attention aux choses et aux autres en prêtant attention aux manières de parler et de s’exprimer) et « faire des manières ou des façons/être maniéré, être précieux ou pédant » c’est-à-dire mimer les codes de la bonne conduite au point de les surjouer sans prêter attention aux situations, parfois même se servir de sa connaissance des codes dans un milieu dans le but de dominer. (Manières bonnes et bonnes manières, la préciosité…).



Qui confond ces sens ? Ceux et celles qui s’attachent à la simple forme et ceux qui ne s’y attachent pas du tout. Les thèses adverses visées par notre critique sont donc les suivantes :



- celle qui affirme que les mots ne sont rien (ex. : ce ne sont « que des mots ») et que, le plus important, « c’est l’intention qui compte » (donc « tu m’as compris » ou « je me comprends »).



- Les thèses et les discours qui valorisent une certaine vision de la sincérité, du naturel, de la spontanéité ou du « parler vrai » ou de la franchise qui consisterait à « tout dire » (dire tout ce qu’on pense ou tout ce qui nous passe par la tête, ne pas être « hypocrite ») sans avoir à y réfléchir ou à y prêter une attention.







Que nous apprennent du langage (et de sa puissance) les façons d’en user que l’on appelle le tact et la délicatesse ? (pour ceux et celles qui pensent que c ‘est important qu’on doit en faire une valeur)



1) Le tact nous apprend que parler ou nommer c’est toucher, saisir (ex. des prénoms des élèves en début d’année) ou s’emparer de… ce ou ceux dont on parle. Tact vient du même mot que tactile et désigne le toucher. Sans tact je peux donc salir ce dont je parle (ex. : un souvenir), blesser une personne ou détruire ce dont je m’empare en l’exprimant mal. On parle aussi de la dimension phatique (Jakobson) du langage pour minimiser sa seule fonction référentielle.



2) Le tact m’apprend que le langage manifeste une certaine façon de se rapporter aux choses, de les approcher et de s’en saisir. Faire preuve de tact c’est faire preuve de délicatesse (entourer de soin ou d’attention) pour ne pas détruire ce qui est visé (parfois la réalité d’une chose ne tient qu’à la façon de l’exprimer. Cf. la poésie, l’amour…). Nous voyons ici que les choses et les êtres ne sont pas dissociables du langage dans lequel nous les insérons (mal approchés, ils peuvent fuir ou disparaître). Ce toucher du langage, comparable à celui d’un bâton (voir le type de monde dans lequel vit ce qu’on appelle en espagnol le « pica mierda ») ou à celui d’une caresse, va remuer la réalité et la faire surgir sous des aspects très différents. On comprend ici que le langage est avant tout un outil et une technique qui forme et transforme la réalité et dont celle-ci dépend intimement. On pourrait faire aussi référence aux paroles bienveillantes et respectueuses qui montrent qu’un discours peut révéler (voir créer) chez une personne ou dans une situation des ressources insoupçonnables.



3) Avoir du tact c’est faire attention à la façon (façon de parler) ou aux manières (de dire, de faire…) c’est-à-dire à autrui. Pourquoi ? Parce que nos façons c’est ce que nous donnons à voir aux autres. Notre façon de nous exprimer c’est ce que nous présentons à autrui. Se moquer des façons c’est donc mépriser le regard d’autrui, penser qu’il ne nous concerne pas… C’est en plus nier le fait qu’il soit différent (ou nier tout autrui qui serait différent), on dit « on s’est compris ! » quand on ne veut pas préciser pour l’autre). Se moquer des façons c’est donc se moquer non seulement d’autrui lui-même mais aussi de ce qu’il nous apporte (nos relations) en nous offrant son jugement sur ce que nous avons exprimé, et pour terminer c’est se désintéresser du fait que les façons de dire façonnent (sculptent) et influencent ce que nous avons à dire et permettent de le penser (sans façons, une pensée sans forme serait-elle encore digne de ce nom ?).



4) Si le langage demande du tact (un sens du toucher) c’est également qu’il consiste à aller toucher la personne ou la chose là où elle se trouve et en ce sens à marquer sa distance vis-à-vis de nous (tout en la franchissant). Nous savons alors que nous pouvons, en parlant mal ou sans tact, dépasser certaines limites et ne plus être à notre place. Ce manque de respect manifeste la dimension éminemment morale qui est en jeu dans le langage et l’expression. Cela nous révèle aussi que le langage est aussi un marqueur d’identité et d’espace social. Bien parler à quelqu’un c’est alors le respecter en respectant une certaine distance qui lui assure comme un espace de protection et de liberté. On ne s’empare pas de l’image d’une personne en la manipulant sans dommage pour lui. Respecter cette distance ce n’est pas être hypocrite, au contraire c’est marquer par des mots une attention pour la personne et pour sa différence en refusant d’être familier (ou indifférent).

Cet espace qui sépare les êtres tout en les liant existe chez les animaux. En éthologie on l’appelle la distance critique (ex. : voyez les sardines dans un ban, elles régulent l’espace qui les séparent grâce à la petite ligne noire qu’elles ont sur le coté…). Regardez à présent les gens qui sont encore moins sensibles que des sardines (ex. : dans les couloirs du lycée, sur les plages, lors d’un slow avec un séducteur « lourd »…). Même si cela peut changer selon les contextes (heures de pointe dans le métro, sociétés plus ou moins extraverties), il n’en reste pas moins que ne pas avoir de tact consiste toujours à passer en force c’est-à-dire à ne pas tenir compte des situations et des gens présents. Le tact est donc un phénomène essentiellement sensible au double sens de la sensualité qu’il requiert mais aussi de la moralité. En effet, avoir du tact c’est toujours procéder à des évaluations morales avec sa propre sensibilité.

Le tact demande à l’individu de faire ses propres dosages et d’être l’auteur responsable de son expression. Le tact nous demande donc d’habiter nos façons de parler et de refuser de déserter le langage en nous confiant à des façons de parler toutes faites.







Conclusion : le tact comme art des distinctions (et des individuations)



(et pas juste comme une manière pour une personne d’être distinguée !).



Cela consiste à la fois à goûter et à respecter les différences (entre les gens et dans les choses) dans le détail (ce « grain du réel » comme l’écrivait Roland Barthes). Mais aussi comme éthique de l’attention (faire ici la différence entre la fausse attention scolaire qui consiste à tout prendre en notes sans investir sa réflexion dans le cours et la belle attention de l’amoureux dont on dit qu’il est « attentionné », à la fois dans la proposition mais aussi dans l’ouverture de l’écoute.







Textes du sémiologue et philosophe Roland Barthes, extraits des leçons au collège de France Comment vivre ensemble et Le Neutre (1977-1978) (de la page 58 à la page 66, donner à écouter à partir de 63min et 37ss).




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Message par Invité Ven 11 Sep 2015 - 17:56

Je n'avais pas encore fini d'intégrer le concept du PNM mais je découvre qu'il existe des ultra narcissiques et qu'en plus le PNM aurait un complice.

http://www.unitheque.com/UploadFile/DocumentPDF/L/E/VKYM-9782100570126.pdf

Je vais encore devoir repousser mon rendez vous chez le coiffeur ...


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Message par Invité Sam 12 Sep 2015 - 13:10

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Message par Invité Mar 10 Nov 2015 - 11:06

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Message par Invité Jeu 12 Nov 2015 - 12:00

Alzheimer ou la perte de soi



À propos de : Michel Malherbe, Alzheimer. La vie, la mort, la reconnaissance, Vrin





par Jean-Philippe Pierron , le 11 novembre 



La maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie comme les autres. Elle transforme radicalement celui qui en est atteint, elle ne laisse aucune partie de l’individu intacte. Comment alors continuer à reconnaître un homme en celle ou celui qu’elle gagne ? Et quel type de soin doit-on lui prodiguer ?


Recensé : Michel Malherbe, Alzheimer. La vie, la mort, la reconnaissance. Une chronique et un essai philosophique. Vrin, 2015, 292 p., 15 €.

Chaque siècle semble avoir son épreuve du malheur – maladie, handicap ou accident – révélatrice des grandes questions qui hantent les hommes et de ce qui fait leur identité. À chaque fois, le cas clinique y devient un cas d’école. Dans le grand temps, il y eut la lèpre, maladie du contact et de la tâche qu’investissait cette symbolique singulière de la souillure scrutant la part de culpabilité engagée dans le mal subi (cf. Ricœur dans sa Philosophie de la volonté). Plus près de nous, on songe à la querelle, aux XVIIe et XVIIIe siècles, sur l’origine des idées innées ou empiriques, soulevée par l’expérience de pensée de Molyneux concernant l’aveugle de naissance (cf. la controverse qui mobilisa après Locke, Voltaire, Diderot, etc.), et un peu avant lui au problème cartésien soulevé par le statut du membre fantôme. 



On songe également à la réflexion sur l’hystérie et aux hypothèses de l’inconscient à la fin du XIXe siècle qui remirent en cause notre conception du psychisme. On pense enfin à la maladie d’Alzheimer, expérience du mal subi de la maladie qui, plus qu’une tragédie, est une expérience du malheur. Cette dernière questionne ce que l’on peut reconnaitre de l’homme lorsque la maladie, lentement mais sûrement, ronge tous ses attributs d’humanité (pensée, langage, empathie, attention conjointe) au point de le rendre méconnaissable à ses propres yeux et aux yeux des autres.



Alzheimer, une question philosophique ?





À l’heure de la société des réseaux qui sollicite comme jamais des compétences cognitives – expression significative du temps ! – l’homme est devenu un « réseau pensant » selon le bon mot de Daniel Parrochia, et sa figure de Janus en sera alors cette panne-réseau engagée dans l’Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative est une maladie chronique. Et il faut entendre en elle cette dimension de chronique car cette maladie connaît une longue durée, des transformations significatives et un stade avancé sévère. C’est aux questions soulevées par ce stade avancé que le l’ouvrage de M. Malherbe se consacre :


 
« Alzheimer est une affection qui semble survenir comme les autres, mais qui a cette propriété remarquable de se répandre jusque dans les moindres parties de l’individu, et, quand elle ne peut s’étendre davantage, de devenir par condensation la substance même du patient. […] La maladie est désormais le principe hégémonique de la vie de l’individu et elle en commande toutes les dispositions. Le vivant était auparavant conscient, pensant et volontaire, il est à présent Alzheimer » (p. 10).


On ne cesse aujourd’hui de dire qu’il convient, en éthique médicale, de bien distinguer le malade sous la maladie. Mais avec l’Alzheimer le malade c’est la maladie, semblant faire – c’est ce qu’il s’agit de vérifier – d’une personne, le mot est terrible, un « quelque chose » devenu « objet » de révolte, de devoir, de remords ou de compassion, mais un objet tout de même ! De fait, elle est brutale, effroyable, la question qui demande à propos de la maladie : « que reste-t-il de ce sujet que la maladie vide de lui-même ? » [1]. Car elle est plus radicale que celle que se pose le malade chronique encore capable de se demander ce qu’il en sera de son histoire lorsqu’on ne parlera plus que d’elle (la maladie) lorsqu’on parlera de lui.


Alors que l’on ne parle plus guère de nature humaine assurée de son essence, mais de condition humaine placée devant le défi de son existence, l’Alzheimer nous confronte à l’inhumaine condition. Avec elle on se demande si c’est un homme, cet homme dont on doute reconnaître en lui des signes d’humanité. 


La philosophie vaut-elle alors seulement une heure de peine si elle n’affronte pas cette expérience où l’humain se perd dans des limbes où vivent des êtres qui ne paraissent plus exister ? Cette interrogation cruelle, Michel Malherbe l’assume avec rigueur, force et une construction logique implacable, digne de la grande tradition de philosophie anglaise dont il est un spécialiste – on connait notamment ses travaux sur Bacon ou Locke. Voici d’ailleurs la traduction que Michel Malherbe donnait du premier aphorisme du Novum organum, dont on ne peut oublier qu’il questionne pour une part, cela a son importance ici, la méthode des médecins : « L’homme, ministre et interprète de la nature, n’étend ses actions et ses connaissances qu’à mesure de ses observations, par les choses ou par l’esprit, sur l‘ordre de la nature ; il ne sait ni ne peut rien de plus » [2].


Nourri du rationalisme expérimental cher à Bacon et de cette philosophie pour laquelle l’expérience engage non seulement un rapport aux faits mais également à l’intellect, Michel Malherbe ne fait donc de l’Alzheimer ni une expérience de pensée qui élaborerait en imagination le cas de l’homme malade, ni l’occasion de réflexions métaphysiques sur ce qu’il conviendrait ou non d’espérer ou de désespérer de l’humain à ce point rendu méconnaissable par la maladie. 


Au contraire, sans jamais rien lâcher sur le plan de l’argumentation rationnelle, il s’agit pour lui de raisonner à l’épreuve des faits, de rechercher la vérité des faits plutôt que de se positionner sur le sens de l’expérience qui se vit là. Il se livre ainsi à une confrontation théorique et pratique. 


L’expérience de l’Alzheimer devient ici ce tribunal de la raison où les grandes philosophies sont passées au banc d’essai et testées en leur (in-)consistance et (in-)capacité à dire l’homme.


Une philosophie de la personne ou du sujet résiste-t-elle à l’épreuve de l’Alzheimer ? C’est à partir de cette question que cette maladie, objet d’études pour la neuropsychologie et objet/sujet de soins, intéresse aussi le philosophe. 


Ainsi Michel Malherbe examine-t-il tour à tour la philosophie de Levinas et sa mystique du visage ; celle de Kant promouvant l’autonomie de la personne morale ; la philosophie de l’existence personnelle et de l’empathie de Max Scheler, la philosophie de l’esprit et l’explication physicaliste de la maladie ; celle de Ricœur et la reconnaissance, etc.


L’Alzheimer, un cas d’école pour la philosophie du soin





Comme le sous-titre de l’ouvrage le suggère, prendre soin du malade d’Alzheimer doit se penser à partir d’une juste reconnaissance. 


L’alliance du soin et de la reconnaissance, ici au cœur du propos, est occasion pour l’auteur de promouvoir une philosophie du soin distincte des théories dite du care, même si ce débat n’est pas frontal dans l’ouvrage. Parce que dans la médecine contemporaine la connaissance est la première forme de reconnaissance par l’identification (sémiologie, nosographie), on pourrait se laisser croire que seule cette entreprise suffit. 


Or identifier, classer, incitent à des procédures construisant un rapport fonctionnel à l’autre devenu objet de soin. Cela est utile, pour organiser un service dédié aux personnes désorientées par exemple, mais reste trompeur. Un rapport (n’importe quoi peut être mis en rapport avec n’importe quoi) ne fait pas encore une relation (de soin). L’attention dédiée à l’Alzheimer signe-t-elle alors l’échec du soin, dans la mesure où semblant interdire la possibilité d’une relation – ou du moins la mettre en péril dans l’impossible reconnaissance mutuelle –, il condamnerait à ne dispenser que des soins de confort ? 


Répondre à cette question est pour l’auteur l’occasion ponctuelle, et en cela trop rapide, d’une critique de l’éthique du care envisagée comme un nouveau discours édifiant, une « éthique confite en sollicitude » (p. 234.)


En affirmant que nous sommes tous vulnérables et dépendants contre le culte d’une autonomie exaltée, travestissant la pensée du malheur en légende dorée de la vulnérabilité (un nouveau mot à la mode), elle empêcherait de réfléchir à l’épreuve du désarroi engagée dans la très grande dépendance. L’excès de sollicitude s’interdit de penser la détresse de la grande solitude rendue incapable de vivre son existence. S’il y a une utile véhémence à critiquer ce mot-valise qu’est devenue « la vulnérabilité », on observera toutefois qu’il y a des grammaires de la vulnérabilité qui font de cette dernière, bien plus qu’une métaphore, une orientation pour des pratiques de soins effectives et singularisées.


Pour Malherbe, une philosophie du soin doit donc partir de la radicalité de l’expérience de l’humain rendu méconnaissable à ses propres yeux, typé voire stéréotypé par la maladie au point que l’existant disparaît sous le tableau clinique, pour se demander : à quelles conditions peut-on encore le reconnaître ? Incontestablement, il y a une ambiguïté constitutive du soin (p. 137) engagée dans la séparation entre la technique soignante qui s’objective dans des dispositifs et l’éthique du soin qui subjective dans une disposition d’attention. 


Or tout l’enjeu du soin comme relation de reconnaissance se tient là. Il s’agit, au cœur de la mécanicité avec ses causes et ses effets dont la technique de soin est experte, de maintenir la visée de l’autre pour le re-trouver, le main-tenir comme sujet de soins. Seulement comment le faire, comment « rétablir la relation pour rétablir la personne » lorsque cette dernière n’est plus expressive et se fige jusqu’à se déshumaniser ? Si la maladie est réductionniste dans ses effets (l’homme devient sans qualités p 156), comment résister au réductionnisme, non de méthode mais de principe, dans un physicalisme intégral (cf. les débats de la philosophie de l’esprit) voire à un nouveau monisme matérialiste ?


Michel Malherbe ne tranche pas ces questions mais creuse l’idée que le soin est au service d’une reconnaissance de l’autre au cœur même de la dégénérescence. Dans cet esprit, le soin de confort, comme on le dit aussi du soin palliatif, est-il alors le dernier soin dans l’ordre chronologique ou le premier soin dans l’ordre ontologique ? En effet, on a tendance à faire comme si les soins de confort ou soins palliatifs étaient des soins d’un autre type, sans technicités et en impuissances, alors qu’ils sont le cœur du soin, car c’est aussi le soignant, par sa personne et sa relation même, qui soigne. Cette question qui paraît artificielle, l’est moins lorsque l’on se souvient combien on associe parfois l’Alzheimer en stade avancé à une vie végétative ou à un « légume ». C’est dans le soin qui parait être « par défaut » que se révèle la priorité du soin comme attention maintenue à la fragilité de toute relation. Le soin de confort n’est pas l’échec du soin mais ce qui en explicite le sens, sinon l’essence. Il n’est ni soin d’un autre type dans la compassion, ni absence de technicité au point où on pourrait le dévaloriser comme n’ayant pas l’allure triomphante du soin qui « guérit », mais « soin à la personne » comme on le dit justement.


C’est dans et par les techniques de soins, majuscules ou minuscules, que l’éthique du soin s’épèle et prend figure. Comment, par exemple, obtenir du malade Alzheimer qui ne peut plus se nourrir seul qu’il ouvre la bouche afin de pouvoir l’aider à manger ? Résoudre pratiquement ce problème, tel est l’art du soin instruit de technicités. Forcer l’ouverture de la bouche en sollicitant un réflexe encore actif est un « modus operandi. 


S’il faut la sollicitude, in fine, c’est la mécanique qui est opérante » (p. 137). On pressent qu’il pourrait n’y avoir là qu’une violence insensible – c’est un risque qu’encourent toutes les unités de soins que de vivre cette possible violence institutionnelle – mais il s’y cherche aussi une reconnaissance sensible. 


C’est là l’enjeu de la reconnaissance mutuelle alors qu’il n’y a plus de reconnaissance de soi. Montrant les limites de l’approche ricoeurienne d’une herméneutique de la reconnaissance qui suppose encore une capacité d’expression du sujet au stade avancé de la maladie, Michel Malherbe table sur un travail de la reconnaissance. Il reposerait sur une forme de coprésence, un art de convenir ensemble qui n’est pas un héroïsme moral (aider par devoir, bienfaisance ou assistance), ce qui serait odieux, mais qui porte la dimension ontologique de la reconnaissance : la fidélité passionnée à l’autre attesté en son humanité, quoi qu’il arrive.


L’écriture de la maladie : maladie chronique et chronique de la maladie





La singularité de cet ouvrage tient enfin à ce qu’il comporte une dimension narrative. En effet, chaque chapitre est précédé d’une chronique des visites que l’auteur rend à sa femme malade d’Alzheimer, sobrement intitulée « Une visite ». Sans pathos ni impudeur, cette chronique donne une portée sensible en même temps qu’elle livre empiriquement des faits, dans une sorte d’ethnographie poétique lucide, féroce et tendre tout à la fois, de la visite d’une malade Alzheimer en Ehpad (maison de retraite pour personne âgée dépendante) ou en unité de soins dédiés. On doit se demander ce qu’apporte cette chronique au reste de l’argumentation. Une telle interrogation ouvre à une réflexion plus vaste portant sur les relations que la médecine et le récit, voire la littérature, entretiennent. 


Une première hypothèse pourrait être que les mots de la sémiologie médicale, avec la rigueur analytique et empirique qui les caractérise rendent mal l’idée que la maladie, fait biologique, est aussi un événement biographique, mobilisant une compréhension renouvelée de soi. D’où aujourd’hui le courant qui, à côté de l’evidence based médicine propose de promouvoir une narrative based medicine. Une seconde pourrait être, dirait sans doute Michel Malherbe se souvenant de Hume, qu’il y a une vertu singulière de l’éloquence telle que « la langue de l’émotion est plus puissante que la langue de la raison » (p. 23). 


Elle mobilise des affects à tel point que l’Alzheimer ne soit plus une question philosophique, mais devienne une cause à défendre. C’est aussi le sens de la majuscule impérative dont le nom de cette maladie est porteur.




Mais plus fondamentalement, le statut de cette chronique est de servir la juste reconnaissance dont nous avons parlé, dans un esprit assez proche en cela du projet d’Agata Tuszynska qui fait le récit de la maladie de son compagnon dans Exercices de la perte (Grasset, 2009) ou du travail du photographe Angelo Merindinosaisissant les dégâts, sur sa femme, de la maladie devenue chronique d’une vie finissante. En effet, si la littérature testimoniale est d’ordinaire rédigée en première personne, dans le cas de la forme avancée de la maladie d’Alzheimer, la maladie chronique (si l’on se souvient que chronique signifie étymologiquement ce qui rythme une existence) interdit la reprise rythmée d’une vie par une chronique. L’Alzheimer malmène la possibilité de l’anamnèse et d’une herméneutique de soi, au point d’empêcher le récit de soi, même fabulé. 


Le récit, avec ce qu’il impose ou suppose de linéarité, est brisé par la rupture engagée dans cette expérience où la ligne s’enfuit. Ici, il n’y a plus d’identité narrative qui tienne dans et par la reprise de soi dans un récit du temps traversé, car le récit sera sans héros. Témoigner de l’épreuve de l’autre est alors encore attester du soin comme ce qui ose aller au rendez-vous de la rencontre, fût-elle ce qui ébranle. Car être soignant c’est accepter de rentrer dans ces mouvements psychiques complexes qu’entraîne l’épreuve de l’autre souffrant – Michel Malherbe ne s’interdit pas de parler de ses sentiments pour sa femme Annie – d’autant plus lorsque la rencontre est fugace au point d’en devenir fantomatique.


Cela nous pousse enfin à nous interroger plus généralement sur la place que prend aujourd’hui cette nouvelle littérature du mal qui, après la littérature testimoniale consacrée au mal commis (celle des camps de la mort ou des génocides), convoque une exploration des contrées du mal subi par la maladie. 


En effet, bien souvent les noms des maladies ne résonnent guère des catastrophes qu’elles entraînent. La tâche de la littérature n’est-elle pas alors de faire entendre la dimension individuée engagée dans les tourments de la maladie là où le stigmate Alzheimer en fait une épidémie, un enjeu de santé publique, un imaginaire généralisant et impersonnel ?

http://www.laviedesidees.fr/Alzheimer-ou-la-perte-de-soi.html

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Message par Invité Dim 15 Nov 2015 - 14:10

[size=35]Comment être une source d'inspiration

4 méthodes:Les techniques généralesPour un meilleur rythme de travailPour venir en aide à ce qui en ont besoinPour les aider
Si vous tentez d'aider quelqu'un pour qu'il arrête de boire, si vous incitez les gens à faire preuve de charité envers les sans-abri ou si vous essayez de faire que vos employés donnent le maximum dans leur travail, il existe certaines méthodes pouvant s'appliquer à ces différents contextes. Si votre but est d'inspirer quelqu'un, suivez les étapes suivantes que Wikihow vous propose. Commencez par la première.


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Méthode 1 sur 4: Les techniques générales



[list=steps_list_2]
[*][size=43]1[/size]
Ne soyez pas fantaisiste. Si votre discours parait faux ou de mauvaise foi vous n’inspirerez personne. Les gens veulent voir de la certitude et de la sincérité dans votre discours. Dans le cas contraire cela n'aurait rien d’inspirant. Le plus important est que cela soit réel, etque cela soit important pour vous. Ayez l'air enthousiaste et certain de ce que vous dites.


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[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-2-Version-2
[size=43]2[/size]
Évitez la gloire personnelle. Tentez de ne pas être le personnage principal de votre discours. Cela pourrait donner une opinion négative de vous. N'utilisez qu'à certains moments des phrases comme « je sais ou vous voulez en venir » ou « je l'ai déjà fait » puis attendez la réaction de votre public. Ne donnez d'exemples personnels que si cela vous l'est explicitement demandé.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-3-Version-2
[size=43]3[/size]
Ne succombez pas aux émotions. Ne laissez paraitre aucun sentiment comme de la colère, sachez restez fort. Apprenez à vous contrôler, cela est important en cas de situations difficiles car cela rend nerveux. Si vous n'êtes pas capable de surmontez la pression, eux ne le pourront pas non plus.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-4-Version-2
[size=43]4[/size]
Attendez-vous à ce que ce soit un succès. Ne vous sous-estimez pas. Faites-le avec respect et montrez-leur qu'ils sont capables de réussir beaucoup de choses.

  • Il vous faudra demander des choses qu'ils sont capables de réaliser, mais vous ne pourrez pas leur exiger quelque chose qui est en dehors de leurs objectifs.


[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-5
[size=43]5[/size]
Sachez voir les problèmes. Si vous êtes sur un chemin épineux cherchez comment vous en sortir. Identifiez les problèmes et cherchez comment les résoudre. Faites-leur comprendre que cela n'est pas insurmontable. Ainsi votre public aura un plus confiance en vos capacités. .

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-6

Philosophie de comptoir de la vie PhOSpMebIGPO53VKSJPg7APEpKcbmqhoDAAAAAElFTkSuQmCCPhilosophie de comptoir de la vie 3z3wEA1TsZSK3lC4sAAAAASUVORK5CYII=

[size=43]6[/size]
Tentez de minimiser ces problèmes. Après avoir analysé ces problèmes potentiels faites qu'ils soient faciles à régler et qu’ils ne soient pas si importants. Faites une comparaison avec d'autres problèmes auxquels ils auraient pu faire face ou alors faites-leur comprendre que ce ne sont pas vraiment des problèmes.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-7
[size=43]7[/size]
Prenez comme exemple certains faits culturels. La culture populaire ou l'Histoire sont utiles pour inspirer les gens et ils peuvent servir avec n’importe quelle thématique abordée. Vous pouvez choisir différents exemples : des films, des personnages historiques, des citations, ou encore plus personnel, des problèmes du passé qu'ils auraient réussi à surmonter. .

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-8
[size=43]8[/size]
Soyez une lueur d'espoir pour eux. Pour inspirer les gens, l'espoir est un élément essentiel. Ils doivent être conscients qu'ils ont des obstacles à franchir pour pouvoir atteindre leur objectif. La méthode que vous utiliserez pour leur faire comprendre cela ne dépend que de vous, mais faites que cela soit un succès.


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Méthode 2 sur 4: Pour un meilleur rythme de travail



[list=steps_list_2]
[*][size=43]1[/size]
Basez votre inspiration sur l'entraide. Le meilleur moyen d'aider une personne qui est dans une période professionnelle compliquée est de l'inspirer en étant avec lui. Prenez du temps pour les guider dans leur travail. Un cadre qui travaille en commun avec ses employés sera une source d'inspiration plus importante que celui qui est assis derrière son bureau.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-10
[size=43]2[/size]
Agissez comme leur défenseur. Vérifiez qu'ils ont tout ce dont ils ont besoin. Démontrez-leur que le bien-être est important pour vous. Quand ils méritent d'être récompensés n'hésitez pas. Offrez-leur une promotion quand c'est le bon moment. L'ensemble de ces gestes fera qu'ils se sentiront beaucoup plus motivés et leur rythme de travail sera plus important car ils se sentiront protégés.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-11
[size=43]3[/size]
Faites qu'ils soient fiers de ce qu'ils ont accompli. Faites que leur investissement dans le travail soit total et qu'ils soient fiers de ce qu'ils font, du produit ou du service. S'ils le sont, leur travail sera beaucoup plus acharné et se rapprochera de la perfection.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-12
[size=43]4[/size]
Pensez à toujours tenir vos promesses. Lorsque vous leur faites une promesse ou que vous les stimulez, vous ne devez pas faire marche arrière. Si vous ne respectez pas cela ils risquent de se méfier de vous et ne vous prendront plus au sérieux.


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Méthode 3 sur 4: Pour venir en aide à ce qui en ont besoin



[list=steps_list_2]
[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-13
[size=43]1[/size]
Démarrez par une histoire. Faites-leur le récit d'une légende, d'un conte de fées dans lequel le problème à résoudre (la faim, la pauvreté, la précarité) a la forme d'un dragon ou d'une sorcière qu'il faut détruire. Le fait de créer ce scénario permettra de mettre en place une atmosphère moins difficile à affronter que la réalité et qui deviendra une conquête épique.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-14
[size=43]2[/size]
Faites appel à leur ego. Faites qu'ils deviennent une sorte de héros. Faites-leur comprendre qu'ils sont les seuls à pouvoir franchir ces barrières. Dites-leur que cela est non seulement nécessaire, mais indispensable. La clé du problème réside dans le fait qu'ils doivent se rendre compte qu'ils sont les seuls capables d'aider. La plupart du temps les gens ne viennent pas en aide car ils pensent que d'autres personnes feront le premier pas.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-15
[size=43]3[/size]
Nourrissez leur empathie. Faites appel à leurs émotions pour leur démontrer que leur aide est vraiment nécessaire. Faites-leur ressentir ce que ressent une personne dans le besoin. Faites cela avec la plus grande précision : s’ils arrivent à bien s'imaginer le type de problème ils seront plus à même de venir en aide.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-16
[size=43]4[/size]
Montrez-leur que l'aide est récompensée. Ils doivent se rendre compte que le fait d'aider est positif pour eux. Ne soulignez pas seulement la sensation ressentie après avoir aidé sinon les répercussions futures. (Un curriculum enrichi, des offres de travail et d'autres opportunités).


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Méthode 4 sur 4: Pour les aider



[list=steps_list_2]
[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-17
[size=43]1[/size]
Faites preuve d'une écoute active. Si une personne a des difficultés, qu'elles soient visibles ou non ils auront une opinion négative d'eux même. L'ensemble des conseils ou discours que vous leur donnerez leur aura été donné auparavant. Ce qui veut dire que le plus efficace dans ce cas-là est juste de les écouter. Soyez leur caisse de résonnance. Ils ne feront que relater leurs problèmes jusqu'à arriver à ce que vous vouliez leur faire dire.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-18
[size=43]2[/size]
Essayez de sympathiser avec eux. Faites-leur sentir que vous voulez les aider dans leurs problèmes. Ne les jugez jamais et ne leur faites pas honte. Ayez une approche amicale et dites-leur qu'après tout l'erreur est humaine. Il est nécessaire pour eux de savoir que vous êtes de leur côté même s'il ne s'agit pas du côté le plus joyeux pour eux.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-19
[size=43]3[/size]
Recréez leur estime personnelle. Se sous-estimer s'accroit à la suite de mauvaises décisions. Normalement quand vous prenez le mauvais chemin vous le savez ? Il arrive donc que leur opinion personnelle les incite à mal agir. Si vous les aidez à avoir une meilleure opinion (en leur montrant ce qu'ils sont capables de faire) d'eux même vous pourrez voir en eux une certaine amélioration.

[*]Philosophie de comptoir de la vie 670px-Inspire-People-Step-20
[size=43]4[/size]
Aidez-les à comprendre leurs défauts. La plupart des gens pensent qu'ils ne peuvent pas s'en sortir car ils ont trop de défauts. Faites-leur comprendre que tout le monde a des défauts et qu'il faut réussir à vivre avec, coute que coute. Dites-leur que ça ne sert à rien d'être parfait et que le plus important est de faire des efforts.


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Conseils




  • Tenter de démontrer que vous croyez en eux. Le bon caractère d'une personne aide à l'inspiration et les personnes seront plus ouvertes à quelqu'un qui croit en eux.
  • Prenez exemple sur comment vous avez été inspiré dans le passé. Analysez quelqu'un qui vous a inspiré pour savoir comment inspirer quelqu'un.
  • Faites du mieux possible. Faites-le toujours dans de bonnes intentions et avec une pensée positive. Il est fort possible que vous soyez remarqué du fait de votre détermination et de votre envie de vous améliorer. Lors d'une défaite en match ou après une mauvaise journée à l'école ou au travail tentez de ne pas y repenser et souriez en imaginant que vous serez meilleur la prochaine fois. Ne vous culpabilisez pas et les autre non plus. Cela vous empêcherait d’être inspiré. Ça n'est que du bon sens, mais c'est effarant de voir combien de personnes ne voient pas combien ils sont géniaux.
  • Les actes valent plus que les mots. Exposer ses expériences servira beaucoup plus que les mots.


http://fr.wikihow.com/%C3%AAtre-une-source-d%27inspiration

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Message par Invité Mer 2 Déc 2015 - 15:38



penser philosophique à aller m'acheter une "electro housse" pour l'hiver

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Message par Invité Jeu 3 Déc 2015 - 15:54

[size=36]03[/size]DÉC2015


[size=30][/size]






Philosophie de comptoir de la vie Je-suis-Paris-300x300
Jean Jullien a dessiné le logo « Peace for Paris »

Surtout en ce moment : quatre petits mots qui viennent désormais ponctuer la plupart de nos dialogues, depuis un certain Vendredi 13 Novembre. Quatre petits mots placés en fin de phrase pour nous rappeler que la vie continue, que les moments de résilience sont présents, que les petits bonheurs du quotidien existent toujours… malgré le choc des événements passés.  Quatre petits mots signifiant que notre “conscience du bien” émerge encore dans ce qui est montré comme un océan “d’inconscience du mal”; Je reprends la plume aujourd’hui, hésitant, ému, encore un peu sidéré, pour poser des mots là où beaucoup d’émotions se sont exprimées.

  • “Ça fait du bien d’entendre ça… surtout en ce moment”
  • “On a besoin de voir (d’entendre) ce genre de chose… surtout en ce moment”
  • “C’est rassurant de constater cela… surtout en ce moment”
  • “C’était un véritable moment de bonheur… surtout en ce moment”





Après les événements du 13 novembre dernier, force est de constater que la stupeur et le sentiment de sidération a envahi le pays. Réaction on ne peut plus normal après un tel choc.
Pourquoi un tel impact ?
Cette fois-ci, ce n’est ni une communauté, ni un journal satirique qui était visés; même si les actes de janvier furent abominables, nous pouvions encore être dans la “juste” empathie. Celle qui consiste à ressentir les émotions d’autrui tout en faisant une différence avec nos propres émotions et en ayant la capacité de réguler ces dernières. La simple particularité de ces deux cibles y était peut-être pour quelque chose. Par exemple, je ne serais pas surpris si, après ces premiers attentats, la communauté juive ou l’ensemble des journalistes et dessinateurs satiriques se soient sentis “un peu plus” touchés que le reste de la population. Le sentiment d’appartenance étant un catalyseur très puissant en terme de ressenti.
En ce vendredi 13 Novembre, la cible était chacun de nous, où que nous soyons, quoi que nous fassions. La communauté visée fut le peuple (toute religion confondue, je le rappelle) et l’idée à détruire, notre mode de vie. Potentiellement, nous aurions chacun de nous pu nous retrouver à la place des 130 morts et 351 blessés de cette tragédie.
Les réactions face au stress sont de trois ordres. Ce n’est pas nouveau; nous les avons héritées de nos ancêtres poilus, chevelus, portant des peaux de bêtes et des colliers en os.

  • La Fuite
  • Le Combat
  • La Sidération




En anglais, il y a un moyen simple de les retenir, ce sont les 3 F : Flight, Fight or Freeze.
Ces trois modes de réponse face à un danger ont une composante chronologique; c’est à dire qu’elles se succèdent en fonction de la possibilité de leur réalisation. Nous retrouvons ces mêmes types de réactions chez les animaux.

  • Par exemple, face à une situation qui représente un danger pour ma survie, la première réaction instinctive est la fuite.






  • Si dans la même situation il m’est impossible de fuir, je passe alors en mode “combat”






  • Si le prédateur qui se présente devant moi est visiblement plus fort (ou mieux armé) et que mon instinct me dit qu’en adpotant le mode combat je vais y laisser ma peau, alors c’est la sidération qui intervient. En gros, je fais le mort.





Mais alors, comment expliquer que ce sentiment de sidération ait touché une grande partie de la population, même si elle n’était pas présente sur les lieux du drame ?
Mon hypothèse est que face au danger que représente le terrorisme, si nous devions fuir, cela signifierait fuir notre pays, abandonner notre mode de vie, nous séparer de nos proches. C’est d’ailleurs ce que fait la grande majorité des migrants sur laquelle l’opprobre est jeté. Toute proportion gardée, ce que nous avons vécu ici le 13 Novembre dernier est leur quotidien là-bas. Nous n’en sommes pas là, et heureusement. Du coup, la fuite, pour nous, n’est pas vraiment envisageable.
 Combattre le terrorisme. C’est ce que tentent de faire nos gouvernements avec plus ou moins de réussites. Pour autant, quoi qu’ils fassent, vous et moi ne sommes pas armés pour combattre des personnes entraînées à tuer. Nous vivons en paix sur notre territoire depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Trois générations ont vu le jour en période de paix. Nous ne savons donc plus ce qu’est un combat de survie (physique, j’entends). Et même si certains pratiquent des sports de défenses, face à des fous furieux dotés d’armes automatiques et d’explosifs, le combat n’est pas vraiment envisageable non plus.
 Reste donc la sidération. C’est d’ailleurs ce qu’ont vécus avec horreur, certains survivants présents sur les lieux de la tragédie. “Faire le mort” était la seule option qui leur restait pour survivre. Option non garantie d’ailleurs; Un prédateur pouvant en effet vérifier que sa proie est bien morte.
Et pour tous le autres, vous, moi qui, d’une manière ou d’une autre avons été informés des événements, sachant que nous n’allons pas fuir ni combattre, il nous restait donc ce sentiment diffus d’être là tout en étant ailleurs; de vouloir faire quelque chose sans vraiment le faire; de vouloir comprendre sans vraiment y parvenir; d’être en colère tout en étant profondément triste. Bref, de connaître à minima ce sentiment de sidération.

Philosophie de comptoir de la vie Simple-smile




 Après ce constat, l’idée est de savoir comment rebondir, comment sortir de cet état de stupeur pour, de nouveau, allez vers la vie, le mouvement, la résilience.
 Comme je l’avais abordé dans l’article sur le rythme de vie, je crois que le temps de résilience sera propre à chaque personne. Il n’y a pas de règle en la matière. Pour autant, en ce qui me concerne, voici ce qui va me permettre de retrouver de la lumière là où l’obscurité s’était immiscée :
 Amener plus de conscience sur les actions qui me font sens


  • Accompagner
  • Écrire
  • Lire
  • Partager
  • Rire
  • Apprendre
  • Aimer




Et vous quel est le sens que vous donner à tout ça ?… surtout en ce moment.
http://www.leblogdesrapportshumains.fr/surtout-en-ce-moment/


Dernière édition par six s'if le Sam 5 Déc 2015 - 13:40, édité 1 fois

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Message par Invité Sam 5 Déc 2015 - 13:39

Mieux vaut le pouvoir de la tension ou de l'intention ? 

(en tout cas philo et photo j'aime Smile)



Ajoutée le 29 nov. 2015
« Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer. » (Henry Ford)
« Vous êtes maître de votre vie, et qu’importe votre prison, vous en avez les clefs. » (Hervé Desbois)
« Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons.» (Napoleon Hill)

Sommes-nous responsable de notre vie ?
Qu'est ce que le hasard ?
En quoi sommes-nous la cause inconsciente de ce qui nous arrive ? 

Comment nos pensées, nos croyances et nos conditionnements peuvent-elles avoir le moindre effet sur la réalité ?
Quelle est la véritable nature de notre conscience ?

Pour répondre à ces nombreuses interrogations, nous sommes allés à la rencontre d'intervenants qui nous ont amené des éléments de réponses, 
de part leur parcours, leur vécu, et leur compréhension des mécanismes de l'esprit humain.

Un documentaire d’Anthony Chene
http://www.anthonychene.com

Avec l’aide de Xavier Faye

Le site de Tistrya : http://www.tistryaprod.com
Facebook : https://www.facebook.com/tistryaproduc...
Twitter : https://twitter.com/Tistrya_Prod

Ce documentaire est mis à disposition gratuitement pour toucher un maximum de personnes. Si vous désirez nous aider pour nos prochains projets, vous pouvez nous soutenir ici : http://lc.cx/ZrUX

Pour acheter le DVD (réception à domicile sous 3 jours) :
https://lc.cx/4JwD


Intervenants : 

Luc Bodin
http://www.luc-bodin.com

Bruno Lallement
http://www.ressources-actualisation.fr

David Laroche
http://www.davidlaroche.fr

Laurent E. Levy
http://www.laurent-e-levy.com

Benjamin Neyrial
https://www.facebook.com/benjamin.neyrial

Yannick Vérité
http://www.planete-verite.com


Crédits musique / Images : voir générique de fin

(comme ce n'est pas moi : je cite l'ensemble, mais je ne fais pas de pub, j'aime bien les questions des autres et je ne pousse pas à l'achat de dvds sur lesquels je ne touche donc pas d’intérêt. Et comme de toute façon, je ne suis que le guide de moi Smile ).

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Message par Invité Lun 7 Déc 2015 - 19:25

http://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-regionales-ces-francais-sont-ils-fous?


Interpréter la victoire du Front national au premier tour des régionales comme un cas isolé serait une erreur, écrit la presse allemande. La France est en train de changer de cap idéologique.


“C’est aussi grave qu’on le craignait : presque un Français sur trois a donné sa voix au Front national”, note la Süddeutsche Zeitung au lendemain du premier tour des régionales, le dimanche 6 décembre. 


Pour le quotidien de Munich, rien ne semble plus pouvoir arrêter l’extrême droite dans le Nord et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

“Mais sont-ils fous, ces Français ? Attention, le résultat de dimanche n’est pas une erreur. Les voix pour Le Pen ne sont pas dues à un soudain accès de fureur contre les élites politiques. 



Ou la simple conséquence des attentats du 13 novembre. Non. 


Le FN monte depuis des années dans les sondages, de manière constante, forte, en l’occurrence inévitable.”  
Percée du FN : “Une nouvelle ère de l’histoire française”

La faute en revient aux partis établis, selon le quotidien de centre gauche. Ils ont eu trop peu de courage pour s’attaquer aux grands problèmes de la République. “De plus en plus de Français donnent une chance au FN : non pas par protestation mais par conviction désespérée et amère.”  



Dérive à droite


Pour Spiegel Online aussi “la France se déplace à droite”. Le site de l’hebdomadaire de Hambourg parle d’un “vent qui tourne”. “Avec l’avancée du Front national, la Ve République devient un système à trois partis. Idéologiquement, le pays dérive à droite.”


Pour Die Zeit, ce résultat a toutes les chances d’entrer dans les livres d’histoire, comme le “dernier avertissement, de nouveau mal interprété, que lancent les électeurs français, le signe avant-coureur d’une catastrophe qui s’annonce depuis des années. A savoir, une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Même un bon résultat de la patronne du FN – sans victoire – imposerait de nouvelles contraintes à la politique française. Et aujourd’hui, cette catastrophe est plus probable que jamais.”  


Régionales : “Une rampe de lancement pour le FN”


Le Pen en 2017… Cette même idée se trouve aussi dans les colonnes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. 



A 47 ans, la présidente du parti aspire depuis longtemps au pouvoir, rappelle le quotidien conservateur. “Mais pour l’instant, elle n’a pas eu d’expérience de l’exécutif”.  


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Message par Invité Mer 9 Déc 2015 - 12:08




ah ah, il y avait donc bien "ceux qui ont les boules de flippés Wink"

ainsi que les lois de "l'unis vers.....",

et elle/il peut enfin fermer la "remise" en questions, pour aller placer ses outils propres dans sa cabane dans le fond du jardin.

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Message par Invité Mer 9 Déc 2015 - 12:09

Spoiler:

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Message par Invité Dim 27 Déc 2015 - 15:09

honteusement piqué chez mr wiki (j'avais un philosophe au comptoir : je l'ai reconnu de suite il buvait du thé Smile

Philosophie de comptoir de la vie 750px-11
(eh oui un schéma et en plus avec le mot "concept" dedans, je fonds immédiatement tel un sucre.)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement
(pour ceux/celles qui s'intéressent à l'historique avant le schéma, je l'ai un peu lu, ça modifiait déjà mon comportement en me plongeant dans une incompréhension totale, du coup je ne savais déjà plutôt comment je devais me comporter, ça me fondait les circuits et comme mon rôle là dans ce contexte c'était sucre qui fond, si j'étais déjà devenue fondue avant.....  Arrow

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Message par Invité Lun 28 Déc 2015 - 21:32

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Message par Invité Mer 6 Jan 2016 - 17:01

Dans une immense bibliothèque


N. Lygeros


Traduit du Grec par A.-M. Bras


Dans une immense bibliothèque, le maître et sa disciple étudient des papyrus. Le maître lit en silence et sa disciple prend des notes.

- Maître ?
- Dis-moi, disciple...
- Ceci est le travail du silence ?
- C’est la lecture des morts.
- Et vous commencez toujours de cette façon ?
- Si tu ne lis pas les morts, tu ne peux pas écrire pour ceux qui ne sont pas nés.
- Cela je le comprends, Maître.
- Alors ?
- Alors nous, que sommes-nous ?
- Les ponts.
- Les ponts ?
- Les phares, si tu préfères.

La disciple fit une grimace caractéristique. Elle était maintenant à Alexandrie et connaissait exactement le symbolisme et l’essence du phare. Mais ce qui l’avait surprise était le mot « ponts ».

- Pourquoi des ponts ?
- Pour faire unir les berges.
- Quelles berges ?
- Le passé et l'avenir.
- Et le présent ?
- Il coule sous nos pieds.
- Et il ne nous touche pas.
- C'est cela l'idée.
- Donc, nous sommes nos livres.
- Je ne le dirais pas autrement.
- Mais vous, maître, vous n’êtes pas un livre.
- Certains doivent être des encyclopédies pour que vivent les livres.
- Et ceux qui brûlent les livres ?
- Ce sont nos ennemis.
- Les barbares.
- Ils commettent un crime contre l'humanité.
- Et ces papyrus, maître ?
- Ce sont les livres les plus anciens et il faut y faire attention comme à la prunelle de ses yeux.
- Vous avez raison, maître.
- Ici se trouve la source de notre civilisation.
- Avec vous je le ressens plus intensément.
- C’est ce qu’il faut.
- Et s’ils se perdent ?
- Il ne faut pas.
- Et si cela arrive ?
- Nous mourrons d'abord.
- Et puis ?
- Nous reviendrons pour continuer l'histoire.
- Maître, c’est pour cela que vous écrivez tant ?
- C’est pour cela que tu dois lire.
- Je lis, maître, je lis.
- Sinon, tu ne serais pas ma disciple.
- C'est vrai, et je ne le supporterais pas.
- Tu supportes, je le vois.
- Je fais ce que je peux.
- Ce n'est pas suffisant.
- Avec vous, je fais ce que je ne peux pas.
- C’est ce qu’il faut.
- Maître, m’expliquerez-vous ce texte que vous lisez ?
- Nous le faisons déjà.
- Mais vous ne m’avez pas dit un mot.
- Tout commence par le silence et surtout pour celui-ci.
- Mais pourquoi ?
- Ainsi se lit Archimède.
http://www.lygeros.org/articles?n=11504&l=fr

http://dzovinar.blogspot.fr/p/blog-page.html


Dernière édition par six s'if le Jeu 7 Jan 2016 - 15:04, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 7 Jan 2016 - 15:03

Diantre.

Rien ne serait alors pire que d'ouvrir, sans que cela soit expressément demandé, de nouvelles perspectives à quelqu'un qui en déduira qu'il n'en a plus certaines énoncées ? alors qu'on souhaitait lui faire du bien et le faire avancer ?

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Message par Zambla Ven 8 Jan 2016 - 0:33

Le pire ennemi de l'Homme, c'est lui-même.
Son ignorance, sa peur, son ego.
Je suis triste de constater que beaucoup^∞, à travers le monde, n'ont rien appris de cette leçon.

Zambla

Messages : 26
Date d'inscription : 26/12/2015

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Message par Invité Mar 12 Jan 2016 - 14:36


LA DERNIÈRE MORT DE DAVID BOWIE
Par Didier Péron et Julien Gester— 11 janvier 2016 à 21:31


Né David Robert Jones, l’idole pop connue sous les noms de Ziggy Stardust, de Major Tom ou du Thin White Duke a connu de nombreuses mues et résurrections avant de s’éteindre dimanche à 69 ans. Trois jours plus tôt, il publiait son album testament.




Philosophie de comptoir de la vie 842319-david-bowie-performs-at-wembley-arena-in-londonDavid Bowie sur scène à la Wembley Arena, le 2 juin 1983 à Londres. Photo Peter Still.Redferns.Getty Images 
 

Combien de fois a-t-on vu David Bowie mourir ? La stupéfaction portée par la nouvelle de sa mort nous frappe quelques jours seulement après la parution de son 26e album, Blackstar, et surtout la découverte d’un clip,Lazarus, qui demeurera l’ultime image testamentaire apparue de lui de son vivant.



Le plan conclusif met en scène la star, portant plus que jamais sur elle les ravages de son âge, alors qu’elle se retranche à reculons dans une armoire-tombeau dont la porte se referme sur elle. Déjà en 1973, sur la scène de l’Hammersmith Odeon, devant un public éberlué qui pousse un cri sauvage d’incompréhension, la star, grimée en Ziggy Stardust, annonce que c’est le dernier concert qu’elle fera jamais, avant d’entonner un déchirant Rock’n Roll Suicide.

David Bowie liquidera ainsi tout au long de sa carrière bien d’autres avatars, d’Aladdin Sane au Thin White Duke, etc. On le verra aussi en fâcheuse posture, corps désarticulé sur la pochette de Logder en 1979, s’identifiant au Christ de Mantegna. En 1983, dans les Prédateurs, le cinéaste Tony Scott imagine Bowie en vampire au côté de Catherine Deneuve, intuition foudroyante au regard de la réputation de succube géniale que trimbale le musicien. Mais à peine le voit-on resplendir à l’écran de tout son éclat vénéneux dans les premiers plans du film que, déjà, il dépérit et vieillit à toute allure, recouvert de tonnes de rides et perdant ses cheveux. Précipité dans la sénilité et sous les litres de latex, alors que le spectateur, tout à son hébétude de voir l’image de la star être ainsi escamotée, suppose encore qu’il ne peut que revenir, refait, intact. C’est Bowie, il ne peut pas mourir. Il disparaît du récit, bel et bien expulsé hors-champ, à jamais.


Cette abolition de Bowie est un leitmotiv rhapsodique d’une longévité fragmentée d’autodésintégration et de renaissance en éternel phénix pop, toujours dissemblable, repeint et rhabillé à neuf à chaque nouvelle aventure discographique ou scénique. En 1996, Bowie répond aux questions de l’écrivain Mehdi Belhaj Kacem pour les Inrockuptibles et énonce notamment cela : «A 50 ans, je n’ai plus peur ni de la vieillesse ni de la mort. La dernière ligne droite ne m’effraie pas, je la regarde en face. […] La mort devient une entité qui est là pour être employée. Concrètement, cela signifie qu’on peut décider que son cœur va s’arrêter de battre un jour précis, un jour choisi - il y a des exemples concrets. […] Et je trouve cette idée admirable, elle me fait rêver parce qu’elle ouvre des perspectives : vais-je choisir telle ou telle mort, vais-je me laisser emporter passivement ? Faire quelque chose de sa mort, quelle expérience glorieuse !»


L’œuvre entière, grandiose à tous égards, y compris dans sa fragilité tâtonnante, se cherchant sans cesse de nouveaux appuis, s’accomplit dans sa furie transformiste au soleil noir de la folie à la fois invoquée, jouée, révoquée, exorcisée, et de la mort qu’il contemple en des mises en scène mi-sérieuses mi-bouffonnes aussi bien en 1974 qu’en 1983, quand sur scène il se prend pour Hamlet et chante Cracked Actor en contemplant un crâne qu’il lèche et embrasse goulûment, dont il aspire l’horreur et le vide. Ashes to Ashes («de la poussière à la poussière») ouI’m Deranged (de l’album Outside, 1995, chanson qui figurera au générique de début du Lost Highway de David Lynch), The Bewley Brothers ou encore Station to Station, on n’en finirait pas d’égrener les titres emblématiques d’une inspiration tourmentée, hantée de visions noires et mimant à l’échelle décuplée d’une geste spectaculaire et pailletée la descente dans les gouffres et les enfers, comme pour mieux les dominer.


Même revenue de décennies d’errances douloureuses (les navrantes années 80 en tête), la voix de David Bowie résonne en stentor funeste cherchant à écarter les murs de la chambre ultime, qui pourtant se rapprochent comme pour écraser ceux qui l’habitent. On ne l’écoute pas sans trembler, s’y perdre ou être effleuré par la même intuition que Ian McCulloch, du groupe Echo in the Bunnymen, dont la vocation musicienne fut forgée par la vision de Bowie chantant Starman à l’émission de télé Top of the Pops, en 1973 : «Jamais être humain ne sera aussi beau que le Bowie de Ziggy Stardust ou du Thin White Duke.»



«Cette vie n’était pas pour moi»


La macération dans le confort petit-bourgeois de la banlieue londonienne avec ses appartements étriqués et son mobilier à fleurs participe de l’étrange et lente mue personnelle qui conduisent l’enfant des faubourgs David Robert Jones à se voir plus grand qu’il n’est, plus beau et remarquable, lui qui rase encore les murs et qu’une timidité maladive tient à l’écart des différentes bandes de bad boys qui tiennent le pavé devant les pubs.


Il est né le 8 janvier 1947, a grandi à Brixton jusqu’à l’âge de 6 ans avant de déménager dans la banlieue résidentielle de Bromley dans le Kent, environ à 13 kilomètres de Brixton. Sa mère, Peggy, est ouvreuse de cinéma, son père, John, travaillait dans une association caritative. La mère de David a eu un fils dix ans plus tôt, Terry, d’une précédente relation et John a épousé Peggy après un premier mariage et un divorce.«Le seul musicien de la famille était le père de ma mère, qui jouait vaguement de la trompette. Nous étions une famille typique de la classe ouvrière avec sa vie rangée et monotone», racontera Bowie dans une longue interview aux Inrocks en 1993. Pour ne pas périr d’ennui, il faut déjà s’inventer un destin hors norme. «J’ai su que cette vie n’était pas pour moi à 8 ans, lorsque j’ai entendu Little Richard. Là, c’est le déclic, la cassure. Dès lors, j’ai su que ma vie ne finirait pas dans la banlieue sud de Londres», ajoute-t-il. Pianiste et chanteur flamboyant, tapant son instrument, vêtu de tenus excentrique, le black Little Richard fait entrer dans la vie du gamin la perspective d’une démesure qui lui convient. C’est son demi-frère aîné Terry qui initie David au rhythm and blues, au rock. Il écoute du jazz, lui fait lire les écrivains de la Beat Generation. Et c’est son copain George Underwood, avec qui il va former son tout premier groupe, George and the Dragons, qui le boxe dans la cour de récré, laissant David avec un œil à la pupille dilatée, un des signes les plus distinctifs de son profil asymétrique d’être intensément étrange.


Terry et David vont souvent aux concerts à Londres, traînent dans une capitale en ébullition culturelle. Le rock tranche brutalement avec l’atmosphère de leur environnement familial. Mais déjà Terry montre des signes inquiétants de folie. Il sera diagnostiqué schizophrène quelques années plus tard. Un jour qu’ils reviennent ensemble d’une virée londonienne, Terry a une crise aiguë, se met à marcher à quatre pattes, assure que des flammes sortent du bitume et qu’il entend des voix. Cette folie fraternelle saisit David, garçon à l’émotivité à fleur de peau qui décrira par ailleurs une existence sans chaleur auprès de parents distants qui n’offre à leurs enfants aucun réconfort sentimental ou moral.


Cette solitude structure profondément la personnalité de la future star, son opiniâtreté à se forger non pas une identité mais plusieurs, son besoin d’exister par le regard fébrile de milliers de fans, de jouer avec la foule en la toisant parfois avec hauteur ou une moue de dédain, d’être présent/absent comme une idole fracassée qui ne comprend pas la fascination qu’elle exerce dans le temple qu’elle s’est elle-même édifié.«J’étais très préoccupé par l’état de santé mental de mon demi-frère Terry, qui était alors hospitalisé dans un établissement psychiatrique,dira David Bowie. Il était soigné pour schizophrénie et non pour neurasthénie. Parfois, il venait passer un week-end avec un moi. C’était très effrayant car je reconnaissais chez lui certain trait de ma personnalité. J’avais la trouille de sombrer à mon tour dans la maladie, dans la folie… Mon écriture s’en est fortement ressentie.»



Combustion londonienne


David prend des cours de saxophone avec le musicien Ronnie Ross, mais il est impatient et ne supporte pas de suivre un enseignement très longtemps. De même qu’il change de marottes et de look à peu près tous les jours. A l’école, il est un élève médiocre et n’obtient de bonnes notes qu’en dessin. Déjà autodidacte, il absorbe connaissances et informations avec une rapidité anormale, et saute d’un sujet de passion à l’autre avec une rapidité déconcertante. Il est convaincu que son destin est marqué par la célébrité et l’envergure, il a un ego impérieux et, en même temps, personne ne semble déceler en lui le moindre signe d’une quelconque élection. Il n’a encore que 15 ans lorsqu’il forme son premier vrai groupe, The Kon-Rads, et se met à déserter le quartier au profit du cœur alors en combustion de la capitale anglaise. Dans les années 60, cette ébullition londonienne qu’il dépeindra sur un mode désenchanté dans la belle chanson London Boy est le prétexte à fuir la médiocrité de sa banlieue, dont il dira qu’elle n’offrait guère d’autres loisirs que de s’y faire casser la gueule par les gangs de teddy boys.


Les oreilles ivres de jazz et de rythm and blues, ce qui à l’époque fait déjà de lui un mélomane précoce, le jeune David Jones flâne autour des scènes de concerts, fraie avec les mods sans s’y retrouver, change de look presque chaque jour de la décennie. Dans les clubs, où les nuits s’étirent à la force du speed et des cachets d’amphètes, il quête la prochaine vogue, plein de défiance pour toutes celles déjà propagées au-delà des cercles londoniens les plus snobs, comme d’une chose guettée par la péremption, une obsolescence qu’il sait programmée. Depuis l’adolescence, il se décrète un devenir de pop star et joue dans d’innombrables groupes, dont les autres membres ne présentent pas toujours le répondant qu’il voudrait à son ambition : The King Bees, The Buzz, Manish Boys, The Lower Third ou encore The Riot Squad, «le premier groupe auquel j’ai participé où le maquillage et les pantalons étaient aussi importants que la musique», dira-t-il.


Malgré une production aussi forcenée que désordonnée, qui laissera en pâture aux anthologies futures quelques rares pièces de choix et de nombreux morceaux inachevés, le musicien qu’il est ne présente encore rien de très remarquable lorsqu’il publie son premier album, en 1967 :David Bowie. D’après son nom de scène fraîchement adopté, inspiré du patronyme d’un explorateur anglais du XIXe et pour éviter d’être confondu avec un quasi homonyme membre des Monkees, Davy Jones.
Ses penchants pour le théâtre, le cabaret, le mime (qu’il pratique dans la troupe de Lindsay Kemp), sa passion minoritaire pour le Velvet Underground, Frank Zappa et Jacques Brel, ou encore sa disposition à partir en retraite dans un monastère bouddhiste en Ecosse n’infusent pour l’heure qu’à la marge sa musique et son régime d’apparition. Des accents de music-hall colorent malgré tout quelques-unes de ses chansons, au caractère aussi candide et labile que pouvait l’être la variété de l’époque, et il adopte peu à peu une distance respectueuse avec ses pairs rockeurs anglais.



Single satellisé et signes intriqués


La première fois que le jeune producteur Tony Visconti, encore sans grands faits d’arme, entend Bowie à l’œuvre, dans un bureau de maison de disques, il dit : «Ce type part dans tous les sens.» Non sans avoir l’intuition qu’il y a quelque chose à en tirer, à condition de l’aiguiller. Ce qui n’adviendra que quelques mois plus tard, une fois éclose une amitié cimentée par quelques marottes communes (du rock américain le plus cintré au cinéma moderniste des nouvelles vagues européennes) et passé un premier succès surprise en 1969 : Space Oddity, magnifique single sans refrain satellisé dans les charts - après une première sortie dans l’indifférence - par la BBC qui l’utilise en bande-son des premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune. Sur le beau disque, encore un peu sage, qui l’accompagne et qui connaît, lui, étrangement l’échec, il est encore à peu près aisé de désentrelacer ce qu’évoquent les chansons, entre deux ruissellements de cordes : chronique presque enfantine des utopies désillusionnées des sixties, influences kubrickiennes (2001, l’Odyssée de l’espace) et descente de drogues (l’héroïne s’est invitée dans le swing de la décennie finissante, et l’a fait tourner maussade).
Devenu plus impénétrable dès son virage glam entamé, puis franchement abscons sous l’influence des cut-up aléatoires empruntés à Burroughs, le parolier Bowie ne reconquièrera cette limpidité que des décennies plus tard, sur des disques diversement inspirés sur le strict plan musical, mais brodés d’un chant de crooner élimé et lucide, surconscient de son usure et de son propre dépassement.


A l’orée des années 70, l’idole naissante a alors de moins en moins cure de l’intelligibilité de ce qu’elle chante : les albums qui vont consacrer Bowie en objet de furie planétaire, hors norme, s’entretissent d’une accumulation de signes intriqués, glanés de toutes parts et rendus indébrouillables.«Une des raisons de mon succès vient de cette capacité à réunir des éléments disparates, à donner corps à ces larcins», dira-t-il aussi aux Inrocks. Les motifs de tapisserie se recouvrent les uns les autres au creux de sa musique qui, mutant d’un disque à l’autre en l’espace de quelques mois, se forge aussi bien d’emprunts roués à l’air du temps (quand il prend par exemple, à cette époque, le train de l’électricité dans le sillage de son ami Marc Bolan de T.Rex) qu’au gré de collaborations d’abord heureuses, puis visionnaires. Des présentations, orchestrées par Visconti, avec le guitariste virtuose Mick Ronson naîtra d’abord The Man Who Sold The World, qui farde ses accents hard rock de motifs ésotériques, références lettrées et d’androgynie. La pochette où Bowie se prélasse en robe longue hérisse les esprits, et l’encourage ainsi dans une voie du travestissement où il s’engouffre, de conférences de presse très costumées en gestation de son premier avatar appelé à devenir superstar, après le Major Tom de Space Oddity : Ziggy Stardust.

Un premier album à teintes glam, le très composite Hunky Dory (1971), où les somptueux arrangements de claviers prennent le pas sur la furie des guitares, lui permet de mûrir ce changement de peau et d’égrener quelques chansons au devenir légendaire (Changes, Oh ! You Pretty Things, Life on Mars ?) entre deux hommages payés à ses maîtres : Bob Dylan, Andy Warhol… Le disque suivant, qui assure l’envol de sa créature Ziggy en même temps qu’il orchestre son crash suicidaire, le voit creuser avec excès toutes les ambiguïtés jusqu’alors esquissées. The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (1972) échafaude son concept (fumeux et magnifique) de science-fiction naïve, des tenues insensées des personnages d’Orange mécanique et du créateur Kansai Yamamoto, de lambeaux d’expressionnisme et de théorie queer avant la lettre. Une génération entière se teint la mèche en rouge dans le sillon de Bowie, se peint les yeux d’étoiles, s’identifie à la généalogie extraterrestre qu’il s’invente comme parure absolue et revendication d’un être au monde en rupture avec la norme.


Le rock’n’roll qu’il porte à incandescence sur scène comme sur disque, et dont il se chante la bitch n’a encore jamais paru matière si météoritique - et pourtant, personne, parmi les foules idolâtres au bord du suicide collectif à chacune de ses stupéfiantes apparitions, ne comprend grand-chose à ce qu’il chante.
Une autre pierre splendide et grandiloquente ajoutée à l’édifice glam avec force emprunts au cabaret dietrichien (Aladdin Sane, 1973), entre deux missions de rescousse auprès de Lou Reed (Transformer, 1972) et d’Iggy Pop, Ziggy et son cortège de simulacres pailletés se retirent en grande pompe, le 3 juillet 1973, à l’Hammersmith Odeon de Londres. On croit Bowie rincé par les tournées, on n’a pas tort - en témoigne son album de reprises un peu paresseuses, Pin Ups, sur la pochette duquel il pose l’air éberlué, tête contre tête avec le mannequin Twiggy.
Et voilà qu’à Ziggy succède pourtant aussitôt «Halloween Jack», maître de cérémonie de son album le plus étrange et bancal de la décennie glorieuse, Diamond Dogs (1974), où il refait le portrait à la musique des Stones à l’aune, notamment, de sa lecture du Junky de Burroughs et du1984 d’Orwell, avec le hit très Richardsien Rebel Rebel à la clé.

Un train ivre, lancé à grande vitesse


D’un disque à l’autre, sur le fil des sautes d’humeur créative, des tournées sans fins, de séjours en studio pareils à des descentes en rappel dans la fournaise d’un volcan, sa clique évolue fréquemment, de ses musiciens à son agent. Ainsi, en 1974, il vire l’influent Tony DeFries. Bowie décrira plus tard avoir commencé à se détacher peu à peu de la réalité aussitôt le costume de Ziggy endossé, pour s’égarer dans un dédale d’inventions de personnages et de costumes, dont il ne conservera plus tard que le souvenir flou d’une épopée de conducteur en train ivre, lancé à grande vitesse avec la poudre pour principal carburant, sans percevoir grand-chose de chacune de ses stations. Cette désincarnation à l’œuvre se lit magnifiquement à la surface de la plastic soul de Young Americans(1975) et ses chansons phares (le morceau-titre, Fame et Accross the Universe), splendide essai de soul blanche évidée de sa substance pour n’en retenir que les effets de pures brillances, dont se joue la virtuosité de la voix.


Quelques mois plus tard seulement, un Bowie au sommet de sa maigreur et de sa surconsommation de coke publie Station to Station, sans doute son œuvre la plus accomplie malgré le brouillard dans lequel navigue sa nouvelle incarnation, le Thin White Duke, à la silhouette de coutelas sculptée par des lumières brechtiennes. Entouré d’un groupe qui ne sera peut-être jamais meilleur que sur la tournée qui s’ensuivra (cette basse de George Murray, cette guitare rythmique de Carlos Alomar lors du concert au Coliseum de Nassau…), 



il se révèle un vocaliste étincelant, crooner hâve en quête d’exorcisme et diva enténébrée, de l’épique morceau inaugural et ses sublimes convulsions (entre machinisme kraftwerkien, déjà, et euphorique sabbat sorcier) à la reprise finale duWild Is the Wind. «Auparavant, j’étais extrêmement étrange, un type très secret qui ne savait pas comment se situer par rapport aux gens. Et je crois que je me suis battu pour construire des relations avec les autres par réflexe de survie, parce que j’étais vraiment arrivé au fond du gouffre. Je me suis dit : je ne peux plus aller plus bas, le suicide me guette en permanence, je ne trouve plus de raison valable pour vivre»,raconte Bowie dans une interview au mitan des années 90.
En 1976, pour se sortir de l’autodestruction à la cocaïne, Bowie fait un retour européen. Il installe sa famille en Suisse (sa femme d'alors, Angie, et son fils Duncan "Zowie" Jones) mais passe le plus clair de son temps à traîner avec Iggy Pop à Berlin, s’alimentant, selon ce dernier, essentiellement de saucisses nappées de poudre blanche. C’est au château d’Hérouville (Val-d’Oise) qu’ils enregistrent ensemble l’essentiel de l’album d’Iggy The Idiot.


Un autre personnage précieux surgit dans l’existence de la star : Brian Eno, l’expérimentateur ambient qui a commencé dans le glam au côté de Brian Ferry et Roxy Music (faisant en 1972 la première partie de… Bowie) avant de tracer sa route, loin des rivages de la pop mainstream. Eno dit notamment : «Je pense que Bowie essayait d’échapper à l’élan d’une carrière triomphale.» En effet, l’artiste veut se réinventer une fois encore et rompre avec ce monstre américain qui était en train de l’avaler. Il se rêve intellectuel distancié, mathématicien de la pop, auscultant ses blessures en analyste éclairé et laconique. Brian Eno invente des modalités de compositions, d’arrangement et d’enregistrement totalement novatrices en imposant en particulier l’usage du jeu de cartes «Stratégies obliques», sorte de tarot composant plus de «cent dilemmes musicaux» avec des aphorismes bizarres tels que «Mets la sourdine et continue» ou «Honore ton erreur comme une intention secrète».



«C’est de la connerie»


David Bowie est connu pour sa rapidité mais aussi sa créativité chaotique. Il déboule au studio avec des dizaines de pages griffonnées, des idées dans tous les sens, des bouts de chansons, et Eno organise savamment ce désordre. Bowie dira : «Eno m’a tiré de la narration qui m’ennuyait à mourir, il m’a vraiment ouvert les yeux sur la communication abstraite.» Le fidèle guitariste Carlos Alomar regarde ça avec la plus grande circonspection : «David et Brian étaient deux intellectuels et ils avaient une camaraderie très différente, des conversations plus sérieuses, un côté "européen". C’était trop pour moi. Au bout d’un moment, il a fallu que je dise "c’est de la connerie, c’est nul". J’ai résisté à fond.»


Low puis Heroes, enregistrés à Berlin sur le même modèle, avec à la production le même duo Brian Eno-Tony Visconti, déposent deux emblèmes bowien proto-new wave, imposant de longues plages d’instrumentaux planants qui mettront la maison de disques RCA en panique. Pourtant le single Sound and Vision sera un succès et Heroes va devenir un hymne absolu, une des plus grandes chansons du XXe. Alomar se souvient de l’ambiance corollaire de l’enregistrement deHeroes : «On sortait le soir dans des endroits sinistres de la ville, dans les couloirs du métro, les quartiers chauds, juste pour faire un tour et voir la décadence. Je dirais que la stimulation mentale de David était à son apogée à ce moment-là. C’était une excellente période, en fait. Il avait les idées très claires, en ce sens qu’il était redevenu un homme de lettres, il s’intéressait à la politique du moment, il était au courant de ce qui se passait, ce qui m’épatait parce qu’il ne s’en était jamais soucié avant.»


Avec son sens du casting, Bowie invite des guitaristes tels que Robert Fripp, du groupe art rock King Crimson ou encore (sur Lodger, qui clôt ce que l’on nomme généralement la trilogie berlinoise) Adrian Belew, débauché auprès de Franck Zappa. Soit des personnalités capables de plaquer des improvisations risquées, discordantes sur n’importe quelle maquette de chanson. Bien qu’il se soit fâché avec Brian Eno (de même que, plus tard, il traversera quinze ans sans adresser la parole à Tony Visconti, son plus durable compagnon de route), Bowie veut ajouter un élément à la fusée avant-garde qui fait de lui le rock star la plus internationalement légitime et audacieuse ; celui qui peut ramasser en un titre le meilleur d’une mélodie accrocheuse, tout en ne cédant rien de l’espèce d’insolence bruitiste et pionnière du laborantin de studio.


Il parvient ainsi encore à surprendre et à empocher la cagnotte symbolique avec Scary Monsters (1980) enregistrée à New York. Un album fignolé et longuement mûri qui contient l’indépassable singleAshes to Ashes, que Bowie met en orbite via un clip en forme de bilan personnel. A la fois clown triste, cosmonaute en perdition et malade mental en cellule capitonnée, il réclame un pic à glace pour redescendre parmi les vivants. On croit qu’il va faire une tournée mais il préfère disparaître des radars alors que son contrat chez RCA se termine. C’est le leader de Chic, Nile Rodgers, qui le retrouve incognito en 1982 dans le bar d’un palace de New York. Bowie veut le rencontrer parce qu’il a écrit quelques chansons et, surtout, il veut faire un méga tube. Et opérer ainsi un come-back en ces années yuppies où un certain mauvais goût parvenu et une culture de la décontraction clinquante transforme la pop en rampe de lancement pour le néant et le rock FM.


Rodgers est dégoûté : il voulait faire un disque d’avant-garde et son idole le renvoie à son statut de faiseur de hits. Il s’exécute. Let’s Dance sera dantesque. En 1983, Bowie est partout, bronzé, le cheveu blond oxygéné, il assure ne plus vouloir se cacher derrière un personnage, converti à une sorte de musique directe, qui fait bouger le popotin et met les neurones au repos. Les puristes se bouchent le nez, les fans regardent cette métamorphose de la plus inadaptée des stars en puncher de stade comme un trait de génie. Mais cette ascension au nirvana mondial des ventes de disques (10 millions d’exemplaires), qui le rend multimillionnaire, l’entraîne aussi sur la pente glissante d’une errance discographique et artistique qu’il reconnaîtra quelques années plus tard.«Après ces deux albums atroces, Tonight (1984) et Never Let Me Down(1987), j’ai eu le sentiment que le passé me muselait, confesse-t-il en 2003 à Rock & Folk. J’étais devenu indifférent, sans motivation, j’étais vulnérable en tant qu’auteur, et je n’avais surtout pas besoin de m’entendre dire à quel point mes chansons d’avant étaient formidables : "Allez vous faire foutre avec Ziggy, j’essaye d’écrire !" C’est tout ce que j’avais envie de dire.»



Lettre d’adieu


«Merci pour ces bons moments que nous avons partagés, Brian, ils ne pourriront jamais. Signé Aurore». C’est le dernier mail envoyé par Bowie à Brian Eno, qui a dit son émotion, comprenant soudain que ce message était une lettre d’adieu. Rivé à l’idée de faire de sa vie (et de sa fin) une œuvre d’art, l’objet d’une mise en scène sans limite, Bowie, perfectionniste, ne pouvait manquer d’accomplir la promesse qu’il s’est faite dès son plus jeune âge de devenir une légende qui ne finit jamais - jusqu’à nous quitter au lendemain de la parution de son ultime album, mais aussi de son 69e anniversaire, chiffre dont la réversibilité fait honneur à son goût des boucles et des tours de magie noire capiteux. Depuis la nouvelle tombée lundi matin, l’incrédulité emporte les solitaires, les beaux et les bizarres, les dandys et les queers, les fous et les folles, la vaste et hagarde famille des deranged à laquelle on espère toujours appartenir. Pour avoir si souvent puisé des forces vitales et apaisantes à son contact, galvanisés par l’invraisemblable confiance médiumnique qu’il mettait à n’en faire qu’à sa tête, ouvert à tous les caprices, accès de mauvais goût et éclairs de génie, les compagnons de cette informelle communauté de l’étrangeté au monde se trouvent tous un peu nus et hébétés, tel une tribu des premiers âges qui comprend que le feu protecteur vient de s’éteindre et que personne n’a la moindre idée de comment le rallumer.
Didier Péron , Julien Gester







La mort serait elle le seul devant en fonction duquel le doué peut se fixer ? et à chaque fois il y revient ? jusqu'au jour où il n'en revient pas ? ça se tiendrait juste là aussi ? non ça serait trop simple.


http://next.liberation.fr/culture-next/2016/01/11/la-derniere-mort-de-david-bowie_1425797?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

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Message par Invité Mer 13 Jan 2016 - 12:03

Alors Danton Luc, ça n'était pas vulgaire, 

mais de la petite philosophie de haute voltage ? 

je me surprends de tant de profondeur dans cette légèreté de l'hêtre qui retrouve enfin des racines de haute Volt'air ?

Il faut s'aMusset dans la vie...... ça peuple l'Existence. I gate Luck ? to get lucky ? afin que la calamity ne gène ? 

j'en Rouget de l'Isle tel un poisson dans son bocal, c'est le pied quand c'est le méta carpien, tiens aujourd'hui je vais en mettre des Diem, papapapapa, muette, mouette qui mute ?

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 12:47

Qui n'introduit pas perd il ses chances de pénétrer toute la beauté de l'autre ?

Vous avez trois heures Smile

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 12:57

Il faut suivre le plan type? Very Happy

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 13:05

5terlin9 a écrit:Il faut suivre le plan type? Very Happy

Ceci est il un propos sexiste ? Smile

Tu as raison, j'aurais du stipuler si c'est une dissertation hors sujet ou dans le sujet que je souhaitais Smile

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 13:20

Diantre, je suis démasqué! Horreur Very Happy

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 13:46

5terlin9 a écrit:Diantre, je suis démasqué! Horreur Very Happy

Zorro aurait il été un bon philosophe ? bon sujet ça Smile merci Smile

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 14:12

six s'if a écrit:Zorro aurait il été un bon philosophe ? bon sujet ça Smile merci Smile

Et était-il doué pour s'introduire et pénétrer toute la beautés des autres ? Very Happy

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 14:45

5terlin9 a écrit:
six s'if a écrit:Zorro aurait il été un bon philosophe ? bon sujet ça Smile merci Smile

Et était-il doué pour s'introduire et pénétrer toute la beautés des autres ? Very Happy

Tout réside je pense dans ce fichu dilemme, montres moi où je me trompe mais donnes moi raison ?

à ce jour les nouveaux épisodes de cette série hautement philosophique n'en sont même pas au tournage Smile

on a le temps de stagner à l'entrée en matière Smile pendant ce temps je continue d'arroser ma plante verte Smile

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 15:02

Il y a ceux qui posent la question
Il y a ceux qui ont leur réponse
Il y a ceux qui mettent la question
Il y a ceux qui remettent la question
et ceux qui remettent en question la question,

- t'as vu où est le paquet de café ? boire un café ça me repose.
- oui attends je vais même te le faire.
- chouette merci. je te revaudrais dès que j'arrive à ré atteindre le comptoir Smile
- et dans l'arbre tu préfères quoi ?
- je pense que je vais plutôt prendre le gland. c'est pragmatique un gland.

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Message par Invité Mer 20 Jan 2016 - 13:54

La clé du bonheur se situerait dans les gènes
Le 19 janvier 2016 à 19h04 - par Emilie Cailleau

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Pourquoi certains sont plus prédisposés à être heureux que d'autres ? La génétique détiendrait une partie de la réponse selon la science.
Philosophie de comptoir de la vie La-cle-du-bonheur-se-situerait-dans-les-genes_exact441x300
© Ingram publishing
Vous vous sentez d'humeur grincheuse ? Ne cherchez pas le coupable dans la morosité du froid hivernal, votre fatigue traînante ou vos tracasseries professionnelles. Le véritable responsable de votre humeur et de votre satisfaction personnelle se situerait en fait dans vos gènes.
Des chercheurs de la Varna University of Management en Bulgarie et de l'université Polytechnique de Hong Kong ont réalisé une étude sur la satisfaction des habitants des pays du monde entiers. Ils ont découvert que la composante génétique jouerait plus dans la balance du bonheur national que les facteurs socio-économiques comme la richesse, mais aussi la stabilité politique et la prévalence des maladies.
En fait, plus les habitants possèderaient une certaine variante d'un gène, "l'allèle A", plus ils se sentiraient heureux.
L'étude parue dans la revue Journal of Happiness Studies est la première à établir une corrélation entre bonheur national et génétique. Les participants à cette grande enquête ont estimé leur degré de satisfaction personnelle en disant s'ils étaient "très heureux, plutôt heureux, pas très heureux ou pas heureux du tout".

Le Mexique, le pays le plus heureux "génétiquement"?

Résultat : c'est au Mexique que les habitants se sont dits les plus heureux, le pays où est apparue la plus grande prévalence de l'allèle A dans la population. Le Ghana, le Nigeria, la Colombie et l'Equateur ont aussi obtenu des scores élevés de bonheur grâce à la génétique, indépendamment de la situation politico-économique. L'Europe du Nord aussi s'est caractérisée par une prévalence de l'allèle A.
A l'inverse, c'est en Irak, en Jordanie, en Thaïlande, en Chine et à Hong-Kong que les habitants se sont révélés les moins heureux, car les moins dotés du fameux allèle A.
>> A lire aussi : Insolite : le bonheur a une odeur

Pour les seniors le bonheur c'est surtout la santé

http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/mieux-vivre/moi-et-les-autres/la-cle-du-bonheur-se-situerait-dans-les-genes-609098#xtor=EPR-611





- ben si ça se situe dans un endroit où ça me gène ?
- ben au pire t’achèteras un déodorant du bonheur ?
- ah oui pas bête, je sentirai le bonheur à 15 mètres Smile

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Message par Invité Sam 30 Jan 2016 - 20:07

La Nuit des idées : la hackeuse, l’ingénieur et le philosophe
Quelque 4 000 personnes ont suivi mercredi pendant neuf heures un marathon de débats et de rencontres avec des penseurs au Quai d’Orsay : la République célèbre les idées, on ne va pas s’en plaindre.

Par Pierre Haski Cofondateur. Publié le 28/01/2016 à 10h18

Minuit, mercredi au Quai d’Orsay : une hackeuse taïwanaise dialogue avec un ingénieur américain de Google. On parle démocratie participative, réseaux de neurones produisant des œuvres d’art ; on parle d’après-demain car « demain est toujours décevant ».
Dans les salons dorés du ministère des Affaires étrangères, plus habitués à recevoir des ministres moldaves ou des négociateurs iraniens, des centaines de personnes, jeunes pour la plupart, sont allongées sur la moquette ou assises sur des poufs rouges, à suivre les débats retransmis sur d’innombrables écrans géants.
Bienvenue à La Nuit des idées, première édition du genre, initiative commune du Quai d’Orsay et de l’Institut français, et qui a fait le plein : environ 4 000 personnes ont pu accéder au ministère, certaines en faisant la queue à l’extérieur pendant un bon moment, tandis que ceux qui s’étaient inscrits trop tard ou ne pouvant venir ont pu suivre les débats en streaming.

Le monde d’après-demain


Le dernier débat a démarré à minuit : « Le monde d’après-demain », réunissant Audrey Tang, la géniale hackeuse taïwanaise (dont Claire Richard avait fait le portrait sur Rue89 en septembre dernier), et Blaise Aguera y Arcas, ingénieur américain de Google, spécialiste d’intelligence artificielle et de « machine learning »...
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Audray Tang, Florent Latrive et Blaise Aguera y Arcas, le 27 janvier 2016 au Quai d’Orsay - Pierre Haski/Rue89
Il y avait évidemment un certain surréalisme à écouter, dans un cadre qui évoque plutôt les beaux restes désuets de notre république vieillissante, la Taïwanaise présenter les outils de démocratie participative en ligne qu’elle a mis en œuvre au sein de la société civile de son île située à quelques encablures des côtes chinoises, et cet Américain évoquer les progrès des réseaux neuronaux profonds qui permettent à la machine de produire un travail assurément artistique et qui a fait son effet sur le public.
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Audrey Tang, la « république numérique » et le « monde d’hier » - Pierre Haski/Rue89
Le tout avec quelques échos du monde réel à l’extérieur : Audrey Tang, qui a très vite compris le contexte politique et social français, a évoqué à la fois la « république numérique » que la ministre Axelle Lemaire a fait adopter à l’Assemblée nationale après une large consultation en ligne, et les manifs de taxis de ce début de semaine parisien qu’elle a malicieusement baptisées « le monde d’hier ».
Audrey Tang croit en particulier aux vertus de la réalité virtuelle – elle se déplace toujours avec son casque de RV – pour aider au débat démocratique, elle l’a démontré mercredi soir.
Explication : les cosmonautes qui voient la Terre de l’espace prennent conscience de sa place dans l’univers, de sa fragilité, du caractère dérisoire des querelles humaines à l’échelle cosmique, et reviennent avec un sentiment collectif très fort. Tout le monde n’ira pas dans l’espace pour changer son regard, mais tout le monde peut observer la Terre du « surplomb » de l’espace grâce à la réalité virtuelle. CQFD.
Ce débat sur le monde d’après-demain était le dernier d’une longue série qui a débuté à 18 heures, et a transformé une partie du Quai d’Orsay en un vaste forum hétéroclite réunissant certains des plus beaux esprits français et étrangers.

Appétit d’idées et de débat


Les organisateurs ont eux-mêmes été surpris par l’engouement du public, et surtout sa jeunesse : sans doute 80% de jeunes, partagés entre l’intérêt des débats et l’exotisme des dorures Napoléon III. Une preuve de plus de l’appétit d’idées neuves et de débats dans cette France morose et déprimée, mais pas nécessairement endormie.
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Achille Mbembe - Pierre Haski/Rue89
L’éclectisme fut la marque de fabrique de l’événement, à commencer par le premier débat auquel Laurent Fabius assista au milieu du public, avec un face-à-face entre l’architecte néerlandais Rem Koolhaas, une des stars de l’architecture mondiale, et le sociologue français Bruno Latour.
D’autres rencontres improbables ont réuni le biologiste Jean-Claude Ameisen et l’artiste franco-chinois Huang Yong Ping autour d’une vaste question : « Quelle vie ? » ; tandis que Patrick Boucheron, historien, qui a récemment fait parler de lui avec un discours inaugural tranchant au Collège de France, a eu un dialogue riche sur la question des frontières avec Achille Mbembe, brillant historien camerounais, enseignant à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, et à Harvard, aux Etats-Unis.
Parallèlement aux débats qui s’enchaînaient, une longue liste d’invités, de l’écrivaine Marie Darrieussecq à la philosophe Cynthia Fleury, se sont succédé pour lire des extraits de textes sortis de leur bibliothèque.
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Lecture de textes par une longue liste d’invités toute la soirée - Pierre Haski/Rue89

Rendez-vous régulier ?


Cette Nuit des idées va-t-elle devenir un rendez-vous annuel pouvant se répliquer dans d’autres villes en France et à l’étranger, un peu comme la Fête de la musique initiée par Jack Lang voici plus de trois décennies et qui a fait école ? C’est le souhait du ministre Laurent Fabius et de l’Institut français, les deux parrains de l’opération.
Il y a plus de quarante ans, un slogan de marketing gouvernemental proclamait qu’« en France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées » ; un slogan qui s’est perdu en cours de route pour aboutir à une panne d’idées.
Même si ce mercredi-là, les chiffres du chômage venaient nous accabler un peu plus, et la scène politique résonnait encore du départ fracassant de Christiane Taubira, on ne va pas se plaindre que la République célèbre les idées.
Qui sait, on pourrait peut-être s’inspirer de l’utopie de démocratie numérique d’Audrey Tang, des réflexions inspirées de Patrick Boucheron, de Pierre Rosanvallon ou d’Achille Mbembe, ou réfléchir sur le sens de la vie, ou plutôt du « vivant » si j’ai bien suivi Jean-Claude Ameisen. Ça ne serait pas du luxe.



http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/01/28/nuit-idees-hackeuse-lingenieur-philosophe-262986

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Message par Invité Lun 1 Fév 2016 - 18:24

La Grande-Bretagne autorise les scientifiques à manipuler des embryons humains


Des manipulations génétiques d'embryons humains ont été autorisées, pour la première fois au Royaume-Uni, à des fins de recherche, a annoncé ce lundi 1er février l'autorité britannique de la fertilisation humaine et de l'embryologie, la HFEA.



Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP


Rédigé le 01/02/2016
Philosophie de comptoir de la vie 4624-embryonLa Grande-Bretagne autorise les scientifiques à manipuler des embryons humains     
Cette autorisation concerne l'utilisation de la méthode Crispr-Cas9, qui permet de cibler les gènes défaillants dans l'ADN afin de les neutraliser plus précisément. Cette technique d'ingénierie du gène permet de cibler une zone précise de l'ADN d'une cellule, puis de la couper et, éventuellement, de la remplacer par un autre fragment d'ADN.


La modification génétique d'embryons à des fins de traitement est interdite au Royaume-Uni. Elle est en revanche autorisée depuis 2009 dans la recherche, à condition, entre autres, que les embryons soient détruits au bout de deux semaines maximum.
La HFEA a confirmé ce 1er février 2016 qu'il serait interdit d'utiliser les embryons pour les implanter dans un utérus.


Il s'agit d'une des toutes premières autorisations de manipulation d'embryons humains.


"Nous avons approuvé la demande du docteur Kathy Niakan de l'Institut Francis Crick (de Londres) d'ajouter la possibilité de manipuler des embryons (humains) à son autorisation de recherche", a annoncé la HFEA.


La demande avait été déposée au mois de septembre 2015 afin d'étudier les gènes en jeu lors du développement des cellules qui vont ensuite former le placenta, pour essayer de comprendre certaines formes d'infertilité. "Comprendre le développement de l'embryon pourrait nous aider à comprendre les causes de l'infertilité, des fausses couches et de certaines maladies génétiques", a ajouté Alastair Kent, directeur de Genetic Alliance UK.


Une question éthique



"C'est une décision encourageante qui montre que le bon usage de la science et une surveillance éthique efficace peuvent aller de pair", a réagi Sarah Chan, docteur à l'Université d'Edimbourg.


En avril 2015, des chercheurs chinois avaient annoncé être parvenus à modifier un gène défectueux de plusieurs embryons, responsable d'une maladie du sang potentiellement mortelle, la bêta-thalassémie. Une première qui avait soulevé des inquiétudes et des questions éthiques. Les scientifiques chinois avaient eux-mêmes indiqué avoir "eu de grandes difficultés" et affirmé que leurs travaux "montraient la nécessité urgente d'améliorer cette technique pour des applications médicales". 


En 2015, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à autoriser la conception de bébés à partir de trois ADN différents afin d'éviter la transmission de maladies graves.


Les opposants à cette décision ont estimé qu'elle allait trop loin en matière de modification génétique et qu'elle ouvrait la boîte de Pandore de la sélection des bébés.






http://www.allodocteurs.fr/grossesse-enfant/procreation/embryon/la-grande-bretagne-autorise-les-scientifiques-a-manipuler-des-embryons-humains_18521.html#xtor=EPR-1000002224



- ça me rappelle cette scène dans HRS,
- je ne vois pas le rapport,
- ben si, c'est un bébé et il braille...

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Message par Invité Mar 2 Fév 2016 - 11:22

La proposition de loi sur la fin de vie adoptée, que contient-elle ?



Timour Aggiouri
 | Le 28/01/2016 à 15h44




fin_de_vie.jpg


Philosophie de comptoir de la vie Fin_de_vie
La réforme complète et modifie les textes du Code de la santé publique issus d’une loi du 22 avril 2005. - © Regis Duvignau
Les sénateurs ont voté le texte « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie ». Le texte permet aux médecins de mettre sous « sédation profonde et continue » des patients en phase terminale.




Le Sénat a voté mercredi 27 janvier la proposition de loi « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie », ainsi adoptée définitivement par le Parlement.
La réforme complète et modifie les textes du Code de la santé publique issus d’une loi du 22 avril 2005, qui avait encadré les situations de fin de vie.


Pas d’acharnement thérapeutique



Le texte confirme l’interdiction de l’acharnement thérapeutique.
Les actes de prévention, d’investigation ou de soins « ne doivent pas être mis en œuvre ou poursuivis lorsqu’ils résultent d’une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris, conformément à la volonté du patient et, si ce dernier est hors d’état d’exprimer sa volonté, à l’issue d’une procédure collégiale ».


Pas de droit à l’euthanasie



La proposition de loi ne crée pas de droit à l’euthanasie. Mais à la demande du patient « atteint d’une affection grave et incurable », le médecin devra le plonger dans « une sédation profonde et continue »dans les situations suivantes :



  • le malade « dont le pronostic vital est engagé à court terme […] présente une souffrance réfractaire aux traitements » ;

  • « la décision du patient […] d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable ».




Si le malade ne peut pas exprimer sa volonté et « au titre du refus de l’obstination déraisonnable », lors de l’arrêt d’« un traitement de maintien en vie », une mise sous sédation est également possible.
La réforme permet de généraliser la pratique de certains hôpitaux et cliniques.


L’effet obligatoire des directives anticipées



Les directives rédigées par un patient pour régler l’hypothèse où il serait hors d’état de s’exprimer concernant sa fin de vie s’imposeront désormais au corps médical. Ces directives touchent « les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’acte médicaux ».
Mais la réforme prévoit des exceptions. Le médecin peut refuser d’exécuter ces directives :



  • « en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation » ;

  • quand elles « apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale ».




Le texte doit être prochainement publié au Journal officiel, puis mis en application par des décrets, attendus dans les mois à venir.


http://www.dossierfamilial.com/sante-social/droits-des-patients/la-proposition-de-loi-sur-la-fin-de-vie-adoptee-que-contient-elle-83501?utm_campaign=NL%20DF%2020160202&utm_content=36253225865&utm_medium=email&utm_source=Emailvision&xtor=ES-clientcode-6276545[NL%20DF%2020160202]-20160202-[EMV%20LINKNAME]-36253225865@1-20160202090000

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Message par Invité Ven 5 Fév 2016 - 21:54

http://videos.lexpress.fr/insolite/video-en-thailande-des-poupees-magiques-creent-le-trouble_1759333.html

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Message par Invité Mar 9 Fév 2016 - 16:58

Quel type de procrastinateur êtes-vous?





  • Entreprise
     

  • RH / Management
     

  • Efficacité personnelle



 Par Marie-Madeleine Sève, publié le 08/02/2016 à 05:00 , mis à jour à 17:34


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Les individus qui souffrent de procrastination imaginent être condamnés à vie à ces reculs et retards répétés qui les caractérisent. A tort.
 
istock




Indécis, fuyant... Quel que soit votre profil, vous reportez sans cesse tâches pénibles et prises de position engageantes. Impossible de changer? Pas du tout explique Michaël Ferrari, coach de dirigeants. Décryptage et conseils.


"C'est plus fort que moi", "Je suis comme ça". Les individus qui souffrent de procrastination s'identifient à leur comportement, imaginant être condamnés à vie à ces reculs et retards répétés qui les caractérisent. Pourtant, ceux-ci sont le résultat d'habitudes liées à des besoins non satisfaits. Ils sont un moyen maladroit et inconscient de contrer des peurs, en préférant un plaisir immédiat. Voici des clés pour identifier son scénario principal de procrastination, cerner les situations qui le déclenchent et mettre en oeuvre les parades adaptées. 
>> LIRE AUSSI. Dix techniques pour lutter contre la procrastination au travail 



Profil n°1 : le casse-cou ou le goût de l'adrénaline


Rapport de stage, proposition commerciale, présentation Powerpoint... Vous attendez systématiquement la dernière minute pour agir. Vous aimez le défi, vous disant : "je suis cap", "j'ai tout donné et ça a marché. Ou encore, "s'il voulait que ce soit fait à l'heure, il n'avait qu'à me le demander plus tôt". De surcroît, il vous arrive un tas d'aventures : votre ordinateur est tombé en panne, vous avez perdu un document capital, le fournisseur vous a fait faux bond, etc. Vos collègues, chef, famille - ne supportent plus ces péripéties rocambolesques et le stress que vous leur causez. De fait, vous redoutez l'ennui ou l'indifférence à votre égard. Mais votre image professionnelle en pâtit : aux yeux d'autrui, vous n'êtes pas fiable. 
Les bénéfices. Vous gardez le pouvoir sur les autres en les plaçant dans l'attente ou en étant rebelle aux dates (heures) butoir. En parvenant à vous en sortir dans des situations impossibles, vous endossez le rôle de héros, ce qui prouve que vous êtes fort, "vivant". Enfin, la reconnaissance! 







Les antidotes. 1/Analysez la qualité du travail rendu. En êtes-vous satisfait ? Cela aurait donné quoi si vous aviez eu trois jours de plus ? 2/ Questionnez les effets du rush sur votre entourage. 3/ Découpez la besogne en étape intermédiaire et fixez des délais plus courts pour chaque étape.  


Profil n°2 : le fuyant ou la peur de la confrontation au réel



Prendre en main un projet, monter en grade, animer une conférence... Ce sera sans vous ! Vous ne supportez pas l'idée d'échouer, ni même celle de réussir, parce qu'il faudrait en assumer les conséquences. La peur d'être jugé, comparé, évalué - révélant vos limites - vous taraude. Vous pensez, "je suis bien avec ce que j'ai", "si je veux, je sais que je peux". Du coup, vous ratez des opportunités et dégradez votre estime personnelle. En quête d'idéal, de perfection, vous loupez des marches et retardez ainsi votre évolution. De l'auto-sabotage! 
Les bénéfices. Vous ne décevez ni les autres, ni vous-même. En vous protégeant de toute évaluation, vous restez dans votre confort, dans un train-train rassurant, vous gardant de toute frustration. 
Les antidotes. 1/ Acceptez d'avancer par une politique de petits pas en vous accordant le droit à l'erreur. 2/ Donnez-vous la possibilité de changer d'avis. 3/Dites-vous que l'imperfection n'empêche pas de viser l'excellence. 
>> LIRE AUSSI. Souffrez-vous du syndrome de l'imposteur? 
>> LIRE AUSSI. Confiance en soi: comment contrer ces pensées qui vous freinent  


Profil n°3 : l'indécis ou la paralysie sur le "quoi" et le "comment"



Dates de vacances, inscription à une formation, type de moyen de transport... Vous êtes tétanisé. Vous avez tous les éléments en main pour arrêter votre choix, pourtant vous vous compliquez la vie en rajoutant une série de critères superflus. Vous vous racontez, "je pars en déplacement, si j'obtiens tel résultat et si...", "Ce module de stage semble bien, mais il se déroule loin, il n'aborde pas tel point, les horaires sont décalés...". Et quand on vous sollicite, vous ne donnez pas suite. A force de tergiverser et de chercher des raisons logiques à votre report, vous vous coupez de vos envies et émotions. Et vous fatiguez les autres qui vous voient comme un créateur de problèmes. Au final, ce sont eux qui décident pour vous. 
Les bénéfices. Vous évitez de vous tromper et de vous exposer au "qu'en dira-t-on ?". Vous vous économisez en restant en-dessous de vos capacités. 
Les antidotes. 1/ Faites la liste des (micros) décisions passées, prises avec succès. 2/Installez des "fusibles", en annonçant par anticipation qu'il pourrait y avoir une modification. 3/ Autorisez-vous à vous écouter, "à vous choisir vous" plutôt qu'à vous conformer à ce que veulent les autres. 


http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/efficacite-personnelle/quel-type-de-procrastinateur-etes-vous_1760819.html?PMSRC_CAMPAIGN=20160209063001_06_nl_nl_lentreprise_zapping_56b8c864d27ead42597b23c6&xtor=EPR-5029-[20160209063001_06_nl_nl_lentreprise_zapping_56b8c864d27ead42597b23c6_001G0Q]-20160209-[Voir_003NZV7]-[RB2D106H001JE8VP]-20160209053200#PMID=bmF0aGFsaWUubWFzYXlAb3JhbmdlLmZy

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Message par Invité Jeu 11 Fév 2016 - 13:49

Comment Justin Bieber est devenu sexy
Par Marion Galy-Ramounot | Le 11 février 2016




Longtemps il a été sur notre liste de têtes à claques (à mèche) à guillotiner au plus vite sur l’autel de la honte. Mais force est de constater quà 21 ans, Justin Bieber ne fait plus de la si mauvaise musique et qu’il est même devenu… un homme. Attention sex-symbol ? 







Il a changé de coiffure


Bien sûr que vous vous souvenez de la coupe au bol de ses jeunes années, agrémentée de LA mèche difficilement supportable à l’œil nu. Une mèche qui, remercions le ciel, a été coupée en 2013, et relativement bien vendue (28.700 €) sur Ebay. Depuis, Justin Biebers’est lancé moult défis capillaires, du tout-plaqué-devant « à la Manuel Valls » à la coupe Pompadour de David Beckham, pour présenter sa dernière trouvaille en 2015 : l’undercut banane flambée. Une inespérée réussite.

Il a connu la garde-à-vue


Le 23 janvier 2014, Justin Bieber est arrêté par la police de Los Angeles pour non-présentation de son permis de conduire, et c’est le début d’une vraie vie de bad boy. Excès de vitesse, conduite sous l’emprise de la marijuana, drag racing (traduisez course sauvage de vitesse) dans les zones résidentielles de Miami Beach, agression d’un chauffeur de limousine… Oui, Justin Bieber a un duvet à la place de la moustache mais déjà un lourd passé criminel. Pour preuve qu’il fait vraiment peur, Abdul Mohar, le susdit chauffeur de limousine, a demandé une ordonnance empêchant Justin Bieber de l’approcher à moins de 100 mètres. Au moment de son arrestation en janvier 2014, Vivian Hernan­dez, porte-parole de la police de Miami, précisait que Justin Bieber (qui, pour ne rien gâcher, condui­sait un mystérieux top model à bord d’une lambor­ghini), s’était débattu à plusieurs reprises.

Il a changé de petite amie


Hasta la vista Selena Gomez, sa petite bimbo entre 2011 et 2014, l’époque où il chantait Baby à tue-tête et portait des vestes de costume avec ses jeans. Début janvier, Justin Bieber officialisait sur Instagram avec Hailey Baldwin, la fille de Stephen Baldwin, top model surbooké et BFF de Kendall Jenner et Gigi Hadid, et c’était la classe.

Il a cédé aux tatouages


Son premier tattoo, il se l’est offert à 16 ans. Un petit oiseau de rien du tout, sur le bas ventre. Depuis, c’est la débandade du body language. Une couronne, une croix et l’année de naissance de sa mère sur le torse ; un verset de la bible sur l’omoplate droite ; une paire d’ailes d’aigle royal dans le cou ; un hibou, une carpe asiatique, un tigre, une rose, un ange, un chevalier et un château fort, le tout concentré sur le bras gauche… Justin Bieber est désormais l’heureux propriétaire de cinquante-deux tatouages, qu’il partage régulièrement en photo avec ses 57,1 millions d’abonnés sur Instagram. Des fans, autoproclamés les Beliebers, qui sont en surchauffe dès lors que l’on évoque leur nouvelle rock star.

Il traîne avec des gros durs


Depuis qu’il a opté pour le style street-swag (il associe allègrement un maillot de basket avec un bandana et une grosse chaîne en argent), il fait des duos avec le rappeur Big Sean (No Pressure), trinque avec l’autre rappeur Chris Brown en soirée, zone avec Lil Twist et Lil Za, protégés de Lil Wayne, à Malibu. De nouveaux amis qui arrivent judicieusement après Ryan et Chaz (ses amis d’enfance inconnus qui l’accompagnaient gentiment sur toutes ses tournées), et qui lui donne une relative crédibilité dans le milieu du hip hop US. Son album Purpose, anormalement applaudi par la critique, sorti en novembre 2015, devrait faire le reste du travail.

Il meurt dans Zoolander 2


Être casté dans la déjà cultissime suite du film de Ben Stiller, c’est l’assurance de faire partie d’un petit monde de loufoques branchés. La bande-annonce le montre dans la peau d’un fan de Derek Zoolander fuyant les sbires armés de Mugatu, ayant juste le temps d’envoyer un selfie à ses Beliebers avant de rendre son dernier souffle. Juste ce qu’il fallait à Justin Bieber pour redorer son blason auprès des trentenaires geeks, aficionados de ce genre de comédies louftingues. Ajoutez à cela qu’il est passé d'idole des jeunes Floridiens en 2010 à artiste le plus détesté en Amérique en 2015, et qu'il fait pour la première fois la Une de GQ US en mars, et alors oui, on peut dire que le Bieb est sexy.
 
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/comment-justin-bieber-est-devenu-sexy-100216-112418

Même Justin Bébé y arrive, alors pourquoi pas le Sushi ? 


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Message par Invité Mar 16 Fév 2016 - 16:33

JDN


Management


Vie perso / vie pro




Le tout écran source de burnout


Lucas JakubowiczJDN

 Mis à jour le 15/02/16 16:12



  • [url=https://twitter.com/intent/tweet?text=Le+tout+%C3%A9cran+source+de+burnout, par @lucas_jaku : http%3A%2F%2Fwww.journaldunet.com%2Fmanagement%2Fvie-personnelle%2F1173174-le-tout-ecran-source-de-burnout%2F via @journaldunet]Twitter[/url]

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Philosophie de comptoir de la vie 10244995-le-tout-ecran-source-de-burnoutTravailler devant un écran est tout sauf une sinécure. Ce mode de travail développe les douleurs physiques mais surtout mentales. Un problème encore peu connu.




Imaginez un bureau dans lequel une dizaine de personnes travaillent en open-space face à un ou plusieurs écrans. Pour beaucoup, leur situation pourrait paraître enviable. Pas d'activité physique exténuante dans le froid ou la poussière des heures durant... Pourtant, pour Georges-Philippe Dabon, médecin spécialisé dans les maladies liées au travail, la vie de bureau peut s'avérer plus dangereuse qu'on ne le pense : "Souvent, le grand public a tendance à opposer les métiers physiques et le travail de bureau supposé être une planque. Mais c'est une erreur. Parmi mes patients souffrant de maladies liées à leur activité professionnelle, les salariés du secteur tertiaire sont très représentés. L'écran est souvent la cause de tous leurs maux".


Douleurs physiques, mal-être mental



D'après le praticien, les personnes les plus touchées seraient les cadres. "Travailler devant un ou plusieurs écrans c'est normal. C'est la surexposition qui est dangereuse. Rares sont les cadres qui se cantonnent aux 35 heures. Ils travaillent beaucoup, dans la pression, parfois de chez eux, et ont toujours un écran sous les yeux. Dans ce cas, cela peut s'avérer dangereux. Le danger survient lorsque l'on passe plus de dix heures chaque jour devant un écran et que l'on ne fait pas assez de pauses".


"C'est la surexposition à l'écran qui est dangereuse. Or, rares sont les cadres qui travaillent 35 heures"


Mais quels sont précisément les conséquences du tout écran sur la santé ?  "Le travail de longue durée devant un écran entraine des douleurs cervicales, craniales ou des troubles musculo squelettiques, les redoutés TMS". Toutefois, d'après son expérience, la principale victime serait les yeux du travailleur qui seraient trop sollicités : "La grande majorité des problèmes de santé liés à l'écran est d'origine oculaire. L'œil est maintenu par six muscles. S'il est trop sollicité, les muscles se fatiguent, notamment au niveau d'un muscle que l'on nomme le grand oblique. Mais au-delà des douleurs, l'écran est bien souvent une cause de troubles mentaux. Il entraîne une addiction, empiète sur notre sommeil qui devient moins réparateur. Dans ce cas, la douleur physique et la lassitude mentale deviennent telles que le burnout peut se développer".
Fabienne Danzé, fondatrice de Mon carré vert, cabinet de conseil spécialisé dans les risques psychosociaux liés au travail est catégorique : "Mon expérience de consultante me permet d'affirmer qu'il existe un lien entre le mal-être au travail et la surexposition aux écrans".


"Il existe un vrai lien entre le mal-être au travail et la surexposition aux écrans"


"Nous n'en avons pas forcément conscience, mais le tout écran change notre rapport au travail… Et ce n'est pas forcément bon pour notre santé. Si vous observez le quotidien d'un open space, vous constaterez probablement que nous sommes souvent immobiles et sans suffisamment de vrais échanges avec nos collègues. Or, pour se sentir bien au travail, il est nécessaire de tisser de vrais liens. Et ce n'est pas un écran qui va nous aider", étaye la consultante.
D'après elle, le tout écran est un terreau fertile pour le développement du burnout. "En passant tout son temps derrière des écrans, nous avons tendance à effectuer des tâches sur lesquelles on n'a pas de prise, sans assez de lien avec des personnes physiques. L'écran peut faire tampon au contact et au concret. Avec un écran, le manager pense que tout est plus simple et plus rapide. Il demande donc de l'immédiateté, des multiples tâches qui en réalité sont extrêmement chronophages. C'est un véritable souci car les principaux facteurs déclencheurs d'un burnout sont la perte de sens et la pression de la hiérarchie".


Que faire ?



Pour les salariés, la première chose à faire est de s'autodiscipliner pour éviter que l'écran ne prenne le contrôle. "C'est simple grâce à de petits comportements quotidiens", affirme Fabienne Danzé. "Concrètement, il faut s'accorder de vrais temps de pause sans écrans, assister à des réunions avec un cahier mais pas un écran. Surtout, il est indispensable de séparer vie personnelle et vie professionnelle. Votre messagerie professionnelle, vos appareils de bureau ne doivent pas vous suivre chez vous", poursuit-elle. Le docteur Dabon préconise quant à lui un exercice simple : "Toutes les deux heures, fermez vos yeux et pendant 20 secondes faites les tourner dans le sens des aiguilles d'une montre".


"Je ne compte plus les jours de congés prescrits pour des raisons liées à l'écran"


Toutefois, ces petits gestes ne servent à rien sans une implication de l'entreprise. D'après les spécialistes, le management doit mettre en place certaines actions. "Avant toute chose, il doit prendre conscience que le tout écran n'est pas forcément lié à une hausse de la productivité. En tant que praticien, je suis également convaincu qu'encourager des pauses obligatoires, inciter à ne pas utiliser sa messagerie professionnelle sur ses écrans personnels, voire installer dessalles de sieste sont des pistes qui méritent d'être explorées et qui permettent de lutter efficacement contre le burnout", témoigne le docteur Dabon.


Les entreprises et les pouvoirs publics doivent prendre le problème à bras le corps pour des raisons de santé et des motifs financiers


Fabienne Danzé est sur la même longueur d'onde. "Les managers peuvent penser que grâce au numérique et aux écrans, tout est simple et rapide.  C'est faux. Ils doivent arrêter le culte de l'immédiat, privilégier le discours en face à face aux messageries instantanées. Surtout, ils doivent cesser de demander des reporting immédiats". "La question du reporting immédiat est importante car médicalement parlant, il est prouvé que les saisies de données sur une période de temps imposée ne fait qu'augmenter les tensions psychiques qui conduisent à des troubles mentaux comme le burnout", surenchérit le docteur Dabon.
Les deux experts interrogés sont unanimes : les entreprises et les pouvoirs publics auraient tout intérêt à prendre le problème à bras le corps pour des raisons de santé, mais également pour des motifs financiers. "Je ne compte plus les jours de congés que j'ai prescrit pour des raisons liées à l'écran. L'écran est un facteur générateur de burnout et plus généralement de maladies professionnelles. Cela a un coût pour la société et en termes d'absentéisme, d'indemnités journalières et de patients qui décident de tout arrêter et de se reconvertir suite à un burnout", témoigne le docteur Dabon. Selon Fabienne Danzé, "Ce que je nomme l'absentéisme numérique a un vrai coût caché. Il risque d'augmenter car le fait d'être né avec des écrans, comme c'est le cas de la génération Z qui arrive sur lemarché du travail ne constitue en aucun cas un bouclier. Sans compter que de nombreuses pathologies n'ont sans doute pas été découvertes".
http://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/1173174-le-tout-ecran-source-de-burnout/?een=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml156_astucespowerpoi




Ecran le jour écran la nuit, bon appétit. Smile (à 16h ? oui ça m'arrive Smile)

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Message par Invité Mer 17 Fév 2016 - 14:24

http://www.journaldunet.com/patrimoine/finances-personnelles/1172582-proteger-ses-finances-des-hackers/1173195-creez-un-mot-de-passe?een=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml545_protegersesfina





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Message par Invité Dim 13 Mar 2016 - 17:55

" Ces gens dont l'âme et la chair sont blessées ont une grandeur que n'auront jamais ceux qui portent leur vie en triomphe."

-Christian Bobin-

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