Anti dépresseurs et dépression
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Re: Anti dépresseurs et dépression
Oui, mais dans notre système de médecine actuelle, le point d'entrée est en général le généraliste (pas une obligation non plus...). D'où ce que dit Molina, quant à la prescription à hauteur de 50% de la médication par cette catégorie professionnelle. Et, il peut éventuellement réorienter sur un psy.eXistenZ a écrit:Tu te méprends sur ce que j'ai dit, bien sur chaque spécialiste pensera que c'est une pathologie de son domaine de compétences, pour autant un généraliste soigne mes maux physiques et un psychiatre soignera mes maux psychologiques, je ne m'imagine pas lmeur demander l'inverse.
Je n'ai pas dit que je trouvais ton opinion non pertinente. Pour faire un parallèle, j'ai fait un paquet de médecins (sur Paris) avant d'en trouver un qui me soignait comme il faut. Depuis, je n'en ai pas changé. Une histoire de qualification là aussi.eXistenZ a écrit:C'est une opinion personnelle. Je ne pense pas le généraliste assez qualifié.
Invité- Invité
Re: Anti dépresseurs et dépression
Alors, antidépresseurs ou non?
Je commence à me dire qu'il m'en faudrait peut-être et même sûrement...
Je commence à me dire qu'il m'en faudrait peut-être et même sûrement...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
j'en ai pris plusieurs fois, cela me sort de mes tourments à chaque fois.
c'est très efficace pour moi; à voir avec un médecin. cela me remonte l'humeur, mon corps n'y arrivant plus; tu peux en parler avec un médecin sans être engagé à prendre un traitement;
bon courage
c'est très efficace pour moi; à voir avec un médecin. cela me remonte l'humeur, mon corps n'y arrivant plus; tu peux en parler avec un médecin sans être engagé à prendre un traitement;
bon courage
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Anti dépresseurs et dépression
Merci zelle pour ton avis, je revois mon médecin vendredi matin. Pour l'instant, elle voulait juste voir si en me reposant, ça allait mieux. J'en doute: ça fait juste au moins 10 ans que je rame dans la m... psychologique et que je n'ai plus goût à rien (exit mes passions).
Enfin bref, j'avais l'impression que tout le monde disait (sur le net) que les AD, ça marche pas.
Enfin bref, j'avais l'impression que tout le monde disait (sur le net) que les AD, ça marche pas.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
pour moi cela fonctionne parce cela fait en partie anxiolytique, donc je décroche de mes idées noires, ou très noires.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Anti dépresseurs et dépression
Oki, merci encore pour cet avis. J'attends de voir avec le doc. Mais j'ai peur de faire comme d'hab, de minimiser (du genre: oui oui, ça va mieux, je suis plus reposée donc voilà...)... alors que non, je suis, certes, épuisée, mais parce que ça va pas depuis longtemps... ça me stresse tout ça... Parce que si je n'arrive pas à lui dire que ça va vraiment pas, je sens que je vais couler encore plus bas.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
CarpeDiem a écrit:Oki, merci encore pour cet avis. J'attends de voir avec le doc. Mais j'ai peur de faire comme d'hab, de minimiser (du genre: oui oui, ça va mieux, je suis plus reposée donc voilà...)... alors que non, je suis, certes, épuisée, mais parce que ça va pas depuis longtemps... ça me stresse tout ça... Parce que si je n'arrive pas à lui dire que ça va vraiment pas, je sens que je vais couler encore plus bas.
Tiens, ça me rappelle quelqu'un de très proche, ça. Sauf que lui ça va, il est reposé...
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Anti dépresseurs et dépression
?Boitachat a écrit:CarpeDiem a écrit:Oki, merci encore pour cet avis. J'attends de voir avec le doc. Mais j'ai peur de faire comme d'hab, de minimiser (du genre: oui oui, ça va mieux, je suis plus reposée donc voilà...)... alors que non, je suis, certes, épuisée, mais parce que ça va pas depuis longtemps... ça me stresse tout ça... Parce que si je n'arrive pas à lui dire que ça va vraiment pas, je sens que je vais couler encore plus bas.
Tiens, ça me rappelle quelqu'un de très proche, ça. Sauf que lui ça va, il est reposé...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
- Carpe Diem:
- CarpeDiem a écrit:
?Boitachat a écrit:CarpeDiem a écrit:Oki, merci encore pour cet avis. J'attends de voir avec le doc. Mais j'ai peur de faire comme d'hab, de minimiser (du genre: oui oui, ça va mieux, je suis plus reposée donc voilà...)... alors que non, je suis, certes, épuisée, mais parce que ça va pas depuis longtemps... ça me stresse tout ça... Parce que si je n'arrive pas à lui dire que ça va vraiment pas, je sens que je vais couler encore plus bas.
Tiens, ça me rappelle quelqu'un de très proche, ça. Sauf que lui ça va, il est reposé...
Dans une certaine mesure, ça me rappelle moi : minimisation, épuisement chronique et tout. EN ce qui me concerne j'ai vu un médecin (certains ne sont pas dupes), mais pas de médocs pour moi (j'y suis fermement opposé - mais ce n'est pas la question, je comprends que ça puisse être parfois utile, nombreux posts de ce fil l'un assez bien montré). Bref. Cerise sur le gâteau : je suis censé me reposer, mais c'est tout le contraire... Comme si je cherchais à atteindre le fond pour justifier mon arrêt...
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Anti dépresseurs et dépression
Je prends des AD depuis des décennies, et pas seulement des AD. Bipolaire unipolaire versant dépressif. Et je n'arrête pas de dire que:
SI TU ES MALADE, il FAUT te soigner, parce que cette maladie est plus forte que toi et qu'elle te prendra tout. C'est juste une question de bon sens. Non mon QI n'a pas baissé - au contraire - non je ne suis pas abruti toute la journée, oui ça me sauve la mise et me permet de vivre ! Je ne comprends pas ces scrupules.
Il peut y avoir un tâtonnement en début de traitement pour trouver celui qui convient. Il peut y avoir des effets secondaires, mais si le traitement est bien choisi, il n'y a pas de problème. Je ne sais pas ce que sont ces fuckin' lobbys anti-AD, mais ils font un mal terrible.
La dépression est une maladie mortelle. Mais le plus grave, ce n'est pas de mourir, mais de vivre avec cette merde, c'est pour te dire...
(Bon dans mon cas, sans traitement, ça reviendrait à de l'euthanasie, d'accord, mais si tu en as marre d'être mal, frappe à la porte d'un toubib fissa !)
SI TU ES MALADE, il FAUT te soigner, parce que cette maladie est plus forte que toi et qu'elle te prendra tout. C'est juste une question de bon sens. Non mon QI n'a pas baissé - au contraire - non je ne suis pas abruti toute la journée, oui ça me sauve la mise et me permet de vivre ! Je ne comprends pas ces scrupules.
Il peut y avoir un tâtonnement en début de traitement pour trouver celui qui convient. Il peut y avoir des effets secondaires, mais si le traitement est bien choisi, il n'y a pas de problème. Je ne sais pas ce que sont ces fuckin' lobbys anti-AD, mais ils font un mal terrible.
La dépression est une maladie mortelle. Mais le plus grave, ce n'est pas de mourir, mais de vivre avec cette merde, c'est pour te dire...
(Bon dans mon cas, sans traitement, ça reviendrait à de l'euthanasie, d'accord, mais si tu en as marre d'être mal, frappe à la porte d'un toubib fissa !)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Je note ton avis et je t'en remercie d'ailleurs grandement! Je t'avoue que ça ne m'empêche pas d'être encore grandement contre les médocs type AD. Mais la porte n'est pas fermée. Parce que je me sens très mal et les jours où ça va mieux, je suis simplement à même de supporter la vie, pas de l'apprécier.Fata Morgana a écrit:Je prends des AD depuis des décennies, et pas seulement des AD. Bipolaire unipolaire versant dépressif. Et je n'arrête pas de dire que:
SI TU ES MALADE, il FAUT te soigner, parce que cette maladie est plus forte que toi et qu'elle te prendra tout. C'est juste une question de bon sens. Non mon QI n'a pas baissé - au contraire - non je ne suis pas abruti toute la journée, oui ça me sauve la mise et me permet de vivre ! Je ne comprends pas ces scrupules.
Il peut y avoir un tâtonnement en début de traitement pour trouver celui qui convient. Il peut y avoir des effets secondaires, mais si le traitement est bien choisi, il n'y a pas de problème. Je ne sais pas ce que sont ces fuckin' lobbys anti-AD, mais ils font un mal terrible.
La dépression est une maladie mortelle. Mais le plus grave, ce n'est pas de mourir, mais de vivre avec cette merde, c'est pour te dire...
(Bon dans mon cas, sans traitement, ça reviendrait à de l'euthanasie, d'accord, mais si tu en as marre d'être mal, frappe à la porte d'un toubib fissa !)
Pour ce qui en est du doc, c'est ce que j'ai fait et crois-moi, pour que j'en arrive là, je me suis mise un grand coup de pied au derrière! La doc m'a pour l'instant mise en arrêt pendant une semaine avec de l'homéopathie pour me calmer, pour que je dorme, me repose et voir ensuite ce qu'il en est. J'apprécie le geste, plutôt que de me donner direct un truc super fort. Maintenant, je suis perdue et je ne suis pas bien sûre que ça suffise. En même temps, tu auras peut-être du mal à le comprendre mais j'ai peur de tomber encore plus bas simplement par l'idée de prendre des AD... Pas facile tout ça...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
plutôt que de me donner direct un truc super fort.
Eh, mais ces médocs ont des dosages différents, de très légers à lourds. Si tu vois un toubib compétent, où est le problème ?
Si la dépression s'installe dis-toi bien qu'elle reviendra, et plus forte. Plus tu tardes, et plus elle va s'incruster, et plus profond. A toi de voir. Jamais laisser les choses dégénérer, ça laisse même des traces cicatricielles dans le psychisme. Donc, si tu te SENS mal, parles-en, les Ad servent à aller mieux, pas plus mal ! On est bien d'accord que là on parle de dépression et pas d'une vague déprime hein ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Oui, c'est vrai, tu as raison... Si je suis objective, j'ai l'impression d'être en dépression depuis au moins dix ans... Et c'est effectivement de pire en pire... Le pire étant qu'à la base, j'étais quelqu'un de très forte psychologiquement... Maintenant, je suis un déchet sur pattes...
Maintenant, j'ai peur aussi des effets secondaires (mon job ne souffrira pas la demi-mesure et je ne veux plus être arrêtée: je ne supporte plus d'être chez moi à déprimer, toute seule). Un simple paracétamol et je suis complètement à l'ouest... J'ai tendance à avoir des crises de vertige très facilement ou à être complètement ailleurs...
Quant au fait de se sentir mal, j'en ai parlé et j'en même pleuré... Maintenant, je n'ai peut-être pas été assez loin... Comme de dire que je n'ai plus vraiment l'envie de lire par exemple, alors que j'ai toujours adoré ça.
Maintenant, j'ai peur aussi des effets secondaires (mon job ne souffrira pas la demi-mesure et je ne veux plus être arrêtée: je ne supporte plus d'être chez moi à déprimer, toute seule). Un simple paracétamol et je suis complètement à l'ouest... J'ai tendance à avoir des crises de vertige très facilement ou à être complètement ailleurs...
Quant au fait de se sentir mal, j'en ai parlé et j'en même pleuré... Maintenant, je n'ai peut-être pas été assez loin... Comme de dire que je n'ai plus vraiment l'envie de lire par exemple, alors que j'ai toujours adoré ça.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Si tu es déprimée (tu es une femme c'est ça ?) rien ne te fait envie. Tu n'as de goût à rien et tu t'ennuies en broyant du noir.
Sois prudente, ça n'a pas de fond...J'ai vécu des accès de mélancolie (version hardcore de la dépression) donc je sais de quoi je parle.
Si tu attends un miracle, tu risques d'attendre longtemps...Tu dois être stabilisée d'abord avec une recherche de la molécule qui te convient, ensuite on adapte le traitement.
Il y a les IRS, très efficaces, mais ce ne sont pas les seules molécules, au médecin de voir.
Quand tu y seras allée, envoies-moi un Mp, on pourra en parler (et lis la notice du médoc, concernant l'alcool surtout, à fuir dans bien des cas).
Sois prudente, ça n'a pas de fond...J'ai vécu des accès de mélancolie (version hardcore de la dépression) donc je sais de quoi je parle.
Si tu attends un miracle, tu risques d'attendre longtemps...Tu dois être stabilisée d'abord avec une recherche de la molécule qui te convient, ensuite on adapte le traitement.
Il y a les IRS, très efficaces, mais ce ne sont pas les seules molécules, au médecin de voir.
Quand tu y seras allée, envoies-moi un Mp, on pourra en parler (et lis la notice du médoc, concernant l'alcool surtout, à fuir dans bien des cas).
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Fata Morgana a écrit:Si tu es déprimée (tu es une femme c'est ça ?) rien ne te fait envie. Tu n'as de goût à rien et tu t'ennuies en broyant du noir.
Sois prudente, ça n'a pas de fond...J'ai vécu des accès de mélancolie (version hardcore de la dépression) donc je sais de quoi je parle.
Si tu attends un miracle, tu risques d'attendre longtemps...Tu dois être stabilisée d'abord avec une recherche de la molécule qui te convient, ensuite on adapte le traitement.
Il y a les IRS, très efficaces, mais ce ne sont pas les seules molécules, au médecin de voir.
Quand tu y seras allée, envoies-moi un Mp, on pourra en parler (et lis la notice du médoc, concernant l'alcool surtout, à fuir dans bien des cas).
Oui, là, c'est ça, je broie du noir, envie de rien (je me plante devant la tv en attendant que ça passe, en pleurant, en ruminant). Et oui, je suis une femme.
Oui, je vois bien de quelle prudence tu parles, à trop se ménager, à trop se dire "ça va passer", ça ne passe jamais et on s'enfonce encore plus!
Je ne suis pas trop alcool donc aucun soucis...
Puisque tu as l'air de bien connaître (malheureusement) le sujet, je me permets de te demander s'il y a certains AD qui ne font pas grossir voire même qui ont plutôt tendance à supprimer les crises de boulimie (il me semble qu'il y en a) car j'ai pris 11 kgs depuis quelques mois et je suis sujette aux crises de boulimie. Si un AD doit me refaire prendre du poids, c'est hors de question que j'en prenne un parce que je n'irais pas mieux en ce sens... Je sais, ça peut paraître bête mais il y a de cela plusieurs années, j'ai perdu plus de 20 kgs en ramant bien, je ne veux pas resubir tout ça!
En tout cas, merci pour le soutien/suivi, ça fait du bien!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Il y a des médicaments, comme le tercian, qui sont d"une efficacité redoutable, qui ne sont pas des AD (plutôt antipsychotiques) et dont on ne sait pas comment ils fonctionnent. Là on peut prendre un peu de poids. Par contre d'autres, cette fois des AD reconnus, tels que le zoloft (sertraline) font moins prendre de poids, mais ça dépend des personnes. De toute façon on sait qu'un peu de sport aide à lutter contre la dépression. Je ne suis pas médecin, je suis seulement malade Parles-en avec ton propre toubib, sur ce sujet du poids je ne suis pas compétent.
J'observe simplement que tu prends du poids sans médicaments. J'en conclue qu'un traitement adapté pourrait (conditionnel) en contenant la dépression, contenir la boulimie qui en fait peut-être partie.
Une chose dont je suis certain à te lire, c'est que tu as besoin de consulter, et je te conseille de le faire au plus vite.
J'observe simplement que tu prends du poids sans médicaments. J'en conclue qu'un traitement adapté pourrait (conditionnel) en contenant la dépression, contenir la boulimie qui en fait peut-être partie.
Une chose dont je suis certain à te lire, c'est que tu as besoin de consulter, et je te conseille de le faire au plus vite.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
J'ai vu la doc ce matin et j'ai demandé à reprendre le travail. Est-ce la bonne solution? Y a-t-il d'abord une bonne solution? Tout ce que je sais, c'est que l'idée de reprendre me fait me sentir un peu mieux. Je ne supporte pas d'être chez moi à espérer avoir une vie normale alors que rien ne l'annonce, cette vie normale et qu'en plus, je ne vois personne, à part mes parents...
J'ai moins envie de pleurer depuis hier soir... même si je prends quand même sur moi (je pourrais aisément pleurer des litres et des litres de larmes).
Bref, la doc a bien voulu me faire reprendre: elle a bien compris que ça ne le faisait pas que je reste chez moi.
Par contre, pas de traitement, elle a juste proposé que je vois quelqu'un pour parler, ce que je me refuse à faire (j'ai toujours été contre mais j'ai malgré tout déjà essayé et ça n'a rien changé, c'était même pire!).
Elle m'a demandé ce que je pensais pour le traitement... Comme je suis, à la base, anti-traitement et qu'une grosse partie de moi se refuse à penser que je vais si mal, j'ai rien trop dit. C'est sûrement nul.
Pour l'instant, j'ai juste envie de reprendre une vie normale en attendant que ça aille mieux, comme par magie. Bien sûr, j'ai des gros doutes...
Mais j'en ai marre. J'aimerais que quelqu'un me prenne en main, je n'ai pas les cartes en main, plus l'énergie, alors quand on me demande ce que je pense d'un traitement plus fort par ex (AD, j'imagine), j'ai envie de rire d'un bon gros rire nerveux... J'ai toujours pensé que je ne prendrais jamais ces grosses merdes, j'ai toujours pensé que je serai forte moralement, j'ai toujours pensé qu'à 27 ans, je serai mariée, avec des gosses, heureuse... Haha... Alors, y'a un moment, on se dit: à quoi ça sert de penser? A quoi ça sert que le médecin me demande ce que je pense? Nan mais lol...
Quelque part, elle m'aurait gavé direct d'un AD en me disant "si si", ça n'aurait pas été plus mal...
Pour l'instant, ça va pas à peu près (disons que je n'ai pas envie de pleurer trop facilement) même si le moral est pas là et que je n'arrive strictement pas à dormir... Donc, je suis naze.
Je suis quand même rassurée de ne pas être sous AD, même si j'avoue, il est fort possible que je le regrette un jour. Maintenant, si le doc voit pas que je vais si mal que ça, je peux rien faire de plus... J'ai toujours l'impression d'être chez le doc et de me plaindre pour rien... C'est fini ça, je me tais maintenant.
J'ai moins envie de pleurer depuis hier soir... même si je prends quand même sur moi (je pourrais aisément pleurer des litres et des litres de larmes).
Bref, la doc a bien voulu me faire reprendre: elle a bien compris que ça ne le faisait pas que je reste chez moi.
Par contre, pas de traitement, elle a juste proposé que je vois quelqu'un pour parler, ce que je me refuse à faire (j'ai toujours été contre mais j'ai malgré tout déjà essayé et ça n'a rien changé, c'était même pire!).
Elle m'a demandé ce que je pensais pour le traitement... Comme je suis, à la base, anti-traitement et qu'une grosse partie de moi se refuse à penser que je vais si mal, j'ai rien trop dit. C'est sûrement nul.
Pour l'instant, j'ai juste envie de reprendre une vie normale en attendant que ça aille mieux, comme par magie. Bien sûr, j'ai des gros doutes...
Mais j'en ai marre. J'aimerais que quelqu'un me prenne en main, je n'ai pas les cartes en main, plus l'énergie, alors quand on me demande ce que je pense d'un traitement plus fort par ex (AD, j'imagine), j'ai envie de rire d'un bon gros rire nerveux... J'ai toujours pensé que je ne prendrais jamais ces grosses merdes, j'ai toujours pensé que je serai forte moralement, j'ai toujours pensé qu'à 27 ans, je serai mariée, avec des gosses, heureuse... Haha... Alors, y'a un moment, on se dit: à quoi ça sert de penser? A quoi ça sert que le médecin me demande ce que je pense? Nan mais lol...
Quelque part, elle m'aurait gavé direct d'un AD en me disant "si si", ça n'aurait pas été plus mal...
Pour l'instant, ça va pas à peu près (disons que je n'ai pas envie de pleurer trop facilement) même si le moral est pas là et que je n'arrive strictement pas à dormir... Donc, je suis naze.
Je suis quand même rassurée de ne pas être sous AD, même si j'avoue, il est fort possible que je le regrette un jour. Maintenant, si le doc voit pas que je vais si mal que ça, je peux rien faire de plus... J'ai toujours l'impression d'être chez le doc et de me plaindre pour rien... C'est fini ça, je me tais maintenant.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Et bien bon courage...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Merci.Fata Morgana a écrit:
Et bien bon courage...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Bonjour Carpe
je suis généraliste (en arrêt ) et n'ai jamais eu peur d'instaurer un traitement par ADS et Benzo en 35 ans d'exercice (ni par neuroleptiques)
par contre en cas d'ADS , j'ai toujours associé transitoirement une benzo initialement, et reconvoquais les personnes au bout de 2 semaines car avec tout AD il y a un risque de levée d'inhibition les 2 premières semaines surtout (= l'AD peut être anxiogène au départ d'où les BZ associés)
de toutes façons la dépression a besoin d'une écoute en premier lieu , parfois longue cette écoute si on ne connait pas la personne
il faut surtout que la relation de confiance soit présente et il faut bien sur que tu veuilles bien
te faire soigner , si un médecin t'explique que tu en as besoin
si tu as une trouille bleue démarrer par un Prozac (toujours avec benzo au départ) ne craint rien
c'est un produit facile à manier , aux doses modulables
(il y a un autre AD sans danger mais plus sédatif c'est la miansérine= Athymil)
il y a 15 ans suite à une période pas facile de ma vie je me suis auto-médiquée au prozac
et xanax
vue le peu d'effet je décide de consulter une psychiatre avec un dg que je m'étais fait sur mesure "je suis parano et dépressive" lui ai-je dit !
elle m'a mis un AD plus fort
un truc à savoir :si on prescrit un AD à quelqu'un qui n'est pas dépressif ça fait l'inverse
Bref au bout de 3 semaines du nouveau traitement j'étais au bout du rouleau en ayant du mal à gérer mon job et mes 3 ados que je me disais que là j'étais bel et bien déprimée avec la chimie
j'ai tout arrété en téléphonant à la psy et elle m'a dit lors de la consult suivante que je subissais énormément de pressions mais que je n'avais pas de dépression
j'ai dit merci au jeu de mots en faisant une grimace à la psy
j'ai alors juste pris du xanax à la demande durant qq mois (en l'arrêtant très progressivement)
quelles que soient causes , physiologie, neuromédiateurs je pense que la dépression est toute individuelle
ce pourquoi je ne vois pas pourquoi l'HAS balance des critères pour le diagnostic
en effet une personne peut faire une dépression véritable pour un événement qui peut apparaître simplement dérangeant à une autre personne
pour le soignant il faut donc "connaître" le soigné : sa vie pro ,familiale et perso
ainsi que le "reconnaître" c'est à dire savoir ce qu'il souhaite , lui
après s'il ne veut pas de chimie, au toubib d'être persuasif , car les gens sous AD vont quand même beaucoup mieux
Lorsque le Prozac est sorti en France vers 1896/87 (sous le manteau , car on ne pouvait s'en procurer qu'avec certains psychiatres) la vie des dépressifs s'est par magie transformée
"la pilule bleue qui fait voir la vie en rose" , oui ce fût tout à fait ça
c'était autre chose que les vieux ADS genre Anafranil avec tous leurs effets secondaires
et encore on tâtonnait avec les posologies mal connues du Prozac , donc j'ai été amenée à prescrire des doses très élevées (avec une efficacité tout aussi remarquable)
tout en faisant des analyses (ionogramme) de temps en temps (pour l'hyponatrémie que peut occasionner le Prozac)
n'aie pas peur de la chimie , car comme dit Fata elle transforme la vie
je suis généraliste (en arrêt ) et n'ai jamais eu peur d'instaurer un traitement par ADS et Benzo en 35 ans d'exercice (ni par neuroleptiques)
par contre en cas d'ADS , j'ai toujours associé transitoirement une benzo initialement, et reconvoquais les personnes au bout de 2 semaines car avec tout AD il y a un risque de levée d'inhibition les 2 premières semaines surtout (= l'AD peut être anxiogène au départ d'où les BZ associés)
de toutes façons la dépression a besoin d'une écoute en premier lieu , parfois longue cette écoute si on ne connait pas la personne
il faut surtout que la relation de confiance soit présente et il faut bien sur que tu veuilles bien
te faire soigner , si un médecin t'explique que tu en as besoin
si tu as une trouille bleue démarrer par un Prozac (toujours avec benzo au départ) ne craint rien
c'est un produit facile à manier , aux doses modulables
(il y a un autre AD sans danger mais plus sédatif c'est la miansérine= Athymil)
il y a 15 ans suite à une période pas facile de ma vie je me suis auto-médiquée au prozac
et xanax
vue le peu d'effet je décide de consulter une psychiatre avec un dg que je m'étais fait sur mesure "je suis parano et dépressive" lui ai-je dit !
elle m'a mis un AD plus fort
un truc à savoir :si on prescrit un AD à quelqu'un qui n'est pas dépressif ça fait l'inverse
Bref au bout de 3 semaines du nouveau traitement j'étais au bout du rouleau en ayant du mal à gérer mon job et mes 3 ados que je me disais que là j'étais bel et bien déprimée avec la chimie
j'ai tout arrété en téléphonant à la psy et elle m'a dit lors de la consult suivante que je subissais énormément de pressions mais que je n'avais pas de dépression
j'ai dit merci au jeu de mots en faisant une grimace à la psy
j'ai alors juste pris du xanax à la demande durant qq mois (en l'arrêtant très progressivement)
quelles que soient causes , physiologie, neuromédiateurs je pense que la dépression est toute individuelle
ce pourquoi je ne vois pas pourquoi l'HAS balance des critères pour le diagnostic
en effet une personne peut faire une dépression véritable pour un événement qui peut apparaître simplement dérangeant à une autre personne
pour le soignant il faut donc "connaître" le soigné : sa vie pro ,familiale et perso
ainsi que le "reconnaître" c'est à dire savoir ce qu'il souhaite , lui
après s'il ne veut pas de chimie, au toubib d'être persuasif , car les gens sous AD vont quand même beaucoup mieux
Lorsque le Prozac est sorti en France vers 1896/87 (sous le manteau , car on ne pouvait s'en procurer qu'avec certains psychiatres) la vie des dépressifs s'est par magie transformée
"la pilule bleue qui fait voir la vie en rose" , oui ce fût tout à fait ça
c'était autre chose que les vieux ADS genre Anafranil avec tous leurs effets secondaires
et encore on tâtonnait avec les posologies mal connues du Prozac , donc j'ai été amenée à prescrire des doses très élevées (avec une efficacité tout aussi remarquable)
tout en faisant des analyses (ionogramme) de temps en temps (pour l'hyponatrémie que peut occasionner le Prozac)
n'aie pas peur de la chimie , car comme dit Fata elle transforme la vie
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Anti dépresseurs et dépression
PS
à savoir : le Millepertuis en phyto c'est du Prozac
par contre poso mal connue qui dépend de sa concentration et donc du fabriquant (quant à la traçabilité .....alors là c'est le grand flou)
par contre le Millepertuis a beaucoup d'interactions médicamenteuses Il faut donc prévenir doc dentiste quand on en prend et il interfère même avec la pilule
et pas mal d'effets secondaires digestifs notamment donc le Millepertuis a plus d'effets néfastes que le Prozac
il doit rester à mon avis rester sur prescription médicale au vue de tous ces effets
à savoir : le Millepertuis en phyto c'est du Prozac
par contre poso mal connue qui dépend de sa concentration et donc du fabriquant (quant à la traçabilité .....alors là c'est le grand flou)
par contre le Millepertuis a beaucoup d'interactions médicamenteuses Il faut donc prévenir doc dentiste quand on en prend et il interfère même avec la pilule
et pas mal d'effets secondaires digestifs notamment donc le Millepertuis a plus d'effets néfastes que le Prozac
il doit rester à mon avis rester sur prescription médicale au vue de tous ces effets
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Anti dépresseurs et dépression
Quand même les benzo il peut y avoir accoutumance. Le Xanax, le lysanxia, ou l'imovane pour dormir. Ceux-là m'inquiètent un peu...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Le truc qui me pose en définitive problème au-delà de tout ça, c'est que je dors très mal (je suis insomniaque) depuis toute petite.
Donc le terme "d'épuisement" est sans doute très indiqué pour moi, surtout couplé à l'hypersensibilité...
Et puis, ne croyez pas que je ne vous écoute pas, que je m'en tamponne ou que sais-je... Je crois que je me refuse "simplement" à accepter que je vais vraiment mal...
J'ai l'envie de m'en sortir sans médocs mais je ne suis pas sûre que ce soit possible...
Mais merci vraiment pour vos avis...
EDIT: quand j'entends parler de "levée d'inhibition", j'ai encore plus peur... Je suis quelqu'un qui est terrorisée par le "lâcher-prise".
J'avais parlé du millepertuis la première fois que j'ai vu la doc (c'est une nouvelle doc - ça n'aide pas). Et elle avait dit qu'on en reparlerait (mais elle aussi semblait pas trop chaude pour ça...). Après, je ne prends aucun traitement ni pilule contraceptive...
Donc le terme "d'épuisement" est sans doute très indiqué pour moi, surtout couplé à l'hypersensibilité...
Et puis, ne croyez pas que je ne vous écoute pas, que je m'en tamponne ou que sais-je... Je crois que je me refuse "simplement" à accepter que je vais vraiment mal...
J'ai l'envie de m'en sortir sans médocs mais je ne suis pas sûre que ce soit possible...
Mais merci vraiment pour vos avis...
EDIT: quand j'entends parler de "levée d'inhibition", j'ai encore plus peur... Je suis quelqu'un qui est terrorisée par le "lâcher-prise".
J'avais parlé du millepertuis la première fois que j'ai vu la doc (c'est une nouvelle doc - ça n'aide pas). Et elle avait dit qu'on en reparlerait (mais elle aussi semblait pas trop chaude pour ça...). Après, je ne prends aucun traitement ni pilule contraceptive...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Carpe c'est ta problématique à toi de ne vouloir aucun traitement
"on ne peut pas soigner les gens contre leur gré"
c'est aussi ce qu'un soignant doit accepter sans pour autant se remettre en question
ps
la levée d'inhibition en ce cas n'est pas un lâcher-prise telle que, à mon sens , tu l'entends
(mais je n'implique que moi dans cette affirmation) mais plutôt un risque suicidaire inhérent
à toute "remise dans la réalité" des ADS qui font office de levier face à la réalité
un levier pour se replonger dans la réalité ce qui n'est pas facile du tout
car cette situation réelle est très anxiogène
vue que c'est une remise en question de soi
mais bon ce que j'en dis hein ?
ce ne sont que des mots d'une petite généraliste de province
qui ne te juge pas tout en tentant de t'entourer de bienveillance
toi seule choisit de faire ce que tu veux de ta vie
"on ne peut pas soigner les gens contre leur gré"
c'est aussi ce qu'un soignant doit accepter sans pour autant se remettre en question
ps
la levée d'inhibition en ce cas n'est pas un lâcher-prise telle que, à mon sens , tu l'entends
(mais je n'implique que moi dans cette affirmation) mais plutôt un risque suicidaire inhérent
à toute "remise dans la réalité" des ADS qui font office de levier face à la réalité
un levier pour se replonger dans la réalité ce qui n'est pas facile du tout
car cette situation réelle est très anxiogène
vue que c'est une remise en question de soi
mais bon ce que j'en dis hein ?
ce ne sont que des mots d'une petite généraliste de province
qui ne te juge pas tout en tentant de t'entourer de bienveillance
toi seule choisit de faire ce que tu veux de ta vie
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Anti dépresseurs et dépression
Jean Charles Terrassier ("Guide Pratique de l'enfant Surdoué") décrit les zèbres comme fréquemment atteint de bipolarité unipolaire.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
La bipolarité unipolaire?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Oui, c'est une bipolarité mais versant dépressif, sans les accès de manie. Peut-être juste un peu d'hypomanie.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
- Unipolaire /bipolaire. Sur le Site "fondation recherche médicale:
Troubles unipolaires et bipolaires : deux entités distinctes
On distingue deux entités différentes : les troubles unipolaires et bipolaires. Les premiers correspondent à ce que l’on pourrait plus communément appeler « dépression ». Ils sont à distinguer des troubles bipolaires, anciennement appelés « maladie maniaco-dépressive ». Cette affection, qui concerne environ 3 % de la population, se caractérise par une alternance de phases dépressives et de phases d’exaltation avec hyperactivité. Entre temps, les patients ne présentent aucun symptôme, ce qui explique les retards diagnostiques fréquents dans cette pathologie.
Les deux entités ont des évolutions distinctes, les personnes bipolaires étant plus à risque de rechute, de tentatives de suicides, de consommation d’alcool et d’autres substances ainsi que de désinsertion socio-professionnelle. Le traitement de ces troubles est différent : la bipolarité requiert des stabilisateurs de l’humeur (lithium etc…) tandis que le trouble unipolaire se soigne d’abord avec des antidépresseurs.
L’imagerie pour distinguer plus tôt ces deux troubles
L’épisode inaugural d’un trouble de l’humeur est un épisode dépressif majeur dans la plupart des cas. Peu de caractéristiques cliniques permettent initialement de déterminer s’il s’inscrit dans un trouble uni ou bipolaire. Ces deux pathologies ayant une prise en charge thérapeutique et une évolution bien différentes, il est essentiel d’identifier des biomarqueurs pour les différencier.
Emeline Marlinge au sein de l’équipe 15 « Psychiatrie et génétique » de l’unité Inserm U955 à l’institut Mondor pour la recherche biomédicale (IMRB) à Créteil développe une méthode pour dépister précocement ces entités après un épisode dépressif majeur. Les chercheurs s’intéressent ainsi à une nouvelle technique d’imagerie : l’IRM par tenseur de diffusion. Cette technologie permet d’observer la connectivité des différents réseaux cérébraux.
De précédentes recherches ont montré que les patients unipolaires présentaient un surcroit de connexions neuronales entre le cortex préfrontal dorso-médial, une zone impliquée dans les fonctions cognitives complexes, et trois réseaux cérébraux : le default mode network (DMN), désactivé lors de la réalisation de tâches, le cognitive control network (CNN), impliqué dans les mécanismes d’attention et l’affective network (AN) activé lors d’émotions. Cette « hyperconnectivité » n’est pas retrouvée chez les patients bipolaires, ce qui en ferait un élément de choix pour distinguer troubles unipolaires et troubles bipolaires.
Vers un traitement précoce de chaque entité
Les chercheurs vont ainsi étudier, chez des patients unipolaires et bipolaires (41 de chaque groupe) qui présentent un épisode dépressif majeur, ces différences de connectivité en utilisant l’IRM par tenseur de diffusion. C’est la première fois qu’une telle étude est entreprise pour caractériser les deux troubles de l’humeur. Cette approche a déjà fait ses preuves : en effet, Emeline Marlinge a déjà pu mettre en évidence dans une étude précédente des profils de neuroimagerie spécifiques chez des patients atteints de schizophrénie en comparaison avec des patients bipolaires.
Ce travail innovant permettra à terme d’identifier de futurs biomarqueurs des troubles de l’humeur afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients. Il pourrait également aider au développement de nouveaux traitements adaptés à chaque entité (troubles unipolaires et bipolaires).
Intéressant cette histoire de connectivité...
mrs doubtfull- Messages : 779
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Localisation : 69
Re: Anti dépresseurs et dépression
Ok, mais j'avais cru comprendre "bipolaire unipolaire", le tout ensemble... D'où mon incompréhension... Je veux dire, si on est bipolaire, on n'est pas unipolaire non?... Je sais pas, peut-être qu'il y a quelque chose que je n'ai pas compris...
Et c'était pour moi la référence à Jean-Charles Terrassier?
J'ai un ami qui m'a déjà demandé (le genre pas forcément au courant de ce que sont les surdoués, les bipolaires, etc...): tu serais pas bipolaire toi par hasard?
Je dois avouer que ça m'avait vraiment fait mal...
Après, un surdoué, de par son fonctionnement particulier, ne peut-il pas passer pour un bipolaire alors que c'est juste un fonctionnement normal pour lui?
Parce que, finalement, si on commence à dire que l'on est en-dehors de la norme donc malade, alors un surdoué est toujours malade...
Et là, vous allez me dire: oui, mais la personne déclarée comme malade l'est parce qu'elle présente une pathologie physique ou psychique. Il y a quelque chose qui gêne, fait mal... bref...
Okay, mais dans un monde où il y aurait une majorité de surdoués, peut-être qu'un surdoué, dit bipolaire, se sentirait... bien..?
Bref...
Et c'était pour moi la référence à Jean-Charles Terrassier?
J'ai un ami qui m'a déjà demandé (le genre pas forcément au courant de ce que sont les surdoués, les bipolaires, etc...): tu serais pas bipolaire toi par hasard?
Je dois avouer que ça m'avait vraiment fait mal...
Après, un surdoué, de par son fonctionnement particulier, ne peut-il pas passer pour un bipolaire alors que c'est juste un fonctionnement normal pour lui?
Parce que, finalement, si on commence à dire que l'on est en-dehors de la norme donc malade, alors un surdoué est toujours malade...
Et là, vous allez me dire: oui, mais la personne déclarée comme malade l'est parce qu'elle présente une pathologie physique ou psychique. Il y a quelque chose qui gêne, fait mal... bref...
Okay, mais dans un monde où il y aurait une majorité de surdoués, peut-être qu'un surdoué, dit bipolaire, se sentirait... bien..?
Bref...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Il existe plusieurs types de bipolarité dont la mal nommée unipolaire. On passe de la normale à la déprime alternativement.
Tous les zèbres ne sont pas bipolaires, mais ça fait partie chez eux entre autres particularités des possibilités. C'est une population chez laquelle ça se rencontre.
Tu ne peux pas te sentir bien avec une phase de dépression, pas plus que si tu avais une rage de dents (rage dedans). Le contexte n'y changerait rien.
Tous les zèbres ne sont pas bipolaires, mais ça fait partie chez eux entre autres particularités des possibilités. C'est une population chez laquelle ça se rencontre.
Tu ne peux pas te sentir bien avec une phase de dépression, pas plus que si tu avais une rage de dents (rage dedans). Le contexte n'y changerait rien.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Anti dépresseurs et dépression
Je crois que je me suis mal exprimée... Enfin bref...
Merci pour l'explication "bipolaire unipolaire".
Merci pour l'explication "bipolaire unipolaire".
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Fata : merci pour l'article 'Fondation Recherche Médicale" je ne le connaissais pas
Carpe : tu ne crains rien au niveau de la chimie et si tu ne la supportes pas arrête-la , c'est tout à fait ton droit
pour la pause détente:
j'ai un autre pseudo (pas ici) qui est TRIPHASIK car je trouvais que bipolaire ne suffisait pas à me "qualifier" ..........
manque de bol (ou heureusement) ce n'est pas encore reconnu dans le monde de la psychiatrie
même dans TPL , qui est une définition récente , je ne me sens pas concernée
je "connais" plutôt bien les bipolaires vue que mon mari , bipolaire lui même , est issu d'une famille de bipolaires (ils n'ont pas voulu encore faire de démarche génétique mais au vue du nombre de BP dans leur famille , cela serait à mon avis intéressant ...mais ils n'ont pas que cela malheureusement comme "hérédité")
la vie est un long fleuve tranquille .....il suffit de nager à contre-courant
Carpe : tu ne crains rien au niveau de la chimie et si tu ne la supportes pas arrête-la , c'est tout à fait ton droit
pour la pause détente:
j'ai un autre pseudo (pas ici) qui est TRIPHASIK car je trouvais que bipolaire ne suffisait pas à me "qualifier" ..........
manque de bol (ou heureusement) ce n'est pas encore reconnu dans le monde de la psychiatrie
même dans TPL , qui est une définition récente , je ne me sens pas concernée
je "connais" plutôt bien les bipolaires vue que mon mari , bipolaire lui même , est issu d'une famille de bipolaires (ils n'ont pas voulu encore faire de démarche génétique mais au vue du nombre de BP dans leur famille , cela serait à mon avis intéressant ...mais ils n'ont pas que cela malheureusement comme "hérédité")
la vie est un long fleuve tranquille .....il suffit de nager à contre-courant
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Anti dépresseurs et dépression
où-est-la-question a écrit:
la vie est un long fleuve tranquille .....il suffit de nager à contre-courant
J'ai bien ri... ça doit être nerveux mais bon...
Pour ce qui me concerne, demain, je reprends le travail...
Je ne compte pas aller revoir (là, tout de suite du moins) le médecin (c'est un gros effort mine de rien...).
Maintenant, si je vois que ça ne cesse pas (enfin, surtout s'il n'y a pas d'améliorations), ou que mon espèce de crise de larmes en continue (j'ai toujours envie de pleurer un peu toujours mais moins, j'arrive à me retenir à peu près) recommence, là, je crois (difficile à dire mais il me semble) que je n'hésiterai pas (je prendrai rdv et je demanderai illico un traitement, des AD, à la doc).
En attendant, je n'ai pas envie de vivre chez le médecin (surtout que pendant mon arrêt, j'ai eu d'autres rdv chez des médecins spécialistes -rdv que j'avais pris à l'avance), j'essaie de reprendre une vie "normale" (psychologiquement, ça m'aide) et de relancer la machine...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
je suis heureuse de t'avoir faite rigoler Carpe
(t'ain je ne sais jamais l'accord du PP "t'avoir fait rigoler ou t'avoir faite rigoler ?")
bon disons qu'on s'en fout
disons que je m'en fiche plutôt
j'ai conscience que ta démarche auprès de ton médecin soit laborieuse
mais aussi j'ai conscience que tu te connais et que tu as pris conscience de tes limites
(zut j'ai mis trop de mots "conscience" dans ce que j'écris zut de zut
tsssss je ne serais jamais une écrit-vaine à succès !)
"va où ton cœur te porte" dirait Susanna Tamaro
et n'ai pas peur des généralistes
sauf si tu es en face de moi , car moi je te boufferai , je te dévorerai
.............de mon amour pour la vie .......et de mon amour pour la qualité de vie aussi ....
car la quantité on s'en fout !
(t'ain je ne sais jamais l'accord du PP "t'avoir fait rigoler ou t'avoir faite rigoler ?")
bon disons qu'on s'en fout
disons que je m'en fiche plutôt
j'ai conscience que ta démarche auprès de ton médecin soit laborieuse
mais aussi j'ai conscience que tu te connais et que tu as pris conscience de tes limites
(zut j'ai mis trop de mots "conscience" dans ce que j'écris zut de zut
tsssss je ne serais jamais une écrit-vaine à succès !)
"va où ton cœur te porte" dirait Susanna Tamaro
et n'ai pas peur des généralistes
sauf si tu es en face de moi , car moi je te boufferai , je te dévorerai
.............de mon amour pour la vie .......et de mon amour pour la qualité de vie aussi ....
car la quantité on s'en fout !
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Anti dépresseurs et dépression
J'aime bien ce que tu écris, c'est rafraîchissant!
Pour mon état, j'attends de voir mais je fais partie des gens pour qui, si on lui met trop en tête qu'il va mal, bah il va encore beaucoup plus mal donc bon... Je vais reprendre le travail et qui vivra verra...
Pour ton accord, je fais aussi partie des gens qui ne savent pas... alors que j'adore écrire!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Anti dépresseurs et dépression
Bonjour,
Je remonte le sujet parce que je suis en sevrage des ISRS et ça ne se passe pas très bien.
J'en prend depuis 4 mois, j'étais réticent mais j'avais besoin d'un coup de pouce pour assurer pendant une période difficile pendant laquelle je ne pouvais pas me permettre de trop décompenser.
Au départ, le médecin m'a dit qu'il fallait 6 mois, mais au bout du 3ème mois, on s'est mis d'accord pour commencer à réduire progressivement.
J'avais accepté car on m'avait assuré qu'il n'y avait pas de phénomène de dépendance aux ISRS.
Je précise que le traitement a fait son travail, sauf que je me sentais ralenti et très coupé de mes émotions. Je n'ai pas eu le temps d'accompagner ce traitement d'une thérapie brève, ce qui m'a pourtant été conseillé (j'ai cru pouvoir y arriver tout seul. Le boulet!)
Là, les émotions reviennent comme de l'eau qui aurait été contenue dans un barrage et je n'ai qu'une envie, me précipiter à la pharmacie et les supplier de me donner une boite, car le débordement émotionnel me crée des problèmes avec mon entourage.
Quelqu'un aurait une idée pour m'aider à passer ce cap ?
Je remonte le sujet parce que je suis en sevrage des ISRS et ça ne se passe pas très bien.
J'en prend depuis 4 mois, j'étais réticent mais j'avais besoin d'un coup de pouce pour assurer pendant une période difficile pendant laquelle je ne pouvais pas me permettre de trop décompenser.
Au départ, le médecin m'a dit qu'il fallait 6 mois, mais au bout du 3ème mois, on s'est mis d'accord pour commencer à réduire progressivement.
J'avais accepté car on m'avait assuré qu'il n'y avait pas de phénomène de dépendance aux ISRS.
Je précise que le traitement a fait son travail, sauf que je me sentais ralenti et très coupé de mes émotions. Je n'ai pas eu le temps d'accompagner ce traitement d'une thérapie brève, ce qui m'a pourtant été conseillé (j'ai cru pouvoir y arriver tout seul. Le boulet!)
Là, les émotions reviennent comme de l'eau qui aurait été contenue dans un barrage et je n'ai qu'une envie, me précipiter à la pharmacie et les supplier de me donner une boite, car le débordement émotionnel me crée des problèmes avec mon entourage.
Quelqu'un aurait une idée pour m'aider à passer ce cap ?
Kleopasse- Messages : 156
Date d'inscription : 10/09/2016
Re: Anti dépresseurs et dépression
Oui, consulter un médecin ou un psychiatre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Anti dépresseurs et dépression
Ecoutes, les antidépresseurs aident un peu; Le repositionnement et la thérapie aussi;
Je ne pense pas que l'on soit dépendant des antidépresseurs, mais si rien n'a changé dans ta vie, le problème est toujours là.
Je pense que tu peux revoir ton doc. Il faut un peu de temps pour régler ses problèmes.
Je ne pense pas que l'on soit dépendant des antidépresseurs, mais si rien n'a changé dans ta vie, le problème est toujours là.
Je pense que tu peux revoir ton doc. Il faut un peu de temps pour régler ses problèmes.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Anti dépresseurs et dépression
Euh oui merci, je suis pas complètement con non plus Numéro6.
Mais je suppose que tu voulais dire, d'une manière un peu abrupte, de retourner voir le médecin qui m'a dit qu'en réduisant progressivement ça allait bien se passer ?". C'est vrai que j'y avais pas pensé.
Je vais lui passer un petit coup de fil. Encore désolé de vous avoir dérangé.
Mais je suppose que tu voulais dire, d'une manière un peu abrupte, de retourner voir le médecin qui m'a dit qu'en réduisant progressivement ça allait bien se passer ?". C'est vrai que j'y avais pas pensé.
Je vais lui passer un petit coup de fil. Encore désolé de vous avoir dérangé.
Kleopasse- Messages : 156
Date d'inscription : 10/09/2016
Re: Anti dépresseurs et dépression
Pour moi, les thérapies, psys, anti-dépresseurs,etc ne sont pas la solution...
J'ai passé une époque très difficile ou mes "maux de tête" se sont attaqués à mon physique, après avoir vu plusieurs psys moyens pour ne pas dire mauvais, commencé puis arrêté très très rapidement soit des traitements inefficaces ou alors capables de coucher un éléphant, je suis allé voir un médecin généraliste qui m'a donné la solution : il m'a dit qu'il n'avait aucun traitement à me donner et que çà serait long à soigner.
Du coup, j'ai essayé plein de choses, j'ai appris à me connaître et surtout à évoluer de manière positive, pour revenir au médecin qui m'a conseillé, je suis certain que c'est l'un des nôtres car c'est le seul qui connaissait l'emprise de mon père (qui est un pervers narcissique) et la gravité de ce qu'il nous faisait subir à moi et au reste de ma famille car il nous questionnait souvent à son propos.
J'ai passé une époque très difficile ou mes "maux de tête" se sont attaqués à mon physique, après avoir vu plusieurs psys moyens pour ne pas dire mauvais, commencé puis arrêté très très rapidement soit des traitements inefficaces ou alors capables de coucher un éléphant, je suis allé voir un médecin généraliste qui m'a donné la solution : il m'a dit qu'il n'avait aucun traitement à me donner et que çà serait long à soigner.
Du coup, j'ai essayé plein de choses, j'ai appris à me connaître et surtout à évoluer de manière positive, pour revenir au médecin qui m'a conseillé, je suis certain que c'est l'un des nôtres car c'est le seul qui connaissait l'emprise de mon père (qui est un pervers narcissique) et la gravité de ce qu'il nous faisait subir à moi et au reste de ma famille car il nous questionnait souvent à son propos.
Invité- Invité
Re: Anti dépresseurs et dépression
Hors sujet.
Dernière édition par Cygne Ethéréa le Lun 19 Sep 2016, 16:29, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Anti dépresseurs et dépression
Bouh que de violence dans vos échanges ! Un peu de bienveillance svp
petit vélo- Messages : 73
Date d'inscription : 05/09/2016
Localisation : sur le chemin
Re: Anti dépresseurs et dépression
Oui, enfin, sortir de la dépression sans thérapie et sans médicaments, je suis quand même un peu sceptique. Je trouve d'ailleurs le discours un peu culpabilisant. En gros, si je suis en dépression, c'est de ma faute ?
Ben non, désolé, mais déjà, tout seul, je n'aurais pas pu mettre un mot sur le mal dont je souffrait. Rien que de me faire dresser un tableau clinique par un médecin, ça m'a déculpabilisé.
Je n'étais plus un dingue, un faible, incapable de bosser et de fonctionner, mais je souffrais d'une maladie. Physiologique avant d'être psychologique.
J'ai essayé de sortir, de voir du monde, la méditation, le sport ... et j'étais toujours abattu.
Fallait-il que je reste prostré ainsi, avec ma famille et mes amis impuissants, à me regarder sombrer ? Sans compter que la honte de mon état me poussait à me couper d'eux.
Sinon, merci pour ceux qui m'ont donné des conseils. J'ai recontacté mon médecin, et il m'a redonné une demi dose par jour pendant 15 jours, ensuite je passe à un jour sur deux, et demain, je commence à voir un psy pour m'accompagner dans la transition.
Ben non, désolé, mais déjà, tout seul, je n'aurais pas pu mettre un mot sur le mal dont je souffrait. Rien que de me faire dresser un tableau clinique par un médecin, ça m'a déculpabilisé.
Je n'étais plus un dingue, un faible, incapable de bosser et de fonctionner, mais je souffrais d'une maladie. Physiologique avant d'être psychologique.
J'ai essayé de sortir, de voir du monde, la méditation, le sport ... et j'étais toujours abattu.
Fallait-il que je reste prostré ainsi, avec ma famille et mes amis impuissants, à me regarder sombrer ? Sans compter que la honte de mon état me poussait à me couper d'eux.
Sinon, merci pour ceux qui m'ont donné des conseils. J'ai recontacté mon médecin, et il m'a redonné une demi dose par jour pendant 15 jours, ensuite je passe à un jour sur deux, et demain, je commence à voir un psy pour m'accompagner dans la transition.
Kleopasse- Messages : 156
Date d'inscription : 10/09/2016
Re: Anti dépresseurs et dépression
Cygne Ethéréa a écrit:Comme tout médicament ; cause, effet, conséquences...à manier avec beaucoup de précaution ; les anti-dépresseurs sont loin de tenir toutes leurs promesses...et parfois, leurs effets à long terme sont irréversibles.
Si tu attends d'une thérapie qu'elle soit miraculeuse, tu vas être déçu dans le monde réel... Donc de ne pas être parfait n'est pas l'apanage des antidépresseurs...
Bref... ton problème est de considérer qu'on te fait des promesses. Il existe des individus répondant mal à aux antidépresseurs en général. D'autres répondent à tel médicament, mais bien à tel autre... Il y a en pratique beaucoup de "cuisine" pour bien ajuster la médication...
De toutes façons, c'est avec le psychiatre qu'il faut en parler... normalement lorsqu'on commence à prendre des antidépresseurs ou à suivre n'importe quelle thérapie neuropharmacologique, il faut une supervision par un psychiatre....
---------------
Lorsque tu parles d'effets à long terme irréversibles ? de quoi parles tu ??... Normalement, on espère justement des modifications irréversibles à long terme.... Sans quoi les effets s'estompent après cessation de la thérapie... et la personne se remet à déprimer dangereusement.
Un des effets à long terme suspecté des antidépresseurs est de stimuler la neurogénèse. Même si on ne sait pas trop par quel mécanisme exactement (à ce que j'ai lu, mais je n'en suis pas spécialiste.. )
Si tu parles d'effets négatifs à longs termes des antidépresseurs, je suis très curieux ...
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Anti dépresseurs et dépression
Kleopasse a écrit:Oui, enfin, sortir de la dépression sans thérapie et sans médicaments, je suis quand même un peu sceptique. Je trouve d'ailleurs le discours un peu culpabilisant. En gros, si je suis en dépression, c'est de ma faute ?
Ben non, désolé, mais déjà, tout seul, je n'aurais pas pu mettre un mot sur le mal dont je souffrait. Rien que de me faire dresser un tableau clinique par un médecin, ça m'a déculpabilisé.
Je n'étais plus un dingue, un faible, incapable de bosser et de fonctionner, mais je souffrais d'une maladie. Physiologique avant d'être psychologique.
J'ai essayé de sortir, de voir du monde, la méditation, le sport ... et j'étais toujours abattu.
Fallait-il que je reste prostré ainsi, avec ma famille et mes amis impuissants, à me regarder sombrer ? Sans compter que la honte de mon état me poussait à me couper d'eux.
Sinon, merci pour ceux qui m'ont donné des conseils. J'ai recontacté mon médecin, et il m'a redonné une demi dose par jour pendant 15 jours, ensuite je passe à un jour sur deux, et demain, je commence à voir un psy pour m'accompagner dans la transition.
Bravo, ça va aller mieux..
Ah ouais c'est un gros problème problème, cette stigmatisation des troubles psychiatriques.... comme si ce n'était pas de "vraies maladies"...
Et encore la dépression, je crois que maintenant c'est assez accepté socialement.... Mais la maladie bipolaire, c'est vraiment pire... Déjà que c'est difficile aussi à accepter de ne pas être en contrôle de tout ce qui se passe dans notre tête et notre corps, alors se faire dire qu'on devrait.... c'est insupportable...
Donc revoir le medecin dans 15 jours pour voir comment ça répond, c'est très bien.. Et c'est normal que les médicaments doivent être ajustés...
Pour ce qui est de "sevrer", c'est normal aussi de ne pas nécesairement être guéri mais seulement soulagé par les antidépresseurs. Et parfois ça peut être chronique... En fait moi aussi j'aimerais bien me sevrer mais ce ne sera pas cette année car je me sens fragile.
Et si tu ressens que tu es coupé des émotions quand la dose est "forte", c'est peut-être aussi que tu étais habitué à sentir le malaise intérieur à fond... Donc forcément lorsque les chutes émotionnelles sont amorties, on se sent dans un sens moins mal que normalement... ce qui du coup nous est un état anormal par rapport à nos habitudes.
Est-ce que d'aller mal est notre soi authentique alors que de se vivre à fond son malaise intérieur devrait être à notre véritable identité ? Einh, c'est troublant comme idée... ce serai un point de vue de mélancolique romantique attaché à son malheur...
Et si se départir de son malaise intérieur n'était pas vraiment se couper de son soi véritable ? Disons que dans ce cas, les antidépresseurs jouent seulement un rôle complémentaires à la psychothérapie et à la méditation (etc) : aider à se réentraîner le cerveau à gérer les émotions autrement...
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Anti dépresseurs et dépression
Badak a écrit:Kleopasse a écrit:Oui, enfin, sortir de la dépression sans thérapie et sans médicaments, je suis quand même un peu sceptique. Je trouve d'ailleurs le discours un peu culpabilisant. En gros, si je suis en dépression, c'est de ma faute ?
Est-ce que d'aller mal est notre soi authentique alors que de se vivre à fond son malaise intérieur devrait être à notre véritable identité ? Einh, c'est troublant comme idée... ce serai un point de vue de mélancolique romantique attaché à son malheur...
Et si se départir de son malaise intérieur n'était pas vraiment se couper de son soi véritable ? Disons que dans ce cas, les antidépresseurs jouent seulement un rôle complémentaires à la psychothérapie et à la méditation (etc) : aider à se réentraîner le cerveau à gérer les émotions autrement...
(ben oui quand tout ce que je voulais dire est dit, ça se dit mais en , je ne l'aurai pas mieux dit, j'ai eu parfois l'impression ici que le premier bourreau d'un doué, c'était lui pour lui même... ou comment souffrir, se sentir mal et surtout bien s'enfermer dans une spirale de réflexion sans sortie ni issue de secours... ni repos.)
Re: Anti dépresseurs et dépression
C'est sur j'ai jamais été un grand enthousiaste. Pas le genre à trépigner de joie quoi. P't'etre que mes montagnes russes émotionnelles donnaient du sel à tout ça. A force d'aller tres bas, je ressentais mieux les trucs sympas.
L'avantage, c'est que je ressens moins le stress au quotidien. Niveau boulot, ça m'aide à être zen, les contrariétés me glissent dessus. Ça facilite grandement les relations avec les collègues par exemple. Y'a un an, je me serais déjà mis la moitié de la boîte à dos, et j'aurais ressassé pendant des jours.
Maintenant faut que j'apprenne à faire ça tout seul. Mais j'ai besoin d'être accompagné et guidé dans cette démarche. Comme je suis sceptique face au méthode new age, à la psychanalyse et tout le tout im, ça me rend peu réceptif aux paroles de Cygne par exemple. Dès que ça sonne un peu mystique, je bloque. Je peux concevoir que ça fait du bien, mais ça ne me convient pas, à moi.
Quand j'ai commencé les AD, il a fallu que le doc m'explique le fonctionnement du truc, l'inhibition des recapteurs, tout ça.
Après, doué ou pas ... À part le besoin d'intensité qui m'empêche de kiffer les petits trucs simple de la vie, je vois pas.
L'avantage, c'est que je ressens moins le stress au quotidien. Niveau boulot, ça m'aide à être zen, les contrariétés me glissent dessus. Ça facilite grandement les relations avec les collègues par exemple. Y'a un an, je me serais déjà mis la moitié de la boîte à dos, et j'aurais ressassé pendant des jours.
Maintenant faut que j'apprenne à faire ça tout seul. Mais j'ai besoin d'être accompagné et guidé dans cette démarche. Comme je suis sceptique face au méthode new age, à la psychanalyse et tout le tout im, ça me rend peu réceptif aux paroles de Cygne par exemple. Dès que ça sonne un peu mystique, je bloque. Je peux concevoir que ça fait du bien, mais ça ne me convient pas, à moi.
Quand j'ai commencé les AD, il a fallu que le doc m'explique le fonctionnement du truc, l'inhibition des recapteurs, tout ça.
Après, doué ou pas ... À part le besoin d'intensité qui m'empêche de kiffer les petits trucs simple de la vie, je vois pas.
Kleopasse- Messages : 156
Date d'inscription : 10/09/2016
Re: Anti dépresseurs et dépression
Hors sujet
Dernière édition par Cygne Ethéréa le Lun 19 Sep 2016, 16:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Anti dépresseurs et dépression
Si j'avais du étudier tout ça avant d'aller me faire coller de mon plein gré un anti dépresseur 10 mg que je vais prendre allez 1 ou 2 ans à tout casser.... ce qui va m'éviter Psychiatre, psychologue, puis spécialiste du sommeil, acupuncture....sans résultats., ce qui au fond m'aurait amener ici....sur ce forum....
Ce que je veux juste par là c'est qu'en gros parfois même ici on ne sait plus où ça en est de la douance, mais il faudrait en avoir fait le tour et le tour de soi avant d'aller chez son médecin pour prendre un temps des anti dép qui justement font permettre d'être zen comme c'est dit afin d'affronter tous ces questionnements comme ce fut mon cas et tout en même temps. Je trouve que ça fait beaucoup de temps perdu et de souffrance... si je n'avais pas suivi le circuit normal en fait je serai devenu dingue après avoir découvert que je ne l'étais pas !!! et effectivement oui j'aurai alors du me mettre à être en souffrance à 40 ans ! pour bien correspondre à l'étiquette de "douée". Je trouve dangereux de dire à quelqu'un qui souffre qu'un anti dépresseur peut être dangereux, et je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle une copine évangéliste qui me disait : apaises toi de souffrir dans cette vie car tu seras heureuse dans l'autre ben oui mais bon...
Ca m'emmène vraiment à penser qu'il faut un juste milieu entre normo pensance et douance. Sinon passe sa vie dans un "fossé". Déjà j'ai du lire à profusion sur la douance, si en plus j'avais du lire sur les anti dépresseurs... aussi... J'en ai pris deux fois dans ma vie et bien apparemment coté niveau connexions, c'est très très long de les avoir réduites, les 10 000 messages que j'ai produit en 3 ans ici en sont témoins. Je me verrai mal dire à quelqu'un : souffres. Je ne réfléchirai pas à deux fois, même pas une fois avant de prendre un truc que me conseillera mon médecin pour souffrir moins et surtout si je souffre d'avoir trop à réfléchir....
sinon ça C'est même drôle car à l'inverse de certains posts ici j'ai même envisagé durant 3 ans d'aller faire "interner" de mon propre gré pour pouvoir me reposer ! être doué ne doit pas être un parcours de combattant contre tout, tout seul et sans rien et sans personne... il y a toujours un article quelque part qui dira ça et son contraire, le temps de les lire tous, on a le temps de souffrir longtemps voire même de souffrir de trop lire...
je me permets parce que je mets tout ça en parallèle extrême exprès de gamins qui ont des maladies rares à qui justement on dit : attends on cherche... et qui souffrent en attendant et en n'ayant pas le choix.
Re: Anti dépresseurs et dépression
Ce que je veux juste par là c'est qu'en gros parfois même ici on ne sait plus où ça en est de la douance, mais il faudrait en avoir fait le tour et le tour de soi avant d'aller chez son médecin pour prendre un temps des anti dép qui justement font permettre d'être zen comme c'est dit afin d'affronter tous ces questionnements comme ce fut mon cas et tout en même temps. Je trouve que ça fait beaucoup de temps perdu et de souffrance... si je n'avais pas suivi le circuit normal en fait je serai devenu dingue après avoir découvert que je ne l'étais pas !!! et effectivement oui j'aurai alors du me mettre à être en souffrance à 40 ans ! pour bien correspondre à l'étiquette de "douée". Je trouve dangereux de dire à quelqu'un qui souffre qu'un anti dépresseur peut être dangereux, et je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle une copine évangéliste qui me disait : apaises toi de souffrir dans cette vie car tu seras heureuse dans l'autre Smile ben oui mais bon...
Iamsosure ; je ne suis pas "surdouée" ; me suis posée ici car l'un de mes fils l'est et ma démarche ne consistait qu'à "découvrir" ce domaine...
En ce qui concerne ma "méfiance" à l'égard de certains médicaments ; elle n'est aucunement liée à des croyances religieuses (me ressens Agnostique qui a la Foi) mais plutôt par un manque total de confiance en certains laboratoires....
Bien entendu, c'est un choix personnel par moi pour moi.
Mes propos ne portaient aucune intention malveillante à l'égard d'autrui, à l'égard de ceux qui souffrent de dépression et auxquels les anti dépresseurs ont permis d'aller mieux...Veuillez excuser cette intervention que j'édite, me permettant de préciser que je n'ai pas consulté des spécialistes pour des raisons de dépression ; même si eux ont posé ce mot...sur ce que je "ressentais".
Invité- Invité
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