Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
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Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?
Selon Salovey et Mayer, l’intelligence émotionnelle est une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes.
QE
Un moteur hybride
L’avenir des moyens de transport est aux moteurs hybrides : automobiles permettant alternativement d’utiliser l’essence, le gaz ou de l’électricité. Projet d’un avion de ligne mixte conçus par Boeing et la NASA employant le kérosène et l’électricité. Par le passé le bois et le charbon étaient majoritairement consommés pour produire l’énergie nécessaire puis vint l’ère du pétrole et du nucléaire avec leur cortège d’inconvénients : pollution, coût ou épuisement des stocks, dangerosité. Auxquels il faut ajouter les conflits liés au contrôle de ces matières premières.
Nous pouvons ainsi faire un parallèle avec les deux formes d’intelligence qui nous caractérisent. L’intelligence rationnelle mesurée par le quotient intellectuel (QI) et l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel (QE). On a longtemps considéré que la première était le meilleur prédicteur de la réussite professionnelle. Une bonne manipulation de l’abstraction, une capacité de raisonnement logique semblaient à eux seuls selon les tests développés par Alfred Binet, prédisposer au succès. A cette notion faisant de moins en moins l’unanimité, Goleman préféra l’intelligence émotionnelle. qui est une bonne combinaison du rationnel et de l’émotionnel. C’est dans cette configuration qu’un individu trouverait les conditions de son épanouissement.
Semblable à l’électricité d’origine éolienne, photovoltaïque ou produite par une pile à combustible moins chères à terme et non sujette à épuisement, l’intelligence émotionnelle offre des capacités de développement importantes. Pour nous permettre de faire face à toutes les situations énergivore, nous devons sans cesse être en mesure d’alimenter notre moteur. Les recherches récentes démontrent le rendement plus élevé de l’intelligence émotionnelle. Les relations interpersonnelles sont au cœur de notre vie. C’est leurs qualités qui le plus souvent déterminent notre place dans la société. Combien de bêtes à concours, avons-nous connu, incapables de convertir leurs aptitudes en véritable réussite ?
Les capacités
L’intelligence émotionnelle se mesure par le quotient émotionnel (QE) et peut se définir par:
La compréhension de ses émotions
La maîtrise de ses émotions et de ses impulsions
La compréhension des émotions d’autrui et la façon d’y réagir
L’inspiration et l’influence sur les autres
Le développement des émotions et la gestion des conflits.
Peut-on l’augmenter ?
L’intelligence émotionnelle peut être développée et entraînée. Elle se développe avec le temps et il est possible de l’améliorer par la formation ou la thérapie.
Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais plutôt des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel.
Le rôle des émotions est de signaler les changements – qu’ils soient réels ou imaginaires dans les relations entre un individu et son environnement afin de fournir une réponse efficace et lui permettre une meilleure adaptation.
- See more at: http://www.intelligence-emotionnelle.fr/blog/lintelligence-emotionnelle-2/definition/#sthash.aBxke9UU.dpuf
Les bénéfices de l’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle peut être le meilleur prédicteur du succès dans la vie, donnant une définition plus juste de l’être intelligent.
echelleLes personnes dotées d’un quotient émotionnel (QE) supérieur à la moyenne réussissent en général mieux à faire face aux exigences, pressions et contraintes du quotidien. Il leur confère une meilleure capacité à maîtriser leur environnement en leur permettant de:
• Mieux s’adapter, c’est-à-dire savoir mettre en œuvre toutes les solutions, physiologiques et comportementales pour être en adéquation avec l’ensemble de notre environnement – les conditions climatiques, la société, la flore, les ressources. Tout ce qui peut favoriser ou mettre en péril notre existence.
« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements » [Charles Darwin]
• De gérer les tensions, contributions habituelles à la recherche de performance et à l’obligation de résultat.
Les tensions ne doivent jamais devenir des obstacles à nos projets aussi est-il indispensable d’acquérir les outils de régulation émotionnelle.
• D améliorer la compréhension des émotions et sentiments des personnes que nous côtoyons. Induisant ainsi une qualité d’écoute meilleure. Cela permet de créer un lien qui souvent va apaiser les tensions naissantes par une communication plus efficace ou faciliter la résolution de conflits.
• De mieux collaborer. La capacité à collaborer est une composantes importante de l‘intelligence émotionnelle. Comme les autres, elle peut elle être accrue. Il est possible en effet de développer la communication, de minimiser les ego et les affects, d’augmenter le sentiment d’appartenance et de faire partager une vision commune.
• D’accroître la créativité en rassemblant dans notre zone de travail conscient les éléments disséminés dans des zones éloignées du cerveau et en leur donnant une forme nouvelle. Pour cela il est nécessaire de solliciter les souvenirs inscrits dans nos sens, puiser dans notre base de donnée interne riche de milliards d’informations. Il faut par ailleurs travailler à déterminer la configuration la plus appropriée à l’émergence de concepts originaux en identifiant le contexte, les circonstances, les postures, le degré de détente, de réceptivité et de concentration les plus productifs
• D’augmenter notre charisme. « En imposer pour ne pas avoir à imposer, voilà en quoi consiste le charisme » François Proust.
Un des composants essentiels du charisme est la séduction.
N’est charismatique que celui qui séduit. Soit par son apparence (signe d’un patrimoine génétique sain), mais cela peut ne pas suffire, soit par ses qualités et aptitudes.
Susciter l’adhésion est indispensable, il est nécessaire par ailleurs d’avoir confiance en soi, de savoir communiquer et posséder au moins une aptitude clé (talent, humour, culture etc.) Il est également important d’avoir une grande visibilité sociale et d’être un catalyseur d’émotions positives.
On peut aisément noter qu’un grand nombre de ces paramètres peut être développé.
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Quotient émotionnel et Quotient intellectuel
Deux formes d’intelligence caractérisent l’être humain : l’intelligence rationnelle mesurée par le quotient intellectuel (QI) et l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel (QE).
On a longtemps considéré que la première était le meilleur prédicteur de la réussite professionnelle. Une bonne manipulation de l’abstraction, une capacité de raisonnement logique semblaient à eux seuls, selon les tests développés par Alfred Binet, prédisposer au succès. Cette notion faisant de moins en moins l’unanimité, Salovey et Mayer popularisèrent dans les années 90 le concept d’intelligence émotionnelle.
Une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions, ceux des autres, puis à faire la distinction entre eux afin d’utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. Ce serait donc d’avantage dans une bonne combinaison du rationnel et de l’émotionnel qu’un individu trouverait les conditions de son épanouissement.
Comment quantifier cette proportion ?
Certains chercheurs avancent aujourd’hui des chiffres de l’ordre de 25% pour le QI et de 75% pour le QE. Notre intelligence est hybride, elle nous apporte une capacité d’adaptation supérieure, une meilleure économie émotionnelle et une plus grande puissance énergétique.
Semblable à l’électricité d’origine éolienne, photovoltaïque ou produite par une pile à combustible, moins chères à terme et non sujette à épuisement, l’intelligence émotionnelle offre des capacités de développement importantes. Pour nous permettre de faire face à toutes les situations énergivores, nous devons sans cesse être en mesure d’alimenter notre moteur.
Les recherches récentes démontrent le rendement plus élevé de l’intelligence émotionnelle. Les relations interpersonnelles sont au cœur de notre vie. Ce sont leurs qualités qui le plus souvent déterminent notre place dans la société. Combien de bêtes à concours avons-nous connues, incapables de convertir leurs aptitudes en véritable réussite ?
L’équation du bonheur reste à découvrir. Mais les variables, elles, sont bien identifiées.
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Les outils pratiques
La relaxation
Notre corps matérialise la plupart de nos pensées en induisant dans nos fibres musculaires, sur notre rythme cardiaque ou notre température, des modifications qui vont composer un état émotionnel. Ce phénomène opère également dans l’autre sens : un état spécifique du corps (des maux d’estomac par exemple) va entraîner un sentiment d’insécurité et des perceptions assombries de notre existence.
Les techniques de relaxation (repos, détente en latin) les plus connues sont :
La relaxation progressive de jacobson
Le training autogène de Shultz
Le training autogène de R Abrezol
La relaxation est un des outils incontournables de lasophrologie car qu’elle permet d’atteindre un état de conscience modifié, appelé communément « au bord du sommeil » et qui favorise la communication avec notre cerveau émotionnel (cerveau limbique). Une pratique constante de la relaxation ou de laméditation installe un mécanisme protecteur contre les automatismes et schémas de pensée anxiogènes.
Détendre le corps c’est détendre l’esprit. Détendre l’esprit c’est détendre le corps.
La respiration
L’inspiration de l’artiste, le deuxième souffle, le souffle de la vie, le souffle coupé, etc. De nombreuses expressions du langage courant illustrent le rôle important accordé à notre respiration.
Au premier plan, bien évidement, l’apport en oxygène. Le cerveau représente 2% de la masse corporelle pourtant il absorbe 20% de l’oxygène et de l’énergie alimentaire. Lors des 28 000 inspirations quotidiennes, il accapare 10 fois plus d’énergie que n’importe quel autre organe.
Pour autant, pensons-nous souvent à sa fonction de régulateur émotionnel ?
Un cerveau mal oxygéné stresse plus vite. Les phases d’inspirations et d’expirations actionnent successivement les nerfs sympathiques et parasympathiques de notre système nerveux. Le premier pour favoriser l’action, le second pour apaiser, calmer. La respiration est une des rares fonctions qui soient à la fois automatique (il n’est pas utile d’y penser pour l’actionner) et volontaire (nous pouvons la réguler).
Nos cultures occidentales n’ont jamais mis l’accent sur cette formidable opportunité offerte par l’évolution ; utiliser la conscience, l’amplitude et le rythme de notre respiration pour augmenter notre énergie, notre confiance et notre sérénité.
Nos sociétés actuelles nous maintiennent dans le déni total des leviers de notre bien-être, de notre auto-prise en charge et nous laissent croire aux providentiels moyens externes. Toute la pharmacopée pour le soulagement des tensions, les mirages de la consommation, l’alcool, le café, le tabac, les jeux etc. Si bien que des lois doivent être promulguées pour que les entreprises se préoccupent des tensions psychologiques de leurs employés.
L’école nous a-t-elle déjà enseigné l’importance de l’acte respiratoire et les techniques pour en tirer le meilleur parti ? Avons-nous noté comment, face à une situation de stress, notre respiration s’accélère pour nous faire entrer dans un syndrome d’hyperventilation ?
Si le pétrole est la source d’énergie dominante des hommes, l’oxygène est la source d’énergie principale de l’homme. Celle dont il ne peut se priver plus de quelques minutes. En comparaison nous pouvons survivre des semaines sans nourriture et quelques jours sans eau.
La qualité de notre respiration influe de façon importante sur notre état émotionnel.
La mesure de la quantité d’oxyde de carbone dans notre sang peut déclencher des signaux d’alerte. Rappelez-vous lors d’un effort intense, cette sensation de danger dûe au sous-apport d’oxygène dans nos muscles.
L’air que nous respirons représente également l’échange permanent que nous entretenons avec le monde. Ces molécules produites par les végétaux qui nous ont longtemps informés sur notre environnement – la présence de nourriture ou de prédateurs. Elles véhiculent aussi, bien que nous n’en ayons pas conscience des phéromones, ces sécrétions qui stimulent des réponses comportementales chez les individus de la même espèce lors de la recherche d’un partenaire amoureux.
Il faut donc faire de notre respiration un outil de régulation efficace.
Les visualisations : c’est en état de relaxation profonde l’évocation de lieux, d’objets, de situations, en s’attachant à une très grande précision dans les détails et les ressentis. Elles ont pour but, de modifier les schémas automatiques pernicieux et d’inscrire dans les zones du notre cerveau émotionnel de nouvelles perceptions plus en phase avec nos projets.
Le schéma corporel : en état de relaxation affiner les perceptions en provenance de notre corps. : Tensions musculaires, respiration, rythme cardiaque, température cutanée, nos postures. Ne plus considérer notre corps comme une entrave (douleurs, fatigues) ou un simple véhicule, mais comme un partenaire dans l’optimisation de nos facultés ( confiance, volonté, motivation).
Le développement de la conscience : soumis de façon chaotique à nos mécanismes automatiques nous avons progressivement perdus le contrôle d’une grande partie de nos comportements et par là même de nos décisions. De puissants outils de conscientisation permettent de se réapproprier les commandes de nos choix et de nos actions.
Le décryptage de situations du quotidien : en replaçant les techniques enseignées au cœur du quotidien on apporte une meilleure compréhension des mécanismes émotionnels en œuvre lors de conflits interpersonnels, de périodes de stress, de doutes, de tensions, de démotivations etc.
Identifier nos ressources internes ou externes : nous avons été conçus avec d’importantes capacités (ex : résilience ) mais nous pouvons également apprendre à identifier ou créer les conditions d’une meilleure gestion de nos énergie physiques ou mentales ( elles sont interconnectées).
Les techniques de récupération et de stimulation: de nombreuses situations exigent de nous que nous soyons en mesure de mobiliser notre attention, notre concentration, notre créativité ou notre énergie. Il est donc primordial que nous sachions grâce à quelques techniques simples, quelque soit le lieu, (salle d’attente, transports, au bureau) très rapidement en une ou deux minutes activer les mécanismes appropriés.
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Petits exercices de relaxation
Vers un meilleur nous-même
Pour faciliter nos débuts dans la pratique de la relaxation, il est primordial d’adopter une position que l’on pourra maintenir plusieurs minutes sans que cela n’entraîne de sensations d’inconfort.
1 – Le corps respire
Le plus simple est de s’asseoir sur une chaise, le dos droit. Les mains peuvent être posées sur les cuisses .
Après avoir fermé les yeux, commencez par porter votre attention sur les phases d’inspiration et d’expiration en vous efforçant d’en augmenter l’amplitude et d’en ralentir la vitesse – on respire un peu plus haut et on souffle un peu plus bas, lentement. Ceci pendant environ deux minutes.
Puis vous allez imaginer, lors de chaque expiration, que vous insufflez l’air dans les différents lieux du corps en commençant par le sommet du crâne, en poursuivant par le visage puis le cou et les épaules, les bras, les mains, le thorax, le ventre, le dos, le bassin, les jambes et enfin, les orteils. A chaque cycle est associée une zone corporelle. Il faut sentir la tiédeur de l’air insufflé et la détente que cela induit.Une certaine lourdeur peut progressivement apparaître.
L’ensemble dure entre trois et cinq minutes.
Après quelques séances vous serez en mesure de pratiquer cette relaxation dans différentes positions- allongé ou debout. dans divers lieux de votre quotidien- le métro, une salle d’attente ou en voiture au feu rouge. Vous en retirerez rapidement de grands bénéfices. D’autant plus que par la suite vous intégrerez à cette relaxation des images apaisantes, énergisantes ou sécurisantes.
Un seul secret pour faire que cette courte relaxation devienne un outil performant de retour à l’équilibre émotionnel: LA FRÉQUENCE DE LA PRATIQUE
2 – Un autre exercice de relaxation court:
Assis, les yeux fermés dans un premier temps (après quelques jours de pratique on pourra les garder ouverts) on respire en gonflant légèrement le ventre puis dans la même phase on imagine l’air gonflant le coeur. Au sommet de ce cycle on s’attache à détendre tout le visage – le front, les yeux, les muscles des mâchoires, la bouche. Enfin on souffle lentement (par le nez) avec la sensation que l’ensemble du corps s’alourdir. On recommence plusieurs fois ce cycle
3 – Relaxation de l’énergie et de l’apaisement.
Assis, debout ou couché- je conseille souvent la position assise parce par cette pratique on installe des automatismes de détente très facilement reproductibles dans les nombreuses situations du quotidien citées plus haut.
On installe tout d’abord une respiration légèrement plus ample (on respire un peu plus haut, on souffle un peu plus bas. Jamais dans l’inconfort) on s’efforce alors d’associer la phase d’inspiration à une sensation d’énergie- comment se sent- on physiquement dans les moments où notre énergie est optimale (pendant le sport, après une excellente nouvelle etc.).. Puis on souffle en y associant une sensation de douceur (celle des meilleurs moments de détente) ou de sécurité. Là, à nouveau c’est percevoir physiquement cet état du corps qui est primordial. Il est inutile de se contenter de répéter « calme, énergie ou sécurité » car les mots seuls, n’ont qu’un très faible pouvoir.
Cet exercice est destiné à nous détendre en utilisant une fonction vitale et en permanence à l’oeuvre. Elle équilibre l’alternance des systèmes sympathiques (action) et parasympathiques (détente). Il permet de surcroît d’ installer un sentiment d’équilibre.
4 – Le sourire
Les yeux fermés dans la position de notre choix, sourions successivement par tous les lieux de notre corps (visage, épaules, ventre mains, jambes).
Il faut imaginer ces parties de notre corps capables de produire et d’émettre la douce énergie du sourire.
Il est intéressant de concevoir nos émotions sous la forme d’énergies positives ou négatives. Celle du sourire est une des plus puissantes. Vous serez étonnés des changements qu’au fil des jours cet exercice peut produire
5 – Une relaxation en forme de méditation
Les yeux fermés, dans la position de notre choix, installons- nous dans l’ observation exclusive de l’écran intérieur de nos paupières – les formes, les mouvements, la lumière. et ne laissons aucun mot se former.
Il n’y a pas de durée requise pour ces relaxations. Elles peuvent varier d’une minute à une heure selon le temps disponible, le lieu ou l’envie. Leur but est de nous déconnecter du flux de pensées automatiques, et de muscler notre autonomie. C’est un peu comme si on isolait notre demeure pour nous prémunir des bruits excessifs de la rue. Ces bruits qui perturbent nos facultés de concentration et occupent une place trop importante de notre espace attentionnel.
6- Diminuez la résonance de l’échec par la relaxation
Lorsque votre corps est détendu, les pensées qui vous animent perdent de leur force. Impossible de ressentir une vraie colère, une vraie peur, une vraie angoisse dans un corps décontracté qui communique des messages de clame.
L’idée même de l’échec, sa matérialisation dans votre intellect, perdra de son pouvoir négatif. La clé est d’inviter cette pensée dérangeante dans votre esprit uniquement lorsque votre corps est paisible. Résultat, la notion d’échec se dilue et les émotions négatives qui y étaient attachées quittent progressivement le navire.
7- L’usage du sourire
Nous savons tous que le sourire adresse aux autres des messages positifs et sécurisants. Ce que nous savons moins, c’est que celui-ci envoie également des informations à notre cerveau. Lorsque votre front est plissé, que votre mâchoire est crispée et que vos sourcils plongent vers votre nez, votre cerveau émotionnel reçoit un message négatif. En revanche, quand votre visage arbore une expression positive de type sourire, le signal reçu contribue à renforcer votre sentiment de sécurité. Exactement comme si vous receviez le sourire d’un proche.
8 - Pratiquez le pardon égocentrique
Pardonner à quelqu’un ou à vous-même est un acte de délestage. Cela revient à couper ce lien émotionnel empreint de rancune et d’animosité qui vous attache à une problématique ou à un individu. Contrairement à ce que pensent nombre de personnes, pratiquez le pardon n’est pas une faiblesse. Au contraire, c’est une stratégie courageuse que l’on utilise pour Soi et dans son propre intérêt. Elle nous libère de la tristesse, de la frustration, de la colère. Et constitue une des clés du lâcher prise.
9 - Relâchez les tensions de votre visage
Votre visage est la partie de votre corps où se matérialisent le plus lisiblement vos tensions internes. Sa physionomie à un instant T traduit votre état émotionnel. Mais le processus peut être inversé : pacifier ses expressions permet d’induire une certaine détente. C’est une stratégie habile qui consiste à utiliser les connexions entre cerveau et visage afin de paramétrer ses émotions. Il est donc primordial que, plusieurs fois par jour, vous veilliez à installer une mine décontractée. Résultat, vous vous sentez plus détendu.
10 -Soyez pilote ou passager
Selon la situation, vous pouvez décider d’être le pilote et donc d’avoir le contrôle. Ou bien opter pour une posture de passager et donc décider de manière intentionnelle de ne pas avoir les commandes. L’essentiel est de jauger le degré de contrôle que la situation exige de votre part. Savoir si vous devez être proactif ou s’il s’avère plus pertinent et économe d’adopter un rôle passif. Cette faculté de choisir la posture adéquate augmente considérablement votre autonomie face aux diverses circonstances.
11 - Gérez intelligemment le capital désir
Considérez le désir comme un appétit. Manger du pain avant un repas amenuise votre appétit. De la même manière, il est possible d’amoindrir votre niveau de désir au risque d’être repu avant même d’avoir commencé à agir ! Prenez donc garde à l’alimentation de votre désir, il vous faut en permanence veiller à maintenir vivace cet appétit. Evitez le grignotage : divertissements stériles, loisirs en trop grand nombre, objectifs trop nombreux. Tout cela peut miner votre capital désir et plomber votre motivation.
12 - Valorisez les expériences vécues
Chaque expérience que vous vivez ou avez vécu est une source potentielle. C’est le fait d’extraire intentionnellement la valeur intrinsèque de chacune d’elles qui permet d’exploiter ce levier. Extraire la moindre composante positive, le moindre élément potentiellement valorisant renforce votre estime. Placez ce filtre, prenez-en conscience le plus souvent possible. Cela vous permettra de renforcer le process. Toute expérience recèle ce pouvoir de doper votre estime.
et
sur ce pdf :
http://feg.univ-amu.fr/sites/feg.univ-amu.fr/files/intelligence_emotionnelle_-_rossano_et_di_nunzio_2011.pdf
(si à défaut du capital désir, quelqu'un(e) connaît un capitaine Flam... cela dit pas sûre que si il me proposer de me peloter sur la banquette passager est à voir direct avec la place pilote ou passage, méfiez vous des interprétations)
Selon Salovey et Mayer, l’intelligence émotionnelle est une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes.
QE
Un moteur hybride
L’avenir des moyens de transport est aux moteurs hybrides : automobiles permettant alternativement d’utiliser l’essence, le gaz ou de l’électricité. Projet d’un avion de ligne mixte conçus par Boeing et la NASA employant le kérosène et l’électricité. Par le passé le bois et le charbon étaient majoritairement consommés pour produire l’énergie nécessaire puis vint l’ère du pétrole et du nucléaire avec leur cortège d’inconvénients : pollution, coût ou épuisement des stocks, dangerosité. Auxquels il faut ajouter les conflits liés au contrôle de ces matières premières.
Nous pouvons ainsi faire un parallèle avec les deux formes d’intelligence qui nous caractérisent. L’intelligence rationnelle mesurée par le quotient intellectuel (QI) et l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel (QE). On a longtemps considéré que la première était le meilleur prédicteur de la réussite professionnelle. Une bonne manipulation de l’abstraction, une capacité de raisonnement logique semblaient à eux seuls selon les tests développés par Alfred Binet, prédisposer au succès. A cette notion faisant de moins en moins l’unanimité, Goleman préféra l’intelligence émotionnelle. qui est une bonne combinaison du rationnel et de l’émotionnel. C’est dans cette configuration qu’un individu trouverait les conditions de son épanouissement.
Semblable à l’électricité d’origine éolienne, photovoltaïque ou produite par une pile à combustible moins chères à terme et non sujette à épuisement, l’intelligence émotionnelle offre des capacités de développement importantes. Pour nous permettre de faire face à toutes les situations énergivore, nous devons sans cesse être en mesure d’alimenter notre moteur. Les recherches récentes démontrent le rendement plus élevé de l’intelligence émotionnelle. Les relations interpersonnelles sont au cœur de notre vie. C’est leurs qualités qui le plus souvent déterminent notre place dans la société. Combien de bêtes à concours, avons-nous connu, incapables de convertir leurs aptitudes en véritable réussite ?
Les capacités
L’intelligence émotionnelle se mesure par le quotient émotionnel (QE) et peut se définir par:
La compréhension de ses émotions
La maîtrise de ses émotions et de ses impulsions
La compréhension des émotions d’autrui et la façon d’y réagir
L’inspiration et l’influence sur les autres
Le développement des émotions et la gestion des conflits.
Peut-on l’augmenter ?
L’intelligence émotionnelle peut être développée et entraînée. Elle se développe avec le temps et il est possible de l’améliorer par la formation ou la thérapie.
Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais plutôt des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel.
Le rôle des émotions est de signaler les changements – qu’ils soient réels ou imaginaires dans les relations entre un individu et son environnement afin de fournir une réponse efficace et lui permettre une meilleure adaptation.
- See more at: http://www.intelligence-emotionnelle.fr/blog/lintelligence-emotionnelle-2/definition/#sthash.aBxke9UU.dpuf
Les bénéfices de l’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle peut être le meilleur prédicteur du succès dans la vie, donnant une définition plus juste de l’être intelligent.
echelleLes personnes dotées d’un quotient émotionnel (QE) supérieur à la moyenne réussissent en général mieux à faire face aux exigences, pressions et contraintes du quotidien. Il leur confère une meilleure capacité à maîtriser leur environnement en leur permettant de:
• Mieux s’adapter, c’est-à-dire savoir mettre en œuvre toutes les solutions, physiologiques et comportementales pour être en adéquation avec l’ensemble de notre environnement – les conditions climatiques, la société, la flore, les ressources. Tout ce qui peut favoriser ou mettre en péril notre existence.
« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements » [Charles Darwin]
• De gérer les tensions, contributions habituelles à la recherche de performance et à l’obligation de résultat.
Les tensions ne doivent jamais devenir des obstacles à nos projets aussi est-il indispensable d’acquérir les outils de régulation émotionnelle.
• D améliorer la compréhension des émotions et sentiments des personnes que nous côtoyons. Induisant ainsi une qualité d’écoute meilleure. Cela permet de créer un lien qui souvent va apaiser les tensions naissantes par une communication plus efficace ou faciliter la résolution de conflits.
• De mieux collaborer. La capacité à collaborer est une composantes importante de l‘intelligence émotionnelle. Comme les autres, elle peut elle être accrue. Il est possible en effet de développer la communication, de minimiser les ego et les affects, d’augmenter le sentiment d’appartenance et de faire partager une vision commune.
• D’accroître la créativité en rassemblant dans notre zone de travail conscient les éléments disséminés dans des zones éloignées du cerveau et en leur donnant une forme nouvelle. Pour cela il est nécessaire de solliciter les souvenirs inscrits dans nos sens, puiser dans notre base de donnée interne riche de milliards d’informations. Il faut par ailleurs travailler à déterminer la configuration la plus appropriée à l’émergence de concepts originaux en identifiant le contexte, les circonstances, les postures, le degré de détente, de réceptivité et de concentration les plus productifs
• D’augmenter notre charisme. « En imposer pour ne pas avoir à imposer, voilà en quoi consiste le charisme » François Proust.
Un des composants essentiels du charisme est la séduction.
N’est charismatique que celui qui séduit. Soit par son apparence (signe d’un patrimoine génétique sain), mais cela peut ne pas suffire, soit par ses qualités et aptitudes.
Susciter l’adhésion est indispensable, il est nécessaire par ailleurs d’avoir confiance en soi, de savoir communiquer et posséder au moins une aptitude clé (talent, humour, culture etc.) Il est également important d’avoir une grande visibilité sociale et d’être un catalyseur d’émotions positives.
On peut aisément noter qu’un grand nombre de ces paramètres peut être développé.
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Quotient émotionnel et Quotient intellectuel
Deux formes d’intelligence caractérisent l’être humain : l’intelligence rationnelle mesurée par le quotient intellectuel (QI) et l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel (QE).
On a longtemps considéré que la première était le meilleur prédicteur de la réussite professionnelle. Une bonne manipulation de l’abstraction, une capacité de raisonnement logique semblaient à eux seuls, selon les tests développés par Alfred Binet, prédisposer au succès. Cette notion faisant de moins en moins l’unanimité, Salovey et Mayer popularisèrent dans les années 90 le concept d’intelligence émotionnelle.
Une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions, ceux des autres, puis à faire la distinction entre eux afin d’utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. Ce serait donc d’avantage dans une bonne combinaison du rationnel et de l’émotionnel qu’un individu trouverait les conditions de son épanouissement.
Comment quantifier cette proportion ?
Certains chercheurs avancent aujourd’hui des chiffres de l’ordre de 25% pour le QI et de 75% pour le QE. Notre intelligence est hybride, elle nous apporte une capacité d’adaptation supérieure, une meilleure économie émotionnelle et une plus grande puissance énergétique.
Semblable à l’électricité d’origine éolienne, photovoltaïque ou produite par une pile à combustible, moins chères à terme et non sujette à épuisement, l’intelligence émotionnelle offre des capacités de développement importantes. Pour nous permettre de faire face à toutes les situations énergivores, nous devons sans cesse être en mesure d’alimenter notre moteur.
Les recherches récentes démontrent le rendement plus élevé de l’intelligence émotionnelle. Les relations interpersonnelles sont au cœur de notre vie. Ce sont leurs qualités qui le plus souvent déterminent notre place dans la société. Combien de bêtes à concours avons-nous connues, incapables de convertir leurs aptitudes en véritable réussite ?
L’équation du bonheur reste à découvrir. Mais les variables, elles, sont bien identifiées.
- See more at: http://www.intelligence-emotionnelle.fr/blog/lintelligence-emotionnelle-2/quotien-emotionnel-quotient-intellectuel/#sthash.Tp6MPxLF.dpuf
Les outils pratiques
La relaxation
Notre corps matérialise la plupart de nos pensées en induisant dans nos fibres musculaires, sur notre rythme cardiaque ou notre température, des modifications qui vont composer un état émotionnel. Ce phénomène opère également dans l’autre sens : un état spécifique du corps (des maux d’estomac par exemple) va entraîner un sentiment d’insécurité et des perceptions assombries de notre existence.
Les techniques de relaxation (repos, détente en latin) les plus connues sont :
La relaxation progressive de jacobson
Le training autogène de Shultz
Le training autogène de R Abrezol
La relaxation est un des outils incontournables de lasophrologie car qu’elle permet d’atteindre un état de conscience modifié, appelé communément « au bord du sommeil » et qui favorise la communication avec notre cerveau émotionnel (cerveau limbique). Une pratique constante de la relaxation ou de laméditation installe un mécanisme protecteur contre les automatismes et schémas de pensée anxiogènes.
Détendre le corps c’est détendre l’esprit. Détendre l’esprit c’est détendre le corps.
La respiration
L’inspiration de l’artiste, le deuxième souffle, le souffle de la vie, le souffle coupé, etc. De nombreuses expressions du langage courant illustrent le rôle important accordé à notre respiration.
Au premier plan, bien évidement, l’apport en oxygène. Le cerveau représente 2% de la masse corporelle pourtant il absorbe 20% de l’oxygène et de l’énergie alimentaire. Lors des 28 000 inspirations quotidiennes, il accapare 10 fois plus d’énergie que n’importe quel autre organe.
Pour autant, pensons-nous souvent à sa fonction de régulateur émotionnel ?
Un cerveau mal oxygéné stresse plus vite. Les phases d’inspirations et d’expirations actionnent successivement les nerfs sympathiques et parasympathiques de notre système nerveux. Le premier pour favoriser l’action, le second pour apaiser, calmer. La respiration est une des rares fonctions qui soient à la fois automatique (il n’est pas utile d’y penser pour l’actionner) et volontaire (nous pouvons la réguler).
Nos cultures occidentales n’ont jamais mis l’accent sur cette formidable opportunité offerte par l’évolution ; utiliser la conscience, l’amplitude et le rythme de notre respiration pour augmenter notre énergie, notre confiance et notre sérénité.
Nos sociétés actuelles nous maintiennent dans le déni total des leviers de notre bien-être, de notre auto-prise en charge et nous laissent croire aux providentiels moyens externes. Toute la pharmacopée pour le soulagement des tensions, les mirages de la consommation, l’alcool, le café, le tabac, les jeux etc. Si bien que des lois doivent être promulguées pour que les entreprises se préoccupent des tensions psychologiques de leurs employés.
L’école nous a-t-elle déjà enseigné l’importance de l’acte respiratoire et les techniques pour en tirer le meilleur parti ? Avons-nous noté comment, face à une situation de stress, notre respiration s’accélère pour nous faire entrer dans un syndrome d’hyperventilation ?
Si le pétrole est la source d’énergie dominante des hommes, l’oxygène est la source d’énergie principale de l’homme. Celle dont il ne peut se priver plus de quelques minutes. En comparaison nous pouvons survivre des semaines sans nourriture et quelques jours sans eau.
La qualité de notre respiration influe de façon importante sur notre état émotionnel.
La mesure de la quantité d’oxyde de carbone dans notre sang peut déclencher des signaux d’alerte. Rappelez-vous lors d’un effort intense, cette sensation de danger dûe au sous-apport d’oxygène dans nos muscles.
L’air que nous respirons représente également l’échange permanent que nous entretenons avec le monde. Ces molécules produites par les végétaux qui nous ont longtemps informés sur notre environnement – la présence de nourriture ou de prédateurs. Elles véhiculent aussi, bien que nous n’en ayons pas conscience des phéromones, ces sécrétions qui stimulent des réponses comportementales chez les individus de la même espèce lors de la recherche d’un partenaire amoureux.
Il faut donc faire de notre respiration un outil de régulation efficace.
Les visualisations : c’est en état de relaxation profonde l’évocation de lieux, d’objets, de situations, en s’attachant à une très grande précision dans les détails et les ressentis. Elles ont pour but, de modifier les schémas automatiques pernicieux et d’inscrire dans les zones du notre cerveau émotionnel de nouvelles perceptions plus en phase avec nos projets.
Le schéma corporel : en état de relaxation affiner les perceptions en provenance de notre corps. : Tensions musculaires, respiration, rythme cardiaque, température cutanée, nos postures. Ne plus considérer notre corps comme une entrave (douleurs, fatigues) ou un simple véhicule, mais comme un partenaire dans l’optimisation de nos facultés ( confiance, volonté, motivation).
Le développement de la conscience : soumis de façon chaotique à nos mécanismes automatiques nous avons progressivement perdus le contrôle d’une grande partie de nos comportements et par là même de nos décisions. De puissants outils de conscientisation permettent de se réapproprier les commandes de nos choix et de nos actions.
Le décryptage de situations du quotidien : en replaçant les techniques enseignées au cœur du quotidien on apporte une meilleure compréhension des mécanismes émotionnels en œuvre lors de conflits interpersonnels, de périodes de stress, de doutes, de tensions, de démotivations etc.
Identifier nos ressources internes ou externes : nous avons été conçus avec d’importantes capacités (ex : résilience ) mais nous pouvons également apprendre à identifier ou créer les conditions d’une meilleure gestion de nos énergie physiques ou mentales ( elles sont interconnectées).
Les techniques de récupération et de stimulation: de nombreuses situations exigent de nous que nous soyons en mesure de mobiliser notre attention, notre concentration, notre créativité ou notre énergie. Il est donc primordial que nous sachions grâce à quelques techniques simples, quelque soit le lieu, (salle d’attente, transports, au bureau) très rapidement en une ou deux minutes activer les mécanismes appropriés.
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Petits exercices de relaxation
Vers un meilleur nous-même
Pour faciliter nos débuts dans la pratique de la relaxation, il est primordial d’adopter une position que l’on pourra maintenir plusieurs minutes sans que cela n’entraîne de sensations d’inconfort.
1 – Le corps respire
Le plus simple est de s’asseoir sur une chaise, le dos droit. Les mains peuvent être posées sur les cuisses .
Après avoir fermé les yeux, commencez par porter votre attention sur les phases d’inspiration et d’expiration en vous efforçant d’en augmenter l’amplitude et d’en ralentir la vitesse – on respire un peu plus haut et on souffle un peu plus bas, lentement. Ceci pendant environ deux minutes.
Puis vous allez imaginer, lors de chaque expiration, que vous insufflez l’air dans les différents lieux du corps en commençant par le sommet du crâne, en poursuivant par le visage puis le cou et les épaules, les bras, les mains, le thorax, le ventre, le dos, le bassin, les jambes et enfin, les orteils. A chaque cycle est associée une zone corporelle. Il faut sentir la tiédeur de l’air insufflé et la détente que cela induit.Une certaine lourdeur peut progressivement apparaître.
L’ensemble dure entre trois et cinq minutes.
Après quelques séances vous serez en mesure de pratiquer cette relaxation dans différentes positions- allongé ou debout. dans divers lieux de votre quotidien- le métro, une salle d’attente ou en voiture au feu rouge. Vous en retirerez rapidement de grands bénéfices. D’autant plus que par la suite vous intégrerez à cette relaxation des images apaisantes, énergisantes ou sécurisantes.
Un seul secret pour faire que cette courte relaxation devienne un outil performant de retour à l’équilibre émotionnel: LA FRÉQUENCE DE LA PRATIQUE
2 – Un autre exercice de relaxation court:
Assis, les yeux fermés dans un premier temps (après quelques jours de pratique on pourra les garder ouverts) on respire en gonflant légèrement le ventre puis dans la même phase on imagine l’air gonflant le coeur. Au sommet de ce cycle on s’attache à détendre tout le visage – le front, les yeux, les muscles des mâchoires, la bouche. Enfin on souffle lentement (par le nez) avec la sensation que l’ensemble du corps s’alourdir. On recommence plusieurs fois ce cycle
3 – Relaxation de l’énergie et de l’apaisement.
Assis, debout ou couché- je conseille souvent la position assise parce par cette pratique on installe des automatismes de détente très facilement reproductibles dans les nombreuses situations du quotidien citées plus haut.
On installe tout d’abord une respiration légèrement plus ample (on respire un peu plus haut, on souffle un peu plus bas. Jamais dans l’inconfort) on s’efforce alors d’associer la phase d’inspiration à une sensation d’énergie- comment se sent- on physiquement dans les moments où notre énergie est optimale (pendant le sport, après une excellente nouvelle etc.).. Puis on souffle en y associant une sensation de douceur (celle des meilleurs moments de détente) ou de sécurité. Là, à nouveau c’est percevoir physiquement cet état du corps qui est primordial. Il est inutile de se contenter de répéter « calme, énergie ou sécurité » car les mots seuls, n’ont qu’un très faible pouvoir.
Cet exercice est destiné à nous détendre en utilisant une fonction vitale et en permanence à l’oeuvre. Elle équilibre l’alternance des systèmes sympathiques (action) et parasympathiques (détente). Il permet de surcroît d’ installer un sentiment d’équilibre.
4 – Le sourire
Les yeux fermés dans la position de notre choix, sourions successivement par tous les lieux de notre corps (visage, épaules, ventre mains, jambes).
Il faut imaginer ces parties de notre corps capables de produire et d’émettre la douce énergie du sourire.
Il est intéressant de concevoir nos émotions sous la forme d’énergies positives ou négatives. Celle du sourire est une des plus puissantes. Vous serez étonnés des changements qu’au fil des jours cet exercice peut produire
5 – Une relaxation en forme de méditation
Les yeux fermés, dans la position de notre choix, installons- nous dans l’ observation exclusive de l’écran intérieur de nos paupières – les formes, les mouvements, la lumière. et ne laissons aucun mot se former.
Il n’y a pas de durée requise pour ces relaxations. Elles peuvent varier d’une minute à une heure selon le temps disponible, le lieu ou l’envie. Leur but est de nous déconnecter du flux de pensées automatiques, et de muscler notre autonomie. C’est un peu comme si on isolait notre demeure pour nous prémunir des bruits excessifs de la rue. Ces bruits qui perturbent nos facultés de concentration et occupent une place trop importante de notre espace attentionnel.
6- Diminuez la résonance de l’échec par la relaxation
Lorsque votre corps est détendu, les pensées qui vous animent perdent de leur force. Impossible de ressentir une vraie colère, une vraie peur, une vraie angoisse dans un corps décontracté qui communique des messages de clame.
L’idée même de l’échec, sa matérialisation dans votre intellect, perdra de son pouvoir négatif. La clé est d’inviter cette pensée dérangeante dans votre esprit uniquement lorsque votre corps est paisible. Résultat, la notion d’échec se dilue et les émotions négatives qui y étaient attachées quittent progressivement le navire.
7- L’usage du sourire
Nous savons tous que le sourire adresse aux autres des messages positifs et sécurisants. Ce que nous savons moins, c’est que celui-ci envoie également des informations à notre cerveau. Lorsque votre front est plissé, que votre mâchoire est crispée et que vos sourcils plongent vers votre nez, votre cerveau émotionnel reçoit un message négatif. En revanche, quand votre visage arbore une expression positive de type sourire, le signal reçu contribue à renforcer votre sentiment de sécurité. Exactement comme si vous receviez le sourire d’un proche.
8 - Pratiquez le pardon égocentrique
Pardonner à quelqu’un ou à vous-même est un acte de délestage. Cela revient à couper ce lien émotionnel empreint de rancune et d’animosité qui vous attache à une problématique ou à un individu. Contrairement à ce que pensent nombre de personnes, pratiquez le pardon n’est pas une faiblesse. Au contraire, c’est une stratégie courageuse que l’on utilise pour Soi et dans son propre intérêt. Elle nous libère de la tristesse, de la frustration, de la colère. Et constitue une des clés du lâcher prise.
9 - Relâchez les tensions de votre visage
Votre visage est la partie de votre corps où se matérialisent le plus lisiblement vos tensions internes. Sa physionomie à un instant T traduit votre état émotionnel. Mais le processus peut être inversé : pacifier ses expressions permet d’induire une certaine détente. C’est une stratégie habile qui consiste à utiliser les connexions entre cerveau et visage afin de paramétrer ses émotions. Il est donc primordial que, plusieurs fois par jour, vous veilliez à installer une mine décontractée. Résultat, vous vous sentez plus détendu.
10 -Soyez pilote ou passager
Selon la situation, vous pouvez décider d’être le pilote et donc d’avoir le contrôle. Ou bien opter pour une posture de passager et donc décider de manière intentionnelle de ne pas avoir les commandes. L’essentiel est de jauger le degré de contrôle que la situation exige de votre part. Savoir si vous devez être proactif ou s’il s’avère plus pertinent et économe d’adopter un rôle passif. Cette faculté de choisir la posture adéquate augmente considérablement votre autonomie face aux diverses circonstances.
11 - Gérez intelligemment le capital désir
Considérez le désir comme un appétit. Manger du pain avant un repas amenuise votre appétit. De la même manière, il est possible d’amoindrir votre niveau de désir au risque d’être repu avant même d’avoir commencé à agir ! Prenez donc garde à l’alimentation de votre désir, il vous faut en permanence veiller à maintenir vivace cet appétit. Evitez le grignotage : divertissements stériles, loisirs en trop grand nombre, objectifs trop nombreux. Tout cela peut miner votre capital désir et plomber votre motivation.
12 - Valorisez les expériences vécues
Chaque expérience que vous vivez ou avez vécu est une source potentielle. C’est le fait d’extraire intentionnellement la valeur intrinsèque de chacune d’elles qui permet d’exploiter ce levier. Extraire la moindre composante positive, le moindre élément potentiellement valorisant renforce votre estime. Placez ce filtre, prenez-en conscience le plus souvent possible. Cela vous permettra de renforcer le process. Toute expérience recèle ce pouvoir de doper votre estime.
et
sur ce pdf :
http://feg.univ-amu.fr/sites/feg.univ-amu.fr/files/intelligence_emotionnelle_-_rossano_et_di_nunzio_2011.pdf
(si à défaut du capital désir, quelqu'un(e) connaît un capitaine Flam... cela dit pas sûre que si il me proposer de me peloter sur la banquette passager est à voir direct avec la place pilote ou passage, méfiez vous des interprétations)
Invité- Invité
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Le Q est l’élément déterminant dans la nature. Tout tourne autour de lui !
Merci pour cet article, super riche
Merci pour cet article, super riche
Invité- Invité
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Aimant a écrit:Le Q est l’élément déterminant dans la nature. Tout tourne autour de lui !
Merci pour cet article, super riche
Si tu as le Q et moi le Ré, quelle coïncidence que tu sois intéressé par ce fil que j'ouvre qui te semble une "Ben" édiction
Dernière édition par Nath le Jeu 03 Sep 2015, 15:09, édité 1 fois (Raison : même pas vrai, suis pas passée sur ton fil :))
Invité- Invité
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
J'en suis sur le Q, sur le Sol. Ben ça va finir sur le Do !
Dernière édition par Aimant le Jeu 03 Sep 2015, 19:18, édité 1 fois (Raison : Fais pas ta timide :P ;))
Invité- Invité
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Aimant a écrit:
J'en suis sur le Q, sur le Sol. Ben ça va finir sur le Do !
Invité- Invité
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Que bella l'équation !!
Et quel développement,
Qui donne envie de se pencher et de s'étendre sur le sujet...
Mais Docteur, où se passent les séances, I need more...
L'intelligence émotionnelle n'est elle pas un merveilleux vehicule pour notre intelligence rationnelle, et même mieux,l'extension, l'interface, le vecteur ?
Voir l'insatiable explorateur ?
Et quel développement,
Qui donne envie de se pencher et de s'étendre sur le sujet...
Mais Docteur, où se passent les séances, I need more...
L'intelligence émotionnelle n'est elle pas un merveilleux vehicule pour notre intelligence rationnelle, et même mieux,l'extension, l'interface, le vecteur ?
Voir l'insatiable explorateur ?
Dernière édition par Fun'n Brain le Lun 07 Mar 2016, 13:40, édité 1 fois (Raison : Bon, tout ça pour dire que je n'ai pas de banquette arrière :D)
Fun'n Brain- Messages : 32
Date d'inscription : 03/09/2015
Age : 54
Localisation : En moi ou en toi,,en nous quoi !
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Ah la petite mort, queue du bonheur...
Expérience à faire chez soi :
Vous prenez l'auriculaire et vous le mettez dans votre oreille puis vous le tournez délicatement en le faisant glisser autour et dans la conque pendant dix secondes.
Ceci fait, posez vous cette question, qui du doigt ou de l'oreille a eu le plus de plaisir ?
place du mort \plas dy mɔʁ\ féminin
(Automobile) (Par hyperbole) Place la plus exposée en cas d’accident, généralement devant à côté du chauffeur.
( y a bien un rapport avec le positionnement mais chut, faut pas croire tout ce que vous pouvez lire...
Ce qui importe c'est d'être à sa place, rien d'autre.)
Expérience à faire chez soi :
Vous prenez l'auriculaire et vous le mettez dans votre oreille puis vous le tournez délicatement en le faisant glisser autour et dans la conque pendant dix secondes.
Ceci fait, posez vous cette question, qui du doigt ou de l'oreille a eu le plus de plaisir ?
place du mort \plas dy mɔʁ\ féminin
(Automobile) (Par hyperbole) Place la plus exposée en cas d’accident, généralement devant à côté du chauffeur.
( y a bien un rapport avec le positionnement mais chut, faut pas croire tout ce que vous pouvez lire...
Ce qui importe c'est d'être à sa place, rien d'autre.)
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
C'est mon corps tout entier qui a le plus de bonheur je ne dissocie plus les pièces mécaniques, puisque qu'elle est céleste.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Et si le QI et le QE et le Q était la formule à l'équation ?
Un doigt, unE oreille, c'est choux après c'est comme tout il y a d'autres voyelles.
C'est p'têt une histoire de sensibilité va savoir ???
C'est p'têt une histoire de sensibilité va savoir ???
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
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