Psychologie de comptoir
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Re: Psychologie de comptoir
Les mécanismes du rire rire et santé. Emon site.com.
Méditation pleine conscience Christophe André psy therapieToulouse. Fr
Comment utiliser ses pensées pour ne pas être utilisé par L. Tu peux le faire.com.
Filtre mental comment s'émanciper de son emprise. Orygin.fr
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Dernière édition par I am just Nath le Dim 8 Sep 2019 - 18:40, édité 1 fois
Re: Psychologie de comptoir
mais oui c'est clair perdu.com
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Psychologie de comptoir
Ernest-Antoine et Hannibal sont des malades mentaux qui résident dans un hôpital psychiatrique.
Un jour Ernest-Antoine longe la piscine. Il tombe à l'eau et coule à pic.
Ni une ni deux, Hannibal saute à l'eau et va chercher Ernest-Antoine au fond. Il le ramène à la surface.
Quand le directeur apprend l'acte héroïque de Hannibal, il décide de le laisser sortir immédiatement car il pense que si Hannibal est capable d'un tel acte il doit être mentalement stable.
Le directeur va lui-même annoncer cette bonne nouvelle à Hannibal. Il lui dit :
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'apprendre ! La bonne c'est que nous te laissons sortir de l'hôpital parce que tu as été capable d'accomplir un acte de bravoure en sauvant la vie d'une autre personne. Je crois que tu as retrouvé ton équilibre mental. La mauvaise, c'est qu' Ernest-Antoine s'est pendu dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre.
Et Hannibal de répondre au directeur :
- Il ne s'est pas pendu, c'est moi qui l'ai accroché pour qu'il sèche...
Un jour Ernest-Antoine longe la piscine. Il tombe à l'eau et coule à pic.
Ni une ni deux, Hannibal saute à l'eau et va chercher Ernest-Antoine au fond. Il le ramène à la surface.
Quand le directeur apprend l'acte héroïque de Hannibal, il décide de le laisser sortir immédiatement car il pense que si Hannibal est capable d'un tel acte il doit être mentalement stable.
Le directeur va lui-même annoncer cette bonne nouvelle à Hannibal. Il lui dit :
- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t'apprendre ! La bonne c'est que nous te laissons sortir de l'hôpital parce que tu as été capable d'accomplir un acte de bravoure en sauvant la vie d'une autre personne. Je crois que tu as retrouvé ton équilibre mental. La mauvaise, c'est qu' Ernest-Antoine s'est pendu dans la buanderie avec la ceinture de sa robe de chambre.
Et Hannibal de répondre au directeur :
- Il ne s'est pas pendu, c'est moi qui l'ai accroché pour qu'il sèche...
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: Psychologie de comptoir
Invité a écrit:60 P'tites Astuces Qui Vont Améliorer Votre Vie dans les 100 Prochains Jours.
Contrairement à ce qu'on pense, pas besoin de changements radicaux pour améliorer la qualité de sa vie. Par ailleurs, pas besoin non plus d’attendre une éternité avant d'avoir des résultats concrets suite à des actions positives.
La clef de la réussite est de faire des petits pas, de manière régulière, pendant une période de 100 jours.
Voici les 60 p’tits trucs qui vont améliorer votre vie en 100 jours.
À la maison 1.
Créez un calendrier spécial « 100 jours Pour en Finir avec le Bazar ».
Faites une liste des groupes d’objets que vous souhaitez trier ou ranger. Puis, répartissez tous ces objets sur votre calendrier pour les 100 prochains jours. Voici quelques exemples :
- Jour 1 : Trier les magazines.
- Jour 2 : Trier les DVD’s.
- Jour 3 : Trier les livres.
- Jour 4 : Ranger les ustensiles de cuisine.
2. Voici votre nouveau mode opératoire : « Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place ».
Pendant les 100 prochains jours, respectez ces 4 règles d'organisation dans votre logement :
- Si je prends un objet, je le remets à sa place.
- Si j’ouvre quelque chose, je le referme.
- Si je fais tomber quelque chose, je le ramasse.
- Si je décroche quelque chose, je le raccroche.
3. Faites le tour de votre maison pour identifier 100 petits problèmes que vous avez tolérés jusqu’à présent.
Puis, remédiez à un de ces petits problèmes par jour.
Voici des exemples :
- Une ampoule grillée qu’il faut remplacer.
- Recoudre un bouton sur une chemise.
- Ce placard qu’on n'ouvre plus par peur que son contenu nous tombe sur la tête.
Bien-être 4.
Suivez la méthode que conseillent les psychologues positivistes : chaque jour, notez 5 à 10 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant.
5. Créer une liste de 20 petites choses faciles qui vous apportent du plaisir.
Faites tout votre possible pour faire au moins une de ces choses par jour.
Voici des exemples de ce que peut inclure votre liste
: - Déjeuner en plein air.
- Appeler son meilleur ami pour papoter.
- Prendre quelques minutes pour lire un roman de son auteur préféré.
6. Créer un journal de vos dialogues intérieurs — y inclure les dialogues positifs et négatifs.
Notez tous ces dialogues pendant 10 jours, en restant le plus précis possible :
- Combien de fois par jour vous faites-vous des reproches ? - Vous sentez-vous utile ?
- Avez-vous souvent des pensées critiques envers les autres ?
- Combien de pensées positives avez-vous par jour ? Prenez soin de noter les sentiments qui accompagnent ces pensées.
Puis, pendant les 90 jours suivants, essayez d’améliorer votre dialogue intérieur.
C’est en améliorant votre dialogue intérieur que vous allez améliorer vos émotions.
7. Pendant les 100 prochains jours, riez aux éclats au moins 1 fois par jour.
Vous pouvez acheter un calendrier avec une blague pour chaque jour de l’année.
Ou alors, visitez un site web de bandes dessinées humoristiques que vous adorez.
Développement personnel
8. Choisissez un livre qui va solliciter un effort intellectuel et de la concentration.
Lisez ce livre tous les jours, de manière à l’avoir complètement terminé en 100 jours.
9. Faites-vous un devoir d’apprendre quelque chose de nouveau chaque jour : le nom d’une fleur qui pousse dans votre jardin, la capitale d’un pays à l’autre bout du monde, ou le nom d’un morceau de musique classique entendu dans un magasin. Si, à l’heure du coucher, vous constatez que vous n’avez rien appris de nouveau pour la journée, prenez un dictionnaire et apprenez un nouveau mot.
10. Arrêtez de vous plaindre pendant 100 jours.
Il y a quelques années, l’écrivain Will Bowen a remis un bracelet violet à chaque membre de sa paroisse.
Ces bracelets étaient censés leur rappeler d’arrêter de se plaindre.
Selon Bowen, « les discours négatifs produisent des pensées négatives ; les pensées négatives produisent des résultats négatifs ».
Pendant les 100 prochains jours, quand vous avez envie de vous plaindre, retenez-vous.
11. Chaque jour des 100 prochains jours, programmez votre réveil 1 min plus tôt. Puis, sortez du lit dès que votre réveil sonne. Ouvrez les volets pour éclairer la maison et faites des étirements. Dans 100 jours, vous sortirez du lit 1 h et 40 min plus tôt que votre heure de réveil actuelle.
12. Pendant les 100 prochains jours,
pratiquez la méthode de la dramaturge Julia Cameron pour libérer la créativité qui est en vous.
Sa méthode se base sur la technique de courant de conscience. C'est une technique qui consiste à transcrire mot à mot le monologue intérieur qui constitue notre pensée. Au réveil, écrivez 3 pages en appliquant scrupuleusement cette méthode.
13. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir d’alimenter votre esprit avec les pensées, les mots, et les images qui correspondent à qui vous voulez être, ce que vous voulez posséder, et ce que vous voulez réaliser.
Finances
14. Établissez un budget de dépenses. Pendant les 100 prochains jours, notez chaque centime que vous dépensez et tenez-vous bien à votre budget de dépenses.
15. Cherchez des astuces sur le web pour réaliser des économies (vous pouvez en trouver plein sur notre site).
Sélectionnez 10 de ces astuces.
Pendant les 100 prochains jours, mettez ces astuces en œuvre. Voici quelques possibilités :
- Quand vous allez au supermarché, laissez votre carte bleue à la maison. Payez plutôt en liquide et prenez une calculette.
- Faites une liste de courses avant de partir au supermarché. - Pourquoi ne pas annuler votre abonnement télé par satellite ?
- Avez-vous vraiment besoin d'un abonnement de téléphonie fixe ?
- Allez faire vos courses en 1 seule fois pour économiser de l'essence. Suivez vos dépenses de près pour savoir combien ces astuces vous ont permis d'économiser en 100 jours.
16. Pendant les 100 prochains jours, réglez tous vos achats en liquide et mettez le reste de monnaie dans un bocal. C’est un bon moyen de se construire une petite réserve pour les jours difficiles.
17. Achetez seulement le strict nécessaire pendant les 100 prochains jours. Vous économiserez forcément de l’argent.
Voici comment utiliser l'argent économisé :
- Réglez vos dettes, si vous en avez.
- Mettez l'argent de côté dans un fonds de secours.
- Ouvrez un Livret A.
18. Pendant les 100 prochains jours, dédiez 1 heure par jour à trouver un moyen de générer un revenu passif.
Gestion du Temps
19. Pendant les 100 prochains jours, ne sortez pas de chez vous sans un bloc-note. Il va servir à organiser vos idées et vos pensées.
Notez absolument tout sur ce bloc-note — et non plus dans votre tête ! Ce bloc-note va vous permettre de décider quoi faire de toutes ces idées et pensées.
Voici des exemples de ce que vous pouvez écrire dessus :
- Le nom des personnes que vous avez envie de voir.
- Des dates de rendez-vous.
- Une liste de tâches. 20.
Pendant 5 jours, suivez de près la façon dont vous utilisez votre temps tout au long de la journée.
Utilisez les résultats de cette recherche pour créer un budget de temps : c'est -à-dire, fixez le pourcentage de votre temps que vous voulez dédier à chaque activité récurrente de la semaine.
Voici des exemples d’activités récurrentes :
- Transports.
- Entretien de la maison / ménage.
- Loisirs.
- Activités génératrices de revenus.
Pendant les 95 jours suivants, tenez-vous bien au budget de temps que vous avez établi.
21. Identifiez une activité peu importante que vous pouvez mettre de côté pendant les 100 prochains jours. Utilisez ce temps libre pour faire une tache prioritaire.
22. Identifiez 5 habitudes qui vous font perdre du temps.
Pendant les 100 prochains jours, réduisez le temps dédié à ces activités.
Voici 3 exemples :
- Pas plus de 30 min de télé par jour.
- Pas plus de 30 min par jour sur les réseaux sociaux.
- Pas plus de 20 min par jour de jeux vidéos.
23. Pendant les 100 prochains jours, arrêtez de faire plusieurs tâches à la fois. Faites 1 seule tâche à la fois sans aucune distraction.
24. Pendant les 100 prochains jours, planifiez vos journées la veille.
25. Pendant les 100 prochains jours, commencez par la tâche la plus prioritaire avant de commencer quoi que ce soit d'autre.
26. Pour les 14 prochaines semaines, faites un bilan de vos activités en fin de semaine.
Votre bilan doit répondre aux questions suivantes :
- Qu’avez-vous accompli ?
- Qu’est-ce qui a mal tourné ?
- Qu’est-ce qui a bien marché ?
27. Pendant les 100 prochains jours, en fin de journée, prenez le temps de faire les 3 choses suivantes : organiser votre bureau, trier vos papiers, et nettoyer votre espace de travail.
Le but est de commencer la journée avec un espace de travail propre et organisé.
28. Rédigez une liste de tous vos engagements et activités sociales prévus pour les 100 prochains jours.
Puis, sortez un stylo rouge.
Barrez tout ce qui ne vous apporte pas de joie ou qui ne vous aide pas à réaliser vos objectifs principaux.
29. Pendant les 100 prochains jours, quand vous passez d’une activité à une autre, posez-vous la question suivante : « Est-ce vraiment la chose la plus importante à faire maintenant ? ».
Santé
30. Pour perdre 1/2 kilo, il faut brûler 3 500 calories. Si vous supprimez 250 calories par jour de votre alimentation pendant les 100 prochains jours, vous allez perdre 2,5 kilos.
31. Pendant les 100 prochains jours, mangez 5 portions de légumes par jour.
32. Pendant les 100 prochains jours, mangez 3 portions de fruits par jour.
33. Identifiez l’aliment qui vous fait craquer quand vous essayez de manger plus sainement. Vous savez très bien de quoi je parle— pour certains, c’est le chocolat, pour d’autres la pizza, etc. (pour moi, c'est les chips). Pendant les 100 prochains jours, décrochez complètement de cet aliment.
34. Pendant les 100 prochains jours, utilisez une assiette plus petite que d’habitude pour manger. Ça va vous aider à contrôler les portions de vos repas.
35. Pendant les 100 prochains jours, ne buvez que du jus de fruits 100% pur jus. Ne buvez pas de jus à base de jus concentré (qui contient du sucre ajouté et des conservateurs).
36. Pendant les 100 prochains jours, buvez de l’eau à la place des sodas.
37. Rédigez une liste de 10 petits-déjeuners faciles à préparer et bons pour la santé.
38. Rédigez une liste de 20 repas faciles à préparer, bons pour la santé, et qui peuvent être mangés au déjeuner ou au dîner.
39. Rédigez une liste de 10 petits casse-croûtes à grignoter qui sont faciles à préparer et bons pour la santé.
40. Avec les listes de petits-déjeuners, déjeuners, dîners, et casse-croutes que vous venez de créer, planifiez à l’avance vos repas pour toute la semaine. Utilisez cette méthode pendant 14 semaines.
41. Pendant les 100 prochains jours, tenez un registre de tout ce que vous mangez. Ça va vous permettre de savoir quand vous ne respectez pas les menus que vous aviez planifiés — et quand vous consommez trop de calories.
42. Pendant les 100 prochains jours, pratiquez au moins 20 min d’activité physique par jour.
43. Équipez-vous d’un podomètre et marchez 10 000 pas par jour, et ce pendant les 100 prochains jours.
Chaque pas que vous faites est pris en compte vers votre objectif de 10 000 pas :
- Quand vous marchez vers votre voiture.
- Quand vous marchez de votre bureau aux toilettes. - Quand vous marchez pour aller parler à un collègue, etc.
44. Préparez un tableau de poids et accrochez-le dans votre salle de bains. Chaque semaine, pendant les 14 prochaines semaines, notez les critères suivants :
- Votre poids. - Votre indice de masse graisseuse. - Votre tour de taille.
45. Pendant les 100 prochains jours, réglez votre montre, téléphone ou ordinateur pour qu’il sonne 1 fois par heure.
Cette sonnerie doit vous rappeler de boire de l’eau régulièrement tout au long de la journée.
46. Pendant les 100 prochains jours, prenez l’habitude de méditer, de respirer, et d'être dans le moment présent pour vous apaiser l’esprit.
Votre couple
47. Pendant les 100 prochains jours, cherchez de manière active les qualités et traits positifs de votre conjoint.
Notez-les soigneusement.
48. Pendant les 100 prochains jours, créez un album de toutes les activités que vous partagez avec votre conjoint. Après 100 jours, remettez à votre partenaire cette liste de choses positives que vous avez observées, ainsi que l’album des activités que vous avez passées ensemble.
49. Identifiez 3 actions concrètes à entreprendre tous les jours pour renforcer votre relation. Voici quelques exemples : - Dire « Je t’aime » et « Passe une bonne journée » à votre conjoint chaque matin. - Embrasser votre conjoint quand vous vous retrouvez en fin de journée. - Sortir en promenade avec votre conjoint chaque soir après le repas, main dans la main. Vie sociale
50. Tous les jours et pendant les 100 prochains jours, engagez la conversation avec quelqu'un que vous ne connaissez pas. C’est plus simple que ça en a l’air — saluer un voisin à qui vous n’avez jamais parlé, suivre quelqu’un sur Twitter, ou laisser un commentaire sur un site où vous ne vous êtes jamais exprimé comme sur comment-économiser.fr par exemple .
51. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir de fréquenter des personnes que vous admirez, que vous respectez, et à qui vous voulez ressembler.
52. Pendant les 100 prochains jours, si quelqu’un vous contrarie, prenez 60 sec pour formuler votre réponse au lieu de répondre tout de suite.
53. Pendant les 100 prochains jours, ne portez pas de jugement sur quelqu’un avant d’avoir entendu les 2 versions des faits.
54. Pendant les 100 prochains jours, faites tous les jours une bonne action (même une p'tite) envers quelqu’un d’autre — une simple pensée affectueuse à leur égard suffit.
55. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir de féliciter les personnes qui le méritent. Dites-leur personnellement ce que ces personnes ont fait de bien. Ça peut être un collègue, un(e) ami(e), ou quelqu'un de la famille.
56. Pendant les 100 prochains jours, pratiquez l’écoute active. Quand quelqu’un vous parle, concentrez-vous sur ce qu’il est en train de dire au lieu de réfléchir à votre réponse.
Reformulez les propos de la personne en utilisant d’autres mots pour vous assurer de bien l'avoir comprise. Si ce qu’elle a dit n’est pas clair, demandez à la personne d’étayer ses propos.
57. Pratiquez l’empathie pendant les 100 prochains jours. Si vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un, mettez-vous à sa place, en essayant de voir le monde de sa perspective.
L'objectif de l'empathie est de ressentir la situation comme si vous étiez dans ses chaussures. Soyez curieux et posez des questions à cette personne.
Essayez de comprendre comment son expérience personnelle a construit sa manière de penser et de se comporter. Enfin, essayez de comprendre par quel processus de réflexion elle est arrivée à ses conclusions.
58. Pendant les 100 prochains jours, soyez reconnaissant de ce que vous avez et arrêtez de vous comparer aux autres.
59. Pendant les 100 prochains jours, essayez de toujours interpréter les actions des autres personnes de manière positive et non pas contre vous !
60. Pendant les 100 prochains jours, dites-vous chaque jour que chaque personne autour de vous fait de son mieux.
Source : Comment-Economiser.fr | http://www.comment-economiser.fr/ameliorer-sa-vie-en-100-jours.html
[size=49]Concret[/size]
Adjectif
[size=32]DÉFINITIONS[/size]
[size=38]SYNONYMES[/size]
[size=38]EXPRESSIONS[/size]
[size=38]CITATIONS[/size]
[size=38]EVÉNEMENTS[/size]
concret , adjectif
- Féminin
concrète.- Sens 1
Qui est perceptible par les sens.
Synonyme : perceptible
Traduction anglais : concrete- Sens 2
Qui est réel, vrai, significatif.
Exemple : Cela constitue une avancée concrète dans l'élaboration de ceprojet.
Synonyme : vrai
Traduction anglais : concrete- Sens 3
Qui a le sens des réalités, qui se réfère continuellement au réel,pragmatique.
Synonyme : objectif
Traduction anglais : concrete
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:La catastrophe pousse à élargir son champ de vision Espaces naturels. Info
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:[size=30]LE MENTAL[/size]
[size=55]Comprendre le rôle du mental, il est la bibliothèque qui a enregistré toutes les expériences menées par l'âme. Il ne connaît que le passé, et sert ou servait de sécurité à l'Être quand il vivait une situation. Il ouvre les programmes concernant la situation et les balance en alerte ... [/size][size=55]Or aujourd'hui les expériences s'arrêtent et les dossiers sont en train d'être clos. L'énergie ouvre une toute nouvelle expérience de vie jamais connue au paravent et le mental s'affole car il ne peut se référer à rien ... c'est le coeur qui a toutes les informations ...[/size][size=55]Le meilleur moyen est de prendre conscience que le mental s'emballe, le laisser "causer" sans l'écouter et juste se connecter au coeur, et là le calme va revenir progressivement. Quand le mental aura pris conscience que vous avez compris comment cela fonctionne, il "s'effritera" progressivement, et vous vous rendrez compte petit à petit que vous n'avez pratiquement plus d'accès direct à votre passé, sauf si vous faites un effort considérable et INUTILE... et vous vous apercevrez également que vous arriverez de moins en moins à faire des projections dans le futur car tout est en mouvement permanent et le futur change d'un instant à l'autre. Tout projet à plus ou moins longue échéance est modifié par ce qui va se passer dans 1 seconde, 1 minute, 1 heure, etc ... [/size][size=55]A partir de ce moment là, vous vous rendrez compte qu'il y a un apaisement en vous.[/size]
[size=55]Marie-Hélène Demaret[/size]
--------------------------------------------------------------------------------
[size=55][size=56]Les différents miroirs[/size]
09/11/2013[/size]
[size=55]
[/size][size=55]Ce texte est construit à partir de mon expérience personnelle, que je vous partage afin d'apporter une compréhension à ce que nous vivons.[/size]
[size=55]1 - Qui peut nous aider à « révéler nos blessures »[/size][size=55]Pour cela, nous avons à notre disposition nos parents, notre famille, notre conjoint ,nos enfants, nos amis, nos collègues et bien d'autres révélateurs sous forme de miroirs.[/size][size=55]2 - Je vais vous donner les quatre formes de miroirs les plus courants que j'ai pu identifier :[/size]
[size=55]2.1 - Tout d'abord le MIROIR à L'IDENTIQUE : La personne souffre des mêmes blessures que nous.[/size][size=55]Par exemple la personne se pose en victime, et cela nous insupporte au plus haut point, elle nous agace, « je ne supporte pas les personnes qui passent leur temps à se plaindre !!! »[/size][size=55]C'est le type de cas qui fait dire : ce qu'il m'arrive est la faute de l'autre, et l'autre je ne le supporte plus !! si je ne suis pas heureuse en ménage, c'est la faute de mon conjoint, si je n'ai pas réussi dans ma vie, c'est parce que je n'ai pas pu faire des études, mes parents n'en avaient pas les moyens. Si je ne réussis pas dans mon travail c'est parce que ma collègue se met toujours en avant, que mon chef ne m'apprécie pas, etc … etc … et sans nous en rendre compte, nous sommes nous aussi « une pauvre victime » …[/size][size=55]Nous sommes très mal avec ce types de personnes car elles vont réveiller en nous ce qui il y a de plus profonds et que nous souffrons de découvrir.[/size]
[size=55]2.2 - Ensuite : Le MIROIR INVERSE : Dans ce type de miroir, la relation est plus facile car en quelque sorte, nous sommes complémentaires, il nous arrive même d'être envieux/euse de ressembler à cette personne car elle semble avoir tous les traits de caractères que nous voudrions posséder. Or si nous pouvons les reconnaître chez cette personne, c'est qu'ils existent en nous-mêmes, car il nous est impossible d'identifier quelque chose que notre être n'a pas expérimenté. Grâce à ce type de miroir, nous avons la possibilité d'aller voir les traits de caractères que nous avons enfouis et les raisons.[/size][size=55]Par exemple : Je suis une personne qui manque d'assurance, alors que mon amie elle à un aplomb à couper le souffle, elle peut s'introduire auprès des personnes sans difficulté alors que moi je reste en retrait. Qu'elle en est la raison ? Nous verrons probablement en lecture de mémoire cellulaire qu'à un moment donné, dans cette vie, on a pu nous reprocher de nous mêler de ce qui nous regarde pas, d'être trop curieuse, de trop vouloir ramener notre science etc ... etc … ce qui démontre qu'à un moment donné, nous avons peut être abusé de cette assurance en nous imposant, cela peut être également une mémoire ancestrale ou karmique, et le fait d'en prendre conscience va nous permettre d'aller nettoyer cette mémoire cellulaire.[/size]
[size=55]2.3 - Vient ensuite : Le MIROIR KARMIQUE (ou ANCESTRAL) : D'après mon expérience, les histoires karmiques (ou ancestrales) font que des personnes qui ont un passé commun ou identique vont se trouver afin que celui-ci leur soit révélé. Ce sont souvent des amis, des collègues de travail, ou la famille. Ce sont des personnes vers lesquelles nous sommes attirées, souvent il y a une grande amitié qui se crée, et petit à petit, on s'aperçoit qu'il y a des « petites » choses qui nous dérangent chez l'autre, des petites choses qui nous « agacent » et cela va monter de fil en aiguille jusqu'à créer des situations douloureuses, voir la rupture de l'amitié entre ces personnes. La réponse se trouve dans ce que l'autre nous reproche.[/size][size=55]Un exemple : Vous avez un/une collègue avec qui vous vous entendez à merveille, malgré cela, ce/cette collègue à du mal à supporter que les autres collègues viennent toujours vous demander à vous des informations, ou que cela soit à vous que l'on adresse des remerciements etc .. il/elle à l'impression qu'il n'y en a que pour vous, alors que de votre côté vous ne faite rien pour provoquer cette situation. Nous touchons là au besoin de reconnaissance, une en reçoit, l'autre non, et la seconde vous le reproche. En fait dans un passé karmique vous ne lui avez pas témoigné cette reconnaissance (ex : un enfant pas reconnu, voire même un avortement ).[/size][size=55]Lorsque nous vivons le reproche, nous souffrons dans notre corps physique, cette douleur se manifeste dès que nous nous connectons à la mémoire de ce que nous vivons dans cette situation. Cela nous éclaire sur l'endroit où siège cette mémoire karmique (ou ancestrale) et nous permet de la contacter.[/size]
[size=55]2.4 - Enfin : Le MIROIR VIA LE « média » : Ce dernier peut se dévoiler à tout moment, juste en regardant un film à la télévision où une scène anodine peut tout à coup faire remonter une émotion, sans que l'on s'y attende, ou bien une actualité peut nous révolter et nous mettre en colère, cela peut être une scène dans la rue, ou une histoire racontée par quelqu'un qui peut nous rendre triste au delà de la « normalité » … ces réactions sont le signe que la situation a « touché » une de nos mémoires « blessures » et l'idéal serait qu'à ce moment là, soit nous notions ce qu'il s'est passé afin d'identifier cette émotion quand cela se présentera, soit si on est en mesure de le faire, d'entrer dans cette émotion afin d'en connaître la raison profonde.[/size][size=55]Dans tous les cas que je viens de citer, les personnes qui nous présentent ces miroirs, quelles qu'elles soient, sont de véritables cadeaux, elles sont là pour nous montrer nos peurs, nos faiblesses. La meilleure chose que nous pourrions faire est de le reconnaître et de les en remercier.[/size]
[size=55]Ce qui provoque souvent l'ouverture d'une blessure chez l'autre personne, c'est notre façon de nous exprimer. En général nous nous exprimons avec nos blessures, nous employons le langage qui vient tout droit de notre ego qui fait barrière, et comme la personne en face de nous à les mêmes souffrances, cela s'apparente à un combat de coqs, droits sur nos ergots, à celui qui piquera le plus fort.[/size][size=55]Au fur et à mesure que nous soignons nos blessures, nous apprenons les mots « justes », nous identifions les mots qui peuvent blesser l'autre car ces mêmes mots nous blesseraient également, et nous apprenons à adapter notre langage. Nous contactons une nouvelle énergie qui s'ouvre en nous, l'énergie de l'Amour, de l'Amour Inconditionnel, un travail progressif se fait au niveau du 4ème chakras, celui du cœur, il s'ouvre et nous commençons à Être plus sensible à ce qui nous entoure et à être plus présent en nous même. [/size][size=55]Marie-Hélène DEMARET[/size][size=55]Vous pouvez diffuser ce texte ou le partager à conditions d'en citer la source et de ne rien en changer. Merci à l'avance.[/size][size=55]https://retourasoi.jimdo.com/[/size]
Re: Psychologie de comptoir
Invité a écrit:Idiorrythmie4 Dans sa Leçon inaugurale, Barthes revendique le droit de fonder la recherche sur un fantasme. Un peu plus tard, dans La Chambre claire, il affirmera tout aussi nettement : « J’ai toujours eu envie d’argumenter mes humeurs. » En assumant pleinement sa subjectivité, le chercheur ne dérive pas du côté de l’égotisme ou de la confession impudique : il rappelle utilement que la valeur fonde le savoir et que le savoir sauve la valeur en lui donnant une forme communicable. En d’autres termes, si l’affect lance la recherche, il trouve en elle la sécurité du code et le réconfort de la durée.5 Le fantasme à l’origine du Comment vivre ensemble s’incarne dans un mot, un mot un peu étrange que Barthes rencontre en lisant L’Été grec de Jacques Lacarrière. Le désir récurrent d’une sociabilité singulière, obsession jusque-là flottante et instable parce que sans signifiant pour lui donner forme, se condense soudain, par le hasard des lectures, dans le mot « idiorrythmie ». Appartenant au vocabulaire religieux, ce mot d’« idiorrythmie » désigne une organisation monacale très particulière, caractéristique du mont Athos.6 Il renvoie au rythme de vie de certains moines, rattachés à un monastère, mais vivant le plus souvent seuls, en marge de la communauté. Cette institution, qui se situe à mi-chemin entre érémitisme et cénobitisme, combine l’indépendance de l’individu et l’appartenance au groupe. Au-delà de sa signification religieuse, le mot d’idiorrythmie séduit Barthes par sa capacité à donner une forme verbale au fantasme de sociabilité qui l’habite. Grâce aux vertus de la métaphore, le mot sert de fil conducteur à l’exploitation systématique d’un désir : le rêve d’une vie à la fois solitaire et collective, d’un timing heureux où s’harmonisent le rythme de l’individu et celui de la communauté.7 Porté par son projet, Barthes imagine donc devant les auditeurs du Collège de France une vaste maison située au bord de la mer, dans un paysage méditerranéen, qu’on louerait entre amis et dans laquelle chacun disposerait d’une chambre particulière. Mais la confidence personnelle tourne rapidement court : pour donner forme et durée à cet idéal de vie, Barthes préfère passer par la littérature, qu’il utilise comme un vaste répertoire d’expérimentations fictives. S’il n’existe pas vraiment de textes consacrés à l’idiorrythmie – que l’on prenne le mot au sens propre ou métaphorique –, Barthes réussit à constituer un corpus très hétérogène où cette notion apparaît, ne serait-ce que par éclats ou par bouffées. La fin de la « Présentation » est consacrée à une rapide description des textes sur lesquels le professeur fondera la dynamique de son cours. On trouve ainsi des ouvrages religieux portant sur la vie monacale dans le christianisme ou à Ceylan, des analyses sociologiques, et surtout un ensemble de textes littéraires, généralement narratifs, choisis en fonction d’un lieu caractéristique : La Montagne magique de Thomas Mann pour le sanatorium, Robinson Crusoé de Daniel Defoe pour l’île, Pot-Bouille d’Émile Zola pour l’immeuble bourgeois, La Séquestrée de Poitiers d’André Gide pour la chambre.8 À partir de ce corpus, le travail de recherche se construit librement, organisé en « traits » comme Fragments d’un discours amoureux l’était en « figures ». De séance en séance, Barthes enchaîne – ou plutôt juxtapose – des développements plus ou moins longs, classés par ordre alphabétique : « Acédie », « Athos », « Couple », « Saleté »… Le cheminement s’achève quatorze séances plus tard sous la forme d’une conclusion assez désenchantée. Le comment vivre ensemble idiorrythmique est-il possible ? Ne relève-t-il pas tout simplement de l’utopie ? La réponse est doublement ambiguë : comme utopie, c’est-à-dire comme échec de l’idéal, le fantasme porte en lui une dynamique qui stimule la création et la pensée.Il est pour Barthes un usage stratégique de l’utopie, caractérisé moins par la déception que par la stimulation. Mais peut-on véritablement parler d’une utopie du vivre ensemble ? Il n’est pas certain que ce fantasme accède vraiment à ce statut ambivalent mais rassurant. En effet, comme le fait remarquer Barthes, il n’est d’utopie que de la vie collective. Fantasme de l’individu solitaire et solidaire, l’idiorrythmie ne peut en aucune manière se comparer aux vastes constructions fouriéristes ou sadiennes. Pour le meilleur et pour le pire, la singularité exclut le système, la précarité accompagne la liberté.Toute la difficulté de l’entreprise idiorrythmique est de trouver le bon Télos, la bonne « Cause » (comme le traduit Barthes lui-même), c’est-à-dire la bonne raison pour rassembler un groupe d’individus. Comment trouver un projet suffisamment fort pour rapprocher les gens sans s’aliéner à un discours contraignant, qu’il soit politique, religieux ou idéologique ? Autrement dit, l’entreprise idiorrythmique peut-elle trouver en elle-même sa propre justification ? Le cours ne répond pas clairement, mais le doute s’installe peu à peu… Minée par la crainte ou par l’échec, la quête de Barthes laisse apparaître un autre fantasme qui est comme l’ombre portée ou le double du premier. À l’idiorrythmie se combine un autre désir beaucoup moins ouvert sur le monde : un désir obsessionnel de réclusion, de repli protecteur, qui trouve dans La Séquestrée de Poitiers son expression la plus fascinante. Quand le monde devient menace, quand la délicate harmonie de l’idiorrythmie révèle ses limites tant matérielles qu’intellectuelles, il ne reste plus qu’à s’enfouir sous les couvertures, se replier dans sa coquille, se laisser emporter par le vertige d’une réclusion salutaire.9 Il existe pourtant une exception : la relation enseignante elle-même. N’est-ce pas sur ce plan-là – et uniquement sur ce plan là – que l’on peut envisager un dialogue harmonieux entre l’individu et le groupe, le professeur et l’auditoire du Collège de France ? Barthes aimait les cours magistraux, préférant la tirade de l’enseignant à l’échange pédagogique direct, qu’il ne se sentait pas capable de conduire ou, plutôt, dont il mesurait la vanité. Mais en occupant la chaire et en monopolisant la parole, le professeur n’exclut pas les autres, bien au contraire, puisque c’est pour eux et par eux que le cours existe. Conçu dans la solitude du bureau, diffusé sous la forme d’un immense discours prolongé de semaine en semaine, le cours selon Barthes intègre la communauté comme idée conductrice, fait du destinataire cet objet de pensée qui donne forme au message et conduit le cheminement intellectuel. C’est finalement l’espace même du cours qui, dans un domaine très limité, réalise le projet d’idiorrythmie, la conjugaison d’une parole solitaire et d’une écoute collective. On se souvient d’une phrase un peu ironique de l’amoureux des Fragments : « Je parle, tu m’écoutes, donc nous sommes. »10 Comme seul accomplissement réussi de l’idiorrythmie, la relation enseignante met l’accent sur la littérature et la pensée comme lieu et forme du partage, comme manifestation intellectuelle de ce repli sur soi que la couverture et la chambre symbolisaient si bien dans le cours. Quand la Séquestrée de Poitiers nie le monde et se recompose un monde dans la clôture de sa chambre, la communication verbale crée un échange singulier qui se tient à distance de la réalité tout en entretenant une étroite relation avec elle. En instaurant une communication différée, la littérature, écrite, prolonge encore ce mouvement d’éloignement à l’égard des autres – mais sans rompre le dialogue.11 Dans ce dialogue idiorrythmique, le roman joue un rôle essentiel : romans du corpus, roman fantasmé dont Barthes étudiera bientôt la « Préparation ». Mais si le roman ne surprend pas comme objet d’investigation, qu’en est-il de sa relation avec la méthode, qu’y a-t-il de romanesque dans ce cours ? Comment associer deux entreprises que notre culture universitaire place aux antipodes : la recherche intellectuelle et la fiction narrative ? On trouvera une première réponse du côté de Paul Ricœur. Des pages célèbres de Temps et récit, en effet, opposent deux conceptions du temps totalement différentes : une conception objective et collective, représentée par Aristote, et une conception subjective et individuelle, telle que la définit saint Augustin. Selon Ricœur, le récit, dans le monde occidental, se donne pour principale fonction d’accorder ces deux temporalités souvent antagonistes, d’articuler l’un avec l’autre le temps singulier du héros et le temps collectif de la société.Une belle scène du Lucien Leuwen de Stendhal illustre parfaitement le désir et la difficulté de concilier ce qui est presque inconciliable : défilant avec son régiment sous les fenêtres de la mystérieuse madame de Chasteller, le héros s’immobilise fasciné, oublie ses camarades et la laideur du monde ; quand la colonne des cavaliers repart à son insu, il est brutalement arraché à sa contemplation et jeté au sol par son cheval. Aux prises avec une double temporalité, Lucien Leuwen a bien du mal à accorder le rythme personnel de son désir et le rythme collectif d’un régiment sans pitié pour sasingularité.On peut le dire autrement : Lucien Leuwen, comme tant de personnages romanesques, éprouve les plus grandes difficultés du monde à défendre cette « idiorrythmie » dont Barthes fera le terme conducteur de son cours. Fondé sur un fantasme du professeur, le Comment vivre ensemble entre ainsi en résonance avec une des grandes fonctions du récit. Du roman au cours, de la quête conciliatrice du personnage à la solitude librement interrompue du sujet barthésien, le glissement n’est ni artificiel, ni paradoxal : en se lançant dans une longue simulation romanesque de son fantasme, la démarche intellectuelle du cours entre en résonance avec une problématique essentielle de l’histoire du roman.3 R. Barthes s’explique clairement sur ce choix stratégique dans l’avant-propos de Fragments d’un dis (...)12 Mais Barthes n’est pas avare de paradoxes. Proche sans le dire de Ricœur, il manifeste son autonomie en valorisant le romanesque au détriment du roman, en proposant une temporalité, un timing, ou un muthos, en miettes. Sous-titré « Simulations romanesques de quelques espaces quotidiens », le Comment vivre ensemble expérimente à l’oral un romanesque en marge du roman, c’est-à-dire un roman sans récit. Dans son cours, Barthes ne raconte pas une histoire. La succession des « traits » le dit bien : l’organisation obéit à une structure thématique (« Akèdia », « Anachôrèsis », « Animaux », « Athos », « Autarcie »…) et non pas narrative, toute forme de métonymie se voyant congédiée par l’arbitraire de l’ordre alphabétique3. Que reste-t-il donc quand on écrit ou que l’on parle un roman sans récit ?De quoi le romanesque du cours peut-il bien être fait ? Le mot « simulations » nous engage du côté de la « maquette », c’est-à-dire de cette construction imaginaire et bien réelle à la fois qu’un romancier dessine avant de commencer à écrire. Lieu habitable par la fiction, la « maquette », selon Barthes, est le décor romanesque qui précède le roman (le désert, la chambre, l’immeuble…). Dans ces « maquettes » transformées en décors intellectuels, les objets et les personnages investissent les lieux et les ouvrent à une temporalité segmentée. Comme l’écrit Barthes dans le trait « Événement », Robinson Crusoé perd de son intérêt avec l’arrivée des sauvages, avec le retour en Europe, c’est-à-dire avec le développement du roman d’aventures.L’événement a sa place dans la « maquette », mais au singulier ou dans le désordre de la fragmentation : événements ténus, désaccordés, insignifiants, évitant à la fois le devenir narratif et le sens justificatif. Comme tout romancier, Barthes montre plus qu’il ne démontre, court-circuite la pensée avant qu’elle ne devienne trop abstraite, avant que la « maquette » ne devienne symbole. Le romanesque du Vivre-ensemble naît dans des lieux encombrés d’objets (fleurs, déchets, tables, chaises, bures…) où se donnent à voir les gestes ordinaires de personnages souvent extraordinaires (un stylite, une séquestrée, un naufragé…).13« J’ouvre seulement un dossier » : par cette formule lancinante, Barthes assume pleinement le projet intellectuel de son cours. Comme le romancier, le professeur dégage une forme, sans aller jusqu’au bout de son interprétation, lance des idées, ouvre des pistes, amorce un développement que l’auditeur est appelé à poursuivre lui-même à partir des matériaux donnés par le cours. Une telle démarche lance un appel à l’auditeur et un défi à l’éditeur.http://recherchestravaux.revues.org/107"Comment vivre ensemble ?Tentative d'épuisement d'une utopie" Information publiée le 14 octobre 2011 par Alexandre Gefen (source : Guillaume Bellon)Du 19 octobre 2011 au 25 avril 2011Université Stendhal - Grenoble IIISéminaire (septembre 2011 – avril 2012) Centre É.CRI.RE / TRAVERSES 19-21 Université Stendhal-Grenoble III « Vivre ensemble » : tentative d’épuisement d’une utopie (organisé par Guillaume Bellon et Pauline Vachaud)« Vivre ensemble » : l’expression traverse les discours de notre temps. Elle est devenue le slogan apposé aux interrogations parfois vives, pourtant, de la sociologie, de la politique ou de la psychologie. La pensée de Barthes n’est sans doute pas étrangère à l’incroyable fortune de cette expression ; et c’est précisément à la réflexion qu’il mène dans le Comment vivre ensemble (son enseignement de 1977 au Collège de France) que nous voudrions revenir.Car le sous-titre du cours :Simulations romanesques de quelques espaces quotidiens, invite à considérer d’abord la question à la lumière des modèles de vie à plusieurs que la littérature met en jeu. C’est ainsi la force de suggestion de la fiction qu’il faut interroger, dans sa capacité à proposer des formes inédites de réunion d’individus. Plus encore, c’est le fantasme d’idiorrythmie qui intéresse Barthes – c’est-à-dire la quête d’une « solitude interrompue de façon réglée », la définition d’un mode de réunion des individus qui ne forme pas « groupe ». Être ensemble, et vivre cette réunion, demande en effet d’éviter les écueils de la grégarité du troupeau comme ceux de l’uniformisation du groupe. Penser ses risques, en mesurer les implications éthiques, invite à tenir à distance toute approche euphorique – et forcément réductrice – du problème : l’idée de collectivité, son « fantasme » dirait Barthes, emporte également les fantasmes inverses (liés à la réclusion, la claustration des individus, leur asservissement ou leur acculturation). Proclamer le « vivre ensemble » est chose plus complexe qu’il n’y paraît, et nous sommes là bien loin de la simple incitation au mieux-vivre communautaire.Dès lors est-il sans doute urgent – à tout le moins nécessaire – de reprendre le travail de Barthes. Les oeuvres évoquées dans le cours – Robinson Crusoe, Pot-Bouille, La Montagne Magique, La Séquestrée de Poitiers – comme d’autres tout aussi remarquables au regard de cette question, méritent qu’on s’en saisisse ou ressaisisse. Les intervenants, littéraires ou philosophes, tous redevables, dans leur recherche, de la pensée de Barthes, ne s’en montrent pas prisonniers, et veulent interroger les possibles limites d’un héritage, certes incontournable, mais qu’il y a lieu, sans doute, de prolonger activement.C’est là répondre au voeu du professeur lui-même, lorsqu’il laissait entendre, lors de la dernière séance du cours, n’avoir ouvert qu’un « dossier maigre », et invitait son auditeur à le prolonger : « on dessine des cases ; à remplir ultérieurement et/ou par chacun d’entre nous ». C’est à ce complément, depuis les coordonnées qui sont les nôtres, que nous souhaiterions travailler.http://www.fabula.org/actualites/comment-vivre-ensemble-tentative-d-epuisement-d-une-utopie_47116.phpLe neutre en questionSymposium International de PhénoménologiePerugia, Italie 7-12 juillet 2014Cette année, le symposium abordera une question qui traverse plusieursdisciplines, entre autres la philosophie, la psychanalyse, l’esthétique, les étudespostcoloniales, le féminisme et la science politique. Qu’est-ce que mettre enquestion le neutre? Il semble qu’il ne saurait y avoir de réponse unique à cettequestion. Étant au sens littéral ce qui n’est « ni l’un ni l’autre », le neutre est unconcept par définition marqué par l’indéterminé. Dès lors, il prendra—plusencore que de coutume—des sens différents suivant les contextes, lesdisciplines, les lieux et les époques: un concept caméléon.Historiquement la question du neutre a souvent été abordée de deux manières:soit par une interrogation sur l’indifférence comme critique d’un soi-disantimpartial sol commun à deux pôles préétablis. L’autre approche consiste às’intéresser à certaines formes particulières d’une indétermination plus radicalequi, selon la formulation de Barthes, « déjoue le paradigme » en nous faisantexplorer des relations autres que les oppositions statiques de l’objectivité et dela subjectivité, de l’homme et de la femme, de la vérité et de la fausseté, dumonde riche et du tiers-monde, etc. La question de savoir comment définir denouvelles relations à de telles oppositions reste, jusqu’à ce jour, ouverte.La phénoménologie s’inaugura en donnant un rôle décisif à la neutralité qui estpour elle un concept central et opérant dans deux sens: d’une part celui d’undésir d’impartialité dans toutes les analyses des rapports du sujet avec le monde,et d’autre part dans le sens qui soutient un questionnement plus radical de la viede l’expérience par l’épochè prise comme une forme particulière de la« modification de neutralité ». Ce point de départ originel a soulevé denombreuses difficultés qui débouchèrent sur des développements prenant placeautant au-dedans qu’au dehors de la phénoménologie, et qui peuvent être luscomme des tentatives de problématisation, de redéfinition et de critique de lathématisation phénoménologique du neutre. En psychanalyse également, laneutralité joua un rôle dans la formation de la posture analytique avec son idéalde l’Indifferenz—ou de la « neutralité »—de l’analyste ; un idéal qui a nourri ledébat toujours ouvert autour du traitement psychanalytique.Mais de telles approches du thème du neutre s’inscrivaient d’emblée dans unecritique (d’inspiration néo-Kantienne et pragmatiste) plus large des sciencespositives et du naturalisme pour lesquelles la valeur de neutralité scientifique—c’est-à-dire universelle—jouait un rôle crucial. En effet, en reconnaissant laprésence de l’intérêt et de la partialité au coeur de toute forme de vie, lesphilosophes de la vie et de la biologie ont montré que la science est elle-mêmeun processus essentiellement partial, tout comme la vie.Or d’autres perspectives permettent une critique de l’ignorance que le concept de neutralitéentretient avec ses propres idéaux implicites. Dans les récentes décennies, nousavons assisté à un renforcement de l’idée que la « neutralité » scientifique prisecomme « neutralité axiologique » (Weber) est non seulement superflue pouratteindre l’objectivité au sens réel (et nouveau), mais qu’elle en constitue unobstacle. Se pourrait-il que les procédures habituelles censées maximiserl’objectivité dans la production de savoirs en Occident soient trop faibles pourêtre en mesure d’identifier les présuppositions eurocentriques etandrocentriques qui opèrent en leur sein? Au contraire d’une certaine opiniontraditionnelle, de telles approches permettent ainsi, tout comme laphénoménologie et la psychanalyse l’ont noté auparavant, de montrer que lascience occidentale est sous-développée non seulement du point de vueépistémique mais également du point de vue éthique.En retour, cette forme de critique semble réclamer un recadrage de la questiond’un point de vue extérieur à la philosophie, par exemple, de celui d’uneexpérience esthétique capable d’ouvrir à de nouvelles possibilités.PourBlanchot, le neutre désigne une expérience limite de ce qui se tient en dehorsde la phénoménalité, en même temps qu’il désigne l’expérience de laissercette extériorité éclater au sein de la phénoménalité même, justement commeécriture. Mais cet effort d’héberger le neutre risque sans cesse de nous ramenerdans les sphères du connu. Au terme de tant de tentatives, nous nous trouvonsdonc devant l’énigme de savoir si le neutre peut effectivement être présenté ous’il ne peut jamais que rester en question. La question du neutre nous invitedonc à repenser depuis un grand nombre de perspectives ce qui se tientaujourd’hui au coeur de la phénoménologie comme de ses disciplines soeurs.Tags: 2014, CRAE, Lorenzo Vinciguerra, Neutre, Phénoménologiehttp://cr.ae.free.fr/?p=2178Pourquoi le juge doit-il être neutre ?le 31 08 2012Les principes de la justiceLa neutralité constitue la traduction pratique du principe d’impartialité.L’exigence d’impartialité qui doit caractériser tout magistrat possède deux variantes :l’impartialité subjective, qui est toujours présumée (comment s’en assurer autrement ?) et relève de l’éthique du juge,l’impartialité objective, qui consiste dans les signes apparents de neutralité assurant aux parties que leurs arguments feront l’objet d’un examen objectif.L’exigence de neutralité impose tout d’abord aux magistrats de ne jamais faillir dans l’apparence qu’ils donnent de leur absence de préjugés.En conséquence, un même magistrat ne peut occuper les fonctions successives de juge d’instruction, de juge des libertés et de la détention, ou de juge correctionnel dans un même dossier. La neutralité impose également aux juges de garder à l’audience un comportement réservé face aux propos qui sont tenus devant eux.Les exigences du principe de neutralité dépassent cependant le cadre de l’audience, imposant aux juges certaines incompatibilités : l’exercice d’un mandat politique local leur est, par exemple, proscrit dans le ressort de la juridiction à laquelle ils sont rattachés. De même, leur participation à des activités publiques entachant la réserve que leur impose leur fonction peut être disciplinairement sanctionnée.Enfin, l’exigence de neutralité possède des traductions procédurales : elle implique notamment un strict respect par le juge du principe du contradictoire, afin que chaque partie soit mise en mesure de s’expliquer sur ce qui lui est reprochée avant d’être jugée.http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/justice/définition/principes/pourquoi-juge-doit-il-etre-neutre.htmlLA RELATION DE L'ÉNONCIATEUR A L'ÉNONCÉLa recherche des indices grammaticaux répond en quelque sorte à la question : où est l'énonciateur dans l'énoncé ? Il s'agit d'un simple repérage, par les moyens grammaticaux, de la présence du locuteur et de celle de son ou ses interlocuteurs ou allocutaires.Ici, nous allons rechercher quelle est la position de l'énonciateur, telle qu'elle peut s'exprimer dans l'énoncé, ou par rapport à son énoncé.On peut par exemple délivrer un message parfaitement neutre, comme une description objective, scientifique ; il n'y a alors pratiquement pas de présence de l'énonciateur dans l'énoncé ; on ne trouvera d'ailleurs pas de termes indiquant une présence, comme un pronom de la 1ère personne.On peut au contraire manifester une attitude, comme quand on donne un ordre ; ou bien un sentiment, une distance, une ironie, etc. ; il y a alors une très forte présence de l'énonciateur dans l'énoncé. On trouvera d'abord les embrayeurs étudiés dans le chapitre précédent, c'est une première étape. On trouvera aussi un certain contenu sémantique, qui s'exprimera par des termes appropriés ou des tournures particulières, et c'est ce que nous allons essayer de définir et de classer.I - LES ACTES DE LANGAGE : LES TYPES DE PHRASESC'est ce qu'on appelle les modalités d'énonciation. Dans la communication, le locuteur peut s'adresser à quelqu'un de différentes manières, selon la façon dont il veut agir sur lui.Le langage lui-même constitue un acte, où l'on peut distinguer les trois types de phrases fondamentaux :la simple déclaration, la question, et l'ordre ; l'exclamation est à étudier à part, car ce n'est pas un type comme les autres.Il faudra par la suite envisager ce que deviennent ces types de phrases dans le discours rapporté, le discours indirect.1) La phrase assertive, ou déclarativeC'est le type de phrase basique, qui consiste simplement à affirmer quelque chose.Ex : Pierre revient.L'intonation est théoriquement montante, puis descendante, ce qui correspond au point à l'écrit. On y trouve à la base la structure de la phrase canonique (syntagme nominal sujet + syntagme verbal, comprenant le verbe et les fonctions essentielles qui dépendent de lui).La phrase assertive déborde pourtant souvent du cadre de la phrase canonique, quand des éléments facultatifs viennent s'ajouter, ou une tournure négative, passive, impersonnelle, etc.2) La phrase interrogativeC'est bien un acte différent, que de poser une question à quelqu'un d'autre. Cela peut d'ailleurs être un acte contraignant, comme dans un interrogatoire policier ou judiciaire, ou un oral d'examen. Cela peut être aussi une simple recherche d'information. Parfois, le locuteur se prend simplement à témoin de ses propres réflexions.Ex : Pierre revient ? Pierre revient-il ? Est-ce que Pierre revient ? Quand Pierre revient-il ?...L'intonation est théoriquement montante, et se traduit à l'écrit par le point d'interrogation.Les tournures et les moyens morphologiques sont très divers, et nous n'allons pas ici en faire un exposé exhaustif : inversion du sujet, présence d'un mot interrogatif, qui peut être un pronom, un déterminant, un adverbe ; tournures renforcées...Nous distinguerons l'interrogation totale et l'interrogation partielle :L'interrogation totale porte sur l'ensemble du contenu de la phrase, et appelle une réponse qui sera "oui" ou "non" :Vous ne restez pas, comtesse ? (Beaumarchais) [intonation seule]Tonton, qu'elle crie, on prend le métro ? (Queneau) [idem, style familier]Rodrigue, as-tu du cœur ? (Corneille) [inversion simple]Es-tu si las de vivre ? (id) [id]Cette lucidité n'était-elle pas la pire des erreurs ? (Sagan) [inversion complexe]Est-ce que vous vous êtes regardée dans un miroir ? (Montherlant) [est-ce que : renforcement]L'interrogation partielle porte sur une partie de la phrase, sur un de ses constituants, et appelle une réponse précise :Qui a téléphoné ? [pronom interrogatif sujet]Que voulait-il ? [pronom interrogatif COD]Quelle heure était-il ? [adjectif interrogatif]Quand rappellera-t-il ? [adverbe interrogatif complément circonstanciel de temps]3) La phrase injonctive, ou impérativeDonner un ordre est encore évidemment un acte différent, car on veut agir sur quelqu'un pour obtenir de lui un certain comportement. C'est en principe nettement plus contraignant encore que l'interrogation ; on peut pourtant nuancer : ordre strict, conseil, demande polie...L'intonation est en principe nettement descendante. Elle est également forte.Le mode impératif est le plus utilisé, mais il n'est pas le seul. On utilise aussi le subjonctif, et parfois d'autres tournures.Fichez-moi le camp d'ici, bande de fainéants ! [impératif ; ordre strict]Vengeance ! répondirent les bergers. Promenons le cheval dans le village et donnons l'assaut à leur maison ! (Mérimée) [impératif ; ce n'est pas vraiment un ordre : le locuteur s'inclut dans un acte directif adressé à autrui]Mignonne, allons voir si la rose... (Ronsard) [impératif ; demande polie et galante + sous-entendus]Qu'on le pende au plafond et qu'on me lui fasse griller les pieds ! (Molière) [subjonctif amené par l'introducteur que ; ordre]Tartiner de beurre et laisser cuire 45 minutes à four chaud. [infinitif ; conseil]Vous détruirez ce message après l'avoir lu. [futur, ordre]Attention ! La porte ! Dehors, les casse-pieds ! Et silence dans la salle ! [phrase averbale ; ordre]4) L'exclamationLa tradition grammaticale ajoute aux trois types de phrases précédents la phrase exclamative, comme s'opposant à la modalité simplement déclarative.Ce n'est pas faux si l'on se réfère à la phrase assertive la plus simple, qui correspond à la phrase canonique : celle-ci est une phrase qui est le plus souvent à peu près neutre en ce qui concerne la position personnelle de l'énonciateur. Pourtant, ce n'est pas toujours le cas : une phrase très courte et canonique peut fort bien exprimer un sentiment fort :Je déteste les épinards. [élément lexical]Or, le rôle de la phrase exclamative est précisément d'exprimer un sentiment fort, un degré si élevé d'affectivité qu'il peut difficilement s'exprimer sur un plan lexical, simplement par l'utilisation de mots appropriés. Est-ce donc si différent ?D'abord, on est bien dans la phrase : la tournure exclamative porte entièrement sur la phrase, non sur un mot (une phrase peut d'ailleurs comporter un seul mot). Ensuite, elle représente le modèle même de l'intervention de l'énonciateur, alors qu'une phrase assertive peut être neutre sur ce plan :La somme des angles d'un triangle est égale à 180 degrés.On est donc complètement dans l'énonciation, mais pas dans un type de phrase particulier. En effet, chacun des trois types de phrases précédents peut être ou n'être pas exclamatif, en plus :Une déclaration : Je déteste les épinards !Une interrogation : Comment ! vous n'aimez pas les épinards ? !Un ordre : A la poubelle, tes épinards ! [phrase averbale]Cela étant, une phrase exclamative se caractérise d'abord par son intonation, car on est le plus souvent dans le langage parlé : sa mélodie est très contrastée, montante ou descendante, avec souvent une note élevée au début et / ou à la fin, une intensité particulière sur le ou les termes sur lesquels on insiste. Le langage écrit, avec son point d'exclamation, est très pauvre pour transcrire cette intonation.Par principe donc, elle exprime une affectivité forte : surprise, colère, peur, enthousiasme, adoration...Syntaxiquement, c'est un domaine extrêmement varié, avec une quantité de tournures, qui méritent qu'on y consacre une leçon particulière :J'aime la marine française ! (Pagnol) [simple intonation]Est-il donc bête ! [inversion du sujet]Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! (Baudelaire) [utilisation d'un adverbe exclamatif]Un scandale, monsieur le Maire, un scandale ! (Giraudoux) [phrase averbale]Vous aviez l'air si vrai, si solide ! (Sartre) [phrase incomplète]On pourra constater, dans certaines tournures, une parenté avec les tournures interrogatives, qui utilisent l'inversion du sujet ou des mots semblables :Quelle chaleur !Qu'est-ce qu'elle fume !Nous verrons plus loin que le discours rapporté a beaucoup de mal à transcrire la variété considérable des tournures exclamatives, même s'il existe des subordonnées exclamatives en discours indirect.II - L'ATTITUDE DE L'ÉNONCIATEUR VIS-À-VIS DE SON ÉNONCÉLes trois (véritables) types de phrases que nous venons de définir indiquaient l'attitude de l'énonciateur envers son interlocuteur, ou la personne à qui s'adresse le message, et qui peut être simplement le lecteur. L'énonciation constituait donc un acte.A présent, nous allons voir comment se manifeste l'attitude de l'énonciateur par rapport à son propre énoncé. C'est ce qu'on appelle les modalités d'énoncé. Rappel : on se demandera, en analysant une phrase, quelles sont les différences par rapport à ce que serait un message complètement neutre. A partir de ce message brut, il y a une modalisation de la part de l'énonciateur.Nous pourrions constater, en réfléchissant sur certains exemples, que la phrase exclamative peut constituer un acte envers un interlocuteur (une insulte, par exemple), ou bien simplement exprimer un sentiment fort du locuteur, sans dialogue. Elle a donc un statut ambigu (modalités d'énonciation, ou d'énoncé).L'appréciation de l'énonciateur par rapport à son énoncé peut se situer sur différents plans, les principaux étant l'expression d'une affectivité, ou une appréciation (évaluation) sur la vérité, la qualité, etc. (donc, sentiment ou jugement). Les moyens utilisés sont fort nombreux, et il est difficile de les recenser tous, et d'en faire un classement :1) Le syntagme nominalDans le lexique, on trouve d'abord des mots qui suffisent par eux-mêmes, parce qu'ils sont marqués sémantiquement :des noms simples, mais qui sont affectifs ou évaluatifs ; il suffit de regarder des listes de synonymes :maison / baraque / cahute... voiture / bagnole...Comparer : Pierre est ingénieur / Paul est un imbécileLe 1er nom est objectif, le 2ème est subjectif.des noms dérivés d'un mot objectif, notamment avec les suffixes -ard ou -asse :chauffard, fuyard, paperasse, caillasse...des noms qui sont dérivés de verbes ou d'adjectifs subjectifs :l'amour (aimer), la beauté (beau), la corruption (corrompre, corrompu)...Il n'est pas toujours facile de savoir s'il s'agit de dérivés, sauf quand le suffixe est bien reconnaissable. L'important, c'est de reconnaître que le mot par lui-même exprime une affectivité ou une appréciation.Dans le syntagme nominal, on trouve ensuite des adjectifs qui, rajoutés au nom, lui confèrent une valeur sémantique particulière :par leur sens (les plus nombreux) : effrayant, extraordinaire, détestable...par leur position :un pauvre troufion / un troufion pauvreun grand homme / un homme grandun sacré idiot / un idiot sacréMême dans un texte écrit, en dehors du dialogue, on sent bien que tous ces mots permettent une participation personnelle de l'énonciateur dans son énoncé.2) Autres éléments lexicauxdes verbes :Les verbes ou les locutions verbales qui expriment un sentiment ou un jugement participent à la modalisation ; il y en a une quantité :J'aime, que dis-je aimer ? j'idolâtre Junie. (Racine)Le verbe aimer fait partie du message, mais il est aussitôt corrigé, remplacé par un autre plus fort qui constitue une distance prise par le locuteur par rapport à son énoncé de base ("J'aime Junie"). Cela constitue une sorte de commentaire sur l'insuffisance du mot utilisé.Je prétends être en solitude. (Mme de Sévigné)Le message est : "Je suis en solitude, je suis dans la solitude". Le commentaire est Je prétends, "je le veux, je le dis, je m'y efforce, ce n'est peut-être pas tout à fait exact".des adverbes, ou des expressions incises :évidemment, probablement, franchement... / à mon avis, à vrai dire...Ils criaient évidemment pour demander du secours. (Stendhal)C'est l'auteur qui rajoute comme commentaire "évidemment", ce qui entraîne une sorte de complicité entre lui et son lecteur ; ou bien, si c'est dans la bouche d'un personnage, cela établit une complicité entre celui-ci et ses auditeurs.3) Les temps des verbesCertains temps peuvent exprimer l'attitude du locuteur par rapport au contenu de l'énoncé :La petite Marie se serait mariée secrètement avec un ancien prêtre défroqué...[conditionnel : je l'affirme sous réserve, je n'en suis pas sûr, cela m'étonne, me choque peut-être, ou me fait bien rire]Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. (Balzac)[futur : bien sûr, cela concerne l'avenir, mais ce futur est l'expression d'un conseil, et le locuteur croit à la validité de ce qu'il dit]4) Des tournuresl'exclamation : voir plus haut ; on y rajoutera les interjections :Hélène : - Quel âge as-tu ? Troïlus : - Quinze ans... Hélas ! Hélène : - Bravo pour "hélas" ! (Giraudoux)l'utilisation de connecteurs, mots de liaison :Certes votre proposition est alléchante, mais enfin combien cela va-t-il me coûter ?une mise en relief :Toto mange ses épinards. / Ces grands cris dans la cuisine ? C'est Toto qui mange ses épinards.des phrases incomplètes, qui peuvent d'ailleurs être exclamatives :Pour l'été, 400 pages ou rien. (d'après Télérama)5) La ponctuation, l'intonationDans un texte écrit, on peut faire des remarques entre parenthèses, ou entre tirets (la rôle n'est pas tout à fait le même). On peut aussi utiliser des guillemets pour encadrer un mot, ce qui veut dire qu'on ne le prend pas à charge. A l'écrit, cela correspond à un léger arrêt, et une intonation particulière :Il y avait, disatit-il, une « foultitude » de curieux autour de cet énergumène.Je ne reprend pas à mon compte le néologisme foultitude, mot-valise formé sur foule et multitude. C'est une citation de l'ami qui m'a rapporté la scène. Je trouve que cet ami est un peu pédant, ou qu'il utilise sans réflexion des mots qui sont à la mode, et moi je suis puriste.A l'écrit, on pourrait encore compléter les signes typographiques par les caractères gras, les italiques, etc.Cette liste n'est pas close. Si l'on veut par exemple chercher l'ironie dans un texte de Voltaire, il faut rechercher une quantité de procédés si variés qu'on a bien du mal à définir le style de Voltaire. Par exemple, les horreurs de la guerre sont rapportées dans un style aussi neutre, aussi descriptif que possible, comme avec la naïveté de Candide.On le voit, la notion de modalité rassemble un grand nombre de faits linguistiques assez hétérogènes.http://bbouillon.free.fr/univ/ling/fichiers/enonc/style.htmBref on a juste parlé du match de foot
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:
- Spoiler:
POSER SES MAUVAISES VALISES ET SE DÉTACHER DE SON EGO – la suite…
Publié par LaPresseGalactique.org le 28 Jan, 2016 dans SEXUALITÉ |
IL SE PASSE ACTUELLEMENT VRAIMENT QUELQUE CHOSE DANS LES ESPRITS... NOTRE RESSENTI EST LE PLUS BEAU CADEAU QUE NOUS A FAIT LA VIE
1378646732_030-compressorExtrait de « LA NOUVELLE CONJUGALITÉ » Aimer Autrement
par Alain Titeca
Lorsque les accidents de la vie se font rares, quand tout semble paisible mais qu’en fait rien ne bouge, c’est à ce moment-là que vous devriez vous inquiéter.
Le mouvement est la vie; comme celui de votre cœur qui bat, comme le mouvement des ailes de l’oiseau qui vole, tout ce qui se présente à vous crée du mouvement et le mouvement engendre la vie
Accueillez avec bienveillance chaque événement qui se présente à vous
Lorsque la dimension spirituelle rejoint la dimension matérielle alors un court instant tout s’illumine. Toutes les difficultés matérielles se dénouent.
L’être spirituel prend sens enfin.
Concentrons notre énergie sur un objet matériel précis, avec humilité questionnons l’univers. Alors, avec toute la douceur et la détermination du
monde, projetons notre énergie.
Dans un souffle bienfaisant, tout s’éclaire. L’unité est là, partout présente, en toute chose se dessine l’harmonie.
Vous êtes tous, au départ de jeunes âmes, inexpérimentées, centrés sur vous-même, sur vos propres désirs et intérêts. A chaque réincarnation, votre âme grandit, votre conscience s’élève.
Vous portez, aujourd’hui, certaines fautes, certaines erreurs commises dans vos vies antérieures, ainsi certaines personnes ont le sentiment de passer leur vie dans la réparation de choses qui ne leur appartiennent pas. C’est le cas de toutes les Personnes qui se sentent dans l’obligation de prendre plus soin des autres que d’elles même.
Au fur et à mesure des réincarnations, votre âme, s’ouvre sur les autres, vous apprenez le respect et le partage. Au fil des incarnations vous entrez au service.
Il est des actes dont la portée est retentissante. Il est des actes d’une grande cruauté dont tu n’es pas responsable; tu dois sortir de la réparation pour entrer dans la lumière. Le Pardon est nécessaire, la miséricorde immense; soit un père pour toi même. Aucune faute n’est impardonnable. Ce que tes incarnations ont réalisé ne t’appartient pas, la conscience s’élève, tu en es le porteur. A chaque respiration, entre un peu plus dans le Pardon; à chaque respiration sors un peu plus de la responsabilité de ces actions passées. Le mouvement impose l’élévation. Cesse d’écouter ton mental où tu resteras coincé; il te faut grandir encore.
L’égo ne peut gérer les incarnations, il n’est pas équipé pour.
C’est avec ton cœur, ta foi et ton souffle que tu dois pardonner les actions faites dans tes vies antérieures. Les erreurs des jeunes âmes ne vous appartiennent pas. Détachez-vous du passé, laissez-vous évoluer.
Les erreurs commises dans cette vie, les fautes réalisées dans vos vies antérieures ne vous appartiennent plus. Il est un temps où il est nécessaire de se pardonner pour avancer, pour cheminer dans la lumière. Les mémoires karmiques sont inscrites dans le corps physique mais aussi dans vos corps subtils.
Pour guérir le corps physique, il faut commencer par reconstruire le corps éthériques; doucement, progressivement, effacer les cicatrices liées à vos précédentes incarnations.
Acceptons d’avoir été une âme jeune qui a fait des erreurs mais qui a su s’élever. L’essentiel n’est pas l’éveil, le plus important n’est pas la Destination. L’essentiel est le cheminement, l’élévation de la conscience.
Vous ne pouvez pas en vouloir à un enfant de faire des erreurs, de ne pas savoir; au contraire, vous l’encouragez à grandir, à apprendre.
Soyez un père pour vous même.
Parce qu’à chaque fois que nous pardonnons nous grandissons, à chaque que nous nous pardonnons, nous nous élevons, notre conscience s’ouvre
alors à de nouvelles perceptions centrées sur l’amour et la compassion.
Tous les cris d’amour se perdent dans le vide; l’amour rayonne dans la constance.
Vous devez changer votre façon de dire je t’aime. Cessez de chercher la complémentarité et développer, ressentez l’unité au plus profond de vous.
La culpabilité, les regrets, les remords et la honte sont les poisons de l’âme. Ce sont des toxiques lents qui entament la confiance et l’estime de soi. Notre volonté de « faire le bien » alimente notre peur de faire souffrir les autres. Quoi que nous fassions, certains en souffriront et d’autres y trouveront leur bonheur. La vraie question, celle que vous ne devez jamais perdre de vu, est: est-ce que mon comportement, est-ce que mon attitude est juste?
Pour moi, pour les autres, pour nos relations, suis-je dans la justesse?
La culpabilité, les regrets et les remords nous bloquent dans un passé que nous n’avons pas choisi. La honte nous empêche d’être pleinement présent ici et maintenant.
Il est urgent de renoncer à ces sentiments ancrés depuis longtemps dans notre façon d’être. Chacun dans leur voie personnelle. Les développements personnels spirituels sont unis autour d’un objectif unique: aimer autrement.
L’estime de soi est un facteur clés dans le développement personnel, pour pouvoir cheminer, grandir nous devons avoir une estime de nous-même satisfaisante. Souvent l’estime de soi est résumée par l’amour que l’on se porte, par le fait de s’aimer suffisamment pour avancer. Le concept est un peu plus complexe.
L’approche canadienne de l’estime de soi est comportementale mais présente l’intérêt de donner aux chercheurs des pistes de réflexion concrètes et utilisables de suite dans l’introspection.
Avoir une bonne estime de soi, c’est :
1/ Savoir que l’on a une place dans le monde.
2/ Savoir que cette place n’a pas à être validée.
3/ Savoir que l’on peut vivre et s’adapter au changement.
4/Savoir que l’on peut être pris en considération
5/ Etre dans sa responsabilité
Pour chacun de ces 5 critères attribuez-vous une note de zéro à 10 ; faites le total. Une estime de soi satisfaisante se situe entre 35 et 50.
Il vous reste alors à travailler les points qui coincent.
Une estime de soi bonne ou très bonne n’est pas forcément synonyme d’égocentrisme ; reste à alimenter votre humilité.
Vivez dans la justesse.
Chacun de vos geste, chaque comportement, chacune de vos parole doit être guidé par cette préoccupation permanente, être le plus juste possible. Ainsi tous vos pas vous permettront de vous élever, de cheminer vers l’état de grâce. Au départ la justesse nécessite une rigueur certaine, une attention de tous les instants. Au fur et à mesure que vous avancez, cette attitude devient naturelle, Au fur et à mesure que vous vous détachez de vos désirs individuels, cette attitude devient spontanée; la justesse se construit.
Vos joies et vos peines ne seront plus jamais vécues comme auparavant; vos émotions guideront vos comportements, vos attitudes et pas l’inverse.
A chaque moment les deux aimants doivent être dans la justesse pour eux-mêmes, pour leur aimant et pour la relation…
À suivre…
Extrait de « LA NOUVELLE CONJUGALITÉ » Aimer Autrement
Auteur: Alain Titeca – Sexologue – www.alaintitecasexologue.com/
c'est le mode bescherelle ? pour mieux se conjuguer ? penses tu ?
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Ajoutée le 22 janv. 2017
Schopenhauer a vécu pour la philosophie. Toute sa vie, il ne professa qu’une seule vérité : la nature intérieure du monde, son essence métaphysique est une poussée aveugle et irrationnelle qu'il nomme Volonté. Son affirmation que le monde ne peut se justifier que comme phénomène esthétique signifie exactement ceci : échapper à l'être en se réfugiant dans le voir, car « le monde est beau à voir mais mauvais à être ».
Source : http://www.schopenhauer.fr/
--------------------------------------------------------------------------------
Ajoutée le 13 janv. 2013
Philosophons est une émission de M.Delaunay produite par MDP.
Philosophons le mythe de la caverne est la quatrième émission d'une série de 35. Dans cette émission, le mythe de la caverne de Platon est expliqué , ce qui renvoie à la notion de vérité et à deux questions:
- quel sens au mythe de la caverne ?
-pourquoi vouloir la vérité ?
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:LA NEUROBIOLOGIE DES HPIhttps://overthe130.wordpress.com/2017/10/11/la-neurobiologie-des-hpi/
11 octobre 2017
Attention GROS MORCEAU !
Cet article ne prétend pas être exhaustif, mais bien informatif. Comme d’habitude, et particulièrement pour un sujet aussi pointu, vous trouverez les sources m’ayant permis d’écrire cet article en bas de page.
On parle beaucoup de l’aspect psychique, émotionnel, de la différence des personnes HPI. On en oublierait presque que la différence s’inscrit également (je dirais même avant, parce que cet aspect peut-être prouvé, vu, démontré objectivement) dans la physiologie même de la personne HPI, comparée à une personne non-HPI.
Nous ne sommes, littéralement, pas fait•es pareil que les non-HPI.
Explications.
Des différences physiques
Les personnes HPI présentent une meilleure connexion des différentes aires de leur cerveau.
Les aires cortico-frontales chez les personnes HPI sont développées plus tôt que chez les personnes non-HPI.
Ces deux points sont à la base d’habiletés neuro-cognitive de haut niveau, incluant une capacité exécutive étendue, avec une mémoire de travail plus efficace.
On suppose que l’interaction de ces deux points est également impliquée dans la plus grande créativité des personnes HPI (créativité au sens psychologique, c’est à dire produire des liens originaux entre concepts), un traitement des informations plus rapide, un contrôle cognitif plus puissant, et un désir pour une compréhension globale, complète, des choses. ¹
Certaines des régions cérébrales des personnes HPI sont plus volumineuses que chez des personnes non-HPI
Les personnes HPI ont une plus grande sensibilité sensorielle (hyperesthésie)
Les personnes HPI présentent un plus grand volume de matière grise dans plusieurs régions de leur cerveau dont : le lobe frontal (impliqué dans les décisions complexes et les tests d’hypothèses), les lobes temporaux (impliqué dans le traitement de l’audition et l’interprétation du langage), les lobes pariétaux (impliqués dans le goût, le perception de la température et le toucher) et les lobes occipitaux (impliqués dans le traitement de l’information visuelle).
Cette augmentation de volume de matière grise serait impliquée dans la capacité des personnes HPI à prendre des décisions rapidement, particulièrement celles impliquant une grande quantité d’informations. Elle expliquerait aussi la plus grande sensibilité des personnes HPI aux stimulations sensorielles, exprimée par une grande partie de celles-ci. ²
Les personnes HPI possèdent plus de matière blanche cérébrale que les personnes non-HPI.
La matière blanche est constituée des axones et dendrites des neurones. En résumé, ce sont les « fils » qui connectent les neurones entre eux.
La matière blanche peut donc être imaginée comme un réseau de câbles (comme des câbles électriques) reliant les corps cellulaires des neurones les uns aux autres.
C’est par ces câbles que circule l’information sous forme d’impulsion électrique.
Ainsi, cette plus grande quantité de matière blanche impliquerait une plus grande connectivité entre les neurones, et donc une circulation plus facile, plus rapide, plus globale aussi, de l’information.
Les aires cérébrales étant plus et mieux connectées entre elles, elles fonctionneraient plus ensemble.
C’est ainsi qu’on peut voir grâce à l’imagerie cérébrale, le cerveau des personnes HPI « s’allumer » sur plus de région lors de la résolution d’un problème, que le cerveau de personne non-HPI.
Paradoxalement cette plus grande connectivité cérébrale serait aussi à l’origine de certains ralentissement observés chez certain•es enfants notamment pour compléter leur travail scolaire : submergé•es par toutes ces idées alternatives (générées par tous les parcours des idées soutenus par toutes ces « routes » dans son cerveau) il leur serait plus difficile de répondre « simplement » dans le temps imparti.
Mais la relation entre le taux de matière blanche et la rapidité de traitement des informations n’est pas encore bien comprise et connue. ²
Et fonctionnelles
Les personnes HPI ont une plus grande efficience neuronale.
C’est à dire qu’il a été observé que le cerveau des personne HPI consomme moins de glucose (carburant du cerveau) pour accomplir une tâche une fois celle-ci maîtrisée.
On pense que ce phénomène est relié au fait que les personnes HPI ont besoin de moins de répétitions pour apprendre quelque chose.
En somme, notre cerveau est plus économique et plus efficace. :p
Ce qui pourrait expliquer pourquoi il devient si vite pénible pour les personnes HPI d’entendre « inutilement » répéter les mêmes choses lors d’un apprentissage.
(Chez les enfants, on observe qu’il faut en moyenne 8 répétitions à un enfant non-HPI pour apprendre, alors qu’il n’en faudra qu’une ou deux pour un enfant HPI).
Le cerveau des personnes HPI répond plus intensément aux sons que les personnes non-HPI, tant en terme d’amplitude que de durée.
Il a été observé qu’elles avaient également une plus grande sensibilité à toutes les stimulations sensorielles : les goûts, les odeurs, les sons, les contacts, et la vision.
Les personnes HPI possèdent des aires cérébrales impliquées dans le traitement des émotions (Cortex cingulaire antérieur et cortex frontal) plus étendues que les personnes non-HPI.
On suppose que cette expension, doublée d’une meilleure connectivité de ces aires, pourrait expliquer la grande curiosité des personnes HPI ainsi que le fait qu’elles utilisent les informations émotionnelles différemment.
Le fonctionnement du cerveau des personnes HPI augmente et accélére avec les défis intellectuels.
Quand on présente un défi intellectuel à un cerveau HPI, il présente une meilleure activation cérébrale bilatérale que la population générale. C’est ce rapport « plus le défi est grand, plus cerveau fonctionne bien » qui pourrait être à l’origine de la sensation de « flow » et de la « rage d’apprendre » décrite chez beaucoup de personne HPI. ²
NB : Les études portent souvent sur les enfants, mais j’ai pris le parti de parler de personnes HPI, parce que le HPI est une condition de naissance et immuable.
NB 2 : Je n’ai pas retrouvé l’article qui décrivait cette myélinisation différente chez les personnes HPI, mais je sais que l’article est là, quelque part dans mes dossiers. Je mettrai cet article à jour quand je l’aurais retrouvé.
NB 3 : Je vous conseille tout particulièrement l’article « The Gifted Brain », datant de mars 2016.
¹ The Neurobiology of Giftedness – John G. Geake
Westminster Institute of Education
Oxford Brookes University
United Kingdom
² The Gifted Brain
by Dr. Nicole Tetreault, Dr. Joanna Haase, and Sharon Duncan
Gifted Research and Outreach, Inc.
March 17, 2016
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Parlez avec gentillesse : Comment vos mots restructurent littéralement votre cerveau
de Sandra Véringa | 28 juin 2016 12 commentaires
gentillesse
Parlez avec gentillesse : Comment vos mots restructurent littéralement votre cerveau
Les mots que vous choisissez d’utiliser peuvent littéralement changer votre cerveau.
Dr Andrew Newberg, un neuro-scientifique à l’Université Thomas Jefferson, et Mark Robert Waldman, un expert en communication, ont collaboré sur le livre « Les mots peuvent changer votre cerveau. »
En tant que psychologues, nous sommes toujours intéressés par les livres qui aident les gens à mieux communiquer (le livre appelle cela une « communication compatissante ») et le bonus ici, c’est l’aspect neuropsychologique.
Dans le livre, ils écrivent, « En effet, un simple mot a la capacité d’influencer l’ex- pression des gènes qui régulent le stress physique et émotionnel. »
« Les bons mots employés de la mauvaise manière – peuvent amener des pays à se déclarer la guerre »
Lorsque nous utilisons des mots remplis de positivité, comme « amour » et « paix », nous pouvons modifier le fonctionnement de notre cerveau en augmentant le raisonnement cognitif et l’activité située dans les lobes frontaux. En utilisant des mots positifs plus souvent que des mots négatifs, cela peut stimuler les centres de motivation dans le cerveau, traduisant nos intentions en actes.
À l’inverse, lorsque nous utilisons des mots négatifs, nous empêchons certaines substances neurochimiques de se produire, ce qui contribue aux tensions. Nous sommes tous d’une certaine manière conditionnés à craindre; c’est une manière pour notre cerveau reptilien de nous protéger des situations dangereuses en cas de survie.
Donc, lorsque nous permettons aux mots négatifs et aux conceptions de se propager dans nos pensées, nous augmentons l’activité dans le ‘centre de la peur’ de notre organisme (l’amygdale), et laissant ainsi la production des hormones du stress inonder notre système. Ces hormones et neurotransmetteurs interrompent la logique et les modes de raisonnement dans le cerveau et l’empêchent de fonctionner normalement.
Newberg et Waldman écrivent:
« Les mots de colère envoient des messages d’alarme au cerveau, et empêchent le bon fonctionnement des centres logiques et de raisonnement situés dans les lobes frontaux. »
gentillesse
Parler avec gentillesse : Comment vos mots restructurent littéralement votre cerveau
Un extrait de leur livre nous raconte comment utiliser les bons mots * * peut littéralement changer notre réalité:
« En pensant à un ‘mot’ positif et optimiste dans votre esprit, vous animez le lobe frontal. Cette zone comprend « le centre du langage », qui est dans la partie postérieure du lobe frontal et qui se connecte directement au cortex responsable de régir notamment l’action/réaction des muscles. Et comme notre recherche l’a démontré, plus vous vous concentrez sur des mots positifs, plus vous commencez à toucher d’autres zones du cerveau.
Les fonctionnalités dans l’avant du lobe pariétal commencent à changer, en changeant votre perception de vous-même et des gens qui interagissent avec vous. Une vision positive de vous-même va vous influencer à voir le bon chez les autres, alors qu’une image négative de soi vous renferme dans la suspicion et le doute. Au fil du temps, la structure de votre thalamus va aussi changer en réaction à vos paroles, pensées et sentiments conscients. Et nous avons aussi des raisons de croire que les changements thalamiques affectent la façon dont vous percevez la réalité. »
Une étude qui a été ensuite réalisée par la Positive Psychology s’est penchée sur les conséquences de l’utilisation des mots positifs en donnant des séances d’écriture nocturnes à un groupe d’adultes âgés de 35-54 ans. Ces séances consistaient à écrire sur un papier trois choses qui s’étaient bien passées pour les participants ce jour-là, y compris une explication sur le ‘pourquoi’. Il s’est révélé que durant les mois qui ont suivi l’examen, le degré de bonheur des participants s’était amplifié, et leurs sentiments dépressifs s’étaient atténués.
En mettant l’accent sur les idées et les émotions positives, nous pouvons améliorer notre bien-être et accroître le bon fonctionnement du cerveau et des cellules de notre corps.
Alors, sur quels mots choisissez-vous de concentrer votre énergie?
Si vous avez l’impression que tout n’est pas si « rose » dans votre vie, alors je vous conseille de tenir un journal pour garder une trace du nombre de fois où vous utilisez des mots négatifs. Vous seriez surpris de voir à quel point il est simple de trouver une solution pour une vie meilleure. Changer vos mots peut littéralement changer votre vie.
Source Parler avec gentillesse : Comment vos mots restructurent littéralement votre cerveau:
www.everydayhealth.com/columns/therese-borchard-sanity-break/420/
sharpbrains.com/blog/2012/07/09/how-do-words-such-as-yes-and-no-change-our-brains-and-lives/
www.andrewnewberg.com/
markrobertwaldman.com/
https://www.espritsciencemetaphysiques.com/parler-gentillesse-vos-mots-restructurent-litteralement-cerveau.html
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Comment rendre quelqu'un heureux. Wikihow.
Comment rendre les gens heureux nos pensées. Fr
30 façons de rendre heureux quelqu'un antidéprime. Com
7 pistes pour se rendre heureux et arrêter de se gâcher la vie Psychologies.com par Christophe André
Comment être plus heureux et rendre heureux les autres heureux conception video.fr
Aimer rendre les autres heureux imagiter.fr
Être heureux 52 citation sur être heureux www.monpoème.fr
50 messages de bonheur à partager antidéprime. Com
Et si être trop intelligent empêcher d'être heureux.
Pensée sur le bonheur évolution 101
Confession d'une psy on peut être précoce surdoué et survivre
Surdoué et heureux c'est carrement possible. You tube.
Comment être un surdoué heureux Le Zèbre masqué au fond du couloir WordPress.com
Comment être heureux est hypersensible surdoué... YouTube
36 9 surdoué et haut potentiel de souffrance YouTube
Monique de Kermadec bien vivre sa douance YouTube.
Karma dec ... Sans déc je vous jure que c'est vrai les mecs. Renaud. You tube.
Bon je retourne écrire les paroles de mon prochain groupe musical : la muse tangue...
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Juste milieu et équilibre entre connexions intellectuelles, corporelles et emotionnelles.
Démarrer pour économie d énergie du sous sol, et si répondant, visiter un par un, un à la fois, les étages.
Mieux aller trouver les bâtisseurs collègues de l immeuble de la vie que de se cogner aux gens comme à des meubles, s ils ne sont comme soi, amovibles, toute sa vie durant.
Étudiant, poil aux dents, tu glandes dans les facultés, ta vie comme une université, évites, au plus vite, ceux qui, certaines facultés, avec la meilleure volonté du monde, hélas, ils n auront jamais..
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Est-ce que mes parents peuvent mourir avec ce virus ? Psychologues.com.
seulement le 1er dimanche du mois
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Psychologie de comptoir
Oui mais les années bissextiles aussi ?
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Psychologie de comptoir
Dix manches du moi.
Je suis peut être con comme un manche mais moi j'ai des cordes dessus et un bon fond de caisse de résonance..
Je suis peut être con comme un manche mais moi j'ai des cordes dessus et un bon fond de caisse de résonance..
Re: Psychologie de comptoir
Et les harmoniques sont sympas.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Psychologie de comptoir
I am just Nath a écrit:Dix manches du moi.
Je suis peut être con comme un manche mais moi j'ai des cordes dessus et un bon fond de caisse de résonance..
aurais je gratté ta corde corde sensible et exposé ton chant vibratoire ?
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Psychologie de comptoir
sarty a écrit:mais oui c'est clair perdu.com
Oui Oui mais s'éclaire, paire d'yeux pointe comm.
Re: Psychologie de comptoir
Pratiques communicatives en situation objets et méthodes de l'analyse d'interaction. cairn info. Fr
Re: Psychologie de comptoir
Faire naître l'engagement, pas le prescrire.
Flexibilitepsychologique.fr.
----
Re: Psychologie de comptoir
Qu'est-ce que la haine de soi ? Estime de soi.
Amour propre.com.
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Repérer les signes de la haine de soi.
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Amour propre.com.
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Repérer les signes de la haine de soi.
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Haine de soi.
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Je me déteste.
Psychologies.com.
Re: Psychologie de comptoir
Les adultes qui ont survécu à un passé d'abus et de négligence. Ccpeweb.ca/center]
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