Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
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Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Bonsoir,
Je suis admis dans un master. Le soucis, c'est que je ne supporte pas d'avoir des mauvaises notes et je suis perfectionniste : donc si je ne me sens pas bien dans une matière, je ne peux pas faire la suite (principe de la récurrence maléfique : n+1 impossible si pas n, n-1, etc.)... Donc, j'ai trouvé un stratagème pour suivre un autre master équivalent mais à distance qui commence dans un mois, qui me laisse plus de temps pour rattraper des lacunes que moi seul (probablement) me vois, alors que mes enseignants de licence pensent que j'irais loin...
Bref : est-ce que ça vous est déjà arrivé de saboter votre cursus par peur de l'échec ?
Je suis admis dans un master. Le soucis, c'est que je ne supporte pas d'avoir des mauvaises notes et je suis perfectionniste : donc si je ne me sens pas bien dans une matière, je ne peux pas faire la suite (principe de la récurrence maléfique : n+1 impossible si pas n, n-1, etc.)... Donc, j'ai trouvé un stratagème pour suivre un autre master équivalent mais à distance qui commence dans un mois, qui me laisse plus de temps pour rattraper des lacunes que moi seul (probablement) me vois, alors que mes enseignants de licence pensent que j'irais loin...
Bref : est-ce que ça vous est déjà arrivé de saboter votre cursus par peur de l'échec ?
Pikapi- Messages : 58
Date d'inscription : 23/08/2015
Age : 33
Localisation : Parcours le monde avec Sacha
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Bonsoir Pikapi,
Ton post m'a fait sourire (un peu jaune quand même :p) car je me reconnais parfaitement dans ton fonctionnement! Brièvement, j'entame ma 9e année d'études supérieures, là je suis en dernière année de master et j'ai fait une demande pour le faire en 2 ans car je me sens complètement incapable de réussir tous les cours en un an... Alors que tous les profs sont enthousiastes au sujet de ma capacité à réussir! En fait je ne résiste pas à la pression que je me mets moi-même, liée à la peur panique de l'échec (et je me rends compte que le fait de ne simplement pas être LA meilleure de la classe est à peu près équivalent à un échec dans ma tête).
Donc, oui, il m'est déjà arrivé de saboter mon cursus par peur de l'échec... C'est même une très bonne définition de ma relation aux études D'ailleurs cette année n'est pas mon premier essai, j'ai déjà saboté mes études de médecine après avoir réussi ma première année avec de beaux résultats... Dans ma tête je n'aurais jamais pu être assez intelligente pour les finir (brillamment) ces études... Et l'an dernier, j'avais tellement peur de rater deux examens que je les ai passés directement en 2e session (comme ça je ne me donne pas l'occasion de rater alors que j'ai étudié).
Ce que je trouverais intéressant, c'est de savoir d'où vient ce perfectionnisme et cette peur de l'échec? Ma psy m'a posé une question que je trouve pertinente : qu'est-ce qui pourrait arriver si je ratais un cours, que je n'étais pas LA meilleure dans une matière ou que je ne connaissais pas TOUT le contenu d'un cours avant d'aller à l'examen, si je ne maîtrisais pas une matière entièrement (genre, vraiment à 100%)? De là vient probablement la peur... Tu sais y répondre toi à cette question?
Ton post m'a fait sourire (un peu jaune quand même :p) car je me reconnais parfaitement dans ton fonctionnement! Brièvement, j'entame ma 9e année d'études supérieures, là je suis en dernière année de master et j'ai fait une demande pour le faire en 2 ans car je me sens complètement incapable de réussir tous les cours en un an... Alors que tous les profs sont enthousiastes au sujet de ma capacité à réussir! En fait je ne résiste pas à la pression que je me mets moi-même, liée à la peur panique de l'échec (et je me rends compte que le fait de ne simplement pas être LA meilleure de la classe est à peu près équivalent à un échec dans ma tête).
Donc, oui, il m'est déjà arrivé de saboter mon cursus par peur de l'échec... C'est même une très bonne définition de ma relation aux études D'ailleurs cette année n'est pas mon premier essai, j'ai déjà saboté mes études de médecine après avoir réussi ma première année avec de beaux résultats... Dans ma tête je n'aurais jamais pu être assez intelligente pour les finir (brillamment) ces études... Et l'an dernier, j'avais tellement peur de rater deux examens que je les ai passés directement en 2e session (comme ça je ne me donne pas l'occasion de rater alors que j'ai étudié).
Ce que je trouverais intéressant, c'est de savoir d'où vient ce perfectionnisme et cette peur de l'échec? Ma psy m'a posé une question que je trouve pertinente : qu'est-ce qui pourrait arriver si je ratais un cours, que je n'étais pas LA meilleure dans une matière ou que je ne connaissais pas TOUT le contenu d'un cours avant d'aller à l'examen, si je ne maîtrisais pas une matière entièrement (genre, vraiment à 100%)? De là vient probablement la peur... Tu sais y répondre toi à cette question?
Zouw- Messages : 3
Date d'inscription : 29/09/2015
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Bonjour Pikapi!
Personnellement, le sabotage a consisté à éviter l'université. Je voulais être médecin et je me suis persuadée que je n'y arriverais pas. Mes profs de secondaire n'ont pas compris que j'aille en école d'infirmière (où j'ai fini 1ère). Merci Zouw d'avoir formulé un truc que je n'avais jamais vraiment réalisé (être la meilleure c'est vraiment important pour moi, je ne veux pas juste réussir mes études, je veux les réussir brillamment). J'ai choisi un cursus intéressant (je ne regrette pas mes études) mais pas celui que me faisait rêver.
C'est qqch qui m'a poursuivi longtemps. Donc, j'ai envie de te dire que tu n'as qu'une vie. Ne renonce pas à tes rêves par peur. Si tu es ici, sur ce forum, c'est que tu as un potentiel à exploiter:) , ce serait dommage de ne pas le faire. Fais confiance à tes capacités. Fais toi confiance.
Pour l'épilogue, j'ai commencé à travailler, j'ai eu les enfants et puis la question des études est revenue, lancinante. Enfin à 33 ans, j'ai osé franchir les portes de l'unif pour un master. Je fais le programme sur 3 ans au lieu de 2 car les cours sont en journée et que je continue à bosser. J'ai fini ma première année avec une moyenne de 18 (comme quoi, les pires barrières que tu peux rencontrer ce sont celles que tu te mets toi-même). Et surtout, je revis.
Personnellement, le sabotage a consisté à éviter l'université. Je voulais être médecin et je me suis persuadée que je n'y arriverais pas. Mes profs de secondaire n'ont pas compris que j'aille en école d'infirmière (où j'ai fini 1ère). Merci Zouw d'avoir formulé un truc que je n'avais jamais vraiment réalisé (être la meilleure c'est vraiment important pour moi, je ne veux pas juste réussir mes études, je veux les réussir brillamment). J'ai choisi un cursus intéressant (je ne regrette pas mes études) mais pas celui que me faisait rêver.
C'est qqch qui m'a poursuivi longtemps. Donc, j'ai envie de te dire que tu n'as qu'une vie. Ne renonce pas à tes rêves par peur. Si tu es ici, sur ce forum, c'est que tu as un potentiel à exploiter:) , ce serait dommage de ne pas le faire. Fais confiance à tes capacités. Fais toi confiance.
Pour l'épilogue, j'ai commencé à travailler, j'ai eu les enfants et puis la question des études est revenue, lancinante. Enfin à 33 ans, j'ai osé franchir les portes de l'unif pour un master. Je fais le programme sur 3 ans au lieu de 2 car les cours sont en journée et que je continue à bosser. J'ai fini ma première année avec une moyenne de 18 (comme quoi, les pires barrières que tu peux rencontrer ce sont celles que tu te mets toi-même). Et surtout, je revis.
teia- Messages : 50
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 43
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
J'ai pratiqué le sabotage pendant de nombreuses années, exactement pour cette raison. Pendant mon secondaire, une note non excellente en début de trimestre, et je me démotivais totalement pour tout le trimestre, sur le thème de "à quoi bon, c'est foutu maintenant".
J'ai "planté" mon bac (planté pour moi à l'époque = n'avoir QUE une mention AB aaaah, la jeunesse) parce que je me suis mise une pression de malade sur l'épreuve à plus fort coefficient, et j'ai perdu mes moyens devant ma copie.
A l'université, j'ai fourni les efforts minimum, pour me donner une excuse pour ne pas être excellente, pour me justifier d'être moyenne. Pour pouvoir me dire en cas d'échec que "si j'avais voulu...". L'idée de fournir un travail important et d'échouer était pire que l'échec lui même. J'ai fini par planter ma licence pour cause d'absentéisme, je ne me rendais même plus en cours.
Après un passage dans le monde du travail ou je stagnais, j'ai décidé de reprendre des études ambitieuses sur le tard. Une fois engagée dedans, je ne pouvais plus faire machine arrière. L'idée m'est passée plusieurs fois par la tête cependant (plusieurs fois = toutes les 3 semaines environ pendant 4 ans ). Même motif, mon classement médiocre qui me rendait malade, la frustration de sentir qu'avec un petit coup de collier peut-être, mes résultats auraient été bien meilleurs. La peur de l'échec. Le besoin de me trouver des excuses. Ne pas essayer, c'est ne pas prendre le risque d'échouer.
Aujourd'hui, après avoir obtenu mon MASTER avec un classement pas très reluisant, je me rends compte qu'il aurait été dommage d'abandonner, car une note chiffrée ou un classement de sortie ne présage pas des performances professionnelles. On continue à se former tout au long de la vie professionnelle, à acquérir de l'expérience, à mettre à jour ses connaissances.
Je me lance à présent un nouveau défi très ambitieux, un concours difficile. Parce que je ne supporte plus aujourd'hui de ne pas savoir jusqu'ou je peux aller par peur d'essayer. Ca a été la décision qui a amorcé la sortie de mon engourdissement intellectuel.
J'ai "planté" mon bac (planté pour moi à l'époque = n'avoir QUE une mention AB aaaah, la jeunesse) parce que je me suis mise une pression de malade sur l'épreuve à plus fort coefficient, et j'ai perdu mes moyens devant ma copie.
A l'université, j'ai fourni les efforts minimum, pour me donner une excuse pour ne pas être excellente, pour me justifier d'être moyenne. Pour pouvoir me dire en cas d'échec que "si j'avais voulu...". L'idée de fournir un travail important et d'échouer était pire que l'échec lui même. J'ai fini par planter ma licence pour cause d'absentéisme, je ne me rendais même plus en cours.
Après un passage dans le monde du travail ou je stagnais, j'ai décidé de reprendre des études ambitieuses sur le tard. Une fois engagée dedans, je ne pouvais plus faire machine arrière. L'idée m'est passée plusieurs fois par la tête cependant (plusieurs fois = toutes les 3 semaines environ pendant 4 ans ). Même motif, mon classement médiocre qui me rendait malade, la frustration de sentir qu'avec un petit coup de collier peut-être, mes résultats auraient été bien meilleurs. La peur de l'échec. Le besoin de me trouver des excuses. Ne pas essayer, c'est ne pas prendre le risque d'échouer.
Aujourd'hui, après avoir obtenu mon MASTER avec un classement pas très reluisant, je me rends compte qu'il aurait été dommage d'abandonner, car une note chiffrée ou un classement de sortie ne présage pas des performances professionnelles. On continue à se former tout au long de la vie professionnelle, à acquérir de l'expérience, à mettre à jour ses connaissances.
Je me lance à présent un nouveau défi très ambitieux, un concours difficile. Parce que je ne supporte plus aujourd'hui de ne pas savoir jusqu'ou je peux aller par peur d'essayer. Ca a été la décision qui a amorcé la sortie de mon engourdissement intellectuel.
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Mily, c'est exactement ça! "ne pas savoir jusqu'où on peut aller par peur d'essayer". Ca m'a bouffée littéralement pendant des années.
teia- Messages : 50
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 43
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
renoncer, saboter, limiter les risques en en prenant d'autres.
je ne croyais pas en moi, je ne croyais les autres qui croyaient en moi. (Mes parents eux ne croyaient pas (ou trop?) en moi, ne me considéraient pas, et souvent ce n'était "jamais assez". ça joué énormément dans tout ça)
Je crois que je n'osais pas non plus toucher la machine, m'utiliser.... déjà que je vivais mal...
J'ai je crois suivi les voie dans laquelle j'étais moins bonne. J'ai surtout, plutôt, fuit celle ou j'étais bonne voir excellente.
Comme Mily s’imaginer un échec est ..juste impensable, mais par dessus tout se dire qu'en bossant on peut aussi échouer... pire que tout.
ça a été dévastateur.
L'échec, l'idée de l'échec rejoint souvent la honte. C'était mon être tout entier qui ne valait rien...
La vie, le temps, la sagesse (??) font que j'essaie un peu plus de "faire" sans me pauser de question. Jviens de m'inscrire à la fac , ça ma un peu pris comme une envie de pipi. Mon psy s'est marré quand je lui ai dit que c'était pour me prouver qqc, oui oui malgré un diplôme d'ingénieur spé glandouille.
Y tellement qui font sans se poser de question et ça les rend heureux.pourquoi pas essayer..
Parcequ'on sait, au fond, qu'on peut toujours aller plus loin, et c'ets sans fin, et ça fait peur.. ça peut être effrayant, ce n'est pas de tout repos.
QUe derrière la réussite il y a aussi les responsabilité.... qui font peur, aussi.
L'incrédulité face à nous même, face à nos facilité... le déni..ça ne peut pas être vrai.
Classique syndrome de l'imposteur.
La confiance en soi..
je bis aussi ta récurrence maléfique comme tu l'appelles... c'est à la fois très concret, issu d'une certaine lucidité, esprit critique et d'analyse et aussi simplement de l’évitement....
A un moment STOP. la fac ça a été ça, je ruminais depuis des mois, des années ma vie profesisonnelle... il me faudrait ci et ça pour ce type de projet oui mais alors ci et ci et ça... sinon je vais pas être capable de ...
(gros point de la question de la légitimité aussi)
et STOP je me suis arrête sur UN. paf voilà, j'ai tiré une belle langue au temps gaspillé "tu ne m'auras pas ce cou ci"... et puis j'ai revu mon analyse de risque..finalement je risque pas grand chose...(j'essaie de m'en convaincre..mais c’est en forgeant qu'on devient forgeron)
J'y ai vu trop de gâchis, pas assez de vie.
L'instinct de survie et de vie peut-être qui me fait réagir et qui a aussi éviter trop de perditions pdt les études, du limitage risque limite limite.
je ne croyais pas en moi, je ne croyais les autres qui croyaient en moi. (Mes parents eux ne croyaient pas (ou trop?) en moi, ne me considéraient pas, et souvent ce n'était "jamais assez". ça joué énormément dans tout ça)
Je crois que je n'osais pas non plus toucher la machine, m'utiliser.... déjà que je vivais mal...
J'ai je crois suivi les voie dans laquelle j'étais moins bonne. J'ai surtout, plutôt, fuit celle ou j'étais bonne voir excellente.
Comme Mily s’imaginer un échec est ..juste impensable, mais par dessus tout se dire qu'en bossant on peut aussi échouer... pire que tout.
ça a été dévastateur.
L'échec, l'idée de l'échec rejoint souvent la honte. C'était mon être tout entier qui ne valait rien...
La vie, le temps, la sagesse (??) font que j'essaie un peu plus de "faire" sans me pauser de question. Jviens de m'inscrire à la fac , ça ma un peu pris comme une envie de pipi. Mon psy s'est marré quand je lui ai dit que c'était pour me prouver qqc, oui oui malgré un diplôme d'ingénieur spé glandouille.
Y tellement qui font sans se poser de question et ça les rend heureux.pourquoi pas essayer..
Parcequ'on sait, au fond, qu'on peut toujours aller plus loin, et c'ets sans fin, et ça fait peur.. ça peut être effrayant, ce n'est pas de tout repos.
QUe derrière la réussite il y a aussi les responsabilité.... qui font peur, aussi.
L'incrédulité face à nous même, face à nos facilité... le déni..ça ne peut pas être vrai.
Classique syndrome de l'imposteur.
La confiance en soi..
je bis aussi ta récurrence maléfique comme tu l'appelles... c'est à la fois très concret, issu d'une certaine lucidité, esprit critique et d'analyse et aussi simplement de l’évitement....
A un moment STOP. la fac ça a été ça, je ruminais depuis des mois, des années ma vie profesisonnelle... il me faudrait ci et ça pour ce type de projet oui mais alors ci et ci et ça... sinon je vais pas être capable de ...
(gros point de la question de la légitimité aussi)
et STOP je me suis arrête sur UN. paf voilà, j'ai tiré une belle langue au temps gaspillé "tu ne m'auras pas ce cou ci"... et puis j'ai revu mon analyse de risque..finalement je risque pas grand chose...(j'essaie de m'en convaincre..mais c’est en forgeant qu'on devient forgeron)
J'y ai vu trop de gâchis, pas assez de vie.
L'instinct de survie et de vie peut-être qui me fait réagir et qui a aussi éviter trop de perditions pdt les études, du limitage risque limite limite.
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
On peut relier cela avec l'impuissance apprise:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impuissance_apprise
Cela peut aller très vite, il suffit d'avoir été à une ou deux reprises dans une situation que l'on considère comme un échec, pour se retrancher dans sa zone de confort et ne plus tenter d'en sortir.
Pourtant, les raisons des échecs précédents peuvent être des facteurs indépendants de nos capacités. Mais le seul moyen d'en être sûr, c'est d'essayer à nouveau.
J'essaie de sortir de ma zone de confort par étapes, de repousser les frontières petit à petit.
Je me suis donné un objectif très ambitieux, mais sur le long terme. Et j'ai découpé le chemin vers cet objectif en étapes intermédiaires, de plus en plus ambitieuses. Pour le moment, cela fonctionne bien avec mon caractère. Les petites réussites me donnent confiance pour aller vers les plus grandes et me maintiennent motivée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impuissance_apprise
Cela peut aller très vite, il suffit d'avoir été à une ou deux reprises dans une situation que l'on considère comme un échec, pour se retrancher dans sa zone de confort et ne plus tenter d'en sortir.
Pourtant, les raisons des échecs précédents peuvent être des facteurs indépendants de nos capacités. Mais le seul moyen d'en être sûr, c'est d'essayer à nouveau.
J'essaie de sortir de ma zone de confort par étapes, de repousser les frontières petit à petit.
Je me suis donné un objectif très ambitieux, mais sur le long terme. Et j'ai découpé le chemin vers cet objectif en étapes intermédiaires, de plus en plus ambitieuses. Pour le moment, cela fonctionne bien avec mon caractère. Les petites réussites me donnent confiance pour aller vers les plus grandes et me maintiennent motivée.
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
J'ai renoncé à l'option "art appliqué" parce que je me sentais trop médiocre: je me rends compte aujourd'hui que le niveau était en fait franchement trivial. Au delà des études, j'ai un mal de chien à me lancer dans quoique ce soit. Je comprends assez bien le délire, donc. Et actuellement, tout de suite, maintenant, je dois faire une dissertation, et je n'y arrive pas, parce que je sais que ce sera mauvais. Yeeeha, ce qu'on s'amuse. Foutu perfectionnisme, matrice de la procrastination et de l'auto-dépréciation.
Zufall (Milune)- Messages : 217
Date d'inscription : 22/02/2014
Age : 26
Localisation : 3M. ... Pour l'instant.
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Je n'ai renoncé à aucune étude mais j'en ai bavé des ronds de chapeaux. Je n'ai pu subsister dans les cursus imposés qu'en allant batifoler "hors cadre" pour y assouvir ma créativité et mon perfectionnisme. Résultat : des emplois du temps de fou et par moments une désorientation psychique dangereuse faute d'avoir les outils pour analyser et gérer ce phénomène compensatoire. Ça n'est pas tant la peur d'échouer qui m'a mis en difficulté que l'obligation de me plier à ce que je considérais comme d'insensés numéros de chien savant. Ouarf !
Par contre, une fois lancé, je faisais en sorte d'être le meilleur possible dans les matières qui selon moi "le méritaient" (au Lycée). Les autres matières, j'affectais de m'en ficher complètement, préférant même avoir des résultats nuls sans rien faire que moyens en bossant ne serait-ce qu'un peu (et oui. Lamentable, non ?).
Dans le supérieur, je me suis littéralement défoncé.
Par contre, une fois lancé, je faisais en sorte d'être le meilleur possible dans les matières qui selon moi "le méritaient" (au Lycée). Les autres matières, j'affectais de m'en ficher complètement, préférant même avoir des résultats nuls sans rien faire que moyens en bossant ne serait-ce qu'un peu (et oui. Lamentable, non ?).
Dans le supérieur, je me suis littéralement défoncé.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Oui,
j'ai eu la mansuétude de ne pas poursuivre au-delà du CM2,
pour ne pas écraser les petites têtes confites de ma morgue innocente.
j'ai eu la mansuétude de ne pas poursuivre au-delà du CM2,
pour ne pas écraser les petites têtes confites de ma morgue innocente.
______________- Messages : 399
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Les origines du perfectionnisme : grande question! x) Quant à ma réponse pour la question de ta psy : si je ne maîtrise pas mon sujet, je ne vais ni à la soutenance de stage (true story x) ) ni aux examens (true story => redoublement). Après je me sentais mal, et c'est un cercle vicieux : je bosse moins car découragé donc je ne me présente pas aux exams donc j'ai raté ma chance donc c'est mort je me décourage, etc. x) Il y a un physicien théoricien qui a mis en place en licence 1 et en première année à Polytech Marseille (l'école d'ingé à prépa intégrée) un enseignement par problèmes qui est plus encourageant tant pour les étudiants que les enseignants : http://www.cpt.univ-mrs.fr/~virey/FFP14-JMV.pdfZouw a écrit:Ce que je trouverais intéressant, c'est de savoir d'où vient ce perfectionnisme et cette peur de l'échec? Ma psy m'a posé une question que je trouve pertinente : qu'est-ce qui pourrait arriver si je ratais un cours, que je n'étais pas LA meilleure dans une matière ou que je ne connaissais pas TOUT le contenu d'un cours avant d'aller à l'examen, si je ne maîtrisais pas une matière entièrement (genre, vraiment à 100%)? De là vient probablement la peur... Tu sais y répondre toi à cette question?
Il sera à la BU de Luminy (Marseille) à 13h demain pour discuter de cette méthode et du livre qu'il a publié et qui se base là-dessus (http://www.cpt.univ-mrs.fr/~virey/PMpedagogie.pdf). Parce que le perfectionnisme est aussi aggravé par des méthodes d'enseignements standards : les cours magistraux sont parfois (souvent) du temps perdu en fac en plus d'être parfois ennuyant, ce qui nous culpabilise encore plus de ne pas travailler suffisamment.
Bref, le problème est multifactoriel et il nous faut l'attaquer sous plusieurs angles : estime de soi (pour ne plus s'auto-saboter), pédagogie stimulante, psychologie (comme les TCC pour travailler sur la maîtrise de nos émotions), etc.
Bon courage à tous les auto-saboteurs! Que la force vous contamine enfin!
Pikapi- Messages : 58
Date d'inscription : 23/08/2015
Age : 33
Localisation : Parcours le monde avec Sacha
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
ah ... +1 pour cette question.
Je croyais être la seule avec mes strategies farfelues (si l'on ne peut pas TOUT faire, alors autant rien faire), ma démotivation par anticipation d'un échec, ma non présentation aux examens tout simplement, mes excuses pour ne pas commencer à étudier (procrastination cette meilleure amie) et cie.
Je m'étais lancée avant dans des études qui ne me plaisaient pas (finance) et j'avais l'impression que je n'apprenais rien d'utiles, que mes gentils camarades n'avaient aucun grand rêves en-eux, que je n'étais pas à ma place. Alors je m'autorisais à râter. Au fond je ne voulais pas de l'avenir que m'offrait ce diplôme.
J'ai fini (et je ne sais pas comment) à obtenir ma licence en 5 ans...passant de 10,1 de moyenne au 1er semestre de 3 eme année, à 14,75 sans avoir fourni d'efforts supplémentaires à mon sens (la vraie différence c'est que je savais que j'allais arrêter ces études par la suite et me ré-orienter en filiere ingénierie mécanique).
Alors évidemment en commencant en septembre mon nouveau cursus -exigeant, mais qui va devenir interessant et stimulant et tout et tout ce qu on aime...- je ne pensais pas voir revenir mes problèmes motivationnels au galop...
Maintenant ca devait être fini puisque je me suis décidée pour une orientation qui fait du sens pour moi, avec un niveau qui est difficile donc stimulant surement... Mais j ai grand peur de rater. Je procrastine alors que je sais que la reussite se cache dans le travail regulier. Et surtout à la fin de l annee, il y a un concours...
Je ne vais plus en cours parce que je trouve que je comprends mieux pdt 1h30 de travail perso sur un livre que pdt 1h30 assise en amphi. (mes cours sont en allemand, ca aide à m'encourager à travailler dans mon coin. J ai une vraie excuse).
Mes deux plus grands facteurs negatifs :
- la récurrence maléfique dont parle Pikapi. Si je n ai pas fait l exercice 4, je ne peux pas préparer l exercice 5.
- les exigences que je m impose (parce que je sais qu au fond je pourrai le faire, si seulement la volonté suivait), mais qui sont tellement extenuantes que je ne commence meme pas... J aimerai approfondir chacune de mes matieres. Il y en a trop, c est un concours, nous ne sommes pas sensé appronfondir -j imagine-.
- l auto sabotage. si je me vois dans l impossibilité de tenir mon planning magique grâce auquel je suis sensée tout réussir, j arrete tout. Je debranche et je fais semblant de travailler, voire je ne fais pas semblant...
__________________________________________________________________________________
Alors questions pour tout ceux qui sont comme moi / ou qui ne le sont plus :
- quels sont vos trucs au quotidien pour vous-y-mettre ?
- quelles sont les pensées qui vous aident ?
- quelles strategies utilisez-vous pour vous mettre en mode ''preparation concours'' ?
__________________________________________________________________________________
Pistes de reflexion :
- je pense que le perfectionnisme se fait le bon copain des pensées ''tout ou rien''. Ne serions-nous pas un peu binaire ?
Reussir = avoir la note correspondant à son investissement maximum durant ses révisons/travail régulier ?
Rater = Ne pas reussir = n importe quelle note qui serait le resultat d un travail non parfait (approfondissement insatisfaisant à nos yeux).
Voila je vous envoie des bisous, et des arcs-en-ciel. Demain c est dimanche, tout est encore possible.
J espere que la force me contaminera bientôt
Je croyais être la seule avec mes strategies farfelues (si l'on ne peut pas TOUT faire, alors autant rien faire), ma démotivation par anticipation d'un échec, ma non présentation aux examens tout simplement, mes excuses pour ne pas commencer à étudier (procrastination cette meilleure amie) et cie.
Je m'étais lancée avant dans des études qui ne me plaisaient pas (finance) et j'avais l'impression que je n'apprenais rien d'utiles, que mes gentils camarades n'avaient aucun grand rêves en-eux, que je n'étais pas à ma place. Alors je m'autorisais à râter. Au fond je ne voulais pas de l'avenir que m'offrait ce diplôme.
J'ai fini (et je ne sais pas comment) à obtenir ma licence en 5 ans...passant de 10,1 de moyenne au 1er semestre de 3 eme année, à 14,75 sans avoir fourni d'efforts supplémentaires à mon sens (la vraie différence c'est que je savais que j'allais arrêter ces études par la suite et me ré-orienter en filiere ingénierie mécanique).
Alors évidemment en commencant en septembre mon nouveau cursus -exigeant, mais qui va devenir interessant et stimulant et tout et tout ce qu on aime...- je ne pensais pas voir revenir mes problèmes motivationnels au galop...
Maintenant ca devait être fini puisque je me suis décidée pour une orientation qui fait du sens pour moi, avec un niveau qui est difficile donc stimulant surement... Mais j ai grand peur de rater. Je procrastine alors que je sais que la reussite se cache dans le travail regulier. Et surtout à la fin de l annee, il y a un concours...
Je ne vais plus en cours parce que je trouve que je comprends mieux pdt 1h30 de travail perso sur un livre que pdt 1h30 assise en amphi. (mes cours sont en allemand, ca aide à m'encourager à travailler dans mon coin. J ai une vraie excuse).
Mes deux plus grands facteurs negatifs :
- la récurrence maléfique dont parle Pikapi. Si je n ai pas fait l exercice 4, je ne peux pas préparer l exercice 5.
- les exigences que je m impose (parce que je sais qu au fond je pourrai le faire, si seulement la volonté suivait), mais qui sont tellement extenuantes que je ne commence meme pas... J aimerai approfondir chacune de mes matieres. Il y en a trop, c est un concours, nous ne sommes pas sensé appronfondir -j imagine-.
- l auto sabotage. si je me vois dans l impossibilité de tenir mon planning magique grâce auquel je suis sensée tout réussir, j arrete tout. Je debranche et je fais semblant de travailler, voire je ne fais pas semblant...
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Alors questions pour tout ceux qui sont comme moi / ou qui ne le sont plus :
- quels sont vos trucs au quotidien pour vous-y-mettre ?
- quelles sont les pensées qui vous aident ?
- quelles strategies utilisez-vous pour vous mettre en mode ''preparation concours'' ?
__________________________________________________________________________________
Pistes de reflexion :
- je pense que le perfectionnisme se fait le bon copain des pensées ''tout ou rien''. Ne serions-nous pas un peu binaire ?
Reussir = avoir la note correspondant à son investissement maximum durant ses révisons/travail régulier ?
Rater = Ne pas reussir = n importe quelle note qui serait le resultat d un travail non parfait (approfondissement insatisfaisant à nos yeux).
Voila je vous envoie des bisous, et des arcs-en-ciel. Demain c est dimanche, tout est encore possible.
J espere que la force me contaminera bientôt
gravitymovesme- Messages : 11
Date d'inscription : 06/11/2015
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Non.
Jamais.
Au contraire.
Jamais.
Au contraire.
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Par contre, il m'est arrivé de bloquer sur des trucs pour différentes raisons, dont un perfectionnisme dysfonctionnel (ce qui rejoint la question posée), mais pas uniquement (handicap physique) et de ne pas les achever.
Mais la peur a priori, non, jamais.
Mais la peur a priori, non, jamais.
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Pikapi a écrit: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Ho que oui ça m'est déjà arrivé! La sensation que tout est binaire.
1=Réussite 0=Défaite.
La moyenne n'existe pas. Par conséquent, en l'absence d'excellence, impossible que cela fonctionne.
Impossible également d'appréhender un sujet sans avoir la certitude d'en comprendre les moindres détails.
En long, en large et en travers, sinon ce n'est pas du travail. Sinon la réussite n'est qu'une imposture.
Perfectionnisme et grande exigence envers sois même.
Et là, bien entendu, on entre dans un cercle vicieux.
Parce que cette démarche fait perdre énormément de temps.
Ce n'est pas forcément ce que l'on nous demande dans un cadre "scolaire".
On est donc à la ramasse car pas encore eu le temps d'écrire une thèse sur le chapitre N°2 du cours de l'année bon ok j'exagère un peu. Mais toujours est il que les autres ont déjà bien avancé et nous, nous en sommes toujours à nous préoccuper du petit détail que personne n'avait vu (et il est intéressant ce petit détail )
Et cela peut donc générer un ou plusieurs échecs et donc la perte de confiance en sois et donc une peur encore plus grande de poursuivre des études sans être parfait et donc l'abandon!
Enfin bref, tu voulais savoir si cela nous était déjà arrivé? Oui, c'est toute ma vie...
Bises
Augustas
Augustas- Messages : 49
Date d'inscription : 22/10/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Ha tient gravitymovesme, je suis désolée je n'avais même pas pris le temps de lire ta réponse. C'est tout à fait ça!
gravitymovesme a écrit: les exigences que je m impose (parce que je sais qu au fond je pourrai le faire, si seulement la volonté suivait), mais qui sont tellement extenuantes que je ne commence meme pas... J aimerai approfondir chacune de mes matieres. Il y en a trop, c est un concours, nous ne sommes pas sensé appronfondir -j imagine-.
gravitymovesme a écrit: Pistes de reflexion :
- je pense que le perfectionnisme se fait le bon copain des pensées ''tout ou rien''. Ne serions-nous pas un peu binaire ?
Reussir = avoir la note correspondant à son investissement maximum durant ses révisons/travail régulier ?
Rater = Ne pas reussir = n importe quelle note qui serait le resultat d un travail non parfait (approfondissement insatisfaisant à nos yeux).
Augustas- Messages : 49
Date d'inscription : 22/10/2015
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Hello,
Merci pour ce post et les interventions. Je me sens moins alien.
J'ai cru devenir folle c'est tellement souffrant, c'est tellement plus fort que moi...
J'ai l'impression que mon cursus est un échec complet de bout en bout, alors que c'est très honorable au vu de l'amplitude de mon parcours et des casseroles que je me traîne...
Merci pour ce post et les interventions. Je me sens moins alien.
J'ai cru devenir folle c'est tellement souffrant, c'est tellement plus fort que moi...
J'ai l'impression que mon cursus est un échec complet de bout en bout, alors que c'est très honorable au vu de l'amplitude de mon parcours et des casseroles que je me traîne...
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
.
Dernière édition par ParaPluie le Lun 14 Nov 2016 - 9:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Hi Parapluie,
Tu as fait du mieux que tu as pu et parfois il est bien plus sage de s'avouer vaincu, surtout dans des combats perdus d'avance...
J'ai du m’arrêter et faire une pause dans mes études, et c'est vraiment par la force des choses, je ne voulais rien lâcher... j'ai failli perdre la tète...
J'ai repris plus tard beaucoup plus zen, plus mure, plus solide. Il est bon de se laisser le temps de grandir. Et je me rends compte que je fais ce pour quoi je suis faite. Je me trouve tranquillement ma vocation.
Et toi de même. Je me fais pas de souci pour toi
Tu as fait du mieux que tu as pu et parfois il est bien plus sage de s'avouer vaincu, surtout dans des combats perdus d'avance...
J'ai du m’arrêter et faire une pause dans mes études, et c'est vraiment par la force des choses, je ne voulais rien lâcher... j'ai failli perdre la tète...
J'ai repris plus tard beaucoup plus zen, plus mure, plus solide. Il est bon de se laisser le temps de grandir. Et je me rends compte que je fais ce pour quoi je suis faite. Je me trouve tranquillement ma vocation.
Et toi de même. Je me fais pas de souci pour toi
Invité- Invité
Re: Est-ce que vous avez déjà renoncé à des études par peur de ne pas exceller ?
Bon je fais remonter ce sujet parce que pareil, je crois que je me suis violemment auto sabotée... aussi parce que je ne voyais pas ce que je pouvais faire après et ça m'a déprimé... mais après un an de pause, u moment de reprendre des études, je ne me sentais pas la force de repartir dans mon truc initial, j'ai bifurqué en art et maintenant je regrette...
Elbck- Messages : 10
Date d'inscription : 17/06/2020
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