Quand zèbre rime avec RSA...
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Oui, pour l'instant, cela ne durera hélas pas, faute de choix possible ou alors à un prix que le connaissant je ne conseille jamais à autrui
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Bleuenn a écrit:Tout le monde n'a pas envie d'être indépendant, genre moi. Personnellement, je préfère qu'un autre ait la responsabilité de trouver le chiffre d'affaires qui paiera mon salaire. C'est bête mais je préfère être sous les ordres de quelqu'un que de devoir prendre des décisions vitales pour une entreprise. Et puis, ce n'est pas le même métier. Directeur, dirigeant, c'est un métier à part entière (sauf pour les petites entreprises). Et quand tu es tout seul, il faut être un peu dirigeant, un peu commercial (pas mon truc du tout!), un peu secrétaire (ça, c'est ce que je sais faire), un peu RH si la société grossit (à la limite, pourquoi pas), un peu comptable (ok) mais ce n'est pas pour tout le monde tant en qualités organisationnelles que relationnelles, de résistance au stress, à l'échec, etc.
Pas forcément : tout ça, ça se délègue.
J'ai une secrétaire freelance avec qui je bosse par internet. Elle fait mes factures, fait le suivi des paiements.
La compta, vu que de toute façon, je vérifie tout, je fais moi-même.
Pour le RH, j'aurais mieux fait de me tourner vers quelqu'un pour avoir de l'aide parce que la paperasse est du délire.
Dirigeant.... ben, faire des choix.
Bon, cela dit, on ne peut déduire les frais de services externes du chiffre d'affaire que si on est au réel (même simplifié). En autoentreprise, on les paye bien sûr, mais si on dépasse les 34% de charges de fonctionnement forfaitaires, les impôts et la caf considèrent quand même qu'on n'a fait exatement 34% de charges de fonctionnement. (comme si on est à moins, d'ailleurs).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Salut Plume de chat,
suggestions :
1) RSA - comme dit je ne sais plus qui, on peut vivre avec (déjà survivre, c'est pas mal). Premier point essentiel : voir si côté budget, tu tiens le coup avec le RSA (par exemple, les gens qui habitent Paris, sont au RSA, ont des gamins et à qui l'on dit que chez moi, il y a des logements à 400 euros pour trois chambres et que l'APL est plus haute que le loyer, et qui restent à Paris quand même en galère de logement et limite d'expulsion, je ne comprends pas).
2) Fais une liste de ce que tu sais faire, de ce que tu ne sais pas faire, croise-là avec ce que tu aimes faire et ce que tu n'aimes pas faire, et vois ce qu'il en sort. (Compte pas sur pole-emploi ou autre pour te trouver un travail. Ils brassent du vent. Soit tu en trouves ou en crées un toute seule, soit tu apprends à vivre bien avec le RSA)
(et en 3), je pourrais mettre : demande à la bibliothèque "trouver un emploi par relation quand on n'a pas de relations", aux éditions rebondir).
suggestions :
1) RSA - comme dit je ne sais plus qui, on peut vivre avec (déjà survivre, c'est pas mal). Premier point essentiel : voir si côté budget, tu tiens le coup avec le RSA (par exemple, les gens qui habitent Paris, sont au RSA, ont des gamins et à qui l'on dit que chez moi, il y a des logements à 400 euros pour trois chambres et que l'APL est plus haute que le loyer, et qui restent à Paris quand même en galère de logement et limite d'expulsion, je ne comprends pas).
2) Fais une liste de ce que tu sais faire, de ce que tu ne sais pas faire, croise-là avec ce que tu aimes faire et ce que tu n'aimes pas faire, et vois ce qu'il en sort. (Compte pas sur pole-emploi ou autre pour te trouver un travail. Ils brassent du vent. Soit tu en trouves ou en crées un toute seule, soit tu apprends à vivre bien avec le RSA)
(et en 3), je pourrais mettre : demande à la bibliothèque "trouver un emploi par relation quand on n'a pas de relations", aux éditions rebondir).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
JCVD a écrit:Héhéhé ! Et moi je vous dis : "zut !". Héhéhé !
Ah ?
Bah, vas-y, si ça peut te faire plaisir...
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 51
Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
CD_CD a écrit:Salut Plume de chat,
suggestions :
1) RSA - comme dit je ne sais plus qui, on peut vivre avec (déjà survivre, c'est pas mal). Premier point essentiel : voir si côté budget, tu tiens le coup avec le RSA (par exemple, les gens qui habitent Paris, sont au RSA, ont des gamins et à qui l'on dit que chez moi, il y a des logements à 400 euros pour trois chambres et que l'APL est plus haute que le loyer, et qui restent à Paris quand même en galère de logement et limite d'expulsion, je ne comprends pas).
2) Fais une liste de ce que tu sais faire, de ce que tu ne sais pas faire, croise-là avec ce que tu aimes faire et ce que tu n'aimes pas faire, et vois ce qu'il en sort. (Compte pas sur pole-emploi ou autre pour te trouver un travail. Ils brassent du vent. Soit tu en trouves ou en crées un toute seule, soit tu apprends à vivre bien avec le RSA)
(et en 3), je pourrais mettre : demande à la bibliothèque "trouver un emploi par relation quand on n'a pas de relations", aux éditions rebondir).
Salut CD_CD
Je ne sais pas quelle est ta région, mais en Alsace, à ce prix là, impossible, ou alors on se retrouve au fin fond de la brousse !
Le livre que tu proposes a l'air intéressant !
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 51
Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Plume de Chat a écrit:Je ne sais pas quelle est ta région
La campagne, comme tous les pauvres qui veulent boucler leurs fins de mois.
Et Châteauroux depuis que mes finances vont un peu mieux (ce qui n'empêche pas qu'une maison de trois chambres plus salon en location au centre-ville de Châteauroux coûte dans les 400€ à 450€, ce qui est quand même largement abordable avec deux enfants, au RSA, sachant que l'APL au RSA est à 405€ pour trois personnes).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
( Franchement à lire ce sujet, je me dis tant qu'à être pauvre, autant chercher un climat plus clément, ensolleillé..., -Moins de frais de chauffage entre autre- ou en hyper centre, plus modestement logé sur la taille mais bien plus de possibilités culturelle/loisirs à moindre coût, non ?)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fab. Fabrice a écrit:( Franchement à lire ce sujet, je me dis tant qu'à être pauvre, autant chercher un climat plus clément, ensolleillé..., -Moins de frais de chauffage entre autre- ou en hyper centre, plus modestement logé sur la taille mais bien plus de possibilités culturelle/loisirs à moindre coût, non ?)
La misère n'est pas toujours plus belle au soleil.
La vie sur les minima sociaux est un travail d'équilibriste. J'ai été au RMI à Lille. J'ai alors logé dans une chambre d'étudiant plutôt dans le centre pour tout faire à pied. Critère important : les charges étaient comprises, chauffage et eau inclus. Ensuite, il y avait une phase de recherche de plans nourriture à pas cher : manger en restau universitaire (les étudiants revendaient facilement un ticket RU à l'entrée du RU. Je suppose que depuis c'est dématérialisé...), faire des produits remboursés en supermarché, passer en mairie pour demander des colis alimentaires. Après, effectivement, je participais facilement à des sorties culturelles et de loisirs gratuites.
Au final, j'en garde un bon souvenir, principalement parce que j'avais une maîtrise totale de mon temps, ce qui représente le vrai luxe pour moi.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
'Bien vivre' des "minima sociaux" demande à être intelligent donc.
Les vraies victimes en sont alors ceux qui n'on pas socialement/culturellement/intellectuellement d'autre choix,
Ma reflexion en plus clair c'est n'y a t-il pas deux sujets ? : "Quand zèbre rime avec RSA...", est ce qu'on parle par choix ou de façon subie ( par conséquence de rayures trop marquantes), la façon de le vivre de dépend t-elle pas principalement de cela ?
Les vraies victimes en sont alors ceux qui n'on pas socialement/culturellement/intellectuellement d'autre choix,
Ma reflexion en plus clair c'est n'y a t-il pas deux sujets ? : "Quand zèbre rime avec RSA...", est ce qu'on parle par choix ou de façon subie ( par conséquence de rayures trop marquantes), la façon de le vivre de dépend t-elle pas principalement de cela ?
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fab. Fabrice a écrit:'Bien vivre' des "minima sociaux" demande à être intelligent donc.
Oui. Après c'est une intelligence du concret (ex : prendre du pain au RU pour le petit déj du lendemain). D'un autre côté, la galère c'est la galère. Une femme seule avec deux enfants et sans pension alimentaire, je vois mal le scénario. Et il existe des goulets d'étranglement dont le principal est le coût ahurissant du logement en France. Une fois logé, l'habillement et la nourriture doivent pouvoir se gérer.
Au final, je pense qu'il y a des délicats équilibres individuels qui s'installent et qui supportent mal les aléas (du style : « recalcul en votre défaveur des indemnités CAF, ne passez pas par la case départ et remboursez 20 000 € »).
De toute façon, être démuni, c'est un travail à temps plein... Et le fossé se creuse avec l'invasion des nouvelles technologies.
Fab. Fabrice a écrit:
Ma reflexion en plus clair c'est n'y a t-il pas deux sujets ? : "Quand zèbre rime avec RSA...", est ce qu'on parle par choix ou de façon subie ( par conséquence de rayures trop marquantes), la façon de le vivre de dépend t-elle pas principalement de cela ?
Cela me serait difficile de dessiner des tendances générales. Je pense que certains peuvent le vivre par choix. J'ai lu un témoignage en ce sens dans philosophie magazine (un informaticien qui plaque tout pour un tour de France à vélo, sans revenus d'assurés et qui a fini dans une sorte de ZAD autonome). OU encore on peut penser à Thoreau auprès de son étang de pêche. D'autres le subissent. Cela mériterait peut-être une étude sociologique.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
"et qui restent à Paris quand même en galère de logement et limite d'expulsion, je ne comprends pas"
un déménagement peut coûter très cher il faut aussi penser qu'ils ne verront plus ou peu leur famille, que leur famille aurait pu les aider pour des tas de choses qu'ils devront peut-être payer plus tard (travaux, courses, garde d'enfants...).
un déménagement peut coûter très cher il faut aussi penser qu'ils ne verront plus ou peu leur famille, que leur famille aurait pu les aider pour des tas de choses qu'ils devront peut-être payer plus tard (travaux, courses, garde d'enfants...).
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
ISIS75 a écrit:"et qui restent à Paris quand même en galère de logement et limite d'expulsion, je ne comprends pas"
un déménagement peut coûter très cher il faut aussi penser qu'ils ne verront plus ou peu leur famille, que leur famille aurait pu les aider pour des tas de choses qu'ils devront peut-être payer plus tard (travaux, courses, garde d'enfants...).
Ça ne compense jamais le fait d'avoir une maison de 70 à 100 m² pour 400€ de loyer.
(Sauf évidemment si leur famille leur fait toutes les courses, mais alors là, on ne peut pas dire que les gens vivent avec le RSA, ils vivent avec le RSA plus les courses de leur famille, et d'ailleurs, si la communication est bonne dans la famille, ils peuvent tout à fait t'envoyer l'argent des courses ou te filer des chèques pour la grande surface d'à côté s'ils craignent qu'on les dépense dans autre chose).
Et un déménagement... ben, tu prends le nécessaire et tu achètes le reste sur leboncoin, tu bricoles, etc. Un déménagement, c'est moins de mille euros. C'est compensé en quelques mois par la différence de loyer.
Le point principal, c'est d'arriver à estimer si on va sortir rapidement de la situation de précarité financière, auquel cas, nul besoin de déménager, ou si on risque d'y rester un bon moment.
En plus, pour des chauffages type bois qu'on trouve dans certaines maisons de campagne, c'est ta force de travail que tu offres, et si tu en as et que tu ne trouves pas à l'employer dans un travail rémunéré en ville, tu peux la mettre dans le fait de couper le bois en campagne (ou le fendre, juste, si on est mère solo avec enfants).
[edit : je mets un "edit" pour anticiper des remarques : j'ai vu des gens pleurer parce qu'ils laissaient l'armoire de leur grande tante ou similaire, des trucs hyper lourds, encombrants, etc. Et là, oui, un déménagement se met à coûter super cher. J'avoue que j'ai hyper du mal à comprendre : on n'a pas de fric pour manger, pour se soigner, etc. et on s'attache à un truc hyper encombrant. On peut pas en prendre un morceau ? Perso, j'ai gardé une chose de plusieurs personnes de ma famille, mais j'ai choisi des choses petites (par exemple, j'ai le jeu de cales de réglage de moteur de mon oncle, ça fait sept centimètres sur un sur un et demi d'épais, je veux le nettoyer et en faire peut-être un pendentif, j'ai des bouts de rubans, des choses petites). Même si j'avais choisi des choses grosses, parfois, il faut les laisser derrière soi, c'est la vie. Seuls comptent la santé, l'alimentaire et la sécurité.]
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Et garder les enfants ..... Je paye 1€80 l'après-midi goûter compris au centre de loisirs d'à côté de chez moi. Le tarif le plus haut est à 3€40.
Et de toute façon, tant qu'on n'a pas de boulot, on n'a pas vraiment besoin de garde d'enfant.
Le jour où on a un boulot, le RSA ne réduit que de 34% ou 62%, je ne sais plus, du montant du salaire qu'on touche, donc on gagne plus qu'en ne faisant rien.
Et de toute façon, tant qu'on n'a pas de boulot, on n'a pas vraiment besoin de garde d'enfant.
Le jour où on a un boulot, le RSA ne réduit que de 34% ou 62%, je ne sais plus, du montant du salaire qu'on touche, donc on gagne plus qu'en ne faisant rien.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
quand je disais course je pensais à les aider à les porter ou les faire avec leur voiture. On peut être pauvre ET handicapé ou avoir besoin d'aide
de plus, aller voir sa famille en train ou avion coûte cher ,être coupé de ses proches n'aide pas moralement. Tu as aussi ceux qui sont venus en France/Paris car on leur a plus ou moins implicitement demandé de venir réussir ici et qui se retrouvent dans une situation équivalente, voire, pire par rapport rapport à celle où ils se trouvaient avant... en général, ils ont soit honte, soit n'ont pas envie de (re)partir... n'y vois-tu pas une sorte d'injustice quand tu as décidé de tout sacrifier ?
quelqu'un en interim de vendeuse a besoin d'une baby sitter, étant donné l'amplitude horaire de ce genre de poste + les horaires changeants !
de plus, aller voir sa famille en train ou avion coûte cher ,être coupé de ses proches n'aide pas moralement. Tu as aussi ceux qui sont venus en France/Paris car on leur a plus ou moins implicitement demandé de venir réussir ici et qui se retrouvent dans une situation équivalente, voire, pire par rapport rapport à celle où ils se trouvaient avant... en général, ils ont soit honte, soit n'ont pas envie de (re)partir... n'y vois-tu pas une sorte d'injustice quand tu as décidé de tout sacrifier ?
quelqu'un en interim de vendeuse a besoin d'une baby sitter, étant donné l'amplitude horaire de ce genre de poste + les horaires changeants !
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Si on est handicapé, on peut passer par la mdph, non ? (Après, je sais, c'est le parcours du combattant, et le cas problématique serait celui où l'on serait devenu handicapé en même temps qu'on passe au RSA, mais sinon, une fois reconnu handicapé, on a l'alloc adulte handicapé dans certains cas, et aussi des droits à se faire aider (droits financiers ou organisationnels)).
Ne plus aller voir sa famille aussi souvent coûte cher, mais se faire expulser coûte encore plus.
En gros, soit l'aide compense la différence de loyer, soit elle ne la compense pas.
Et si elle ne la compense pas, il vaut mieux partir.
Châteauroux est à deux heures de train de Paris. Il y a le téléphone, le courrier et Skype.
Ne plus aller voir sa famille aussi souvent coûte cher, mais se faire expulser coûte encore plus.
En gros, soit l'aide compense la différence de loyer, soit elle ne la compense pas.
Et si elle ne la compense pas, il vaut mieux partir.
Châteauroux est à deux heures de train de Paris. Il y a le téléphone, le courrier et Skype.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
ISIS75 a écrit: n'y vois-tu pas une sorte d'injustice quand tu as décidé de tout sacrifier ?
Je ne suis pas en train de discuter du côté moral de la chose.
J'ai une approche pratico-pratique : comment on s'en sort ? Se lamenter sur la justice ou l'injustice des choses n'a jamais aidé à s'en sortir, je pense.
Il faut faire le point sur ce dont on dispose et agir en conséquence. Si ce dont on dispose sont des ressources RSA et l'allocation logement qui va avec, il faut faire le point sur les possibilités dont on dispose
Alors, ok, moins de culture (de toute façon, il y a deux cinémas chez moi, et comme je n'ai pas les moyens d'y aller plus d'une fois par mois, ça suffit largement, d'ailleurs, en fait, j'y vais plutôt une fois par an), et deux fois au spectacle). Le sport.... y'a la piscine et le parc, et mon chez moi pour jouer à faire semblant de m'entraîner à faire des pompes.
Etc.
A quoi ça sert d'être à côté des activités chères si on n'a pas les moyens de se les payer ?
Manger, se loger, se chauffer se soigner, se vêtir.
Si la situation dans laquelle on est ne permet pas ces éléments de survie de base, il faut changer quelque chose.
Le reste est du surplus.
(Après, ok, c'est dégueulasse, revenu universel et compagnie. Mais penser que c'est dégueulasse est une chose, nourrir, loger, blanchir, soigner ses gamins en est une autre, et cela nécessite une approche pratique qui prend en compte les fonctionnements actuels comme des paramètres extérieurs à court terme).
Je pense que quelqu'un qui a les capacités d'un zèbre doit viser "plus haut" que ça. Et qu'on n'est obligé de prendre ces jobs merdiques que lorsque notre équilibre financier en dépend (autrement dit, dans la situation antérieure, en ville, avec famille à côté et petit boulot de vendeur). Alors que si l'on parvient à trouver un lieu de vie où la base de survie est assurée par le RSA, on n'est plus obligé de postuler sur ce type de boulots à horaires merdiques, et le besoin de garde d'enfants s'évanouit en même temps.ISIS75 a écrit:75"]quelqu'un en interim de vendeuse a besoin d'une baby sitter, étant donné l'amplitude horaire de ce genre de poste + les horaires changeants !
En plus, c'est peut-être l'occasion de se former, ou de monter quelque chose en indépendant ou autre.
Comme dit Gabriel, question de situations individuelles, mais dans l'étude des possibilités, je crois qu'il faut vraiment prendre toutes les options en compte, et voir vraiment les changements induits par un déménagement (y compris les changements négatifs : plus de récup au marché, tarifs identiques au début et à la fin du marché, mentalités parfois plus "rétrogrades" en campagne, moins de variété de l'offre en établissements scolaires, etc.)]
Dernière édition par CD_CD le Lun 28 Mar 2016, 22:44, édité 1 fois
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Les situations individuelles se comparent difficilement, la vérité de l'un n'étant pas celle de l'autre..
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
CD_CD a écrit:Ça ne compense jamais le fait d'avoir une maison de 70 à 100 m² pour 400€ de loyer.
C'est pas forcément le bon plan si il faut la chauffer, c'est même du délire parfois car ce genre de maison est bien souvent un gouffre énergétique.... Tout le monde n'a pas de quoi ( sur tous les plans) faire du bois...
CD_CD a écrit:Un déménagement, c'est moins de mille euros.
Pas si tu le fait faire, tout le monde n'a pas la possiilité de le réaliser sois même ou par une aide de proches
CD_CD a écrit:j'ai vu des gens pleurer parce qu'ils laissaient l'armoire de leur grande tante ou similaire, des trucs hyper lourds, encombrants, etc. Et là, oui, un déménagement se met à coûter super cher. J'avoue que j'ai hyper du mal à comprendre : on n'a pas de fric pour manger, pour se soigner, etc. et on s'attache à un truc hyper encombrant.
Ben, ce discours franchement, ça faitg un peu, "t'est zèbre, t'est au RSA, tu va pas nous faire chier avec des sentiments en plus hein"
Le problème c'est que ce discours, si j' l'applique à toi, je vais finir par dire un truc genre "ben t'avais pas qu'à faire de gosses" !!!! ( et là je me fait ferai carrément flipper °°)
CD_CD a écrit:Et de toute façon, tant qu'on n'a pas de boulot, on n'a pas vraiment besoin de garde d'enfant.
Pas de bras pas de chocolat ? Cette logique me dérange toujours un peu ( après tout c'est vrai, un pov' ma bonne dame, pourquoi il aurait une téléphone portable ?)
CD_CD a écrit:Le jour où on a un boulot, le RSA ne réduit que de 34% ou 62%, je ne sais plus, du montant du salaire
C'est réservé aux très bas revenus ( il te reste en fait 62% du salaire versé en plus du RSA mais à concurrence du montant maximal, sous le seuil de pauvreté bien sur)
CD_CD a écrit:A quoi ça sert d'être à côté des activités chères si on n'a pas les moyens de se les payer ?
Les activités pas chère sont aussi très concentrés dans les zones à forte densité de population, là ou y en à des chères...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:Ça ne compense jamais le fait d'avoir une maison de 70 à 100 m² pour 400€ de loyer.
C'est pas forcément le bon plan si il faut la chauffer, c'est même du délire parfois car ce genre de maison est bien souvent un gouffre énergétique.... Tout le monde n'a pas de quoi ( sur tous les plans) faire du bois...
Ca dépend à quoi tu chauffes, et si tu décides de chauffer toute la maison en hiver ou pas. Mais de toute façon, si tout le revenu passe dans le loyer parce que tu es à plusieurs centaines d'euros au-dessus de l'APL, tu n'as pas de quoi chauffer ta maison non plus.
Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:Un déménagement, c'est moins de mille euros.
Pas si tu le fait faire, tout le monde n'a pas la possiilité de le réaliser sois même ou par une aide de proches
Mais tout le monde n'en est pas non plus forcément dépourvu, desdites possibilités.
Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:j'ai vu des gens pleurer parce qu'ils laissaient l'armoire de leur grande tante ou similaire, des trucs hyper lourds, encombrants, etc. Et là, oui, un déménagement se met à coûter super cher. J'avoue que j'ai hyper du mal à comprendre : on n'a pas de fric pour manger, pour se soigner, etc. et on s'attache à un truc hyper encombrant.
Ben, ce discours franchement, ça faitg un peu, "t'est zèbre, t'est au RSA, tu va pas nous faire chier avec des sentiments en plus hein"
Pas tout à faire. C'est : ok, y'a des sentiments, mais y'a aussi une réalité financière, et si tu te laisses brouiller la vue par tes sentiments, il y a des situations où tu vas dans le mur. D'où l'intérêt de faire correctement le point sur sa propre situation, sur les perspectives de hausse de revenu, etc. et sur la nécessité ou non de changer de logement.
Fab. Fabrice a écrit:Le problème c'est que ce discours, si j' l'applique à toi, je vais finir par dire un truc genre "ben t'avais pas qu'à faire de gosses" !!!! ( et là je me fait ferai carrément flipper °°)
Pourquoi veux-tu l'appliquer à moi ?
J'ai fait des gosses, j'assume, et c'est justement pour ça qu'il y a des priorités comme celle qu'ils mangent et soient soignées avant celle que moi, j'aille au ciné ou à des sorties culturelles.
Après, tout le monde ne fait pas forcément exprès de faire des gamins, mais c'est quand même le cas d'un plus large part de la population qu'avant 1975.
Et j'avoue que je vois mal le rapport entre mes propos et ta sortie du type "ben t'avais qu'à pas ....", car justement, dans mes propos, de culpabilisation, il n'y a nulle part.
Il y a une mise devant les faits : y'a pas de fric, y'a des solutions, faut faire le point et choisir une solution viable, même si ça fait mal de quitter des choses de sa vie du temps où on avait du fric.
Le "t'avais qu'à pas ...." n'a pas sa place ici. Nulle part je ne parle d'une erreur dans les choix passés, mais des choix à court ou moyen terme à faire pour éviter des choses comme expulsion ou interdiction bancaire.
Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:Et de toute façon, tant qu'on n'a pas de boulot, on n'a pas vraiment besoin de garde d'enfant.
Pas de bras pas de chocolat ? Cette logique me dérange toujours un peu ( après tout c'est vrai, un pov' ma bonne dame, pourquoi il aurait une téléphone portable ?)
Eh bien, oui, pourquoi ?
Tu ne conçois pas ta vie sans téléphone portable ?
Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:Le jour où on a un boulot, le RSA ne réduit que de 34% ou 62%, je ne sais plus, du montant du salaire
C'est réservé aux très bas revenus ( il te reste en fait 62% du salaire versé en plus du RSA mais à concurrence du montant maximal, sous le seuil de pauvreté bien sur)
Mais non ! (ou mais oui).
Justement, le RSA activité neutralise une partie de tes revenus, ce qui te fait passer au-dessus du montant du RSA socle.
Ou mais oui, vu que, le seuil de pauvreté étant défini comme 50% ou 60% du revenu médian, je ne sais pas si le RSA socle est au-dessus ou en dessous du seuil de pauvreté (sachant qu'il faut ajouter toutes les allocs, logement et autres pour arriver au revenu à prendre en compte).
Mais de toute façon, si on dépasse, il me semble que le problème de payer la garde d'enfant ne devrait pas non plus se poser puisque les finances sont là.
Fab. Fabrice a écrit:Les activités pas chère sont aussi très concentrés dans les zones à forte densité de population, là ou y en à des chères...CD_CD a écrit:A quoi ça sert d'être à côté des activités chères si on n'a pas les moyens de se les payer ?
Ah non, ça, ça n'est pas vrai !
Les activités en campagne sont infiniment moins chères que les mêmes en ville !
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Tant que j'y pense, à relire un peu la discussion :
Mais on n'est pas non plus obligé d'aller habiter à des kilomètres (sauf qu'apparemment, toi, tu parles de l'option "j'habite déjà à des kilomètres").
Mais soit tu dis que c'est dur de déménager parce qu'on perd leur aide pour les courses ou autre, et dans ce cas, on n'est quand même pas obligé de déménager à des distances telles qu'on doive prendre l'avion pour aller les voir (*), quand même : bon, le train, peut-être, si, mais pour des tarifs pas délirants non plus (voir multiples astuces de tarif réduit ou tarifs réduit d'office (exemple Lot et Garonne : 2€ le trajet sur tout le département)),
soit la personne est déjà loin de sa famille, et donc elle n'aura pas moins d'aide de leur part si elle déménage en campagne.
(*) Cela dit, à ma connaissance, les endroits où on trouve des vie culturelles vraiment réduites, c'est justement quand on est proches des grandes villes, trop loin pour en profiter facilement, mais trop près pour que les gens ayant un peu de moyens se disent que la ville est trop loin et qu'il vaut mieux organiser quelque chose sur place.
ISIS75 a écrit:de plus, aller voir sa famille en train ou avion coûte cher
Mais on n'est pas non plus obligé d'aller habiter à des kilomètres (sauf qu'apparemment, toi, tu parles de l'option "j'habite déjà à des kilomètres").
Mais soit tu dis que c'est dur de déménager parce qu'on perd leur aide pour les courses ou autre, et dans ce cas, on n'est quand même pas obligé de déménager à des distances telles qu'on doive prendre l'avion pour aller les voir (*), quand même : bon, le train, peut-être, si, mais pour des tarifs pas délirants non plus (voir multiples astuces de tarif réduit ou tarifs réduit d'office (exemple Lot et Garonne : 2€ le trajet sur tout le département)),
soit la personne est déjà loin de sa famille, et donc elle n'aura pas moins d'aide de leur part si elle déménage en campagne.
(*) Cela dit, à ma connaissance, les endroits où on trouve des vie culturelles vraiment réduites, c'est justement quand on est proches des grandes villes, trop loin pour en profiter facilement, mais trop près pour que les gens ayant un peu de moyens se disent que la ville est trop loin et qu'il vaut mieux organiser quelque chose sur place.
CD_CD- Messages : 661
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Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Et les SEL (systèmes d'échange local) pour le culturel/loisirs ?
Dernière édition par Edelweiss le Mer 30 Mar 2016, 09:13, édité 1 fois
Edelweiss- Messages : 549
Date d'inscription : 24/11/2014
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Bonjour à Plume de Chat et à tous,
De mon côté, je rejoins ce qui a été dit précédemment sur le statut d'indépendant et surtout sur le fait de "Créer son job".
Bien sûr, ce n'est pas pour tout le monde, et on peut préférer le salariat qui est beaucoup plus rassurant. D'un autre côté, lorsque le monde professionnel ne nous convient pas (oui ne nous accepte pas), il est beaucoup plus simple de monter soi-même ce qui nous convient vraiment, et c'est aussi bien mieux perçu par le monde pro. Chercher du boulot à 42 ans est difficile et mal perçu, mais se présenter comme "montant sa boîte à 42 ans" est beaucoup plus valorisant. Par ailleurs, si on échoue à monter son activité au bout de 6 mois, on aura au moins récupéré 6 mois d'expérience souvent très enrichissante. Alors qu'au bout de 6 mois de recherche d'emploi...
Je rejoins donc ce qu'écrivait mmashoro : écrit un blog, fait des thèmes wordpress, participe à des github, etc. Essaye d'utiliser ton temps pour augmenter ton expérience, et pour te faire connaître. Au moins, ce ne sera pas du temps de perdu.
De mon côté, j'ai appliqué cette démarche (inventer son métier) pour d'autres raisons, mais quitter le monde standardisé du salariat a été la meilleure décision de ma vie. Encore une fois, le salariat est parfait pour la plupart des gens, mais pour beaucoup de profils atypiques, la liberté de créer son propre modèle de vie pro est inestimable. Plume de Chat, je suis à ta disposition pour en discuter par MP si tu veux.
De mon côté, je rejoins ce qui a été dit précédemment sur le statut d'indépendant et surtout sur le fait de "Créer son job".
Bien sûr, ce n'est pas pour tout le monde, et on peut préférer le salariat qui est beaucoup plus rassurant. D'un autre côté, lorsque le monde professionnel ne nous convient pas (oui ne nous accepte pas), il est beaucoup plus simple de monter soi-même ce qui nous convient vraiment, et c'est aussi bien mieux perçu par le monde pro. Chercher du boulot à 42 ans est difficile et mal perçu, mais se présenter comme "montant sa boîte à 42 ans" est beaucoup plus valorisant. Par ailleurs, si on échoue à monter son activité au bout de 6 mois, on aura au moins récupéré 6 mois d'expérience souvent très enrichissante. Alors qu'au bout de 6 mois de recherche d'emploi...
Je rejoins donc ce qu'écrivait mmashoro : écrit un blog, fait des thèmes wordpress, participe à des github, etc. Essaye d'utiliser ton temps pour augmenter ton expérience, et pour te faire connaître. Au moins, ce ne sera pas du temps de perdu.
De mon côté, j'ai appliqué cette démarche (inventer son métier) pour d'autres raisons, mais quitter le monde standardisé du salariat a été la meilleure décision de ma vie. Encore une fois, le salariat est parfait pour la plupart des gens, mais pour beaucoup de profils atypiques, la liberté de créer son propre modèle de vie pro est inestimable. Plume de Chat, je suis à ta disposition pour en discuter par MP si tu veux.
Shika no Tone- Messages : 15
Date d'inscription : 14/12/2011
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
"Les activités pas chère sont aussi très concentrés dans les zones à forte densité de population, là ou y en à des chères..."
exactement !
"t'es zèbre" : pour ton exemple, je parlais en général, zèbre ou pas. Même si je rejoins fab car je connais pleins de zèbres qui s'en sortent pas et qui ne vivent pas sur Paris.
"soit la personne est déjà loin de sa famille, et donc elle n'aura pas moins d'aide de leur part si elle déménage en campagne." : non plus.
Pour rappel, il faut payer assez cher le train si tu veux prendre l'avion. Il peut être intéressant d'habiter Paris car tu as orly, roissy et beauvais à "côté". Si tu viens de province pour prendre l'avion, des fois même tu dois prendre une chambre d'hôtel ou te faire hébergé. Et entre être loin et être encore plus loin... Faut aussi penser dans l'autre sens : ta famille qui habite à l'étranger ne viendra pas te voir si tu n'habites pas une grande ville (accessoirement, Paris...)...
Si tu es handicapé, c'est ptêtre mieux si t'habites un coin où les hôpitaux et structures de soin restent accessibles et en assez grand nombre. Si en plus , tu ne peux pas conduire...
Bref, je rejoins ce qu'on a dit plus haut, on peut pas comparer tout le monde... Et puis si j'ai parlé des immigrés, c'est pas pour rien non plus...
Ce serait bien que les choses soient décentralisées mais elles ne le seront jamais complètement...
Après, note que je ne me plains pas que pour moi, je parle bien en général puisqu'on ne connaît pas facilement la vie des gens (surtout s'ils ne la racontent pas, n'ont pas le temps de la raconter de manière exhaustive ou jugent que ce n'est pas l'endroit).
exactement !
"t'es zèbre" : pour ton exemple, je parlais en général, zèbre ou pas. Même si je rejoins fab car je connais pleins de zèbres qui s'en sortent pas et qui ne vivent pas sur Paris.
"soit la personne est déjà loin de sa famille, et donc elle n'aura pas moins d'aide de leur part si elle déménage en campagne." : non plus.
Pour rappel, il faut payer assez cher le train si tu veux prendre l'avion. Il peut être intéressant d'habiter Paris car tu as orly, roissy et beauvais à "côté". Si tu viens de province pour prendre l'avion, des fois même tu dois prendre une chambre d'hôtel ou te faire hébergé. Et entre être loin et être encore plus loin... Faut aussi penser dans l'autre sens : ta famille qui habite à l'étranger ne viendra pas te voir si tu n'habites pas une grande ville (accessoirement, Paris...)...
Si tu es handicapé, c'est ptêtre mieux si t'habites un coin où les hôpitaux et structures de soin restent accessibles et en assez grand nombre. Si en plus , tu ne peux pas conduire...
Bref, je rejoins ce qu'on a dit plus haut, on peut pas comparer tout le monde... Et puis si j'ai parlé des immigrés, c'est pas pour rien non plus...
Ce serait bien que les choses soient décentralisées mais elles ne le seront jamais complètement...
Après, note que je ne me plains pas que pour moi, je parle bien en général puisqu'on ne connaît pas facilement la vie des gens (surtout s'ils ne la racontent pas, n'ont pas le temps de la raconter de manière exhaustive ou jugent que ce n'est pas l'endroit).
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
De toute façon, c'est pas ta famille à des kilomètres qui va t'aider au quotidien, donc le fait de les voir, ça compte dans les extras, pas dans le basique.
Et ce dont on parle, c'est de la survie basique, parce que c'est ça que le RSA permet d'assurer, pas les extras.
Et ce dont on parle, c'est de la survie basique, parce que c'est ça que le RSA permet d'assurer, pas les extras.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
CD_CD a écrit:Fab. Fabrice a écrit:CD_CD a écrit:Ça ne compense jamais le fait d'avoir une maison de 70 à 100 m² pour 400€ de loyer.
C'est pas forcément le bon plan si il faut la chauffer, c'est même du délire parfois car ce genre de maison est bien souvent un gouffre énergétique.... Tout le monde n'a pas de quoi ( sur tous les plans) faire du bois...
Ca dépend à quoi tu chauffes, et si tu décides de chauffer toute la maison en hiver ou pas. Mais de toute façon, si tout le revenu passe dans le loyer parce que tu es à plusieurs centaines d'euros au-dessus de l'APL, tu n'as pas de quoi chauffer ta maison non plus.
Ouai, tu sais, si on a défini en sus de la "précarité", la "précarité énergétique" et pas d'autre, c'est parcequ'hélas c'est une réalité suffisante en nombre pour qu'on y associe un terme préçis... Saches que les moyens de chauffage les moins chers à utiliser sont les plus cher à installer ( enfin le vice versa surtout est important et explique ien que la précarité conduise à la précarité énergétique mais aussi que la non précarité conduise aussi trop souvent à la précarité énergétique...)
D'ailleurs tu confirme qu'il est difficile de tout chauffer dans ces conditions donc on se trouve en situation au minimum de manque de confort ( pas du superficiel confort, le confort essentiel au bien être qui permet d'exister paisiblement)
Une piste à été il me semble évoquée plus haut, c'est bien sur de louer chauffage compris, principe principalement utilisé pour des petits apparts meublés en ville et pour cause, les grandes maisons ancienne, qu'on loue pas cher, sont des gouffres à chauffer et leurs proprio en sont parfaitement conscients
Tu supporte pas un "t'avais pas qu'à" qui s'applique à toi mais tu supporte bien de servir du "t'a qu'a" à d'autres... Bizarre bizarre, non ? tu vois pas de joint là ?CD_CD a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Le problème c'est que ce discours, si j' l'applique à toi, je vais finir par dire un truc genre "ben t'avais pas qu'à faire de gosses" !!!! ( et là je me fait ferai carrément flipper °°)
Pourquoi veux-tu l'appliquer à moi ?
J'ai fait des gosses, j'assume, et c'est justement pour ça qu'il y a des priorités comme celle qu'ils mangent et soient soignées avant celle que moi, j'aille au ciné ou à des sorties culturelles.
Après, tout le monde ne fait pas forcément exprès de faire des gamins, mais c'est quand même le cas d'un plus large part de la population qu'avant 1975.
Et j'avoue que je vois mal le rapport entre mes propos et ta sortie du type "ben t'avais qu'à pas ....", car justement, dans mes propos, de culpabilisation, il n'y a nulle part.
Il y a une mise devant les faits : y'a pas de fric, y'a des solutions, faut faire le point et choisir une solution viable, même si ça fait mal de quitter des choses de sa vie du temps où on avait du fric.
Le "t'avais qu'à pas ...." n'a pas sa place ici. Nulle part je ne parle d'une erreur dans les choix passés, mais des choix à court ou moyen terme à faire pour éviter des choses comme expulsion ou interdiction bancaire.
CD_CD a écrit:Fab. Fabrice a écrit:]CD_CD a écrit:Et de toute façon, tant qu'on n'a pas de boulot, on n'a pas vraiment besoin de garde d'enfant.
Pas de bras pas de chocolat ? Cette logique me dérange toujours un peu ( après tout c'est vrai, un pov' ma bonne dame, pourquoi il aurait une téléphone portable ?)
Eh bien, oui, pourquoi ?
Tu ne conçois pas ta vie sans téléphone portable ?
Je suis heureux de te constater à court d'argument là dessus
La question n'est pas que je concoive la vie ou pas sans GSM, ce que je ne conçoit pas c'est qu'on dise à une personne , " comme tu es au RSA, t'a pas besoins de çi ou de ça", même des élements jugés "superflus" par l'un ou l'autre d'entre nous peuvent se révéler un droit ( ou besoin réel) pour certains, fussent-ils superflus... ( à mon sens)
CD_CD a écrit:Fab. Fabrice a écrit:]CD_CD a écrit:Le jour où on a un boulot, le RSA ne réduit que de 34% ou 62%, je ne sais plus, du montant du salaire
C'est réservé aux très bas revenus ( il te reste en fait 62% du salaire versé en plus du RSA mais à concurrence du montant maximal, sous le seuil de pauvreté bien sur)
Mais non ! (ou mais oui).
Justement, le RSA activité neutralise une partie de tes revenus, ce qui te fait passer au-dessus du montant du RSA socle.
Ou mais oui, vu que, le seuil de pauvreté étant défini comme 50% ou 60% du revenu médian, je ne sais pas si le RSA socle est au-dessus ou en dessous du seuil de pauvreté (sachant qu'il faut ajouter toutes les allocs, logement et autres pour arriver au revenu à prendre en compte).
Je te confirme que tout cela reste sous le seuil de pauvreté ( le RSA en étant à 50% en gros)
CD_CD a écrit:[Mais de toute façon, si on dépasse, il me semble que le problème de payer la garde d'enfant ne devrait pas non plus se poser puisque les finances sont là.
Sérieux, tu crois qu'une personne seule avec un gamin et qui gagne 920 € par mois peu se payer une garde d'enfants
CD_CD a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Les activités pas chère sont aussi très concentrés dans les zones à forte densité de population, là ou y en à des chères...CD_CD a écrit:A quoi ça sert d'être à côté des activités chères si on n'a pas les moyens de se les payer ?
Ah non, ça, ça n'est pas vrai !
Les activités en campagne sont infiniment moins chères que les mêmes en ville !
Oui et non, les activités en soit sont moins cher pour certaines ( sport, clubs) mais tu néglige la distance à faire souvent et leur faible nombre, perso quand je suis en campagne je fait 128 à 150 Km par semaine ( juste les activités, sans compter le reste) pour quoi, 4 ou 5 activités ( c'est vrai qu'elle sont pas chère mais pas nombreuses), impossile d'y vivre sans voiture...
En ville , le soir j'ai toujours un panel de 5 à 7 sorties culturelles ou autre ( gratuites) par soir ! ( 10/12 si je compte celle à bas coup de quelques euros max. ...) et là à pied ou en vélo, c'est viable pour la moitié d'entre elle au moins.
De plus en campagne , certaines sorties ( musique, théatre) sont plus cher en moyenne en campagne que celle que je fait en ville car en ville je profite souvent d'événerments gratuits
De plus la présence de structures dynamiques ( MJC, Centres sociaux, universités) assure une programmation d'activités/animation assez fournie ( et gratuite) que les villes de moins de 3000 habitants n'assurent généralement pas ( pour les adultes comme pour les enfants)
Donc, c'est vrai que cela dépend des activités qu'on fait ( ou pas) mais, connaissant les deux, je peu te dire que coté densité culturelle ( à cout égal), y'à pas photo, la ville l'emporte haut la main, il y a néamoins des exception sur certains sport/activité ( salle de musculation par exemple) mais c'est principalement lié en vrai à la différence du cout immobilier qu'il faut ien reporter mais il y a souvent des alternatives ( en dehors du secteur privé)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
En fait, ce qu'à la base, je comprends pas, c'est pourquoi vous sautez sur mes messages pour discuter du cas général alors que là, c'est le cas de Plumedechat (et son pas de bagnole, par exemple, qui n'empêche pas la campagne).
Mais bon, s'il faut en passer par là.....
Alors...
Chauffage : si, on peut chauffer 70m² en hiver. Faut calfeutrer. 100m², 120m², 140m², c'est plus dur. Mais en même temps, à trois, on n'a pas forcément besoin de 140 m² l'hiver. Généralement, les gens ont vécu dans bien plus petits quand ils étaient en ville.
"t'avais qu'à" à moi /"t'as qu'à" à d'autres.... pfff. On doit pas lire pareil, en fait. non, je vois pas le joint, là. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'est un "joint" dans ce contexte. Le joint = le lien, peut-être ? Enfin, c'est comme ça que je l'ai lu.
920€ de salaire, garde d'enfants, etc..... Bon, on reprends : 1) l'exemple de la vendeuse à horaire décalé, comme j'ai dit : viser "mieux", l'option job merdique n'est utile qu'en ville quand le loyer est trop haut. 2) 920€ à horaires non décalés permet généralement la garderie gratuite via l'école. Qui plus est, en couple et avec des enfants assez âgés, la question de la garde du soir ne pose pas vraiment de problèmes non plus.
Seuil de pauvreté : définition relative à la médiane des revenus d'un pays. Seuil variable d'un pays à l'autre. Ce qui compte à court terme, c'est le seuil de survie et l'équilibre financier et général (alimentaire, santé, logement, chauffage, vêtements, instruction).
Téléphone portable : et pourquoi pas des bagues en or tant qu'on y est. C'était l'argument implicite. Au RSA, tu as droit au tarif téléphonique social qui découle du droit à la CMU (et d'ailleurs, on a droit aussi au tarif social d'électricité, de gaz et de fourniture de chauffage qui découlent aussi du droit à la CMU). Ledit tarif est un abonnement téléphonique classique à 11€ par mois. Alors, apprendre à ne pas vivre pendu à son téléphone portable, c'est aussi ça, apprendre à vivre pauvre sans courir à la catastrophe. Le portable fait encore partie des bien de "luxe" (sauf diverses offres récentes où l'abonnement revient encore moins cher que l'abonnement CMU fixe et où donc, la question de devoir se passer de portable ne se pose pas).
Et pour l'histoire de la garde d'enfant dont on aurait besoin alors qu'on ne travaille pas, j'avoue que je ne vois pas trop. Quand les enfants sont en bas âge, on a des allocs complémentaires et des tarifs ultra-bas pour les nounous, et quand les enfants sont plus grands, on prend ses rendez-vous chez le médecin soit lorsqu'ils sont à l'école s'ils y vont, soit lorsque son conjoint est là, soit lorsque le centre de loisirs est ouvert, soit lorsqu'on s'arrange avec des voisins si on arrive à faire connaissance. Ce qui, somme toute, laisse une bonne marge de manœuvre.
Ton exemple sur les kilomètres en campagne : tu les choisis volontairement à l'autre bout du département ? Prends Preuilly-sur-Claise, petit chef lieu de canton au fin fond de la Touraine. Une piscine en été, une médiathèque (que je compte comme une activité), une vingtaine d'activités au choix (https://sites.google.com/site/mcjpreuilly/activites/badminton et http://preuillysurclaise.fr/?-associations-), à 31€ l'année (l'année !) et tu peux aller partout à pied à tes activités, un bus à 1€50 pour aller à Châteauroux et un à peu près au même tarif pour aller à Tours.
Où vois-tu tes 150 kilomètres par semaine pour faire des activités ? C'est parce que tu les choisis, que tu veux faire ceci plutôt que cela... Désolé, mais pour moi, ça ne tient pas devant le fait de pouvoir voir un équilibre financier viable.
Après, si quelqu'un trouve un équilibre financier viable en ville, parfait, mais dire que les activités sont plus chères en campagne, non, désolée.
Des évènements gratuits, tu en trouves sur place aussi, mais d'autres formes. Tu as tous les festivals l'été, les manifestations organisées par les comités des fêtes (j'ai vu des spectacles extraordinaires, gratuits. Je me souviens d'un gratuit, joué sur la rivière de Bossay-sur-Claise, les spectateurs sur les pelouses environnantes).
En plus, dans ton décompte de nombre de sorties culturelles par soir, à mon avis, il manque des éléments importants : qui garde les enfants ? Quel parent au RSA, en ville ou pas, peut réellement faire des sorties à quelques euros tous les soirs (si en plus, c'est la vendeuse qui gagne 920€ par mois en horaires décalés, là, excusez-moi, mais ça ne tient plus du tout la route).
D'où retour au point de départ : à quoi sert d'avoir les sorties à proximité si de toute façon, on ne peut pas y aller ?
Mais bon, s'il faut en passer par là.....
Alors...
Chauffage : si, on peut chauffer 70m² en hiver. Faut calfeutrer. 100m², 120m², 140m², c'est plus dur. Mais en même temps, à trois, on n'a pas forcément besoin de 140 m² l'hiver. Généralement, les gens ont vécu dans bien plus petits quand ils étaient en ville.
"t'avais qu'à" à moi /"t'as qu'à" à d'autres.... pfff. On doit pas lire pareil, en fait. non, je vois pas le joint, là. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'est un "joint" dans ce contexte. Le joint = le lien, peut-être ? Enfin, c'est comme ça que je l'ai lu.
920€ de salaire, garde d'enfants, etc..... Bon, on reprends : 1) l'exemple de la vendeuse à horaire décalé, comme j'ai dit : viser "mieux", l'option job merdique n'est utile qu'en ville quand le loyer est trop haut. 2) 920€ à horaires non décalés permet généralement la garderie gratuite via l'école. Qui plus est, en couple et avec des enfants assez âgés, la question de la garde du soir ne pose pas vraiment de problèmes non plus.
Seuil de pauvreté : définition relative à la médiane des revenus d'un pays. Seuil variable d'un pays à l'autre. Ce qui compte à court terme, c'est le seuil de survie et l'équilibre financier et général (alimentaire, santé, logement, chauffage, vêtements, instruction).
Téléphone portable : et pourquoi pas des bagues en or tant qu'on y est. C'était l'argument implicite. Au RSA, tu as droit au tarif téléphonique social qui découle du droit à la CMU (et d'ailleurs, on a droit aussi au tarif social d'électricité, de gaz et de fourniture de chauffage qui découlent aussi du droit à la CMU). Ledit tarif est un abonnement téléphonique classique à 11€ par mois. Alors, apprendre à ne pas vivre pendu à son téléphone portable, c'est aussi ça, apprendre à vivre pauvre sans courir à la catastrophe. Le portable fait encore partie des bien de "luxe" (sauf diverses offres récentes où l'abonnement revient encore moins cher que l'abonnement CMU fixe et où donc, la question de devoir se passer de portable ne se pose pas).
Et pour l'histoire de la garde d'enfant dont on aurait besoin alors qu'on ne travaille pas, j'avoue que je ne vois pas trop. Quand les enfants sont en bas âge, on a des allocs complémentaires et des tarifs ultra-bas pour les nounous, et quand les enfants sont plus grands, on prend ses rendez-vous chez le médecin soit lorsqu'ils sont à l'école s'ils y vont, soit lorsque son conjoint est là, soit lorsque le centre de loisirs est ouvert, soit lorsqu'on s'arrange avec des voisins si on arrive à faire connaissance. Ce qui, somme toute, laisse une bonne marge de manœuvre.
Ton exemple sur les kilomètres en campagne : tu les choisis volontairement à l'autre bout du département ? Prends Preuilly-sur-Claise, petit chef lieu de canton au fin fond de la Touraine. Une piscine en été, une médiathèque (que je compte comme une activité), une vingtaine d'activités au choix (https://sites.google.com/site/mcjpreuilly/activites/badminton et http://preuillysurclaise.fr/?-associations-), à 31€ l'année (l'année !) et tu peux aller partout à pied à tes activités, un bus à 1€50 pour aller à Châteauroux et un à peu près au même tarif pour aller à Tours.
Où vois-tu tes 150 kilomètres par semaine pour faire des activités ? C'est parce que tu les choisis, que tu veux faire ceci plutôt que cela... Désolé, mais pour moi, ça ne tient pas devant le fait de pouvoir voir un équilibre financier viable.
Après, si quelqu'un trouve un équilibre financier viable en ville, parfait, mais dire que les activités sont plus chères en campagne, non, désolée.
Des évènements gratuits, tu en trouves sur place aussi, mais d'autres formes. Tu as tous les festivals l'été, les manifestations organisées par les comités des fêtes (j'ai vu des spectacles extraordinaires, gratuits. Je me souviens d'un gratuit, joué sur la rivière de Bossay-sur-Claise, les spectateurs sur les pelouses environnantes).
En plus, dans ton décompte de nombre de sorties culturelles par soir, à mon avis, il manque des éléments importants : qui garde les enfants ? Quel parent au RSA, en ville ou pas, peut réellement faire des sorties à quelques euros tous les soirs (si en plus, c'est la vendeuse qui gagne 920€ par mois en horaires décalés, là, excusez-moi, mais ça ne tient plus du tout la route).
D'où retour au point de départ : à quoi sert d'avoir les sorties à proximité si de toute façon, on ne peut pas y aller ?
CD_CD- Messages : 661
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Le portable aide pour trouver un job ou des bons plans.
Il n'y a pas dans toutes les villes les loisirs qui me permettent de ne pas sombrer dans la déprime intellectuelle et sociale en province (puisque tu parlais des zèbres)... :/ et j'ai fait une recherche sur les cours loisirs (danse) en province, il y en a beaucoup moins et le prix est égal à ici, voire, plus cher (car on trouve effectivement beaucoup de choses gratuites à paris).
Je sais pas pour vous mais ma vie a souvent été pourrie en province (là d'où je viens (ville de province, certes, présentant une mauvaise économie mais c'est pas une raison), beaucoup d'agressivité de la part des gens car tu es : étrangère, femme etc, en tout cas, quand j'étais petite). La dernière fois, on a voulu faire du stop (avec un ami français), dans les Côtes d'Or. La seule personne qui s'est arrêtée était un étranger (après 1 h de stop et on était bien habillé et tout). Bon après, à un moment, j'ai bien été accueillie mais c'était par des... étrangers (personnes de mon origine) ainsi que la personne chez qui j'ai fait du woofing (mais encore heureux qu'il nous ait bien accueilli, d'un certain côté, je veux dire, c'était aussi pour lui...).
Il n'y a pas dans toutes les villes les loisirs qui me permettent de ne pas sombrer dans la déprime intellectuelle et sociale en province (puisque tu parlais des zèbres)... :/ et j'ai fait une recherche sur les cours loisirs (danse) en province, il y en a beaucoup moins et le prix est égal à ici, voire, plus cher (car on trouve effectivement beaucoup de choses gratuites à paris).
Je sais pas pour vous mais ma vie a souvent été pourrie en province (là d'où je viens (ville de province, certes, présentant une mauvaise économie mais c'est pas une raison), beaucoup d'agressivité de la part des gens car tu es : étrangère, femme etc, en tout cas, quand j'étais petite). La dernière fois, on a voulu faire du stop (avec un ami français), dans les Côtes d'Or. La seule personne qui s'est arrêtée était un étranger (après 1 h de stop et on était bien habillé et tout). Bon après, à un moment, j'ai bien été accueillie mais c'était par des... étrangers (personnes de mon origine) ainsi que la personne chez qui j'ai fait du woofing (mais encore heureux qu'il nous ait bien accueilli, d'un certain côté, je veux dire, c'était aussi pour lui...).
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Pour ce qui est du portable, de la déprime, des bons plans, etc., c'est pour ça que je disais qu'il fallait avant tout faire le point sur ses perspectives à court, moyen et long terme. Si on n'a pas à moyen terme de perspective d'équilibre financier là où l'on est, il faut changer. Mais si on tient l'équilibre financier où l'on est, pas besoin de changer, bien sûr. C'est à dire que ce n'est pas la même chose si on se plaint de ne pas pouvoir sortir ou ne pas pouvoir avoir d'habits neufs, par exemple, mais qu'on paye les choses essentielles (manger, logement, santé, chauffage, instruction, ..), ou si l'on risque l'expulsion à plus ou moins court terme, auquel cas, la question n'est absolument pas de savoir si l'on va déprimer ou pas en province (on peut toujours s'abonner à un journal ou remplir ses journée. Entre la morosité (plutôt que déprime) intellectuelle et sociale et l'expulsion, y'a quand même pas photo).
Mais en fait, ce n'est pas comme cela que l'on procède lorsqu'on arrive dans un petit village : on prend ce qu'on trouve, au tarif où on peut se le payer. Sinon, effectivement, on finit avec des choses chères et loin.
Pour ce qui est du racisme ordinaire (si j'ai bien compris ce dont tu parles), oui, il est souvent très présent. Xénophobie et racisme basique. Souvent sans plus (i.e. peu d'agressions directes, somme toutes).
Mais en fait, ce n'est pas comme cela que l'on procède lorsqu'on arrive dans un petit village : on prend ce qu'on trouve, au tarif où on peut se le payer. Sinon, effectivement, on finit avec des choses chères et loin.
Pour ce qui est du racisme ordinaire (si j'ai bien compris ce dont tu parles), oui, il est souvent très présent. Xénophobie et racisme basique. Souvent sans plus (i.e. peu d'agressions directes, somme toutes).
CD_CD- Messages : 661
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Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Pour le portable, je suis désolée mais c'est quand même utile quand on cherche du travail. Si tu as un fixe et que tu rappelles 3 h après le recruteur, si c'est une agence d'intérim, le boulot t'est passé sous le nez!
Pour la garde d'enfants, si tu prends une demie-journée pour prospecter une zone cv sous le bras, il faut bien garder les petits s'ils ne vont pas à l'école. Si le conjoint travaille (ou qu'on n'a pas de conjoint), il faut bien payer une nounou. Tout le monde n'a pas de famille à proximité. Après, il reste peut-être le plan de trouver un ou une voisin/e à la retraite/ au chômage qui assure la garde pour un smic horaire pas déclaré, ce qui peut réduire les coûts (ou pas?) et amener le repas et les goûters. Mais c'est pareil, il faut avoir!
Perso, hier, on m'a appelée deux heures avant un entretien, c'était en urgence, j'aurais eu des gamins à déposer chez mes parents, ça aurait été limite de chez limite et si je ne trouvais pas l'entreprise, plus de marge. Si je n'avais pas eu de parents à proximité, le temps de trouver une nounou, voilà quoi! Après s'il est hyper sage, je pouvais le ramener et il attend dans l'entrée avec des coloriages (mais comment le recruteur et ses préjugés-à-la-con va-t'il le prendre???).
Pour les km, perso, on était 3 enfants à faire des activités différentes à des horaires différentes et ma mère faisait le taxi. Ca grimpe vite les km! Après, on peut s'arranger si des gens habitent à côté pour covoiturer ou quand l'enfant a grandi, il peut prendre le bus au moins en journée. Parce que quand tu finis la danse à 21 h ou 22 h, à dix ans, je ne suis pas sûre de laisser mon enfant prendre seule le bus et rentrer à 23 h- minuit si elle a école le lendemain alors qu'en 20 minutes de voiture, c'est réglé. Et une voiture qui ne roule pas, ça veut dire soucis de batterie à l'horizon! Ca m'est arrivé assez souvent de vouloir économiser l'essence et de me taper la batterie à changer.
Après, on peut survivre à 20 € par semaine et 20 € d'essence par mois en prenant le strict nécessaire, le souci, ce sont les extras: la batterie de voiture qui lâche, les lunettes qui tombent et cassent alors que le dossier de cmu est en attente de traitement (ça m'est arrivé!). Il faut serrer le budget au maximum tous les mois pour mettre un peu de côté et garder une réserve. Au fond, c'est ça le plus épuisant: on survit à défaut de vivre!
Pour la garde d'enfants, si tu prends une demie-journée pour prospecter une zone cv sous le bras, il faut bien garder les petits s'ils ne vont pas à l'école. Si le conjoint travaille (ou qu'on n'a pas de conjoint), il faut bien payer une nounou. Tout le monde n'a pas de famille à proximité. Après, il reste peut-être le plan de trouver un ou une voisin/e à la retraite/ au chômage qui assure la garde pour un smic horaire pas déclaré, ce qui peut réduire les coûts (ou pas?) et amener le repas et les goûters. Mais c'est pareil, il faut avoir!
Perso, hier, on m'a appelée deux heures avant un entretien, c'était en urgence, j'aurais eu des gamins à déposer chez mes parents, ça aurait été limite de chez limite et si je ne trouvais pas l'entreprise, plus de marge. Si je n'avais pas eu de parents à proximité, le temps de trouver une nounou, voilà quoi! Après s'il est hyper sage, je pouvais le ramener et il attend dans l'entrée avec des coloriages (mais comment le recruteur et ses préjugés-à-la-con va-t'il le prendre???).
Pour les km, perso, on était 3 enfants à faire des activités différentes à des horaires différentes et ma mère faisait le taxi. Ca grimpe vite les km! Après, on peut s'arranger si des gens habitent à côté pour covoiturer ou quand l'enfant a grandi, il peut prendre le bus au moins en journée. Parce que quand tu finis la danse à 21 h ou 22 h, à dix ans, je ne suis pas sûre de laisser mon enfant prendre seule le bus et rentrer à 23 h- minuit si elle a école le lendemain alors qu'en 20 minutes de voiture, c'est réglé. Et une voiture qui ne roule pas, ça veut dire soucis de batterie à l'horizon! Ca m'est arrivé assez souvent de vouloir économiser l'essence et de me taper la batterie à changer.
Après, on peut survivre à 20 € par semaine et 20 € d'essence par mois en prenant le strict nécessaire, le souci, ce sont les extras: la batterie de voiture qui lâche, les lunettes qui tombent et cassent alors que le dossier de cmu est en attente de traitement (ça m'est arrivé!). Il faut serrer le budget au maximum tous les mois pour mettre un peu de côté et garder une réserve. Au fond, c'est ça le plus épuisant: on survit à défaut de vivre!
Invité- Invité
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Salut CD_CD,
Par curiosité et sans animosité, as-tu vécu ces situations liées aux minima sociaux ?
Sinon, la vie réelle en minima sociaux ne se résume pas qu'à remplir les étages de la pyramide de Maslow. En partie, mais pas que.
Par exemple, je pourrais très bien avoir des difficultés à manger, tout en ayant un ordi portable (obtenu pas une association à visée sociale) et un téléphone portable (obtenu par une offre de remoboursement). Le tout avec un abonnement free à 2 € par mois en offre promotionnelle. Ce soir je pourrai assister à la classe d'orchestre de l'école de musique, pour zéro euro. J'aurais donc le ventre vide et aucune difficulté à accéder aux nouvelles technologies et à la culture. Ensuite, je pourrais utiliser le web pour dénicher un bon plan : acheter un rasoir à 120 € qui me reviendrait après remboursement à 16 € (cas réel). Je le revendrai sur le bon coin à 50 ou 60 €. Je mettrais 10% du gain sur un livret A et utiliserai le reste pour acheter à manger, en optimisant pour avoir une cagnotte sur la carte du magasin.
Je décris là un exemple sur la base de mon vécu, seulement pour illustrer la litanie des trucs et astuces qu'il faut développer pour s'en sortir. Le seul verrou difficile à ouvrir étant celui du logement décent. Le reste suit avec beaucoup de vigilance et de logistique.
Par curiosité et sans animosité, as-tu vécu ces situations liées aux minima sociaux ?
Sinon, la vie réelle en minima sociaux ne se résume pas qu'à remplir les étages de la pyramide de Maslow. En partie, mais pas que.
Par exemple, je pourrais très bien avoir des difficultés à manger, tout en ayant un ordi portable (obtenu pas une association à visée sociale) et un téléphone portable (obtenu par une offre de remoboursement). Le tout avec un abonnement free à 2 € par mois en offre promotionnelle. Ce soir je pourrai assister à la classe d'orchestre de l'école de musique, pour zéro euro. J'aurais donc le ventre vide et aucune difficulté à accéder aux nouvelles technologies et à la culture. Ensuite, je pourrais utiliser le web pour dénicher un bon plan : acheter un rasoir à 120 € qui me reviendrait après remboursement à 16 € (cas réel). Je le revendrai sur le bon coin à 50 ou 60 €. Je mettrais 10% du gain sur un livret A et utiliserai le reste pour acheter à manger, en optimisant pour avoir une cagnotte sur la carte du magasin.
Je décris là un exemple sur la base de mon vécu, seulement pour illustrer la litanie des trucs et astuces qu'il faut développer pour s'en sortir. Le seul verrou difficile à ouvrir étant celui du logement décent. Le reste suit avec beaucoup de vigilance et de logistique.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Tu fais pas d'intérim si tu arrives à trouver ton équilibre financier avec le RSA.
Tu choisis les jours où tes enfants sont gardés pour prospecter.
Tu n'es simplement pas disponible pour les boulots en urgence (d'ailleurs, je sais pas si vous savez, mais beaucoup de choses vont plus doucement en campagne).
Tu crées un boulot compatible avec tes obligations familiales.
Tout le monde le sait que lorsqu'on a des enfants jeunes, c'est plus complexe.
Et que quand on est parent solo, c'est plus complexe aussi.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a plusieurs voies au suivi RSA : le suivi social et le suivi emploi. Le suivi social, c'est justement quand tu n'as pas l'organisation qui te permet de chercher correctement un boulot. Et il y a un tas d'aides prévues pour cela. On t'aide ou on te laisse tranquille, dans les deux cas, ton budget est équilibré et pas un gouffre.
Et tu inscris tout le monde à la même activité ou à des activités proches les unes et autres. (ou alors, ils n'en font pas ou moins et courent dans le jardin en jouant à chat, c'est très bien aussi. La danse ne tient pas face à une expulsion pour loyer impayés.).
Voiture : on peut aussi vivre et survivre sans voiture dans des villages de campagne (exemple de Preuilly-sur-Claise que je donnais hier, avec quasiment tout sur place, d'autres exemples avec des villages qui organisent des bus une à deux fois par semaine pour que les gens puissent aller faire leurs courses au marché ou au centre commercial).
Tu choisis les jours où tes enfants sont gardés pour prospecter.
Tu n'es simplement pas disponible pour les boulots en urgence (d'ailleurs, je sais pas si vous savez, mais beaucoup de choses vont plus doucement en campagne).
Tu crées un boulot compatible avec tes obligations familiales.
Tout le monde le sait que lorsqu'on a des enfants jeunes, c'est plus complexe.
Et que quand on est parent solo, c'est plus complexe aussi.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a plusieurs voies au suivi RSA : le suivi social et le suivi emploi. Le suivi social, c'est justement quand tu n'as pas l'organisation qui te permet de chercher correctement un boulot. Et il y a un tas d'aides prévues pour cela. On t'aide ou on te laisse tranquille, dans les deux cas, ton budget est équilibré et pas un gouffre.
Et tu inscris tout le monde à la même activité ou à des activités proches les unes et autres. (ou alors, ils n'en font pas ou moins et courent dans le jardin en jouant à chat, c'est très bien aussi. La danse ne tient pas face à une expulsion pour loyer impayés.).
Voiture : on peut aussi vivre et survivre sans voiture dans des villages de campagne (exemple de Preuilly-sur-Claise que je donnais hier, avec quasiment tout sur place, d'autres exemples avec des villages qui organisent des bus une à deux fois par semaine pour que les gens puissent aller faire leurs courses au marché ou au centre commercial).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Gabriel a écrit:Salut CD_CD,
Par curiosité et sans animosité, as-tu vécu ces situations liées aux minima sociaux ?
Bonjour Gabriel,
Oui, j'ai vécu ces situations liées au minima sociaux.
Parent solo et avec deux enfants, dont un enfant en bas âge.
J'ai eu pendant une semaine pour tout mobilier dans un logement un matelas double pour trois, un bureau et une table.
J'ai fait des étagères avec les cartons vides récupérés à l'épicerie du village.
J'ai fait la lessive à la cendre pour économiser l'eau, et à la main.
Mais je n'ai jamais pensé à utiliser les astuces dont tu parles pour gagner quelque argent.
Je me souviens que mes enfants chantaient et étaient heureux. J'ai pris tout cela comme un long camping, de belles vacances choisies en conditions spartiates.
[enfin, plus ou moins, pour les enfants, parce qu'il y a toujours les moments où ils sont malades, et là, le parent doit sa'giter double pour compenser]
P.S. : j'ai été six à huit ans au RSA, je ne me souviens plus exactement.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
je fais la lessive à la main, mais j'ai des problèmes aux muscles et épaule. Je n'aurai jamais pu la faire pour tout le monde... la cendre n'a pas marché avec moi... il faut un logement non humide sinon, ça peut avoir du mal à sécher -et les vêtements secs à avoir des tâches)... mais je remarque que tu éludes pas mal de nos questions au final, tout de même (en tout cas, les miennes)...
ps : les gens de mon entourage qui ont le plus "réussi" (= être indépendant financièrement et moralement des parents) ne passaient pas leur temps à "courir dans le jardin"...
Sinon, tu cites un exemple intéressant mais pour avoir vécu coupée de ma famille, je n'aurais pas spécialement envie de faire vivre ça à mes enfants...
Oui, on peut survivre avec le RSA, mais dans survivre, il y a "sur"... tôt ou tard, on s'isole tout de même un peu des autres ou les autres (très souvent non SD, d'ailleurs) commencent à s'énerver parce qu'on ne travaille pas (tout le temps), qu'ils paient des impôts pour nous (alors que je pense plutôt qu'on paie aussi des impôts pour avoir la paix et "gagner plus", au final)... A noter que je pense que qqn qui touche le RSA sur une longue période (je ne parle même pas de ceux qui vivent sur la rente de leurs parents) a un problème (j'ai toujours considéré que les zèbres étaient "handicapés").
Après, mon cas est encore plus particulier.
ps : les gens de mon entourage qui ont le plus "réussi" (= être indépendant financièrement et moralement des parents) ne passaient pas leur temps à "courir dans le jardin"...
Sinon, tu cites un exemple intéressant mais pour avoir vécu coupée de ma famille, je n'aurais pas spécialement envie de faire vivre ça à mes enfants...
Oui, on peut survivre avec le RSA, mais dans survivre, il y a "sur"... tôt ou tard, on s'isole tout de même un peu des autres ou les autres (très souvent non SD, d'ailleurs) commencent à s'énerver parce qu'on ne travaille pas (tout le temps), qu'ils paient des impôts pour nous (alors que je pense plutôt qu'on paie aussi des impôts pour avoir la paix et "gagner plus", au final)... A noter que je pense que qqn qui touche le RSA sur une longue période (je ne parle même pas de ceux qui vivent sur la rente de leurs parents) a un problème (j'ai toujours considéré que les zèbres étaient "handicapés").
Après, mon cas est encore plus particulier.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Eh bien, repose-les, les questions (ou copie-colle les passages que tu estimes que j'ai oubliés).
(oublié ou omis était factuel, éludé étant une supposition d'intentionnalité de ma part, qui glisse facilement vers du non-acceptable).
La cendre, tu avais quoi comme genre de bois et tu t'y prenais comment ?
Sécher (on stocke les vêtements sales et secs, comme ils faisaient autrefois, dans des cartons fermés, et on fait de super grosses lessives au premier rayon de soleil).
"courir dans le jardin" / "faire vivre ça" .... Quand on en est à savoir si on doit déménager parce qu'on ne peut plus payer son loyer, on n'est pas sur des questions de "réussite" (surtout selon quels critères - les modèles familiaux sont très divers et l'indépendance (même si c'est mon modèle) n'est pas forcément le modèle universel).
D'où, une fois encore, l'importance de faire avant toute chose le point sur sa situation et sur les options dont on dispose.
[et à propos de faire la lessive pour tout le monde : repenser aussi les modèles familiaux, la répartition des tâches et la notion de corvée. Exemple : là, j'ai assez d'argent pour passer les couettes au pressing (enfin, théoriquement, parce que là, les couettes attendent dans leurs sacs que j'ai les sous pour), mais mon plus jeune fils en a demandé une pour jouer à "la lessive à l'ancienne" dans la baignoire, il est en train de marcher sur la couette (sans lessive) dans la baignoire, en chantant je ne sais quelle chanson de dessin animé de bataille. Il en a bien pour trente minutes à être occupé avec ça. Il s'est déjà chargé de remplir la baignoire au tiers tout seul.]
(oublié ou omis était factuel, éludé étant une supposition d'intentionnalité de ma part, qui glisse facilement vers du non-acceptable).
La cendre, tu avais quoi comme genre de bois et tu t'y prenais comment ?
Sécher (on stocke les vêtements sales et secs, comme ils faisaient autrefois, dans des cartons fermés, et on fait de super grosses lessives au premier rayon de soleil).
"courir dans le jardin" / "faire vivre ça" .... Quand on en est à savoir si on doit déménager parce qu'on ne peut plus payer son loyer, on n'est pas sur des questions de "réussite" (surtout selon quels critères - les modèles familiaux sont très divers et l'indépendance (même si c'est mon modèle) n'est pas forcément le modèle universel).
D'où, une fois encore, l'importance de faire avant toute chose le point sur sa situation et sur les options dont on dispose.
[et à propos de faire la lessive pour tout le monde : repenser aussi les modèles familiaux, la répartition des tâches et la notion de corvée. Exemple : là, j'ai assez d'argent pour passer les couettes au pressing (enfin, théoriquement, parce que là, les couettes attendent dans leurs sacs que j'ai les sous pour), mais mon plus jeune fils en a demandé une pour jouer à "la lessive à l'ancienne" dans la baignoire, il est en train de marcher sur la couette (sans lessive) dans la baignoire, en chantant je ne sais quelle chanson de dessin animé de bataille. Il en a bien pour trente minutes à être occupé avec ça. Il s'est déjà chargé de remplir la baignoire au tiers tout seul.]
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
les vêtements dont tu parles, je suis obligée de les jeter ,le pressing ne fonctionne pas. En gros, j'observe que tes astuces fonctionnent pour toi mais pas pour tout le monde. Ce qu'on disait plus haut... Tout le monde n'a pas les mêmes capacités que toi, la même vie (les mêmes "chances") etc. Après, je suis d'accord qu'il y a des nuances, des degrés (je suis toujours la première à le dire). Ce que tu as éludé concerne principalement ce que je disais sur :
1/ le cas des étrangers.
2/ je suis allée regardé ton lien http://preuillysurclaise.fr/?-autres-associations-sportives-
plus de choix = plus de choix pour les personnes qui ont des difficultés physiques qui ont des contre indications.
3/les personnes avec handicap mentaux ou psychiques (lire mes précédents posts). Plus de choix = plus de chances de rencontrer des gens qui te correspondent.
Je pense aussi que les enfants remplacent beaucoup les activités de loisirs mais si les autres ne veulent pas en faire, c'est aussi leur choix ou "non choix"... Je respecte d'ailleurs souvent plus ceux qui ont choisi de ne pas faire d'enfant...
1/ le cas des étrangers.
2/ je suis allée regardé ton lien http://preuillysurclaise.fr/?-autres-associations-sportives-
plus de choix = plus de choix pour les personnes qui ont des difficultés physiques qui ont des contre indications.
3/les personnes avec handicap mentaux ou psychiques (lire mes précédents posts). Plus de choix = plus de chances de rencontrer des gens qui te correspondent.
Je pense aussi que les enfants remplacent beaucoup les activités de loisirs mais si les autres ne veulent pas en faire, c'est aussi leur choix ou "non choix"... Je respecte d'ailleurs souvent plus ceux qui ont choisi de ne pas faire d'enfant...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Alors, pour ne pas éluder :
- vêtements à jeter ? Tu m'expliques pourquoi ? Je parle du cas en campagne où l'on a de la place, des cartons et que les vêtements sont secs (c'est-à-dire qu'on n'essaye même pas de les laver s'il fait humide, on les aère puis on les stocke jusqu'au moment où on pourra les laver).
- cas des étrangers : plus précisément, quel point ?
- handicapés : j'ai déjà répondu sur l'aah. Preuilly-sur-Claise n'est pas adapté pour quelqu'un avec un handicap physique parce que la ville est en pente. Donc de toute façon, il est quasiment impossible d'arriver à pied, en fauteuil ou avec des chevilles en mauvais été jusqu'au gymnase. Idem pour la boulangerie et autres commerces. Il faut choisir un village plat (de mémoire, il y en a quelques kilomètres plus loin, voir Yseures sur Creuse, Mézieres en Brenne, Le Blanc (en plus, il y a un hôpital au Blanc, et les logement sont, de mémoire, pas chers du tout)). Tu parles, toi, du cas de la personne ayant un handicap insuffisant pour l'aah, mais suffisant pour être handicapant ?
- handicapés mentaux ou psychiques : j'ai déjà parlé de l'aah. Et qui plus est, on s'éloigne dans ce cas vraiment beaucoup de la problématique de Plumedechat.
- enfants : là, c'est toi qui noies le poisson. D'abord, tu argumentes qu'il faut la ville pour faire garder les enfants, et ensuite tu clames le droit à ne pas en avoir. Ça manque un peu de cohérence, là ! Pour ceux qui n'en ont pas, on oublie la question de la garde d'enfants, en ville comme en campagne, puisqu'ils n'en ont pas. Mais dans ce cas, tu n'utilises pas non plus l'argument "leur famille pourra les aider pour la garde d'enfants" comme argument pro-ville.
(bon, et à part ça, j'ai écrit en mp à Plumedechat pour savoir si elle en avait marre qu'on squatte son fil de discussion).
[edit : et pour mémoire, moi aussi j'ai posé des questions. Si tu souhaites une discussion exhaustive sans oubli, il te reste donc celle-ci : "La cendre, tu avais quoi comme genre de bois et tu t'y prenais comment ?". Je ne sais pas si c'est la seule et j'avoue que ça m'est un peu égal. Zapper des choses dans une discussion, c'est la vie, et au besoin, on les redit par la suite.]
- vêtements à jeter ? Tu m'expliques pourquoi ? Je parle du cas en campagne où l'on a de la place, des cartons et que les vêtements sont secs (c'est-à-dire qu'on n'essaye même pas de les laver s'il fait humide, on les aère puis on les stocke jusqu'au moment où on pourra les laver).
- cas des étrangers : plus précisément, quel point ?
- handicapés : j'ai déjà répondu sur l'aah. Preuilly-sur-Claise n'est pas adapté pour quelqu'un avec un handicap physique parce que la ville est en pente. Donc de toute façon, il est quasiment impossible d'arriver à pied, en fauteuil ou avec des chevilles en mauvais été jusqu'au gymnase. Idem pour la boulangerie et autres commerces. Il faut choisir un village plat (de mémoire, il y en a quelques kilomètres plus loin, voir Yseures sur Creuse, Mézieres en Brenne, Le Blanc (en plus, il y a un hôpital au Blanc, et les logement sont, de mémoire, pas chers du tout)). Tu parles, toi, du cas de la personne ayant un handicap insuffisant pour l'aah, mais suffisant pour être handicapant ?
- handicapés mentaux ou psychiques : j'ai déjà parlé de l'aah. Et qui plus est, on s'éloigne dans ce cas vraiment beaucoup de la problématique de Plumedechat.
- enfants : là, c'est toi qui noies le poisson. D'abord, tu argumentes qu'il faut la ville pour faire garder les enfants, et ensuite tu clames le droit à ne pas en avoir. Ça manque un peu de cohérence, là ! Pour ceux qui n'en ont pas, on oublie la question de la garde d'enfants, en ville comme en campagne, puisqu'ils n'en ont pas. Mais dans ce cas, tu n'utilises pas non plus l'argument "leur famille pourra les aider pour la garde d'enfants" comme argument pro-ville.
(bon, et à part ça, j'ai écrit en mp à Plumedechat pour savoir si elle en avait marre qu'on squatte son fil de discussion).
[edit : et pour mémoire, moi aussi j'ai posé des questions. Si tu souhaites une discussion exhaustive sans oubli, il te reste donc celle-ci : "La cendre, tu avais quoi comme genre de bois et tu t'y prenais comment ?". Je ne sais pas si c'est la seule et j'avoue que ça m'est un peu égal. Zapper des choses dans une discussion, c'est la vie, et au besoin, on les redit par la suite.]
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
"- vêtements à jeter ? Tu m'expliques pourquoi ? Je parle du cas en campagne où l'on a de la place, des cartons et que les vêtements sont secs (c'est-à-dire qu'on n'essaye même pas de les laver s'il fait humide, on les aère puis on les stocke jusqu'au moment où on pourra les laver)."
je te parle de mon cas : lieu humide (peux pas les stocker ailleurs) vêtements mis dans une valise (peux pas ailleurs) et qui sont bons à jeter au bout de qq temps (pas à laver).
-"Il faut choisir un village plat" : preuve que c'est pas toujours aussi facile que tu ne le disais plus haut.
- "Tu parles, toi, du cas de la personne ayant un handicap insuffisant pour l'aah, mais suffisant pour être handicapant ?" toujours la question du fric, selon toi...
- "handicapés mentaux ou psychiques : j'ai déjà parlé de l'aah."
si il n'y avait que le fric dans la vie pour tout sauver, ça se saurait. cf ce dont on avait déjà discuté plus haut.
" Et qui plus est, on s'éloigne dans ce cas vraiment beaucoup de la problématique de Plumedechat." vous vous en êtes éloignés depuis un certain temps, je pense. Il y a des gens qui essaient d'ouvrir la discussion et je pense que ce qu'ils disent est au moins aussi intéressant que ce que tu dis
- c'est toi qui noies le poisson : je trouve plutôt que c'est toi... tu devrais te relire et relire les remarques qu'on t'as faites. Pour la cendre, c'était de la cendre de récup.
Ce que j'essaie de dire c'est que je pense que tu as énormément de difficultés à te mettre de manière suffisante à la place des autres... Alors qu'on prend en compte tes facultés à toi (je t'avais dit de manière peut-être pas assez explicite pour toi que c'était bien que toi tu t'en sortes. Mais si tu connaissais les critères d'attribution de l'aah, tu saurais qu'on ne la donne pas à n'importe qui (même s'il y a des fraudes)). On la donne à des gens qui ne s'en sortent pas aussi bien que toi, apparemment (et qui la demandent bien sûr) ! En langage plus clair, c'est pas parce que tu as telles facilités (physiques ou mentales) que d'autres les ont (même en parlant de degrés, on peut avoir tel don mais ne pas l'avoir autant ou l'avoir plus prononcé qu'un autre) et ça, c'est aussi génétique, donc, une question de chance aussi.
@plume de chat : je connais le haut rhin, justement j'en disais du mal (c'est là où j'ai grandi). Je connais un HP qui ne travaille plus depuis 10 ans et qui habite un village là-bas, un mec (pas idiot) originaire du haut rhin aussi qui est allé vivre à paris et qui galère un peu (je dis un peu car il vient enfin d'avoir un hlm et qu'il vit avec quelqu'un), une fille qui avait tout pour elle et qui est venue sur paris tellement il n'y avait pas de boulot là où elle était (province donc).
As-tu essayé les cours par correspondance ou les écoles type organisme de formation continue dans les métiers de l'informatique ? je connais une fille qui y a fait un master 2 en qq mois d'informatique (elle qui avait un master 1 en psychologie). Après je ne connais pas ta vie (pas le temps de passer trop de temps sur zc) mais peut-être que tu pourrais avoir une reconnaissance handicapé si tu estimes que tu en as besoin ?
je te parle de mon cas : lieu humide (peux pas les stocker ailleurs) vêtements mis dans une valise (peux pas ailleurs) et qui sont bons à jeter au bout de qq temps (pas à laver).
-"Il faut choisir un village plat" : preuve que c'est pas toujours aussi facile que tu ne le disais plus haut.
- "Tu parles, toi, du cas de la personne ayant un handicap insuffisant pour l'aah, mais suffisant pour être handicapant ?" toujours la question du fric, selon toi...
- "handicapés mentaux ou psychiques : j'ai déjà parlé de l'aah."
si il n'y avait que le fric dans la vie pour tout sauver, ça se saurait. cf ce dont on avait déjà discuté plus haut.
" Et qui plus est, on s'éloigne dans ce cas vraiment beaucoup de la problématique de Plumedechat." vous vous en êtes éloignés depuis un certain temps, je pense. Il y a des gens qui essaient d'ouvrir la discussion et je pense que ce qu'ils disent est au moins aussi intéressant que ce que tu dis
- c'est toi qui noies le poisson : je trouve plutôt que c'est toi... tu devrais te relire et relire les remarques qu'on t'as faites. Pour la cendre, c'était de la cendre de récup.
Ce que j'essaie de dire c'est que je pense que tu as énormément de difficultés à te mettre de manière suffisante à la place des autres... Alors qu'on prend en compte tes facultés à toi (je t'avais dit de manière peut-être pas assez explicite pour toi que c'était bien que toi tu t'en sortes. Mais si tu connaissais les critères d'attribution de l'aah, tu saurais qu'on ne la donne pas à n'importe qui (même s'il y a des fraudes)). On la donne à des gens qui ne s'en sortent pas aussi bien que toi, apparemment (et qui la demandent bien sûr) ! En langage plus clair, c'est pas parce que tu as telles facilités (physiques ou mentales) que d'autres les ont (même en parlant de degrés, on peut avoir tel don mais ne pas l'avoir autant ou l'avoir plus prononcé qu'un autre) et ça, c'est aussi génétique, donc, une question de chance aussi.
@plume de chat : je connais le haut rhin, justement j'en disais du mal (c'est là où j'ai grandi). Je connais un HP qui ne travaille plus depuis 10 ans et qui habite un village là-bas, un mec (pas idiot) originaire du haut rhin aussi qui est allé vivre à paris et qui galère un peu (je dis un peu car il vient enfin d'avoir un hlm et qu'il vit avec quelqu'un), une fille qui avait tout pour elle et qui est venue sur paris tellement il n'y avait pas de boulot là où elle était (province donc).
As-tu essayé les cours par correspondance ou les écoles type organisme de formation continue dans les métiers de l'informatique ? je connais une fille qui y a fait un master 2 en qq mois d'informatique (elle qui avait un master 1 en psychologie). Après je ne connais pas ta vie (pas le temps de passer trop de temps sur zc) mais peut-être que tu pourrais avoir une reconnaissance handicapé si tu estimes que tu en as besoin ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
CD_CD a écrit: En fait, ce qu'à la base, je comprends pas, c'est pourquoi vous sautez sur mes messages pour discuter
Mea culpa, j'en suis le premier fautif,
Je vais tenter de comprendre pourquoi ( peut-être parceque tes messages portent sur un ensemble de points assez complets finalement qui méritent la discussion du coup je les trouve interressant car il permettent de tenter d'élargir le débat, d'avoir des avis contradictoire et ton argumentation mérite qu'on en discutte) ( et de modifier le comment pk là j'ai pas été courtois, le fond ne doit pas me faire oublier la forme nécéssaire au débat ;-( )
CD_CD a écrit: : si, on peut chauffer 70m² en hiver. Faut calfeutrer. 100m², 120m², 140m², c'est plus dur. Mais en même temps, à trois, on n'a pas forcément besoin de 140 m² l'hiver. Généralement, les gens ont vécu dans bien plus petits
Entièrement d'accord ( l'éducation à la consommation d'énergie du premier poste énergétique de dépense mérite d'être largement améliorée auprès des publics qui font les frais ), avoirs de prétentions plus modeste que l'habituel 120 m2 à 4 est une sérieuse piste
CD_CD a écrit:"t'avais qu'à" à moi /"t'as qu'à" à d'autres.... pfff. On doit pas lire pareil, en fait. non, je vois pas le joint, là. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'est un "joint" dans ce contexte. Le joint = le lien, peut-être ? Enfin, c'est comme ça que je l'ai lu.
On est d'accord, sans définition commune il est difficile de s'entendre, voir plus bas ( mais tu a bien interprété le sens de mon terme)
CD_CD a écrit:920€ de salaire, garde d'enfants, etc..... Bon, on reprends : 1) l'exemple de la vendeuse à horaire décalé, comme j'ai dit : viser "mieux",
Il n'existe pas une chanson disant en substance "c'est q'j'veux bien, mais q'j'peu point" ( viser mieux) ?
( nous sommes en 2016, 20% de chomeurs)
CD_CD a écrit:Seuil de pauvreté : définition relative à la médiane des revenus d'un pays. Seuil variable d'un pays à l'autre. Ce qui compte à court terme, c'est le seuil de survie et l'équilibre financier et général (alimentaire, santé, logement, chauffage, vêtements, instruction).
C'est justement ce que défini le seuil de pauvreté...
CD_CD a écrit:Téléphone portable : et pourquoi pas des bagues en or tant qu'on y est.
Oui, pourquoi pas, aider n'est pas juger ni dicter la conduite à avoir, aujourd'hui il est admis que certains besoins jugés superficiels par certains ( téléphone portable, tennis de marque....) peuvent se réveler un outil de lutte contre l'exclusion ( amélioration nécéssaire de l'image de sois même et consorts)
CD_CD a écrit:C'était l'argument implicite. Au RSA, tu as droit au tarif téléphonique social qui découle du droit à la CMU (et d'ailleurs, on a droit aussi au tarif social d'électricité, de gaz et de fourniture de chauffage qui découlent aussi du droit à la CMU). Ledit tarif est un abonnement téléphonique classique à 11€ par mois. Alors, apprendre à ne pas vivre pendu à son téléphone portable, c'est aussi ça, apprendre à vivre pauvre sans courir à la catastrophe. Le portable fait encore partie des bien de "luxe" (sauf diverses offres récentes où l'abonnement revient encore moins cher que l'abonnement CMU fixe et où donc, la question de devoir se passer de portable ne se pose pas).
La santé est un droit fondamental dans notre société,
le tarif social électricité fait plus couler d'encre que d'argent ( il représnete 80 € d'économie annuelle pour un adulte seul, autant dire pouillème !!!!!)
L'abonnement social Téléphone fixe, tui le dis toi même le portable reviens moins cher ( 9,90 en illimité contre 11€ le téléphone fixe), aujourd'hui c'est le téléphone fixe qui est un luxe
Tu oublie l'abonnement social internet ( mais on trouve moins cher en ville, chez Alice par exemple !)
CD_CD a écrit:Et pour l'histoire de la garde d'enfant dont on aurait besoin alors qu'on ne travaille pas, j'avoue que je ne vois pas trop.
Bref si t'est pauvre et que t'a des gosses , ben t'a pas droit à une vie !! ( c'est ce que je te disais, fallais pas en faire ! <- 2nd degré hein)
CD_CD a écrit:Ton exemple sur les kilomètres en campagne : tu les choisis volontairement à l'autre bout du département ?
Pasq du tout, mes activité quand je suis à la campagne sont entre 8 et 16 Km de chez moi ( calcul 3x2x16 + 2x2x8 parceque il faut de A/R), mon département fait plutot 70Km de 'hauteur'
CD_CD a écrit:Prends Preuilly-sur-Claise, petit chef lieu de canton au fin fond de la Touraine. Une piscine en été, une médiathèque (que je compte comme une activité), une vingtaine d'activités au choix (https://sites.google.com/site/mcjpreuilly/activites/badminton et http://preuillysurclaise.fr/?-associations-), à 31€ l'année (l'année !) et tu peux aller partout à pied à tes activités, un bus à 1€50 pour aller à Châteauroux et un à peu près au même tarif pour aller à Tours.
( Ce n'est donc pas à la campagne selon ma définition, dans une ville, à la périphérie d'une ville plus importante en fait)
Je vais aller voir ton lien, cool
CD_CD a écrit:Où vois-tu tes 150 kilomètres par semaine pour faire des activités ? C'est parce que tu les choisis, que tu veux faire ceci plutôt que cela... Désolé, mais pour moi, ça ne tient pas devant le fait de pouvoir voir un équilibre financier viable.
Je choisi de le faire 5 fois par semaine mais ici qu'elels qu'elle soient , je pourrait pas faire plus proche ( à part ... attend, je réfléchi.. .. .. rien !)
CD_CD a écrit:Des évènements gratuits, tu en trouves sur place aussi, mais d'autres formes. Tu as tous les festivals l'été, les manifestations organisées par les comités des fêtes (j'ai vu des spectacles extraordinaires, gratuits. Je me souviens d'un gratuit, joué sur la rivière de Bossay-sur-Claise, les spectateurs sur les pelouses environnantes).
OUi, c'est vrai mais dans mon cas, voiture obligatoire( ou co-voiturage)
CD_CD a écrit:En pls, dans ton décompte de nombre de sorties culturelles par soir, à mon avis, il manque des éléments importants : qui garde les enfants ? Quel parent au RSA, en ville ou pas, peut réellement faire des sorties à quelques euros tous les soirs (si en plus, c'est la vendeuse qui gagne 920€ par mois en horaires décalés, là, excusez-moi, mais ça ne tient plus du tout la route).
D'où retour au point de départ : à quoi sert d'avoir les sorties à proximité si de toute façon, on ne peut pas y aller ?
Ce qui tient pas la route pour moi c'est de se dire parent=plus de vie ! Les parents, me^me modestes devraient avoir un panel de solutions pour exister, culturellement, en loisirs ou autres, au dela de leur enfant ( si ils le souhaitent)
Dernière édition par Fab. Fabrice le Mer 30 Mar 2016, 20:02, édité 5 fois
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fabrice, je crois que je vois l'un des éléments sous-jacents qui font qu'on diverge :
tu t'offusques du fait que les parents pauvres n'ont plus de vie, et moi, je le prends comme un état de fait (ce qui n'empêche pas par ailleurs d'agir sur le fond pour que les choses changent, mais à court terme, pour des parents au RSA, pour moi, ça veut dit "pas de vie, et la chance d'avoir une survie". (avec débat sur la question de la "chance", des répartitions des richesses, de la justice et la justesse, etc. Mais pour une famille donnée, à court terme, je ne crois pas que se positionner sur une affirmation du type "c'est inadmissible et je refuse d'avoir une réflexion pragmatique parce que la situation est inadmissible" aide à trouver des solutions évitant les drames humains (expulsions, par exemple)).
C'est-à-dire que, si j'ai bien compris, tu dis "si t'es pauvre et des gosses, t'as pas droit à une vie".... Le terme "droit" me semble hyper ambigu ici. Au niveau éthique, oui, c'est injuste. Mais au niveau
Et, d'une façon générale, cette question de "vie" et de ce que devient notre vie lorsqu'on fait des enfants est aussi une question de représentation culturelle, c'est-à-dire qu'il y a des sous-jacents sur le fait que la vie ne devrait pas changer ou si, après qu'on ait des enfants, que pour ma part, je mets en lien avec des affirmations du genre "il faut que le couple se retrouve", "il faut rester un couple", "il faut reste une femme" (ah bon, le fait d'avoir fait sortir un gamin de l'entrejambes le fait disparaitre d'un coup ? Y'a quoi à la place ? Là, on est dans la définition de ce qu'est une femme (entre définition biologique et définition comportementale enfermante (celle que je n'aime pas)) (ce type de théories trouvant ses extrêmes dans le soutien voire l'appel réitéré au viol conjugal de psy à grande audience comme Aldo Naouri) et, bon, si je continue plus loin on arrive à des questionnements sur l'organisation des sociétés, des filiations, des groupes familiaux, etc.
Donc, bref, oui, la vie change ou pas après des enfants, selon qu'on les moyens qu'on a, sa situation, l'entourage, les relais, etc. Il n'y a pas de question de "droit" éthique universel ici, je pense.
La société aide les parents à divers degrés, résultats de politiques et pressions diverses liées à l'image que l'on se fait du rôle des parents/de ce qu'est la liberté/etc.
Mais mon approche n'est pas de pointer une éventuelle frustration entre ce à quoi on devrait éventuellement avoir "droit", mais d'avoir une approche pratique entre les différentes options concrètes qui sont offertes à des personnes au RSA, en fonction de leur situation (parents ou pas, d'enfants de quel âge, solos ou non, entourés ou non, etc.).
Ce n'est pas une question de tenir la route ou pas, c'est, pour un nombre important de familles pauvres, un état de fait : pour eux, parent=plus de "vie" (vie entre guillemets avec les réserves exprimées plus haut sur la construction culturelle et xx(mot qui m'échappe) de ce qu'est une "vie"). Et que, pour eux, donc, un village de campagne peut être une option tout à fait honorable et meilleure que leur situation en ville.
Et, bon, pour la définition de la campagne.... Preuily-sur-Claise est un chef lieu de canton et comportait 1029 habitants au recensement de 2013.
Le racisme ordinaire varie assurément d'un village à l'autre, et à l'intérieur d'un même village. Mais, par exemple à Preuilly (encore et toujours vu que c'est un village que je suis de loin car je m'étais demandée si je n'allais pas y retourner, ce qui n'est toujours pas exclu), six logements communaux vacants ont été préparés pour l'accueil de réfugiés. http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Loches/n/Contenus/Articles/2016/03/30/Des-logements-disponibles-et-toujours-pas-de-migrants-2668668
tu t'offusques du fait que les parents pauvres n'ont plus de vie, et moi, je le prends comme un état de fait (ce qui n'empêche pas par ailleurs d'agir sur le fond pour que les choses changent, mais à court terme, pour des parents au RSA, pour moi, ça veut dit "pas de vie, et la chance d'avoir une survie". (avec débat sur la question de la "chance", des répartitions des richesses, de la justice et la justesse, etc. Mais pour une famille donnée, à court terme, je ne crois pas que se positionner sur une affirmation du type "c'est inadmissible et je refuse d'avoir une réflexion pragmatique parce que la situation est inadmissible" aide à trouver des solutions évitant les drames humains (expulsions, par exemple)).
C'est-à-dire que, si j'ai bien compris, tu dis "si t'es pauvre et des gosses, t'as pas droit à une vie".... Le terme "droit" me semble hyper ambigu ici. Au niveau éthique, oui, c'est injuste. Mais au niveau
Et, d'une façon générale, cette question de "vie" et de ce que devient notre vie lorsqu'on fait des enfants est aussi une question de représentation culturelle, c'est-à-dire qu'il y a des sous-jacents sur le fait que la vie ne devrait pas changer ou si, après qu'on ait des enfants, que pour ma part, je mets en lien avec des affirmations du genre "il faut que le couple se retrouve", "il faut rester un couple", "il faut reste une femme" (ah bon, le fait d'avoir fait sortir un gamin de l'entrejambes le fait disparaitre d'un coup ? Y'a quoi à la place ? Là, on est dans la définition de ce qu'est une femme (entre définition biologique et définition comportementale enfermante (celle que je n'aime pas)) (ce type de théories trouvant ses extrêmes dans le soutien voire l'appel réitéré au viol conjugal de psy à grande audience comme Aldo Naouri) et, bon, si je continue plus loin on arrive à des questionnements sur l'organisation des sociétés, des filiations, des groupes familiaux, etc.
Donc, bref, oui, la vie change ou pas après des enfants, selon qu'on les moyens qu'on a, sa situation, l'entourage, les relais, etc. Il n'y a pas de question de "droit" éthique universel ici, je pense.
La société aide les parents à divers degrés, résultats de politiques et pressions diverses liées à l'image que l'on se fait du rôle des parents/de ce qu'est la liberté/etc.
Mais mon approche n'est pas de pointer une éventuelle frustration entre ce à quoi on devrait éventuellement avoir "droit", mais d'avoir une approche pratique entre les différentes options concrètes qui sont offertes à des personnes au RSA, en fonction de leur situation (parents ou pas, d'enfants de quel âge, solos ou non, entourés ou non, etc.).
Ce n'est pas une question de tenir la route ou pas, c'est, pour un nombre important de familles pauvres, un état de fait : pour eux, parent=plus de "vie" (vie entre guillemets avec les réserves exprimées plus haut sur la construction culturelle et xx(mot qui m'échappe) de ce qu'est une "vie"). Et que, pour eux, donc, un village de campagne peut être une option tout à fait honorable et meilleure que leur situation en ville.
Et, bon, pour la définition de la campagne.... Preuily-sur-Claise est un chef lieu de canton et comportait 1029 habitants au recensement de 2013.
Le racisme ordinaire varie assurément d'un village à l'autre, et à l'intérieur d'un même village. Mais, par exemple à Preuilly (encore et toujours vu que c'est un village que je suis de loin car je m'étais demandée si je n'allais pas y retourner, ce qui n'est toujours pas exclu), six logements communaux vacants ont été préparés pour l'accueil de réfugiés. http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Loches/n/Contenus/Articles/2016/03/30/Des-logements-disponibles-et-toujours-pas-de-migrants-2668668
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Zut, tout un morceau a sauté.
Je reprends :
C'est-à-dire que, si j'ai bien compris, tu dis "si t'es pauvre et des gosses, t'as pas droit à une vie".... Le terme "droit" me semble hyper ambigu ici. Au niveau éthique, oui, c'est injuste / ça peut être injuste (cf. paragraphe qui suivait et que j'aurais dû compléter sur des réflexions sur la place des enfants dans notre société, l'organisation de l'espace urbain pour les uns et les autres (voir études sur "pour qui aménage-t-on l'espace urbain ?" (un truc tout con, c'est les escaliers du métro parisien et le fait que, s'il y a plus de deux poussettes à vouloir entrer dans un bus trop plein, ce sont les poussettes qui doivent attendre, pas des gens qui descendent (non pas que l'un est plus juste que l'autre, mais c'est symptomatique d'un état d'esprit (pour le second exemple, et pour le premier, c'est une barrière urbaine à la présence dans la ville de parents, d'handicapés moteurs, et autres (après, faudrait élargir aux autres villes, à celles où les bus sont gratuits, à celles où il n'y a pas d'arrêt de bus mais qu'il suffit de lever la main pour que le bus s'arrête, etc., bon, bref, d'une façon générale, penser l'espace urbain pour qu'il soit utilisable par tous (parents, handicapés, femmes, ...) est un effort alors qu'il n'y a aucun effort à faire ou presque pour le penser utilisable pour un homme sain de 20 à 40 ans (digression qui finit par être très longue : enfant et train, nombre d'arêtes vives à 1 mètre de hauteur !!))) .
Bref, longue digression sur la question éthique et la "discrimination positive" dans l'espace urbain.
Mais au niveau pratique, là, par contre, on part de ce qui est. C'est-à-dire de ce que l'on va pouvoir obtenir comme aides dans les xx années à venir, xx étant le nombre d'années que l'on estime risquer de rester en situation précaire (ledit nombre d'années étant par ailleurs variable en fonction des choix de lieu de vie que l'on fera, ce qui n'empêche pas de penser les situations dans leur globalité, et non pas seulement en termes d'emploi et de montant salarial).
Bon, bref, j'espère que ce que je raconte est à peu près clair.
[edit : "représentation culturelle" n'est pas le bon terme (ce message ou le précédent). Représentation, oui, mais culturelle, ce n'est pas le terme exact... qui m'échappe en ce moment]
Je reprends :
C'est-à-dire que, si j'ai bien compris, tu dis "si t'es pauvre et des gosses, t'as pas droit à une vie".... Le terme "droit" me semble hyper ambigu ici. Au niveau éthique, oui, c'est injuste / ça peut être injuste (cf. paragraphe qui suivait et que j'aurais dû compléter sur des réflexions sur la place des enfants dans notre société, l'organisation de l'espace urbain pour les uns et les autres (voir études sur "pour qui aménage-t-on l'espace urbain ?" (un truc tout con, c'est les escaliers du métro parisien et le fait que, s'il y a plus de deux poussettes à vouloir entrer dans un bus trop plein, ce sont les poussettes qui doivent attendre, pas des gens qui descendent (non pas que l'un est plus juste que l'autre, mais c'est symptomatique d'un état d'esprit (pour le second exemple, et pour le premier, c'est une barrière urbaine à la présence dans la ville de parents, d'handicapés moteurs, et autres (après, faudrait élargir aux autres villes, à celles où les bus sont gratuits, à celles où il n'y a pas d'arrêt de bus mais qu'il suffit de lever la main pour que le bus s'arrête, etc., bon, bref, d'une façon générale, penser l'espace urbain pour qu'il soit utilisable par tous (parents, handicapés, femmes, ...) est un effort alors qu'il n'y a aucun effort à faire ou presque pour le penser utilisable pour un homme sain de 20 à 40 ans (digression qui finit par être très longue : enfant et train, nombre d'arêtes vives à 1 mètre de hauteur !!))) .
Bref, longue digression sur la question éthique et la "discrimination positive" dans l'espace urbain.
Mais au niveau pratique, là, par contre, on part de ce qui est. C'est-à-dire de ce que l'on va pouvoir obtenir comme aides dans les xx années à venir, xx étant le nombre d'années que l'on estime risquer de rester en situation précaire (ledit nombre d'années étant par ailleurs variable en fonction des choix de lieu de vie que l'on fera, ce qui n'empêche pas de penser les situations dans leur globalité, et non pas seulement en termes d'emploi et de montant salarial).
Bon, bref, j'espère que ce que je raconte est à peu près clair.
[edit : "représentation culturelle" n'est pas le bon terme (ce message ou le précédent). Représentation, oui, mais culturelle, ce n'est pas le terme exact... qui m'échappe en ce moment]
CD_CD- Messages : 661
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Bleuenn a écrit: le souci, ce sont les extras: la batterie de voiture qui lâche, les lunettes qui tombent et cassent .../... Au fond, c'est ça le plus épuisant: on survit à défaut de vivre!
+1, tu viens de donner la définition de la précarité, un équilibre ( précaire par définition) que tout élément imprévu peu faire chuter. Et la précarité ne permet d'évoluer, d'avance, c'est uns système pervers qui s'auto-entretien
c'est bien pour cela qu'à la place du RSA nécéssairement précarisant ( et stigmatisant) je milite bien plus pour le revenu universel qui me semble l'évolotion nécéssaire de nos sociétés mais c'es un autre débat
Gabriel a écrit:Par exemple, .../... J'aurais donc le ventre vide et aucune difficulté à accéder aux nouvelles technologies et à la culture.
Je décris là un exemple sur la base de mon vécu, seulement pour illustrer la litanie des trucs et astuces qu'il faut développer pour s'en sortir. Le seul verrou difficile à ouvrir étant celui du logement décent.
Excellente illustration je trouve. On a déja suggéré plus haut que pour "bien" vivre au RSA il faut quelque part être intelligent... Dont acte mais alors quid de ceusse qui...
Le verrou du logement décent est par contre difficilement franchissable acr, comme le chomage, ce point est 'chronique' dans notre société ( on peu s'en affranchir mais faut en avoir la capacité intellectuelle, physique et l'opportunité)
CD_CD a écrit:Gabriel a écrit:Salut CD_CD,
Par curiosité et sans animosité, as-tu vécu ces situations liées aux minima sociaux ?
Bonjour Gabriel,
Oui, j'ai vécu ces situations liées au minima sociaux.
.../...
(Respect, sutout pour totu ce que je n'ai pas inutilement re-cité)
ISIS75 a écrit:Oui, on peut survivre avec le RSA, mais dans survivre, il y a "sur"... tôt ou tard, on s'isole tout de même un peu des autres ou les autres (très souvent non SD, d'ailleurs) commencent à s'énerver parce qu'on ne travaille pas (tout le temps), qu'ils paient des impôts pour nous (alors que je pense plutôt qu'on paie aussi des impôts pour avoir la paix et "gagner plus", au final)... .../...
(j'ai toujours considéré que les zèbres étaient "handicapés").
Stigmatisation puis exclusion... schéma réaliste et bien décris je pense
( pour l'autre aspect, perso aussi)
ISIS75 a écrit:... Tout le monde n'a pas les mêmes capacités que toi, la même vie (les mêmes "chances")
Je pense aussi que les enfants remplacent beaucoup les activités de loisirs mais si les autres ne veulent pas en faire, c'est aussi leur choix ou "non choix"...
Oui, je pense aussi que c'est une grande chance parfois de pouvoir vivre "bien" certaines choses, on ne peu reprocher au gens un manque de ressource interne, chacun étant...
Pour le second point, c'est probablement plus facile à accepter les trois premières années mais est-ce suffisant ? On note que dans les pays ( occidentaux) ou on aide peu les parents en les soulageants il y à une forte chute du taux de natalité.. Alors, si on veux de la croissance 'interne'...
CD_CD a écrit:Fabrice, je crois que je vois l'un des éléments sous-jacents qui font qu'on diverge :
tu t'offusques du fait que les parents pauvres n'ont plus de vie, et moi, je le prends comme un état de fait
Je pense que tu pose le doigt dessus, éffectivement, la (ta) résignation m'a toujours fait bondir ( mettons que je me place en idéaliste et humaniste, donc inhumain ?), je la comprend note bien, j'en comprend la nécéssité absolue parfois mais ne pas perdre de vue un but plus global me semble nécéssaire pour faire évoluer le système, les gens
CD_CD a écrit:
Et, bon, pour la définition de la campagne.... Preuily-sur-Claise est un chef lieu de canton et comportait 1029 habitants au recensement de 2013.
Au temp pour moi, j'ai dis que j'irai jeter un oeil ( mais, n'est ce pas le contre exemple parfait à 30.000 autres communes rurales ?)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
@Fabfab.
Résignation.... Non. C'est que revendications/actions politiques (au sens vie de la cité) et choix personnels ne sont pas à la même échéance. Les premiers peuvent être soutenus par les deuxièmes, mais ça a des implications que tout le monde n'est pas forcément prêt à porter.
D'autant plus que la précarité, justement, ne permet souvent pas de faire plus que la survie et que les revendications et actions politiques sont parfois/souvent justement plus que la survie (sauf à constituer des "activités culturelles" en soi).
Sur le contre-exemple commune rurale : pas pour celles que je connais. Ou plutôt : ça dépend, c'est variable, il y a de tout. Il faut s'informer sur beaucoup de choses pour choisir un endroit où vivre (ne serait-ce que la position du centre de traitement des déchets de la communauté de communes. D'où l'intérêt de ne pas déballer les cartons non prioritaires au début parce qu'il se peut qu'on décide de les remballer dans les deux ans pour bouger de dix ou vingt kilomètres).
(Tiens, d'ailleurs, en passant, l'histoire du choix du point de chute en fonction de la météo est à combiner, entre autres, avec celui de l'adéquation avec la culture locale. Pour ma part, par exemple, le Sud (Ouest ou Est) ne me convient pas.).
Résignation.... Non. C'est que revendications/actions politiques (au sens vie de la cité) et choix personnels ne sont pas à la même échéance. Les premiers peuvent être soutenus par les deuxièmes, mais ça a des implications que tout le monde n'est pas forcément prêt à porter.
D'autant plus que la précarité, justement, ne permet souvent pas de faire plus que la survie et que les revendications et actions politiques sont parfois/souvent justement plus que la survie (sauf à constituer des "activités culturelles" en soi).
Sur le contre-exemple commune rurale : pas pour celles que je connais. Ou plutôt : ça dépend, c'est variable, il y a de tout. Il faut s'informer sur beaucoup de choses pour choisir un endroit où vivre (ne serait-ce que la position du centre de traitement des déchets de la communauté de communes. D'où l'intérêt de ne pas déballer les cartons non prioritaires au début parce qu'il se peut qu'on décide de les remballer dans les deux ans pour bouger de dix ou vingt kilomètres).
(Tiens, d'ailleurs, en passant, l'histoire du choix du point de chute en fonction de la météo est à combiner, entre autres, avec celui de l'adéquation avec la culture locale. Pour ma part, par exemple, le Sud (Ouest ou Est) ne me convient pas.).
CD_CD- Messages : 661
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Oui, je comprend que l'impératif du moment empêche (trop?) souvent de pouvoir gèrer le fond, j'ai la chance (?) de m'être mis en positiion d'échapper à ce fonctionnement et donc de mieux être ne capacité d'en porter les implications, c'est d'ailleurs en sus une inclinaison naturelle chez moi
Pour la culture local, c'est un des rares points que je n'ai pas cité dans ma liste ( très longue) de critère de recherches/d'installation et du coup, je ne suis pas déçu, je ne me suis jamais installé à un endroit pour me faires des pôtes des locaux.... ;-(
( Mais des fois ça s'est réalisé, chez les Ch'tis par exemple, des gens que je regrette...)
Pour la culture local, c'est un des rares points que je n'ai pas cité dans ma liste ( très longue) de critère de recherches/d'installation et du coup, je ne suis pas déçu, je ne me suis jamais installé à un endroit pour me faires des pôtes des locaux.... ;-(
( Mais des fois ça s'est réalisé, chez les Ch'tis par exemple, des gens que je regrette...)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fab. Fabrice a écrit:Pour la culture local, c'est un des rares points que je n'ai pas cité dans ma liste ( très longue) de critère de recherches/d'installation et du coup, je ne suis pas déçu, je ne me suis jamais installé à un endroit pour me faires des pôtes des locaux.... ;-(
Encore faut-il que tes us et coutumes ne choquent pas les locaux au point que ce soient eux qui aient la bonne idée de se causer des problèmes (sous couvert de bonne intention).
CD_CD- Messages : 661
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Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Oui, la plupart du temps j'évite la provocation par mes coutumes ou je les fait en temps et place choisie de façon à minimiser le dérangement aux autres ( nature quand tu nous tiens..., éducation, inclination naturelle aussi).
Néanmoins il est arrivé que certains se causent des problèmes de ma venue ou de certains points que je replaçait droit ( l'antécédence à mon arrivée d'un fait anormal n'est pas un argument valable pour le faire perdurer...) autant je suis cool et respectueux , autant je suis intransigeant si on vient me chercher et qu'on en tord sur le fond, voir la forme ( seul la raison m'interpelle, je suis au fond rigide) du coup certains sont sortis vite fait de la place, maire y compris.
Ceci dis, quand tu "débarque" quelque part en campagne ou similaire, tu dérange toujours, ce sont des animaux sauvages et craintifs ( la peur viens de l'inconnu et comme beaucoup sont fermés, par la pensée et les actes, même par les déplacements géographiques...), tout ce qui sort de leur habitudes, façon de faire, façon de voir les dérangent ( ça pourrait changer les chose donc au fond ça les remet en cause...), du coup j'annonce toujours que je suis "un Parisien", c'est un formidable détecteur à con, ça permet d'accélerer le processus de sélection ( vu que je n'ai pas la chance d'être noir ou arabe), les cons s'auto déclarent rapidement...
Quand "me" causer des problèmes, il faut se lever bien plus tôt que cela ;-))
Ceci dis, pour totu celà, il faut pouvoir se passer des autres....
Néanmoins il est arrivé que certains se causent des problèmes de ma venue ou de certains points que je replaçait droit ( l'antécédence à mon arrivée d'un fait anormal n'est pas un argument valable pour le faire perdurer...) autant je suis cool et respectueux , autant je suis intransigeant si on vient me chercher et qu'on en tord sur le fond, voir la forme ( seul la raison m'interpelle, je suis au fond rigide) du coup certains sont sortis vite fait de la place, maire y compris.
Ceci dis, quand tu "débarque" quelque part en campagne ou similaire, tu dérange toujours, ce sont des animaux sauvages et craintifs ( la peur viens de l'inconnu et comme beaucoup sont fermés, par la pensée et les actes, même par les déplacements géographiques...), tout ce qui sort de leur habitudes, façon de faire, façon de voir les dérangent ( ça pourrait changer les chose donc au fond ça les remet en cause...), du coup j'annonce toujours que je suis "un Parisien", c'est un formidable détecteur à con, ça permet d'accélerer le processus de sélection ( vu que je n'ai pas la chance d'être noir ou arabe), les cons s'auto déclarent rapidement...
Quand "me" causer des problèmes, il faut se lever bien plus tôt que cela ;-))
Ceci dis, pour totu celà, il faut pouvoir se passer des autres....
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Fab. Fabrice a écrit:
Ceci dis, quand tu "débarque" quelque part en campagne ou similaire, tu dérange toujours, ce sont des animaux sauvages et craintifs ( la peur viens de l'inconnu et comme beaucoup sont fermés, par la pensée et les actes, même par les déplacements géographiques...), tout ce qui sort de leur habitudes, façon de faire, façon de voir les dérangent ( ça pourrait changer les chose donc au fond ça les remet en cause...), du coup j'annonce toujours que je suis "un Parisien", c'est un formidable détecteur à con, ça permet d'accélerer le processus de sélection ( vu que je n'ai pas la chance d'être noir ou arabe), les cons s'auto déclarent rapidement...
Quand "me" causer des problèmes, il faut se lever bien plus tôt que cela ;-))
Ceci dis, pour totu celà, il faut pouvoir se passer des autres....
Et y a pas qu'en France que c'est comme ça
Edelweiss- Messages : 549
Date d'inscription : 24/11/2014
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Le SMIC c'est pas le luxe non plus !
Ca non, c'est clair...
Mais là, j'ai été promue, je suis arrivée à 650 par mois, youpi !
Quand je pense qu'en formation avec moi il y a un gars à qui 45000 par an (en province) ne suffisent pas, et qui en veut 5000 de plus...
Bon, en même temps, il est ingénieur, aussi...
Moi, ces chiffres me paraissent totalement surréalistes, je n'ai jamais dépassé 1000, et encore.
Dernière édition par Plume de Chat le Ven 15 Avr 2016, 22:41, édité 1 fois
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 51
Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Ouais mais enfin, en Province, il n'y a pas QUE des ploucs non plus quand même, faut pas abuser !?
Et puis de toute façon mon mari est Parisien.
Et puis de toute façon mon mari est Parisien.
Plume de Chat- Messages : 190
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 51
Localisation : Là où les cigognes se disent bonsoir
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Plume de Chat a écrit:Ouais mais enfin, en Province, il n'y a pas QUE des ploucs non plus quand même, faut pas abuser !?
Personne je pense n'a dis ou pensé cela
Juste ceux qui" posent des problèmes" sont les "ploucs"
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Quand zèbre rime avec RSA...
Faut quand même avouer qu'il y a plus de " boucs " en province, y a qu'au niveau olfactif qu'ils " posent problèmes ".
Invité- Invité
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