La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
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Lune
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La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Bonjour
J’ai assisté hier soir à une conférence d’Isabelle Filliozat sur le thème de la joie et de l’amour.
Cette conférence était organisé par le café de l’amour, qui se tient chaque semaine à Paris.
Après avoir lu le livre d’Isabelle Filliozat (l’intelligence du cœur) et avoir participé à un stage de formation conçu par elle (la Grammaire des Emotions - http://zebrascrossing.forumactif.org/t2401-formation-la-grammaire-des-emotions-stage-concu-par-isabelle-filliozat), j’étais très curieuse de la rencontrer en vrai.
La conférence était à la hauteur de les attentes, vraiment intéressante, vraiment vivante. Quand j’écoute, je sais que ce qu’elle dit est juste. Contrairement à certaines personnes qui, par delà le discours, dégagent une impression de superficialité, et des tensions voire des contradictions intérieures.
Petit exercice pratique :
En premier lieu, Isabelle nous a proposé dire bonjour à son voisin tout en lui serrant la main. Ensuite, elle nous a proposé de refaire l’exercice en prenant conscience que la peur que l’on a de rencontrer un inconnu est bien souvent partagée par les autres. Et que si l’on ne s’implique pas dans le « bonjour », c’est qu’on n’est pas en relation avec soi même. Elle nous a donc proposé de se dire bonjour à nous même, d’entrer en relation avec soi même, avant de dire bonjour à l’autre. De penser à la peur de l’autre pour oser entrer en relation avec lui, oser être présent.
Qu’est ce que la joie ?
Ensuite, elle a dit que la joie n’était pas l’idéal qu’on s’imaginait, quand on se construit un environnement idéal et immuable qui nous rendrait heureux (ex : la maison avec jardin où il n’y aurait que l’été, ou le chien ne ferais jamais caca dans l’herbe et les enfants seraient toujours contents)
La joie, rappelle-t-elle, est un sentiment/une émotion en mouvement. Elle nous donne 3 exemples où la joie nous habite :
*** Souvent, on n’est pas joyeux quand on se sens plein de quelque chose, mais quand on se sent vider. Comme après un accouchement, une randonnée, c’est le fait de se sentir vidé qui permet à la joie d’émerger.
*** La joie apparaît souvent aussi lorsqu’on a des relations intimes avec d’autres
*** La joie apparaît quand on est en relation avec soi même, juste par le fait de se sentir exister. Sentir les sensations dans son corps, sentir les vibrations dans ses cellules (tiens tiens, ça me rappelle furieusement les enseignements de mon stage de méditation Vipassana !). Dans ce cas, il est important de ne pas se passer de message intellectuel par exemple : je me sentirais tellement mieux si j’avais un corps plus mince etc etc. Juste se sentir exister et s’émerveiller de notre sublime complexité d’être humain, et ne pas se juger.
Autre petit exercice pratique :
Un autre exercice qui a été proposé dans le cadre de cette conférence : secouer nos mais, très vite, avec beaucoup d’énergie, pendant 1 minute ou deux. Ensuite, lorsqu’on arrête, Isabelle nous demande de ressentir les picotements dans la main, puis de les ressentir dans l’avant bras, jusque dans l’épaule si c’est possible. Elle nous propose aussi de ressentir le contact de nos pieds avec le sol, de nos fesses avec la chaise, la chaleur dans notre thorax. Et puis, au bout d’une minute ou deux, d’ouvrir les yeux, de regarder la personne en face de nous, tout en restant en contact avec les sensations. Ensuite, de tourner la tête, de regarder les gens autour de nous, tout en restant encore en contact avec les sensations du corps.
Ce petit exercice n’est pas facile, souvent on perd le contact avec ses propres sensations quand on va à la rencontre de l’autre. Parce qu’on a peur, parce qu’on se demande comment agir pour être accepter par l’autre, pour lui faire plaisir.
Par le biais de cet exercice, Isabelle nous parle de la nécessité d’être en contact avec l’autre tout en restant en contact avec ses sensations internes.
Pourquoi ressens on difficilement la joie ?
L’une des choses qui nous empêche de nous sentir joyeux, c’est qu’on n’en a pas eu le droit petit.
Par exemple, si on était content d’avoir eu une bonne note à l’école, et que nos parents ont répondu : c’est bien, mais c’est normal, ne te repose pas sur tes lauriers sinon tu ne progresseras jamais.
Isabelle nous prévient contre le danger de dire « c’est bien » à nos enfants. Car à la prochaine bonne note, au lieu de se sentir joyeux, l’enfant sera en attente du jugement (positif) et il y aura forcément une anxiété, une peu que le jugement soit différent. Le jugement « c’est bien » crée la peut du « c’est mal », et des efforts apeurés pour l’éviter à tout prix pour garder l’amour de ses parents. Il est donc important d’accorder de l’importance aux réussites de l’enfant et de partager sa joie. Dans les manières de féliciter un enfant et de partager la joie, plutôt que de lui dire « c’est bien », c’est important de décrire ce qui fait qu’on est content, pour que l’enfant sente notre empathie et se sente compris. Par exemple : vous avez fait de la pâtisserie avec votre enfant et la cuisine a été envahie de farine et d’œufs battus du sol au plafond. La prochaine fois, félicitez votre enfant dès qu’il fait quelque chose de bien, en décrivant ce qu’il a fait : « mon chéri, je suis très contente de voir que tu as bien mélangé les ingrédients X et Y . Le mélange est devenu bien crémeux, les couleurs se sont mélangée, et il n’y a pas de grumeaux » Votre enfant sera très heureux de ressentir à quel point vous avez été attentif à ce qu’il a fait et au résultat obtenu. Il sera d’autant plus enclin a faire les choses correctement et réussir la recette par la suite.
Bénéfices et utilité de la joie :
D’ailleurs, Isabelle rappelle que la joie est un sentiment crucial pour nous permettre de nous améliorer. C’est une réaction physiologique qui s’explique par la création de mielline grâce à la joie, qui accentue la rapidité du transfert neuronal (si j’ai bien compris).
Autre spécificité de la joie : la joie se manifeste quand on est en accord avec ses valeurs. Par exemple, si on a un choix à faire entre A et B, et qu’on se projette en A, puis en B, là où on ressens de la joie, c’est le bon choix, la choix qui nous convient par rapport aux valeurs qui sont importantes pour nous.
Exercice d’empathie :
Isabelle nous propose de réfléchir à un exemple de chose qui nous fait vraiment plaisir, et de le partager avec une personne autour de nous. La personne avec qui on partage a pour consigne de répéter notre expérience de joie, en parlant à la première personne, en essayant de ressentir la joie de l’interlocuteur.
Il en ressort qu’il est facile de partager la joie de cette manière. Qu’en tant qu’être humain, les sources de joie sont communes. Ce qui diffère, c’est l’intensité de la joie d’une personne à l’autre, quand on vit une situation analogue.
Dans la vie quotidienne, par exemple, pour être en lien avec l’autre, quand on demande à l’autre ce qu’il aime et qu’il répond par exemple « le tennis », il est utile de demander «qu’est ce que tu aimes dans le tennis », pour que l’autre décrive ce qui lui plaît, et vous puissiez ressentir ce plaisir par empathie, et partager vous aussi ce plaisir avec lui.
Questions des auditeurs :
L’amour.
Ce qui fait peur, ce qui fait souffrir, ça n’est pas l’amour, c’est les jeux de pouvoir qui se mettent en place dans la relation d’amour. Quand les schémas anciens se remettent en place.
Pour aimer l’autre, il est important de s’aimer d’abord. S’aimer selon Isabelle, c’est juste se reconnecter à soi, sentir son corps, sentir la vie en soi.
L’amour, l’amitiéIl y a l’émotion d’amour, le sentiment amoureux, le sentiment d’amitié . Il n’y a pas d’émotion d’amitié.
On peut ressentir une émotion d’amour pour un ami ou pour un amoureux.
Le sentiment amoureux :
Quand on se pose la question : je ne sais pas si je l’aime encore, la réponse est simple : c’est que vous ne l’aimez plus. L’amour se ressens dans le corps. Si vous ne le ressentez plus, il n’existe plus.
Quand on ne se sent plus amoureux, c’est qu’il n’y a plus assez d’émotion d’amour. On peut relancer la machine. Pour cela, oser être en relation avec soi même pour être en relation avec l’autre. Laisser tomber le masque.
La liberté dans l’amour
Le petit ami d’Isabelle sui a dit un jour: « je te promet d’être fidèle ». Ce a quoi Isabelle a répondu : « il n’en est pas question ». Pourtant, Isabelle trouve que la fidélité est importante dans le couple, pour se connaître de mieux en mieux et partager de plus en plus loin l’intimité. Cependant, il est important de laisser la liberté à l’autre. Il peut choisir d’aller voir ailleurs. Dans ce cas, Isabelle mettrait fin à la relation. Mais il est important que son partenaire reste avec elle parce qu’il en a envie, et non par respect pour une promesse. « Je ne veux pas que tu t’engages. Je veux que tu restes avec moi parce que tu en as envie, pas parce que tu es engagé. »
La confiance dans l’amourIsabelle déconseille fortement de faire confiance.
Dès que vous faites confiance à l’autre, vous perdez la relation avec vous-même.
Et il est vital de toujours rester en lien avec soi même.
La durée d’une relation d’amour
Au bout de 2 ans d’une relation d’amour, le corps produit moins d’un certain type d’hormones.
A ce stade, certaines personnes choisissent de rompre la relation d’amour parce qu’elle ne lui apporte plus les mêmes sensations, et d’en recommencer une autre pour continuer de ressentir les sensations de bien être produites par l’hormone. Continuer une relation d’amour au-delà d e2 ans, c’est choisir de développer une intimité avec la personne aimée, pour remplacer le bien être produit par l’hormone par la joie procurée par l’intimité avec l’être aimé.
Mes réactions suite à la conférence.
Etrangement, en rentrant de cette conférence sur la joie, je je sentais déséspérée.
Dans le jugement de moi même.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que la clé de la joie et du bien être intérieurs ne sont tout simplement pas de laisser tomber ces jugements toxiques. Difficile. Possible si j'ai conscience de l'effet que ces jugements ont sur moi en terme de ressenti douloureux. Possible si je souhaite réellement mon bonheur.
Je crois bien avoir trouvé une explication à ce qui m’arrivait suite à mon stage de méditation, grâce à la conférence et au stage « La grammaire des émotions ».
La première semaine, je me sentais imperturbable, d’un bien être que rien n’entamais. Au début, je méditais 2 heures chaque jour. Ensuite, je n’ai plus réussi à méditer paisiblement. Les pensées m’assaillent, je ne suis pas concentrée, je ne me recontacte plus réellement à mes sensations.
Isabelle dit qu’il est important de ressentir SANS se passer de messages intellectuels de jugement. C’est pourtant ce que je fais en permanence dans la journée, et dans la méditation. Des messages toxiques.
On dirait que chaque fois que j’arrive à un certain bien être, que les messages toxiques ont été écartés, à un certain moment ils reviennent en force. Dans ma manière de vivre mon travail, je vis l’entreprise, l’autorité, la hiérarchie, comme un retour à la relation paternelle. Aliénante. Comme si, chaque fois que je me battais pour conquérir ma liberté, la colère de mon père et son pouvoir castrateur me rattrapaient. Comme si une part de moi me sabotais, ou acceptais d’être sabotée. Par peur des représailles.
J’ai assisté hier soir à une conférence d’Isabelle Filliozat sur le thème de la joie et de l’amour.
Cette conférence était organisé par le café de l’amour, qui se tient chaque semaine à Paris.
Après avoir lu le livre d’Isabelle Filliozat (l’intelligence du cœur) et avoir participé à un stage de formation conçu par elle (la Grammaire des Emotions - http://zebrascrossing.forumactif.org/t2401-formation-la-grammaire-des-emotions-stage-concu-par-isabelle-filliozat), j’étais très curieuse de la rencontrer en vrai.
La conférence était à la hauteur de les attentes, vraiment intéressante, vraiment vivante. Quand j’écoute, je sais que ce qu’elle dit est juste. Contrairement à certaines personnes qui, par delà le discours, dégagent une impression de superficialité, et des tensions voire des contradictions intérieures.
Petit exercice pratique :
En premier lieu, Isabelle nous a proposé dire bonjour à son voisin tout en lui serrant la main. Ensuite, elle nous a proposé de refaire l’exercice en prenant conscience que la peur que l’on a de rencontrer un inconnu est bien souvent partagée par les autres. Et que si l’on ne s’implique pas dans le « bonjour », c’est qu’on n’est pas en relation avec soi même. Elle nous a donc proposé de se dire bonjour à nous même, d’entrer en relation avec soi même, avant de dire bonjour à l’autre. De penser à la peur de l’autre pour oser entrer en relation avec lui, oser être présent.
Qu’est ce que la joie ?
Ensuite, elle a dit que la joie n’était pas l’idéal qu’on s’imaginait, quand on se construit un environnement idéal et immuable qui nous rendrait heureux (ex : la maison avec jardin où il n’y aurait que l’été, ou le chien ne ferais jamais caca dans l’herbe et les enfants seraient toujours contents)
La joie, rappelle-t-elle, est un sentiment/une émotion en mouvement. Elle nous donne 3 exemples où la joie nous habite :
*** Souvent, on n’est pas joyeux quand on se sens plein de quelque chose, mais quand on se sent vider. Comme après un accouchement, une randonnée, c’est le fait de se sentir vidé qui permet à la joie d’émerger.
*** La joie apparaît souvent aussi lorsqu’on a des relations intimes avec d’autres
*** La joie apparaît quand on est en relation avec soi même, juste par le fait de se sentir exister. Sentir les sensations dans son corps, sentir les vibrations dans ses cellules (tiens tiens, ça me rappelle furieusement les enseignements de mon stage de méditation Vipassana !). Dans ce cas, il est important de ne pas se passer de message intellectuel par exemple : je me sentirais tellement mieux si j’avais un corps plus mince etc etc. Juste se sentir exister et s’émerveiller de notre sublime complexité d’être humain, et ne pas se juger.
Autre petit exercice pratique :
Un autre exercice qui a été proposé dans le cadre de cette conférence : secouer nos mais, très vite, avec beaucoup d’énergie, pendant 1 minute ou deux. Ensuite, lorsqu’on arrête, Isabelle nous demande de ressentir les picotements dans la main, puis de les ressentir dans l’avant bras, jusque dans l’épaule si c’est possible. Elle nous propose aussi de ressentir le contact de nos pieds avec le sol, de nos fesses avec la chaise, la chaleur dans notre thorax. Et puis, au bout d’une minute ou deux, d’ouvrir les yeux, de regarder la personne en face de nous, tout en restant en contact avec les sensations. Ensuite, de tourner la tête, de regarder les gens autour de nous, tout en restant encore en contact avec les sensations du corps.
Ce petit exercice n’est pas facile, souvent on perd le contact avec ses propres sensations quand on va à la rencontre de l’autre. Parce qu’on a peur, parce qu’on se demande comment agir pour être accepter par l’autre, pour lui faire plaisir.
Par le biais de cet exercice, Isabelle nous parle de la nécessité d’être en contact avec l’autre tout en restant en contact avec ses sensations internes.
Pourquoi ressens on difficilement la joie ?
L’une des choses qui nous empêche de nous sentir joyeux, c’est qu’on n’en a pas eu le droit petit.
Par exemple, si on était content d’avoir eu une bonne note à l’école, et que nos parents ont répondu : c’est bien, mais c’est normal, ne te repose pas sur tes lauriers sinon tu ne progresseras jamais.
Isabelle nous prévient contre le danger de dire « c’est bien » à nos enfants. Car à la prochaine bonne note, au lieu de se sentir joyeux, l’enfant sera en attente du jugement (positif) et il y aura forcément une anxiété, une peu que le jugement soit différent. Le jugement « c’est bien » crée la peut du « c’est mal », et des efforts apeurés pour l’éviter à tout prix pour garder l’amour de ses parents. Il est donc important d’accorder de l’importance aux réussites de l’enfant et de partager sa joie. Dans les manières de féliciter un enfant et de partager la joie, plutôt que de lui dire « c’est bien », c’est important de décrire ce qui fait qu’on est content, pour que l’enfant sente notre empathie et se sente compris. Par exemple : vous avez fait de la pâtisserie avec votre enfant et la cuisine a été envahie de farine et d’œufs battus du sol au plafond. La prochaine fois, félicitez votre enfant dès qu’il fait quelque chose de bien, en décrivant ce qu’il a fait : « mon chéri, je suis très contente de voir que tu as bien mélangé les ingrédients X et Y . Le mélange est devenu bien crémeux, les couleurs se sont mélangée, et il n’y a pas de grumeaux » Votre enfant sera très heureux de ressentir à quel point vous avez été attentif à ce qu’il a fait et au résultat obtenu. Il sera d’autant plus enclin a faire les choses correctement et réussir la recette par la suite.
Bénéfices et utilité de la joie :
D’ailleurs, Isabelle rappelle que la joie est un sentiment crucial pour nous permettre de nous améliorer. C’est une réaction physiologique qui s’explique par la création de mielline grâce à la joie, qui accentue la rapidité du transfert neuronal (si j’ai bien compris).
Autre spécificité de la joie : la joie se manifeste quand on est en accord avec ses valeurs. Par exemple, si on a un choix à faire entre A et B, et qu’on se projette en A, puis en B, là où on ressens de la joie, c’est le bon choix, la choix qui nous convient par rapport aux valeurs qui sont importantes pour nous.
Exercice d’empathie :
Isabelle nous propose de réfléchir à un exemple de chose qui nous fait vraiment plaisir, et de le partager avec une personne autour de nous. La personne avec qui on partage a pour consigne de répéter notre expérience de joie, en parlant à la première personne, en essayant de ressentir la joie de l’interlocuteur.
Il en ressort qu’il est facile de partager la joie de cette manière. Qu’en tant qu’être humain, les sources de joie sont communes. Ce qui diffère, c’est l’intensité de la joie d’une personne à l’autre, quand on vit une situation analogue.
Dans la vie quotidienne, par exemple, pour être en lien avec l’autre, quand on demande à l’autre ce qu’il aime et qu’il répond par exemple « le tennis », il est utile de demander «qu’est ce que tu aimes dans le tennis », pour que l’autre décrive ce qui lui plaît, et vous puissiez ressentir ce plaisir par empathie, et partager vous aussi ce plaisir avec lui.
Questions des auditeurs :
L’amour.
Ce qui fait peur, ce qui fait souffrir, ça n’est pas l’amour, c’est les jeux de pouvoir qui se mettent en place dans la relation d’amour. Quand les schémas anciens se remettent en place.
Pour aimer l’autre, il est important de s’aimer d’abord. S’aimer selon Isabelle, c’est juste se reconnecter à soi, sentir son corps, sentir la vie en soi.
L’amour, l’amitiéIl y a l’émotion d’amour, le sentiment amoureux, le sentiment d’amitié . Il n’y a pas d’émotion d’amitié.
On peut ressentir une émotion d’amour pour un ami ou pour un amoureux.
Le sentiment amoureux :
Quand on se pose la question : je ne sais pas si je l’aime encore, la réponse est simple : c’est que vous ne l’aimez plus. L’amour se ressens dans le corps. Si vous ne le ressentez plus, il n’existe plus.
Quand on ne se sent plus amoureux, c’est qu’il n’y a plus assez d’émotion d’amour. On peut relancer la machine. Pour cela, oser être en relation avec soi même pour être en relation avec l’autre. Laisser tomber le masque.
La liberté dans l’amour
Le petit ami d’Isabelle sui a dit un jour: « je te promet d’être fidèle ». Ce a quoi Isabelle a répondu : « il n’en est pas question ». Pourtant, Isabelle trouve que la fidélité est importante dans le couple, pour se connaître de mieux en mieux et partager de plus en plus loin l’intimité. Cependant, il est important de laisser la liberté à l’autre. Il peut choisir d’aller voir ailleurs. Dans ce cas, Isabelle mettrait fin à la relation. Mais il est important que son partenaire reste avec elle parce qu’il en a envie, et non par respect pour une promesse. « Je ne veux pas que tu t’engages. Je veux que tu restes avec moi parce que tu en as envie, pas parce que tu es engagé. »
La confiance dans l’amourIsabelle déconseille fortement de faire confiance.
Dès que vous faites confiance à l’autre, vous perdez la relation avec vous-même.
Et il est vital de toujours rester en lien avec soi même.
La durée d’une relation d’amour
Au bout de 2 ans d’une relation d’amour, le corps produit moins d’un certain type d’hormones.
A ce stade, certaines personnes choisissent de rompre la relation d’amour parce qu’elle ne lui apporte plus les mêmes sensations, et d’en recommencer une autre pour continuer de ressentir les sensations de bien être produites par l’hormone. Continuer une relation d’amour au-delà d e2 ans, c’est choisir de développer une intimité avec la personne aimée, pour remplacer le bien être produit par l’hormone par la joie procurée par l’intimité avec l’être aimé.
Mes réactions suite à la conférence.
Etrangement, en rentrant de cette conférence sur la joie, je je sentais déséspérée.
Dans le jugement de moi même.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que la clé de la joie et du bien être intérieurs ne sont tout simplement pas de laisser tomber ces jugements toxiques. Difficile. Possible si j'ai conscience de l'effet que ces jugements ont sur moi en terme de ressenti douloureux. Possible si je souhaite réellement mon bonheur.
Je crois bien avoir trouvé une explication à ce qui m’arrivait suite à mon stage de méditation, grâce à la conférence et au stage « La grammaire des émotions ».
La première semaine, je me sentais imperturbable, d’un bien être que rien n’entamais. Au début, je méditais 2 heures chaque jour. Ensuite, je n’ai plus réussi à méditer paisiblement. Les pensées m’assaillent, je ne suis pas concentrée, je ne me recontacte plus réellement à mes sensations.
Isabelle dit qu’il est important de ressentir SANS se passer de messages intellectuels de jugement. C’est pourtant ce que je fais en permanence dans la journée, et dans la méditation. Des messages toxiques.
On dirait que chaque fois que j’arrive à un certain bien être, que les messages toxiques ont été écartés, à un certain moment ils reviennent en force. Dans ma manière de vivre mon travail, je vis l’entreprise, l’autorité, la hiérarchie, comme un retour à la relation paternelle. Aliénante. Comme si, chaque fois que je me battais pour conquérir ma liberté, la colère de mon père et son pouvoir castrateur me rattrapaient. Comme si une part de moi me sabotais, ou acceptais d’être sabotée. Par peur des représailles.
Lune- Messages : 355
Date d'inscription : 31/12/2010
Age : 49
Localisation : Val d'Oise (IDF)
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
je te remercie pour ta générosité, Lune. Merci de partager avec nous tes expériences, tes ressentis.
Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'a dit Isabelle, surtout en ce qui concerne la confiance. Cela dit je respecte son point de vue, surtout qu'elle semble dire pas mal de choses intéressantes par ailleurs.
Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'a dit Isabelle, surtout en ce qui concerne la confiance. Cela dit je respecte son point de vue, surtout qu'elle semble dire pas mal de choses intéressantes par ailleurs.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Merci Lune de partager ce compte-rendu.
Très intéressant, particulièrement la fidélité dans le couple.
Tu nous en parles lors d'une prochaine rencontre ?
Très intéressant, particulièrement la fidélité dans le couple.
Tu nous en parles lors d'une prochaine rencontre ?
Maurelle (IRM)- Messages : 1167
Date d'inscription : 02/08/2010
Age : 110
Localisation : 94
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Merci beaucoup de nous livrer cet intéressant témoignage.
Nicoco- Messages : 4321
Date d'inscription : 16/09/2009
Age : 60
Localisation : Paris
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Merci !
J ai appris en lisant la retranscription.
Cela donne envie d'y assister.
Le passage sur la confiance m'a rappelé quelque chose : se méfier des situations où l'on nous fait totalement confiance (ou entièrement ou à 100%). En effet on ne peut qu'y perdre. On ne peut avoir 101%.
Demander 50%, comme ça c'est plus souple. Et l'autre partie ? M'investir enn soi même (perso j'arrive a détecter les situations à 100% mais après j'ai plus de mal...).
Sur la fidélité j aime cette idée du choix assumé même en situation de non choix. J'explique un peu. C'est faire le choix, volontaire et fort, de n'être qu'avec sa/son conjoint/e bien que l'on soit en couple. Et donc pas par respect d un engagement externe a soi, une convenance sociale, un engagement moral, une règle, etc. Cela dit, là il y a parfois un écart entre réel et idéel.
Encore une fois merci en tout cas !
J ai appris en lisant la retranscription.
Cela donne envie d'y assister.
Le passage sur la confiance m'a rappelé quelque chose : se méfier des situations où l'on nous fait totalement confiance (ou entièrement ou à 100%). En effet on ne peut qu'y perdre. On ne peut avoir 101%.
Demander 50%, comme ça c'est plus souple. Et l'autre partie ? M'investir enn soi même (perso j'arrive a détecter les situations à 100% mais après j'ai plus de mal...).
Sur la fidélité j aime cette idée du choix assumé même en situation de non choix. J'explique un peu. C'est faire le choix, volontaire et fort, de n'être qu'avec sa/son conjoint/e bien que l'on soit en couple. Et donc pas par respect d un engagement externe a soi, une convenance sociale, un engagement moral, une règle, etc. Cela dit, là il y a parfois un écart entre réel et idéel.
Encore une fois merci en tout cas !
Invité- Invité
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Merci beaucoup Lune d'avoir pris le temps partager cette expérience très intéressante.
Ilo
Ilo
Ilowan- Messages : 303
Date d'inscription : 19/01/2011
Age : 54
Localisation : Paris
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Le post de bochra résume mon point de vue, merci de se partage intéressant !
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Merci à tous pour vos remerciements, je suis très contente d'avoir pris du temps pour partager ce que j'ai appris, et de voir que que ça vous est utile et que vous êtes contents aussi de ce partage.
Je ne suis pas sûre qu'Isabelle l'ait dit comme ça d'ailleurs.
Ce que j'en comprends, c'est qu'il ne faut pas faire confiance AVEUGLEMENT. Si par exemple je dis : "je te fais confiance pour m'être fidèle", ça ne me parait pas bénéfique. Parce que c'est la manifestation d'une volonté sur l'autre qui lui enlève sa liberté d'être un humain en perpétuel changement.
Par contre, je peux dire : "j'ai confiance dans mon jugement qu'il a envie d'être avec moi, et que pour cette raison je pense qu'il n'a pas envie d'avoir d'autres aventures" Et garder à l'esprit que ceci est valable aujourd'hui, mais qu'il sera bon se faire une actualisation ultérieure. Dit comme ça, ça me convient mieux.
Je comprends, ça me heurte aussi d'entrendre "ne faites surtout pas confiance à votre partenaire".Bochra a écrit: Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'a dit Isabelle, surtout en ce qui concerne la confiance. Cela dit je respecte son point de vue, surtout qu'elle semble dire pas mal de choses intéressantes par ailleurs.
Je ne suis pas sûre qu'Isabelle l'ait dit comme ça d'ailleurs.
Ce que j'en comprends, c'est qu'il ne faut pas faire confiance AVEUGLEMENT. Si par exemple je dis : "je te fais confiance pour m'être fidèle", ça ne me parait pas bénéfique. Parce que c'est la manifestation d'une volonté sur l'autre qui lui enlève sa liberté d'être un humain en perpétuel changement.
Par contre, je peux dire : "j'ai confiance dans mon jugement qu'il a envie d'être avec moi, et que pour cette raison je pense qu'il n'a pas envie d'avoir d'autres aventures" Et garder à l'esprit que ceci est valable aujourd'hui, mais qu'il sera bon se faire une actualisation ultérieure. Dit comme ça, ça me convient mieux.
Lune- Messages : 355
Date d'inscription : 31/12/2010
Age : 49
Localisation : Val d'Oise (IDF)
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
c'est drôle comme le fait de "faire confiance" implique des choses auxquelles je n'avais jamais songé...
par exemple je peux vous dire à vous que je fais totalement confiance à mon mari, mais je ne lui dirai pas à lui de cette manière là... à lui je lui dirai plutôt, si tu me trompes tu fais tes valises ! (quoi que là encore c'est de la phrase vite dite... dans les faits je ne sais pas comment je réagirai, tout dépendrait d'un tas de choses, contexte etc...)
par contre je "fais confiance aux autres" assez facilement une fois mon "observation de base" faite. je fais confiance pour confier mes enfants par exemple, mais je n'attends pas de la personne qu'elle se sente obligée de faire les choses comme moi je les fait, je lui fais confiance car je sais qu'elle gèrera à sa façon et que je ne serai pas contre... en faisant confiance à l'autre, je me fais confiance à moi même...
si je ne fais confiance à personne... comment "tester" ma propre confiance ?
par exemple je peux vous dire à vous que je fais totalement confiance à mon mari, mais je ne lui dirai pas à lui de cette manière là... à lui je lui dirai plutôt, si tu me trompes tu fais tes valises ! (quoi que là encore c'est de la phrase vite dite... dans les faits je ne sais pas comment je réagirai, tout dépendrait d'un tas de choses, contexte etc...)
par contre je "fais confiance aux autres" assez facilement une fois mon "observation de base" faite. je fais confiance pour confier mes enfants par exemple, mais je n'attends pas de la personne qu'elle se sente obligée de faire les choses comme moi je les fait, je lui fais confiance car je sais qu'elle gèrera à sa façon et que je ne serai pas contre... en faisant confiance à l'autre, je me fais confiance à moi même...
si je ne fais confiance à personne... comment "tester" ma propre confiance ?
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Je comprends ce que tu veux dire, Lune.
Cependant, il y a "dire sa confiance" et "faire confiance"
en effet, je suis d'accord que dire sa confiance à quelqu'un peut être une façon de manifester sa volonté sur lui. cela peut même être utilisé pour manipuler.
mais ressentir cette confiance?
comment peut on avoir confiance en soi sans avoir confiance en les autres?
Souvent, j'aime dire "je fais confiance à tout le monde parce que j'ai la flemme de me méfier" LOL
mais en réalité je fais confiance à tout le monde parce que j'ai confiance en moi.
j'ai confiance en ma capacité de détecter le danger et de me protéger le cas échéant, et si je ne me suis pas protégée, j'ai confiance en ma capacité à encaisser les coups de la vie sans trop en souffrir (et à les rendre ).
je fais confiance d'emblée. je donne ma confiance à tout le monde. ensuite chacun en fait ce qu'il veut. en prendre soin ou la détruire. je n'ai pas peur qu'on détruise ma confiance.
je ne dis pas que ça ne me fait pas mal.
mais je n'ai pas (trop) peur d'avoir mal.
renoncer à la confiance en l'autre, c'est renoncer à la confiance en soi.
renoncer à la confiance en l'autre, c'est renoncer à l'amour. parce que aimer, c'est faire confiance.
alors je suis interpelée par ce que dit Isabelle. Je n'ai pas été au séminaire donc je reste prudente, je ne sais pas comment elle a dit les choses et peut être que j'interprète, mais au premier abord, je suis interpelée.
Ne pas faire confiance, c'est une preuve de grande vulnérabilité. je ne veux pas me mentir en essayant de me faire croire qu'il s'agit d'une force. ce n'est pas de la force, c'est de la rigidité.
une rigidité protectrice, mais épuisante à la longue.
Alors en effet, peut être que l'idée est à creuser du côté de "'il ne faut pas faire confiance AVEUGLEMENT", mais dans ce cas, on ne parle plus de confiance, mais d'auto-mensonge.
Il est vrai que certains se mentent à eux-mêmes et se font passer cela pour de la confiance.
Pour reprendre ton exemple en amour, ce peut être un partenaire qui sent qu'il/elle est trompée, mais qui se convainc que tout va bien en invoquant la confiance : "j'ai confiance en elle/lui"
Peut être qu'Isabelle parlait de ceci?
Mais ce n'est pas de la confiance, c'est de l'auto-mensonge, de la fuite devant la vérité, du réarangement avec le réel. Auto-mensonge qui atteint son comble en se faisant nommé par ce qu'il n'est pas : "confiance".
Mais la confiance c'est autre chose encore. La confiance c'est du courage.
Je trouve cela plus honnète de ne pas faire confiance que de croire qu'on fait confiance alors qu'on ne fait que se mentir.
Peut-être qu'Isabelle a souffert de faire confiance aux gens et qu'elle s'est rendu compte que se fermer, ça protège. elle n'en est alors qu'au début du chemin. elle finira par se réouvrir car elle ne sera pas en paix sans ça. en sécurité, oui. en paix, non.
Enfin voila
je ne suis pas en contradiction avec toi, Lune, j'apporte juste une autre vision des choses, qui est la mienne, et je comprends bien que tu ne fais que retranscrire fidèlement ce que tu as appris par souci d'integrité. Tu as dit, que toi aussi tu avais été marquée par cette histoire de confiance, je t'apporte donc mon point de vue qui va en ce sens et pour te montrer que tu n'es pas seule à penser cela
tu n'es pas obligé de défendre son point de vue si tu n'es pas d'accord. l'important c'est de construire le tien
Cependant, il y a "dire sa confiance" et "faire confiance"
en effet, je suis d'accord que dire sa confiance à quelqu'un peut être une façon de manifester sa volonté sur lui. cela peut même être utilisé pour manipuler.
mais ressentir cette confiance?
comment peut on avoir confiance en soi sans avoir confiance en les autres?
Souvent, j'aime dire "je fais confiance à tout le monde parce que j'ai la flemme de me méfier" LOL
mais en réalité je fais confiance à tout le monde parce que j'ai confiance en moi.
j'ai confiance en ma capacité de détecter le danger et de me protéger le cas échéant, et si je ne me suis pas protégée, j'ai confiance en ma capacité à encaisser les coups de la vie sans trop en souffrir (et à les rendre ).
je fais confiance d'emblée. je donne ma confiance à tout le monde. ensuite chacun en fait ce qu'il veut. en prendre soin ou la détruire. je n'ai pas peur qu'on détruise ma confiance.
je ne dis pas que ça ne me fait pas mal.
mais je n'ai pas (trop) peur d'avoir mal.
renoncer à la confiance en l'autre, c'est renoncer à la confiance en soi.
renoncer à la confiance en l'autre, c'est renoncer à l'amour. parce que aimer, c'est faire confiance.
alors je suis interpelée par ce que dit Isabelle. Je n'ai pas été au séminaire donc je reste prudente, je ne sais pas comment elle a dit les choses et peut être que j'interprète, mais au premier abord, je suis interpelée.
Ne pas faire confiance, c'est une preuve de grande vulnérabilité. je ne veux pas me mentir en essayant de me faire croire qu'il s'agit d'une force. ce n'est pas de la force, c'est de la rigidité.
une rigidité protectrice, mais épuisante à la longue.
Alors en effet, peut être que l'idée est à creuser du côté de "'il ne faut pas faire confiance AVEUGLEMENT", mais dans ce cas, on ne parle plus de confiance, mais d'auto-mensonge.
Il est vrai que certains se mentent à eux-mêmes et se font passer cela pour de la confiance.
Pour reprendre ton exemple en amour, ce peut être un partenaire qui sent qu'il/elle est trompée, mais qui se convainc que tout va bien en invoquant la confiance : "j'ai confiance en elle/lui"
Peut être qu'Isabelle parlait de ceci?
Mais ce n'est pas de la confiance, c'est de l'auto-mensonge, de la fuite devant la vérité, du réarangement avec le réel. Auto-mensonge qui atteint son comble en se faisant nommé par ce qu'il n'est pas : "confiance".
Mais la confiance c'est autre chose encore. La confiance c'est du courage.
Je trouve cela plus honnète de ne pas faire confiance que de croire qu'on fait confiance alors qu'on ne fait que se mentir.
Peut-être qu'Isabelle a souffert de faire confiance aux gens et qu'elle s'est rendu compte que se fermer, ça protège. elle n'en est alors qu'au début du chemin. elle finira par se réouvrir car elle ne sera pas en paix sans ça. en sécurité, oui. en paix, non.
Enfin voila
je ne suis pas en contradiction avec toi, Lune, j'apporte juste une autre vision des choses, qui est la mienne, et je comprends bien que tu ne fais que retranscrire fidèlement ce que tu as appris par souci d'integrité. Tu as dit, que toi aussi tu avais été marquée par cette histoire de confiance, je t'apporte donc mon point de vue qui va en ce sens et pour te montrer que tu n'es pas seule à penser cela
tu n'es pas obligé de défendre son point de vue si tu n'es pas d'accord. l'important c'est de construire le tien
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: La joie et l’amour - Conférence Isabelle Filliozat - le 22 mars 2011
Voici la réflexion que je me suis faite sur la confiance suite à la conférence.
Quand je fais connaissance avec quelqu'un, j'ai tendance à penser à priori que c'est quelqu'un avec qui la relation va bien se passer, à qui je peux dire des choses personnelles voire intimes et que ces confidences seront accueilles, prise en considération, et préservées.
Or, je réalise que cette attitude me porte préjudice. Il m'arrive de souffrir parce que la personne n'accueille pas mes confidences avec respect. Ma réaction habituelle, c'est d'en vouloir exclusivement à la personne. Ce qui revient à reprocher au monde de ne pas être peuplé exclusivement de Bisounours. Ceci parce que la petite fille en moi cherche encore désespérément l'écoute et la confiance de ses parents, et de manière tout à fait inconsciente (jusqu'ici). Je confond le reste du monde avec mes parents, et je "force" le reste du monde à me faire confiance en accordant ma confiance par principe, les yeux fermés.
Alors à qui dois-je en vouloir ? Aux autres ? Oui j'ai le droit d'être en colère parce que mes confidences ont été bafouées. Mais à moi aussi, parce que je n'ai pas cherché à mesurer sa capacité à respecter mes paroles. Parce qu'en agissant ainsi, je refuse de prendre en compte mes ressentis, qui m'avertiraient de ce que je suis prête à partager, je les bloque, en faisant confiance "par principe".
Désormais j'aimerais prendre du temps pour "sentir" ce que m'inspire la personne, "sentir" dans mon corps ma volonté de partager. Suis détendue, ai-je des crispations ?
Faire cela, c'est se protéger, s'éviter des souffrances qui peuvent tout à fait l'être. Et se protéger est vital, c'est se respecter, prendre soin de soi.
Quand je fais connaissance avec quelqu'un, j'ai tendance à penser à priori que c'est quelqu'un avec qui la relation va bien se passer, à qui je peux dire des choses personnelles voire intimes et que ces confidences seront accueilles, prise en considération, et préservées.
Or, je réalise que cette attitude me porte préjudice. Il m'arrive de souffrir parce que la personne n'accueille pas mes confidences avec respect. Ma réaction habituelle, c'est d'en vouloir exclusivement à la personne. Ce qui revient à reprocher au monde de ne pas être peuplé exclusivement de Bisounours. Ceci parce que la petite fille en moi cherche encore désespérément l'écoute et la confiance de ses parents, et de manière tout à fait inconsciente (jusqu'ici). Je confond le reste du monde avec mes parents, et je "force" le reste du monde à me faire confiance en accordant ma confiance par principe, les yeux fermés.
Alors à qui dois-je en vouloir ? Aux autres ? Oui j'ai le droit d'être en colère parce que mes confidences ont été bafouées. Mais à moi aussi, parce que je n'ai pas cherché à mesurer sa capacité à respecter mes paroles. Parce qu'en agissant ainsi, je refuse de prendre en compte mes ressentis, qui m'avertiraient de ce que je suis prête à partager, je les bloque, en faisant confiance "par principe".
Désormais j'aimerais prendre du temps pour "sentir" ce que m'inspire la personne, "sentir" dans mon corps ma volonté de partager. Suis détendue, ai-je des crispations ?
Faire cela, c'est se protéger, s'éviter des souffrances qui peuvent tout à fait l'être. Et se protéger est vital, c'est se respecter, prendre soin de soi.
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B!- Messages : 1898
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