La mémoire, un peu space comme outil...
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La mémoire, un peu space comme outil...
Je crée ce sujet car dans les différentes sources d'information que j'ai trouvée, il est fait référence d'une plus grande mémoire chez les zèbres... j'ai une question par rapport à ça :
1) Est-ce qu'on retient mieux un événement si cet événement est associé à une charge plus ou moins importante ? ou alors on retient juste mieux ?
Personnellement quand je suis en cours j'ai l'impression de tout retenir mais en faite quand j'ai ma note à un Devoir... je me rends compte que pas du tout ca me perturbe assez d'ailleur, c'est l'incomprehension totale.
1) Est-ce qu'on retient mieux un événement si cet événement est associé à une charge plus ou moins importante ? ou alors on retient juste mieux ?
Personnellement quand je suis en cours j'ai l'impression de tout retenir mais en faite quand j'ai ma note à un Devoir... je me rends compte que pas du tout ca me perturbe assez d'ailleur, c'est l'incomprehension totale.
Alias1- Messages : 16
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 25
Re: La mémoire, un peu space comme outil...
Hello,
Je ne sais pas trop de quelle "charge" tu parle dans ta question. Charge émotionnelle ?
En fait je suis partagé. Certaines situations où j'ai connu un fort stress, je me les remémore comme si c'était hier. Le regard, les paroles, les gens présents, la scène complète, la disposition des meubles etc. Mais ça doit sûrement venir du fait que j'y ai pensé pendant une bonne semaine ou deux après cet évènement, sans que ça me sorte du crane. Chaque instant de répit j'y pensais.
A contrario j'ai vécu un évènement traumatisant dans ma petite enfance que j'ai totalement sorti de mon cerveau. Je n'ai aucun souvenir de ce qui se passe avant cet évènement. Ma vie commence... Un bon mois après. Ca m'aurait bloqué trop longtemps dans ma bulle, dans ma tristesse, alors mon cerveau a choisi le hard reset. Heureusement que ça m'est pas arrivé plus tard ça aurait pu être emmerdant
Je ne sais pas trop de quelle "charge" tu parle dans ta question. Charge émotionnelle ?
En fait je suis partagé. Certaines situations où j'ai connu un fort stress, je me les remémore comme si c'était hier. Le regard, les paroles, les gens présents, la scène complète, la disposition des meubles etc. Mais ça doit sûrement venir du fait que j'y ai pensé pendant une bonne semaine ou deux après cet évènement, sans que ça me sorte du crane. Chaque instant de répit j'y pensais.
A contrario j'ai vécu un évènement traumatisant dans ma petite enfance que j'ai totalement sorti de mon cerveau. Je n'ai aucun souvenir de ce qui se passe avant cet évènement. Ma vie commence... Un bon mois après. Ca m'aurait bloqué trop longtemps dans ma bulle, dans ma tristesse, alors mon cerveau a choisi le hard reset. Heureusement que ça m'est pas arrivé plus tard ça aurait pu être emmerdant
junglerun- Messages : 24
Date d'inscription : 11/07/2015
Re: La mémoire, un peu space comme outil...
La mémoire, c'est très intéressant en effet.
Je crois avoir une mémoire émotionnelle et une mémoire cognitive, mais pas tellement une mémoire simplement événementielle.
Je ne suis pas sûr que cette distinction soit pertinente, mais c'est ainsi que je vois les choses.
Je peux me souvenir de façon assez précise de certains événements qui me sont arrivés, depuis la petite enfance jusqu'à maintenant. Ce sont des images, sans que soient présents tous les détails, et où je suis à distance – peut-être des situations réinterprétées donc –, mais où, d'une certaine façon, je suis encore présent. Ce que je veux dire, c'est que la charge émotionnelle est encore là; notamment je me pose toujours des questions quant au sens de la situation, quant à ce que j'ai fait, à ce que j'aurais pu ou à ce que j'aurais dû faire; voire, je me reproche encore de ne pas m'être comporté comme il aurait fallu.
Et puis, lorsque j'ai compris quelque chose de façon générale, je m'en souviens généralement bien. Ainsi en classe j'avais l'impression de ne pas retenir grand-chose, et puis je n'apprenais pas suffisamment mon cours. Et pourtant je parvenais à obtenir de bonnes notes parce que j'avais retenu des références ou des formes générales, enfin ce qui suffisait pour s'en sortir lors des épreuves, au besoin en retrouvant par le raisonnement ce que je n'avais pas retenu.
On pourrait dire que cela suffit bien. Mais, non : je connais deux personnes qui ont une mémoire que j'ai appelée simplement événementielle faute de mieux, un ami THQI et mon frère – peut-être pas HQI mais impressionnant en son genre –, qui tous deux se souviennent des détails de situations anciennes, y compris de détails qui ne me sembleraient pas tellement importants, et que j'ai oubliés (le prix des choses il y a une cinquantaine d'années ou des passages entiers de lectures anciennes pour le premier, des poèmes appris à l'école primaire pour le second). C'est une forme de mémoire que j'aimerais beaucoup avoir. Je suis attaché à un passé que j'ai l'intention de retranscrire, mais dont seules des bribes subsistent.
Je crois avoir une mémoire émotionnelle et une mémoire cognitive, mais pas tellement une mémoire simplement événementielle.
Je ne suis pas sûr que cette distinction soit pertinente, mais c'est ainsi que je vois les choses.
Je peux me souvenir de façon assez précise de certains événements qui me sont arrivés, depuis la petite enfance jusqu'à maintenant. Ce sont des images, sans que soient présents tous les détails, et où je suis à distance – peut-être des situations réinterprétées donc –, mais où, d'une certaine façon, je suis encore présent. Ce que je veux dire, c'est que la charge émotionnelle est encore là; notamment je me pose toujours des questions quant au sens de la situation, quant à ce que j'ai fait, à ce que j'aurais pu ou à ce que j'aurais dû faire; voire, je me reproche encore de ne pas m'être comporté comme il aurait fallu.
Et puis, lorsque j'ai compris quelque chose de façon générale, je m'en souviens généralement bien. Ainsi en classe j'avais l'impression de ne pas retenir grand-chose, et puis je n'apprenais pas suffisamment mon cours. Et pourtant je parvenais à obtenir de bonnes notes parce que j'avais retenu des références ou des formes générales, enfin ce qui suffisait pour s'en sortir lors des épreuves, au besoin en retrouvant par le raisonnement ce que je n'avais pas retenu.
On pourrait dire que cela suffit bien. Mais, non : je connais deux personnes qui ont une mémoire que j'ai appelée simplement événementielle faute de mieux, un ami THQI et mon frère – peut-être pas HQI mais impressionnant en son genre –, qui tous deux se souviennent des détails de situations anciennes, y compris de détails qui ne me sembleraient pas tellement importants, et que j'ai oubliés (le prix des choses il y a une cinquantaine d'années ou des passages entiers de lectures anciennes pour le premier, des poèmes appris à l'école primaire pour le second). C'est une forme de mémoire que j'aimerais beaucoup avoir. Je suis attaché à un passé que j'ai l'intention de retranscrire, mais dont seules des bribes subsistent.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: La mémoire, un peu space comme outil...
Oui désolée j'ai oublier un mot, je parlais d'une charge émotionnelle effectivement. Il m'arrive exactement la même chose que toi, c'est à dire que que j'arrive à me remémorer des souvenir sans grande importance avec une précision des détaille qui parraissent pourtant insignifiante, mais le souvenir n'est pas forcément accompagné d'une charge émotionelle intense.
Pour l'événement traumatisant et d'on tu ne te rappelle pas, je pense personnellement que ce n'est pas une affaire de mémoire, mais plutot que ton cerveau à bloquer ce souvenir inconsciemment justement pour te preserver d'un souvenir trop horrible pour toi, ca s'appelle un mécanisme de défense
Pour l'événement traumatisant et d'on tu ne te rappelle pas, je pense personnellement que ce n'est pas une affaire de mémoire, mais plutot que ton cerveau à bloquer ce souvenir inconsciemment justement pour te preserver d'un souvenir trop horrible pour toi, ca s'appelle un mécanisme de défense
Alias1- Messages : 16
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 25
Re: La mémoire, un peu space comme outil...
Pieyre a écrit:
Je peux me souvenir de façon assez précise de certains événements qui me sont arrivés, depuis la petite enfance jusqu'à maintenant. Ce sont des images, sans que soient présents tous les détails, et où je suis à distance – peut-être des situations réinterprétées donc –, mais où, d'une certaine façon, je suis encore présent. Ce que je veux dire, c'est que la charge émotionnelle est encore là; notamment je me pose toujours des questions quant au sens de la situation, quant à ce que j'ai fait, à ce que j'aurais pu ou à ce que j'aurais dû faire; voire, je me reproche encore de ne pas m'être comporté comme il aurait fallu.
Mémoire épisodique.
Pieyre a écrit:Et puis, lorsque j'ai compris quelque chose de façon générale, je m'en souviens généralement bien. Ainsi en classe j'avais l'impression de ne pas retenir grand-chose, et puis je n'apprenais pas suffisamment mon cours. Et pourtant je parvenais à obtenir de bonnes notes parce que j'avais retenu des références ou des formes générales, enfin ce qui suffisait pour s'en sortir lors des épreuves, au besoin en retrouvant par le raisonnement ce que je n'avais pas retenu.
Mémoire sémantique.
On peut entrainer sa mémoire à se rappeler de certains types d'information. D'une manière globale n'est retenu (et rappelé) que ce qui a fait sens au moment de l'encodage. Certaines personnes sont dotées d'hypermnésie (hyper compétence à se rappeler de certains faits apparemment sans grande importance, comme par exemple toutes les dates d'anniversaire des personnes de l'entourage, même éloigné; ou encore du contenu de l'ensemble de ses repas pris de l'année écoulée; certaines personnes seraient même incapable d'oublier quoi que ce soit -et en souffrent énormément-, etc.).Pieyre a écrit:On pourrait dire que cela suffit bien. Mais, non : je connais deux personnes qui ont une mémoire que j'ai appelée simplement événementielle faute de mieux, un ami THQI et mon frère – peut-être pas HQI mais impressionnant en son genre –, qui tous deux se souviennent des détails de situations anciennes, y compris de détails qui ne me sembleraient pas tellement importants, et que j'ai oubliés (le prix des choses il y a une cinquantaine d'années ou des passages entiers de lectures anciennes pour le premier, des poèmes appris à l'école primaire pour le second). C'est une forme de mémoire que j'aimerais beaucoup avoir. Je suis attaché à un passé que j'ai l'intention de retranscrire, mais dont seules des bribes subsistent.
nanaille- Messages : 123
Date d'inscription : 18/06/2015
Age : 39
Re: La mémoire, un peu space comme outil...
1) Est-ce qu'on retient mieux un événement si cet événement est associé à une charge plus ou moins importante ? ou alors on retient juste mieux ?
Je rejoins le témoignage de nanaille, on peut effectivement s'entraîner à faire fonctionner sa mémoire...épisodique, sémantique, mais d'autres domaines de mémorisation comme la mémoire procédurale, à court terme, à long terme, eidétique...
exemple :
La mémoire épisodique, que l'on croyait exclusive aux humains, est la capacité de se souvenir d'un objet dans un moment donné et à un endroit précis. Le geai buissonnier, qui a l'habitude de cacher de la nourriture, est un bel exemple. Nicolas Clayton de l'Université de Cambridge et son équipe ont voulu reproduire le phénomène en laboratoire. Ils ont placé le geai dans une cage à trois compartiments communiquant entre eux, mais dans laquelle seul le compartiment de droite contenait de la nourriture. Durant deux heures par jour, pendant cinq jours, les chercheurs ont enfermé l'oiseau dans l'un des compartiments, qui un jour contenait de la nourriture et le jour d'après non. Le sixième jour, l'oiseau avait déplacé de la nourriture dans le compartiment qui n'en contenait pas. Le chercheur a conclu que l'oiseau avait une capacité à planifier en se servant de sa conscience du passé, du présent et du futur.
source wikipedia
Je rejoins le témoignage de nanaille, on peut effectivement s'entraîner à faire fonctionner sa mémoire...épisodique, sémantique, mais d'autres domaines de mémorisation comme la mémoire procédurale, à court terme, à long terme, eidétique...
exemple :
La mémoire épisodique, que l'on croyait exclusive aux humains, est la capacité de se souvenir d'un objet dans un moment donné et à un endroit précis. Le geai buissonnier, qui a l'habitude de cacher de la nourriture, est un bel exemple. Nicolas Clayton de l'Université de Cambridge et son équipe ont voulu reproduire le phénomène en laboratoire. Ils ont placé le geai dans une cage à trois compartiments communiquant entre eux, mais dans laquelle seul le compartiment de droite contenait de la nourriture. Durant deux heures par jour, pendant cinq jours, les chercheurs ont enfermé l'oiseau dans l'un des compartiments, qui un jour contenait de la nourriture et le jour d'après non. Le sixième jour, l'oiseau avait déplacé de la nourriture dans le compartiment qui n'en contenait pas. Le chercheur a conclu que l'oiseau avait une capacité à planifier en se servant de sa conscience du passé, du présent et du futur.
source wikipedia
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
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