Prépa ou double cursus Philosophie/Histoire?

Bonjour,

Actuellement en Terminale Scientifique (et étant davantage littéraire...), mon projet est d'atteindre le Doctorat en intégrant L'ENS. Je me battrai pour cela... tout petit zèbre que je suis....
Je pensais à une prépa, Hypokhâgne Khâgne (Fermat ou St Sernin à Toulouse), mais je ne suis plus sûre d'en avoir le profil. Mon entourage (famille, professeurs), affirment que j'en ai les capacités (j'ai les résultats qui conviennent, et j'ai une bonne capacité de travail), mais ils doutent quant à ma capacité à supporter la mentalité...et notamment l'esprit compétitif des grandes écoles. J'ai du mal avec le système scolaire...où je ne me sens pas à ma place...j'ai donc peur de retrouver à nouveau cela en prépa.  
Par ailleurs, je sais qu'il est possible (bien que plus difficile) d'intégrer l'ENS via l'Université mais voilà, mes chances de réussites sont-elles les mêmes?    Les avis sont partagés... et je ne sais pas si mon "potentiel" s'illuminera enfin lors du concours...

Une autre option m'attire...je commence à beaucoup beaucoup m'intéresser à la Philosophie et je songeais à un double cursus universitaire Philosophie et Histoire (car je souhaiterais réaliser une Thèse couplant Philosophie et Archéologie et car j'aime avoir du travail!). Par contre, j'aime également avoir un minimum de diversité quant aux matières enseignées...j'espère donc que la Fac de Philosophie conserve quelques matières comme les langues et l'histoire...? J'ai consulté des sites internet, mais j'aimerais davantage avoir un témoignage, aussi court soit-il....
J'ai essayé de me renseigner sur les doubles cursus universitaires mais je ne trouve rien de concluant...Y aurait-il par ici quelques témoins, survivants qui auraient tenté ce genre d'expérience? (Et encore mieux, qui seraient ou seraient passés à/par l'ENS?)
Je suis également une personne qui a l'habitude des activités extrascolaires...j'écris beaucoup, fais du sport, de la musique (toute seule), et aimerais faire du théâtre...Si la prépa ne me fait pas "peur", la pression qu'elle peut engendrer couplée au manque d'activités pourrait avoir raison de moi!   Le double-cursus laisse-t-il quelques heures de libre??

Merci d'avance et bonne journée à ceux qui n'auront pas le courage de me répondre! smile

bah...j'ai fait deux double cursus, pendant un temps. Philo/psycho, et philo/ethno. C'est jouable, en fac.. car, globalement, en fac, la quantité de travail n'est pas énorme.
Quant à la prépa pour l'ENS : sûr que c'est plus scolaire, qu'il faut beaucoup bachoter...j'avais hésité à la fin de ma terminale scientifique. J'ai laissé tombé. Passer deux ans à bosser 50 à 60 heures par semaines, avec un résultat aléatoire, un stress considérable me semblait insurmontable.

J'espère que mon profil n'est pas trop décalé...j'espère enfin trouver une voie qui me correspond, quel que soit le travail demandé. Connaissez-vous des personnes ayant intégré l'ENS après la FAC?

Le seul témoignage que j'ai est indirect, mais il me ferait plutôt te conseiller d'intégrer une prépa.
En licence de philosophie, j'avais un ami qui était passé par cette voie, un garçon brillant et tranquille, qui ne semblait pas avoir gardé de mauvais souvenirs de l'ambiance de la prépa. Ayant intégré l'ENS de Paris, et se destinant à l'agrégation de lettres classiques, il suivait justement, à la Sorbonne, le double cursus licence de philosophie et licence d'histoire. Comme certains cours avaient lieu à la même heure, je lui passais les miens pour qu'il les photocopie.
En faisant une petite recherche, je constate qu'après avoir enseigné durant dix ans les lettres classiques, il a conduit la politique culturelle d'une académie avant de devenir proviseur dans un lycée. L'ENS mène à tout, ou presque.

Lena46 a écrit:Connaissez-vous des personnes ayant intégré l'ENS après la FAC?

La dernière fois que j'ai regardé il n'y avait même pas de procédure officielle pour l'admission sauf prépas + concours officiel. Je ne veux pas tomber dans le travers de dire que c'est "impossible", j'avais fait ça pour la lune et je me suis trompé.

J'ai souvenir d'avoir entendu dire que le concours est passable en candidat libre, de là à le réussir sans préparation, je ne veux pas dire que c'est impossible non plus, j'avais dis ça pour Nokia et voilà ce qui leur est arrivé.

Pour finir sur une note de positivisme, il y a une chose dont je suis certain. Si tu parviens à être admis(e) par une voie détournée tu ne toucheras pas les 1000 euros par mois de salaire. (Les gens de l'ENS sont payés par l'état pour ceux qui ne savent pas.)

Si tu parviens à être admis(e) par une voie détournée tu ne toucheras pas les 1000 euros par mois de salaire. (Les gens de l'ENS sont payés par l'état pour ceux qui ne savent pas.)

Je n'avais jamais réfléchis à cela...
Un conseil...?

Je connais plusieurs personnes ayant intégré l'ENS (Ulm et St Cloud), comme elles étaient en HK puis KH avec moi. Au final, certaines sont actuellement en doctorat, et moi aussi (j'ai eu une alloc'). Nul besoin de passer par l'ENS pour faire de la recherche (encore heureux). C'est certes prestigieux mais très difficile à obtenir, car il faut exceller dans toutes les matières, et pas seulement dans les deux ou trois qui te passionnent. (Ceci dit, une très bonne note au concours d'Ulm fait toujours son petit (tout petit) effet sur un CV.)
Tu es encore en terminale, tu ne sais donc pas vraiment si les matières te plairont telles qu'elles sont abordées à l'université. Et ce d'autant plus en prépa: le niveau et les attentes des professeurs changent d'un coup, amenant à des surprises quant à tes capacités dans telle matière (et tes incapacités dans d'autres, voire ton désintérêt).
Enfin, si tu envisages déjà une thèse, pense aux fameux et mal-embouchés débouchés... Les allocs en philo sont plus difficiles à obtenir qu'en histoire, par exemple; de même que les concours (et, paradoxalement, le CAPES). Évidemment, si tu deviens normalienne, tout concours en philo te sera accessible.

Ne mets pas la charrue avant les bœufs, c'est bien de voir loin, mais laisse un peu de surprise dans ta vie. Selon moi, la prépa est le choix le plus avantageux. Bon courage!

Hello,

Petit témoignage, si ça peut te donner des pistes de réflexion...

Pour ma part, après un bac S, j'ai intégré une prépa littéraire. Et j'ai beau lire de nombreux témoignages sur le thème "les prépas c'est horrible", personnellement j'ai eu l'impression de découvrir un nouveau monde absolument passionnant. J'ai beaucoup travaillé certes - et sans doute pour la première fois de ma vie, surtout que j'avais énormément de retard - mais tout ce qu'on a fait en philo, en français, en histoire, en géo, en langues, était super intéressant... Après je ne dis pas que c'était tous les jours facile mais pour moi ça a été une super expérience dont je retire encore les fruits aujourd'hui. J'étais dans une "petite" prépa cette année là, du coup il n'y avait pas vraiment de compétition entre les élèves. Au contraire. On se retrouvait pour des sessions de travail à plusieurs, on se passait nos cours, nos fiches ect ect... Et à côté de ça, j'ai réussi à aller à la piscine deux fois par semaine, à voir mon mec de l'époque et même mes amis !

Finalement au bout d'un an, j'ai décidé de poursuivre en khâgne et j'ai intégré une prépa dont la vocation était clairement de nous faire entrer à Normale. Cette deuxième année m'a moins plu car tout le monde travaillait pour le concours, les programmes étaient plus figés, et comme moi je n'avais aucune envie d'intégrer l'ENS... Et puis je me suis rendue compte qu'en philo notamment (ma spé) on ne nous demandait pas de produire une pensée mais d'articuler intelligemment la pensée des autres, c'est devenu tout de suite moins drôle de mon point de vue. Mais ceci dit, je n'ai pas non plus ressenti de compétition entre les élèves, au contraire, nos profs nous encourageaient à travailler ensemble, car pour eux nous avions tous notre place aux oraux. Et là aussi, j'ai continué mes deux entraînement de natation hebdomadaire (et les compétitions) et j'ai continué de voir mon mec et mes amis

Après ces deux ans de prépa, j'ai poursuivi à la fac à Paris pour passer des concours pour des grandes écoles accessibles à partir d'une L3. J'ai débarqué à l'université en L3 et franchement, j'ai été bien déçue - ça s'est un peu amélioré en master, mais au niveau de la licence, c'était vraiment pas terrible. J'ai eu l'impression que le niveau d'exigences était vraiment bas et qu'il suffisait de savoir écrire en français, d'organiser vaguement trois idées et d'ajouter trois connaissances pour avoir son année. J'ai eu quelques cours intéressants mais pour la majorité ce n'était vraiment pas le même niveau. Du coup, je me contentais de lire les manuels pour avoir mes années (ça suffisait largement), et le reste du temps je sortais, je squattais les cafés... Bref, niveau temps libre, ça va, il y avait de quoi faire ! J'avais des amis en double cursus à ce moment-là, ça avait l'air d'aller aussi pour eux...

La fac me laissait largement le temps de préparer mes concours à côté (et de les réussir à la deuxième tentative, alors que j'étais en Master 1 - je crois même que j'ai validé très correctement mon premier semestre, le deuxième, mes partiels tombaient pendant mes concours et je ne suis jamais allée aux rattrapages). Mes années de prépa m'ont d'ailleurs clairement beaucoup plus aidé pour les réussir que tout ce que j'avais pu faire à la fac. Globalement, outre des enseignements intéressants, ce que j'ai surtout appris en prépa c'est à travailler... Je me suis forgée mes méthodes de travail, j'ai appris à me canaliser, à gérer mon temps. Et puis mine de rien, des dissert' de 5 heures pour travailler sa capacité de concentration, c'est assez formateur aussi. Et ça c'est des choses qui me servent toujours dans ma vie professionnelle.

Mes années de prépa ont été super formatrices et pourtant, je ne suis pas sûre du tout que j'avais le profil. Je me suis toujours beaucoup ennuyée en cours, du coup je n'avais jamais vraiment travaillé, je ne m'étais jamais vraiment intéressée aux langues, à l'histoire, à la géo - j'aimais bien la philo quand même. J'ai aussi beaucoup séché au lycée.. Bref, loin du portait de la candidate idéale... Comme quoi !

Tu t'interrogeais sur les chances de succès à l'ENS sans passer par la prépa. Je ne connais pas les stats là-dessus, la seule chose que je peux dire c'est qu'il peut être difficile de bien comprendre les exigences des différents exercices tout seul de son côté. Il peut aussi être difficile de travailler des concours aussi exigeants tout seul. Ce point dépend bien évidemment de chacun mais c'est vrai que quand tu réussis à monter un groupe de travail où chacun peut s'échanger des fiches, un groupe avec lequel tu peux discuter de tel ou tel sujet, ça peut vraiment aider et te permettre d'avoir ensuite beaucoup plus de matière pour tes dissert'. Ca peut aussi permettre de se remotiver dans les périodes où l'on est fatigué, ça permet d'être entouré de gens qui nous comprennent parce qu'ils vivent la même chose que nous et ça permet de se remotiver quand on s'est planté à un exam ect ect.

Ah oui et sinon : à moins que cela n'ait changé, il me semble que quand tu t'inscris en prépa, tu es aussi automatiquement inscrit en fac. Les prépas commençant en septembre, tu peux très bien commencer en prépa et continuer en fac en octobre si jamais tu te rends compte que cela ne te convient pas. Parce que pour le coup, ce chemin est beaucoup plus simple à faire que le contraire !

Je crois que je vais m'arrêter là, bon courage en tout cas !

Si ça peut te donner un avis rapide, moi même j'étais pas fou du système scolaire (élève tout à fait moyen en deça de mes capacités), mais en prépa je me suis révélé et j'ai finalement intégré une très bonne école.
Si tu es surdoué et motivé la prépa est pour toi

c'est bien de voir loin, mais laisse un peu de surprise dans ta vie. Selon moi, la prépa est le choix le plus avantageux. Bon courage!

Je suis totalement d'accord! J'aime savoir où je vais, mais j'attends beaucoup de la route...des obstacles ou encore des sentiers que je ne connais pas...
Merci beaucoup

Merci beaucoup Aeris ton texte m'a donné quelques clef supplémentaires, et du courage pour la suite! Il est vrai que la prépa reste générale et nous permet ainsi d'explorer en profondeur différentes matières avant de penser à une spécialisation. On m'a souvent dit que c'était en prépa que l'on savait si on préférait une matière à une autre...je pense compter là-dessus!

mais en prépa je me suis révélé

j'attends ça depuis tellement longtemps...

Si tu es surdoué et motivé la prépa est pour toi

apparemment je possède ces deux "symptômes".  
Et puis...juste une petite question et après je vous laisse en paix...J'ai été interne pendant deux ans, cela ne m'a pas déplu mais je songeais à un appartement, pensez-vous que ce soit compatible avec la prépa?

J'ai été en foyer d'étudiants les deux ans de prépa. On était majoritairement en prépas et médecine, donc l'ambiance était studieuse, quoique sympathique. C'est un bon compromis car pas besoin de faire les courses, réfléchir à des repas équilibrés, faire trop de ménage (juste ta chambre), bref ça permet de débloquer un peu de ce temps si rare pour une sortie ou, mieux, dormir!

D'accord, j'essaierai de trouver un compromis! Mercie encore

Lena46 a écrit:Bonjour,

Actuellement en Terminale Scientifique (et étant davantage littéraire...), mon projet est d'atteindre le Doctorat en intégrant L'ENS. Je me battrai pour cela... tout petit zèbre que je suis....

Bonjour,

Une simple interrogation : qu'est-ce que tu rêves de faire ?

Gabriel

Bonsoir, question très intéressante...mon rêve..?

Mon but est l'enseignement, l'échange et la transmission des connaissances.

Mais mon rêve est de réussir dans l'écriture...(et que cela m'ouvre beaucoup de portes...donc une belle réussite s'impose!),de voyager et de faire voyager, de faire comprendre et comprendre moi-même en apprenant de chaque personne que je rencontre. Et cela grâce aux mots, à notre façon de décrire le monde. Dans un même temps, faire des sortes de "conférences" ou "plaidoiries" sur des sujets qui me passionnent.

En définitive, mon but et mon rêve se rejoignent...cela touche à l'échange et à l'enseignement mais mon rêve est sans doute bien plus inaccessible...c'est un rêve!

Et vous, si cette question n'est pas trop indiscrète?

Lena46 a écrit:Bonsoir, question très intéressante...mon rêve..?

Mon but est l'enseignement, l'échange et la transmission des connaissances.

Mais mon rêve est de réussir dans l'écriture...(et que cela m'ouvre beaucoup de portes...donc une belle réussite s'impose!),de voyager et de faire voyager, de faire comprendre et comprendre moi-même en apprenant de chaque personne que je rencontre. Et cela grâce aux mots, à notre façon de décrire le monde. Dans un même temps, faire des sortes de "conférences" ou "plaidoiries" sur des sujets qui me passionnent.

En définitive, mon but et mon rêve se rejoignent...cela touche à l'échange et à l'enseignement mais mon rêve est sans doute bien plus inaccessible...c'est un rêve!

Bonsoir,

Merci pour la réponse. Au passage, concernant le sujet « plaidoirie », l'Éducation nationale et le Mémorial de Caen organisent un concours annuel de plaidoiries des lycéens (là, ce sera pour 2017). Sait-on jamais ?

Pour ma question relative au rêve, je l'ai posée pour deux raisons.

La première, c'est que je trouvais que pour une élève de terminale penser khâgne, hypokhâgne, doctorat, c'était un peu minéral. Un peu comme quand les parents déménagent pour que leur enfant de 2 ans soit scolarisé dans telle maternelle, qui permet d'aller dans telle primaire, passage obligé pour le collège machin qui amène naturellement au lycée trucmuche. Attention, n'y voit pas un jugement de valeur. Si c'est ton projet personnel, fonce !

La seconde, c'est que lorsque j'étais lycéen, on ne m'a pas posé cette question. J'ai donc dû dérouler le scénario classique, piloté par les parents et les institutions. Aujourd'hui, le résultat est socialement acceptable (enviable ?) et personnellement décevant.

Finalement, mon rêve à 17 ans, quand j'étais en terminale de lettres et mathématiques, c'était de faire de la restauration de tableaux anciens. Entre le scénario classique et le rêve, je te laisse deviné qui a gagné, ou plutôt perdu ?

Depuis, quand je discute avec de jeunes gens et jeunes dames qui s'interrogent sur leur orientation, j'ai tendance à demander : « Quel est ton rêve ? ».

Bien cordialement.

Gabriel

On peut s'inscrire aux concours des ENS sans passer par une prépa. C'est le concours qui donne l'accès aux sous (allant avec le statut).
Une prépa aide parce que les cours sont préparés.
Une prépa n'aide pas pour le côté ambiance de certaines prépas.
Va aux portes ouvertes des prépas, vas aux portes ouvertes des ENS, prend l'ambiance, vois si c'est vraiment ça qui te tente.
De mémoire, un truc à savoir avec les ENS : tu peux passer le concours trois fois maxi, trois années consécutives, avec peut-être une limite d'âge (peut-être 30 ans ?).
Si tu trouves une prépa qui allie bon niveau des cours et ambiance que tu apprécies, profites-en, il parait que ça existe.
Pour ma part, j'ai été en prépa maths, je me suis beaucoup amusée. La première année, j'étais dans un petit lycée où notre prof de maths était un tout jeune major d'Ulm en maths, les cours étaient extraordinaires, j'ai adoré. La deuxième année, pour changer d'air et (officiellement) aller en M' (ça doit s'appeler M* maintenant), je suis passée dans un lycée parisien bien coté, l'ambiance était pourrie, la prof de physique dénigrante, le cours de maths brouillon, je n'ai été présente qu'au premier cours de physique de l'année et me suis débrouillée toute seule ensuite, avec moults démarches d'évitement pour ne pas me faire mettre dehors (cela dit, avec un peu de méthode, les bons bouquins et des petits cours complémentaires faits par les bonnes personnes, le contenu d'une prépa se gère très bien en solo aussi, le seul truc un peu difficile, c'est peut-être la préparation des oraux, les heures de "colle", c'est bien utile quand même pour se préparer, à voir selon le "prix" affectif/émotionnel à payer pour être en classe prépa).

Salut Léna
Si tu n'es pas tres scolaire je te conseille d'aller plutôt en prepa qu'a l'université
L'université est plutôt une histoire d'érudition, de citer les bons auteurs etc etc
En prepa en tant que zèbre tu seras servie, c'est de l'apprentissage à 100 à l'heure
Moi en prepa (il y a donc 3 ans ) pour la première fois j'ai eu la sensation d'apprendre vraiment des choses et de travailler
Je suis sûre que tu as plus de chance d'obtenir l'ens en passant par une prepa plutôt que par l'université

Il faut aussi que tu prennes un peu de recul sur tes vraies motivations. L'ens n'est pas une fin en soi c'est juste un diplôme et si tu veux écrire tu peux le faire même sans le bac :-) je dis ça car j ai l'impression que pour toi l'ens est plus une question de prestige qu'une vraie envie de s'épanouir dans un endroit qui te convienne parfaitement

Deux petits centimes et des pistes :-)
Bon courage en tout cas :-)

Lena46 a écrit:Mon but est l'enseignement, l'échange et la transmission des connaissances.

REbonsoir,

Je n'avais pas lu cette partie.
Tu as lu les différents fils de discussions de plaintes sur l'Education nationale ? Je ne sais pas si c'est mieux dans le supérieur.

Bref, tout ça pour dire que pour la partie "échange et transmission des connaissances", en version gratuite, Wikipédia fait ça très bien ! On a une liberté relative bien plus grande que tout ce que j'ai pu connaître ailleurs, par contre, il est certain qu'on paye le prix de la liberté par renoncement au salaire correspondant.

Bonne soirée.

Merci pour vos réponses

Merci Gabriel cela me touche que l'on me pose ce genre de question.

l'Éducation nationale et le Mémorial de Caen organisent un concours annuel de plaidoiries des lycéens

En effet!! J'y ai participé en classe de seconde car mon lycée nous y prépare dans le cadre d'un enseignement d'exploration...mais mon résumé n'a pas été sélectionné...(Je trouve cela dommage car une plaidoirie est faite pour être entendue). Mais je suis en suite allée au théâtre pour la "réciter", c'était une expérience incroyable! J'aimerais faire cela régulièrement.

Si c'est ton projet personnel, fonce !

C'est un sujet on ne peut plus personnel , au départ ma mère était sceptique quant à l'enseignement, et mon père n'est pas "pour" la prépa...et j'ai également un professeur qui tente de m'en dissuader!! Mais je vous avoue que...je n'ai jamais trouvé d'autres voies qui me correspondent...j'ai passé deux années dans le flou total avant que cette possibilité se présente. Je reste cependant ouverte Auriez-vous un conseil?

Va aux portes ouvertes des prépas

J'ai prévu d'y aller. Je pense que cela pourra m'aider.

le contenu d'une prépa se gère très bien en solo aussi, le seul truc un peu difficile, c'est peut-être la préparation des oraux, les heures de "colle", c'est bien utile quand même pour se préparer, à voir selon le "prix" affectif/émotionnel à payer pour être en classe prépa).

C'est ce qui me fait hésiter...j'aime travailler en autonomie mais j'ai quand même besoin (il faut être honnête), d'un minimum de cadre...Disons que je suis une personne "à équilibre" et que cela ne me dérange pas de bosser comme jamais, ou d'être sous-pression si j'ai l'impression d'être là où je dois être et surtout si parallèlement j'ai des activités qui compensent.

En prepa en tant que zèbre tu seras servie, c'est de l'apprentissage à 100 à l'heure

Alors là, merci! C'est l'argument que j'ai dans un recoin de ma tête, mais que personne ne comprend! Ma mère me dit que c'est "n'importe quoi", que "j'en fais trop", que je travaille trop (parce que j'aime approfondir...), que je vais faire un burnout. Mais j'ai besoin de ça, besoin d'être en activité intellectuelle intense. Et elle ne comprend pas, personne dans mon entourage ne le peut....

j ai l'impression que pour toi l'ens est plus une question de prestige qu'une vraie envie de s'épanouir dans un endroit qui te convienne parfaitement

non je ne suis vraiment pas en quête de prestige, c'est une ancienne professeur enseignante-chercheur qui me conseille vivement de passer par là car cela aide à créer des contacts et cela facilite l'ouverture à la recherche.

Tu as lu les différents fils de discussions de plaintes sur l'Education nationale ? Je ne sais pas si c'est mieux dans le supérieur.

je ne sais pas non plus...disons que du haut de mes 17 ans, j'ai des rêves et des espoirs...(et certainement une très grande naïveté)