Vers une révolution des sciences spatiales

Déjà en 2012, on écrivait dans un article :

"« Et pourtant, elle tourne ! »Telle est la phrase qu’aurait prononcée Galileo Galilei après avoir dû abjurer l’héliocentrisme face au Tribunal de l’Inquisition. En effet, si les théories héliocentriques qu’il avait enseignées comme étant vraies n’étaient en réalité que des hypothèses mathématiques qui pouvaient être sacrilèges, l’appareil d’intuitions et d’observations suggérait leur véracité, comme cela fut scientifiquement démontré ultérieurement. Une prise de distance s’impose afin d’éviter tout irrévérence à l’égard d’un modèle scientifique inégalable de par son importance. Toutefois, ce qui est en train de se produire dans le domaine de l’expérimentation cartographique est comparable à l’attitude intellectuelle galiléenne : la manière de construire des cartes capables d’exprimer les espaces de la mondialisation n’a pas encore été définie avec précision ; et pourtant, la route est désormais tracée, le but est atteignable. Il ne s’agit pas d’une conviction reposant sur la foi, mais d’une conviction fondée sur un appareil de théories et d’observations provenant de l’histoire de la cartographie et, en particulier, de l’interprétation cartographique..."

http://www.espacestemps.net/articles/le-tournant-proxemique-de-la-representation-a-la-spatialite-cartographique/

Ça bouge, ça foisonne et pourtant rien ne semble réellement montrer que tout cela est une révolution. Et pourtant... Changerait on de paradigme ? De tous les côtés, chercheurs et authentiques enseignants pratiquent tous les jours l'exercice de cette nouvelle approche en tant que science de l'homme et de la société, spatialité des principes sociaux qu'il soit sous la forme de discours parfaitement abstraits et discursifs ou de discours, sans être moins éthérés, pleinement mathématisant.
Oui, la Science Spatiale gagne de nouvelles frontières avec cette nouvelle donne phénoménologique. A quand lui donnera-t-on une matrice reproductible et structurée ?

L'exercice est périeux et studieux : comprendre comment l'homme entretient son rapport à l'espace ?
Hall fut le premier par ses bulles a entamer une approche anthropologique des espaces, sorte de rapport de l'homme à la matrice métrique de Leibniz, un espace relatif à l'homme.
La fameuse loi d'arain pourrait en être l'expression la plus simple. Ce qui m'est le plus éloigné m'est aussi le moins connu et le moins ressenti.
Par cette axiome, la proxémique intervient dans le nouveau langage cartographique : un espace substantiel et égocentré.
Ou encore la projection du monde à travers moi ou les autres.

Question de métrique, question de mathématique, question de projection, nouveau visage cartographique, monde déformé par notre mental, tel pourrait être le nouveau paradigme de la Science Spatiale

Tiens, cela me rappelle une conférence au cours de laquelle a été présentée une carte des espaces perçus, basée sur des rencontres et des réunions avec « les gens » à qui l'on demandait de décrire leur territoire. C'est une carte de type IGN qui reflète la représentation spatiale qu'ont les habitants de leur territoire de vie.

Gabriel a écrit:Tiens, cela me rappelle une conférence au cours de laquelle a été présentée une carte des espaces perçus, basée sur des rencontres et des réunions avec « les gens » à qui on demandait de décrire leur territoire. C'est une carte de type IGN qui reflète la représentation spatiale qu'ont les habitants de leur territoire de vie.

On est effectivement dans le même paradigme.

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