La réciprocité, qu'est ce que ça vous évoque à vous ?

https://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9ciprocit%C3%A9

Étymologie

Du latin reciprocitas.

Nom commun

réciprocité \ʁe.si.pʁɔ.si.te\ féminin


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[*]État, qualité, caractère de ce qui est réciproque.

• La réciprocité de l’amitié, des services.
  
  
• Je suis très sensible à votre amitié et vous pouvez compter sur une entière réciprocité.
  
  
• Il y a entre nous parfaite réciprocité de sentiments.
  
  
• Dans ce traité de paix, telle puissance renonce à tel droit, à charge de réciprocité.
  

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Je trouve cette thématique intéressante sur le fait que la/le doué (soyons galants ) car cette notion peut s'avérer alors semble t il très différente voire éventuellement très complexe pour une/un doué. En lien avec des dons, ou la fameuse empathie.

La réciprocité, ça induit une relation, pour moi, j'ai presque envie de dire une osmose, parce que c'est une relation qui se passe bien. Puisque si il y a réciprocité, c'est que les deux sont d'accord.

L'empathie induit une certaine réciprocité, mais pour moi cette réciprocité n'est réellement effective qu'à partir du moment où les deux personnes y entrent de plein coeur, de pleine volonté

Voilà ce que ça m'évoque, comme ça

C'est un mode d'échange privilégié des gens, peu de gens ne font rien pour rien, sauf pour les gens fortement empathiques, où la réciprocité se perd, don de soi pouvant aller jusqu'à aller contre ses propres intérêts, acte hautement pernicieux car à cela s'ajoute la forte incompréhension des gens, fonctionnant très différemment, qui ne pense aux autres que pour se valoriser.

Ce que l'on fait payer aux autres, nous le payons aussi, et lentement on se dégrade...à nous-mêmes...pour devenir une coquille vide remplie de choses inutiles
qui ne cesse de vouloir exister en oubliant de vivre

jolindien a écrit:qui ne cesse de vouloir exister en oubliant de vivre

Qui ont peur d'exister. Parce que pire est terrible la peur de celui qui existe : de ne pas exister.

La peur est l'antithèse de l'existence,
a se demander pourquoi c'est une sensation, sentiment, état, si présent chez l'homme
serions-nous si dévoyés?

Pour moi, à froid, la réciprocité s'apparente à de la politesse. Et la politesse, c'est l'indifférence organisée selon Paul Valéry. C'est très loin de l'empathie.

jolindien a écrit:La peur est l'antithèse de l'existence,
a se demander pourquoi c'est une sensation, sentiment, état, si présent chez l'homme
serions-nous si dévoyés?

Ben peut-être parce que tu te trompe sur ton postulat de départ.

Gabriel a écrit:Pour moi,  à froid,  la réciprocité  s'apparente à de la politesse. Et la politesse,  c'est l'indifférence organisée selon Paul Valéry. C'est très loin de l'empathie.

Comment ça ? je ne sais pas quelle idée avait Paul Valery de la politesse (avant tout peut être développer ça) mais s'excuser, remercier etc.. sont aussi le signe de l'appréciation, de la responsabilité, non pas seulement sociale mais individuelle. ça peut être justement le signe que les autres ont une importance.
Et non pas, comme peut-être il est vrai qu'il est employé, un système de règles sociales auxquelles l'on réponds parce que ce sont des règles. Les valeurs ne seraient pas comprises, pas intégré a notre propre système individuelle, a notre propre existence. Les perceptions sont flou, la distinction de notre propre individualité l'est tout autant, la réalité est un fait donné et non connu, terrain propice au dénie. On appel ça la mauvaise foi.

Je ne crois pas qu'il existe qu'une façon à la politesse.

La réciprocité: tu me mets une claque, je t'en mets une aussi. Tu fais un pas vers moi, je fais un pas vers toi.

Narkyss a écrit:

Gabriel a écrit:Pour moi,  à froid,  la réciprocité  s'apparente à de la politesse. Et la politesse,  c'est l'indifférence organisée selon Paul Valéry. C'est très loin de l'empathie.

Comment ça ? je ne sais pas quelle idée avait Paul Valery de la politesse (avant tout peut être développer ça) mais s'excuser, remercier etc.. sont aussi le signe de l'appréciation, de la responsabilité, non pas seulement sociale mais individuelle. ça peut être justement le signe que les autres ont une importance.
Et non pas, comme peut-être il est vrai qu'il est employé, un système de règles sociales auxquelles l'on réponds parce que ce sont des règles. Les valeurs ne seraient pas comprises, pas intégré a notre propre système individuelle, a notre propre existence. Les perceptions sont flou, la distinction de notre propre individualité l'est tout autant, la réalité est un fait donné et non connu, terrain propice au dénie. On appel ça la mauvaise foi.

Je ne crois pas qu'il existe qu'une façon à la politesse.

Moi non plus.

Je pense qu'il y a plusieurs niveaux, que je lierais à la sincérité :
* l'absence totale de politesse, quand on ne salue pas quelqu'un, ou que subitement on le salue parce que a besoin de quelquechose. C'est de l'impolitesse et/ou de la violence.
* Le « bonjour, ça va » est pour moi le niveau zéro (virgule 0001). C'est là que je situe l'indifférence organisée. J'ai déjà exposé mon point de vue sur ce comportement. Si vous vous avisez de répondre que cela ne va pas, vous verrez rapidement le niveau d'intérêt de votre interlocuteur.
* La politesse réelle : vous regardez les gens dans les yeux, vous êtes attentif à leurs propos et vous utilisez toutes les formules adéquates pour échanger, mais en y mettant votre cœur. C'est pour moi la sincérité.
* La courtoisie va se décliner dans le fait que non seulement vous tiendrez la porte à la personne qui vous suit, mais que vous allez attendre si celle-ci est un peu éloignée. Vous interviendrez pour qu'une dame enceinte puisse légitimement atteindre le premier rang d'une caisse réservée, quitte à encourir le courroux  de la populace à sa place (je sais, j'ai fait ! Avec une négociation concernant une carte " station debout pénible "mystérieusement disparue d'un portefeuille).

Il y a probablement beaucoup à en dire. Et il y a également, je pense, beaucoup de personne qui peinent à atteindre le niveau 0.

Pour ma part, cela l'évoque la composante nécessaire a une relation de qualité avec l'autre.
Cette intention commune et partagée, parfois lié ou non a une "forme".

Narkyss,

Ben peut-être parce que tu te trompe sur ton postulat de départ.

Peut-être, et j'en suis un peu affligé de le dire surement.

Le juste se fait souvent massacré par les autres,
la peur peut nous sauver d'un danger, elle nous éloigne aussi de notre nature humaine

La réciprocité dans l'amour et le respect de l'autre, tant que je lui donne le meilleur de moi-même c'est qu'il peut le recevoir...