La chasse à l'amour
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ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Re: La chasse à l'amour
Un chasseur sachant chasser chasse sans son chien.
Supercalifragilistique expialidocious, Supercalifragilistique expialidocious, Supercalifragilistique expialidocious…
Moi j'dis, l'amour ça se travaille dans la bouche
Supercalifragilistique expialidocious, Supercalifragilistique expialidocious, Supercalifragilistique expialidocious…
Moi j'dis, l'amour ça se travaille dans la bouche
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: La chasse à l'amour
Oui, mais on ne goûte bien la poésie que dans sa langue d'origine,
si cela est possible.
Merci pour le conseil.
Et partager son plaisir de la même manière.
si cela est possible.
Merci pour le conseil.
Et partager son plaisir de la même manière.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
La chasse à l'amour est terminée
Dans le feu qui me brûle
C'est la mort qui hurle
Aujourd'hui je rejoins l'éternité
Dans le feu qui me brûle
C'est la mort qui hurle
Aujourd'hui je rejoins l'éternité
Invité- Invité
Re: La chasse à l'amour
Aux aguets, chien renifle sa proie
Qui tressaille seul dans les futés.
La chasse ouverte c'est sa loi!
Et ce corps aux charmes désuets
A peur de morsure comme de croix...
Qui tressaille seul dans les futés.
La chasse ouverte c'est sa loi!
Et ce corps aux charmes désuets
A peur de morsure comme de croix...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: La chasse à l'amour
Pola, chuis d'accord.
C'est quand, le stage ?
C'est quand, le stage ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
J'ai du me tromper sur le sens du mot "chasse"
Enfin.... visiblement certain préféré "tirer"
Enfin.... visiblement certain préféré "tirer"
Invité- Invité
Re: La chasse à l'amour
La chasse.
On a ca
Bouter.Débusquer. Ecarter, éliminer, exclure.
Refouler, rejeter.
Congédier, remercier.
Entraîner ses ancres par suite d'une tenue insuffisante du fond.
Exécuter un chassé.
J'aime bien, les chassés-croisés de l'amour.
Qui chassent l'éternité, en la créant : le présent devient l'éternel,
et meurt.
C'est assez beau.
PS. Merci de ne pas ridiculiser ce fil. D'autres malfaisants s'en chargent.
On a ca
Bouter.Débusquer. Ecarter, éliminer, exclure.
Refouler, rejeter.
Congédier, remercier.
Entraîner ses ancres par suite d'une tenue insuffisante du fond.
Exécuter un chassé.
J'aime bien, les chassés-croisés de l'amour.
Qui chassent l'éternité, en la créant : le présent devient l'éternel,
et meurt.
C'est assez beau.
PS. Merci de ne pas ridiculiser ce fil. D'autres malfaisants s'en chargent.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
ifness a écrit:
PS. Merci de ne pas ridiculiser ce fil. D'autres malfaisants s'en chargent.
Merci à toi de venir le redorer un peu
Chasse
Chassée de mon coeur,
Fini le dur labeur
D'aimer sans compter.
Chassé d'une vie,
Où, mal aimé
Je sombrait.
Chassé croisé d'Amour,
Chats croisés un jour,
Enfin fini ce tour!
Chasse à la vie,
Muse à trouver,
Vie à partager,
Chasser les espoirs,
Chemins croisés,
Amies sorties du noir,
Chemins croisés,
Echanges sacrés,
Moments partagés,
Qu'il me tarde d'aimer!
Qu'il me tarde d'être bien aimé!
Qu'il me tarde de se trouver!
Invité- Invité
Re: La chasse à l'amour
Chat, c'est d'une vie que tu sombras.
Chat, c'est croisé que tu partis en chasse.
Chat capitaine qui sauva le navire.
Chattes et chats tu rencontreras.
Guette.
Chat, c'est croisé que tu partis en chasse.
Chat capitaine qui sauva le navire.
Chattes et chats tu rencontreras.
Guette.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
Une semaine, un an…
Le premier jour de ma vie à la lune pleine,
Irradie l’iris d’un rêve prometteur,
Le second jour de mon existence au matin doux,
Tes yeux de charmes dans la mer immense,
Le troisième jour et le voile s’abat sur le soleil,
Voile de ténèbres et la vitesse s’accélère sur ma peau,
Le quatrième jour d’abandon, querelle sans fond,
Aux striures d’anorexies cérébrales de par un vent tombant,
Le cinquième jour de neige aux articulations,
Sur un sentier sans retour, la chausse claque des dents,
Le sixième jour roué de caries la mémoire en fuite,
Sur ce même chemin sans volte-face,
Le septième jour du jugement aux alentours de malveillance,
Combien de morts dans la calebasse ?
Douze mois et quatre saisons et janvier porte sur la glace,
Février, hall des habits de laine le duvet scorpion à la chaude piqure,
Mars, survie en un autre temps, dans le centre des gerçures implacables,
Avril, et sourire ; plaque d’espérance aux années lourdes sur son sofa crevé
Mai, frisson de joie sur la terre roide, pantelantes les mains griffées
Juin, les étoiles surbrillent et les lumières sont aimantes
Juillet, cicatrice de chaleur et malaise bouillonnant
Aout, orage de sueur les moustiques brûlent à la lampe éteinte,
Septembre, mon premier jour où je me suis levé vers le sentier sans retour,
Octobre rouge, les feuilles sont belles et ta bouche exhale un parfum de nostalgie
Novembre, grisaille, la prison enserre de ses barreaux tressés comme une danse nuptiale,
Décembre blanc et cendre d’un an sur la joue d’un crucifié…
Le temps lisse comme l’eau anoblit la roche de ses caresses éternelles.
Le premier jour de ma vie à la lune pleine,
Irradie l’iris d’un rêve prometteur,
Le second jour de mon existence au matin doux,
Tes yeux de charmes dans la mer immense,
Le troisième jour et le voile s’abat sur le soleil,
Voile de ténèbres et la vitesse s’accélère sur ma peau,
Le quatrième jour d’abandon, querelle sans fond,
Aux striures d’anorexies cérébrales de par un vent tombant,
Le cinquième jour de neige aux articulations,
Sur un sentier sans retour, la chausse claque des dents,
Le sixième jour roué de caries la mémoire en fuite,
Sur ce même chemin sans volte-face,
Le septième jour du jugement aux alentours de malveillance,
Combien de morts dans la calebasse ?
Douze mois et quatre saisons et janvier porte sur la glace,
Février, hall des habits de laine le duvet scorpion à la chaude piqure,
Mars, survie en un autre temps, dans le centre des gerçures implacables,
Avril, et sourire ; plaque d’espérance aux années lourdes sur son sofa crevé
Mai, frisson de joie sur la terre roide, pantelantes les mains griffées
Juin, les étoiles surbrillent et les lumières sont aimantes
Juillet, cicatrice de chaleur et malaise bouillonnant
Aout, orage de sueur les moustiques brûlent à la lampe éteinte,
Septembre, mon premier jour où je me suis levé vers le sentier sans retour,
Octobre rouge, les feuilles sont belles et ta bouche exhale un parfum de nostalgie
Novembre, grisaille, la prison enserre de ses barreaux tressés comme une danse nuptiale,
Décembre blanc et cendre d’un an sur la joue d’un crucifié…
Le temps lisse comme l’eau anoblit la roche de ses caresses éternelles.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: La chasse à l'amour
J'aime beaucoup ta Sensibilité Oyans, j'apprends à te connaître grâce à tes mots composés...et à ta poésie. Je te remercie pour les émotions ressenties.Le temps lisse comme l’eau anoblit la roche de ses caresses éternelles.
Invité- Invité
Re: La chasse à l'amour
J'ai déjà écrit ici que l'univers d'Oyans me semblait familier.
C'est terriblement agréable, dans le contexte d'une expression poétique,
d'avoir la sensation de "comprendre", d'accrocher presque immédiatement.
Ainsi, pour moi, en dehors de toi, Oyans, en est-il ainsi avec LoreleiSebasto, et avec Cygne.
Est-il nécessaire d'analyser les pourquois ou les comments ?
Sachant que : je ne rejette ou méprise aucunement les expressions poétiques d'autres personnes.
Bien au contraire : utiliser le mode poétique pour exprimer son ressenti est noble et riche, je lis toujours avec émotion.
Mais......
Cygne, tu m'agaces , j'avais l'envie de relever cette même ligne, qui me parle profondément.
Il est réellement chouette, ce texte, Oyans.
Il t'a demandé du boulot ?
(Parce qu'il est très structuré autour du temps.
Cela m'intéresse.
Pour parvenir à "pondre" un tel texte, je dois bosser. Et encore : jamais il ne me paraitra parfait, suffisant, acceptable.)
Très amicalement.
C'est terriblement agréable, dans le contexte d'une expression poétique,
d'avoir la sensation de "comprendre", d'accrocher presque immédiatement.
Ainsi, pour moi, en dehors de toi, Oyans, en est-il ainsi avec LoreleiSebasto, et avec Cygne.
Est-il nécessaire d'analyser les pourquois ou les comments ?
Sachant que : je ne rejette ou méprise aucunement les expressions poétiques d'autres personnes.
Bien au contraire : utiliser le mode poétique pour exprimer son ressenti est noble et riche, je lis toujours avec émotion.
Mais......
Cygne, tu m'agaces , j'avais l'envie de relever cette même ligne, qui me parle profondément.
Il est réellement chouette, ce texte, Oyans.
Il t'a demandé du boulot ?
(Parce qu'il est très structuré autour du temps.
Cela m'intéresse.
Pour parvenir à "pondre" un tel texte, je dois bosser. Et encore : jamais il ne me paraitra parfait, suffisant, acceptable.)
Très amicalement.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
[quote="ifness"]J'ai déjà écrit ici que l'univers d'Oyans me semblait familier.
C'est terriblement agréable, dans le contexte d'une expression poétique,
d'avoir la sensation de "comprendre", d'accrocher presque immédiatement.
Ainsi, pour moi, en dehors de toi, Oyans, en est-il ainsi avec LoreleiSebasto, et avec Cygne.
Est-il nécessaire d'analyser les pourquois ou les comments ?
Sachant que : je ne rejette ou méprise aucunement les expressions poétiques d'autres personnes.
Bien au contraire : utiliser le mode poétique pour exprimer son ressenti est noble et riche, je lis toujours avec émotion.
Mais......
Cygne, tu m'agaces , j'avais l'envie de relever cette même ligne, qui me parle profondément.
Il est réellement chouette, ce texte, Oyans.
Il t'a demandé du boulot ?
(Parce qu'il est très structuré autour du temps.
Cela m'intéresse.
Pour parvenir à "pondre" un tel texte, je dois bosser. Et encore : jamais il ne me paraitra parfait, suffisant, acceptable.)
Très amicalement.[/quote]Non je n'ai pas travaillé ce texte, l'idée tournait autour des semaines, des mois, des années, mesures principales auxquelles on fait tous référence, pour exprimer l'écoulement du temps, après le travail se passe dans la tête, la formulation doit parler par métaphores et là c'est une question d'aspiration et de rapidité pour ne pas perdre l'élan vital nécessaire au flux de l'inspiration
C'est terriblement agréable, dans le contexte d'une expression poétique,
d'avoir la sensation de "comprendre", d'accrocher presque immédiatement.
Ainsi, pour moi, en dehors de toi, Oyans, en est-il ainsi avec LoreleiSebasto, et avec Cygne.
Est-il nécessaire d'analyser les pourquois ou les comments ?
Sachant que : je ne rejette ou méprise aucunement les expressions poétiques d'autres personnes.
Bien au contraire : utiliser le mode poétique pour exprimer son ressenti est noble et riche, je lis toujours avec émotion.
Mais......
Cygne, tu m'agaces , j'avais l'envie de relever cette même ligne, qui me parle profondément.
Il est réellement chouette, ce texte, Oyans.
Il t'a demandé du boulot ?
(Parce qu'il est très structuré autour du temps.
Cela m'intéresse.
Pour parvenir à "pondre" un tel texte, je dois bosser. Et encore : jamais il ne me paraitra parfait, suffisant, acceptable.)
Très amicalement.[/quote]Non je n'ai pas travaillé ce texte, l'idée tournait autour des semaines, des mois, des années, mesures principales auxquelles on fait tous référence, pour exprimer l'écoulement du temps, après le travail se passe dans la tête, la formulation doit parler par métaphores et là c'est une question d'aspiration et de rapidité pour ne pas perdre l'élan vital nécessaire au flux de l'inspiration
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: La chasse à l'amour
Merci, camarade.
Et bravo.
Et d'abord merci pour le texte : cette poésie ne figurait pas dans mes livres....
Et bravo.
Et d'abord merci pour le texte : cette poésie ne figurait pas dans mes livres....
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
A l’envers du monde
Séjourner à l’envers du monde sur une plaque de givre aussi blanche que la nuit,
Glisser sa main tel un spectre sur le cadran des horaires inaccomplis
Et rêver d’une lune nouvelle aux croissants matérialisés qui brille à mes yeux,
Puis se souvenir des temps morts où naissait la quête d’être heureux.
La lumière se tait et ne brille plus sous l’épaisseur avide des nues,
Tandis que le froid investit la cellule du recueillement tout près des rues,
Dans laquelle j’interrompt les courses folles aux éraflures profondes,
Instiguées dans ma chair vieillissante au sourire larmoyant qui fondent :
Elles Sous l’implacable automne avaleur d’énergie, le sang coule son torrent,
Vers des avenues désertes emplit de mon cœur au ressac insistant.
Ce givre et cette glace, retournent mon corps comme un fétu de paille
Et j’entends fort, le bruit sourd des alcools remuer le fléau de mes entrailles,
Sans pitié à l’envers du monde, sur une falaise aride, les crabes se meurent
En silence, pendant que l’aiguille du clocher pâlissant brûle les heures
D’un autodafé d’holocauste sur la douceur de la laine crépitante ;
Qu’on vienne abdiquer les combats sans termes et les luttes haïssantes,
Dans le reflux des océans, au travers des déferlantes, l’iceberg écroulé…
C’était un jour de mai, mais pourquoi le vent mugissant d’un plein été,
Sur un homme tordu par le poids saillant des désillusions spontanées
Passant sous l’arche vétuste des constructeurs aux noms désabusés ?
L’impétuosité des jeunes naufrages, les lèvres arrachées,
La mandibule s’écroulant sur un sol rugueux aux actes éhontés,
Plagient le reflet atypique d’une vie morcelée en bout de chiffon s’arrachant,
Pièce par pièce, sur l’étendue d’une plaine aux rasoirs rutilants…
Tels des astres éperdus la lune se damne de sécheresse et mange leurs visages
Aux rides inquiétantes, pareilles à des cartes décousues dont on a perdu l’usage
A l’aube des matins sereins, alors que la nuit rattrape la courbe de mes reins,
Comme mes pas perdus à jamais déshérités, l’abandon étrange sur ce si triste chemin…
Séjourner à l’envers du monde sur une plaque de givre aussi blanche que la nuit,
Glisser sa main tel un spectre sur le cadran des horaires inaccomplis
Et rêver d’une lune nouvelle aux croissants matérialisés qui brille à mes yeux,
Puis se souvenir des temps morts où naissait la quête d’être heureux.
La lumière se tait et ne brille plus sous l’épaisseur avide des nues,
Tandis que le froid investit la cellule du recueillement tout près des rues,
Dans laquelle j’interrompt les courses folles aux éraflures profondes,
Instiguées dans ma chair vieillissante au sourire larmoyant qui fondent :
Elles Sous l’implacable automne avaleur d’énergie, le sang coule son torrent,
Vers des avenues désertes emplit de mon cœur au ressac insistant.
Ce givre et cette glace, retournent mon corps comme un fétu de paille
Et j’entends fort, le bruit sourd des alcools remuer le fléau de mes entrailles,
Sans pitié à l’envers du monde, sur une falaise aride, les crabes se meurent
En silence, pendant que l’aiguille du clocher pâlissant brûle les heures
D’un autodafé d’holocauste sur la douceur de la laine crépitante ;
Qu’on vienne abdiquer les combats sans termes et les luttes haïssantes,
Dans le reflux des océans, au travers des déferlantes, l’iceberg écroulé…
C’était un jour de mai, mais pourquoi le vent mugissant d’un plein été,
Sur un homme tordu par le poids saillant des désillusions spontanées
Passant sous l’arche vétuste des constructeurs aux noms désabusés ?
L’impétuosité des jeunes naufrages, les lèvres arrachées,
La mandibule s’écroulant sur un sol rugueux aux actes éhontés,
Plagient le reflet atypique d’une vie morcelée en bout de chiffon s’arrachant,
Pièce par pièce, sur l’étendue d’une plaine aux rasoirs rutilants…
Tels des astres éperdus la lune se damne de sécheresse et mange leurs visages
Aux rides inquiétantes, pareilles à des cartes décousues dont on a perdu l’usage
A l’aube des matins sereins, alors que la nuit rattrape la courbe de mes reins,
Comme mes pas perdus à jamais déshérités, l’abandon étrange sur ce si triste chemin…
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: La chasse à l'amour
@oyans
J'ai le sentiment que tu as scotché le fil
Plus personne
n'ose
s'exprimer
ou quoi ?
Secouez-vous les puces, bande de flemmards.
J'ai le sentiment que tu as scotché le fil
Plus personne
n'ose
s'exprimer
ou quoi ?
Secouez-vous les puces, bande de flemmards.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: La chasse à l'amour
@ifness : je suis plutot occupé a travailler le sujet irl ces jours ci
Mais je reviens je reviens
Bien les vacances sinon ? Cela t'a inspiré?
Mais je reviens je reviens
Bien les vacances sinon ? Cela t'a inspiré?
Invité- Invité
Re: La chasse à l'amour
D'un monde flottant (haïkaïs)
que vive sa joie
pour m'en réjouir nuit et jour,
jours noirs et nuits blanches
pour se nourrir de bonheur
trop seul mon coeur se partage
@@
raid' zet noirs Pierrots-
pour quell' zabsentes s'absinthent
ces zautomat's blancs ?
qu'importe leur zeppelin
ma zibeline argentée !
@ @
perdue je défie
le vide et ma vie défile,
dévidée, perdue
sans mon âme je demeure
mon amour sans que j'en meure
@ @
être aimée d'Amour
quand j'aurai les cheveux blancs-
mais saurai-je un jour ?
Croisé, je t'ai tant croisé
l'Arabe m'en revient Maure
@ @
...ce monde flottant
c'est le Pigalle d'Edo
hantant Tôkyô
le nom aussi de ce bas
monde-ci, mon Illusion !
@ @
Salope dis-tu
qui ne saurais séparer
mon coeur de mon corps
j'aime à consommer ces preuves
de mon intime divorce
@ @ @
bague, tu voudrais
l'orner ? mais qui peut aimer
sa main virginale...
au Palais poussent les Lys
mais nous en vendons aussi !
@
en Vénus je brille
et les lapins de passer
sur le lac doré
cessez le feu s'évaporent
toutes mes eaux, sémaphores
@ @ @
restent lettres mortes
le bonheur n'est pas passé
mes autodafés
littéralement nos rêves
se consument dans la nuit
@ @
passant à vélo
à quel saut m'invitais-tu
Ange de la mort ?
je te suivrai sans amour
mon âme est déjà rendue
pour m'en réjouir nuit et jour,
jours noirs et nuits blanches
pour se nourrir de bonheur
trop seul mon coeur se partage
@@
raid' zet noirs Pierrots-
pour quell' zabsentes s'absinthent
ces zautomat's blancs ?
qu'importe leur zeppelin
ma zibeline argentée !
@ @
perdue je défie
le vide et ma vie défile,
dévidée, perdue
sans mon âme je demeure
mon amour sans que j'en meure
@ @
être aimée d'Amour
quand j'aurai les cheveux blancs-
mais saurai-je un jour ?
Croisé, je t'ai tant croisé
l'Arabe m'en revient Maure
@ @
...ce monde flottant
c'est le Pigalle d'Edo
hantant Tôkyô
le nom aussi de ce bas
monde-ci, mon Illusion !
@ @
Salope dis-tu
qui ne saurais séparer
mon coeur de mon corps
j'aime à consommer ces preuves
de mon intime divorce
@ @ @
bague, tu voudrais
l'orner ? mais qui peut aimer
sa main virginale...
au Palais poussent les Lys
mais nous en vendons aussi !
@
en Vénus je brille
et les lapins de passer
sur le lac doré
cessez le feu s'évaporent
toutes mes eaux, sémaphores
@ @ @
restent lettres mortes
le bonheur n'est pas passé
mes autodafés
littéralement nos rêves
se consument dans la nuit
@ @
passant à vélo
à quel saut m'invitais-tu
Ange de la mort ?
je te suivrai sans amour
mon âme est déjà rendue
Dernière édition par LoreleiSebasto le Dim 25 Sep 2016 - 12:37, édité 2 fois
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: La chasse à l'amour
OUF .
Et silence.
Relecture.
Le fil a retrouvé de sa gloire.
Merci infiniment, Lorelei.
Je ne suis hélas pas dans les meilleures conditions pour te répondre par poïesis interposée.
Emolliente est la vie dans les îles.
Je prends note, et notes.
Et te lis.
Personnellement je ne chercherai pas à tout comprendre,
et comme j'ai horreur des biographies "explicatives",
(selon moi un créateur/une créatrice doit se lire/se voir/se comprendre
totalement et uniquement en ses oeuvres,
le reste n'est que bavardages et gloses)
je reste sur un superbe ?
après les tes 2 lignes finales, et c'est peut-être bien ainsi.
Merci à toi.
Et silence.
Relecture.
Le fil a retrouvé de sa gloire.
Merci infiniment, Lorelei.
Je ne suis hélas pas dans les meilleures conditions pour te répondre par poïesis interposée.
Emolliente est la vie dans les îles.
Je prends note, et notes.
Et te lis.
Personnellement je ne chercherai pas à tout comprendre,
et comme j'ai horreur des biographies "explicatives",
(selon moi un créateur/une créatrice doit se lire/se voir/se comprendre
totalement et uniquement en ses oeuvres,
le reste n'est que bavardages et gloses)
je reste sur un superbe ?
après les tes 2 lignes finales, et c'est peut-être bien ainsi.
Merci à toi.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
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