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Re: news lifes :)
Comme quoi Allez les copines, on continue de grandir Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien. T'es sûre ? A force on va finir par se faire remarquer, non ? Mais non, je vous ai dit que ça n'arriverait que si vous mettiez des moufles
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Comment apprendre à mettre de l’ordre dans ses idées ?
- Par Jonathan Rigottier
- 19 mai 2014
Annick, une amie et membre du club m’a demandé « J’ai parfois un peu de mal à m’exprimer et à mettre de l’ordre dans mes idées. Dans ma tête, j’ai beaucoup d’idées ou de pensées qui s’enchevêtrent, qui s’embrouillent, mais pas tout le temps. Peux-tu m’aider ? »
C’est une question très intéressante, comment « gérer » son mental lorsque cela tourbillonne dans tous les sens. Voici quelques pistes, comment je m’y prends :
Tout d’abord, c’est plutôt bon signe d’avoir plein d’idées et de devoir faire le tri plutôt que l’inverse. Vous avez ainsi une multitude de possibilités qui vous viennent à l’esprit. Comment utiliser maintenant au mieux ce potentiel créatif qui est le moment où la magie se produit en nous :
Notez pour clarifier :
C’est très utile d’avoir un petit carnet avec un stylo ou d’utiliser un Smartphone pour noter (l’application Evernote est parfaite pour cela) ce qui vous passe par la tête afin d’évacuer cela. Vous pouvez éventuellement utiliser un microphone pour vous enregistrer. L’idée est de canaliser les idées, les garder en réserve pour être éventuellement utilisées dans le futur. Une fois que c’est posé, vous pouvez passer plus facilement à autre chose.
L’autre effet est que cela vous permet de clarifier et en même temps de vous stimuler pour encore d’autres nouvelles idées. Vous triez par la même occasion ce qui est vraiment important.
Imaginez que vous entrez dans une pièce où c’est le bazar, il y a des affaires dans tous les sens puis vous allez ranger pour mettre de l’ordre et y voir plus clair. Il y a souvent beaucoup de choses à jeter comme avec nos idées donc c’est bien de noter pour faire le tri dans ce qui est essentiel et après vous n’avez plus à y penser !
C’est plus sympa quand c’est bien rangé. Et bien, c’est pareil avec nos idées. Imaginez à quoi ressemblerait cette pièce dans le désordre !
C’est pareil avec l’utilisation d’un agenda où d’un gestionnaire de mots de passe sur votre ordinateur, vous évacuez tout cela et vous pouvez conserver votre état d’esprit pour autre chose.
Respirez profondément pour faire une pause :
C’est une autre piste à votre disposition. Faites quelques respirations profondes afin de calmer votre système nerveux et vous recentrer sur le moment présent. C’est très utile lorsque votre mental est trop actif et que vous avez besoin d’une pause pour mieux repartir.
Autre plus, vous pouvez utiliser ce petit exercice le soir si vous avez des difficultés à vous endormir.
Focalisez-vous sur l’essentiel :
Notre mental a un immense pouvoir créatif à mesure que vous vous concentrez totalement sur une idée précise avec un problème concret. Focalisez toute votre énergie avec un état d’esprit tourné vers les solutions, tourné vers les possibilités et vous allez être bluffé par les résultats que vous allez obtenir ! Vous avez en vous cet immense pouvoir créatif alors profitez-en. Vous allez avoir accès à de nouvelles possibilités que vous ne voyiez pas jusqu’à maintenant.
Dans tous les cas, notre esprit aura toujours une part incontrôlable qui fait que c’est la magie de la vie où tout peut arriver. Vous ne pourrez jamais tout prévoir et c’est très bien ainsi.
Et vous, comment est-ce que vous vous y prenez pour mettre de l’ordre dans vos idées ? Laissez un commentaire juste en dessous pour partager vos astuces avec les autres lecteurs du blog.
http://www.mediter-pour-etre-heureux.com/mettre-ordre-idees/
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http://www.gestion-des-ressources-humaines.fr/images/forcecaractere.pdf
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http://dalissier.perso.math.cnrs.fr/pdf/cv/cv.pdf
Tableau descriptif de personnalité :
Caractère • Etre à l’écoute • Facultés de communication • Timidité, discrétion, réserve • Affirmation • Réaction aux critiques • Egalité d’humeur • Autonomie • Délégation • Esprit d’équipe • Animation • Prise de responsabilité • Contact (chaleureux/distant) • Goût pour la négociation • Facultés d’adaptation • Respect des usages sociaux • Sens de la hiérarchie Intelligence • Esprit d’analyse • Esprit de synthèse • Esprit concret • Pragmatisme • Recul • Sens critique • Anticipation • Observation • Imagination • Intuition Activité • Organisation/gestion des priorités • Gestion du stress • Concentration • Capacité d’enthousiasme • Emotivité • Adaptation • Goût du risque • Maîtrise de soi • Confiance en soi • Sérieux • Fiabilité • Persévérance • Efficacité • Honnêteté • Initiative • Puissance de travail • Résistance à la frustration • Résistance à la compétition.
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Comment construire sa personnalité ?
Tags : adolescence, développement personnel, liberté, talents
Chacun de nous est unique, mais comme pour édifier un monument, il faut du temps et des efforts pour construire sa personnalité. Nos plans en quatre étapes et trois conseils.
1/ Posez les fondations
Commencez par faire l'inventaire de vos acquis de départ. Mes acquis ? C'est ce que vous avez déja reçu : famille, éducation, traditions, tout ce qui fait votre histoire. Bien sûr, dans tout cela, vous allez faire un tri, votre tri. Par exemple, vous n'êtes pas la copie conforme de vos parents, ou de vos frères ou soeurs. Vous pouvez aussi choisir de vous démarquer de vos proches sur certains points.
Après ce tri, examinez tous les points positifs qui restent : même si elle n'a pas été facile, votre histoire vous livre forcément quelques atouts. ll faut simplement changer de regard pour les apercevoir : "J'ai connu beaucoup d'échecs à l'école, mais grâce à ma passion de l'automobile, j'ai pu faire toute ma formation en alternance et atteindre un poste très intéressant", raconte Benoît. "Mon père était muté tous les deux et j'ai beaucoup déménagé : cela m'a appris à m'adapter partout très vite", raconte Laetitia. Tous ces acquis sont de vraies pépites d'or. C'est un capital que vous portez en vous : ce sont vos fondations.
2/ Elevez vos structures
Les structures, ce sont toutes les compétences, les savoir-faire, les savoir-être. Comme les murs porteurs d'une maison, ils sont indispensables à la construction de votre personnalité. Pour les acquérir, une seule solution : se former, apprendre. Avant de devenir champion de tennis par exemple, il faut apprendre à marcher et à courir. Pour épanouir ses talents de musicien, mieux vaut avoir fait quelques gammes.
Les apprentissages concernent le corps, l'intelligence, la sensibilité. Il faut aussi acquérir des qualités morales et des compétences très variées : apprendre à vivre en société, à gérer son temps, à raisonner, à prendre des responsabilités. Cela se fait à l'école, mais aussi en famille, et à travers toutes sortes d'activités : la pratique d'un sport, d'un art, la découverte du monde, l'engagement dans une association...
Pour que cela soit vraiment formateur, jouez la durée, évitez le zapping ou les changements de cap permanents. "Je faisais du basket en compétition mais j'en ai eu marre et aujourd'hui je ne fait plus de sport". Ou bien : "Les études me saoulaient, j'ai tout laissé tomber", racontent de nombreux jeunes sans formation.
C'est vrai, tout apprentissage peut sembler long et un peu pénible par moment, mais mieux vaut poursuivre une activité ou des études qui vous plaisent moyennement que de risquer de vous retrouver au point mort ! Car en obtenant un diplôme, une récompense quelconque, en acquérant une compétence, vous posez une première pierre qui vous permettra ensuite d'en ajouter une autre. Au passage, vous apprenez à produire des efforts, à être patient, à persévérer, à supporter l'échec et à recommencer. Des bons points qui seront très utiles lorsque vous voudrez déployer vos talents pour affirmer plus complètement votre personnalité.
3 / Choisissez vos plans intérieurs
Peu à peu, nous commençons à poser des choix personnels qui vont dessiner les contours de notre personnalité. Au début, c'est un peu une ébauche, un brouillon. Mais en allant vers l'âge adulte, les choix s'affirment : passions, études, métier, amitiés, projet, style de vie, amour...
Tout l'enjeu, c'est d'arriver à faire ses choix librement : je ne choisis pas quelque chose pour faire plaisir à mes parents (ou pour leur déplaire), pour épater mon entourage, pour faire comme mes amis, ou pour ressembler à un modèle, mais parce que cela me convient profondément. "Il m'a fallu assez longtemps pour que je puisse envisager de faire les études d'éducateur spécialisé dont j'avais vraiment envie", raconte Violaine. Un choix libre, ce n'est pas non plus forcément celui qui semble le plus original ou le plus loufoque.
Comment acquérir cette liberté de choix ?
- D'abord en s'exerçant sur de petites choses : choisir librement ce qu'on a envie de faire le week-end suivant indépendamment des copains, choisir la façon dont on souhaite passer ses vacances, etc.
- ensuite, en se donnant du temps pour réfléchir avant de décider quelque chose. Si je choisis toujours tout à la dernière minute, je risque de manquer d'informations et de me faire influencer. Pour les choix d'études et de métiers par exemple, il faut anticiper suffisamment pour pouvoir mûrir et bien se renseigner.
- en apprenant à dire "non" quand quelque chose ne me convient pas : si vous avez déjà réfléchi à vos choix, c'est plus facile.
4 / Déployez vos talents
En exerçant et en développant les dons et les capacités qui sont en vous, vous faites vraiment fleurir votre personnalité. Vous donnez à votre "maison" son style, vous devenez ce que vous êtes, ce qui va bien plus loin que l'adoption d'un look. Reste à trouver les fameux talents. Tout de suite, certains se désolent... Attention, il ne s'agit pas seulement de la Star Academy, les talents ne sont pas forcément artistiques. Vous pouvez être doué pour les langues étrangères, l'informatique, ou bien pour établir des relations faciles et chaleureuses avec les autres, pour organiser, pour comprendre des mécanismes compliqués ou pour régler les conflits...
Les talents sont souvent en germe durant notre enfance et notre adolescence. Certains jaillissent très tôt, d'autres se révèlent plus tard au fil des expériences ou des rencontres. Pour les affirmer, il faut les exercer. Se jeter à l'eau, se lancer. Pour savoir si vous avez l'âme d'un vendeur, faites vite un stage de vente. Pour aiguiser votre plume de poète, écrivez beaucoup. Parfois il faut aussi refaire une formation, reprendre des cours. Le talent ne dispense pas du travail, au contraire.
Nos trois conseils pour construire votre personnalité
- Construisez avec les autres Vous devez bien sûr développer votre personnalité à vous, mais vous ne pouvez non plus ignorer les autres. Au contraire, c'est dans la vie de relations que la personnalité s'enrichit, se forme et souvent se révèle. Soyez donc attentif à la qualité de vos contacts, recherchez les bons conseils, soignez les amitiés profondes, apprenez à écouter les autres sans pour autant vouloir les copier ou vous faire "bouffer".
- Faites une construction harmonieuse Nous sommes à la fois corps, esprit, sentiments, intelligence... Et pourtant, la personne humaine forme une unité . Construire sa personnalité, c'est tenir compte de cette unité, par exemple en évitant de développer un seul aspect (le corps, l'intelligence...) en négligeant tous les autres. C'est aussi chercher à bâtir un projet cohérent dans lequel nos choix vont correspondre à nos goûts et à nos valeurs profondes.
- Faites confiance au temps Comme dit le proverbe, Paris ne s'est pas fait en un jour. On construit sa personnalité peu à peu, année après année. Ne soyez pas impatients : même si les bases de la personnalité sont souvent posées à l'orée de l'âge adulte, les talents et la confiance en soi continuent à s'épanouir par la suite. En réalité, le chantier dure toute la vie.
http://www.reussirmavie.net/Comment-construire-sa-personnalite_a329.html
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Qu’est-ce que la volonté ? Définition de la volonté Il est difficile de dire en quelques mots ce qu'est la volonté, car elle n'est pas une faculté ni même une fonction relativement indépendante. Elle constitue plutôt une conduite d'ensemble où notre être tout entier s'unifie, s'engage. Cela précisé, on peut définir la volonté comme étant le pouvoir de se déterminer à agir. Conformément à cette définition, on distingue généralement, dans tout acte volontaire complet, 4 phases successives: la conception du but à atteindre, la délibération, la détermination, l'exécution. 1. La conception du but La conception du but à atteindre n'est pas autre chose que la représentation préalable de ce que l'on désire accomplir. C'est ce que l'on peut appeler une « idée pratique », c'est-à-dire l'idée d'un acte que nous jugeons possible pour nous parce que nous en avons déjà accompli ou vu accomplir d'autres plus ou moins semblables. Toutefois, si cette idée, qui peut nous être suggérée par quelque circonstance extérieure ou par le cours de nos pensées, n'a aucun rapport avec nos inclinations, si elle n'excite en nous aucun désir, même le plus léger, elle traverse l'esprit sans éveiller la volonté. Mais, dès que le désir s'ajoute à l'idée, aussitôt se pose cette question: 8 Comment développer votre influence personnelle voudrai-je ou ne voudrai-je pas? Et, alors, la délibération commence. 2. La délibération Précisément la délibération est l’examen des raisons que nous pouvons avoir d'agir de telle ou telle manière. Elle dépend à la fois des motifs, c'est-à-dire des éléments d'ordre représentatif ou intellectuel, et des mobiles, c'est-à-dire des notions d'ordre actif et affectif, telles que tendances, désirs, sentiments, qui nous poussent à agir en tel ou tel sens. Autrement dit, l'intelligence n'intervient pas seule dans la délibération; en règle générale, sauf chez les natures très froides, très accoutumées à se dominer, la sensibilité entre en jeu: les désirs, les répugnances, les émotions de toutes sortes surgissent et se développent si bien que chaque idée donne naissance à un sentiment et que chaque motif se transforme en un mobile. Les personnes veules ne délibèrent pas ou ne délibèrent guère et ne possèdent pas ce pouvoir d'arrêt: ou bien elles sont incapables de réfléchir, ou bien elles se laissent entraîner. La marque d'une volonté forte et ferme c'est ce temps d'arrêt, qu'il convient toutefois de ne pas exagérer sinon il conduirait à se décider trop tardivement ou même à ne jamais agir. Notons, à propos de cette phase de l'acte volontaire, que les hommes délibèrent plutôt avec leur intelligence et les femmes avec leur sensibilité. 3. La détermination La délibération prépare la détermination que l'on appelle aussi volition, décision, résolution. C'est l'élément essentiel de l'acte volontaire car la détermination consiste essentiellement à faire un choix. 2 actes possibles sont en présence; se déterminer, se décider ou se résoudre, c'est, entre ces deux possibilités, choisir celle qui se réalisera. 9 Comment développer votre influence personnelle On peut dire encore que la détermination se traduit par un consentement ou par un refus. Cette phase de l'acte volontaire implique une intelligence vive et prompte, une force de caractère assez développée et assez sûre d'ellemême pour résister à l'entraînement des passions, des préjugés, de la routine, de l'exemple et de la tradition. Comme le souligne justement Claparède « toute décision est un drame qui consiste dans le sacrifice d'un désir sur l'autel d'un autre désir ». 4. L’exécution de la décision Enfin, l'activité volontaire s'achève avec l'exécution de la décision, avec l'action proprement dite, c'est-à-dire avec l'accomplissement des mouvements utiles et propres à réaliser l'idée choisie, à atteindre le but entrevu. S'il est vrai que l'acte volontaire est relativement indépendant de sa totale réalisation matérielle, il est nécessaire cependant qu'il y ait au moins orientation vers l'action et même commencement d'exécution, sinon la résolution ne serait qu'une intention fugitive, une simple velléité et non une volition proprement dite. D'ordinaire, vouloir et agir ne font qu'un et la détermination coïncide indivisiblement avec le point de départ et l'exécution. Au moment même où l'on se décide, on a conscience d'un effort qui est le commencement et comme le signal de l'action. On conçoit mal, en effet, une volonté purement contemplative qui, après avoir décrété l'acte, assisterait, en simple spectatrice, à sa réalisation spontanée. A vrai dire, cette description de l'acte volontaire décomposé en phases nettement tranchées a été vivement critiquée par des psychologues contemporains tels que D. Roustan (Psychologie) et le docteur Ch. Blondel (Nouveau Traité de Psychologie de G. Dumas). De leur côté, les existentialistes contestent l'importance de la délibération. Je me décide, disent-ils, et je me donne ensuite la comédie de 10 Comment développer votre influence personnelle la délibération et des « motifs ». Motifs et mobiles n'ont, affirme J.-P. Sartre, « que le poids de mon projet ». D'autres psychologues adoptent un point de vue d'inspiration psychanalytique. La détermination de nos actes serait inconsciente mais nous les justifions à nous-même par de pseudomotifs. La décision, en l'occurrence, précède la délibération; elle est issue de nos tendances et son origine est, pour l'essentiel, inconsciente. Tout cela est fort possible mais, néanmoins, nous conservons la description que nous avons donnée du processus volitif, car, dans bien des cas, elle se rapproche assez près de la réalité. Au surplus, notre ouvrage étant un livre essentiellement pratique, qui se propose de montrer comment on peut cultiver sa volonté, nous laissons délibérément de côté ces controverses, ainsi d'ailleurs que les autres discussions théoriques, relatives par exemple au facteur personnel ou aux facteurs sociaux de la volonté, qui n'apporteraient aucun élément utile à notre point de vue. En revanche, nous allons examiner certains aspects de la volonté qui nous feront mieux comprendre ce qu'elle est, et, de ce fait, nous aiderons à préciser les méthodes propres à la développer. Ces points sont les suivants: les éléments psychologiques de la volonté; la volonté et l'habitude; les défauts, les maladies et les limites de la volonté. Les éléments psychologiques de la volonté Volonté et désir Le langage courant confond assez souvent la volonté et le désir. On dit « je veux » pour « je désire ». Cela est particulièrement net chez l'enfant et chez les personnes qui ne réfléchissent pas. 11 Comment développer votre influence personnelle Au reste» des philosophes, tels que Condillac, ont tenté de ramener la volonté au désir. Cette confusion entre volonté et désir s'explique assez bien parce que le désir et la volonté sont deux impulsions qui nous poussent à l'action et que, ainsi que nous l'avons dit, sans désir il n'y aurait pas de volonté. Assez souvent, d'ailleurs, désir et volonté sont d'accord: on veut ce qu'on désire et l'on désire ce que l'on veut. Mais il arrive aussi que nos désirs et notre volonté soient en lutte; le désir s'oppose alors à la volonté ou l'entraîne. En réalité, il y a, entre les deux impulsions, de grandes différences. L'impulsion du désir est un fait d'ordre affectif et celle de la volonté est un fait d'activité. Ce qui signifie que l'impulsion du désir, bien que consciente, est irréfléchie, irrésistible, fatale, désordonnée, troublée, agitée et se porte surtout vers le plaisir, alors que l'impulsion de la volonté est réfléchie, délibérée, choisie et libre. Elle n'est pas un entraînement mais elle est une résolution; elle est ordonnée et calme et elle est portée aussi bien vers des actes pénibles ou douloureux que vers des actes agréables. Ses fins sont possibles et réalisables. En outre, le désir peut n'être que passager alors que la volonté entraîne notre personnalité tout entière. Enfin, le désir représente en nous la nature et ses appétits alors que la volonté exprime la maîtrise de soi qui, suivant les cas et les circonstances, satisfait, amortit ou contrarie les appétits naturels. L'homme vertueux, toujours maître de soi, subordonne ses désirs à sa volonté. Et, à ce propos Alain écrit: « L'homme du désir ne sait qu'attendre la manne tandis que l'homme de volonté s'efforce de réaliser une œuvre. » 12 Comment développer votre influence personnelle Volonté et intelligence Sans intelligence, c'est-à-dire sans l'intervention de la réflexion et de la raison, la volonté ne pourrait s'exercer. Vouloir, c'est, avant tout, réfléchir, juger, raisonner et délibérer. Il s'ensuit que l'une des caractéristiques de l'activité volontaire, c'est l'importance de ses éléments représentatifs. Aussi, certains auteurs, et tout particulièrement les Socratiques et la plupart des Cartésiens, ont-ils tenté de ramener la volonté à l'intelligence. En fait, comprendre et vouloir, bien qu'inséparablement unis, sont deux opérations distinctes. L'intelligence c'est la connaissance et la volonté c'est l'action. L'intelligence obéit à des lois qui sont les mêmes chez tous les esprits sains et normaux; elle est impersonnelle. En revanche, la volonté est personnelle car elle exprime le tempérament de chacun et chaque tempérament a sa nature propre. Concevoir et se représenter une série d'actions ce n'est pas nécessairement les accomplir. Entre l'idée et l'acte, il y a place pour la délibération et la résolution sur lesquelles influent les sentiments, les passions; aussi il arrive bien souvent que l'on « voit » le bien et que l'on « fait » le mal. Il est indispensable de voir le bien pour le faire. Mais cela ne suffit pas; il faut aussi l'aimer et avoir la ferme intention de le réaliser. On peut ajouter à ces considérations que l'intelligence a pour domaine le présent ou le passé et pour objet le vrai alors que la volonté a pour champ d'action le présent ou le futur, et, pour but, le plaisir, l'intérêt ou le bien. Le devoir lui ordonne de subordonner le plaisir et l'intérêt au bien désintéressé. En un mot, en l'occurrence, comprendre c'est chercher le vrai et vouloir c'est tendre vers le bien. Cependant, on ne saurait dissocier absolument la volonté de l'intelligence, d'abord parce que tous les pouvoirs de l'esprit sont inséparables et étroitement solidaires, et, ensuite, parce que, seuls, les actes qui ont été conscients, 13 Comment développer votre influence personnelle réfléchis et délibérés, peuvent être qualifiés de « volontaires ». Volonté et affectivité Certains auteurs, tels que Wundt et Rignano, ont vu dans la volonté un prolongement et une complication de la vie affective. « Il n'y a pas de volition sans état affectif, écrit Wundt, et, jusque dans la délibération, les représentations ellesmêmes n'agissent que par l'intermédiaire de l'affectivité. » De son côté, Rignano affirme que, « au fond, la volonté n'est pas autre chose qu'une tendance affective véritable et propre, inhibitrice des autres en ce qu'elle est à plus longue portée, et qui, à son tour, pousse à l'action comme toute autre tendance affective en général ». En réalité, bien que la volonté soit inséparable de certains états affectifs, il est difficile d'y voir, comme le fait Wundt, un simple prolongement de l'affectivité qui est ce qu'il y a de moins discipliné en nous. D'autre part, la volonté n'est pas, comme le pense Rignano, dans l'opposition des tendances qui conduit à l'incertitude et à l'indécision, mais elle est dans l'acte qui règle cette opposition. La volonté faculté sui generis Comme nous l'avons souligné, les considérations précédentes sont insuffisantes, surtout si on les envisage isolément, pour interpréter l'acte volontaire et des psychologues classiques ne s'en sont pas, à juste titre, contentés. « Toutes ces solutions, écrit A. Cuvillier dans son Manuel de Philosophie, consistent, au fond, à dissoudre en quelque sorte la volonté en ses éléments, que ceux-ci soient d'ordre actif, affectif ou représentatif. Or il est clair que ces éléments sont la condition nécessaire de la volonté mais non 14 Comment développer votre influence personnelle sa condition suffisante. La volonté n'existerait pas sans eux, mais elle est elle-même autre chose qu'eux. Ainsi s'est-on trouvé conduit à faire de la volonté une puissance à part parmi les autres fonctions de l'esprit, une entité simple, agissant pour ainsi dire tout d'un bloc et sans que son exercice puisse comporter des degrés. » Parmi les psychologues modernes, William James est un de ceux qui ont le plus explicitement attribué à la volonté un caractère sui generis. L'origine de l'activité volontaire est, pour lui, l'acte idéo-moteur. Mais ce qui caractérise la volonté proprement dite, c'est le fiat* volontaire, et celui-ci consiste essentiellement en un effort par lequel se trouve assurée la prépondérance dans la conscience. Cette interprétation de l'acte volontaire peut se justifier dans une certaine mesure mais il convient de remarquer, d'une part, qu'elle n'est pas une explication, et, d'autre part, qu'il est tout à fait artificiel de séparer, dans la volonté, les motifs, les mobiles et l'exécution. En définitive, nous retiendrons simplement que la volonté est une cause d'action. Est-elle libre sans être déterminée? ou bien, étant déterminée par des causes, n'est-elle pas libre? Ce sont là des problèmes beaucoup plus métaphysiques que pratiques et que, par conséquent, étant donné l'objet de notre livre, nous n'aborderons pas. Nous nous contenterons de prendre la croyance à la liberté comme un fait donné. La volonté et l’habitude Comme nous le verrons dans le chapitre VII, l'éducation de la volonté est complétée par la création de bonnes habitudes. Il convient donc de préciser dans ce chapitre ce qu'est l'habitude. On peut dire qu'elle est une disposition à agir avec une facilité croissante par suite de la répétition des mêmes actes. 15 Comment développer votre influence personnelle L'habitude commence par un acte volontaire, délibéré et réfléchi, pouvant exiger des tâtonnements et des hésitations ainsi qu'un certain effort parfois pénible. Il s'ensuit que cet acte primordial peut être laborieux à cause de l'effort qu'il provoque et des insuccès auxquels il expose. Mais la condition principale de l'habitude est la répétition qui, progressivement, l'enracine dans l'être. A vrai dire, Leibnitz et de nombreux philosophes ont soutenu que l'habitude se forme dès le premier acte. En effet, en ce qui nous concerne, c'est-à-dire en ce qui concerne l'homme, si ce premier acte ne modifiait pas notre activité en donnant naissance à une habitude, nous serions, après l'avoir fait, tels que nous étions avant de le faire, et ainsi de suite, de sorte que l'habitude ne pourrait jamais s'établir. Au proverbe qui affirme qu' « une fois n'est pas coutume » s'oppose avec raison cet autre proverbe: « Il n'y a que le premier pas qui coûte ». Sans doute, le philosophe Rauh a fait remarquer qu'il y a là « une application à la psychologie d'une prétendue nécessité logique qui peut fort bien ne correspondre à rien de réel ». Mais, selon le principe que nous avons précédemment formulé, nous écartons ces discussions théoriques et nous retiendrons seulement, du point de vue pratique qui nous intéresse ici, que l'habitude n'est pas seulement proportionnée au nombre et à la fréquence des actes et qu'il suffit parfois d'un seul acte pour déterminer une habitude sinon ineffaçable, du moins très difficile à faire disparaître. Ainsi que nous l'avons dit, l'activité habituelle a été, au début, délibérée et réfléchie, mais, à la longue, elle n'est plus que consciente, et, peu à peu, elle devient subconsciente, automatique à la manière de l'instinct. Les actes habituels n'exigent alors presque plus d'efforts; ils ont acquis une sûreté quasi infaillible. Ils sont devenus faciles et, par suite, agréables. L'être s'y complait et les recherche. 16 Comment développer votre influence personnelle Le domaine de l'habitude est aussi étendu que celui de la vie sous toutes ses formes: physique, intellectuelle et morale. Ainsi, il y a des habitudes organiques. Le corps s'habitue ou plus exactement s'accoutume à certaines influences extérieures, par exemple au chaud, au froid, à un mode d'alimentation, à un médicament, à un toxique. A ce propos, on cite souvent le cas de Mithridate qui pouvait, diton, absorber impunément certains poisons violents. L'immunisation peut être rattachée à ce cas : elle consiste à rendre l'organisme réfractaire à une maladie déterminée. Il existe de nombreuses habitudes motrices, comme par exemple les gestes et les actes que nous accomplissons chaque jour pour nous vêtir, nous dévêtir, etc., et d'autres plus spéciaux et plus compliqués tels que la natation, l'escrime, monter à bicyclette, conduire une auto, etc. Les habitudes instinctives Il y a aussi des habitudes instinctives. Ce sont celles de la plupart des animaux, chez lesquels l'habitude se greffe immédiatement sur l'instinct sans que la volonté intervienne, et telles sont aussi quelques habitudes néfastes de certains hommes qui, à cet égard, ne se comportent guère comme des êtres pensants et libres. Les sentiments, les inclinations ont également leurs habitudes dont les lois sont d'ailleurs assez mal définies. En effet, si la plupart des sentiments s'émoussent, d'autres semblent s'aviver par répétition. C'est ainsi que certains penchants meurent de satiété alors que d'autres deviennent d'autant plus insatiables qu'ils se satisfont davantage. L'intelligence est aussi soumise à l'habitude, aussi bien dans ses fonctions les plus élevées, comme celles qui ont trait à l'élaboration de la connaissance, que dans ses attributions les plus humbles se rapportant par exemple à la mémoire, à l'association des idées, à l'imagination. 17 Comment développer votre influence personnelle Enfin, la volonté elle-même, tout en étant le principe et l'agent moteur de toutes les habitudes dites volontaires, contracte des habitudes selon la façon dont elle s'exerce et les motifs par lesquels elle se détermine. Ainsi, on s'habitue à vouloir rapidement, à vouloir obstinément; on s'habitue à se déterminer par des motifs d'intérêt, de passion, de devoir, etc. Comme on le voit, l'habitude s'applique à toutes nos facultés de sorte que son rôle est des plus importants. Elle est, en effet, à la fois, la condition de l'éducation et du progrès ainsi que le principe de la passion et de la routine. En ce qui concerne cette dernière occurrence, lorsque l'habitude se développe sans rencontrer de contrepoids, ni dans l'intelligence ni dans la volonté, elle ne tarde pas à dégénérer en passion ou en routine. C'est ce qu'a exprimé Sully-Prudhomme dans une pièce de poésie célèbre dont voici le premier et le dernier quatrain, au reste bien connus: L'habitude est une étrangère Qui supplante en nous la raison: C'est une ancienne ménagère Qui s'installe dans la maison. Et tous ceux que sa force obscure A gagnés insensiblement Sont des hommes par la figure, Des choses par le mouvement. 18 Comment développer votre influence personnelle Ainsi, au départ, fidèle servante, utile intermédiaire, l'habitude va devenir cette « étrangère » que flétrit le poète. Il conviendra donc, d'une part, étant donné la puissance de l'habitude, de surveiller de près nos impulsions naturelles, de les contenir dans d'exactes limites, de les soumettre en définitive au contrôle de la volonté, et, d'autre part, de prendre garde aux premières habitudes dont le pli peut persister toute la vie. A ce propos, que de vices, tels que l'ivrognerie et la débauche, n'ont eus souvent d'autre origine qu'un premier acte accompli presque sans conscience ou sous l'influence machinale de l'instinct d'imitation. L'habitude peut également empêcher l'enrichissement de notre vie affective en l'emprisonnant dans ses formes anciennes, par exemple dans ses formes infantiles. C'est ainsi que les psychanalystes ont montré que le sentiment de crainte à l'égard du père, qui persiste bien au-delà de l'enfance, peut survivre sous forme de timidité ou de pusillanimité à l'égard de tous ceux qui sont, pour l'inconscient, le substitut du père: le professeur, l'officier, le patron. Dans le domaine de l'activité intellectuelle, l'habitude offre les mêmes dangers. Psychanalysant la connaissance préscientifique ou pseudo-scientifique, G. Bachelard dénonce ce « facteur d'inertie » qui fait qu'une idée nous paraît évidente lorsqu'elle nous est familière. « On risque, dit-il, de perdre tout esprit critique à l'égard des concepts qui servent le plus souvent. » Et il ajoute avec, croyons-nous, une pointe d'exagération: « Les grands savants sont utiles à la science dans la première moitié de leur vie, nuisibles dans la seconde moitié. » Quoi qu'il en soit c'est dans ce sens que se situe la tragique condition de l'esprit: d'une part, il vit, en grande partie, dans ses habitudes, et, d'autre part, ses œuvres qui l'expriment se retournent parfois contre lui parce qu'elles le figent et l'enserrent dans les mailles étroites de l'habitude. 19 Comment développer votre influence personnelle Ainsi que nous l'avons déjà signalé, nous verrons dans le chapitre VII comment on peut contracter de bonnes habitudes. Les défauts, les maladies et les limites de la volonté La volonté n'est pas toujours une puissance souveraine et l'on doit compter avec ses défauts, ses maladies et ses limites. Voyons d'abord ses défauts. La délibération peut être trop longue comme cela a lieu chez les hésitants et chez les indécis, ou trop courte, ainsi que cela se produit chez les étourdis, chez les emballés et surtout chez les impulsifs. Le tonus mental de ces derniers n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser a priori, un hypertonus car l'impulsivité est, en réalité, une façon de ne pas se décider. Savoir attendre, modifier son comportement lorsque les circonstances l'exigent, suspendre et arrêter l'action au moment voulu est plus difficile que de se lancer les yeux fermés sur une route dont on n'a pas, à l'avance, supputé les obstacles. Certains sujets n'aiment pas à prendre parti et à changer leur manière de penser et de faire; ce sont des routiniers. En revanche, les inconstants font des projets, mais ils en changent souvent avant de les réaliser. Il en est de même pour les capricieux qui, sans qu'on sache exactement pourquoi, abandonnent subitement une position prise et s'installent sur une autre position d'une nature différente ou même opposée. Il est d'autre part des personnes qui aiment les initiatives et les entreprises hardies et nouvelles, mais qui se découragent vite et n'ont pas la patience, l'énergie et la constance nécessaires pour persévérer et aller jusqu'au bout de leurs projets et de leurs volitions. Ce sont des imaginatifs et en même temps des faibles de caractère. 20 Comment développer votre influence personnelle Enfin, parmi les défauts de la volonté, on peut encore citer la raideur, qui est une attitude systématiquement sévère, et l'entêtement qui, chez le têtu, est l'attachement opiniâtre à ses idées, à sa manière de faire ou à ses goûts sans qu'il éprouve le besoin de les justifier. Ces défauts exagérés, et dus alors à des causes organiques, congénitales ou accidentelles, constituent les maladies de la volonté que l'on peut diviser en 3 groupes essentiels: l'affaiblissement de la volonté, le règne des caprices et l'anéantissement de la volonté. L'affaiblissement de la volonté L'affaiblissement de la volonté peut résulter d'un manque d'impulsion. C'est ainsi que certains malades forment sans cesse des projets, discutent logiquement le pour et le contre de chacun d'eux et répètent à satiété « je veux », mais ce « je veux » n'est suivi d'aucun acte; il reste à l'état d'affirmation abstraite et théorique. Souvent, ils préfèrent s'abandonner passivement à la direction d'une autre personne, ce qui les dispense de faire un choix. Cette absence morbide de la volonté, cette impuissance du vouloir s'appelle l'aboulie (du gr. aboulia, irréflexion). D'autres malades sont incapables de faire un effort. Quelques-uns ne peuvent pas se résoudre à traverser un grand espace vide, une place par exemple, qui s'étend devant eux : ils sont atteints d'agoraphobie (du gr. agora, place publique, et phobos, crainte). Enfin, certains abouliques semblent manifester une énergie puissante mais elle n'est en réalité qu'un réflexe. Nous assistons alors à des explosions abruptes, rapides, incœrcibles, à l'adoption brutale et irraisonnée de l'une des deux possibilités: d'un « oui » servile ou d'un « non » aveugle. Ces explosions hypoboulimiques de la volonté sont en outre exagérément intenses et tenaces dans leur 21 Comment développer votre influence personnelle expression motrice. Elles sont dominées, non par des raisons claires, mais par des tendances affectives générales, fortes et obtuses, aussi échappent-elles complètement à l'influence de la persuasion raisonnée. Cet aspect particulier de l'aboulie constitue, en quelque sorte, un terme de transition entre les cas précédents et ceux dans lesquels l'affaiblissement de la volonté tient à un excès d'impulsion. En l'occurrence, celle-ci est trop forte, et, contrairement à ce qui se passe dans l'aboulie, elle s'oppose à la réflexion. Les sujets qui en souffrent, c'est-à-dire les impulsifs, agissent immédiatement, sans aucun temps d'arrêt. C'est le cas, par exemple, de quelques criminels et de certains candidats au suicide. Il y a également affaiblissement de la volonté dans les obsessions dans lesquelles une image, une idée, un mot, un acte s'imposent à l'esprit malgré la volonté et bien que le malade les juge déraisonnables. Elles sont très fréquentes et prennent tantôt la forme d'une crainte que l'on désigne sous le nom de phobie comme celle de se laver et de relayer les mains. Parfois l'obsession se rapproche de la folie du doute qui consiste à ne pas se fier aux données des sens les plus évidentes. Ainsi, une malade de Lévy-Valensi doutait, tous les soirs, d'avoir éteint sa lampe et la rallumait plusieurs fois afin de l'éteindre et de se rassurer ainsi. Cette lutte se terminait toujours de la même façon: la malade descendait dans la cour, regardait sa fenêtre, n'y voyait pas de lumière et regagnait son lit apaisée. L'observation suivante, due au docteur Marcel Nathan, montre les rapports étroits qui unissent le scrupule à l'obsession et à la phobie. « Depuis sa première communion, Amélie, âgée de 40 ans, présente des scrupules et des phobies diverses. Ses scrupules sont surtout d'ordre religieux; elle a fait, dit-elle, une confession incomplète, donc sacrilège; sa communion est nulle, elle demeure donc en état de péché. Comme dans 22 Comment développer votre influence personnelle tous les cas de ce genre, elle est incapable de spécifier le péché omis; aussi, toujours inquiète, va-t-elle de confesseur en confesseur, les trouvant toujours trop indulgents à son égard. » Plus graves encore sont les idées fixes impulsives qui, le plus souvent, ne font qu'opposer la volonté du malade à une volonté en quelque sorte parasite, mais qui, parfois aussi, aboutissent à des actes répréhensibles ou même criminels comme c'est le cas par exemple pour le kleptomane* qui vole non pour se procurer ce dont il a besoin mais pour voler, et le fait du pyromane qui met le feu à une maison non pour se venger mais pour assister à un bel incendie. Quelquefois le malade suscite et organise, si l'on peut dire, ses propres tourments. C'est ce que montre l'exemple suivant rapporté par H. Claude et Lévy-Valensi dans leur ouvrage Les États Anxieux. Il s'agit d'une jeune fille belge qui décrit l'état dans lequel elle est tombée à la suite de chocs émotionnels provoqués par une mésentente familiale. « Mon esprit, toujours malgré ma volonté, ne peut supporter un instant de bonheur et cherche toujours des pensées anormales pour me faire souffrir. Si je vois qu'une pensée ne procure en moi aucune souffrance, je l'abandonne; si je sens qu'elle doit me porter préjudice, m'empêcher d'arriver à un but, de prendre un plaisir, mon esprit s'y cramponne comme pour me torturer, et, quoi que je fasse, je ne puis détacher ma pensée de cette idée torturante. Mon esprit se complaît ainsi à se torturer malgré ma volonté consciente. « Ainsi, l'an dernier, j'étais en projet de mariage avec un jeune homme. Toutes les fois que ce dernier venait me voir, mon esprit ne pouvait s'abstenir de chercher quelque chose pour m'empêcher d'être normale; la plupart du temps je choisissais l'obsession de bégayer, toujours malgré ma volonté; je cherchais de toutes mes forces à repousser cette idée, rien n'y faisait. Pendant toute la durée de la visite, je souffrais atrocement, ne pouvant chasser cette pensée; après 23 Comment développer votre influence personnelle la visite, l'obsession (si je peux appeler cela une obsession) disparaissait d'elle-même sans que je tisse pour cela le moindre effort. » L'affaiblissement de la volonté peut se traduire également par un défaut d'attention comme cela a lieu à un degré élevé chez les idiots et chez les crétins. Le règne des caprices Sous la dénomination « le règne des caprices » Théodule Ribot a placé les malades qui agissent sans réfléchir et dont les actions sont par conséquent automatiques et en quelque sorte réflexes. On assiste alors, chez eux, à une véritable dissolution de la volonté ou à une impuissance de celle-ci à se constituer. Cette maladie du vouloir se rencontre particulièrement chez les hystériques qui passent avec une incroyable rapidité de la joie à la tristesse ou du rire aux pleurs. L'exagération de cet état conduit aux phénomènes hypnotiques*, au somnambulisme* et à l'extase dans lesquels il y a, semble-t-il, anéantissement de la volonté. Mais, comme nous l'avons abondamment montré dans quelques-uns de nos ouvrages, il convient d'être extrêmement prudent dans l'examen et dans l'interprétation de ces phénomènes où se mêlent souvent, et parfois d'une façon inextricable, le trouble névropathique réel, le pithiatisme* et la simulation consciente. Ce qui n'empêche pas d'ailleurs, loin de là, l'existence d'un hypnotisme « vrai » et de « purs » états somnambuliques et extatiques. Quoi qu'il en soit, on peut dire, en règle générale, que les maladies de la volonté (qu'elles soient réelles ou plus ou moins simulées) vont de pair avec l'affaiblissement de la synthèse mentale. Elles sont un stigmate essentiel de la psychasthénie. On constate, dans ce cas, la perte de la fonction du réel. Les malades savent vouloir intérieurement, mentalement, selon les exigences de la raison, mais ils sont incapables de passer à l'exécution des actes projetés. 24 Comment développer votre influence personnelle Toutefois, le rôle de l'automatisme peut être très important dans ces troubles psychiatriques et il est parfois capable de les masquer dans une certaine mesure. Ainsi, comme l'indique le docteur Ch. Blondel dans le Nouveau Traité de Psychologie de G. Dumas, « tel dément sénile, tombé dans l'enfance, amnésique et radoteur, conserve en ses relations mondaines une courtoisie parfaite dans le ton et dans les manières, garde à sa disposition une sorte de langage réflexe qui lui permet de soutenir une conversation banale et, au besoin, de placer quelquefois un mot juste dans une conversation plus soutenue, continue à lire les journaux, à jouer aux cartes, à se mêler à la vie sans que ceux qui le fréquentent et même vivent avec lui se rendent compte à quel point il est absent de lui-même et de ses actes ». De même, le paralytique* général continue souvent à exercer sa profession longtemps après être entré définitivement dans la démence. Dans un ordre de faits voisins, les automatismes confusionnels, de l'alcoolique par exemple ou de l'épileptique, malgré l'étrangeté, l'incohérence, la brutalité, et, par conséquent, le caractère évidemment morbide des actes qui les manifestent, démontrent l'extrême complexité des mécanismes de tout ordre que la vie collective avec ses exigences est capable de monter en nous, puisque, livrés à eux-mêmes, alors que la conscience est assoupie ou absente, ils peuvent se dérouler intégralement et même se composer entre eux, pour donner une activité se prolongeant dans le temps et se développant dans l'espace. L'anéantissement de la volonté Actuellement, les psychiatres attribuent les troubles pathologiques de la volonté, et, en général, les troubles psychiques à deux sources différentes: les uns sont dus à des lésions cérébrales définies, et, les autres, à la constitution organique du sujet, c'est-à-dire à son tempérament, sans qu'il 25 Comment développer votre influence personnelle y ait lésion cérébrale apparente. D'où ces deux catégories de maladies mentales dans lesquelles sont inclus les troubles du vouloir: les psychoses lésionnelles et les psychoses constitutionnelles. Parmi les premières on peut citer la neurasthénie*, la démence précoce ou hébéphrénie*, la paralysie générale, la démence* sénile, et, parmi les secondes, la paranoïa*, la psychose* perverse, la mythomanie*, la cyclothymie*, l'hyperémotivité* et l'anorexie* mentale. A cette liste on peut ajouter le syndrome de Tourette* et un trouble psychopathique que les Américains désignent sous le nom de sociopathie*. Les limites de la volonté Enfin, la volonté trouve ses limites en elle-même et hors d'elle-même. C'est ainsi qu'elle a souvent à lutter contre l'irréflexion, contre les inclinations naturelles, contre les habitudes et contre la mémoire. En ce qui concerne cette dernière occurrence, il est banal que le rappel des souvenirs peut nous échapper malgré la volonté que nous avons de nous les remémorer. Le fait ou le mot rebelles sont, comme on le dit couramment, « sur le bout de la langue », mais ils résistent à nos efforts volontaires. Ils reviendront généralement à l'esprit quand nous n'y penserons plus par suite d'un travail mental automatique et inconscient. En fait, les limites les plus solides et les moins franchissables à notre volonté sont en dehors d'elle-même. Il est impossible, par exemple, d'empêcher, par l'action de la volonté, la combinaison d'un acide avec une base lorsque ces deux corps sont mis en contact, d'arrêter la vie d'un organisme, d'annuler la pesanteur. La volonté se heurte alors à des lois naturelles inflexibles. 26 Comment développer votre influence personnelle Mais l'homme obéit à la nature pour mieux lui commander, et, à cet effet, il s'applique à connaître les lois qui la régissent afin de les utiliser. S'il est incapable d'empêcher, comme dans le cas précité, la combinaison de deux corps ayant entre eux des affinités chimiques, il peut se servir de cette propriété pour fabriquer des corps nouveaux. S'il ne peut commander directement à la vie, il lui est néanmoins possible, grâce à une hygiène convenable et à un entraînement mental approprié, d'agir sur certains phénomènes vitaux. De même, s'il lui est impossible de se soustraire directement à la pesanteur, il peut lui opposer d'autres forces susceptibles de l'équilibrer ou de la dépasser. A ce point de vue, la puissance du vouloir humain, dirigé par la raison, par la connaissance et par la science, est presque illimitée et on ne saurait dire, étant donné les conquêtes scientifiques actuelles, où elle s'arrêtera. Il est de l'essence même de la volonté d'aller toujours plus haut et plus loin dans la voie du progrès. Mais hélas! s'il est exact que par la raison, la science et la volonté, l'homme devient de plus en plus maître de la nature, il faut reconnaître aussi qu'il est à la merci d'un grain de sable ou d'un caillot sanguin. Cette grandeur sublime et cette pitoyable misère de l'homme ont, on le sait, inspiré à Pascal ses plus belles pensées.
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Invité- Invité
Re: news lifes :)
[size=30]Transfert ou projection ?[/size]
Dans la notion de transfert nous retenons qu’il s’agit d’un déplacement. Dans la situation relationnelle nous considérons un déplacement de l’affect qui se porte sur l’interlocuteur présent alors qu’il appartient à une relation de l’histoire infantile du sujet. C’est un peu ce qui se passe lorsque nous nous laissons impressionner par le patron dont l’autorité nous renvoie à la figure paternelle, par exemple. Dans ce cas nous avons aussi l’habitude de parler de projection.Nous tenterons maintenant de mieux définir ces notions. Elles comportent au moins deux composantes. L’une concerne la reprise, la répétition d’une situation ancienne (déplacement dans le temps). L’autre le fait de situer à l’extérieur quelque chose qui appartient à notre expérience subjective (déplacement dans l’espace) : c’est ce qui se passe dans l’exemple précédent, lorsque l’on projette sur le patron ce qui concerne l’image intérieure que nous avons du père.
Dans la projection, le sujet rejette ou méconnaît des éléments qui lui appartiennent en propre, pour les localiser à l’extérieur de lui, dans une personne, un objet, une situation (sentiment, désir, qualité, etc.). Il s’agit d’un mode de défense assez courant mais qui prend une place centrale dans certaines pathologies comme la paranoïa.
De façon plus générale, la psychologie a observé la manière dont toute perception est marquée par la subjectivité de celui qui perçoit. C’est ainsi qu’on utilise des techniques projectives pour l’étude de la personnalité (dessinslibres, Rorschach, etc.).
Par exemple le raciste attribue au groupe des étrangers qu’il déteste ses propres défauts, penchants qu’il ne peut reconnaître comme lui appartenant. La violence qui l’habite devient alors comme justifiée par cette extériorisation objectivante. Chez le paranoïaque ce processus psychique est totalement envahissant : il entend, observe, ses propres pensées comme proférées par les personnes de son entourage devenues ses persécuteurs. Placer à l’extérieur ce que nous ne pouvons supporter à l’intérieur est une façon de tenter de le maîtriser (« Ce n’est pas moi, c’est l’autre… », ou encore « Ce n’est pas psychique c’est corporel… »). Ainsi, par exemple, une forte tension psychique peut être projetée sur le corps, sur un organe et, de cette façon, soulager une partie de l’angoisse.
Dans le transfert ce mécanisme est à l’œuvre comme par exemple lorsque, projetant sur le psychanalyste son propre Surmoi, le sujet se trouve dégagé des contraintes qu’il s’imposait (puisque c’est un autre qui joue ce rôle désormais, le psychanalyste sera, à ce moment, perçu comme très exigeant, contraignant, à l’image des parents de l’analysant, par exemple). On retrouvera un peu plus loin dans le cas Schreber, analysé par Freud, le versant le plus pathologique de ce processus psychique.
[size=30] La compulsion de répétition[/size]
Nous avons vu qu’une autre composante du processus transférentiel était la répétition. Freud a même parlé de « compulsion de répétition » tant cette tendance peut prendre une forme quasi automatique dans certaines situations. Car il s’agit d’un processus inconscient qui pousse le sujet à se placer dans des situations pénibles. Il n’a alors aucune conscience de répéter une situation ancienne. Au contraire, il est convaincu de l’actualité voire de la nouveauté de ce qu’il vit. Pour un observateur extérieur, un ami, cet aspect répétitif ne peut passer inaperçu ni manquer de faire que l’on s’interroge sur l’origine de ce mécanisme répétitif lui-même. On a l’habitude de parler de masochisme lorsque l’on voit quelqu’un échouer régulièrement dans ses entreprises (examens, couple, travail, etc.).Mais la répétition n’est pas pathologique, c’est même un processus fondamental du fonctionnement psychique, qui se trouve lié au principe de conservation. Dans la théorie freudienne du conflit psychique, les éléments refoulés sont maintenus comme tels par une énergie psychique toujours renouvelée, car le refoulé tente de se manifester à nouveau. Lorsque les mécanismes de défense sont affaiblis, il fait retour dans le présent.
Plus précisément encore, dans la névrose dite traumatique, on observe une répétition de la situation traumatique, de ses évocations douloureuses, notamment par des rêves répétitifs. La répétition, bien que douloureuse, est encore une tentative de maîtriser psychiquement le trauma, de tenter une élaboration psychique progressive, et une atténuation de l’effet, de répétition en répétition.
Sur le versant cette fois plus agréable, le principe de plaisir cherche à retrouver les expériences de satisfaction. Le dispositif de la séance de psychanalyse favorise la répétition de situations relationnelles anciennes, infantiles, dans la relation avec l’analyste. Cette actualisation permet de remettre en travail ce matériel psychique, de le réélaborer dans une nouvelle relation, de s’en ressaisir par la prise de conscience, de libérer l’énergie dépensée dans ces mécanismes coûteux.
C’est d’ailleurs de cette façon qu’on définit le transfert : une répétition, une actualisation d’une situation ancienne dans la relation avec l’analyste. Ce mouvement est inconscient, automatique. C’est, dans les séances de psychanalyse, le terrain du travail psychique mis en place dès les premiers contacts et actif tout au long des séances.
[size=30] Le rôle de la séance psychanalytique[/size]
Le dispositif de la séance de psychanalyse favorise l’actualisation de la problématique du sujet sous la forme du transfert : le fait de ne pas voir l’analyste en face-à-face (ce qui n’est pas le cas en psychothérapie), la neutralité relative de celui-ci et sa discrétion dans ses interventions offrent un champ libre à la projection et la répétition. Le transfert se manifeste au niveau des attitudes, comportements, paroles, rêves, actes manqués, etc.Si l’association libre donne une place importante à la remémora- lion, le contenu de celle-ci et les modalités relationnelles par lesquelles elle se manifeste sont précisément liés à la répétition, à la qualité du transfert. Le sujet fait inconsciemment jouer au thérapeute les rôles des principales figures qui ont marqué son histoire, avec la force des affects mais aussi l’ambivalence qui leur est liée (tendresse, hostilité…). On peut parler de transfert positif ou négatif, selon la face de l’attachement affectif mise en avant. Dans les deux cas le mouvement transférentiel par lui-même témoigne de l’importance prise par cette relation pour le su jet.
Le transfert, en tant que processus psychique peut bien sûr se manifester de façon plus ou moins forte dans d’autres situations relationnelles que la séance de psychanalyse. Il joue un rôle important dans les relations de soin, d’apprentissage, de coaching, et plus généralement dans toute situation d’aide, soit toute situation dans laquelle le sujet se trouve en demande de quelque chose d’important pour lui. Dans tous ces cas un transfert positif facilite les processus engagés. En revanche, il pourra poser problème au moment de se séparer dans la mesure où le sujet n’a pas pris conscience de ce qui se jouait profondément pour lui.
Dans la vie quotidienne ce mouvement transférentiel se retrouve dans toutes les relations, chacun des protagonistes étant pris, à son insu, dans cette dynamique. Ainsi, par exemple, dans une rencontre amicale, ou amoureuse, chacun projette et transfère sur l’autre des éléments de son passé, des figures marquantes. La spécificité de la cure psychanalytique à ce niveau est d’offrir la possibilité de mettre en évidence ce processus, de se réapproprier ce qui appartient à chacun, de se dégager du caractère automatique de la répétition évoquée précédemment. Le psychanalyste, par son propre traitement préalable, a été exercé à reconnaître ce mouvement en lui. Il est ainsi capable de ne pas se laisser prendre aux projections de l’analysant, de ne pas y répondre, et d’offrir une possibilité de distanciation et de prise de conscience.
Le psychanalyste cherche ainsi à repérer ce qu’il représente, incarne pour son client et ce afin de ne pas être « pris au jeu » et d’offrir cet espace, ce décalage indispensable pour amener une prise de conscience, un dégagement nécessaire à toute avancée. Mais l’analyste fait plus, il a aussi à analyser ses propres réac- lions, sentiments, dans le cadre de cette relation, c’est ce qu’on appelle le contre-transfert. Il repère ce que son client suscite, mobilise en lui-même.
[size=30]Vidéo : Le transfert, compulsion de répétition, projection[/size]
[size=30]Incorporation et introjection[/size]
C’est parce qu’il y a fonction entendue comme phallique, que l’incorporation — par inscription signifiante — est possible, et c’est en cela qu’elle s’oppose à l’introjection, laquelle ne suppose pas la mise enjeu d’une fonction puisqu’elle n’est pas relative au corps, mais à un jeu d’équivalences imaginaires.
- Manque, objet a et miroir
Dans cette mesure, l’objet a ne peut être concevable que du côté de la jouissance phallique, donc du côté de l’incorporation. Du côté de l’introjection, ce n’est pas d’un objet a qu’il s’agit, mais d’un manque, puisque l’introjection est du côté de l’identification ; et que ce manque ne fait jamais trou dans le réel, mais seulement dans le miroir. Ce n’est donc pas d’un objet non spécularisable qu’il s’agit alors, mais d’un trou dans le miroir.
- Le corps en l’Autre
Dans le miroir c’est du corps au lieu de l’Autre qu’il s’agit, c’est-à-dire du corps des signifiants : quel sexe cela a-t-il? L’Autre n’est donc pas ce lieu grâce auquel on saurait tout de son identité sexuelle si l’on s’y trouvait. La mère, quand elle s’y colloque, en devient à cet égard énigmatique pour son enfant, qui peut croire pouvoir lever cette énigme, en étant ce petit bout de corps par lequel il serait ce par quoi son identité sexuelle se définirait. Il se voudrait alors non pas seulement objet phallique pour la mère (cf. le leurre) mais phallus de la mère — réel ici.
[size=30]Registre de l’introjection, registre de l’incorporation[/size]
Cela ne permet certes pas de conclure que l’introjection n’existerait pas, mais cela permet de mieux en préciser le registre : le registre ou l’instance de l’introjection- projection, c’est le moi. Ce moi que Freud excluait d’abord du registre des pulsion sexuelles, et qu’il réservait au registre des pulsions non sexuelles d’auto- conservation. Le registre de l’incorporation, d’une part concerne le sujet, puisque le sujet est anticipation, c’est-à-dire qu’il n’a besoin d’aucun support-, mais il supposMI qu’un signifiant le représente auprès d’un autre signifiant. Pour le dire avec plus de rigueur et cliniquement, le sujet suppose — c’est sa fonction anticipatrice qui le lui I commande — un pour un c’est-à-dire un signifiant relatif au savoir inconscient pour un signifiant relatif à ce qui en vaut conceptualisation. 11 y a là «après- coup de l’anticipation». Je me suppose une mère parce que je suis né : et c’est pour V» que j’en veux savoir quelque chose. Cette fonction d’anticipation objective s’exerce quelle que soit la qualité du (trou, manque, mort) puisqu’elle fonctionne ni c’est-à-dire après-coup. Le fonctionnement — lieu d’un permet à l’enfant d’anticiper une fonction, c’est-à-dire ce qui peut en être le signifiant maître
Cette anticipation, elle parle sur ce qui vaut au S2 d’être élu pour le S1
Une projection part du S, pour «anticiper» un S2 (paranoïa, qui met enjeu Vimage du corps). L’incorporation part du S2 pour anticiper sur S, ; elle part d’un savoir, pour lui supposer son (ou ses) concept (s). La fonction, pourquoi est-elle phallique? Parce qu’elle est conceptuelle, qu’elle est de l’ordre du concept.
| Cette supposition crée un support, car le signifiant a besoin d’un support lui, qui n’est autre au début que le corps de la mère. Le support du signifiant est troué, tout tomme l’est le corps de la mère. Et du coup, l’incorporation concerne le signifiant, mais le concerne surtout à partir de la topologie du sujet, qui n’est autre au début que le corps de la mère, dont elle fait projection sur le corps de son enfant et ses orifices ; projection qu’il reçoit bien sûr cinq sur cinq.
Le trou du corps de la mère — du miroir qu’elle est — est au premier chef la liouche. Ce qu’elle a à anticiper du S2des fonctionnements de l’enfant — ce qu’elle ni saurait — elle ne peut le faire que pour constituer son Sb son savoir à elle (si c’était de celui-ci qu’elle partait, elle serait une mère qui saurait déjà tout du fonctionnement et des fonctions de l’enfant). C’est dans la mesure où elle établit partiellement ce type de rapport, que pour l’enfant son propre corps est pris dans une relation paranoïaque avec son propre corps à elle.
Le trou de la bouche est celui qui est enjeu dans l’incorporation, puisque ce trou, il pnrle du lieu de l’Autre, et que ce faisant, il permet à l’enfant son incorporation signi- liante. Ce qui est à incorporer dépend du tour de ce dont est fait le trou, de ce en quoi l;i mère est trouée (elle peut ne jamais l’être : il n’y a rien d’inscriptible). Ce que l’enfant incorpore, c’est le trou de la mère, lequel est incorporable parce que ce trou est signifiant pour l’enfant. Et il est signifiant à quelle condition? A condition que cette incorporation soit anticipable. Une mère qui ne fournirait aucun S2, aucun »«voir, laisse son enfant dans l’impossibilité d’en concevoir un S,.
L’incorporation, c’est aussi de prendre corps; par l’incorporation signifiante, l’enfant prend corps, le signifiant pour lui anticipe le corps qu’il va prendre ou dont il vu se connoter. Quand la mère anticipe le S2chez son enfant pour savoir quelque chose de son S, à elle, elle n’est pas « lacanienne » à ce point, mais elle l’est cliniquement et concrètement; c’est-à-dire que si elle n’anticipe pas quelque chose de l’ordre iln besoin dans ses pleurs par exemple, eh bien elle ne le nourrit pas, et il peut en mourir, le condamnant à la jouissance autiste — à l’objet halluciné du désir, voire du lu’soin. Pour qu’il n’en reste pas à la jouissance autiste, il faut qu’il incorpore. Or il n incorpore pas que de la nourriture, évidemment; il incorpore ce que sa mère lui en dit — il mange ses mots — mais n’en incorpore-t-il que de la voix (signifiant phonétique)? ou peut-il aussi incorporer, et de façon signifiante, du corps parlé, et pas nécessairement parce qu’on lui parle son corps à lui (objet voix) mais parce que le corps de la mère a été ou est parlé : c’est ici toute la place qu’elle donne dans son discours au père et à son désir. Si le signifiant n’est pas uniquement une pure diffé- ivnce phonétique, mais passe par le fonctionnement — qui n’est pas image alors l’inscription signifiante peut également être incorporée bien que non phonétique. Cette incorporation n’a rien à voir avec l’imitation, mais avec le registre de la fonction.
La posturo-motricité n’est pas illusoirement l’ensemble contenant des fonctions : elle n’est pas qu’un contenant, qu’un pot sans orifice. Elle est une fonction elle aussi, dont le fonctionnement est ce qui permet d’anticiper la coordination psychomotrice, à partir d’images virtuelles de son aboutissement qui sont relatives à ses objets a. Étant une fonction, elle est également jouissance, et de cette jouissance, ces objets virtuels sont les objets spécifiques. Cette spécificité signifie que si la posturo-motricité, parce qu’elle est fonction, n’est pas un objet a, le fonctionnement qu’elle commande, commande à son tour que ses objets a lui soient spécifiques. Si elle est une fonction, c’est son fonctionnement qui produit des objets a qui lui sont propres, spécifiques, « à distinguer des autres objets a.
http://psychologie.savoir.fr/introjectionprojectionincorporation/
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Pâte à crêpes : Recette de Pâte à crêpes - Marmiton
www.marmiton.org/recettes/recette_pate-a-crepes_12372.aspx
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Invité- Invité
Re: news lifes :)
Comment ne plus jamais se laisser démoraliser
MICHAEL FERRARI
QUELQU'UN A MANGÉ MON DESSERT ET J'EN SUIS TOUT DÉCOIFFÉ...
Le quotidien est rempli d’évènements qui poussent les gens à se plaindre : le bébé du voisin qui pleure, une amende à 11 € parce que vous avez dépassé le temps de stationnement, quelqu’un qui vous bouscule dans la rue…
Ces choses arrivent tous les jours et pour certains d’entre nous, elles arrivent chaque jour. Un matin vous vous levez de bonne humeur et 15 minutes après vous êtes démoralisé car vous constatez qu’il n’y a plus de jus d’orange ou que votre jean préféré n’est pas lavé.
Face à chaque évènement, nous réagissons comme nous le pouvons à l’instant donné. Si nous sommes affecté par un sentiment particulier, celui-ci va influencer notre réaction.
Lorsque vous êtes démoralisé voici ce qui se passe :
Vous vous faites du mal
La seule personne qui va subir les conséquences négatives c’est vous. Vous allez perdre votre journée de travail, perdre des années de vie en pétant les plombs (les stressés et nerveux vivent moins longtemps que les autres), vous allez remettre en question vos décisions, vous allez baisser votre confiance en vous, vous allez quitter des yeux la balle et vos objectifs pour trouvez un responsable à votre malheur ou chercher un moyen de vous venger.
Tout ceci cause une seule chose : au bout du compte vous aurez passé une sale journée.
Si quelqu’un vous bouscule intentionnellement dans la rue , c’est peut-être dans le but de vous énerver. Si vous le faites, la personne a atteint son objectif car elle vous a fait réagir de la manière dont elle souhaitait. Idem lorsque un parent utilise des mots ou des expressions dont il sait que cela vous énerve. Que ce soit intentionnel ou non, vous allez réagir de la manière qu’il attends : vous devenez son instrument. Vous êtes réactif et prévisible.
Dans ce processus, le seul qui souffre des conséquences, c’est vous. Je ne sais pas si vous avez déjà fait l’expérience d’énerver quelqu’un avec quelques paroles mais c’est assez fascinant et ridicule à la fois : quelques mots suffisent pour que l’autre perde les pédales. En faisant ceci, ce n’est pas celui qui provoque qui subira les conéquences négatives mais bien celui qui réagit.
Je ne sais pas s’il existe une manière politiquement correcte de dire ceci mais comme le politiquement correct n’est pas un critère pour moi voici un effet négatif conséquent d’une sur-réaction : personne ne vous le dira mais tout le monde pensera que vous n’êtes pas fiable. Si vous pétez les plombs parce que l’on vous a fait une queue de poisson ou que votre supérieur a eu un mot désobligeant, tout le monde se demandera si vous êtes fou ou au bout du rouleau. Personne ne vous dira rien mais l’on se gardera de vous confier des choses sensibles ou faisant appel à vos émotions.
Ils ne seront pas désolés pour vous et ne se demanderont pas comment vous aider. Ils se diront surtout que tant que vous n’êtes pas capable de prendre soin de vous, il n’est pas envisageable de vous confier des tâches importantes. Vous n’êtes pas fiable.
J’ai observé de nombreux pétages de plombs tant d’un point de vue personnel que professionnel et parfois de gens que j’estimais beaucoup. Il est toujours surprenant de voir lorsque cela arrive et il n’y a aucun effet positif à ce genre de réaction. Une fois, un haut responsable chez l’un de mes clients est devenu à moitié fou en réunion et à commencer à tenir des propos irrationnels sur la situation (il pensait qu’il y avait un complot) autant dire que tout le monde s’est montré discret durant la réunion mais qu’après sa réputation était tombé si bas que personne ne pouvait se baisser pour la ramasser. Il n’était plus fiable, il était ridicule. Il n’avait pas d’excuse : il avait réagit à un évènement et s’en était fait une montagne.
DE TOUTE FAÇON, JE N'AVAIS PLUS FAIM ET IL FAIT BEAU
Stephen Covey en parle dans « Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent » : entre le stimuli et la réponse, vous pouvez choisir votre réaction. C’est pour cela que vous êtes un humain et non un animal. Les animaux réagissent toujours de la même manière à un évènement particulier, c’est pour cela qu’ils sont étudiés et classés mais vous avez le choix (bien que chez de nombreuses personnes, on se demande parfois où est la frontière…). Vous pouvez choisir l’effet que va procurer un évènement sur votre personne et votre humeur : vous pouvez être pro actif au lieu d’être réactif.
Les gens qui réussissent sont pro actifs et ceux qui échouent sont réactifs. Il y a ceux qui savent où ils vont et prennent du recul et ceux qui ont la tête dans le guidon et qui sont à fleur de peau. Les gens qui réussissent ont une mission qui les dépassent et les évènements sur le chemin ne sont que des aléas de la vie. Les aléas arrivent. Les gens qui échouent pensent que chacun évènement LEUR arrive. Ils pensent qu’ILS ont fait quelque chose pour le mériter. Ils pense être des victimes à qui quelqu’un s’attaque personnellement.
Soyez contre-intuitif : souriez lorsque vous vous seriez énervé, rigolez de la situation lorsque vous avez envie de pleurer, ne soyez pas prévisible. Les gens prévisibles ne sont pas intéressants car ils ne possèdent aucun mystère.
Vous pouvez aussi être reconnaissant pour ce que vous avez, ce que vous êtes et ce qui fait de vous quelqu’un de bien. La reconnaissance est un sentiment puissant pour lutter contre les aléas de la vie.
Ne laissez pas les nécessaires aléas de la vie foutre en l’air votre réputation, votre moral et votre mission. Un jour de perdu n’est jamais retrouvé. Admettez que confier le pouvoir de faire la pluie et le beau temps sur vos émotions à quelqu’un d’autre est fou et contre-productif.
http://esprit-riche.com/comment-ne-plus-jamais-se-laisser-demoraliser/
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http://www.academie-francaise.fr/eclairer-pour-eclaircir
Éclairer pour éclaircir
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Ctrl
Shift
Rendre plus rapide un mouvement ou un développement en cours.
I.− Emploi trans.
A.− [Le compl. désigne un mouvement physique] :
1. Un certain degré de chaleur est nécessaire au développement des animaux, comme à celui des plantes : un degré plus fort l'accélère et le précipite. P. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, pp. 20-21.
2. Il y a des pentes où le rôle de la traction se borne à retenir. Ceux qui veulent arrêter un mouvement lui rendent un double service : ils l'accélèrent et ils le règlent. E. Renan, L'Avenir de la science,1890, p. 384.
3. ... il avait la main droite sur le volant du changement de marche, comme un pilote sur la roue du gouvernail; il le manœuvrait d'un mouvement insensible et continu, modérant, accélérant la vitesse;... É. Zola, La Bête humaine,1890, p. 118.
4. ... je montais aux côtés de mon père. Rien ne m'étonnait, même monté à cru. Mais j'étais sans principe, sans art ni science. Ce pouvoir d'imprimer une allure, de la soutenir, de la cadencer, de l'accélérer ou de la réduire,de l'éteindre presque, cette domination de l'homme, cette soumission de la bête, cette entente absolue où tout semblait deviné, autant de choses insoupçonnées de moi qui me pénétraient d'admiration. J. de Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 1, 1925, p. 215.
5. [Il] te suffit de te reculer et d'accélérer le pendule des jours, pour voir de ta graine jaillir la flamme et de la flamme d'autres flammes et marcher ainsi l'incendie se dévêtant de ses dépouilles de bois consumé,... A. de Saint-Exupéry, Citadelle,1944, p. 907.
− Fam., péj. [Except., avec un compl. désignant une pers.] Faire accélérer le pas à :
6. Je plaçai les plus solides par derrière, avec ordre d'accélérer les traînards à coups de baïonnette... dans le dos. G. de Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Les Idées du Colonel, 1884, p. 249.
http://www.cnrtl.fr/definition/acc%C3%A9l%C3%A9rer
MICHAEL FERRARI
QUELQU'UN A MANGÉ MON DESSERT ET J'EN SUIS TOUT DÉCOIFFÉ...
Le quotidien est rempli d’évènements qui poussent les gens à se plaindre : le bébé du voisin qui pleure, une amende à 11 € parce que vous avez dépassé le temps de stationnement, quelqu’un qui vous bouscule dans la rue…
Ces choses arrivent tous les jours et pour certains d’entre nous, elles arrivent chaque jour. Un matin vous vous levez de bonne humeur et 15 minutes après vous êtes démoralisé car vous constatez qu’il n’y a plus de jus d’orange ou que votre jean préféré n’est pas lavé.
Face à chaque évènement, nous réagissons comme nous le pouvons à l’instant donné. Si nous sommes affecté par un sentiment particulier, celui-ci va influencer notre réaction.
Lorsque vous êtes démoralisé voici ce qui se passe :
Vous vous faites du mal
La seule personne qui va subir les conséquences négatives c’est vous. Vous allez perdre votre journée de travail, perdre des années de vie en pétant les plombs (les stressés et nerveux vivent moins longtemps que les autres), vous allez remettre en question vos décisions, vous allez baisser votre confiance en vous, vous allez quitter des yeux la balle et vos objectifs pour trouvez un responsable à votre malheur ou chercher un moyen de vous venger.
Tout ceci cause une seule chose : au bout du compte vous aurez passé une sale journée.
Si quelqu’un vous bouscule intentionnellement dans la rue , c’est peut-être dans le but de vous énerver. Si vous le faites, la personne a atteint son objectif car elle vous a fait réagir de la manière dont elle souhaitait. Idem lorsque un parent utilise des mots ou des expressions dont il sait que cela vous énerve. Que ce soit intentionnel ou non, vous allez réagir de la manière qu’il attends : vous devenez son instrument. Vous êtes réactif et prévisible.
Dans ce processus, le seul qui souffre des conséquences, c’est vous. Je ne sais pas si vous avez déjà fait l’expérience d’énerver quelqu’un avec quelques paroles mais c’est assez fascinant et ridicule à la fois : quelques mots suffisent pour que l’autre perde les pédales. En faisant ceci, ce n’est pas celui qui provoque qui subira les conéquences négatives mais bien celui qui réagit.
Vous montrez aux gens que l’on ne peux pas vous faire confiance
Je ne sais pas s’il existe une manière politiquement correcte de dire ceci mais comme le politiquement correct n’est pas un critère pour moi voici un effet négatif conséquent d’une sur-réaction : personne ne vous le dira mais tout le monde pensera que vous n’êtes pas fiable. Si vous pétez les plombs parce que l’on vous a fait une queue de poisson ou que votre supérieur a eu un mot désobligeant, tout le monde se demandera si vous êtes fou ou au bout du rouleau. Personne ne vous dira rien mais l’on se gardera de vous confier des choses sensibles ou faisant appel à vos émotions.
Ils ne seront pas désolés pour vous et ne se demanderont pas comment vous aider. Ils se diront surtout que tant que vous n’êtes pas capable de prendre soin de vous, il n’est pas envisageable de vous confier des tâches importantes. Vous n’êtes pas fiable.
J’ai observé de nombreux pétages de plombs tant d’un point de vue personnel que professionnel et parfois de gens que j’estimais beaucoup. Il est toujours surprenant de voir lorsque cela arrive et il n’y a aucun effet positif à ce genre de réaction. Une fois, un haut responsable chez l’un de mes clients est devenu à moitié fou en réunion et à commencer à tenir des propos irrationnels sur la situation (il pensait qu’il y avait un complot) autant dire que tout le monde s’est montré discret durant la réunion mais qu’après sa réputation était tombé si bas que personne ne pouvait se baisser pour la ramasser. Il n’était plus fiable, il était ridicule. Il n’avait pas d’excuse : il avait réagit à un évènement et s’en était fait une montagne.
DE TOUTE FAÇON, JE N'AVAIS PLUS FAIM ET IL FAIT BEAU
Conclusion
Stephen Covey en parle dans « Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent » : entre le stimuli et la réponse, vous pouvez choisir votre réaction. C’est pour cela que vous êtes un humain et non un animal. Les animaux réagissent toujours de la même manière à un évènement particulier, c’est pour cela qu’ils sont étudiés et classés mais vous avez le choix (bien que chez de nombreuses personnes, on se demande parfois où est la frontière…). Vous pouvez choisir l’effet que va procurer un évènement sur votre personne et votre humeur : vous pouvez être pro actif au lieu d’être réactif.
Les gens qui réussissent sont pro actifs et ceux qui échouent sont réactifs. Il y a ceux qui savent où ils vont et prennent du recul et ceux qui ont la tête dans le guidon et qui sont à fleur de peau. Les gens qui réussissent ont une mission qui les dépassent et les évènements sur le chemin ne sont que des aléas de la vie. Les aléas arrivent. Les gens qui échouent pensent que chacun évènement LEUR arrive. Ils pensent qu’ILS ont fait quelque chose pour le mériter. Ils pense être des victimes à qui quelqu’un s’attaque personnellement.
Soyez contre-intuitif : souriez lorsque vous vous seriez énervé, rigolez de la situation lorsque vous avez envie de pleurer, ne soyez pas prévisible. Les gens prévisibles ne sont pas intéressants car ils ne possèdent aucun mystère.
Vous pouvez aussi être reconnaissant pour ce que vous avez, ce que vous êtes et ce qui fait de vous quelqu’un de bien. La reconnaissance est un sentiment puissant pour lutter contre les aléas de la vie.
Ne laissez pas les nécessaires aléas de la vie foutre en l’air votre réputation, votre moral et votre mission. Un jour de perdu n’est jamais retrouvé. Admettez que confier le pouvoir de faire la pluie et le beau temps sur vos émotions à quelqu’un d’autre est fou et contre-productif.
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Éclairer pour éclaircir
Le 07 mai 2015
Extensions de sens abusives
Éclairer et éclaircir remontent l’un et l’autre au latin clarus, « clair ». Mais cette étymologie commune et cette proximité de forme n’empêchent pas ces deux verbes d’avoir des sens assez différents, malheureusement trop souvent confondus. Au sens propre éclaircir signifie en effet « rendre clair », mais aussi « rendre moins serré », alors qu’éclairer signifie « répandre de la clarté, illuminer ».
Au figuré, en revanche, ces deux verbes signifient « rendre intelligible ou plus intelligible ce qui était obscur » : on dira éclaircir ou éclairer un point du débat.
on dit | on ne dit pas |
Le soleil éclaire la chambre Avec le temps ses cheveux s’éclaircissent | Le soleil éclaircit la chambre Avec le temps ses cheveux s’éclairent |
Cet Outil utilise le pinceau courant pour éclaircir ou assombrir les couleurs de votre image. Le mode déterminera quels types de pixels seront affectés. Le nom anglais de cet outil est« Dodge/Burn ».
3.16.1. Accès à l'outil
On accède à cet outil de différentes façons :
- depuis le menu d'image par Outils → Outils de peinture → Éclaircir/Assombrir,
- L'outil peut aussi être appelé en cliquant sur l'icône dans la Boîte à outils,
- Ou en utilisant la combinaison de touches Maj+D.
3.16.2. Touches de contrôle (Par défaut)
Ctrl
Bascule entre Éclaircir et Assombrir. Le mode se maintient jusqu'à ce que la touche Ctrl soit relâchée.
Shift
Place l'outil Éclaircir/Assombrir en mode ligne droite. Le fait de cliquer tout en maintenant l'appui sur Majéclaircira ou assombrira en ligne droite. Des clics successifs continueront l'effet en lignes droites partant de la fin de la dernière ligne.
https://docs.gimp.org/fr/gimp-tool-dodge-burn.html
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Nous naissons avec une attention extrême et quasi permanente à tout ce que nous percevons par chaque pore de notre peau. Il en va de notre survie. Et de notre apprentissage du monde, qui se laisse d’abord découvrir, très primitivement, par ses odeurs, ses saveurs, ses bruits et ses images. Puis, au fil des années, notre vigilance s’amenuise. Par nécessité : rester sans cesse disponible à toutes les informations reçues par nos sens serait sans aucun doute invivable ! Mais aussi par facilité et par négligence, avec l’idée, plus ou moins consciente, que la vue nous suffirait presque, à l’ère du « tout images ». Cette hiérarchie des cinq sens n’est pas propre à notre époque. Les penseurs occidentaux ont toujours eu tendance à déconsidérer l’odorat – « de tous les sens, celui qui paraît contribuer le moins aux connaissances de l’esprit humain », note Condillac in Traité des sensations (Fayard, 1984) –, l’ouïe ou le goût, au bénéfice de la vision. Depuis Platon, qui nous exhorte à sortir de la ténébreuse caverne pour accéder aux idées claires, penser et voir semblent être les deux dimensions d’un même mouvement.
Des exceptions existent cependant, aussi sensorielles que spirituelles, tels Montaigne le glouton – « Je mords ma langue, parfois mes doigts, de hâtivité » (in Essais, Pocket, “Classiques”, 2009)–, Nietzsche le mélomane, accusant les philosophes du passé d’avoir eu « de la cire dans les oreilles » (in Le Gai Savoir, Le Livre de poche, “Les classiques de la philosophie”, 2008), ou encore Lévinas, chez qui la caresse, parce qu’elle consiste à « ne se saisir de rien » tout en cherchant quelque chose, devient un moyen d’accéder à une autre réalité : « Elle transcende le sensible. » (in Totalité et infini, essai sur l’extériorité, Le Livre de poche, “Biblio essais”, 2009). Des penseurs à lire et à relire, comme autant d’invitations au réveil des sens. Pas seulement par plaisir, mais parce que, comme le dit le maître zen Jacques Castermane, auteur de La Sagesse exercée (Le Relié, 2013) en citant Karlfried Graf Dürckheim, « les sens sont les portes qui s’ouvrent sur notre propre essence ». Voici quelques façons simples de vous reconnecter à chacun des vôtres.
« Tout en la bougeant lentement, portez toute votre attention sur votre main : regardez sa forme, sa constitution, sa texture, ses mouvements… Efforcez-vous de percevoir toutes ses sensations : variation de chaleur, souplesse ou raideur… Cet exercice de redécouverte visuelle peut être appliqué à différentes parties du corps. Ensuite, prenez un sèche-cheveux, approchez le souffle de votre main et ressentez chacune des sensations que cela vous procure. Ou demandez à une autre personne de tenir le sèche-cheveux et de se mettre à l’écoute de ce que vous ressentez. Le plus souvent, cela ravivera des sensations positives, mais il faut aussi être prêt à voir remonter des émotions plus complexes, selon l’histoire de chacun. »
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Articles-et-Dossiers/Liberer-sa-sensualite/7-exercices-pour-eveiller-ses-sens
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« Transformez vos trajets du matin en trajets de découvertes sonores : bruits, sons, voix, musiques… Qu’entendez-vous ? Soyez plus attentif et pleinement présent dans l’écoute de ce paysage sonore qui fait votre quotidien et qui vous accompagne tous les matins. Si vous avez des enfants, partagez avec eux vos découvertes, ils adorent ; ce sont de véritables chasseurs de sons ! »
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Articles-et-Dossiers/Liberer-sa-sensualite/7-exercices-pour-eveiller-ses-sens/4Jouez-avec-les-epices#5
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« En marchant dans la rue, portez votre attention sur ce que vous sentez, sans chercher à nommer précisément l’odeur : à quelle catégorie appartient-elle ? Alimentaire, industrielle… ? Quel souvenir ravive-t-elle ? À quelle période ? Avec qui étiez-vous ? Et, progressivement, tentez d’entrer dans ce souvenir comme dans une vidéo. Le sens olfactif a, plus que tout autre, le pouvoir de nous faire voyager dans un espace-temps émotionnel où revivent l’ensemble des sens. »
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Introspection
[ltr] Pour l’article homonyme, voir Introspection (informatique).
[size=11]Cet article est une ébauche concernant la psychologie et la spiritualité.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états.
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PSYCHOLOGIE
I.− Adj. Qui est tourné vers l'extérieur. Anton. introverti.[Les] drogues qui entraînent le développement de l'attitude extravertie et confiante (Amadou, Parapsychol.,1954, p. 200).
II.− Subst. Personne dont le comportement est tourné vers le monde extérieur, qui recherche les échanges avec les autres. La détermination des types subjectif et objectif, sans doute suggérée par la distinction de l'introverti et de l'extroverti chez Jung (J. Vuillemin, Être et trav.,1949, p. 152).La psychologie récente de « l'introverti » en face de «l'extraverti » (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 30).
Rem. On notera s'extravertir. Se tourner vers le milieu extérieur. Sa conscience s'extravertit pour se figer à mesure(Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 169).
Prononc. [εkstʀavε ʀti], [εkstʀ ɔvε ʀti]. Cf. extra-. Étymol. et Hist. 1921 psychol. (C. G. Jung, Types psychol., pp. 445-446 ds Foulq.-St-Jean). Empr. à l'all. extravertiert « id. » (1921, C. G. Jung, Psychologische Typen, 8eéd., p. 138);cf. aussi en angl. en 1916 le part. passé extraverted type et le subst. an extravert ds trad. Jung's Coll. Papers Anal. Psychol., pp. 348-349 ds NED Suppl.2Var. extro- sous l'infl. de introverti. Fréq. abs. littér. : 42.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/extraverti
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[size=30]Comment s'aérer la tête
[size=12]Trop sollicités, trop pleins, trop informés, nos cerveaux seraient-ils au bord de l’indigestion ? Se poser quelques minutes, marcher, écrire, observer… Petite leçon de détox psychique.
Erik Pigani
[/size][/size]
Je ne sais plus quoi penser. » Cette expression ferait applaudir des deux mains n’importe quel maître bouddhiste, qui dirait : « Voilà une belle occasion pour expérimenter l’état bienheureux du “non-penser”. » Malheureusement, cette petite phrase, nous l’entendons de plus en plus souvent, avec ses déclinaisons : « Mon mental est trop plein », « J’ai l’esprit encombré », « Ma tête va exploser »… Véritable plainte justifiée ! C’est vrai, nous sommes aujourd’hui soumis à la multiplication des sources d’information, donc aux contradictions, aux démentis, aux confirmations et rumeurs, pris sous les feux d’une sorte de guerre sourde entre les médias classiques et Internet, le tout dans une certaine contradiction.
Parallèlement, nous sommes embarqués dans cette roue infernale d’un temps qui semble toujours s’accélérer. Avec l’impression de devoir faire face chaque jour à une accumulation insensée de mille choses à régler. Qui, donc, encombrent notre esprit. Sans compter que le mal peut aussi venir de l’intérieur : nos propres pensées, sur nous-mêmes ou sur les autres, peuvent également s’accumuler sous forme d’idées angoissantes, culpabilisantes ou dévalorisantes…
Ce « trop-plein de l’esprit » est tel que les psys parlent désormais d’« intoxication par la surinformation et les pensées négatives », au même titre que celle du corps par les médicaments, les additifs alimentaires ou les pesticides… Dans un monde en plein bouleversement, dans une période de transformation majeure, clarifier son esprit et se libérer la tête est devenu une urgence absolue. En premier lieu pour se retrouver soi-même. Voici trois exercices qui vous permettront de vous initier à la « détox psychique ».
Depuis quelques années, l’écriture a fait son apparition dans le développement personnel. Véritable méthode pour réparer le passé, construire le présent et préparer l’avenir, c’est un miroir qui permet de s’interroger sur soi, parfois même de résoudre des situations. « Elle est un fil de vie qui respire et bouge au fur et à mesure des événements de l’existence », expose la graphothérapeute Dominique Vaudoiset. Et le crayon, un outil qui permet de se libérer la tête en quelques minutes.
EXERCICE
Prenez une feuille et laissez votre écriture couler, sans réfléchir, sans vous censurer. Ne cherchez pas à faire de phrases, ni à mettre de l’ordre dans vos idées. Jetez les mots au hasard, sans en empêcher un seul de s’exprimer. Au bout de deux minutes environ, lorsque vous avez rempli votre feuille, faites une pause et fermez les yeux, en respirant calmement et profondément. Ouvrez les yeux et regardez votre feuille. Sans chercher à l’analyser, répondez intérieurement à la question : « Quel est le message que j’ai voulu me transmettre ? »
Les promenades de Kant dans les jardins de Königsberg, les sorties de Henry Thoreau en forêt, les voyages à pied de Jean-Jacques Rousseau… Les philosophes ont souvent été adeptes des flâneries dans la nature. « Inspirantes », certes. Mais pourquoi ? Parce qu’une marche tranquille est le meilleur exercice pour se libérer la tête des pensées parasites. Ce n’est pas le mouvement des pieds, pourtant si bénéfique à la santé, qui provoque cet allégement psychique, mais celui des yeux. Lors d’une balade dans la nature, ou dans le déambulatoire d’un monastère, ils sont constamment attirés par les arbres, les colonnes, les fleurs, les buissons… Ces mouvements oculaires ont la propriété de synchroniser l’activité des deux hémisphères du cerveau, et de libérer les blocages neuronaux – dus aux chocs émotionnels, aux pensées négatives, aux idées fixes… –, pour ensuite « réagencer » les neurones. C’est la découverte de la psychologue américaine Francine Shapiro qui a mis au point l’[size=15]EMDR il y a une vingtaine d’années, justement après s’être promenée dans un parc. En somme, une marche en forêt s’apparenterait à une séance d’auto-EMDR naturelle.[/size]
EXERCICE
Accordez-vous vingt minutes et sortez, même pour faire un tour du pâté de maisons. Marchez d’un pas normal, ni trop rapide, ni trop lent. Pendant deux minutes, concentrez-vous sur votre respiration, la plus posée et la plus profonde possible, en détendant votre diaphragme. Ne pensez à rien d’autre qu’à votre inspiration et à votre expiration. Cette partie physique vous permettra de vous libérer de vos tensions intérieures. Puis, tout en continuant à marcher, sans tourner la tête, uniquement en bougeant les yeux, regardez attentivement autour de vous les détails de votre environnement, comme si vous découvriez cet endroit pour la première fois. Peu à peu, vous sentirez vos idées se clarifier.
Des exceptions existent cependant, aussi sensorielles que spirituelles, tels Montaigne le glouton – « Je mords ma langue, parfois mes doigts, de hâtivité » (in Essais, Pocket, “Classiques”, 2009)–, Nietzsche le mélomane, accusant les philosophes du passé d’avoir eu « de la cire dans les oreilles » (in Le Gai Savoir, Le Livre de poche, “Les classiques de la philosophie”, 2008), ou encore Lévinas, chez qui la caresse, parce qu’elle consiste à « ne se saisir de rien » tout en cherchant quelque chose, devient un moyen d’accéder à une autre réalité : « Elle transcende le sensible. » (in Totalité et infini, essai sur l’extériorité, Le Livre de poche, “Biblio essais”, 2009). Des penseurs à lire et à relire, comme autant d’invitations au réveil des sens. Pas seulement par plaisir, mais parce que, comme le dit le maître zen Jacques Castermane, auteur de La Sagesse exercée (Le Relié, 2013) en citant Karlfried Graf Dürckheim, « les sens sont les portes qui s’ouvrent sur notre propre essence ». Voici quelques façons simples de vous reconnecter à chacun des vôtres.
Découvrez votre main
Par Éric Pireyre, psychomotricien
« Tout en la bougeant lentement, portez toute votre attention sur votre main : regardez sa forme, sa constitution, sa texture, ses mouvements… Efforcez-vous de percevoir toutes ses sensations : variation de chaleur, souplesse ou raideur… Cet exercice de redécouverte visuelle peut être appliqué à différentes parties du corps. Ensuite, prenez un sèche-cheveux, approchez le souffle de votre main et ressentez chacune des sensations que cela vous procure. Ou demandez à une autre personne de tenir le sèche-cheveux et de se mettre à l’écoute de ce que vous ressentez. Le plus souvent, cela ravivera des sensations positives, mais il faut aussi être prêt à voir remonter des émotions plus complexes, selon l’histoire de chacun. »
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Articles-et-Dossiers/Liberer-sa-sensualite/7-exercices-pour-eveiller-ses-sens
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Devenez chasseur de son
Par Cécilia Jourt Pineau, musicothérapeute
« Transformez vos trajets du matin en trajets de découvertes sonores : bruits, sons, voix, musiques… Qu’entendez-vous ? Soyez plus attentif et pleinement présent dans l’écoute de ce paysage sonore qui fait votre quotidien et qui vous accompagne tous les matins. Si vous avez des enfants, partagez avec eux vos découvertes, ils adorent ; ce sont de véritables chasseurs de sons ! »
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Articles-et-Dossiers/Liberer-sa-sensualite/7-exercices-pour-eveiller-ses-sens/4Jouez-avec-les-epices#5
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Voyagez dans vos émotions olfactives
Par Patty Canac, olfactothérapeute
« En marchant dans la rue, portez votre attention sur ce que vous sentez, sans chercher à nommer précisément l’odeur : à quelle catégorie appartient-elle ? Alimentaire, industrielle… ? Quel souvenir ravive-t-elle ? À quelle période ? Avec qui étiez-vous ? Et, progressivement, tentez d’entrer dans ce souvenir comme dans une vidéo. Le sens olfactif a, plus que tout autre, le pouvoir de nous faire voyager dans un espace-temps émotionnel où revivent l’ensemble des sens. »
Par Cécilia Jourt Pineau, musicothérapeute
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Introspection
[ltr] Pour l’article homonyme, voir Introspection (informatique).
[size=11]Cet article est une ébauche concernant la psychologie et la spiritualité.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états.
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- EXTRAVERTI, IE, EXTROVERTI, IE, adj. et subst.
PSYCHOLOGIE
I.− Adj. Qui est tourné vers l'extérieur. Anton. introverti.[Les] drogues qui entraînent le développement de l'attitude extravertie et confiante (Amadou, Parapsychol.,1954, p. 200).
II.− Subst. Personne dont le comportement est tourné vers le monde extérieur, qui recherche les échanges avec les autres. La détermination des types subjectif et objectif, sans doute suggérée par la distinction de l'introverti et de l'extroverti chez Jung (J. Vuillemin, Être et trav.,1949, p. 152).La psychologie récente de « l'introverti » en face de «l'extraverti » (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 30).
Rem. On notera s'extravertir. Se tourner vers le milieu extérieur. Sa conscience s'extravertit pour se figer à mesure(Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 169).
Prononc. [εkstʀavε ʀti], [εkstʀ ɔvε ʀti]. Cf. extra-. Étymol. et Hist. 1921 psychol. (C. G. Jung, Types psychol., pp. 445-446 ds Foulq.-St-Jean). Empr. à l'all. extravertiert « id. » (1921, C. G. Jung, Psychologische Typen, 8eéd., p. 138);cf. aussi en angl. en 1916 le part. passé extraverted type et le subst. an extravert ds trad. Jung's Coll. Papers Anal. Psychol., pp. 348-349 ds NED Suppl.2Var. extro- sous l'infl. de introverti. Fréq. abs. littér. : 42.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/extraverti
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[size=30]Comment s'aérer la tête
[size=12]Trop sollicités, trop pleins, trop informés, nos cerveaux seraient-ils au bord de l’indigestion ? Se poser quelques minutes, marcher, écrire, observer… Petite leçon de détox psychique.
Erik Pigani
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© Jupiter
Sommaire
- Jetez les mots qui vous encombrent
- Marchez avec vos yeux
- Digérez vos pensées négatives
Je ne sais plus quoi penser. » Cette expression ferait applaudir des deux mains n’importe quel maître bouddhiste, qui dirait : « Voilà une belle occasion pour expérimenter l’état bienheureux du “non-penser”. » Malheureusement, cette petite phrase, nous l’entendons de plus en plus souvent, avec ses déclinaisons : « Mon mental est trop plein », « J’ai l’esprit encombré », « Ma tête va exploser »… Véritable plainte justifiée ! C’est vrai, nous sommes aujourd’hui soumis à la multiplication des sources d’information, donc aux contradictions, aux démentis, aux confirmations et rumeurs, pris sous les feux d’une sorte de guerre sourde entre les médias classiques et Internet, le tout dans une certaine contradiction.
Parallèlement, nous sommes embarqués dans cette roue infernale d’un temps qui semble toujours s’accélérer. Avec l’impression de devoir faire face chaque jour à une accumulation insensée de mille choses à régler. Qui, donc, encombrent notre esprit. Sans compter que le mal peut aussi venir de l’intérieur : nos propres pensées, sur nous-mêmes ou sur les autres, peuvent également s’accumuler sous forme d’idées angoissantes, culpabilisantes ou dévalorisantes…
Ce « trop-plein de l’esprit » est tel que les psys parlent désormais d’« intoxication par la surinformation et les pensées négatives », au même titre que celle du corps par les médicaments, les additifs alimentaires ou les pesticides… Dans un monde en plein bouleversement, dans une période de transformation majeure, clarifier son esprit et se libérer la tête est devenu une urgence absolue. En premier lieu pour se retrouver soi-même. Voici trois exercices qui vous permettront de vous initier à la « détox psychique ».
Jetez les mots qui vous encombrent
Depuis quelques années, l’écriture a fait son apparition dans le développement personnel. Véritable méthode pour réparer le passé, construire le présent et préparer l’avenir, c’est un miroir qui permet de s’interroger sur soi, parfois même de résoudre des situations. « Elle est un fil de vie qui respire et bouge au fur et à mesure des événements de l’existence », expose la graphothérapeute Dominique Vaudoiset. Et le crayon, un outil qui permet de se libérer la tête en quelques minutes.
EXERCICE
Prenez une feuille et laissez votre écriture couler, sans réfléchir, sans vous censurer. Ne cherchez pas à faire de phrases, ni à mettre de l’ordre dans vos idées. Jetez les mots au hasard, sans en empêcher un seul de s’exprimer. Au bout de deux minutes environ, lorsque vous avez rempli votre feuille, faites une pause et fermez les yeux, en respirant calmement et profondément. Ouvrez les yeux et regardez votre feuille. Sans chercher à l’analyser, répondez intérieurement à la question : « Quel est le message que j’ai voulu me transmettre ? »
Marchez avec vos yeux
[size=15]Comment vous ressourcez-vous ? En 20 questions, ce testvous aidera à mieux vous aérer la tête encore. [/size]
Les promenades de Kant dans les jardins de Königsberg, les sorties de Henry Thoreau en forêt, les voyages à pied de Jean-Jacques Rousseau… Les philosophes ont souvent été adeptes des flâneries dans la nature. « Inspirantes », certes. Mais pourquoi ? Parce qu’une marche tranquille est le meilleur exercice pour se libérer la tête des pensées parasites. Ce n’est pas le mouvement des pieds, pourtant si bénéfique à la santé, qui provoque cet allégement psychique, mais celui des yeux. Lors d’une balade dans la nature, ou dans le déambulatoire d’un monastère, ils sont constamment attirés par les arbres, les colonnes, les fleurs, les buissons… Ces mouvements oculaires ont la propriété de synchroniser l’activité des deux hémisphères du cerveau, et de libérer les blocages neuronaux – dus aux chocs émotionnels, aux pensées négatives, aux idées fixes… –, pour ensuite « réagencer » les neurones. C’est la découverte de la psychologue américaine Francine Shapiro qui a mis au point l’[size=15]EMDR il y a une vingtaine d’années, justement après s’être promenée dans un parc. En somme, une marche en forêt s’apparenterait à une séance d’auto-EMDR naturelle.[/size]
EXERCICE
Accordez-vous vingt minutes et sortez, même pour faire un tour du pâté de maisons. Marchez d’un pas normal, ni trop rapide, ni trop lent. Pendant deux minutes, concentrez-vous sur votre respiration, la plus posée et la plus profonde possible, en détendant votre diaphragme. Ne pensez à rien d’autre qu’à votre inspiration et à votre expiration. Cette partie physique vous permettra de vous libérer de vos tensions intérieures. Puis, tout en continuant à marcher, sans tourner la tête, uniquement en bougeant les yeux, regardez attentivement autour de vous les détails de votre environnement, comme si vous découvriez cet endroit pour la première fois. Peu à peu, vous sentirez vos idées se clarifier.
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Comment-s-aerer-la-tete
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- ACCÉLÉRER, verbe trans.
- DÉCÉLÉRER/ACCÉLÉRER, verbe
Rendre plus rapide un mouvement ou un développement en cours.
I.− Emploi trans.
A.− [Le compl. désigne un mouvement physique] :
1. Un certain degré de chaleur est nécessaire au développement des animaux, comme à celui des plantes : un degré plus fort l'accélère et le précipite. P. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, pp. 20-21.
2. Il y a des pentes où le rôle de la traction se borne à retenir. Ceux qui veulent arrêter un mouvement lui rendent un double service : ils l'accélèrent et ils le règlent. E. Renan, L'Avenir de la science,1890, p. 384.
3. ... il avait la main droite sur le volant du changement de marche, comme un pilote sur la roue du gouvernail; il le manœuvrait d'un mouvement insensible et continu, modérant, accélérant la vitesse;... É. Zola, La Bête humaine,1890, p. 118.
4. ... je montais aux côtés de mon père. Rien ne m'étonnait, même monté à cru. Mais j'étais sans principe, sans art ni science. Ce pouvoir d'imprimer une allure, de la soutenir, de la cadencer, de l'accélérer ou de la réduire,de l'éteindre presque, cette domination de l'homme, cette soumission de la bête, cette entente absolue où tout semblait deviné, autant de choses insoupçonnées de moi qui me pénétraient d'admiration. J. de Pesquidoux, Le Livre de raison,t. 1, 1925, p. 215.
5. [Il] te suffit de te reculer et d'accélérer le pendule des jours, pour voir de ta graine jaillir la flamme et de la flamme d'autres flammes et marcher ainsi l'incendie se dévêtant de ses dépouilles de bois consumé,... A. de Saint-Exupéry, Citadelle,1944, p. 907.
− Fam., péj. [Except., avec un compl. désignant une pers.] Faire accélérer le pas à :
6. Je plaçai les plus solides par derrière, avec ordre d'accélérer les traînards à coups de baïonnette... dans le dos. G. de Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Les Idées du Colonel, 1884, p. 249.
http://www.cnrtl.fr/definition/acc%C3%A9l%C3%A9rer
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Ralentir
(Intransitif) Aller plus basse vitesse ; devenir plus lent.
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- Quelques secondes plus tard, la Renault déglinguée ralentit pour croiser l'ambulance avant de reprendre de la vitesse. — (Scott Mariani, L'Alchimiste, City Edition, 2009, 2015, §.44)
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Création : faire mûrir son idée de business par le dialogue
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/02/02/2011/LesEchos/20861-501-ECH_creation---faire-murir-son-idee-de-business-par-le-dialogue.htm#Wwqx02DjRh2Gh01S.99
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/02/02/2011/LesEchos/20861-501-ECH_creation---faire-murir-son-idee-de-business-par-le-dialogue.htm#Wwqx02DjRh2Gh01S.99
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.../............
[size=30]Ce qui nous fait culpabiliser[/size]
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Celui qui se “laisse aller”
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© Jupiter
[size]Sommaire
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- La mère seule qui travaille
- Le père divorcé qui ne voit ses enfants que le week-end
- Celui qui se “laisse aller”
- Celui qui craque sur la nourriture
- Les parents qui s’angoissent
- Celui qui ne s’occupe pas de ses parents âgés
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Celui qui se “laisse aller”
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A DÉCOUVRIR
A lire
Toujours mieux ! Psychologie du perfectionnisme de Frédéric Fanget (Odile Jacob, 2006) etDe la dépression au goût du bonheur d’Hélène Roubeix (Eyrolles, 2005).
A 32 ans, Maxime, vendeur depuis quatorze ans, vit toujours dans son studio d’étudiant et n’a aucun désir de progresser : « Je sais que ce n’est pas normal d’en être au même stade qu’à 20 ans, que je devrais être plus ambitieux. Ça fait des années que je me le dis et que ma famille ne se gêne pas pour me le répéter. Mais les jours filent et… »
LE MALAISE
« Paradoxalement, ceux qui ne se prennent pas “suffisamment” en main n’arrivent pas à profiter de leurs moments de tranquillité, remarque Frédéric Fanget, psychiatre et psychothérapeute. Ils ont la conviction que leur valeur dépend de leurs actes. » Pour lui, cette fausse croyance trouve ses racines « dans l’idée judéo-chrétienne selon laquelle “le plaisir doit se mériter”. Mais se laisser vivre, c’est également aller à l’encontre de notre société de performance ! » Or, plus la culpabilité de ne « rien faire » est forte, plus elle étouffe la force d’agir. Avec, pour conséquence, la déprime, voire la dépression.
« Paradoxalement, ceux qui ne se prennent pas “suffisamment” en main n’arrivent pas à profiter de leurs moments de tranquillité, remarque Frédéric Fanget, psychiatre et psychothérapeute. Ils ont la conviction que leur valeur dépend de leurs actes. » Pour lui, cette fausse croyance trouve ses racines « dans l’idée judéo-chrétienne selon laquelle “le plaisir doit se mériter”. Mais se laisser vivre, c’est également aller à l’encontre de notre société de performance ! » Or, plus la culpabilité de ne « rien faire » est forte, plus elle étouffe la force d’agir. Avec, pour conséquence, la déprime, voire la dépression.
Un cercle vicieux pour Frédéric Fanget, puisque « la culpabilité est le noyau dur de la dépression : le dépressif rapporte toutes ses difficultés à lui, incapable de prendre en compte le rôle de l’environnement ou du hasard ». Selon la psychothérapeute Hélène Roubeix, cette intransigeance est un reste de l’enfance : le poids qu’elle exerce sur l’inconscient, et qui se manifeste par la culpabilité, est le signe d’une incapacité à se défaire de l’influence autoritaire des figures parentales.
COMMENT S'EN SORTIR
Plutôt que se répéter « Je dois me secouer », Hélène Roubeix préconise une attitude positive de reconnaissance de cette part de soi encline à l’inactivité : « Il y a forcément quelque chose de bon que l’on cherche à se donner. » S’accorder de la paix parce que l’on aura vu ses parents s’épuiser à la tâche, se protéger d’une peur de l’échec… Cet accueil de soi ne peut aller sans le soutien de l’entourage, d’où l’importance de lui expliquer que ses prétendus encouragements sont culpabilisants. Enfin, davantage d’organisation peut aider à y voir plus clair : planifier son quotidien et se fixer des objectifs concrets (et accessibles !) permet de retrouver un certain goût à se projeter dans l’avenir, et de se stimuler pour avancer… à son rythme.
[size]Plutôt que se répéter « Je dois me secouer », Hélène Roubeix préconise une attitude positive de reconnaissance de cette part de soi encline à l’inactivité : « Il y a forcément quelque chose de bon que l’on cherche à se donner. » S’accorder de la paix parce que l’on aura vu ses parents s’épuiser à la tâche, se protéger d’une peur de l’échec… Cet accueil de soi ne peut aller sans le soutien de l’entourage, d’où l’importance de lui expliquer que ses prétendus encouragements sont culpabilisants. Enfin, davantage d’organisation peut aider à y voir plus clair : planifier son quotidien et se fixer des objectifs concrets (et accessibles !) permet de retrouver un certain goût à se projeter dans l’avenir, et de se stimuler pour avancer… à son rythme.
Celui qui craque sur la nourriture
[/size]A DÉCOUVRIR
A lire
Dictature des régimes, attention !de Gérard Apfeldorfer et Jean-Philippe Zermati (Odile Jacob, 2006).
Mathilde, 30 ans, 1,68 m, 55 kg, affiche une jolie silhouette… non sans effort : « J’ai l’impression d’être toujours au régime. Je ne mange que des produits bio, je vérifie systématiquement l’apport calorique… Mais parfois, c’est plus fort que moi : je craque pour un gâteau ou une viennoiserie. Le pire, c’est que ça ne me fait même pas plaisir, puisque je sais qu’après, je vais m’en vouloir horriblement et que je vais devoir me restreindre de plus belle. »
LE MALAISE
« Nos comportements alimentaires ne dépendent plus de normes internes – sensation de faim, de rassasiement, de plaisir –, mais externes, imposées par le “diététiquement correct”. » Telle est, selon le psychiatre et psychothérapeute Gérard Apfeldorfer, la raison pour laquelle une majorité de la population souffre d’un rapport culpabilisant à l’alimentation. En cause pour lui, outre la mode et les médias qui professent le culte de la minceur, « les acteurs de l’industrie agroalimentaire qui nous font croire que nous devrions tous manger 100 % des apports nutritifs en une journée ». Cette théorie n’étant pas applicable, « tout le monde se pense en tort quand il mange et personne ne peut plus manger une frite sans s’excuser ! »
« Nos comportements alimentaires ne dépendent plus de normes internes – sensation de faim, de rassasiement, de plaisir –, mais externes, imposées par le “diététiquement correct”. » Telle est, selon le psychiatre et psychothérapeute Gérard Apfeldorfer, la raison pour laquelle une majorité de la population souffre d’un rapport culpabilisant à l’alimentation. En cause pour lui, outre la mode et les médias qui professent le culte de la minceur, « les acteurs de l’industrie agroalimentaire qui nous font croire que nous devrions tous manger 100 % des apports nutritifs en une journée ». Cette théorie n’étant pas applicable, « tout le monde se pense en tort quand il mange et personne ne peut plus manger une frite sans s’excuser ! »
Mais certains sont plus disposés que d’autres à subir cette pression : « On retrouve chez eux une même angoisse de séparation », remarque le psychiatre. Une incapacité à se « rassasier » de l’amour et de la présence d’autrui, donc une dépendance vis-à-vis des autres, de leur regard, et, par extension, un manque de confiance et d’estime de soi : on mange pour soi puis, pensant au jugement des autres, on s’en veut.
COMMENT S'EN SORTIR
« En réapprenant à manger en suivant des repères internes », conseille Gérard Apfeldorfer. Ecouter son appétit, ses sensations de rassasiement et de faim, ses goûts… Il s’agit de revenir à un rapport charnel, physique à la nourriture, et non émotionnel, car « prisonniers de leurs émotions, certains mangent sous le coup de la colère ou de la peur, sans s’en rendre compte », observe le psychiatre. Ce n’est qu’une fois l’émotion apaisée qu’ils prennent conscience d’avoir mangé pour de « mauvaises » raisons. D’où la culpabilité. La solution : trouver d’autres dérivatifs à la libération de ses émotions (sport, loisirs…). Et se contenter de vivre le repas comme un moment de plaisir des sens.
[size]« En réapprenant à manger en suivant des repères internes », conseille Gérard Apfeldorfer. Ecouter son appétit, ses sensations de rassasiement et de faim, ses goûts… Il s’agit de revenir à un rapport charnel, physique à la nourriture, et non émotionnel, car « prisonniers de leurs émotions, certains mangent sous le coup de la colère ou de la peur, sans s’en rendre compte », observe le psychiatre. Ce n’est qu’une fois l’émotion apaisée qu’ils prennent conscience d’avoir mangé pour de « mauvaises » raisons. D’où la culpabilité. La solution : trouver d’autres dérivatifs à la libération de ses émotions (sport, loisirs…). Et se contenter de vivre le repas comme un moment de plaisir des sens.
Les parents qui s’angoissent
[/size]A DÉCOUVRIR
A lire
Les Familles qui ont la tête à l’envers de Robert Neuburger (Odile Jacob, 2005).
Catherine et Philippe, 31 ans tous les deux, et leur fils Sylvio, 7 ans, en sont à leur troisième séance chez le thérapeute familial : « Il n’en fait qu’à sa tête ! raconte le couple. Nous ne savons pas si nous sommes trop souples ou trop exigeants avec lui. » Leur seule certitude : « Nous avons forcément raté quelque chose dans son éducation. »
LE MALAISE
« Elever un enfant n’a jamais été une chose naturelle, assure le psychanalyste et thérapeute familial Robert Neuburger. Longtemps, l’éducation découlait d’un héritage familial. Les repères étaient clairs, et les jeunes parents étaient ensuite soit dans la continuité, soit dans l’opposition. » Aujourd’hui, enfants du divorce ou vivant loin de leurs parents, nombre d’entre eux font sans modèle de référence.
« Elever un enfant n’a jamais été une chose naturelle, assure le psychanalyste et thérapeute familial Robert Neuburger. Longtemps, l’éducation découlait d’un héritage familial. Les repères étaient clairs, et les jeunes parents étaient ensuite soit dans la continuité, soit dans l’opposition. » Aujourd’hui, enfants du divorce ou vivant loin de leurs parents, nombre d’entre eux font sans modèle de référence.
De plus, remarque le sociologue Gérard Neyrand (auteur de Préserver le lien parental, PUF, 2004), les théories éducatives n’ont cessé, depuis Françoise Dolto, d’insister « à la fois sur l’importance de stimuler très tôt les capacités de l’enfant et sur sa fragilité psychique », créant une certaine tension chez les parents. Autre argument : aujourd’hui, les couples ont choisi d’avoir un enfant, et se sentent en dette envers lui, se considérant comme seuls responsables de tout ce qui lui arrive.
COMMENT S'EN SORTIR
En reprenant confiance en ses capacités éducatives. Notamment, en s’accordant avec l’autre parent sur ce qui paraît être les règles indispensables : être poli, ordonné, généreux. Une fois la liste dressée, reste à s’y tenir et, surtout, à oser imposer les limites nécessaires à son respect. Autre piste : essayer de repérer les origines de ses doutes – préconisations de l’entourage, lectures – et en débattre avec son conjoint. Ne pas oublier que les conseils ne sont que des pistes de réflexion : aux parents, ensuite, de les reprendre à leur sauce. Si le doute persiste, il existe des réseaux d’aide à la parentalité dont la mission est de soutenir les parents dans leur prise d’autonomie, avec, pour credo : « C’est d’abord vous qui savez ce qu’il faut faire pour vos enfants ! »
En reprenant confiance en ses capacités éducatives. Notamment, en s’accordant avec l’autre parent sur ce qui paraît être les règles indispensables : être poli, ordonné, généreux. Une fois la liste dressée, reste à s’y tenir et, surtout, à oser imposer les limites nécessaires à son respect. Autre piste : essayer de repérer les origines de ses doutes – préconisations de l’entourage, lectures – et en débattre avec son conjoint. Ne pas oublier que les conseils ne sont que des pistes de réflexion : aux parents, ensuite, de les reprendre à leur sauce. Si le doute persiste, il existe des réseaux d’aide à la parentalité dont la mission est de soutenir les parents dans leur prise d’autonomie, avec, pour credo : « C’est d’abord vous qui savez ce qu’il faut faire pour vos enfants ! »
.../... http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Estime-de-soi/Articles-et-Dossiers/Cessez-de-culpabiliser-pour-rien/Ce-qui-nous-fait-culpabiliser/4Celui-qui-se-laisse-aller
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Aperception
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[size=11]Cet article est une ébauche concernant la philosophie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
On appelle aperception une perception accompagnée de réflexion et de conscience.[/ltr][/size]
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Dans sa théorie des petites perceptions, Leibniz différencie la perception et l'aperception. Les perceptions sont reçues par nos sens mais sont tellement infimes et continues que nous pouvons ne pas les apercevoir (consciemment). Leibniz donne l'exemple1 des multiples vagues dans la mer qui sont chacune nécessairement perçues, et pourtant la conscience n'a accès qu'au bruit d'ensemble de la mer, résultat de l'addition continue des petites perceptions. Il donne aussi l'exemple du bruit du moulin, que chacun aperçoit aisément, mais auquel on peut tellement s'habituer qu'il finit par être perçu (entendu) sans que nous en ayons encore conscience. La distinction entre les petites perceptions et l'aperception consciente est l'une des premières formulations des limites du champ de la conscience : si Leibniz établit l'existence de sensations perçues mais non conscientes, il faudra attendre Freud pour étendre ce constat à des représentations mentales non conscientes.
Article détaillé : Critique de la raison pure.
Pour Kant, l'aperception désigne l'unité de la conscience qui précède le contenu de nos intuitions sensibles, sans laquelle la représentation des objets serait impossible.
Kant distingue deux types d'aperception :[/ltr]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Aperception
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[size=11]Cet article est une ébauche concernant la philosophie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
On appelle aperception une perception accompagnée de réflexion et de conscience.[/ltr][/size]
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Sommaire
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- 11. L'aperception selon Leibniz
- 22. L'aperception selon Kant
- 3Références
- 4Articles liés
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1. L'aperception selon Leibniz[modifier | modifier le code]
Dans sa théorie des petites perceptions, Leibniz différencie la perception et l'aperception. Les perceptions sont reçues par nos sens mais sont tellement infimes et continues que nous pouvons ne pas les apercevoir (consciemment). Leibniz donne l'exemple1 des multiples vagues dans la mer qui sont chacune nécessairement perçues, et pourtant la conscience n'a accès qu'au bruit d'ensemble de la mer, résultat de l'addition continue des petites perceptions. Il donne aussi l'exemple du bruit du moulin, que chacun aperçoit aisément, mais auquel on peut tellement s'habituer qu'il finit par être perçu (entendu) sans que nous en ayons encore conscience. La distinction entre les petites perceptions et l'aperception consciente est l'une des premières formulations des limites du champ de la conscience : si Leibniz établit l'existence de sensations perçues mais non conscientes, il faudra attendre Freud pour étendre ce constat à des représentations mentales non conscientes.
2. L'aperception selon Kant[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Critique de la raison pure.
Pour Kant, l'aperception désigne l'unité de la conscience qui précède le contenu de nos intuitions sensibles, sans laquelle la représentation des objets serait impossible.
Kant distingue deux types d'aperception :[/ltr]
- l'aperception empirique : le "sens intérieur" qui fait connaître le "soi concret", affecté de sensations et de représentations (Kant rejoint ici la théorie de David Hume du soi comme faisceau de perceptions) ;
- l'aperception transcendantale (ou aperception pure) : la conscience de soi qui accompagne la perception de tout objet, une "conscience pure, originale et immuable qui est la condition nécessaire de l'expérience et la fondation ultime de l'unité de l'expérience" ; cette aperception est nécessaire pour donner la "synthèse a priori des représentations".
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Références[modifier | modifier le code]
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Articles liés[modifier | modifier le code]
[/ltr]- Critique de la raison pure
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aperception
Invité- Invité
Re: news lifes :)
INSPIRATIONS18 octobre 2012
[size=35](RE)TROUVER L’INSPIRATION[/size]
Il y a 1 an j’ai parlé ici de l’art de susciter l’inspiration. Être inspirant… c’est un mot qu’on entend beaucoup en ce moment… Je crois qu’il ne faut pas y oublier un prérequis indispensable : être inspirant, c’est d’abord savoir être inspiré !
Plus vous savez alimenter votre inspiration, plus vous cultivez un état d’esprit riche et positif. De cet état d’esprit découle la qualité de votre posture, de votre image, de vos clients et donc votre crédibilité.
Prendre des décisions rapidement, avoir des idées en permanence, capter de nouveaux clients, garder une longueur d’avance… L’équation est simple : plus vous êtes inspiré, plus vous êtes inspirant, plus on vous croit, plus on vous suit. Crise, ou pas crise !
[size=30]POUR FAIRE BRILLER L’EXTÉRIEUR,
On me demande souvent quelles sont mes sources d’inspiration. Je ne sais jamais vraiment quoi répondre à cette question, parce que pour moi tout est prétexte à inspiration.
Je n’ai pas lu un livre en entier depuis… pfff… pas vu d’expo depuis… trop longtemps !… mais la couleur d’une porte, 3 mots d’une conversation ou le lacet d’une chaussure me donnent matière à faire avancer mon travail.
Pour moi, trouver l’inspiration, c’est savoir ouvrir grand ses yeux et ses oreilles pour capter les moindres morceaux de vie. Quand ça coince en nous, quand les idées sont bloquées, il faut savoir débrancher… pour rebrancher autrement. Trouver un autre angle « d’attaque » pour rétablir les connexions.
Cette réactivité n’est possible que si on sait être attentif à l’invisible, à l’indicible.
Aux micro-détails quoi.
Dans mes 4 derniers articles, j’ai abordé à chaque fois de manière différente le thème de l’intuition. Je m’en suis rendue compte seulement en préparant cet article et pourtant ce n’est pas un hasard. Pour moi la clé à beaucoup de portes qu’on croit fermées se situe là.
L’intuition c’est la capacité à capter ce qui se passe à l’extérieur de soi, pour mieux voir et écouter ce qui se passe en soi (en latin, intuitare : l’action de voir une image dans une glace).
S’écouter, c’est savoir écouter.
Inspirer, c’est savoir s’inspirer.
Parce qu’être soi ce n’est pas se regarder le nombril en se trouvant génial, c’est savoir être en résonance avec les autres, vos clients, vos réseaux, votre marché… Le juste point d’équilibre entre ce qu’on est et ce qu’on apporte au monde. C’est un art, et comme tout art cela s’apprend et s’améliore chaque jour !
Comment ?
En apprenant à s’enrichir de tout ce qui se passe autour de soi
Cela demande de la discipline parce que, par les temps qui courent, il est très facile de ne voir que le négatif, la monochromie ambiante, le pessimisme médiatique… Il ne s’agit pas de voir la vie en rose, parce qu’elle ne l’est pas, mais d’apprendre à poser dessus un regard plus subtil et plus profond.
Aujourd’hui je vous propose un exercice simple mais efficace, pour vous (re)connecterà votre créativité, donc à votre inspiration.
Passez au crible les moments, les personnes, les lieux qui génèrent/ont généré en vousune joie durable. Pas juste une euphorie passagère. Prenez le temps d’identifier puis de noter ce qui vous motive, vous anime, vous donne de l’élan, ce qui créé en vous une force positive.
C’est en allant chercher de ce côté-là que vous trouverez de la matière à être inspiré… et donc à inspirer. Puis, passez des mots à la 3D. Donnez vie à vos souvenirs, à vos émotions, à vos sensations. Comment ?
Je conseille à mes clients de rassembler des images, des couleurs, des matières, des ambiances, des photos de personnes, d’endroits qui les inspirent. Puis de les afficher sur un ou plusieurs panneaux, si possible en évidence sur leur lieu de travail.
_ à pouvoir piocher dans votre « réservoir à enchantement » quand vous êtes en panne d’idées
_ à pouvoir vous raccrocher à du positif quand tout part en vrille
_ à avoir une vision claire de vos besoins et aspirations
Sur mon propre panneau face à mon bureau il y a : des phrases découpées dans des magazines, des cartes et mots de remerciements de mes clients et de mes proches, une danseuse étoile, un chanteur et une actrice que je trouve Beaux, des palettes de couleurs que j’aime, du coton, des plumes, des morceaux de tissus, des photos de paysages, de chaussures…
Au fur et à mesure, j’ajoute, j’enlève, je peaufine… et quand je lève la tête de mon ordinateur je ne suis pas face à un ciel gris ou un écran de télé, mais face à des choses qui me ressourcent et me régénèrent. Une façon de s’auto-motiver : mon carburant se trouve là.
Créez le vôtre et ayez-le sous les yeux aussi souvent que possible.
http://leluxedetresoi.com/2012/10/18/retrouver-linspiration/
(Re)trouver l’inspiration tient finalement beaucoup à votre capacité à savoir où et comment faire tourner votre moteur. A aller puiser à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de vous ce qui vous fait avancer de façon juste et cohérente. Trouvez ce qui vous inspire… pour pouvoir inspirer les autres !
[size=35](RE)TROUVER L’INSPIRATION[/size]
© Publicité Marc Jacobs, photo Juergen Teller
Il y a 1 an j’ai parlé ici de l’art de susciter l’inspiration. Être inspirant… c’est un mot qu’on entend beaucoup en ce moment… Je crois qu’il ne faut pas y oublier un prérequis indispensable : être inspirant, c’est d’abord savoir être inspiré !
Plus vous savez alimenter votre inspiration, plus vous cultivez un état d’esprit riche et positif. De cet état d’esprit découle la qualité de votre posture, de votre image, de vos clients et donc votre crédibilité.
Prendre des décisions rapidement, avoir des idées en permanence, capter de nouveaux clients, garder une longueur d’avance… L’équation est simple : plus vous êtes inspiré, plus vous êtes inspirant, plus on vous croit, plus on vous suit. Crise, ou pas crise !
[size=30]POUR FAIRE BRILLER L’EXTÉRIEUR,
COMMENCEZ PAR REMPLIR L’INTÉRIEUR[/size]
On me demande souvent quelles sont mes sources d’inspiration. Je ne sais jamais vraiment quoi répondre à cette question, parce que pour moi tout est prétexte à inspiration.
Je n’ai pas lu un livre en entier depuis… pfff… pas vu d’expo depuis… trop longtemps !… mais la couleur d’une porte, 3 mots d’une conversation ou le lacet d’une chaussure me donnent matière à faire avancer mon travail.
Pour moi, trouver l’inspiration, c’est savoir ouvrir grand ses yeux et ses oreilles pour capter les moindres morceaux de vie. Quand ça coince en nous, quand les idées sont bloquées, il faut savoir débrancher… pour rebrancher autrement. Trouver un autre angle « d’attaque » pour rétablir les connexions.
Cette réactivité n’est possible que si on sait être attentif à l’invisible, à l’indicible.
Aux micro-détails quoi.
[size=30]DÉVELOPPEZ VOTRE CAPACITÉ À RESSENTIR[/size]
Dans mes 4 derniers articles, j’ai abordé à chaque fois de manière différente le thème de l’intuition. Je m’en suis rendue compte seulement en préparant cet article et pourtant ce n’est pas un hasard. Pour moi la clé à beaucoup de portes qu’on croit fermées se situe là.
L’intuition c’est la capacité à capter ce qui se passe à l’extérieur de soi, pour mieux voir et écouter ce qui se passe en soi (en latin, intuitare : l’action de voir une image dans une glace).
S’écouter, c’est savoir écouter.
Inspirer, c’est savoir s’inspirer.
Parce qu’être soi ce n’est pas se regarder le nombril en se trouvant génial, c’est savoir être en résonance avec les autres, vos clients, vos réseaux, votre marché… Le juste point d’équilibre entre ce qu’on est et ce qu’on apporte au monde. C’est un art, et comme tout art cela s’apprend et s’améliore chaque jour !
Comment ?
En apprenant à s’enrichir de tout ce qui se passe autour de soi
Cela demande de la discipline parce que, par les temps qui courent, il est très facile de ne voir que le négatif, la monochromie ambiante, le pessimisme médiatique… Il ne s’agit pas de voir la vie en rose, parce qu’elle ne l’est pas, mais d’apprendre à poser dessus un regard plus subtil et plus profond.
Aujourd’hui je vous propose un exercice simple mais efficace, pour vous (re)connecterà votre créativité, donc à votre inspiration.
[size=30]CRÉEZ VOTRE MATIÈRE À ENCHANTEMENT ![/size]
Passez au crible les moments, les personnes, les lieux qui génèrent/ont généré en vousune joie durable. Pas juste une euphorie passagère. Prenez le temps d’identifier puis de noter ce qui vous motive, vous anime, vous donne de l’élan, ce qui créé en vous une force positive.
C’est en allant chercher de ce côté-là que vous trouverez de la matière à être inspiré… et donc à inspirer. Puis, passez des mots à la 3D. Donnez vie à vos souvenirs, à vos émotions, à vos sensations. Comment ?
Je conseille à mes clients de rassembler des images, des couleurs, des matières, des ambiances, des photos de personnes, d’endroits qui les inspirent. Puis de les afficher sur un ou plusieurs panneaux, si possible en évidence sur leur lieu de travail.
[size=30]A QUOI ÇA SERT ?[/size]
_ à pouvoir piocher dans votre « réservoir à enchantement » quand vous êtes en panne d’idées
_ à pouvoir vous raccrocher à du positif quand tout part en vrille
_ à avoir une vision claire de vos besoins et aspirations
Sur mon propre panneau face à mon bureau il y a : des phrases découpées dans des magazines, des cartes et mots de remerciements de mes clients et de mes proches, une danseuse étoile, un chanteur et une actrice que je trouve Beaux, des palettes de couleurs que j’aime, du coton, des plumes, des morceaux de tissus, des photos de paysages, de chaussures…
Au fur et à mesure, j’ajoute, j’enlève, je peaufine… et quand je lève la tête de mon ordinateur je ne suis pas face à un ciel gris ou un écran de télé, mais face à des choses qui me ressourcent et me régénèrent. Une façon de s’auto-motiver : mon carburant se trouve là.
Créez le vôtre et ayez-le sous les yeux aussi souvent que possible.
http://leluxedetresoi.com/2012/10/18/retrouver-linspiration/
(Re)trouver l’inspiration tient finalement beaucoup à votre capacité à savoir où et comment faire tourner votre moteur. A aller puiser à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de vous ce qui vous fait avancer de façon juste et cohérente. Trouvez ce qui vous inspire… pour pouvoir inspirer les autres !
« Soyez vous-même… les autres sont déjà pris ! »
Oscar Wilde
Oscar Wilde
Et vous, qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ?
Vos avis et partages d’expérience sont toujours les bienvenus !
Vos avis et partages d’expérience sont toujours les bienvenus !
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AKA
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IMPACT. Un pacte.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
"Bonjour, j'ai reçu le cd ce midi, merci. Vous avez mis le "paquet" au niveau PQ dites moi .... on a bien rigolé avec ça en tout cas. Bon, reste à l'écouter maintenant. Bon après midi et encore merci." Inter-action L'humour c'est simple comme une feuille de PQ, un PourQuoi, un PQ, PourQuoi, un PQ, PourQuoi, un PQ, PourQuoi, un PQ, PourQuoi, un PQ, |
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Ile flottante : Recette d'Ile flottante - Marmiton
www.marmiton.org › Recettes
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px;"]
[*]
[*]
[/list]
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45 min
Démoulez l'île. Saupoudrez le dessus d'amandes effilées. Versez la crème anglaise tout autour de l'île et mettez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.[/size]
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Mag a écrit:Touchée. Flotée.
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On a adoré:
- Les enfants trouvent le principe hyper ludique, bah oui c'est kro drôle la bataille navale!
- La possibilité de refourguer des grilles aux parents pour travailler une confusion en particulier à la maison
http://www.orthonenette.com/archives/2015/09/07/32594999.html
Tous les chemins semblent mener à "déflouter"
Invité- Invité
Re: news lifes :)
12 mai 2016
Bien le bonjour à tous!
J'utilise depuis plusieurs semaines Cogni'kit, qu'il me fallait absolument vous présenter. Il s'agit d'un livret très bien goupillé d'exos impliquant les fonctions exécutives.
Matériel édité chez Cit'inspir, son prix s'élève à 36 euros. Vous pourrez le trouverici.
Cet ouvrage a vu le jour grâce à Elodie Georges et Arnaud Gauthier et est le fruit de leur expérience en neuropsychologie. Ils ont pu développer ces stratégies de rémédiation au détour de consultations neuropsy auprès de patients TDAH, de patients présentant des troubles des fonctions éxécutives, de la mémoire et avec des patients "à haut potentiel".
Pour ma part, je l'utilise aussi avec mes patients dysphasiques (description d'images, dictée de dessins, etc.).
Le livret est scindé en trois grandes parties:
1- Traitement des données verbales
2- Traitement des données visuelles
3- Application écologique
J'adore:
- La structuration des exercices progressifs (deux niveaux)
- Le rappel des fonctions cognitives impliquées dans la tâche
- La fiche méthodo pour le patient ainsi que les fiches de suivi des progrès
- Le passage logique entre les exercices d'entrainement et les exercices écologiques
J'aime moins:
- Trop de fonctions traitées dans un seul livret, je reste un peu sur ma faim lorsque je souhaite travailler, par exemple,uniquement la boucle phonologique. Mais les pistes de travail sont multiples!
Bises!
Orthonenette
http://www.orthonenette.com/archives/2016/05/12/33800333.html
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Marrant Lorsqu'on ne cherche pas, on trouve Tu n'as plus qu'à créer le "touché flotté (ou flooder) pour ton petit fils version Mag hic
Cogni'kit
Bien le bonjour à tous!
J'utilise depuis plusieurs semaines Cogni'kit, qu'il me fallait absolument vous présenter. Il s'agit d'un livret très bien goupillé d'exos impliquant les fonctions exécutives.
Matériel édité chez Cit'inspir, son prix s'élève à 36 euros. Vous pourrez le trouverici.
Cet ouvrage a vu le jour grâce à Elodie Georges et Arnaud Gauthier et est le fruit de leur expérience en neuropsychologie. Ils ont pu développer ces stratégies de rémédiation au détour de consultations neuropsy auprès de patients TDAH, de patients présentant des troubles des fonctions éxécutives, de la mémoire et avec des patients "à haut potentiel".
Pour ma part, je l'utilise aussi avec mes patients dysphasiques (description d'images, dictée de dessins, etc.).
Le livret est scindé en trois grandes parties:
1- Traitement des données verbales
Compréhension de consignes
Il s'agit de lire des consignes et d'effectuer les tâches demandées.
Description d'images
Il faut décrire une image (forme, taille, couleur, orientation, position, etc) en choisissant un référentiel. Il est possible de faire un dessin dicté.
Les mots de Nano
Il faut retenir une liste de mots donnés sur modalité orale puis de répondre à une question posée.
2- Traitement des données visuelles
Cherchez-moi!
Il faut repérer les items cibles sur chacune des planches (comme dans Attention mes yeux)
Le bon assemblage
Il faut retrouver les différentes images qui composent la figure globale
Les figures de Nano
Il s'agit d'observer puis redessiner de mémoire une figure. Le niveau 2 inclut une tâche d'interférence.
3- Application écologique
Mode d'emploi
Expliquer les étapes d'une règle du jeu. Des corrigés sont proposés pour soulager notre cerveau en ébullition ;-)
Reformulation et synthèse
Lecture d'un texte avec prise d'indices, organisation des informations et résumé
Emploi du temps
Organiser un planning journalier ou hebdomadaire en fonction de contraintes imposées
Empathie et théorie de l'esprit
Cet exercice permet au patient de comprendre les émotions d'autrui. Il lui sera demandé de comprendre une situation et de réagir de manière adaptée à cette situation.
J'adore:
- La structuration des exercices progressifs (deux niveaux)
- Le rappel des fonctions cognitives impliquées dans la tâche
- La fiche méthodo pour le patient ainsi que les fiches de suivi des progrès
- Le passage logique entre les exercices d'entrainement et les exercices écologiques
J'aime moins:
- Trop de fonctions traitées dans un seul livret, je reste un peu sur ma faim lorsque je souhaite travailler, par exemple,uniquement la boucle phonologique. Mais les pistes de travail sont multiples!
Bises!
Orthonenette
http://www.orthonenette.com/archives/2016/05/12/33800333.html
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Marrant Lorsqu'on ne cherche pas, on trouve Tu n'as plus qu'à créer le "touché flotté (ou flooder) pour ton petit fils version Mag hic
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Déflouter pour se remettre à flot
C'est futé
avec pt'it fiston on fait de la "philosophie trampoline", c'est bieng ! Bon je retourne quantiquer... j'ai un futur passé à dépasser
bizouxdoux
Re: news lifes :)
Mag a écrit:
Déflouter pour se remettre à flot
C'est futé
avec pt'it fiston on fait de la "philosophie trampoline", c'est bieng ! Bon je retourne quantiquer... j'ai un futur passé à dépasser
bizouxdoux
Ce qui est passé n'est pas dépassé, on en reparlera, crois moi, crois moi.... Bonne soirée
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Bref, j'ai connu et je connais un paquet d'"handicapés"... enfin tout dépend de quel point de vue on se place...
Y'a des jours, y'a des jours comme ça, absent dans le traffic, Y'a des jours, y'a des jours comme ça, absent sur le périphérique.... (et alors ? c'est cool aussi le mode féerique ) D'abord
Parée et trait d'union.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Quel passé ? Quel dépassement ? C'est toujours au présent que ça se joue
Reparler ? déjà parler c'est pas de la tarte ! alors reparler ...
Rappelle toi du futur !
c'est ça que tu as fais passer qui m'a touché et refait flotter :
http://leluxedetresoi.com/2016/05/04/memoire-futur-business-quantique/
j'avais coulé mon futur dans un passé présentement dépassé
Bonne soirée zosi
Reparler ? déjà parler c'est pas de la tarte ! alors reparler ...
Rappelle toi du futur !
c'est ça que tu as fais passer qui m'a touché et refait flotter :
http://leluxedetresoi.com/2016/05/04/memoire-futur-business-quantique/
j'avais coulé mon futur dans un passé présentement dépassé
Bonne soirée zosi
Re: news lifes :)
Mag a écrit:Quel passé ? Quel dépassement ? C'est toujours au présent que ça se joue
Reparler ? déjà parler c'est pas de la tarte ! alors reparler ...
Rappelle toi du futur !
c'est ça que tu as fais passer qui m'a touché et refait flotter :
http://leluxedetresoi.com/2016/05/04/memoire-futur-business-quantique/
j'avais coulé mon futur dans un passé présentement dépassé
Bonne soirée zosi
Ah ben non, je peux poster quelque chose comme ça
"DÉCRYPTAGES4 mai 2016
BÂTIS LA MÉMOIRE DE TON FUTUR : QUAND LE BUSINESS DEVIENT QUANTIQUE« Je ne veux pas changer le monde,
je suis le monde qui change »
(la belle personne qui m’a écrit ça se reconnaîtra)
je suis le monde qui change »
(la belle personne qui m’a écrit ça se reconnaîtra)
Article écrit sur la chanson Growing up
(Macklemore, Ryan Lewis & Ed Sheeran)
(Macklemore, Ryan Lewis & Ed Sheeran)
Je vais vous faire une confidence : j’ai souvent l’impression de vivre une vie que j’ai déjà vécue. Comme si tout ce qui m’arrivait, je le savais déjà quelque part dans un petit espace au fond de moi, je le voyais avant même que ça ne soit devant mes yeux. Je me suis longtemps demandée s’il n’y avait pas un programme à l’intérieur de nous, dont les codes nous échappent, mais qui nous conduit là où on doit être.
Pas forcément là où on a décidé d’être.
Là où on doit être.
Bâtir la mémoire de son futur : ça paraît fou, car à priori on est censé créer son futur. Pourtant, le quantique nous apprend que notre futur est déjà contenu au même endroit que notre passé et notre présent. Dans une immense toile invisible, qu’on appelle la trame akashique, où sont stockées toutes les informations de notre vie. La voie royale pour y accéder, c’est… notre intuition.
Âmes sensibles, ne pas s’abstenir de lire ce qui suit.
Esprits trop cartésiens, passez votre chemin.
Donc, si je vois ce qui va m’arriver, c’est que ce qui va m’arriver existe déjà. C’est sur ce « don » que j’ai bâti tout mon business (et ma vie) depuis 6 ans. Je n’invente rien : jecapte des informations à venir (en images, en ressentis, en énergies), je les transformeen contenus (articles, vidéos, photos, accompagnements, formations) et je lestransmets.
Ça peut paraître évident dit comme ça. Comme ça ne l’est pas, cet article va vous aider à comprendre comment le quantique peut propulser votre business au-delà de tout ce que votre mental a pu imaginer jusque là.
Rangez vos tableaux Excel et chaussez vos lunettes en multi-dimensions !
C’EST QUOI LE QUANTIQUE ?
Je vous la fais courte : ça veut dire lâcher son mental pour ouvrir son cœur.
J’essaie de vous la faire simple : la physique quantique permet de sortir de la pensée mécanique et cartésienne pour tisser les liens non-visibles entre soi et le monde, à savoir comment on peut créer / recréer sa réalité à partir de l’observation qu’on en fait.
Je côtoie et accompagne des entrepreneurs « quantiques en devenir » chaque jour. Et ils savent rarement qu’ils le sont. Tout comme je ne savais pas que je l’étais, jusqu’à ce que je m’intéresse en profondeur à ce sujet à l’été 2013, à travers d’innombrables recherches sur le web.
Mais, le web a vite atteint ses limites. Pour ma part, l’apprentissage ne passe pas à travers un livre ou un écran, mais par l’expérience du vivant. J’avais donc besoin de vivre le processus quantique dans mon corps et le comprendre de l’intérieur pour pouvoir me l’appliquer, le transmettre à mes clients… et le partager en toute connaissance de causes ici.
De novembre 2014 à février 2015, je me suis donc formée à la psycho-biologie quantique. Et ça a tout changé dans ma vie. Pour la 1ère fois, sans passer par la révolution. Plutôt une reconfiguration profonde à l’intérieur de moi : je me suis débranchée de mon mental pour me brancher complètement sur mon cœur.
Certains « passages de niveaux » ont été très rudes parce que les murs qui séparent l’égo du coeur peuvent être en béton armé. Pourtant, en l’espace d’un an et demi, tout ce qui était en pagaille et en souffrance en moi, s’est remis en place. À sa juste place. Mon univers s’est reconfiguré sur la bonne fréquence : la mienne.
Autant dire, le luxe absolu, car avancer en « mode cœur » me donne la confiance profonde que tout ira toujours pour le mieux.
Et ça, c’est la clé de toute la suite.
Ça a complètement affirmé ma façon de faire mon métier car ça a accéléré les résonances, les synchronicités, les bonnes rencontres au bon moment, les « hasards nécessaires », comme si on me guidait sur un chemin dont je découvrais la cohérence et la puissance à chacun de mes pas.
Toutes ces notions que je vivais déjà partiellement,
se sont incarnées à plein temps.
J’ai donc très rapidement décelé le potentiel de la voie quantique pour mes clients, que je leur transmets à travers des outils et exercices « renversants ». Car c’est bien de ça dont il s’agit : renverser votre vision de la vie pour vous amener à expérimenter – et pas seulement à comprendre – que le monde visible et invisible ne sont que les 2 faces d’une même réalité.
Aujourd’hui je vis quantique comme je respire, c’est un sujet dont on entend beaucoup parler, mais vous vous demandez sans doute comment ça peut vous aider concrètement dans votre business de tous les jours ?
Le temps est donc venu de vous en dire plus et mieux.
Accrochez vos ceintures, on n’en est qu’au début !
COMMENT DEVIENT-ON
UN(E) ENTREPRENEUR(E) QUANTIQUE ?
Rien à voir avec une méthode de « pensée magique », mais avec une réalité biologique : toutes les informations dont vous avez besoin sont contenues dans vos cellules. Vos cellules envoient ces informations à votre cœur, qui les transmet à votre cerveau, qui va projeter une vibration dans la réalité, qui va créer votre réalité.
En fait, la réalité n’existe pas. C’est « juste » une succession d’images sur lesquelles vous projetez une vibration issue soit de la peur (l’égo), soit de l’amour (l’âme). Les personnes, les lieux, les évènements ne sont « que » des énergies sur lesquels vous avez un seul pouvoir : vous demander pourquoi vous les rencontrez, et comment vous positionner en face.
Travailler en quantique, c’est déverouiller l’information pour ne pas la laisser passer à la moulinette de votre mental. Traduction : ça sert à neutraliser vos peurs pour laisser votre âme faire son taf.
Car votre âme a une mission précise à accomplir ! Si vous ne la laissez pas se déployer, vous désaxez votre être et votre faire, vous vous éloignez de vous-même et ce que vous attirez, au mieux vous désole, au pire vous met KO.
En fait, votre égo vous donne un spectre possible de votre réalité (disons, à 45°), alors que votre âme a un réservoir de multiples possibles pour vous (à 360°).
C’est ce qu’on appelle passer en multi-dimensions.
Ce à quoi j’accompagne chaque jour mes clients.
Vouloir changer votre monde extérieur (votre marché, vos clients, vos concurrents…), c’est comme vouloir changer un événement qui vous a profondément meurtri : ça ne marche pas. La seule chose qui marche, c’est de changer de regard sur ce qui vous arrive.
Changer votre perception
vous permet de changer de vibration
et donc de dimension.
Et là, au-delà de toute stratégie marketing, c’est ce qui va réellement affirmer votre identité, singulariser votre marque, faire évoluer en profondeur et dans la durée votre positionnement, votre clientèle, vos tarifs, votre communication, etc.
QU’EST-CE QUE ÇA PEUT
CHANGER CONCRÈTEMENT
DANS VOTRE BUSINESS ?
A peu près tout. C’est à dire, ce que la majorité des entrepreneurs redoutent, vous apprenez à en faire vos meilleurs alliés :
• ne plus avoir peur du manque ni de l’échec
• pacifier votre rapport au temps
• voir le vide comme une opportunité de faire un nouveau plein
• vivre l’argent comme une énergie fluide
Voici 4 exemples parlants, issus de problématiques clients :
Pas quantique = « Mon dieu, comment je vais finir la fin du mois si je n’ai pas de nouveaux clients ? » = peur du manque
Quantique = « Qu’est-ce qui me ferait plaisir à mettre en place afin de satisfaire au mieux mes besoins ? »
> amour et respect de soi
Pas quantique = « Je me force à aller à cette soirée réseau, sait-on jamais, ça pourrait me rapporter du business » = peur du vide
Quantique = « A quel endroit et dans quelle configuration je peux rencontrer des personnes avec lesquelles je me sens vraiment en phase ? »
> respect de votre identité et de votre mode de fonctionnement
Pas quantique = « Vite vite, je vais rater mon train, mon client va m’engueuler »
Quantique = « Qu’est-ce qui va m’arriver d’intéressant pendant cet espace-temps imprévu ? »
> confiance en l’inattendu (l’un-attendu)
Pas quantique = « J’ai les boules que ce projet pour lequel je me suis hyper investi(e) ne marche pas »
Quantique = « J’ai fait mon maximum et ce qui arrivera ne m’appartient pas. Comment je peux me concentrer sur ce que j’ai à faire ici et maintenant, pour laisser demain venir à moi ? »
> capacité à vous aligner sur vos intentions et votre vision, et à laisser être ce qui doit être
Le quantique, c’est donc :
• arrêter d’anticiper avec votre peur
• aimer ce que vous êtes et faites déjà
• avancer dans le sens de votre ressenti
• reconnaître que derrière chaque obstacle se cache une opportunité
C’est tout. Et c’est déjà beaucoup !
ET VOTRE FUTUR,
IL EST OÙ ALORS ?
En vous. N’allez pas chercher des miracles à l’extérieur, observez-vous et bâtissez votre miracle de l’intérieur. Regardez vos échecs passés, mettez la lumière de l’amour dessus, que voyez-vous ? Tout a toujours été parfaitement juste dans votre parcours pour vous amener là où vous en êtes aujourd’hui.
La mémoire de votre futur est en fait déjà contenue dans… vos cellules.
Elle n’est pas écrite, vos possibles y sont simplement déposés tels un GPS intérieur. Et la mission de votre vie n’est « que » de remonter jusqu’à ce point originel (le point zéro), pour décrypter ce pour quoi vous êtes sur cette terre. Votre entreprise en est le meilleur matériau.
Écoutez-vous, ressentez-vous pour savoir là où aller.
Tout est déjà là.
Tout va bien se passer.
Faites des choix stratégiques, commerciaux, relationnels que vous AIMEZ = pour lesquels vous ressentez de la bienveillance et de la justesse. A partir de là va se dessiner, lentement, sûrement, une trame invisible qui va relier tous les points de votre trajectoire et donner un sens concret et palpable à votre développement.
Mon business plan a été toujours clair : « Va là où ça vibre dans ton cœur. Là où ça ne vibre pas, ne perd pas ton temps ni ton énergie. Bâtis avec ce que tu es, pour avoir la vie que tu veux ». Mon enjeu était donc de me mettre dans cette énergie à tous les niveaux de ma vie.
C’est ce que je transmets, de plus en plus en conscience, donc en puissance, à mes clients.
Depuis quelques semaines, j’expérimente avec certains d’entre eux un exercice complètement fou : « Bâtis la mémoire de ton futur ». Je les fais se connecter en musique (que je choisis spécifiquement pour que sa vibration et la leur entrent ensymbiose) à une date précise de leur futur (choisie aussi spécifiquement par rapport à là où il est ambitieux et réaliste pour eux de se projeter).
Je les emmène aller voir ce qu’ils seront, ce qu’ils feront à cette date, puis je leur fais ramener ces informations ici et maintenant pour leur permettre de poser des actions en cohérence avec leur vision.
Ce qui leur arrive dans leur business ensuite est juste… bluffant.
Les portes qui étaient jusque là verrouillées… s’ouvrent en grand.
Vous dire comment c’est possible, ça ne s’explique pas par écrit, car je fais toujours ce même constat que la magie, c’est l’âme qui agit. Là où est l’évidence, il n’y a plus aucune question à se poser.
Si vous êtes un(e) entrepreneur(e) extra-sensible, visionnaire, avec un business qui tourne bien mais la désagréable impression récurrente d’être trop à l’étroit dans la place que vous vous êtes créé… c’est qu’il est temps de passer en multi-dimensions et de vous sculpter une envergure sur-mesure !
Contactez-moi pour en savoir plus sur mes accompagnements et formations, je me ferai un plaisir de vous guider.
…
Je vous laisse sur cette parole à méditer, n’hésitez pas à partager en commentaires vos expériences du quantique !
« Les grandes innovations de l’histoire ne sont pas advenues par hasard.
À un moment donné, le matelas de connaissances humaines
et le développement du cerveau ont permis aux individus d’imaginer,
de comprendre, d’utiliser. L’innovation était « dans l’air ».
Il suffisait de la voir et de la capter »
À un moment donné, le matelas de connaissances humaines
et le développement du cerveau ont permis aux individus d’imaginer,
de comprendre, d’utiliser. L’innovation était « dans l’air ».
Il suffisait de la voir et de la capter »
– Marylène Patou-Mathis,
préhistorienne française, spécialiste de l’homme de Néandertal –"
préhistorienne française, spécialiste de l’homme de Néandertal –"
avec autant de fois le mois "quantique" dedans, je vais avoir des problèmes avec les pro qui font venir m'en toucher un mot, et je vais avoir aussi comme un flottement...
Comme tu peux le voir, musicalement je ne suis même pas encore arrivée aux cantiques......... je suis donc encore assez très très très loin de la Saint Biose , et les archéo vont me tomber dessus aussi, pas sûr qu'ils/elles me diront que "c'est cro mignon". Bon je rejoins le matelas de mon ignorance. (pendant que j'arrive encore et depuis 3 ans à passer inaperçue ici )
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Prenez une lampe et suivez l'étoile du berger, ou du verger, ça dépend de quel angle on voit la chose.... si tu aperçois la grande casserole, n'oublies pas que comme la petite, elle peut te suivre à vie, même tapi à jamais comme un ours dans ta tanière ...
Pshitt
Invité- Invité
Re: news lifes :)
C'est tout pour aujourd'hui.
Demain nous travaillerons sur l'"haltère écho"
Demain nous travaillerons sur l'"haltère écho"
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Âges de la vie
[ltr]
Pour les articles homonymes, voir Âge et Les Âges de la vie.[/ltr]
Les âges de l'homme, chromolithographie qui représente de manière caricaturale le concept de successions d'étapes marquant la vie d'un homme, fin 19ème, Collections Musées départementaux de la Haute-Saône
Le Titien : Allégorie du Temps
Les âges de la vie.
Gravure sur bois illustrant Livre des propriétés des choses de Barthélemy l'Anglais (1486).
[ltr]
Les âges de la vie sont une conception consistant à diviser la vie en plusieurs périodes.[/ltr]
[ltr]
Les conceptions de l'antiquité classique distinguent :[/ltr]
quatre âges de la vie (conception depuis Pythagore, reprise au Moyen Âge par Philippe de Novare1 et par les peintres qui associent une caractéristique à chaque âge) :
enfance
adolescence
maturité
vieillesse
[ltr]
Cette notion est formalisée par Arnold Van Gennep notamment dans les rites de passage, publié en 1909. Longtemps à l’œuvre notamment dans les musées dit ethnographiques, cette approche datée et normative, laisse aujourd'hui la place à des approches plus fines notamment en anthropologie2.
Les Pères du désert appliquent les trois grands âges de la vie à la vie spirituelle : la connaissance de soi (notamment la reconnaissance de sa propre faiblesse), celle du prochain (notamment la communion fraternelle) et celle de Dieu (par la prière)3.
L'expression de Troisième âge, utilisée aujourd'hui comme euphémisme de la Vieillesse, renvoie à cette conception.[/ltr]
[ltr]
Le Sphinx posa à Œdipe l'énigme suivante : « Quelle est la créature qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir et qui est le plus faible quand elle se tient sur quatre pattes ? » Œdipe répondit : « c’est l’Homme qui au matin de sa vie se déplace à quatre pattes, qui au midi de sa vie marche avec ses deux jambes et qui au soir de sa vie s'aide d'une canne, marchant ainsi sur trois pattes ».[/ltr]
[ltr]
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Une attitude dysfonctionnelle
Ces questions nous aident à repérer nos dysfonctionnements. Pour Jacques Salomé, « il est impossible de comprendre comment nous nous comportons avec les autres si nous ne réfléchissons pas à la façon dont les autres se sont comportés avec l’enfant que nous avons été ». D’où la nécessité d’un travail d’introspection pour mesurer l’influence de notre enfance sur nos comportements. D’autre part, nous nous laissons trop facilement définir par autrui, y compris lorsqu’on se définit « contre » (« Je suis tout l’opposé de ma mère » ; « Je pense le contraire d’untel »…). Quand il y a distorsion entre la façon dont on est perçu et ce que nous sommes, il s’agit de comprendre si c’est un problème de connaissance de soi ou de communication. Enfin, pour que nos points de vue soient pris en compte, il faut savoir s’affirmer sans crainte d’être jugé et être attentif aux réactions que l’on suscite.
Changer son mode de communication
Prendre conscience de nos dysfonctionnements n’est pas suffisant. La règle d’or d’une communication saine ? « Proposer à l’autre une dynamique relationnelle qui ne soit ni aliénante ni infantilisante, dans laquelle l’autre est écouté et respecté pour ce qu’il est et non pour ce que l’on attend et désire qu’il soit », répond Jacques Salomé. Comment y parvenir ? En acceptant la différence et en gardant à l’esprit qu’une personne ne se résume pas à ses propos. Et en changeant son mode de communication. Par exemple, quand on exprime une opinion, on privilégiera la forme affirmative à la forme négative.
Le but : sortir d’un schéma relationnel qui oscille le plus souvent entre l’accusation (« J’aimerais avoir de bonnes relations avec les autres mais on ne m’en donne pas l’occasion ») et l’autoaccusation (« Je suis trop timide »). Et raisonner en termes de responsabilisation (« Je ne suis pas responsable de ce qui m’arrive mais je suis responsable de ce que j’en fais »).
L’expert
Jacques Salomé
Psychosociologue, spécialiste de la communication et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la relation, dont “Parle-moi… j’ai des choses à te dire” (Editions de L’Homme, 2004).
[ltr]
Pour les articles homonymes, voir Âge et Les Âges de la vie.[/ltr]
Les âges de l'homme, chromolithographie qui représente de manière caricaturale le concept de successions d'étapes marquant la vie d'un homme, fin 19ème, Collections Musées départementaux de la Haute-Saône
Le Titien : Allégorie du Temps
Les âges de la vie.
Gravure sur bois illustrant Livre des propriétés des choses de Barthélemy l'Anglais (1486).
[ltr]
Les âges de la vie sont une conception consistant à diviser la vie en plusieurs périodes.[/ltr]
[ltr]
[/ltr]
Sommaire
[/ltr]
- 1Histoire
- 2Énigme
- 3Notes et références
- 4Bibliographie
- 5Voir aussi
- 5.1Articles connexes
[ltr]
Histoire[modifier | modifier le code]
Les conceptions de l'antiquité classique distinguent :[/ltr]
- trois grands âges de la vie :
- la jeunesse | symbolique : innocence
- l'âge adulte | symbolique : maturité
- la vieillesse | symbolique : sagesse
[ltr]
Cette notion est formalisée par Arnold Van Gennep notamment dans les rites de passage, publié en 1909. Longtemps à l’œuvre notamment dans les musées dit ethnographiques, cette approche datée et normative, laisse aujourd'hui la place à des approches plus fines notamment en anthropologie2.
Les Pères du désert appliquent les trois grands âges de la vie à la vie spirituelle : la connaissance de soi (notamment la reconnaissance de sa propre faiblesse), celle du prochain (notamment la communion fraternelle) et celle de Dieu (par la prière)3.
L'expression de Troisième âge, utilisée aujourd'hui comme euphémisme de la Vieillesse, renvoie à cette conception.[/ltr]
[ltr]
Énigme
Le Sphinx posa à Œdipe l'énigme suivante : « Quelle est la créature qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi, à trois le soir et qui est le plus faible quand elle se tient sur quatre pattes ? » Œdipe répondit : « c’est l’Homme qui au matin de sa vie se déplace à quatre pattes, qui au midi de sa vie marche avec ses deux jambes et qui au soir de sa vie s'aide d'une canne, marchant ainsi sur trois pattes ».[/ltr]
[ltr]
Notes et références
[/ltr][ltr]
Bibliographie
[/ltr]- Eric Deschavanne et Pierre-Henri Tavoillot, Philosophie des âges de la vie, Hachette Pluriel, 2008
- Christiane Singer, Les Âges de la vie, éditions Albin Michel, 1983, rééd. 1990
[ltr]
Voir aussi
Articles connexes
[/ltr]- Enfance
- Adolescence
- Âge viril
- Le thème en peinture : voir notamment Hans Baldung Grien (Renaissance)
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Les âges de la vie
La trajectoire de l’existence
dimanche 1er août 2004
par Roger Nifle
popularité : 1%
Il est commun de penser à notre époque que les enfants sont destinés à grandir et pas seulement physiquement. Le développement et l’accomplissement de la personne sont, à cet âge, relativement bien admis. Il est moins fréquent de penser qu’il y ensuite d’autres âges avec leurs enjeux propres. Encore faut-il se placer dans le Sens d’une trajectoire d’accomplissement.
I - LES AGES, UN PROBLEME DE COMPREHENSION
Les âges de la vie
sont conçus comme des étapes caractérisées par un
certain état d’évolution, plus ou moins reconnu et
intégré à une conscience collective, selon les
cultures.
L’enfance, par exemple, est surtout comprise comme une
étape spécifique depuis le siècle dernier et les
études qui en dessinent les différentes phases avec une relative
précision sont pour la plupart récentes.
L’adolescence
est un seuil de passage dont la reconnaissance sociale est aussi relativement
actuelle dans nos sociétés jusqu’à être
sur-valorisée par l’exaltation des images de la jeunesse prise dans
cette période de transition.
L’âge adulte a
été considéré jusqu’ici comme la phase active
d’exercice d’une fonction sociale à caractère professionnel et
économique dont l’achèvement introduit à la retraite,
période de fin de vie conçue souvent comme une phase de repos
puis de dégradation.
Or, dans ce tableau, si la phase de
l’enfance est relativement bien reconnue, dès que l’on franchit
l’adolescence, la distinction phase adulte-retraite, assimilée encore
à une division 2 âge - 3 âge, reste particulièrement
pauvre dans la compréhension de l’évolution de la vie
humaine.
D’une façon générale, le sens et les
enjeux des étapes d’une vie humaine sont très mal connus. Les
perturbations qui peuvent s’y produire masquent d’autant plus le parcours d’une
saine vie humaine. Au lieu d’une compréhension de ce qui se joue et se
réalise en l’homme au travers de ses différents âges, des
idéalisations incontrôlées servent de modèles et
d’objectifs implicites.
Par exemple, l’inactivité socialement
organisée avec la retraite n’est nullement une nécessité
d’évolution et le mythe d’une fatale dégénérescence
intellectuelle très tôt dans l’existence vient récemment de
tomber. Les chercheurs ont montré que cette
dégénérescence des capacités intellectuelles
n’était que la conséquence d’autres difficultés
jusqu’à un âge très avancé.
Par ailleurs,
l’infantilisation de la personne âgée est aussi plus une
projection facile qu’une condition inhérente à la nature
humaine.
De ce fait, ni les personnes, ni les corps sociaux et les
pouvoirs publics n’ont de critères clairs pour orienter les projets de
vie aux différentes étapes. Les réflexes régressifs
ou défensifs ont alors tendance à prendre le pas et instaurer des
cercles vicieux en tant que normes d’évolution.
II
UNE THEORIE DES AGES ET DE LEURS ENJEUX
La théorie
des Cohérences Humaines propose une conception cohérente de la
succession des âges de la vie, de leurs enjeux spécifiques et de
leurs seuils de passage.
S’y dessinent les moments de
développement d’une vie engagée et ceux d’un désengagement
progressif de l’existence comme un processus normal qui ne va pas fatalement
avec une régression de la personne mais au contraire un
accomplissement.
Pour en comprendre les étapes, il faut
parcourir l’ensemble des âges de la vie.
Il faut savoir que
cette trajectoire structurée ne peut être établie par la
simple observation même si l’expérience la confirme. Il y faut un
fondement dont l’intelligence soit possible à partir d’une
compréhension de la nature humaine. C’est bien la condition pour sortir,
par exemple, du modèle simpliste : croissance, palier,
dégradation.
En fait, dans chaque culture se dessinent des
parcours types pour les âges et cette norme détermine aussi
l’anormal et même le pathologique.
C’est alors que selon qu’une
communauté de culture est investie dans ses meilleures logiques ou les
moins bonnes, elle dessine une norme de trajet de vie saine ou
distordue.
Ainsi si pour les uns la sagesse est un apanage de
l’âge avancé, pour d’autre il n’est souci que de distraction,
régression et infantilisation, alors que d’autres encore ont
créé à l’étranger des maisons de retraite (les
japonais au Portugal).
Si l’on veut penser et accompagner les personnes
âgées, par exemple, encore faut-il expliciter le chemin
souhaitable même si on aura à tenir compte de la
multiplicité des situations et aussi des modèles individuels ou
familiaux.
Cependant, on ne peut véritablement évaluer
les cas réels qu’à l’aide d’une échelle de valeur, donc
d’une intelligence de ce que peut être un bon chemin.
La
théorie des Cohérences Humaines montre que les âges de la
vie sont la traversée de trois espaces existentiels où se joue en
priorité un progrès de la personne dans l’une des trois grandes
dimensions :
- affective et relationnelle
- physique et comportementale
- mentale et identitaire.
Trois grandes périodes marquent ainsi la vie dont les
phases sont séparées par des seuils de transitions qui
correspondent à de véritables mutations.
Il y a ainsi
des phases de progrès dont les enjeux sont dans un espace existentiel
privilégié et des seuils, carrefours où se joue la
manière dont va être abordée la phase suivante.
Il
faudra être très attentif au fait qu’il s’agit du parcours propre
à la vie de la personne et non pas des apparences extérieures
qu’il offre aux regards. Ce sera particulièrement important pour le 3
âge.
III - LES GRANDES PERIODES DE LA VIE
Les travaux issus de la théorie des Cohérences Humaines
montrent que l’on peut tout d’abord distinguer trois périodes :
- Une période de gestation, prénatale,
- Une période d’engagement et de développement,
- Une période de désengagement et de retrait.
Cette dernière concerne les personnes âgées.
Cependant elle ne peut être comprise sans une vision d’ensemble et les
problèmes qui s’y posent ne sont intelligibles que par ce qu’il en est
du cheminement général.
1 - Gestation :
Inaugurée par la conception, elle s’achève par la naissance
qui est "venue au monde". Elle est caractérisée, pour
la personne, par le développement principal d’une affectivité
archaïque qui va sous-tendre toute l’existence et dont les
résurgences massives font retour à cet archaïsme
lorsqu’elles ne sont pas métabolisées d’une façon
mâture (ex. les relations passionnelles, destructrices si elles ne
deviennent pas relations responsables, en couple par exemple).
2 - Période d’engagement et de développement :
Elle se traduit par un développement progressif de l’individu et
par une implication de plus en plus importante et responsable dans la vie en
communauté.
3 - Période de désengagement
et de retrait :
Elle se traduit par une désimplication
progressive et un retrait de l’existence qui accompagne néanmoins un
possible progrès intérieur de la personne.
C’est
là qu’il peut y avoir contradiction entre un retrait existentiel
naturel, où la personne progresse, et une
dégénérescence qui ne serait comprise que comme
dégradation.
IV - LES PHASES DE
DEVELOPPEMENT
1 - L’Enfance :
Elle s’ouvre sur le seuil
de la venue au monde et s’achève normalement avec celui de
l’adolescence.
Elle a pour enjeu la croissance d’une maîtrise
comportementale. Grandir, plutôt que régresser, assumer sevrages
et séparations, faire l’apprentissage des comportement sociaux,
acquérir les savoir-faire existentiels en sont les principaux contenus.
Le tout se développe dans un espace factuel (primaire).
2 - L’âge adulte :
Il s’ouvre sur le seuil de
l’adolescence et s’achève normalement sur le seuil de maturité.
Il y a là déjà un problème dans la mesure où
ce dernier seuil est à peine reconnu culturellement. Seuls quelques
auteurs ou quelques traditions en placent le moment vers 35 ou 40 ans. Il
peut, bien sûr, se situer bien au-delà (ou plus rarement en
deçà).
L’adolescence est confrontée à la
question de l’indépendance, le seuil de la maturité est celui de
l’autonomie, c’est-à-dire la reconnaissance du Sens propre de son
existence et d’une vocation personnelle à assumer.
L’âge
adulte, qui y prépare, a pour enjeu l’évolution d’une
maîtrise identitaire.
Participer au jeu social, y tenir une
place, une fonction, un statut, progresser vers la singularité d’une
identification, d’un point de vue, d’une distinction sociale, tels sont les
enjeux, souvent identifiés à la réussite sociale.
Or, c’est bien souvent là qu’est imaginé le seuil d’une retraite,
prématurée sur le plan du développement personnel bien que
souvent retardée dans le temps.
Les mises à la retraite
anticipée et le développement d’une population qui sort de plus
en plus tôt des standards socioculturels d’une vie active montre qu’il y
a autre chose à envisager que la retraite-dégradation pour des
personnes souvent arrivées à leur pleine maturité.
3 - L’âge mâture :
Il s’ouvre sur ce seuil de
maturité et s’achève sur celui qui devrait être la
véritable retraite, située dans la troisième
période, celle des personnes âgées.
Cette
troisième phase de développement a le champ relationnel de la
communauté comme espace privilégié et comme enjeu le
développement d’une responsabilité, d’une autorité
personnelle dans l’évolution de la communauté.
Ce
devrait être l’âge privilégié des élus, des
dirigeants, des responsables, des institutions sociales, communautaires, des
experts et "maîtres" dans leurs arts et professions.
Notons ici que certains milieux ne conçoivent rien au-delà de
l’âge primaire. Le modernisme n’imagine rien au-delà de
l’âge secondaire (d’où les retraites anticipées en pleine
maturité). Il faut interroger diverses traditions ou sagesses pour
comprendre ce qu’est cette troisième étape ou bien être
suffisamment lucide sur l’existant.
V - LES PHASES DE
VIEILLISSEMENT
1 - Première Phase
La
première s’inaugure avec le seuil de retraite caractérisé
par la décharge des responsabilité communautaires. On n’a pas
encore de terme approprié pour le seuil suivant.
Cette
première phase est celle d’un désengagement factuel,
comportemental.
Désengagement ne veut pas dire régression
mais désimplication, gratuité.
C’est une période
ou le "faire" est bénévole et de nombreuses personnes
âgées y sont très actives dans l’aide gratuite (sans
engagement durable) pour aller vers un désengagement progressif de
l’implication physique et comportementale, donc de l’utilité, de
l’habileté et des performances existentielles, appelées à
diminuer.
C’est un temps d’expérience et d’acceptation de ce
retrait de la présence active.
2 - Deuxième
Phase
Elle s’inaugure dans une entrée dans la
dépendance existentielle (à la différence de l’adolescence
qui était quête d’indépendance).
Mais cette
dépendance n’est pas normalement perte d’autonomie personnelle au Sens
humain du terme (la dépendance physique ou comportementale n’est pas
normalement synonyme de perte d’autonomie humaine).
Cette seconde
phase est celle du retrait identitaire, social, mental. C’est la participation
à la vie sociale, au soutien d’une identité individuelle qui sont
en question. La personne s’en dégageant peut paraître
déficiente mentalement alors qu’elle n’est simplement qu’en retrait,
qu’elle cesse progressivement d’être concernée à ce
niveau.
C’est évidemment source d’angoisse, notamment pour tous
ceux qui sont fragilisés ou investis dans un âge adulte en
développement dont les aspirations identitaires sont comme
démenties dans le grand âge.
Cette
seconde phase s’achève sur un seuil où c’est le renoncement
à soi-même qui est l’enjeu, à tout désir propre, non
pas comme résignation mais comme acceptation, liberté
évidemment difficilement compréhensible pour tous ceux, à
peine adultes, en quête d’une liberté juvénile, d’une
identité sociale ou d’un pouvoir narcissique, etc...
3
Troisième Phase
La troisième phase terminale est
celle d’un désengagement de tout lien à autrui dans ce qui peut
apparaître comme une indifférence qui est
indifférenciation. Celle-ci n’est pas de l’ordre de la confusion
archaïque, mais de l’ordre du repos existentiel que le seuil de la mort
parachève.
Dans tout ce tableau les temps ne sont pas
mesurés, calibrés. Les cultures, les époques leur donnent
une mesure et un visage particulier. Elles tendent parfois à les effacer
ou à les retenir comme pour les fixer. Les temps peuvent être
ainsi indéfiniment allongés ou raccourcis.
Ainsi, si la
première période de retrait reste encore relativement reconnue,
acceptée, avec les images des grands parents disponibles et
bénévoles par exemple ; la seconde et la troisième
périodes sont considérées trop souvent comme des anomalies
à éviter. C’est la même chose que de considérer la
mort comme un accident, fatal mais anormal.
Il est parfaitement
justifié qu’il y ait une "prise en charge" progressive des
personnes âgées par les communautés (familiales ou
élargies).
Cependant, elle ne doit être, normalement,
qu’à la mesure du désengagement existentiel progressif, non pas
pour le freiner ou l’empêcher mais pour l’accompagner au rythme du
progrès de la personne. Les durées en seraient changées.
La médicalisation, dans ce tableau de l’accompagnement, doit
alors être soigneusement différenciée entre :
- l’accidentel qui ressortit des accidents ou pathologies classiques ou spécifiques,
- le soutien qui participe de l’accompagnement d’un retrait existentiel et qui doit être différent selon les phases donc les "espaces" du désengagement.
L’ensemble des questions
d’aides aux personnes âgées peuvent être repensées en
conséquence et surtout réajustés bien des à priori,
des idées reçues, des tentatives idéalisées mais
inadaptées.
Le plus simple sera bien souvent le plus juste si
les accompagnateurs, les experts et décideurs reconnaissent et acceptent
pour eux et pour les autres les enjeux humains du vieillissement et ainsi de
ne pas lutter contre, les dissimuler ou les distordre, mais d’en assumer la
responsabilité.
http://journal.coherences.com/article179.html
------------------------------------------------------------------------------------------
Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. André Malraux
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Tranches de vie
[ltr] Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
Une tranche de vie désigne, dans le langage courant, une petite séquence de la vie d'un être caractérisée par un événement particulier, anecdotique ou capital.
C'est également un terme utilisé dans la description d'un manga ou d'un anime, de façon à le ranger par catégorie. Un anime de type tranche de vie (Ou en Anglais : Slice of Life), parlera d'un événement important dans la vie du héros.
------------------------------------------------------------------------------------------[/ltr]
[ltr]
[size=30]Amour, travail, amis... Les bonnes questions pour faire le point[/size][/ltr]
[ltr]
On révise souvent ses choix dans l’urgence. Nous vous proposons la démarche inverse : faire le point à froid avant que les crises n’éclatent. Avec les conseils de Robert Neuburger, Jacques Salomé, Pierre-Jean De Jonghe et Hélène Vecchiali.
Anne-Laure Gannac[/ltr]
[ltr]
[/ltr]
Nous ressentons tous le besoin de nous arrêter pour faire le point, regarder où l’on en est, où l’on va… Mais nous ne savons pas toujours par où commencer. Les questions se bousculent ; les réponses oscillent entre conclusions radicales – « Il est trop tard » – et solutions illusoires – « Je recommence à zéro » – qui entretiennent l’immobilisme.
Pour éviter ces pièges, nous vous proposons une démarche méthodique concrète pour se questionner régulièrement et sereinement. Les petits bilans préventifs évitent souvent les grands bouleversements, quand des frustrations quotidiennes accumulées dégénèrent en crise et que des changements s’imposent dans l’urgence. Ecouter ses besoins profonds et exercer sa vigilance face à un sentiment d’insatisfaction diffus permettent de procéder à des réajustements qui évitent les séismes.
Nous avons demandé à quatre spécialistes de nous indiquer les questions à se poser pour faire un bilan de vie efficace. Ils nous invitent à une introspection rigoureuse dans les domaines amoureux, relationnel, personnel et professionnel, et nous proposent d’établir un plan d’action efficace pour changer ce qui doit l’être.
[ltr]
Entre les moments où l’on regrette le célibat, ceux où on le déplore et ceux où l’on se demande si notre choix amoureux est le bon, notre vie affective est un perpétuel questionnement. Ces doutes révèlent-ils un réel besoin de changement ? Peut-on améliorer sa vie sentimentale, ou faut-il tout quitter ?
Les questions à se poser
• Vous êtes en couple, marié ou célibataire : votre situation vous convient-elle ? Avez-vous le sentiment de l’avoir pleinement choisie ?
• Etes-vous à l’écoute de votre partenaire ? Et vos envies sont-elles entendues ?
• Avez-vous du plaisir à retrouver la personne avec qui vous vivez ? Faites-vous des projets d’avenir avec elle ?
• Aimez-vous le couple que vous formez ? Avez-vous du plaisir à sortir ensemble et à faire connaître aux autres votre “duo” ?
• Dans votre vie sexuelle et affective, vous sentez-vous exister en tant qu’homme ou femme ?
Analyse et conseils
Notre identité en question
La vie amoureuse a plusieurs dimensions – sexuelle, affective (l’amour pour l’autre) et relationnelle (l’amour pour le couple) – et à chacune de ces dimensions appartiennent des besoins particuliers. On s’épanouit affectivement quand la plupart de ces besoins sont comblés. « Quand nous nous interrogeons sur notre couple, nos sentiments, ceux de l’autre, la vraie question qui nous anime, au fond, est celle de notre identité, explique Robert Neuburger. Ce que nous demandons, c’est : “Qui suis-je, moi, pour l’autre ? Pourquoi suis-je aimé de telle ou telle façon ?” » Il est rare d’être satisfait sur tous les plans. L’essentiel est de cerner les domaines où des manques apparaissent, puis d’en repérer les causes. Par exemple, vous avez le sentiment de ne plus exister aux yeux de l’autre. Pourquoi ? Est-ce le fait d’un manque de communication entre vous ? De l’absence de projets ou d’activités à deux ?
Ouvrir la discussion
Une fois les vrais problèmes identifiés, il convient de s’interroger sur notre part de responsabilité et sur les moyens à notre disposition pour faire évoluer notre couple. Après avoir fait le point avec soi-même, on pourra ouvrir la discussion avec son partenaire. Pour éviter que l’échange ne se transforme en règlement de comptes, chacun devra proposer les changements de comportement qu’il est prêt à faire pour combler les manques de l’autre. Enfin, conclut Robert Neuburger, « quand les deux sombrent dans une indécision anxieuse ou que la communication se révèle impossible, le recours à un tiers peut être utile, avant d’envisager la nécessité d’une rupture ».
L’expert
Robert Neuburger
Psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple, auteur entre autres de “Nouveaux couples” (Payot, 2004) et de “On arrête ?… On continue ?” (Payot, 2002).
[ltr]
Pas assez à l’écoute, incapable de s’affirmer, trop colérique… Notre tendance à nous enfermer dans des rôles – produits de notre histoire personnelle – nous empêche d’avoir des relations satisfaisantes avec les autres. On voudrait mieux communiquer, être plus respecté, moins autoritaire, mais comment changer ?
Les questions à se poser
• Quelles relations aviez-vous, enfant, avec votre entourage (parents, proches) ? En avez-vous reparlé avec eux depuis ? Avec un psy ?
• Par quels qualificatifs vous désigne-t-on généralement ? Vous définissez-vous de la même façon ?
• Quelles relations entretenez-vous avec les autres ? Avez-vous tendance à médire ? à juger ? à vous méfier des autres ? ou, au contraire, à écouter et à faire confiance facilement ?
• Quand vous exprimez une opinion, comment est-elle reçue ? Est-elle disqualifiée, banalisée ? Ou déclenche-t-elle une adhésion spontanée ?
Analyse et conseils
[ltr] Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
Une tranche de vie désigne, dans le langage courant, une petite séquence de la vie d'un être caractérisée par un événement particulier, anecdotique ou capital.
C'est également un terme utilisé dans la description d'un manga ou d'un anime, de façon à le ranger par catégorie. Un anime de type tranche de vie (Ou en Anglais : Slice of Life), parlera d'un événement important dans la vie du héros.
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[size=30]Amour, travail, amis... Les bonnes questions pour faire le point[/size][/ltr]
[ltr]
On révise souvent ses choix dans l’urgence. Nous vous proposons la démarche inverse : faire le point à froid avant que les crises n’éclatent. Avec les conseils de Robert Neuburger, Jacques Salomé, Pierre-Jean De Jonghe et Hélène Vecchiali.
Anne-Laure Gannac[/ltr]
[ltr]
Sommaire
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- VIE AMOUREUSE
- VIE RELATIONNELLE
- VIE PERSONNELLE ET INTERIEURE
- VIE PROFESSIONNELLE
Nous ressentons tous le besoin de nous arrêter pour faire le point, regarder où l’on en est, où l’on va… Mais nous ne savons pas toujours par où commencer. Les questions se bousculent ; les réponses oscillent entre conclusions radicales – « Il est trop tard » – et solutions illusoires – « Je recommence à zéro » – qui entretiennent l’immobilisme.
Pour éviter ces pièges, nous vous proposons une démarche méthodique concrète pour se questionner régulièrement et sereinement. Les petits bilans préventifs évitent souvent les grands bouleversements, quand des frustrations quotidiennes accumulées dégénèrent en crise et que des changements s’imposent dans l’urgence. Ecouter ses besoins profonds et exercer sa vigilance face à un sentiment d’insatisfaction diffus permettent de procéder à des réajustements qui évitent les séismes.
Nous avons demandé à quatre spécialistes de nous indiquer les questions à se poser pour faire un bilan de vie efficace. Ils nous invitent à une introspection rigoureuse dans les domaines amoureux, relationnel, personnel et professionnel, et nous proposent d’établir un plan d’action efficace pour changer ce qui doit l’être.
[ltr]
VIE AMOUREUSE
[/ltr]Entre les moments où l’on regrette le célibat, ceux où on le déplore et ceux où l’on se demande si notre choix amoureux est le bon, notre vie affective est un perpétuel questionnement. Ces doutes révèlent-ils un réel besoin de changement ? Peut-on améliorer sa vie sentimentale, ou faut-il tout quitter ?
Les questions à se poser
• Vous êtes en couple, marié ou célibataire : votre situation vous convient-elle ? Avez-vous le sentiment de l’avoir pleinement choisie ?
• Etes-vous à l’écoute de votre partenaire ? Et vos envies sont-elles entendues ?
• Avez-vous du plaisir à retrouver la personne avec qui vous vivez ? Faites-vous des projets d’avenir avec elle ?
• Aimez-vous le couple que vous formez ? Avez-vous du plaisir à sortir ensemble et à faire connaître aux autres votre “duo” ?
• Dans votre vie sexuelle et affective, vous sentez-vous exister en tant qu’homme ou femme ?
Analyse et conseils
Notre identité en question
La vie amoureuse a plusieurs dimensions – sexuelle, affective (l’amour pour l’autre) et relationnelle (l’amour pour le couple) – et à chacune de ces dimensions appartiennent des besoins particuliers. On s’épanouit affectivement quand la plupart de ces besoins sont comblés. « Quand nous nous interrogeons sur notre couple, nos sentiments, ceux de l’autre, la vraie question qui nous anime, au fond, est celle de notre identité, explique Robert Neuburger. Ce que nous demandons, c’est : “Qui suis-je, moi, pour l’autre ? Pourquoi suis-je aimé de telle ou telle façon ?” » Il est rare d’être satisfait sur tous les plans. L’essentiel est de cerner les domaines où des manques apparaissent, puis d’en repérer les causes. Par exemple, vous avez le sentiment de ne plus exister aux yeux de l’autre. Pourquoi ? Est-ce le fait d’un manque de communication entre vous ? De l’absence de projets ou d’activités à deux ?
Ouvrir la discussion
Une fois les vrais problèmes identifiés, il convient de s’interroger sur notre part de responsabilité et sur les moyens à notre disposition pour faire évoluer notre couple. Après avoir fait le point avec soi-même, on pourra ouvrir la discussion avec son partenaire. Pour éviter que l’échange ne se transforme en règlement de comptes, chacun devra proposer les changements de comportement qu’il est prêt à faire pour combler les manques de l’autre. Enfin, conclut Robert Neuburger, « quand les deux sombrent dans une indécision anxieuse ou que la communication se révèle impossible, le recours à un tiers peut être utile, avant d’envisager la nécessité d’une rupture ».
L’expert
Robert Neuburger
Psychiatre, psychanalyste et thérapeute de couple, auteur entre autres de “Nouveaux couples” (Payot, 2004) et de “On arrête ?… On continue ?” (Payot, 2002).
[ltr]
VIE RELATIONNELLE
[/ltr]Pas assez à l’écoute, incapable de s’affirmer, trop colérique… Notre tendance à nous enfermer dans des rôles – produits de notre histoire personnelle – nous empêche d’avoir des relations satisfaisantes avec les autres. On voudrait mieux communiquer, être plus respecté, moins autoritaire, mais comment changer ?
Les questions à se poser
• Quelles relations aviez-vous, enfant, avec votre entourage (parents, proches) ? En avez-vous reparlé avec eux depuis ? Avec un psy ?
• Par quels qualificatifs vous désigne-t-on généralement ? Vous définissez-vous de la même façon ?
• Quelles relations entretenez-vous avec les autres ? Avez-vous tendance à médire ? à juger ? à vous méfier des autres ? ou, au contraire, à écouter et à faire confiance facilement ?
• Quand vous exprimez une opinion, comment est-elle reçue ? Est-elle disqualifiée, banalisée ? Ou déclenche-t-elle une adhésion spontanée ?
Analyse et conseils
Une attitude dysfonctionnelle
Ces questions nous aident à repérer nos dysfonctionnements. Pour Jacques Salomé, « il est impossible de comprendre comment nous nous comportons avec les autres si nous ne réfléchissons pas à la façon dont les autres se sont comportés avec l’enfant que nous avons été ». D’où la nécessité d’un travail d’introspection pour mesurer l’influence de notre enfance sur nos comportements. D’autre part, nous nous laissons trop facilement définir par autrui, y compris lorsqu’on se définit « contre » (« Je suis tout l’opposé de ma mère » ; « Je pense le contraire d’untel »…). Quand il y a distorsion entre la façon dont on est perçu et ce que nous sommes, il s’agit de comprendre si c’est un problème de connaissance de soi ou de communication. Enfin, pour que nos points de vue soient pris en compte, il faut savoir s’affirmer sans crainte d’être jugé et être attentif aux réactions que l’on suscite.
Changer son mode de communication
Prendre conscience de nos dysfonctionnements n’est pas suffisant. La règle d’or d’une communication saine ? « Proposer à l’autre une dynamique relationnelle qui ne soit ni aliénante ni infantilisante, dans laquelle l’autre est écouté et respecté pour ce qu’il est et non pour ce que l’on attend et désire qu’il soit », répond Jacques Salomé. Comment y parvenir ? En acceptant la différence et en gardant à l’esprit qu’une personne ne se résume pas à ses propos. Et en changeant son mode de communication. Par exemple, quand on exprime une opinion, on privilégiera la forme affirmative à la forme négative.
Le but : sortir d’un schéma relationnel qui oscille le plus souvent entre l’accusation (« J’aimerais avoir de bonnes relations avec les autres mais on ne m’en donne pas l’occasion ») et l’autoaccusation (« Je suis trop timide »). Et raisonner en termes de responsabilisation (« Je ne suis pas responsable de ce qui m’arrive mais je suis responsable de ce que j’en fais »).
L’expert
Jacques Salomé
Psychosociologue, spécialiste de la communication et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la relation, dont “Parle-moi… j’ai des choses à te dire” (Editions de L’Homme, 2004).
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Bonheur/Articles-et-Dossiers/Trouver-la-vie-qui-nous-va/Amour-travail-amis-Les-bonnes-questions-pour-faire-le-point
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Invité- Invité
Re: news lifes :)
VIE PERSONNELLE ET INTERIEURE
Entre un travail parfois peu épanouissant et une vie de famille chargée, les moments consacrés à soi sont rares et… précieux. Mais comment savoir si on les occupe « bien », en accord avec nos besoins profonds ? Et si nous nous donnons toutes les chances de nous épanouir à travers ces moments ?
Les questions à se poser
• Le lieu dans lequel vous vivez vous plaît-il ? Avez-vous du plaisir à y être ?
• Prenez-vous régulièrement le temps de ne rien faire ? Vous sentez-vous bien dans les moments de calme et de solitude ? Ou, au contraire, avez-vous plus souvent le sentiment d’être seul, perdu ?
• Exprimez-vous facilement vos sentiments de joie, de peur, de colère et de tristesse ? Riez-vous souvent ?
• Pratiquez-vous une activité qui vous permette de développer votre créativité et d’être en contact avec la nature ?
• Etes-vous bien dans votre corps ? Prenez-vous du plaisir à le faire bouger, à vous en occuper ?
Analyse et conseils
Ce plaisir souvent oublié
Pour Pierre-Jean De Jonghe, ces questions abordent nos différents besoins. Dans cet état des lieux, le premier élément à reconsidérer est notre lieu de vie. Nous plaît-il ? Est-il en harmonie avec nos goûts et notre existence actuels ? Le but : « remettre au goût du jour » son espace quotidien afin de se le réapproprier. Mais « le bien-être se mesure aussi à notre capacité à rester seul et à ne rien faire, ajoute le spécialiste. Il ne s’agit pas de fuir les autres ou de sombrer dans une léthargie malsaine, mais de savoir apprécier les moments où l’on se retrouve seul face à soi-même. »
La capacité à exprimer et à écouter ses émotions est un signe d’épanouissement. Quant à nos besoins intellectuels, nous les satisfaisons grâce à notre activité professionnelle, mais aussi en sortant des sentiers battus à travers des pratiques créatives. Toute activité à laquelle nous nous adonnons avec plaisir exprime d’autres aspects de notre personnalité que celle que nous développons dans notre travail. Enfin, reprendre contact avec soi, c’est aussi reprendre contact avec son corps et ses sensations : « A toujours le juger et le “penser”, on en oublie de le “ressentir”. Un corps que l’on aime, c’est un corps que l’on veut soigner », rappelle Pierre-Jean De Jonghe. Parce qu’on le connaît et que l’on est à l’écoute de ses besoins et des sensations qu’il nous procure.
Se donner des objectifs et les respecter
On notera par écrit nos manques et nos faiblesses, puis on laissera « mûrir ». Il s’agira ensuite de se donner des priorités, d’en parler avec les personnes concernées (conjoint, enfants…), d’écouter leur avis et de s’exercer, au quotidien, à remplir les objectifs que l’on s’est fixés. Et Pierre-Jean de Jonghe de conclure : « La vie que nous avons est celle que nous avons choisie. Nous avons en nous les moyens de la reprendre en main. »
L’expert
Pierre-jean de Jonghe
Pierre-jean de Jonghe
Conseiller en ressources humaines, président de la section belge de la Fédération internationale de coaching, auteur de “De quelle vie voulez-vous être le héros ?” (InterEditions, 2004).
VIE PROFESSIONNELLE
Soudain, la routine devient pesante et un désir de changement nous démange. On veut plus de temps pour soi, plus d’indépendance ou, au contraire, travailler davantage en équipe… Et si ce job ne nous correspondait plus ? Faut-il changer de métier ou de façon de travailler ?
Les questions à se poser
• Au cours d’une semaine, combien de temps consacrez-vous à votre travail, à votre famille, à votre vie sociale et à vous-même ? Si vous pouviez rééquilibrer les tendances, quels pourcentages établiriez-vous ?
• Parmi ces valeurs – pouvoir personnel, réussite, recherche de sens, jeu et créativité, intimité, écoute et participation –, lesquelles étaient les plus importantes au début de votre carrière ? Et aujourd’hui ?
• Quelle a été la situation la plus motivante dans votre parcours professionnel ? Pourquoi et selon quels critères ? A l’inverse, quelle a été la moins motivante ? Pourquoi ?
Répertoriez cinq critères, hiérarchisez-les par degré d’importance pour vous et déterminez si votre situation professionnelle actuelle les remplit.
Analyse et conseils
L’équilibre menacé
En évaluant l’équilibre entre notre temps de travail et notre temps privé, nous cernons nos désirs profonds et nos motivations. Si nos réponses révèlent de grands écarts entre ceux de départ, d’aujourd’hui et ceux que l’on souhaiterait développer, un rééquilibrage s’impose. La hiérarchie des valeurs que nous avons établie nous aide à apprécier dans quel sens il doit s’opérer.
Agir progressivement
Il s’agit d’explorer si l’on peut aborder son travail différemment – reconfigurer son poste, par exemple – et repérer nos ressources personnelles pour y parvenir. Ensuite, on en parlera avec son patron, mais aussi avec des collègues et amis. Cela peut suffire pour changer, progressivement, de situation. Dans le cas inverse, si un changement radical paraît inévitable, Hélène Vecchiali conseille de « se faire accompagner par un spécialiste – coach, thérapeute – car toute réorientation, aussi désirée et positive soit-elle, est anxiogène ».
L’expert
Hélène Vecchiali
Hélène Vecchiali
Consultante en ressources humaines et membre titulaire de la Société française de coaching.
Whaou, c'est peut être ici que j'ai le plus bossé mais sans rien faire. Et que je me suis remise debout en étant assise.
Ce monsieur m'avait dit : Pour que quelqu'un t'impressionne, je demande à voir.
3 ans après je répondrai : T'as qu'à aller sur ZB . 3 années tremblantes, 3 années troublantes.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
À chaque âge ses petits tracas sur Google
Voir le diaporama en grand »
«J'ai 10 ans et je suis enceinte» ou «J'ai 35 ans et je suis vierge». Voici certains des résultats habituels fournis par Google sur son moteur de recherche lorsqu'on saisit les termes «J’ai [âge] et», comme en témoigne une vidéo récemment mise en ligne par le YouTuber Marius B.
Cet internaute s’est amusé à découvrir les différentes préoccupations des utilisateurs du moteur de recherche, dans sa version US, aux différentes étapes de la vie, en parcourant les résultats fournis par la fonction d’autocomplétion de Google. Résultat, les soucis des internautes semblent concerner principalement la grossesse et le sexe. «20 minutes» s’est amusé à reproduire l’opération dans la version francophone du moteur de recherche. Les résultats sont à découvrir dans notre diaporama.
Une vidéo sur YouTube témoigne des principales requêtes saisies dans le moteur de recherche aux différentes étapes de l'existence d'une personne.
Voir le diaporama en grand »
«J'ai 10 ans et je suis enceinte» ou «J'ai 35 ans et je suis vierge». Voici certains des résultats habituels fournis par Google sur son moteur de recherche lorsqu'on saisit les termes «J’ai [âge] et», comme en témoigne une vidéo récemment mise en ligne par le YouTuber Marius B.
Cet internaute s’est amusé à découvrir les différentes préoccupations des utilisateurs du moteur de recherche, dans sa version US, aux différentes étapes de la vie, en parcourant les résultats fournis par la fonction d’autocomplétion de Google. Résultat, les soucis des internautes semblent concerner principalement la grossesse et le sexe. «20 minutes» s’est amusé à reproduire l’opération dans la version francophone du moteur de recherche. Les résultats sont à découvrir dans notre diaporama.
(L'essentiel Online/man
http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/actualites/story/A-chaque-ge-ses-petits-tracas-sur-Google-10917621
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont
une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.
Soyez vous-même.
Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles.
Vous avez le droit d'être ici.
Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait.
Quels que soient vos travaux et vos rêves,
gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cour.
Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Tachez d'être heureux.
Source: Max Ehrmann, 1927
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Cibler l'avenir. Pas simple lorsqu'on te reprojette toujours dans le passé. Déjà parfois le passé sans prévenir te rappelle, mais te rappeler pour te rappeler le passé... donner des idées sur ce qui ne peut plus être, qu'on ne peut pas modifier, j'ai vraiment du mal à cerner le mode de penser. Ca me fait l'image d'une plante qui essaie de pousser et le jardinier qui lui dit : redeviens une graine, tu es une graine, souviens toi quand tu étais une graine. Ben non justement sinon je serai rester une plante verte
Penser toujours vers l'arrière, ça me dépasse, qu'est ce que je vais faire demain, ben t'as qu'à faire comme y'a 20 ans.... ça fait des sacrés bonds mentaux à faire et beaucoup de chemins et de choses à repasser à chaque fois. On est même pas dans du circulaire, mais du "qui recule". C'est tordu et générateur d'angoisses.
Sinon ça fait bien trois ans que je n'entends plus "je m'inquiète", "ça me contrarie", "je suis contrariée", "tu me rassures pas", du coup je suis moins inquiète, moins contrariée, je me sens moins contrariante, et je suis plus rassurée.
C'est tout de même rassurant, les gens rassurants On pâlisse moins
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Le passé c'est cool, c'est un moteur qui pousse en avant, surtout en terme de relation.
C'est se rappeler la graine, la pousse, le petit arbre, quand on voir le gros chêne en face de soit.
Et là quand on porte le regard sur les p'tit glands qui pointent leurs nez, on se rappelle la p'tite graine...
C'est se rappeler la graine, la pousse, le petit arbre, quand on voir le gros chêne en face de soit.
Et là quand on porte le regard sur les p'tit glands qui pointent leurs nez, on se rappelle la p'tite graine...
- Exemple:
- Je suis entrain de récupérer peu à peu toutes mes relations toxiques perdues.
Mon meilleur pote.... petit a petit... il revient. Mon aut're meilleur pote, je lui donne quelque mois, ma famille, deja fait en partie.... la famille de zebramex, ça commence aussi, ma foret a brulé durant le "grand menage", j'ai des ptites pousses partout Et ceux qui sont encore des graines.... ça va venir. Les arbres qui n'auront pas repoussés seront les mauvaises graines Tout plein de petits miracles en devenir Et je vais récupérer des relations enfin saines des gens, pas les meme, mais les bonnes Le passé, c'est nos racines
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Revz a écrit:Le passé c'est cool, c'est un moteur qui pousse en avant, surtout en terme de relation.
C'est se rappeler la graine, la pousse, le petit arbre, quand on voir le gros chêne en face de soit.
Et là quand on porte le regard sur les p'tit glands qui pointent leurs nez, on se rappelle la p'tite graine...
- Exemple:
Je suis entrain de récupérer peu à peu toutes mes relations toxiques perdues.
Mon meilleur pote.... petit a petit... il revient. Mon aut're meilleur pote, je lui donne quelque mois, ma famille, deja fait en partie.... la famille de zebramex, ça commence aussi, ma foret a brulé durant le "grand menage", j'ai des ptites pousses partout Et ceux qui sont encore des graines.... ça va venir. Les arbres qui n'auront pas repoussés seront les mauvaises graines Tout plein de petits miracles en devenir Et je vais récupérer des relations enfin saines des gens, pas les meme, mais les bonnes Le passé, c'est nos racines
Hello,
Là dessus je suis d'accord (tu aurais pu me laisser le gland au moins ici ), lorsqu'on se fait un flash back soi même. Moins, beaucoup moins sur les personnes qui te font perdre des repères d'aujourd'hui et ton programme, ta direction, en te promenant au gré de leurs propos dans l'espace temps. J'ai parmi mes proches, une personne qui fait cela constamment. Ca donne un mécanisme du genre, je me demande quelle heure il est et en réponse tu aurais : en 1972 tu aimais bien les radis Tu devrais suivre mon conseil Je me suis fait une raison désormais. Mais bon comme toute habitude, en seulement trois années, ce n'est pas encore rodé et ça n'a surtout pas été ma priorité, bien que des personnes soient comme cela, tu devrais les positionner en priorité... et agir selon les leurs d'où mon "j'aurai fini en plante verte à ce rythme là".
Je trouve pas trop le temps de faire des bilans de ma vie et de mon fonctionnement pour répondre à certaines attentes et je préfère progresser que de devoir systématiquement devoir revenir à un stade dépassé depuis très longtemps pour pouvoir répondre à un simple "comment ça va ?" 'ben ça va" "oui mais t'es sûr", ben oui creuser, approfondir et surtout remettre constamment en route des conversations qui n'ont pas lieu d'être au présent et qui n'apportent aucune solution aux problèmes en cours et lorsqu'on a rien demandé en plus pour moi c'est hallucinant. Retour vers le passé n'est pas trop mon truc. J'ai pas le temps et ces dernières années, je l'ai eu encore moins.
"Je suis entrain de récupérer peu à peu toutes mes relations toxiques perdues. "
Tu souhaites pouvoir récupérer des relations qui te sont toxiques ? ou j'ai mal compris ? on ne va pas se trouver de directions communes dans ce domaine là
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Pourquoi quelque chose plutˆot que rien? Franck Lihoreau, Fr´ed´eric Nef To cite this version: Franck Lihoreau, Fr´ed´eric Nef. Pourquoi quelque chose plutˆot que rien?. `a paraˆıtre dans les Actes du S´eminaire de M´etaphysique `a l’Ecole Normale Sup´erieure (MENS 2004). 2006. HAL Id: halshs-00113473 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00113473 Submitted on 13 Nov 2006 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destin´ee au d´epˆot et `a la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publi´es ou non, ´emanant des ´etablissements d’enseignement et de recherche fran¸cais ou ´etrangers, des laboratoires publics ou priv´es. 1 A PARAÎTRE DANS LES ACTES DU SEMINAIRE DE METAPHYSIQUE A L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE MENS 2004 POURQUOI Y A-T-IL QUELQUE CHOSE PLUTOT QUE RIEN ? Frédéric Nef (EHESS) Franck Lihoreau (Archives Henri Poincaré – Nancy 2) « Rien, c’est déjà quelque chose » (Raymond Devos) « Pardonnez-moi, dit-il en lui parlant tout bas, Mais je pense, entre nous, que vous n’existez pas » (Voltaire, cité in Jules Benda, Lettre à Mélisande) « Le vide vidé de son vide c’est le vide C’est le plein vide Le plein vide vidé de son plein vide » (Gherasim Luca, Héros Limite) « Dès le commencement, aucune chose n’est » (Hui-neng, Sutra) Nous essaierons de discuter les conditions d’une réponse possible à la question, ce qui réclame une analyse minutieuse de sa forme et de son sens et une évaluation d’un des arguments les plus puissants, celui de van Inwagen, qui est un développement d’une idée de Nozick et critiqué de manière éclairante pour notre propos par Jonathan Lowe. Dans Qu’est ce que la métaphysique ? étaient distinguées cassation et solution. La cassation alors proposée consistait Ce texte a une histoire complexe. Une première version a été présentée au Séminaire de Métaphysique à l’Ecole Normale Supérieure (MENS), Paris à l’automne 2004, par Frédéric Nef. Une deuxième version corrigée a ensuite circulé, dont un condensé a été lu à la journée publique du MENS le 12 juin 2005. Cette version courte a été entièrement corrigée et modifiée, à la suite de commentaires critiques extrêmement détaillés de Franck Lihoreau. Merci à ceux qui ont également aidé par leurs questions à l’amélioration du texte : David Rabouin, Sacha Bourgeois Gironde, Francis Wolff, Cyrille Michon. Merci aussi à Jean-Maurice Monnoyer et Jonathan Lowe pour leurs bienveillantes appréciations. Ghislain Guigon et Frédéric Ferro ont commenté par écrit une version préliminaire, merci à eux. 2 à montrer que cette question pouvait être entendue comme se détruisant ellemême (puisqu’il faut bien que quelqu’un, qui survient sur quelque chose, la pose)1 . La discussion qui suit ne réclame de la part du lecteur que l’acceptation de la logique classique, de la théorie des probabilités et de la logique modale. Après quelques rappels des éléments d’une approche formelle de la question « Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? » et quelques précisions préliminaires sur la manière d’interpréter cette dernière (section I), nous discuterons l’argumentation de Peter van Inwagen et aborder la critique qu’en a faite Jonathan Lowe (section II), avant de procéder à un examen des concepts d’ensemble vide2 et de monde vide, concepts présents aussi bien chez van In- 1 David Armstrong, dans Truth and Trumakers (2004), reprend à son compte une remarque de Bruin Christensen sur l’absence de vérifacteur dans le cas où « Rien du tout n’existe » (there is nothing at all) est vrai : dans ce cas, il n’y a rien et il n’y a donc pas de vérifacteur. C’est sur ce genre de fait que Frédéric Nef avait, dans Qu’est-ce que la métaphysique ?, défendu l’idée que « Rien n’existe » est auto-réfutant, car si rien n’existe, ce jugement « Rien n’existe » pas (pas plus, a fortiori, que son énonciateur). Armstrong, discute l’énoncé « Il pourrait ne rien y avoir », qu’il juge ne pas être exposé au même genre d’objection que « Rien n’existe », ainsi que la phrase discute la phrase « Il est possible que rien n’existe » (op.cit, 91 sqq.). Certains pensent qu’il existe une cassatio pour cette phrase. Elle est vraie s’il en existe un vérifacteur (quelque chose qui la rend vraie). Mais s’il en existe un, ce vérifacteur est évidemment quelque chose. Or, ce que dit « Il est possible que rien n’existe », c’est que rien n’existe. Donc, cette phrase est fausse (ou absurde ?). Armstrong rejette cette solution, car « Il est possible que rien n’existe » est selon lui une vérité modale dont le vérifacteur est donc un monde possible, que nous comprenons comme devant être un monde vide. Pour lui, si l’on montre qu’un monde vide est une contradiction, on doit admettre la cassatio. Ici, nous soutenons qu’il n’y a pas de monde vide et pourtant, que l’on peut envisager une solution intermédiaire entre cassatio (telle quelle, la question n’a pas de sens) et réponse proprement dite à la question, mais dans un sens soigneusement spécifié. Pour une discussion de genre de problèmes au Moyen-Âge, notamment à propos des « archivérifacteurs », voir A. de Libera, Albert le Grand (Paris : Vrin, 2004). 2 Dans la théorie classique des ensembles telle qu’axiomatisée, par exemple, par Zermelo ou Bernays, un ensemble vide est défini comme ensemble des éléments non identiques à euxmêmes. Dans la théorie des ensembles de Zermelo, l’ensemble vide est posé par l’axiome suivant (axiom of the null set) : (∃y)(∀x) x ∉ y. Boolos, dans sa conception itérative des ensembles, dérive de l’axiome de Zermelo un principe de sa stage theory : « Derivation. Let Χ = {x = x}. Then: (∀s)(∃y)(∀x){x ∈ y [x = x & (∃t)(tEs & xFt)]}
.../...
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00113473/document
Plus qu'à espérer qu'un jour je puisse aller à l'école normale en étant soit normée soit anormée ? pour pouvoirrésumer, comprendre, lire, approcher, percevoir une ou deux lignes ? et l'ombre de leurs significations ? l'espoir fait vide, fait vivre, un espoir sinon rien.
Parfois ici JPP (j'en prends d'un coup plein la tronche de choses nouvelles et intéressantes) mais ouf même pas obligée de tout comprendre tout de suite
C'est bien fait la vie, tout plein de choses et de personnes pour ne pas qu'on s'ennuie.
Finger il a du style, tu peux pas le faire un peu plus long ? une idée de No Zik ? moi je dis : mauvaise idée.
.../...
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00113473/document
Plus qu'à espérer qu'un jour je puisse aller à l'école normale en étant soit normée soit anormée ? pour pouvoir
Parfois ici JPP (j'en prends d'un coup plein la tronche de choses nouvelles et intéressantes) mais ouf même pas obligée de tout comprendre tout de suite
C'est bien fait la vie, tout plein de choses et de personnes pour ne pas qu'on s'ennuie.
Finger il a du style, tu peux pas le faire un peu plus long ? une idée de No Zik ? moi je dis : mauvaise idée.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Une fois j'en reviens, une autre je n'en reviens pas
Ce forum est un match de foot où parfois tu ne sais plus bien où qu'il est le ballon d'ailleurs sur le gradin ? où ça un gradin ? (merci pour l'idée
Invité- Invité
Re: news lifes :)
D'ailleurs les fils c'est "retour vers le futur", énorme non? Comme si un titre de film résumait à lui seul l'interet de bien néttoyer son passé pour préparer son futur.
J'utilisait "récupérer" plutôt dans le sens "récurer, valoriser, ne garder que le meilleur".
L'exemple le plus criant et le plus abouti s'est mes ex, c'est mes meilleurs amies aujourd'hui. Je sais que j'ai une merde, je peux compter sur elles à la hauteur raisonnable de leurs moyens.
A un moment j'ai du me confronter, me battre contre et rejeter violemment, car ils le méritaient, tout une partie de mon entourage qui était devenue toxique. Je reconstruit de manière saine.
Tu vois mon meilleur ami, ba j'ai partagé 15 ans de ma vie avec lui, et au final il en avait plus rien a foutre de ma gueule, j'étais devenu un faire valoir et je me laissait détruire. J'ai clairement coupé les ponts avec lui en lui disant ses 4 vérités, il y a des mois.
La dernière fois que je l'ai eut au tel, il a pris soin de moi pour la première fois en 10 ans. Il m'a parlé tout doux tout doux et s'est tout simplement comporté en ami.
Je vais pas tuer la peau de l'ours avant de l'avoir vendue, mais... je me vois bien dans quelques mois à retrouver la belle relation de partage, prendre soi, penser à l'autre, s'enrichir de l'autre. Je l'aime ce mec même si il est devenu très con pendant un certain temps. Si demain on peu retrouver ça, tant mieux. Mais non, la relation ne sera plus jamais la même, plus jamais je ne le laisserai faire.
Il a compris ce qu'il avait perdu, à lui de faire en sorte qu'il ne me perde pas de nouveau. Je donne le droit à l'erreur, mais rarement plus d'une fois quand j'ai coupé un pont.
Une "relation passée" est passée, mais tu peux toujours recréer une autre relation avec les mêmes personnes. Pourquoi? parce que j'ai changé, je ne peux plus me laisser tirer vers le bas.... impossible. Ceux qu'essayent se prennent un coup de patte, s'ils insistent un coup de croc, encore un coup de croc si vraiment dur de la feuille, apres j'en fait mon dinner. C'est ça un Lyon non? Il ne chasse jamais lui meme, mais parfois rapporte le dinner à la maison
L'interet? Ba... toutes ces personnes du passé savent qui je suis.
Et je pense que c'est sain pour mon futur. Tu t'imagine toi, je rencontre quelqu'un et je lui dit: ba nan, j'ai pas d'amis. C'était tous des cons. Je doute que la personne en question ne fuie pas en courant, bonjour le potentiel de confiance J'imagine que dans certains cas ça passe, un passé de merde que tu veux laisser derrière toi, mais c'est pas mon cas à moi, j'ai eut une super vie toute ma vie. Mon seul soucis c'était le fait de pas savoir que j'étais zebre et que je n'avais pas conscience des impacts en termes de relationnel.
Je te passe aussi le cas des gens qui ont voulu détruire ma vie en me tendant des piéges, en médisant, en ragotant, ou en me poussant à la fuite. Ou des truc du genre: ici c'est moi le chef, c'est chez moi, alors casse toi.
Le monde est à tout le monde.
J'ai affronté tout ça, plus personne ne saura jamais m'atteindre là dessus, et certainement pas moi même avec ma propre incompétence relationnelle sur les névroses zebresques qui n'est plus que lointain passé. Je me croyait expert, j'avais louppé ça. Maintenant, je suis expert (un probable futur professionnel)
Donc je pense qu'on est bien dans la même direction, futur only.
Mais je vais dans mon futur avec des bagages biens propres et bien rangées, histoire de pas arriver les mains vide ou de mettre des plombes à remplir mon nouveau sac. Et puis j'ai rien de mieux a faire. J'aurais une Lyonne je dis pas, mais là j'ai le temps.
Relationnel first.
Après, voyager léger, les mains dans les poches, c'est cool aussi. Peut m'importe, arrivant à un tournant de ma vie, je prévois et prépare les 2 voies que j'ai détecté possibles J'ai passé beaucoup de temps sur la meilleures, le temps limite arrive à grand pas, la seconde voie est la plus facile, il y a rien a faire et ne peut arriver de suite, alors, je passe mon energie là ou il faut.
On a souvent l'impression que je fais n'importe quoi, mais non en fait. Jamais. C'est fou d'ailleurs. La dessus, je pense que personne ne me comprendra jamais. J'attend pas d'etre compris d'ailleur, mais d'etre suivi. C'est plus sain comme ça.
Moi, ma vie est toute tracée, du bonheur, de la joie et du fun a n'en plus finir. Je constuit, chaque jour.
Allez, week end zic faute de mieux, ce soir, une ptite glace chez les enfants gatés avant qu'ils ferment boutique, du coté des saintes qui naissent, et apres, alcool, zic jusqu'au Kalthu du dimanche.
Amusez vous bien Bon week end a toi Nathatypique
"Je suis entrain de récupérer peu à peu toutes mes relations toxiques perdues. "
Tu souhaites pouvoir récupérer des relations qui te sont toxiques ? ou j'ai mal compris ? on ne va pas se trouver de directions communes dans ce domaine là
J'utilisait "récupérer" plutôt dans le sens "récurer, valoriser, ne garder que le meilleur".
L'exemple le plus criant et le plus abouti s'est mes ex, c'est mes meilleurs amies aujourd'hui. Je sais que j'ai une merde, je peux compter sur elles à la hauteur raisonnable de leurs moyens.
A un moment j'ai du me confronter, me battre contre et rejeter violemment, car ils le méritaient, tout une partie de mon entourage qui était devenue toxique. Je reconstruit de manière saine.
Tu vois mon meilleur ami, ba j'ai partagé 15 ans de ma vie avec lui, et au final il en avait plus rien a foutre de ma gueule, j'étais devenu un faire valoir et je me laissait détruire. J'ai clairement coupé les ponts avec lui en lui disant ses 4 vérités, il y a des mois.
La dernière fois que je l'ai eut au tel, il a pris soin de moi pour la première fois en 10 ans. Il m'a parlé tout doux tout doux et s'est tout simplement comporté en ami.
Je vais pas tuer la peau de l'ours avant de l'avoir vendue, mais... je me vois bien dans quelques mois à retrouver la belle relation de partage, prendre soi, penser à l'autre, s'enrichir de l'autre. Je l'aime ce mec même si il est devenu très con pendant un certain temps. Si demain on peu retrouver ça, tant mieux. Mais non, la relation ne sera plus jamais la même, plus jamais je ne le laisserai faire.
Il a compris ce qu'il avait perdu, à lui de faire en sorte qu'il ne me perde pas de nouveau. Je donne le droit à l'erreur, mais rarement plus d'une fois quand j'ai coupé un pont.
Une "relation passée" est passée, mais tu peux toujours recréer une autre relation avec les mêmes personnes. Pourquoi? parce que j'ai changé, je ne peux plus me laisser tirer vers le bas.... impossible. Ceux qu'essayent se prennent un coup de patte, s'ils insistent un coup de croc, encore un coup de croc si vraiment dur de la feuille, apres j'en fait mon dinner. C'est ça un Lyon non? Il ne chasse jamais lui meme, mais parfois rapporte le dinner à la maison
L'interet? Ba... toutes ces personnes du passé savent qui je suis.
Et je pense que c'est sain pour mon futur. Tu t'imagine toi, je rencontre quelqu'un et je lui dit: ba nan, j'ai pas d'amis. C'était tous des cons. Je doute que la personne en question ne fuie pas en courant, bonjour le potentiel de confiance J'imagine que dans certains cas ça passe, un passé de merde que tu veux laisser derrière toi, mais c'est pas mon cas à moi, j'ai eut une super vie toute ma vie. Mon seul soucis c'était le fait de pas savoir que j'étais zebre et que je n'avais pas conscience des impacts en termes de relationnel.
Je te passe aussi le cas des gens qui ont voulu détruire ma vie en me tendant des piéges, en médisant, en ragotant, ou en me poussant à la fuite. Ou des truc du genre: ici c'est moi le chef, c'est chez moi, alors casse toi.
Le monde est à tout le monde.
J'ai affronté tout ça, plus personne ne saura jamais m'atteindre là dessus, et certainement pas moi même avec ma propre incompétence relationnelle sur les névroses zebresques qui n'est plus que lointain passé. Je me croyait expert, j'avais louppé ça. Maintenant, je suis expert (un probable futur professionnel)
Donc je pense qu'on est bien dans la même direction, futur only.
Mais je vais dans mon futur avec des bagages biens propres et bien rangées, histoire de pas arriver les mains vide ou de mettre des plombes à remplir mon nouveau sac. Et puis j'ai rien de mieux a faire. J'aurais une Lyonne je dis pas, mais là j'ai le temps.
Relationnel first.
Après, voyager léger, les mains dans les poches, c'est cool aussi. Peut m'importe, arrivant à un tournant de ma vie, je prévois et prépare les 2 voies que j'ai détecté possibles J'ai passé beaucoup de temps sur la meilleures, le temps limite arrive à grand pas, la seconde voie est la plus facile, il y a rien a faire et ne peut arriver de suite, alors, je passe mon energie là ou il faut.
On a souvent l'impression que je fais n'importe quoi, mais non en fait. Jamais. C'est fou d'ailleurs. La dessus, je pense que personne ne me comprendra jamais. J'attend pas d'etre compris d'ailleur, mais d'etre suivi. C'est plus sain comme ça.
Moi, ma vie est toute tracée, du bonheur, de la joie et du fun a n'en plus finir. Je constuit, chaque jour.
Allez, week end zic faute de mieux, ce soir, une ptite glace chez les enfants gatés avant qu'ils ferment boutique, du coté des saintes qui naissent, et apres, alcool, zic jusqu'au Kalthu du dimanche.
Amusez vous bien Bon week end a toi Nathatypique
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://www.fonction-publique.gouv.fr/droits-et-obligations
Avec tout ça je n'ai pas fêté mon diplôme de 20 ans de bons et loyaux services Mouah, bientôt 30, on ne rajeunit pas.
L'important dans la vie c'est de pouvoir être fière de soi et de ce que l'on a accompli sur soi même et pour les autres.
J'ai lu dans un des bouquins qu'il paraîtrait que c'était pas le métier à priori que j'aurai du faire, je vais vérifier tout cela.... un jour....
Revz : I had a revz merci très bon we à toi aussi. C'est quoi donc le Kalthu du dimanche ? Bien nettoyer son passé, ou l'avoir bien rangé au fur et à mesure comme son esprit, tu as entièrement raison, la vie n'est pas un film mais on peut écrire sa propre histoire
Et la musique, ça aussi c'est autre chose On a quand même du bol d'avoir le droit de penser.....
Avec tout ça je n'ai pas fêté mon diplôme de 20 ans de bons et loyaux services Mouah, bientôt 30, on ne rajeunit pas.
L'important dans la vie c'est de pouvoir être fière de soi et de ce que l'on a accompli sur soi même et pour les autres.
J'ai lu dans un des bouquins qu'il paraîtrait que c'était pas le métier à priori que j'aurai du faire, je vais vérifier tout cela.... un jour....
Revz : I had a revz merci très bon we à toi aussi. C'est quoi donc le Kalthu du dimanche ? Bien nettoyer son passé, ou l'avoir bien rangé au fur et à mesure comme son esprit, tu as entièrement raison, la vie n'est pas un film mais on peut écrire sa propre histoire
Et la musique, ça aussi c'est autre chose On a quand même du bol d'avoir le droit de penser.....
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Ca n'est pas retour vers le passé, c'est du récent
à l'insu de mon plein gré en plus
Splendide Vive les points d'interrogations Richard, oh mon Kolinka, réponds à la batterie à mes questions
Rêver toutes les nuits et les matins aussi..... toute une vie aussi à tout imaginer, il faut rentabiliser son temps de vie, hein, d'abord
à l'insu de mon plein gré en plus
Splendide Vive les points d'interrogations Richard, oh mon Kolinka, réponds à la batterie à mes questions
Rêver toutes les nuits et les matins aussi..... toute une vie aussi à tout imaginer, il faut rentabiliser son temps de vie, hein, d'abord
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Toutes mes félicitations Joyeux diploversaire !On me l'avait pas dit a écrit:
Avec tout ça je n'ai pas fêté mon diplôme de 20 ans de bons et loyaux services Mouah, bientôt 30, on ne rajeunit pas.
- ne pas confondre :
On me l'avait pas dit a écrit:
C'est quoi donc le Kalthu du dimanche ?
Le Kalthu du dimanche
- ne pas confondre :
Et tout a fait d'accord pour le reste
Très bon week end
Invité- Invité
Re: news lifes :)
[size=32]Personnalité distanciée[/size]
Patrick Juignet, Psychisme, 2011.
Nous décrivons ici une forme de personnalitée entrant dans la sphère psychotique*. La personne donne une impression d'originalité, d'être un peu hors du monde. L'adaptation sociale et relationnelle se fait grâce à des recettes, mais elle est suffisante pour permettre d’exercer un métier, d’avoir une vie de famille. Cette forme est également répartie dans les deux sexes. On parle parfois de personnalté schizoïde mais le terme est a éviter car il évoque une schizophréniea minima, ce qui n'est pas le cas
* Nous employons le qualificatif de "psychotique" pour catégoriser d’une forme d’organisation de la personnalité dont la principal détermination vient de troubles relationnels de l’enfance (voir notre classification par pôles) et non pas une maladie comme la psychose maniaco-dépressive ou la schizophrénie.PLAN
- 1. CLINIQUE
- L’enfance
- Le caractère
- Les conduites et relations
- Quelques syndromes caractéristiques
- Épisodes déréalisants
- L’évolution
1. CLINIQUE
L’enfance
Le début, qui à lieu entre trois et quatre ans, se manifeste sous des aspects polymorphes. On constate des difficultés de communication, donnant des enfants renfermés, cherchant à s’isoler, qui éprouvent un sentiment de solitude pénible. Ils peuvent fuir dans l’hyperactivité ou l’agressivité. La difficulté de relation se traduit parfois par des attitudes précieuses, maniérées, des anomalies de l’ajustement postural.
Ces enfants recherchent une relation fusionnelle avec la mère et ont de fortes tendances dépressives dues à la crainte d’abandon et à l’impossibilité de métaboliser l’absence. Avec les autres adultes ou enfants, il existe une distance et une coupure, ce qui empêche que se noue une relation vivante. On trouve par contre un attachement massif à certains objets. Le sujet vit des moments d’angoisse dépressive intense en particulier lorsqu’il sont seul ou mis à l’école. N’arrivant pas à gérer la séparation, ils se ressent en perdition, en danger de mort.
Dans certains cas, on peut être alerté par des troubles du sommeil de l’alimentation, des somatisations diverses et variées (dermatoses, sphère ORL, digestive). Il se produit parfois un retard d’apprentissage, une réduction et une fixité des intérêts, mais il n’y a aucun déficit intellectuel fixé. Dans les secteurs investis, les capacités sont satisfaisantes.
À l’adolescence, la fragilité se manifeste, car l’autonomisation met le jeune en face de tâches trop difficiles pour lui. Ces jeunes se sentent souvent perdus sans repères et peuvent aller vers la marginalisation. Ils organisent une façade inauthentique pour faire comme les autres et adoptent des comportements d’emprunt. Il se produit des décompensations à ce moment.
Le caractère
On trouve un certain nombre de traits caractéristiques : égocentrisme, influençabilité, différence, distance. Le degré d’affirmation de soi est variable. On remarque d’abord un égocentrisme qui se traduit par la tendance à être principalement préoccupé de soi-même. Ce n’est pas un égoïsme agressif et intéressé mais la tendance naïve et infantile être uniquement soucieux de ses propres problèmes. Ces sujets sont influençables, suggestibles, se laissent facilement entraîner par les autres. Le sentiment d’être différent est caractéristique. Le sujet a l’impression de ne « pas être comme les autres », d’être à l’écart, coupé du groupe et de ses semblables. À un degré plus fort, il se sent étranger, égaré dans un monde qui n’est pas fait pour lui. Il a aussi la crainte que les autres ne s’en aperçoivent.
Deux inflexions du caractère sont possibles. Tantôt domine une inhibition, une timidité, des difficultés relationnelles. La personne a un sentiment de fragilité, de faiblesse. Elle craint ne pas savoir répondre, de ne pas savoir s’imposer socialement. Cette crainte est justifiée car le distancié est influençable, suggestible, et a du mal à résister à la pression des autres. À un degré de plus c’est la crainte d’être envahi par l’autre. la mise en place d’une distance, ou une fuite. Parfois le caractère est mieux affirmé : le sentiment d’existence est suffisant pour affronter les autres. Le sujet peut assumer des responsabilités et se défendre s’il en et besoin. Il a de meilleures possibilités d’intégrer l’expérience et n’a pas besoin d’une distance protectrice. La sociabilité est meilleure et le sujet apparaît comme un original, quelqu’un « qui a ses idées », un artiste.
Les conduites et relations
Il existe toujours, à des degrés divers, une méconnaissance du « mode d'emploi » socio-relationnel. Pour y palier, le sujet utilise des recettes comportementales qui marchent plus ou moins bien. Ce sont des savoirs faire que le sujet essaye de placer en fonction des circonstances, mais qu’il ne ressent pas intuitivement. La personne est onc souvent prise au dépourvu et se retrouve facilement décontenancée. Cet ensemble d’attitudes provoque des réactions d’étonnement et parfois l’agressivité de l’entourage. Le sujet devient, dans certaines circonstances, la tête de turc du groupe. La sexualité est rarement satisfaisante vécue avec une sorte d’incompréhension. On trouve aussi des conduites désadaptées dans la mesure où il y a un mauvais contrôle des impulsions sexuelles. En particulier chez les hommes au caractère plus affirmé : exhibitionnisme, harcèlement, séduction maladroite. Généralement ces conduites s’arrêtent spontanément avant d’entraîner des conséquences trop graves. Les relations avec les parents, tout particulièrement avec la mère, se poursuivent à l’age adulte. Le sujet habite chez ses parents, ou à proximité, leur téléphone journellement. Il se cherche un conjoint maternant. La mort des parents est l’occasion de décompensations délirantes.
Quelques syndromes caractéristiques
Les moments où la volonté n'a plus prise sont fréquents. Le projet de faire quelque chose (tel travail, telle course) ne peut être mis à exécution, car le sujet est envahi par des préoccupations incoercibles. La personne se jure de ne pas dire quelque chose, qui serait maladroit ou inconvenant, et le fait quand même malgré elle. D’autres fois, le sujet ne peut exécuter l’action prévue et en fait une autre, comme mu par un automatisme. La personne veut parler mais reste muette, elle veut entrer quelque part mais ses jambes n’obéissent pas, etc…
Le rationalisme se traduit par un discours coupé du vécu et manquant de bon sens, une pensée magique par correspondances symbolistes. Les erreurs de jugement produisent des idées fausses tant sur le monde que sur soi-même. Il s’ensuit des conduites désadaptées et à certains moments contraires aux intérêts du sujet. Parfois on remarque des actes bizarres : rituels domestiques ou sur le lieu de travail, cadeaux intempestifs, démonstrations gymniques, etc. Il s’agit de conduites à finalité diverses (renouer la communication, protester, se mettre en valeur, exprimer son amour) mais d’une grande maladresse.
La mauvaise intégration corporelle et la tendance à la somatisation donnent des symptômes corporels divers et variés. Il y a une gaucherie ou une rigidité d’attitude. Ce peut être des symptômes corporels tels que le sentiment de flotter, de ne pas marcher droit, d’avoir des douleurs. On trouve aussi tous les troubles fonctionnels courants, nerveux, cardiovasculaires, digestifs, urinaires. Ces plaintes somatiques peuvent revêtir une allure hypochondriaque : certitude d’une atteinte organique et actes en ce sens tel que multiplication des consultations médicales, examens complémentaires répétés.
Les moments dépressifs prennent l’allure d’un envahissement inanitaire, vécu particulier lié à la perte du sens et au sentiment d’un monde vide. La vie paraît insensée, le monde absurde, et le sujet lui-même fait partie de cet ensemble insensé. Ce sentiment peut survenir en dehors de tout événement déclenchant. Il entraîne une forme particulière de dépression.
Épisodes déréalisants
La survenue d’épisodes déréalisants est déclanchée par des circonstances difficiles pour le sujet, comme une modification professionnelle, une rupture sentimentale, un changement de mode de vie. Ils provoquent une exacerbation du rationalisme et un envahissement symptomatique. Si les circonstances sont favorables (entourage rassurant, suivi médical), ils s’apaisent spontanément en quelques temps (quelque jours à quelque mois).
Dans l’ensemble le délire est rare. S’il survient, c’est à la suite de circonstances déstabilisantes pour le sujet : naissance d’un enfant (psychose puerpérale), mort des parents (délire de négation), conflit humiliant, dispute, licenciement, (délire sensitif). La structure du délire est lâche, il se développe en réseau agrégeant des éléments autour du thème central qui concerne l’un des évènement susmentionnées. Il se nourrit d’interprétations et d’intuitions prises dans des raisonnements peu construits. Selon les cas, il est plus ou moins riche et l’implication du sujet est variable. Il peut conduire a des actions délirantes cocasses ou à l’inverse à un repli du sujet dans son monde d’imagination. Il se produit aussi parfois des bouffées délirantes aiguës tout à fait typiques (voir après).
L’évolution
L’évolution dépend des circonstances. Dans un milieu favorable, en l’absence d’événement déstabilisant, elle peut être bonne. Par contre il peut se produire petit à petit une aggravation due à des décompensations successives qui provoquent un échec social et un rejet de l’entourage, ce qui accentue la solitude et fait perdre au sujet ses appuis.
2. THÉORISATION
Une forme moyenne
C'est la psychose la plus simple, sans défenses intenses venant compliquer l'organisation psychique. C’est ce qui explique que le caractère soit peu marqué. La crainte fondamentale concerne la survie. L’absence de réassurance laisse perdurer une instabilité et une crainte. Les autres effrayants et les identifications insuffisantes donnent des difficultés permanentes dans les relations humaines.
Dans les circonstances d’apparition, on remarque toujours une famille restreinte et élargie est problématique : le père est absent ou mort ou nié par la mère, une des lignée est gommée, le rapport des générations est incertain. Le problème vient aussi d’un manque de réassurance : environnement inquiétant, absence de paroles de la part des parents, attitudes versatiles imprévisibles des (colères, brusques tendresses, indifférence), mère ne jouant pas son rôle de pare-excitation et d’appaisement. Tout cela ne donne pas lieu à des manifestations bruyantes et la famille semble parfaitement normale.
Dans la première enfance les angoisses de mort conduisent le moi à mettre en œuvre des mécanisme de défense spécifiques (projection, déni). Il se produit un infléchissement pathologique du fonctionnement psychique archaïque qui va perdurer. La crainte de mort est trop forte et elle empêche le bon déroulement de la première structuration si bien que l’individuation est insuffisante. Les causes en sont diverses et peuvent se combiner : insuffisance de l’apaisement symbolisant, séparations trop longues d’avec la mère, inadéquation de celle-ci, non-métabolisation de l’absence grâce au symbolique, absence de rôle séparateur et rassurant du père. L’insuffisance du rôle paternel est ici constamment vérifiée. La problématique œdipienne surgit, mais l'entrée dans la troisième phase de structuration avorte rapidement. Le déni chasse les manifestations du désir œdipien et le surmoi garde une forme archaïque.
Le soi et faux-self
Le narcissisme s’organise de manière pathologique. L’existence propre, le sentiment d’être, se constitue l’indépendance du référent objectal, ne se mettent pas en place correctement. Le rapport au monde s’organise sur un mode hostile. L’enfant, n’ayant pas un bon objet idéalisé protecteur, n’est pas solidement investi. Le soi gardera une extrême fragilité. L’autonomisation se fait mal si bien qu’on trouve en plus une problématique de type limite : risque d’effondrement narcissique par perte du référent objectal.
L’organise défensivement est très différente de celle de la paranoïa. La faiblesse du soi et la compensation par un « faux self » est typique : une instance qui remplace à la fois le moi et le soi. Le concept de faux self a été introduit par Winnicott. Nous le reprenons ici pour désigner l’instance prothétique qui produit les « recettes ». Cette instance est dépositaire d’un mode d’emploi étranger au sujet, mais permet une adaptation. Il règle le rapport à la réalité de manière parfois maladroite.
L’attachement à la mère
L’attachement à la mère revêt une forme massive et entraîne une demande inextinguible qui cherche à se satisfaire sans succès vis-à-vis de la mère ou d’un substitut ou encore imaginairement dans des rêveries. L’inadéquation de la relation maternante et l’absence du père séparateur ont créé une pérennisation des relations fusionnelles insatisfaisantes et une demande infinie en ce sens. Une imago maternelle, bonne, idéalisé, surinvestie, produit un appel constant.
Le défaut de symbolisation
Dans cette forme moyenne, le défaut de représentation/symbolisation apparait assez clairement. Les événements qui se produisent au quotidien et qui ont une importance pour le sujet sont comme ignorés et énoncés sous forme de symptômes : somatisations, sentiments bizarres, actes compulsifs, illusions. La déficience de symbolisation contribue à faire apparaître dans la réalité ce qui anime le sujet. L’argument en faveur de cette théorie est que la symbolisation fournie dans le cadre psychothérapique stoppe les symptômes. C’est possible ici, car le manque de symbolisation est moins massif et la projection plus faible que dans la paranoïa ou lors de décompensations. Cette déficience de la représentation/symbolisation peut être attribuée aux problèmes surgis au cours de sa mise en place durant la première structuration : défaut de l’apaisement symbolisant de la part de la mère, défaut d’intégration de l’ordre symbolique par insuffisance du rôle paternel.
BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALISÉE
Achaintre A., Bergeret J. (1986), « Sur les origines du mécanisme psychotique », in Revue française de psychanalyse, N°5, 1986.
De Clérambault (1923), L’érotomanie, Paris, Synthélabo, 1993.
Follin S., Chazaud J., Pilon L. (1961), « Cas clinique de psychoses hystériques », in L’évolution psychiatrique, Toulouse, Privat, n° XXVI, 1961.
Kretschmer E.( 1927), Paranoïa et sensibilité, Paris, Gérard Monfort, 1963.
Kress-Rosen N., « Folies de l’hystérie », in Du côté de l’hystérie, Strasbourg, Arcanes, 1999.
Freud S. (1924), « Névrose et psychose », (1924) « La perte de la réalité dans la névrose et dans la psychose », in Névrose, psychose, perversion, Paris, P.U.F., 1973.
Gimenez G. (2000), Clinique de l’hallucination psychotique, Paris, Dunod, 2000.
Lacan J. (1956), Le séminaire III Les psychoses , Paris, Seuil, 1981.
Lébovici S., Kesternberg E. (1978), Le devenir des enfants psychotiques, Paris, PUF, 1978.
Maleval J-C. (1980), Folies hystérique et folies dissociatives, Paris, Payot, 1991.
Marcelli D. (1999), « Autisme infantile et psychoses chez l’enfant », in Enfance et psychopathologie, Paris, Masson, 1999.
Mises R. (1974), « Du côté des psychoses », in Cinq études de psychopathologie de l’enfant, Toulouse, Privat, 1981.
Selvini M. (1974), Self-starvation, New-York, Jason aronson 1974.
Vincent Th. (1995), La psychose freudienne, Paris-Strasbourg, Arcanes, 1995. (1996) La clinique psychanalytique de la psychose de Sullivan à Lacan, Paris-Strasbourg, Arcanes, 1996.
http://www.psychisme.org/Clinique/Distancie.html
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[size=39]Trouver la bonne distance
Jacques Salomé[/size]
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A DÉCOUVRIR
Jacques Salomé
Jacques Salomé est psychosociologue. Il est notamment l'auteur de Le courage d'être soi (Pocket) et deVivre avec les autres (Ed. de l'Homme)
Trouver la bonne distance dans une relation proche n’est pas facile, c’est toujours une démarche sensible, délicate, qu’il faut apprivoiser dans chaque rencontre. Nous allons, le plus souvent, vers ceux qui paraissent importants pour nous, avec beaucoup de contradictions.
Avec le désir de les sentir proches, de vivre plus de choses avec eux et, en même temps, avec le désir de rester à l’écoute de leur sensibilité, de ne pas les importuner, de ne pas peser sur eux. Nous voulons pouvoir manifester notre intérêt ou notre attention tout en voulant qu’ils l’acceptent sans avoir à quémander ou à imposer. Le besoin de présence et, surtout, de l’attention de celui ou de celle pour qui nous avons de l’attachement peut être vécu par ceux-ci comme inconfortable, parfois même comme intrusif.
L’un des paradoxes des relations proches, c’est que le besoin d’intimité de l’un et de l’autre, en termes de temps et d’espace, risque de devenir contradictoire. L’un pouvant dire : « C’est avec toi et seulement avec toi que j’ai envie de vivre de l’intimité… », l’autre tentant de faire entendre : « Mon besoin d’intimité ne se limite pas à toi, j’ai un besoin d’intimité personnelle dans laquelle tu n’es pas toujours présent… » Ainsi, notre intimité risque d’être maltraitée par celui ou celle qui prétend nous aimer ou vouloir notre bien-être.
Cela commence tôt dans la vie d’un enfant, avec des questions intrusives : « A quoi tu penses ? », « Veux-tu me dire ce qui te passe par la tête quand tu rêves ? » et, par la suite : « J’ai besoin que tu me parles de toi, que tu me dises tout, que tu ne me caches rien de ce que tu vis, de tes sentiments… » Tout se passe comme si chacun, dans un donner-recevoir subtil, devait se signifier en permanence comme ouvert, disponible à l’échange et au partage.
Ma naïveté fut longtemps de croire que ceux qui manifestaient quelque considération pour moi pouvaient entendre mon besoin de retrait, de réserve ou de solitude. Le plus difficile est de dire non à une attente de ceux qui nous aiment, attente chez eux qui cherche à s’imposer comme une évidence pour nous ! « On se voit si peu, c’est important pour moi de savoir ce que tu vis ! »
Dans le registre du toucher, du contact physique, la bonne distance sera fonction de l’état émotionnel qui habite chacun. Un seul geste, et un accord inouï se réalise. « Avec ce geste qu’elle a eu de prendre ma tête dans sa main et d’approcher sa joue contre la mienne, en respirant tout contre moi, elle a aboli toutes les distances entre les femmes et moi, réparé d’un seul coup toutes les injustices de mon enfance.
Elle avait trouvé tout de suite la bonne distance, celle dont je rêvais sans avoir même jamais pu espérer la rencontrer ! » La bonne distance est à inventer à chaque rencontre, elle n’obéit à aucune règle, sinon celle d’écouter les milles signes qui peuvent s’accorder et s’amplifier.
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Trouver-la-bonne-distance
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Gouvernail
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[size=11]Cet article est une ébauche concernant la mer.
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Le gouvernail1 est un dispositif mobile destiné au contrôle directionnel d'un bateau et plus généralement de tout engin se déplaçant sur ou dans l'eau.
Au xixe siècle et au début du xxe siècle, pour les aéronefs on parlait de gouvernails de directions et de profondeur, mais actuellement le terme utilisé est « gouvernes1 »; cet article ne traite que du gouvernail des bateaux.
Description[modifier | modifier le code]
[/ltr][/size]Arrêt technique, démontage du gouvernail d'un navire (type Becker)
[ltr]
Le gouvernail est un ensemble constitué par :[/ltr]
- une surface immergée appelée safran pouvant générer une force latérale, généralement mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical,
- un prolongement hors de l'eau servant au contrôle en rotation du safran : la mèche de gouvernail (axe physique), la partie haute d'un safran extérieur,
- un levier de commande : actionnée manuellement (barre franche) ou mécaniquement par des câbles ou des vérins (palonnier). (voir la barre)
[ltr]
Les gouvernails sont souvent placés dans le jet de l'hélice, ce qui augmente leur efficacité en marche avant (utilisation principale).
La souris-chauve est la partie la plus élevée de la ferrure du gouvernail2 s'étendant en ailes,tribord et bâbord de l'étambot. Selon Émile Littré, il est préférable de dire une chauve-souris3.
Profil du safran[modifier | modifier le code]
Un safran peut être une simple lame, sur des bateau rudimentaires. Cependant on trouve souvent des safrans profilés, au bord d'attaqueplus ou moins arrondi et au bord de fuite aminci, dans le but d'améliorer la portance et le passage dans l'eau.
Compensation[modifier | modifier le code]
Le gouvernail peut être « compensé » pour diminuer les efforts de contrôle ; dans ce cas le safran se prolonge en avant de son axe de rotation.
Le taux de compensation est de l'ordre de 17 à 22 % ; au-delà il risque d'y avoir une sur-compensation (la résultante des efforts passe en avant de l'axe de rotation).
Fixation du gouvernail à la coque[modifier | modifier le code]
[/ltr]Système d'articulation d'un gouvernail d'étambot d'un navire duMoyen Âge, apparu en Europe du Nord au début du xiie siècle.
[ltr]
On trouve différents modes de fixation :[/ltr]
- sur deux points. La mèche tourne en partie haute dans un tube (la jaumière), et en partie basse dans la crapaudine, pièce femelle fixée sur le talon (prolongement de la quille) ;
- suspendu en porte à faux, auquel cas la mèche qui n'est pas tenue en partie basse travaille en flexion ;
- sans mèche, directement au tableau arrière (dériveurs, petits voiliers) ou à l'étambot. Le safran est prolongé hors de l'eau et pivote sur des ferrures mâles et femelles appeléesaiguillots et fémelots.
[ltr]
Commande[modifier | modifier le code]
La commande peut être manuelle (barre, stick), à câbles, à chaîne, par vérin électrique/hydraulique, à distance...[/ltr]
Types de gouvernails[modifier | modifier le code]
- Gouvernail mobile à volet.
Un safran de gouvernail présente un profil généralement symétrique, non cambré, à la différence d'une aile d'avion. Il existe des gouvernails dont le safran comporte un volet mobile articulé à son extrémité arrière, permettant d'en augmenter la cambrure et donc l'efficacité (gouvernail type Becker)4.
- Gouvernail fixe à volet
Dans le cas d'une propulsion par pods, si l'embase est fixe, le contrôle de direction est obtenu par un volet servant de safran installé au bord de fuite de l'embase. Dans ce cas l'hélice est forcément en amont (à l'avant) de la nacelle (pod). Quand le pod est pivotant (poussée vectorielle), il n'y a pas besoin de gouvernail.
- Gouvernail de profondeur
Les sous-marins présentent en plus du gouvernail directionnel classique des gouvernails à axe horizontal servant à contrôler la trajectoire dans le plan vertical.
- Gouvernail actif.
Il existe des gouvernails portant un petit moteur et une hélice (très rare). Il existe un gouvernail muni d'un rotor sur le bord d'attaque des filets d'eau. Ce rotor permet d'éviter le décollement des filets d'eau lors des grands angles de barre5.
Pilote automatique[modifier | modifier le code]
Pour conserver la direction du bateau par rapport à un cap (navire à moteur ou voilier) ou par rapport au vent (voilier), le pilote automatique peut être :- motorisé, à consigne de cap ou d'allure, la commande du gouvernail étant effectuée par vérin électrique ou hydraulique ;
- non motorisé, à consigne d'allure (par rapport à la direction du vent), utilisé sur les voiliers : c'est la « girouette automatique » ou « régulateur d'allure ». Dans ce cas un « aérien » (le capteur de direction du vent apparent) contrôle la direction de plusieurs façons :
- en orientant le gouvernail, ce qui demande un puissance d'aérien assez forte (girouette classique de grande surface ou bien girouette pivotant sur un axe proche de l'horizontale) et de préférence un gouvernail demandant peu d'effort de commande (safran compensé) ;
- en orientant un volet (à faible effort de commande) placé au bord de fuite du gouvernail qui oriente à son tour le gouvernail. Dans ce cas le volet de bord de fuite agit en sens inverse du gouvernail ;
- en orientant une pelle immergée dont le débattement latéral (pendulaire) commande le gouvernail du bateau ;
- en agissant sur un gouvernail supplémentaire, le gouvernail principal étant bloqué.
Notes et références
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http://icar.univ-lyon2.fr/membres/jcosnier/articles/VI-4_CorpsAffectsFormation.pdf
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Affect
[ltr](affectus) Traditionnellement, affectus désigne un état de l'âme, un sentiment. Selon E3D3, il s'agit d'une affection du corps en même temps que du mental (mens) par laquelle ma puissance d'agir est augmentée ou diminuée (une affection me laissant indifférent n'est donc pas un affect). Par ex., lorsqu'un élève perçoit dans le cours de son professeur une idée qui "l'interpelle", il éprouve un affect - joie du déclic ou tristesse de s'apercevoir qu'il n'avait en fait rien compris. Si au contraire l'élève n'écoute que d'une oreille, sans comprendre, sa perception du cours ne sera qu'une affection de son être le laissant indifférent, il n'y aura pas d'affect en lui.
Selon Spinoza, un affect n'est donc pas qu'un sentiment (affection de l'état mental) mais également et en même temps un mouvement (affection du corps), c'est une activité, un acte en même temps qu'une puissance. Un affect peut être actif lorsque notre nature en est cause adéquate ou passif lorsque notre nature ne suffit à l'expliquer clairement et distinctement.
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- Affects fondamentaux : désir, joie, tristesse.
- Affects dérivés : amour, haine, inclination, aversion, dévotion, moquerie etc.
- Affects actifs : force d'âme ou fermeté (fortitudo), ardeur ou fermeté (animositas) ; générosité ou noblesse d'âme (generositas) - sobriété, présence d'esprit, modestie, clémence etc. - Béatitude, amour intellectuel de Dieu ou de la nature.
- Affects toujours passifs : tristesse, haine, crainte, pitié, espoir, désespoir, indignation etc.
- Affections qui ne sont pas des affects : admiration, mépris.
Catégories :
- Concepts du spinozisme
- Anthropologie
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Invité- Invité
Re: news lifes :)
Frédéric Lordon entend établir que l’on peut prendre au sérieux les affects individuels sans pour autant renoncer à l’étude des structures sociales. Les spécialistes des sciences sociales seront peut-être étonnés de constater que cette idée a son origine dans une lecture d’un philosophe du XVIIe siècle, Spinoza. L’auteur, dans la suite de l’ouvrage, justifie ce choix et délimite clairement le statut de cette « science sociale philosophique ». Faire du concept spinoziste de conatus le postulat d’une théorie sociale de l’action ne signifie pas reprendre la totalité de l’ontologie spinoziste dont il dérive. C’est partir de l’hypothèse que l’homme, en tant qu’être naturel, cherche à augmenter sa puissance d’agir et que, affecté par d’autres êtres qui favorisent ou diminuent celle-ci, en faisant naître en lui des sentiments de joie ou de tristesse, il est déterminé à désirer et agir dans tel ou tel sens.
L’idée centrale de l’ouvrage est que les affects, réels et efficaces, sont à comprendre comme un effet, sur les individus, des structures sociales, et qu’ils reproduisent ou subvertissent celles-ci. La prise en compte des affects singuliers et collectifs permet ainsi, en réintroduisant la contingence dans la vie des institutions, d’articuler la structure et l’histoire.
Prendre les affects au sérieux
Cette perspective spinoziste permet à l’auteur, tout au long de l’ouvrage, 1) de construire une typologie des affects du capitalisme 2) de rendre compte de la motivation des individus sans avoir recours aux concepts de contrainte, de liberté, de servitude volontaire ou d’aliénation et 3) de proposer une théorie originale des crises du capitalisme, en rupture avec les interprétations traditionnelles de celles-ci.
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Les capitalismes pré-fordien, fordiste et néo-libéral ont chacun mis en place, selon F. Lordon, un régime de désirs et d’affects : affects tristes de la mise au travail, de la subordination salariale et du labeur abrutissant, pour le premier ; affects joyeux liés à l’entrée du salariat dans la consommation de masse, pour le second ; enfin, pour le troisième, affects joyeux intrinsèques de la « réalisation de soi » dans et par le travail salarié. Chaque stade du capitalisme est donc inséparable d’un imaginaire, qui ne cesse de se renouveler, celui de la réalisation de soi prenant le pas, aujourd’hui, sur celui de la marchandise.
[*]
F. Lordon entend rendre compte de ces affects sans recourir ni à l’idée de contrainte (ils ne sont pas extorqués aux agents), ni à celle de liberté (ils n’ont pas leur origine dans un libre consentement), ni aux concepts intermédiaires de servitude volontaire (les agents s’enchaîneraient eux-mêmes à des affects qui les feraient agir à l’encontre de leurs intérêts) ou d’aliénation. La théorie spinoziste des affects permet, en contournant ces concepts, de mettre à jour le « travail épithumogénique », celui par lequel les institutions configurent les affects des agents.
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Une telle théorie permet enfin à l’auteur de réinterpréter le concept de crise. Dans des pages convaincantes, F. Lordon soutient que l’état de crise n’est complètement constitué qu’après qu’il s’est inscrit comme tel dans les esprits. Il en va ainsi parce que les contradictions des institutions engendrent dans les esprits des affects eux-mêmes contradictoires, jusqu’à, parfois, ce point où la balance affective passe le seuil de l’intolérable. C’est la prise en compte de ces affects individuels et collectifs, dans leur diversité, qui fait échapper l’économie au déterminisme historique.
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La critique de la « métaphysique libérale »
Si la théorie spinoziste des affects permet de mieux comprendre la fonction de ces derniers dans la vie des structures sociales, c’est d’abord parce qu’elle critique et écarte une théorie du sujet libre, ou « humanisme théorique ». Cette théorie est, selon l’auteur, à la fois une pièce centrale de l’imaginaire libéral et un obstacle à la compréhension de la nature et de la puissance des affects sociaux : les hommes se pensent comme des « puissances autosuffisantes [...] capables de construire leurs vies sur la base de leur simple vouloir » (249). En prenant appui sur cet « antisubjectivisme » spinoziste, F. Lordon peut mener une critique aiguë des discours contemporains sur la liberté des sujets, ceux par exemple de la théorie économique du capital humain, « où l’on est invité à accumuler ici du capital beauté, santé, tonus, joie de vivre, comme ailleurs du capital compétence, motivation, flexibilité » (248).
L’auteur n’entendant pas faire œuvre d’historien de la philosophie, il serait injuste de lui objecter que son interprétation de Spinoza n’est pas la seule possible. Le lecteur est par contre en droit de questionner les effets de cette interprétation dans le champ des sciences sociales. Un de ces effets concerne l’interprétation des fondements du libéralisme, tant politique qu’économique. Est-il vraiment fondé dans un tel subjectivisme, c’est-à-dire dans l’idée d’un sujet autosuffisant ? On pourrait objecter à l’auteur que le libéralisme peut être fondé diversement, aussi bien dans une anthropologie de type hobbesien (les sujets rationnels, calculant librement sur la base de leurs intérêts, en viennent à poser des institutions libérales) que dans une raison morale de type kantien. Et peut-on vraiment dire que le libéralisme implique l’idée d’autosuffisance ? Cela ne semble être le cas ni chez A. Smith ni, à partir d’une autre conception de la liberté, chez Tocqueville, théoricien de l’association, pour lequel l’autosuffisance est un des dangers qui guettent les sociétés démocratiques.
Le monde social comme jeu de forces
Un second effet de la reprise de la théorie des affects de Spinoza concerne non plus l’interprétation des fondements du libéralisme, mais la théorie de la société que l’auteur entend substituer à la théorie libérale. F. Lordon cherche à construire un imaginaire « anti-libéral » et « anti-subjectiviste » en partant des prémisses spinozistes : l’homme « par construction, ne peut pas penser par lui-même, ni rien faire par lui-même » (254).
Ici non plus la question n’est pas essentielle de savoir si une telle ontologie du social peut être légitimement tirée de Spinoza. C’est de savoir si elle convaincante, si, comme l’auteur le pense avec Bourdieu, « la plupart des champs, en tant que champs de forces et champs de luttes, sont des lieux hautement politiques », au sens « d’arènes où prennent place des rapports de puissances » (206). La théorie du social que construit l’auteur sur la base de la critique du concept de liberté semble en fait avoir autant d’affinités avec une conception du monde nietzschéenne, réduisant tout rapport social à un heurt de volontés de puissance, qu’avec la théorie politique de Spinoza. L’auteur estime que la politique n’est, selon le mot de Foucault, que la guerre continuée par d’autres moyens : « le monde social n’est que jeu de forces » (217).
Mais tout rapport social se ramène-t-il à un rapport de forces ? L’auteur n’envisage dans cet ouvrage, pour l’essentiel, que le rapport salarial. Qu’en est-il des autres champs, et même du champ politique ? Existe-t-il une place, dans cette théorie, pour une perspective normative, considérant que telle ou telle institution (l’État de droit, par exemple) est une institution rationnelle – à la rationalité certes limitée et perfectible – et non la simple résultante d’un rapport de forces ? Il est possible, dans le cadre de la théorie de Spinoza, de montrer comment ces institutions surgissent de la coexistence des conatus – et c’est sans doute là l’intention de l’auteur (le point de vue normatif s’enracinerait alors dans « le refus de céder » son droit naturel, 208-209). Mais peut-on alors maintenir que « le monde social n’est que jeu de forces », sans encourir l’objection de tomber dans une théorie réductrice et relativiste ?
Qu’en est-il, plus particulièrement, de ce rapport social qu’est le rapport aux experts ? La question mérite d’autant plus d’être posée que c’est dans ce rapport que se développent, aujourd’hui, toute une gamme d’affects que l’auteur, dans cet ouvrage, n’envisage pas.
Les affects sociaux contemporains
Un des effets de l’ontologie du social qui sous-tend cet essai est qu’elle ne permet d’appréhender les affects sociaux que le long d’un axe dont les deux bornes sont la reproduction des structures et la subversion de celles-ci, l’acceptation et la rébellion. Les études concrètes d’affects sociaux que contient l’ouvrage concernent les trois époques du capitalisme et, à la fin, les conflits ouvriers en France dans les années 70. Il est symptomatique que cette théorie n’aborde à aucun moment les affects que l’on range commodément sous le concept de populisme : les sentiments sceptiques, sécuritaires ou protestataires qui se développent aujourd’hui partout en Europe (le mot « indignation » figure bien dans l’ouvrage, mais il renvoie aux conflits ouvriers des années 70, celui de Lip par exemple, jamais aux « indignés » du sud de l’Europe et aux mouvements protestataires contemporains).
Cette étroite sélection des affects sociaux semble bien être en rapport avec l’ontologie du social sur laquelle repose l’ouvrage. Si le social n’est qu’un rapport de forces, l’analyse sociologique est conduite (1) à privilégier le rapport salarial, paradigme du rapport de forces et (2) à privilégier, dans l’interprétation de ce rapport et des autres, l’axe qui va de l’acceptation à la rébellion. On peut se demander toutefois si une telle ontologie du social ne ferme pas d’emblée l’étude des autres rapports sociaux et des affects qui s’y développent, et n’interdit pas par-là même d’explorer certains aspects de la théorie de Spinoza que l’auteur ne mobilise pas, voire d’autres philosophies de l’affectivité qui pourraient éclairer ces affects.
Une sociologie des affects peut difficilement ne pas considérer, aujourd’hui, l’ensemble des affects qui se développent dans le rapport aux experts (scientifiques, médecins, journalistes, enseignants, etc.). Les affects de confiance, de doute ou de méfiance qui s’y déploient sont-ils seulement les indices des divers degrés de l’échelle qui va de l’acceptation à la rébellion ? Ces affects peuvent finir, certes, par produire un changement. Mais rien n’autorise à interpréter a priori la méfiance croissante à l’égard des experts comme une libération par rapport à une relation de pouvoir oppressive. La méfiance d’une partie de l’opinion à l’égard des journalistes, par exemple, peut aussi bien contribuer à la critique d’une institution rationnelle – en tant qu’elle est une pièce majeure de la démocratie – longtemps marquée par le paternalisme, qu’être un signe du développement, au sein de l’opinion, de tendances ambivalentes, voire antidémocratiques [1].
Le rapport des citoyens au savoir pourrait bien ne pas se laisser réduire à leur rapport au pouvoir, et les affects correspondants s’y déployer sur un autre axe que celui qui va de l’acceptation à la rébellion. Même si, comme l’auteur le souligne, il y a bien des états intermédiaires entre ces deux derniers pôles, il existe toute une gamme d’affects qui échappent à cet axe parce qu’ils sont suscités davantage par des situations marquées par la contingence et l’incertitude que par l’oppression – ce qui n’exclut nullement, dans certains champs, l’existence de celle-ci et des affects qu’elle nourrit. Les multiples figures contemporaines de la peur, les sentiments d’impuissance, le fatalisme, le désespoir ou, inversement et suscité par les mêmes situations, l’espoir qui nourrit le volontarisme utopique, ou encore le scepticisme de masse, vécu dans l’indifférence ou le désarroi, ne sont-ils que des états intermédiaires entre l’acceptation et la rébellion ? Ces affects semblent plutôt constituer les diverses réponses des individus aux nouveaux risques (plus ou moins calculables, comme ceux liés à tel ou tel choix professionnel ou familial), aux nouvelles formes d’incertitude (au sens que Knight et Keynes donnaient à ce terme : un risque, dont la probabilité est, pour les citoyens, radicalement inassignable, celui de l’effondrement de l’euro par exemple) et aux nouvelles certitudes (celle des processus perçus, à tort ou à raison, comme inexorables, par exemple le changement climatique).
Il serait possible d’éclairer ces affects, sans les rabattre d’emblée sur l’axe qui va de l’acceptation à la rébellion, à partir de l’Éthique, qui analyse précisément les affects dans leur rapport au temps et à l’incertitude. Il convient de reconnaître, pour rendre justice à l’auteur sur ce point, qu’il envisage parfois certains des affects contemporains dans cette perspective, comme lorsqu’il analyse les fluctuations de l’électeur tiraillé entre son intérêt de contribuable et son attachement à des valeurs de gauche (135).
Le « travail épithumogénique »
La seconde thèse de l’ouvrage relative aux affects, celle selon laquelle leur genèse peut être comprise sans faire appel aux explications traditionnellement avancées (contrainte, liberté, servitude volontaire, aliénation) est particulièrement stimulante, et devrait être considérée par toute tentative de rendre compte des affects contemporains. L’auteur a en particulier une conscience aiguë de l’insuffisance de la notion de servitude volontaire, « accommodation, mais purement verbale, de cette insoluble contradiction d’une liberté postulée en principe irréfragable, mais jugée circonstanciellement exercée pour le pire » (233).
Renonçant à ces concepts, F. Lordon estime qu’il est possible de rendre compte de la production des affects par les institutions dans le cadre de sa théorie déterministe :
Le travail épithumogénique de production d’un salariat content a donc pour objet d’organiser la division du travail sous l’égide du désir-maître du capital, c’est-à-dire d’y distribuer les individus, mais en s’assurant que leurs désirs ont été refaits de telle sorte qu’ils aient l’assignation joyeuse. (238)
Mais en quoi une telle théorie de la « violence symbolique », assignant à chacun les désirs qui conviennent à sa place dans la société et inhibant en lui les autres désirs, se distingue-t-elle vraiment d’une théorie de l’aliénation, voire de la manipulation, c’est-à-dire de la contrainte ? Comment peut-on « réjouir » les travailleurs, comme le dit l’auteur, sans qu’ils se réjouissent, c’est-à-dire sans considérer qu’ils ont conscience d’un intérêt réel, dans une situation donnée, pris à leur travail ? Une telle conscience est d’ailleurs parfaitement compatible avec une critique de cette situation et de ce travail, et avec un désir de les transformer. Cela ne doit-il pas conduire à réintroduire l’idée d’activité jusque dans les réactions affectives face aux situations dans lesquelles l’individu se trouve ? Paradoxalement, c’est de la rébellion même que l’activité finit par disparaître. De même que le social se réduit à une lutte de volontés de puissance, l’individu semble n’être plus qu’un champ d’affrontement des affects, où, comme chez Nietzsche, le plus puissant finit par triompher : « la psyché n’est qu’un lieu sur lequel s’affrontent les affects... » (136). On comprend, certes, que F. Lordon cherche à éviter une conception romantique selon laquelle « contestations et révoltes seraient les propres du libre arbitre et de lui seul, rébellions accessibles seulement à des âmes inconditionnées » (102). Mais ces formules ne risquent-elles pas de sous-estimer l’activité du sujet, par lequel il construit ses réactions ?
La contingence des crises
La troisième thèse, celle du rôle central des affects dans le déroulement des crises, introduit un réel élément de contingence dans les structures sociales, par un mécanisme que l’auteur étudie finement (chaque complexion affective singulière ayant ses seuils propres de tolérance, la dynamique des affects collectifs est toujours susceptible de bifurcation, 100). La détermination des affects est donc compatible, pour l’auteur, avec la contingence de l’histoire. Plus précisément, l’ontologie du social sur laquelle repose cet ouvrage (la société comme « jeu de forces »), qui conduit à privilégier l’axe qui va de la reproduction à la subversion, débouche sur une théorie de l’histoire comme successions de ruptures mettant en place des structures arbitraires (204).
Cette reconnaissance de la contingence de l’histoire est cependant fortement dépendante du cadre théorique adopté par l’auteur. Quand les rapports sociaux ne sont que des rapports de force, il n’y a de place que pour l’être ou le non-être, la subsistance ou la destruction. On peut même se demander si ce cadre ne conduit pas à réintroduire une vision nécessitariste de l’histoire. Faute, en effet, de pouvoir assigner un lieu aux affects qui ne relèvent ni de l’acceptation ni de la rébellion, l’auteur est souvent amené à les réinscrire sur cet axe en les rangeant sous la catégorie de la rébellion latente (207). Mais cette notion de latence, d’origine biologique (une activité temporairement suspendue) ne réintroduit-elle pas l’idée d’une maturation, et par là celle d’un mouvement inéluctable vers une fin, dont seul le point critique est imprévisible ? Peut-on dire que les affects populistes contemporains sont une révolte latente ? Ne sont-ils pas encore plus ambivalents et contingents que ne le pense l’auteur ?
http://www.laviedesidees.fr/Penser-les-affects.html
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Fort homme quand on y pense, c'est subliminalement sexiste comme terme en fait...
Étymologie[modifier]
(Siècle à préciser) Du latin firmamentum (« soutien »).
Nom commun[modifier]
firmament | firmaments |
\fiʁ.ma.mɑ̃\ |
firmament \fiʁ.ma.mɑ̃\ masculin
[list="margin-top: 0.3em; margin-right: 0px; margin-left: 3.2em; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-image: none; color: rgb(37, 37, 37); font-family: sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22.4px; background-color: rgb(255, 255, 255);"][*]
Apparence de voûte circulaire, appelée communément voûte céleste, qui environne la terre et à laquelle les astres semblent attachés.
- Si, avec un télescope d’une profonde puissance, nous examinons soigneusement le firmament, nous découvrirons une ceinture de groupes faite de ce que nous avons jusqu’à présent nommé des nébuleuses, […]. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Ce savant exclusif ne vivait que dans la contemplation des phénomènes célestes, il ne se promenait que sur les routes azurées du firmament, il ne s'élançait d'une étoile que pour aller à une autre!. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
[*]
(Poétique) Ciel.
- C'était une soirée délicieuse : dans le firmament d'une douceur et d'une pureté inénarrables, la lune gravitait solitaire, chassant devant elle une multitude de petits nuages floconneux […]. — (Michel Séligny, Homme libre de couleur de la Nouvelle-Orléans, Presses de l'Université Laval, 1998)
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Quasi-synonymes[modifier]
- sphère céleste
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Nez buller
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Arrêter la pensée compulsive et retrouver la sérénité
29 novembre 2011
Elle a pu être déclenchée par un évènement traumatisant ou un souci particulier. Mais le problème c’est qu’ensuite nous n’arrivons parfois pas à calmer cette pensée. Pour certains, c’est d’une manière habituelle qu’ils n’arrêtent pas de penser. C’est devenu une mauvaise habitude de vie.
En effet, notre attention ou notre conscience ne peut pas être à deux endroits à la fois. Nous ne pouvons pas être attentif à ce qui se passe autour de nous, lorsque nous sommes dans nos pensées. De même, que nous ne pouvons pas être dans nos pensées, quand nous sommes pleinement attentif à ce qui se passe autour de nous.
Une fois que vous savez ça, vous avez les clés pour sortir de votre mental : il suffit de fixer son attention sur ce qui se passe à l’extérieur de nous. C’est à dire ce qui nous entoure. Si vous êtes attentif à ce que vous pouvez voir autour de vous, ce que vous pouvez entendre, ce que vous pouvez ressentir dans votre corps, alors à travers vos sens, vous vous reconnecter à l’instant présent.
Mais ceci demande de la pratique et de l’entrainement pour le faire facilement. Plus vous le ferez, plus ce sera facile de le faire.
L’audio Arrêter de penser peut vous accompagner dans cet exercice. Si vous avez du mal à être calme dans votre tête et si vous pensez constamment, cet audio va vous permettre de trouver la paix agréable qu’on ressent, quand le mental s’arrête.
http://www.tonbonheurestla.com/arretez-de-penser/
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Se remettre d’un accident : Interview Béatrice Martin
6 décembre 2011
Le bonheur est possible, Questionnement
Par Frédéric Langourieux
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J’aimerais vous faire part du témoignage de Béatrice Martin qui a connu une mésaventure au cours de sa vie : un accident, suivi d’un coma et de lourdes séquelles ensuite. Elle en a fait une occasion de
transformation, comme elle le dit elle même. Malgré cette épreuve, elle est maintenant heureuse de vivre chaque instant de sa vie.
Frédéric langourieux: Bonjour Béatrice
Béatrice Martin : Bonjour.
Frédéric langourieux : Pouvez vous me raconter rapidement votre parcours ?
Béatrice Martin : Oui, jexerçais la profession d’infimière libérale. Autour du 11 nov. 1993 j’ai décidé pour connaitre la ville d’accompagner une patiente sur la tombe du général de Gaulle à Colombey. Arrivée à Dijon, glissade sur du verglas et pris le mur de face. Coma avec assistance resppiratoire aux soins intensifs de dijon, puis transfert dans le service de rééduc au Grau du Roi pendant 18 mois, toujours dans le coma, dopée à mort avec temesta, dépakine (3 fois la dose qu’il me fallait). Puis le pronostic étant la mort ou au mieux un légume, le service me renvoie chez mes parents. Là, après intoxication médicamenteuse et séjour dans une clinique. Sevrage de la dépakine, début de progrès. Début d’alimentation, parce qu’avant c’était par sonde parentérale. Puis, début d’essai de communiquer à l’aide d’un tableau où il y avait l’alphabet. Petit à petit, les années passant, je faisais des progrès. Jusqu’en 2001 où, je suis allée faire un séjour à Lamalou et où j’ai rencontré celui qui allait devenir mon compagnon. Quand je l’ai connu, il était pensionnaire lui aussi, et était dans un fauteuil lui aussi. Puis les jours passant, il est sorti du fauteuil. De là nous avons décidé de vivre ensemble. Nous avons loué un appart dans la maison fraîchement construite de ma cousine germaine, appartement commode pour moi, car de plein pied. Ensuite, mes cousins ont fait une piscine (1m80) partout. Moi, j’ai acheté une chaise hydraulique pour aller dans l’eau. Que demander de plus ?
Frédéric langourieux : Sacré péripétie quand même ! Et puis je vous entends positive face à cette histoire mais j’imagine que juste après l’accident, vous ne pensiez peut être pas la même chose ?
Béatrice Martin : Non, mais je n’ai jamais été négative. Peut-être, je ne réalisais pas bien, que sais-je ? Toujours-est il que je n’ai jamais eu de regret, tout au plus quelques coups de blues qand je voyais faire autour de moi, ou alors quand les amis de mes parents, comme je suis dyslexique, ne me comprenant pas, me prenaient pour une neuneu. Mais n’arrivant pas à parler, je ne pouvais pas leur crier « je comprend tout ».
Frédéric langourieux : Est-ce que vous étiez aussi positive avant l’accident ?
Béatrice Martin : Avant l’accident, j’étais ce qu’on pourrait appeler « un clown triste ». Je faisais celle à qui tout va bien, mais, je cherchais le sens de ma vie. Je prenais beaucoup de tranquillisant. Après analyse et avec mon cheminement spirituel actuel, je dirais que c ‘était pour endormir ma conscience
Frédéric langourieux : Vous vous êtes tournée vers la spiritualité après l’accident ?
Béatrice Martin : Oui, parce qu’une amie m’a passé un livre d’Arnaud Desjardins « Bienvenue sur la voie ». Elle pensait que peut-être, il me plairait parce qu’à elle, il lui avait beaucoup plu. A la lecture de ce livre, j’ai senti que quelqu’un comprenait le malaise qui avait été le mien. Enfin, je ne me sentais plus seule. Ce livre a été le détonateur. Puis d’autres livres sont venus, et ce depuis 6 ans. J »ai été aussi interpelée un jour par la télé par Véronique Jannot qui parlait de son expérience avec le bouddhisme. Celui-ci l’aurait aidé quand à 20 ans, elle a eu une hystérectomie.
Frédéric langourieux : Quels sont les livres qui vous ont le plus aidé dans votre parcours, hormis celui que vous citez ?
Béatrice Martin : Les livres d’Eckart Tollé, de Wayne Dyer, de Gregg Bradden, du colectif Abraham d’Esther et Jerry Hicks et bien d’autres. Tous dans cette mouvance là.
Frédéric langourieux : Qu’est ce qui a changé en vous à la lecture de tous ces livres ?
Béatrice Martin : D’abord, le sentiment que j’avais de moi. J’existais, peu importe quelle apparence j’avais. Malgré mon handicap, qui était une tare pour certains, on me disait que ce n’était qu’une apparence, que caché derrière ça, il y avait quelqu’un d’entier de complet. Progressivement, j’ai appris à voir mon accident comme un moyen de transformation. En effet, grâce à ça, je peu faire de longues introspections, de longs moments de solitude où, je peux rester à l’écoute de moi-même. Petit à petit, j’ai appris à m’aimer telle que je suis, à m’estimer. Alors, qu’après l’accident, mon entourage, inconsciemment m’avait fortement dévalorisée, ne jugeant que par rapport aux qualités physiques. Ce qui est courant en occident. Ces lectures m’ont enseigné le sens de la vie que j’avais tant cherchée. Enfin, il m’était révélé.
Frédéric langourieux : Est-ce que vos pensées quotidiennes sont différentes de ce qu’elles étaient avant l’accident ?
Béatrice Martin : Oui, mes pensées sont totalement différentes. Après l’accident la donne était différente, le regard des gens, aussi. Mais avec les lectures, j’ai eu l’impression d’une nouvelle naissance. Maintenant, je suis heureuse, je ne me pose pas de questions, ce n’est pas la peine. Je n’en veux plus à la vie pour mon accident, parce qu’à une époque c’était « pourquoi, pourquoi moi ? » « Qu’est-ce que j’ai fais ou pas fais et que j’aurais dû faire ? » Tout ça, c’est fini, je crois avoir mes réponses. Il me fallait ça pour avancer.
Frédéric langourieux : Et c’était quoi les réponses ? Ou qu’est ce qui vous a permis d’arrêter de vous poser des questions et de profiter de la vie ?
Béatrice Martin : La réponse est que moi aussi comme tout le monde, j’étais indispensable à la vie.
Frédéric langourieux : Super !
Béatrice Martin : Vous ne pouvez peut-être pas savoir, mais d’être convaincue que l’on est à la bonne place au bon moment, peu importe pourquoi faire cela fait un bien fou !
Frédéric langourieux : Et y a t’il un élément particulier qui vous a permis de comprendre ça ?
Béatrice Martin : Non, c’est une suite de lectures qui me disait tout cela. Bien sûr, au départ, il y a eu l’accident, qui rend les choses différentes. On ne regarde plus les petites mesquineries quotidiennes de la même façon.
Frédéric langourieux : Et maintenant avez vous des projets, des attentes particulières ?
Béatrice Martin : Oui, continuer à progresser physiquement, si ça doit arriver. Spirituellement c’est sûr. Mais, voyez vous, dans ma tête je n’envisage rien pour l’avenir. Je fais confiance à la vie.
Frédéric langourieux : Et bien nous allons finir cet interview sur cette belle phrase : « je fais confiance à la vie ». Merci Béatrice et bonne continuation sur la voie du bonheur et de la spiritualité. A bientôt.
Béatrice Martin : A bientôt.
Frédéric langourieux : Juste une dernière chose Béatrice : Avez vous un message à adresser aux lecteurs ?
Béatrice Martin : Chacun peut trouver au fond de soi sa vraie valeur, sans se fier à ce que disent ou pensent les gens autour d’eux. Que chacun qui vit a un prix inestimable.
Frédéric langourieux : Merci Béatrice pour ce message.
http://www.tonbonheurestla.com/se-remettre-accident/
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Conflit (science sociale)
[ltr] Pour les articles homonymes, voir Conflit.
Un conflit ou situation conflictuelle est la constatation d'une opposition entre personnes ou entités. Le conflit est chargé d'émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune, le dégoût. Parfois, il peut être fait d'agressivité et de violence.
Le terme conflit est également utilisé pour décrire un état de contradiction (par exemple contradiction de textes juridiques ou conflit de loi) ou de contre-indications (par exemple l'usage de médicaments par des patients présentant des pathologies particulières) ou d'incompatibilité (systèmes en place mais dont la coexistence dans un même contexte ou dans une même vision n'est pas garantie).
[/ltr]
4Différentes sources de conflits
5Les comportements face aux conflits
6Traitement des conflits
7Notes et références
8Bibliographie
9Voir également
9.1Articles connexes
9.2Liens externes
[ltr]
Au sens strict, un conflit est un contentieux sur un ou des points de droit. On entend par conflit, au sens profond ou authentique du terme, l’affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou collectives qui manifestent les unes à l’égard des autres une intention hostile et une volonté d’agression, à cause d’un droit à retrouver ou à maintenir. Ces volontés essaient de briser la résistance de l’autre, éventuellement par le recours à la violence. En ce sens, la guerre est l'exemple paradigmatique du conflit armé.
Le terme de conflit est aussi utilisé au sens figuré ou métaphorique. On parlera ainsi de conflit de devoirs, de conflit d’horaires ou encore de conflits d’intérêts. De même, par extension, le terme de conflit est utilisé pour qualifier de vagues rivalités, des compétitions, des désaccords ou des antagonismes qui ne donnent pas lieu à un heurt.
On pense souvent que le conflit entre des personnes est une « mauvaise » relation. Pourtant, de nombreux sociologues (comme Georg Simmel), philosophes (comme Hegel ou Nietzsche) ou psychologues développent une vision plus positive du conflit comme mode de relation entre individus. Les psychologues Dominique Picard et Edmond Marc considèrent que les conflits ne sont pas des erreurs de la communication, mais qu'il est aussi normal et banal de se disputer que de bien s'entendre : « les problèmes relationnels sont inhérents à la nature et à la dynamique d'une relation parce que vivre ensemble et communiquer, c'est compliqué et difficile »1. Cependant, le conflit est souvent vécu dans la souffrance et, contrairement à la bonne entente, il empêche la relation de progresser et d'être productive et les partenaires de s'épanouir. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de le réguler et de le résoudre. Mais pour cela, il est plus important de permettre aux partenaires de comprendre ce qui se passe entre eux et de conduire leur relation (au lieu de se laisser conduire par elle) que de les amener (par la contrainte ou la persuasion) vers une « bonne entente » qui ne tiendrait pas compte de la réalité de leurs divergences..../...
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Ce sont les conflits internes qu'un sujet peut éprouver: désirs contradictoires, ambivalence des sentiments etc. On parle alors de conflit psychique, lequel n'est pas nécessairement de nature pathologique. Chacun d'entre nous vit à des degrés divers ce type de conflit interne qui participe de la structuration profonde de notre personnalité. La théorie psychanalytique développe ces fonctionnements dans la description qu'elle opère des mécanismes de défense. Lorsqu'une de mes pensées m'est insupportable, je peux par exemple la refouler ou bien la projeter sur autrui ou bien encore la dénier.
Ainsi, un conflit peut déchirer une personne en elle-même. La confrontation à l'inconnu, la perte d'un être cher, par décès ou abandon, peut provoquer un état conflictuel. Celui-ci comportera plusieurs étapes qui sont contournables en cas de changement favorable :
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Nous retrouvons ainsi dans les conflits tout ce qui chez l'Homme peut être considéré comme passion.
La surenchère critique voire insultante précède souvent des actes de violence. Cette surenchère est manifeste d'un blocage de l'empathienaturelle. Il est de trois types :
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Face à une attitude conflictuelle, Henri Laborit a identifié trois attitudes[Où ?] :
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Très présent au cœur des débats philosophiques, dans les relations maître/esclaves, Platon rapportait dans La République la problématique conflictuelle en soi par l'énoncé de la relation maître-esclave en soi.[pas clair]
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[*]↑ Dominique Picard, Edmond Marc, Petit traité des conflits ordinaires, Le Seuil, p. 8.
[*]↑ Les conflits relationnels [archive] de Dominique Picard & Edmond Marc (Que sais-je ? 2008)
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_(science_sociale)
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Relation humaine
(Redirigé depuis Communication interpersonnelle)
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[size=11]Cet article est une ébauche concernant un élément culturel, la psychologie et lasociologie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Une relation humaine implique au moins deux êtres humains et est souvent décrite via des typologies différentes, selon la personne s'intéressant à la nature de la relation ou plutôt aux personnes en relation. Ces relations peuvent se fonder sur l'amour, la fraternité, lasolidarité, la compagnie, des interactions professionnelles ou d'autres types d'activités sociales. Les relations interpersonnelles (amoureuses ou familiales) appartiennent au contexte de la relation humaine et culturelle.
Une relation est habituellement perçue comme une communication entre deux personnes, comme des relations intimes/amoureuses ou encore des relations parent-enfant. Un individu peut également avoir une relation avec un groupe de plusieurs personnes.
Les relations familiales et professionnelles, et à une échelle plus grande les relations internationales et diplomatiques, sont fondées sur des relations humaines.
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Assis sur un banc,
et en voir le bout,
le bout du nez, le boudiné,
Assis sur un banc,
La tête en l'air,
L'esprit libéré,
Non contorsionné.
Tout est relatif,
Mais relatif à quoi,
Ca dépend,
Ca dépend de quoi ? dépend de quoi, dépend de qui, dépend de où, dépend, dépends toi.
Assis sur un banc, on en voit le bout. N'être plus au ban, se remettre debout.
29 novembre 2011
D’où vient le stress ?
Le stress est plus lié à notre pensée qu’aux évènements qui nous arrivent. Et parfois, nous n’arrivons pas à arrêter de penser à nos soucis, qu’ils soient futurs ou passés. La pensée devient alors compulsive.Elle a pu être déclenchée par un évènement traumatisant ou un souci particulier. Mais le problème c’est qu’ensuite nous n’arrivons parfois pas à calmer cette pensée. Pour certains, c’est d’une manière habituelle qu’ils n’arrêtent pas de penser. C’est devenu une mauvaise habitude de vie.
Inefficacité de la pensée
Or non seulement ceci provoque du stress, mais en plus empêche de profiter vraiment de l’instant présent. D’autre part, dans cet état de confusion, nos pensées partent souvent dans tous les sens. Notre vision de la situation n’est alors pas très claire et notre réflexion pas très efficace.Comment trouver la paix de l’esprit
Comment faire alors pour retrouver la paix de l’esprit, puisque c’est bien de ça qu’il s’agit, lorsque notre esprit est agité ? Et bien le meilleur moyen est de sortir de son mental pour revenir à l’instant présent. C’est à dire qu’on va sortir de l’activité intérieurs pour se reconnecter à ce qui se passe à l’extérieur.En effet, notre attention ou notre conscience ne peut pas être à deux endroits à la fois. Nous ne pouvons pas être attentif à ce qui se passe autour de nous, lorsque nous sommes dans nos pensées. De même, que nous ne pouvons pas être dans nos pensées, quand nous sommes pleinement attentif à ce qui se passe autour de nous.
Une fois que vous savez ça, vous avez les clés pour sortir de votre mental : il suffit de fixer son attention sur ce qui se passe à l’extérieur de nous. C’est à dire ce qui nous entoure. Si vous êtes attentif à ce que vous pouvez voir autour de vous, ce que vous pouvez entendre, ce que vous pouvez ressentir dans votre corps, alors à travers vos sens, vous vous reconnecter à l’instant présent.
Mais ceci demande de la pratique et de l’entrainement pour le faire facilement. Plus vous le ferez, plus ce sera facile de le faire.
L’audio Arrêter de penser peut vous accompagner dans cet exercice. Si vous avez du mal à être calme dans votre tête et si vous pensez constamment, cet audio va vous permettre de trouver la paix agréable qu’on ressent, quand le mental s’arrête.
http://www.tonbonheurestla.com/arretez-de-penser/
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Se remettre d’un accident : Interview Béatrice Martin
6 décembre 2011
Le bonheur est possible, Questionnement
Par Frédéric Langourieux
8 Commentaires
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J’aimerais vous faire part du témoignage de Béatrice Martin qui a connu une mésaventure au cours de sa vie : un accident, suivi d’un coma et de lourdes séquelles ensuite. Elle en a fait une occasion de
transformation, comme elle le dit elle même. Malgré cette épreuve, elle est maintenant heureuse de vivre chaque instant de sa vie.
Je vous laisse apprécier l’interview de Béatrice :
Frédéric langourieux: Bonjour Béatrice
Béatrice Martin : Bonjour.
Frédéric langourieux : Pouvez vous me raconter rapidement votre parcours ?
Béatrice Martin : Oui, jexerçais la profession d’infimière libérale. Autour du 11 nov. 1993 j’ai décidé pour connaitre la ville d’accompagner une patiente sur la tombe du général de Gaulle à Colombey. Arrivée à Dijon, glissade sur du verglas et pris le mur de face. Coma avec assistance resppiratoire aux soins intensifs de dijon, puis transfert dans le service de rééduc au Grau du Roi pendant 18 mois, toujours dans le coma, dopée à mort avec temesta, dépakine (3 fois la dose qu’il me fallait). Puis le pronostic étant la mort ou au mieux un légume, le service me renvoie chez mes parents. Là, après intoxication médicamenteuse et séjour dans une clinique. Sevrage de la dépakine, début de progrès. Début d’alimentation, parce qu’avant c’était par sonde parentérale. Puis, début d’essai de communiquer à l’aide d’un tableau où il y avait l’alphabet. Petit à petit, les années passant, je faisais des progrès. Jusqu’en 2001 où, je suis allée faire un séjour à Lamalou et où j’ai rencontré celui qui allait devenir mon compagnon. Quand je l’ai connu, il était pensionnaire lui aussi, et était dans un fauteuil lui aussi. Puis les jours passant, il est sorti du fauteuil. De là nous avons décidé de vivre ensemble. Nous avons loué un appart dans la maison fraîchement construite de ma cousine germaine, appartement commode pour moi, car de plein pied. Ensuite, mes cousins ont fait une piscine (1m80) partout. Moi, j’ai acheté une chaise hydraulique pour aller dans l’eau. Que demander de plus ?
Frédéric langourieux : Sacré péripétie quand même ! Et puis je vous entends positive face à cette histoire mais j’imagine que juste après l’accident, vous ne pensiez peut être pas la même chose ?
Béatrice Martin : Non, mais je n’ai jamais été négative. Peut-être, je ne réalisais pas bien, que sais-je ? Toujours-est il que je n’ai jamais eu de regret, tout au plus quelques coups de blues qand je voyais faire autour de moi, ou alors quand les amis de mes parents, comme je suis dyslexique, ne me comprenant pas, me prenaient pour une neuneu. Mais n’arrivant pas à parler, je ne pouvais pas leur crier « je comprend tout ».
Frédéric langourieux : Est-ce que vous étiez aussi positive avant l’accident ?
Béatrice Martin : Avant l’accident, j’étais ce qu’on pourrait appeler « un clown triste ». Je faisais celle à qui tout va bien, mais, je cherchais le sens de ma vie. Je prenais beaucoup de tranquillisant. Après analyse et avec mon cheminement spirituel actuel, je dirais que c ‘était pour endormir ma conscience
Frédéric langourieux : Vous vous êtes tournée vers la spiritualité après l’accident ?
Béatrice Martin : Oui, parce qu’une amie m’a passé un livre d’Arnaud Desjardins « Bienvenue sur la voie ». Elle pensait que peut-être, il me plairait parce qu’à elle, il lui avait beaucoup plu. A la lecture de ce livre, j’ai senti que quelqu’un comprenait le malaise qui avait été le mien. Enfin, je ne me sentais plus seule. Ce livre a été le détonateur. Puis d’autres livres sont venus, et ce depuis 6 ans. J »ai été aussi interpelée un jour par la télé par Véronique Jannot qui parlait de son expérience avec le bouddhisme. Celui-ci l’aurait aidé quand à 20 ans, elle a eu une hystérectomie.
Frédéric langourieux : Quels sont les livres qui vous ont le plus aidé dans votre parcours, hormis celui que vous citez ?
Béatrice Martin : Les livres d’Eckart Tollé, de Wayne Dyer, de Gregg Bradden, du colectif Abraham d’Esther et Jerry Hicks et bien d’autres. Tous dans cette mouvance là.
Frédéric langourieux : Qu’est ce qui a changé en vous à la lecture de tous ces livres ?
Béatrice Martin : D’abord, le sentiment que j’avais de moi. J’existais, peu importe quelle apparence j’avais. Malgré mon handicap, qui était une tare pour certains, on me disait que ce n’était qu’une apparence, que caché derrière ça, il y avait quelqu’un d’entier de complet. Progressivement, j’ai appris à voir mon accident comme un moyen de transformation. En effet, grâce à ça, je peu faire de longues introspections, de longs moments de solitude où, je peux rester à l’écoute de moi-même. Petit à petit, j’ai appris à m’aimer telle que je suis, à m’estimer. Alors, qu’après l’accident, mon entourage, inconsciemment m’avait fortement dévalorisée, ne jugeant que par rapport aux qualités physiques. Ce qui est courant en occident. Ces lectures m’ont enseigné le sens de la vie que j’avais tant cherchée. Enfin, il m’était révélé.
Frédéric langourieux : Est-ce que vos pensées quotidiennes sont différentes de ce qu’elles étaient avant l’accident ?
Béatrice Martin : Oui, mes pensées sont totalement différentes. Après l’accident la donne était différente, le regard des gens, aussi. Mais avec les lectures, j’ai eu l’impression d’une nouvelle naissance. Maintenant, je suis heureuse, je ne me pose pas de questions, ce n’est pas la peine. Je n’en veux plus à la vie pour mon accident, parce qu’à une époque c’était « pourquoi, pourquoi moi ? » « Qu’est-ce que j’ai fais ou pas fais et que j’aurais dû faire ? » Tout ça, c’est fini, je crois avoir mes réponses. Il me fallait ça pour avancer.
Frédéric langourieux : Et c’était quoi les réponses ? Ou qu’est ce qui vous a permis d’arrêter de vous poser des questions et de profiter de la vie ?
Béatrice Martin : La réponse est que moi aussi comme tout le monde, j’étais indispensable à la vie.
Frédéric langourieux : Super !
Béatrice Martin : Vous ne pouvez peut-être pas savoir, mais d’être convaincue que l’on est à la bonne place au bon moment, peu importe pourquoi faire cela fait un bien fou !
Frédéric langourieux : Et y a t’il un élément particulier qui vous a permis de comprendre ça ?
Béatrice Martin : Non, c’est une suite de lectures qui me disait tout cela. Bien sûr, au départ, il y a eu l’accident, qui rend les choses différentes. On ne regarde plus les petites mesquineries quotidiennes de la même façon.
Frédéric langourieux : Et maintenant avez vous des projets, des attentes particulières ?
Béatrice Martin : Oui, continuer à progresser physiquement, si ça doit arriver. Spirituellement c’est sûr. Mais, voyez vous, dans ma tête je n’envisage rien pour l’avenir. Je fais confiance à la vie.
Frédéric langourieux : Et bien nous allons finir cet interview sur cette belle phrase : « je fais confiance à la vie ». Merci Béatrice et bonne continuation sur la voie du bonheur et de la spiritualité. A bientôt.
Béatrice Martin : A bientôt.
Frédéric langourieux : Juste une dernière chose Béatrice : Avez vous un message à adresser aux lecteurs ?
Béatrice Martin : Chacun peut trouver au fond de soi sa vraie valeur, sans se fier à ce que disent ou pensent les gens autour d’eux. Que chacun qui vit a un prix inestimable.
Frédéric langourieux : Merci Béatrice pour ce message.
http://www.tonbonheurestla.com/se-remettre-accident/
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Conflit (science sociale)
[ltr] Pour les articles homonymes, voir Conflit.
Un conflit ou situation conflictuelle est la constatation d'une opposition entre personnes ou entités. Le conflit est chargé d'émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune, le dégoût. Parfois, il peut être fait d'agressivité et de violence.
Le terme conflit est également utilisé pour décrire un état de contradiction (par exemple contradiction de textes juridiques ou conflit de loi) ou de contre-indications (par exemple l'usage de médicaments par des patients présentant des pathologies particulières) ou d'incompatibilité (systèmes en place mais dont la coexistence dans un même contexte ou dans une même vision n'est pas garantie).
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Sommaire
[masquer] [/ltr]- 1Définition du conflit entre personnes
- 2Conflits judiciarisables
- 3Différentes sortes de conflits
- 3.1Conflit intra-personnel
- 3.2Conflits inter-personnels
- 3.3Les conflits intra-groupe
- 3.4Les conflits inter-groupes
[ltr]
Définition du conflit entre personnes[modifier | modifier le code]
Le fait de ne pas être d'accord avec des idées ne caractérise pas forcément une situation de conflit. Celui-ci survient souvent quand une des parties essaie d'affirmer ses positions sans tenir compte des positions des autres parties.Au sens strict, un conflit est un contentieux sur un ou des points de droit. On entend par conflit, au sens profond ou authentique du terme, l’affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou collectives qui manifestent les unes à l’égard des autres une intention hostile et une volonté d’agression, à cause d’un droit à retrouver ou à maintenir. Ces volontés essaient de briser la résistance de l’autre, éventuellement par le recours à la violence. En ce sens, la guerre est l'exemple paradigmatique du conflit armé.
Le terme de conflit est aussi utilisé au sens figuré ou métaphorique. On parlera ainsi de conflit de devoirs, de conflit d’horaires ou encore de conflits d’intérêts. De même, par extension, le terme de conflit est utilisé pour qualifier de vagues rivalités, des compétitions, des désaccords ou des antagonismes qui ne donnent pas lieu à un heurt.
On pense souvent que le conflit entre des personnes est une « mauvaise » relation. Pourtant, de nombreux sociologues (comme Georg Simmel), philosophes (comme Hegel ou Nietzsche) ou psychologues développent une vision plus positive du conflit comme mode de relation entre individus. Les psychologues Dominique Picard et Edmond Marc considèrent que les conflits ne sont pas des erreurs de la communication, mais qu'il est aussi normal et banal de se disputer que de bien s'entendre : « les problèmes relationnels sont inhérents à la nature et à la dynamique d'une relation parce que vivre ensemble et communiquer, c'est compliqué et difficile »1. Cependant, le conflit est souvent vécu dans la souffrance et, contrairement à la bonne entente, il empêche la relation de progresser et d'être productive et les partenaires de s'épanouir. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de le réguler et de le résoudre. Mais pour cela, il est plus important de permettre aux partenaires de comprendre ce qui se passe entre eux et de conduire leur relation (au lieu de se laisser conduire par elle) que de les amener (par la contrainte ou la persuasion) vers une « bonne entente » qui ne tiendrait pas compte de la réalité de leurs divergences..../...
Différentes sortes de conflits[modifier | modifier le code]
On peut proposer la classification suivante:[/ltr]
- Les conflits intra-personnels
- Les conflits inter-personnels
- Les conflits intra-groupes
- Les conflits inter-groupes
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Conflit intra-personnel[modifier | modifier le code]
Le conflit qu'une personne subit en elle peut lui permettre d'accéder à un changement qui la satisfera au point qu'elle n'aura aucun regret quant à la situation antérieure. Mais il peut aussi provoquer des états tels que la personne en viendra à l'automutilation, voire au suicide si elle considère qu'elle n'a pas d'alternative.Ce sont les conflits internes qu'un sujet peut éprouver: désirs contradictoires, ambivalence des sentiments etc. On parle alors de conflit psychique, lequel n'est pas nécessairement de nature pathologique. Chacun d'entre nous vit à des degrés divers ce type de conflit interne qui participe de la structuration profonde de notre personnalité. La théorie psychanalytique développe ces fonctionnements dans la description qu'elle opère des mécanismes de défense. Lorsqu'une de mes pensées m'est insupportable, je peux par exemple la refouler ou bien la projeter sur autrui ou bien encore la dénier.
Ainsi, un conflit peut déchirer une personne en elle-même. La confrontation à l'inconnu, la perte d'un être cher, par décès ou abandon, peut provoquer un état conflictuel. Celui-ci comportera plusieurs étapes qui sont contournables en cas de changement favorable :
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- choc
- colère
- dépression
- acceptation
- accueil
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Conflits inter-personnels[modifier | modifier le code]
Un conflit entre des personnes apparaît lorsque des parties s'affrontent. Ici le conflit implique la relation de deux personnes au moins. Il peut s'agir d'un couple, de voisins, d'amis, d'un piéton et d'un automobiliste (peut-être déjà de l'inter-groupe), de deux piétons, de personnes qui font la queue à la poste, qui se précipitent sur le même objet en solde etc. Dans ces cas l'appartenance à un groupe précis n'est pas déterminante. Le conflit peut toutefois trouver son origine chez une seule des parties en présence. Ainsi, son histoire est souvent difficile à décrire. Un conflit peut commencer par une divergence d'opinion, un constat de comportements différents, la recherche d'appropriation, la jalousie, une confrontation à l'inconnu, être seulement chargé de la peur de l'inconnu, se développer par des propos de rejet, jusqu'à l'exclusion, s'articuler autour de conception d'intérêts opposés, être justifié par les parties par des questions de valeurs ou de croyances…Nous retrouvons ainsi dans les conflits tout ce qui chez l'Homme peut être considéré comme passion.
La surenchère critique voire insultante précède souvent des actes de violence. Cette surenchère est manifeste d'un blocage de l'empathienaturelle. Il est de trois types :
[/ltr]
- faire toujours plus que ce que l'on fait beaucoup habituellement ;
- faire toujours autant et ni plus ni moins que ce que l'on fait par habitude, sans prise en compte de l'autre ;
- faire moins que ce que l'on fait peu habituellement.
[ltr]
Face à une attitude conflictuelle, Henri Laborit a identifié trois attitudes[Où ?] :
[/ltr]
- la fuite ;
- la révolte ;
- la soumission.
[ltr]
Très présent au cœur des débats philosophiques, dans les relations maître/esclaves, Platon rapportait dans La République la problématique conflictuelle en soi par l'énoncé de la relation maître-esclave en soi.[pas clair]
Les conflits intra-groupe[modifier | modifier le code]
Dans un groupe constitué, par exemple le service commercial d'une entreprise, les conflits peuvent relever de diverses causes : luttes de pouvoir, conflits structurels dus à l'inégale distribution des ressources selon les fonctions, ancienneté, etc.Les conflits inter-groupes[modifier | modifier le code]
Conflit impliquant au moins deux groupes ou communautés ayant une culture et/ou une idéologie différente. Entre des groupes ethniques ou raciaux par exemple, des conflits armés ou une lutte intellectuelle idéologique ayant ou non recours à la violence pour des raisons de droits, de pratique de l'ensemble des principes et coutumes d'une religion, ou pour la suprématie de celle-ci.Différentes sources de conflits[modifier | modifier le code]
Il y a huit catégories de conflits interpersonnels2 :[/ltr]
- les conflits d'intérêts;
- les conflits de pouvoir;
- les conflits identitaires
- les conflits territoriaux
- les conflits de relation
- les conflits cognitifs
- les conflits affectifs
- les conflits culturels
[ltr]
Les comportements face aux conflits[modifier | modifier le code]
[/ltr]- L'évitement / fuite
- L'apaisement / soumission
- L'affrontement / domination
- La confrontation / dialogue
[ltr]
Traitement des conflits[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Résolution de conflit.Notes et références[modifier | modifier le code]
[/ltr][list=references][*]↑ Dominique Picard, Edmond Marc, Petit traité des conflits ordinaires, Le Seuil, p. 8.
[*]↑ Les conflits relationnels [archive] de Dominique Picard & Edmond Marc (Que sais-je ? 2008)
[/list]
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Bibliographie[modifier | modifier le code]
[/ltr]- L'agressivité détournée, Henri Laborit
- L'éloge de la Fuite, Henri Laborit
- Petit traité des conflits ordinaires, Dominique Picard, Edmond Marc, Le Seuil, 2006
- La médiation, une méthode alternative à la résolution des conflit, Jean-Louis Lascoux
- Conflit, mettre hors jeu la violence, Bernadette Bayada, Anne Catherine Bisot, Guy Boubault, Georges Gagnaire
- Savoir vivre ensemble, agir autrement contre le racisme et la violence, Charles Rojzman;
- Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), initiation à la communication non violente, Marshall Rosenberg;
- L'agressivité au quotidien, Christian Zaczyk
- Le groupe en psychologie sociale, Véréna Aebischer et Dominique Oberlé
- Comprendre et gérer les conflits dans les entreprises et les organisations, Pierre ROUSSEAU, Chronique sociale, Lyon, 1990
- Conflits, vers la médiation constructive par Edward de Bono
- Sociologie du conflit, Julien Freund
- Conflit et lien social. La rivalité contre la domination, Jean-Luc Boilleau, 1995, La Découverte/MAUSS, Paris.
- Les conflits relationnels, Dominique Picard et Edmond Marc, Que sais-je?, 2008
- Au cœur des conflits, Francis Zentz, 2007..../......
[ltr]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_(science_sociale)
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Relation humaine
(Redirigé depuis Communication interpersonnelle)
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[size=11]Cet article est une ébauche concernant un élément culturel, la psychologie et lasociologie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Une relation humaine implique au moins deux êtres humains et est souvent décrite via des typologies différentes, selon la personne s'intéressant à la nature de la relation ou plutôt aux personnes en relation. Ces relations peuvent se fonder sur l'amour, la fraternité, lasolidarité, la compagnie, des interactions professionnelles ou d'autres types d'activités sociales. Les relations interpersonnelles (amoureuses ou familiales) appartiennent au contexte de la relation humaine et culturelle.
Une relation est habituellement perçue comme une communication entre deux personnes, comme des relations intimes/amoureuses ou encore des relations parent-enfant. Un individu peut également avoir une relation avec un groupe de plusieurs personnes.
Les relations familiales et professionnelles, et à une échelle plus grande les relations internationales et diplomatiques, sont fondées sur des relations humaines.
Différence avec les ressources humaines[modifier | modifier le code]
Bien que d'apparence « semblable », il ne faut pas confondre les relations humaines et les ressources humaines : le premier s'intéresse aux relations entre les êtres humains et le deuxième correspond à la gestion du personnel dans une entreprise.Sociologie[modifier | modifier le code]
La sociologie s'intéresse à ces deux aspects, mais replacés dans le champ de la structuration de la société, des relations impliquant des groupes, formant des réseaux sociaux ; étudiés par ailleurs par la psychologie sociale qui s'intéresse notamment aux relations interpersonnelles, incluant des relations de type « dominant/dominé », « maltraitant/victime », etc. Le mouvement des relations humaines s'est structuré dans les années 1930 autour d'Elton Mayo.Articles connexes[modifier | modifier le code]
[/ltr][/size][/ltr]- Amour | Fraternité | Lien social (sociologie)
- Analyse transactionnelle | Altérité | Psychologie sociale | Management | Communication | Communication non violente |Interactionnisme
- Assertivité | Agression | Domination | Soumission | Principe du moindre intérêt | Manipulation mentale.
- Monogamie | Polygamie | Polyamour | Concubinage | Adultère
- Nombre de Dunbar
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[/ltr][/size][/ltr]
Assis sur un banc,
et en voir le bout,
le bout du nez, le boudiné,
Assis sur un banc,
La tête en l'air,
L'esprit libéré,
Non contorsionné.
Tout est relatif,
Mais relatif à quoi,
Ca dépend,
Ca dépend de quoi ? dépend de quoi, dépend de qui, dépend de où, dépend, dépends toi.
Assis sur un banc, on en voit le bout. N'être plus au ban, se remettre debout.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
« Les constellations familiales m'ont libérée »
« J’ai suivi ma première constellation familiale il y a douze ans. Ce fut une révélation. J’ai pu voir les interactions de ma famille à échelle humaine : moi, petite fille sage, soumise à l’autorité de ses parents, ne trouvant pas sa place, ne s’exprimant pas, se sentant rejetée, ni entendue ni reconnue. J’y ai vu également mes parents pris dans le conflit et le rapport de force, en attente d’un amour impossible à obtenir, car leur propre enfant intérieur n’avait pas été comblé par l’amour parental. Il s’est révélé que, inconsciemment, la petite fille que j’étais portait le poids de leurs souffrances. Système forcément voué à l’échec… Le “constellateur” a remis de l’harmonie en faisant prononcer aux personnes qui représentaient ma famille des paroles porteuses de guérison. Chacun s’est remis à sa bonne place, j’ai retrouvé celle de fille et de seconde de la fratrie. Cette première expérience m’a libérée de la chape de plomb qui m’empêchait d’être moi. Cette joie, je l’ai manifestée aussitôt en me coupant les cheveux et en devenant plus féminine. Depuis, j’ai suivi plusieurs constellations et, chaque fois, j’ai déposé les valises qui ne m’appartenaient pas. La logique des scénarios répétitifs de ma généalogie est apparue. J’ai compris que j’avais investi le rôle de sauveur de cette famille où régnaient silences et non-dits. J’étais le symptôme révélateur des malaises sous-jacents. Petit à petit, en me réparant, j’ai vu bouger mon entourage : ma mère a également suivi des constellations. De mon côté, j’ai dénoué notre relation compliquée, je l’accepte telle qu’elle est, j’ai appris à me positionner, à mettre des limites, à reprendre le pouvoir que je lui avais donné. Mon père aussi s’est transformé, en étant plus dans la considération et l’ouverture au dialogue. J’ai appris à le connaître, un lien s’est tissé. Les rapports sont devenus simples, fluides et, s’il y a des cailloux qui surgissent, je sais comment les “dissoudre”. Ma petite fille intérieure est guérie. Je me sens légère, libre et joyeuse d’être qui je suis, authentique avec ma famille. »
Hélène, 45 ans, thérapeute
« J'ai nettoyé mon Facebook »
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A lire : Rejeter un "ami" sur Facebook
« En décembre dernier, j’ai nettoyé mon Facebook. Cette urgence m’a pris un après-midi. Un à un, pendant plus de deux heures, j’ai retiré trois cents contacts de ma liste d’amis, tous ceux qui ne m’apportaient rien dans ma vie. Plus je cliquais, plus j’étais soulagé. Le déclic ? Ma rupture amoureuse. Je n’avais même pas eu le temps de changer de statut pour indiquer “célibataire” que je recevais une rafale de messages privés d’“amis” communs, les uns me soutenant, les autres me fustigeant. Je ne pouvais pas ouvrir ma page sans que des messages apparaissent, c’était oppressant. La plupart venaient d’“amis” du boulot – je travaillais avec mon ex –, si bien que j’étais dans la confusion. Je n’arrivais plus à faire la différence entre le professionnel et le personnel. Je me sentais très mal, je ne savais plus si je faisais bien mon travail, j’avais perdu confiance en moi. Peu importe finalement la rupture, j’aurais écrémé tôt ou tard mes contacts. Plus de la moitié de mes relations étaient inexistantes dans la vraie vie, je ne supportais plus cette superficialité, cette absence d’humain. J’ai réagi sur un coup de tête, mais quelle libération ! Je me sens plus authentique, beaucoup plus disponible pour mes proches. M’alléger a été également un “booster” de mes désirs. J’ai saisi une opportunité professionnelle, quitté Paris pour retourner vivre dans ma région. J’ai monté une société en parallèle, créé un site Internet www.motive-moi.fr.) où je poste une citation motivante par jour. Et Facebook ? Désormais, j’accepte uniquement les amis avec lesquels je partage quelque chose dans le réel. »
Florent, 27 ans, informaticien électricien
« J'ai coupé brutalement les ponts »
A DÉCOUVRIR
A lire : Nos articles A quoi servent les amis ? et Ne jouons pas au psy avec nos amis ! Nos liens amicaux revêtent diverses fonctions, que nous avons recensées avec l'aide de plusieurs experts. Oui à la relation qui nous protège, nous rend plus forts... Mais gare à celle qui prend un tour "thérapeutique" : l'ami n'est pas le psy !
« Elle était une grande amie depuis mes 15 ans, nous étions très proches. Il y a quatre ans, j’ai rompu, je n’ai plus donné suite à ses appels et à ses e-mails. La relation était devenue trop compliquée, je n’étais plus capable de répondre à son amitié, que je trouvais oppressante. Elle était trop exigeante, impatiente, elle me reprochait de ne pas l’appeler assez. Il y a eu également sa phrase assassine : “Je n’aime pas les gros.” Je pesais à l’époque cent trente kilos… Ces incidents m’ont peu à peu éloignée d’elle. Était-ce une raison pour couper aussi brutalement ce lien ? J’ai mis longtemps à comprendre que notre amitié était bancale depuis son origine. Elle voulait au fond que je sois sa fille de coeur – elle a à peu près l’âge de mes parents –, un désir insupportable pour moi qui ai toujours le sentiment de ne pas donner assez à mes parents ! Depuis quatre ans, je me reproche ma réaction. Depuis un an, je vis la situation inverse. Un ami proche ne me donne plus signe de vie. Cette rupture me montre l’incompréhension qu’a pu ressentir mon amie à l’époque. Qu’ai-je fait de mal ? Comment peut-il balayer aussi vite notre amitié ? Sa réaction est sans doute liée à un incident survenu quelques mois plus tôt. J’ai été contrariée qu’il se permette de gronder un de mes enfants en ma présence. J’ai mis trois mois à le rappeler, le temps de digérer ma colère, mais c’était trop tard. Cette situation éclaire finalement la première, je suis aussi responsable. Au lieu de parvenir à formuler ce qui ne me convient pas, je m’enferme dans le silence. Ces ruptures sont des leçons de vie, j’apprends à exprimer mes émotions. Il y a peu, l’amie avec qui j’ai rompu m’a recontactée pour me dire qu’elle venait faire un stage près de chez moi et qu’elle aimerait me voir. Il m’a été difficile de lui répondre oui, mais je lui dois des explications et c’est peut-être l’occasion de renouer des liens. Je suis assez claire avec moi aujourd’hui pour pouvoir le faire. »
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Se-proteger-des-relations-toxiques/Comment-j-ai-simplifie-mes-relations
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