ne pas tomber dans le vide...

Je crois que c'est neurologique docteur..
-vous êtes sûr ?
-C'est a vous de me le dire...
-Ok on va la piquer alors
-Je la tiens ?
-Prenez discrètement la corde derrière vous, dans le cas contraire, elle pourrait avoir une attitude hostile si elle se doute de quoi que ce soit.
-Ok, je vais la prendre doucement, mais essayer de me prévenir si elle bouge ne serait- ce qu'un cil. A 3 j'y vais. 1..
-Doucement
-2..
-Faites ca d'une traite..
-3 ! Vite Docteur, elle est argneuse, elle bouge dans tout les sens !!
-Si elle vous mort on est foutu, tenez bon !
-Vite...aarrgghh, elle en a de la force

...

-C'est finis.
-Vous êtes sûr qu'elle ne vas pas se réveiller au moins ?
-Oui oui, ne vous inquiétez pas, elle dort pour les prochaines 24 heures
-On a eu chaud docteur...

on est bien d'accord Sly, je me défends néanmoins quand on m'attaque directement. Je me tais là.

Le "troll" se nourrit des réponses aux provocations...

oui Gemini je sais. Je suis déjà un peu de mauvais poil ce matin, l'insomnie m'a caféinisée au possible...

donc je reprend le fil... oui je suis vraiment heureuse, depuis que je vous ai rencontrés. Ceux que j'ai rencontrés en vrai ou ailleurs m'ont ouvert des portes sur moi-même dont j'avais voulu barrer l'entrée.
Et je ne tombe plus dans le vide, j'ai ma corde, et plus aucune envie de me pendre avec

Love !

Sly: Elea se défend et c'est tout, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier même si je sais ta propention à aider ceux qui agressent.

Vide: l'admin est là et il y a des modérateurs sur le site maintenant. Donc reste dans les limites du respect, nous ne laisserons pas passer ton agressivité une fois de plus. Considère ceci comme un avertissement et tu n'en auras pas 3, ayant déjà grillé pas mal de cartouches lors de ton précédent passage.

Et pour tout le monde, vu qu'il y a des modérateurs, n'hésitez pas à nous reporter les messages inopportuns et les personnages bien agressifs, ainsi qu'à donner votre avis.

Je propose tout bonnement de jarter Vide du forum.
A peu près 99% du forum est gêné par ses interventions et ses insultes. Il serait peut-être temps de réagir.
Sly (admin), ton post est bien gentil mais il n'est pas franchement efficace.

Je suis quelque peu lassé de ces questions de modération. Questions qui VIDENT le forum (il est déjà gangrainé par son incarnation). Et ce n'est pas une question de bavardages doux pour âmes sensibles. Simplement une question de bon-sens. Si le sens de la justice des """surdoués""" est si aiguisé, que cela soit démontré.
Et qu'Eléa puisse ne pas être jugée par un débile mental jeune malotru quelque peu fantasque que tout le monde protège en ne disant rien, en craignant d'établir un verdict. Verdict qui a été craint à maintes reprises dans ce même forum. Il y a un problème décisionnel majeur (un peu comme au ps, histoire de verser un trait d'humour).
Bref, voilà. C'est effarant de voir que ce que TOUT LE MONDE pense ne filtre que très rarement en public. Triste, blasant.

J'ai tenté une approche amiable en privé, comme Sly le suggérait, malheureusement, notre ami Vide manque curieusement de verve lorsque le public n'est point présent. Dommage je dirai, car j'étais prête à au moins essayer de comprendre (gentille inside, même si barbare souvent). Appel lui est lancé, j'attends tes développements en privé Vide.

T'inquiète, Elea, à la prochaine incartade, il n'est plus des notres.

ah mais je ne m'inquiète pas pour moi, je sais me défendre, je n'ai pas de souci avec les "jeunes malotrus"^^

oui, c'était une façon de parler, je sais bien que tu sais te défendre. Mais c'est lourd quand même.
Et d'accord avec Invité.
Sous prétexte de ne pas juger, on laisse beaucoup trop de place à certaines personnes nuisibles qui n'apportent rien et font du mal à d'autres personnes plus fragiles. Et de toutes façons, qui laissent une trace bien peu agréable sur ce forum.

Oui pour la liberté d'expression, tant qu'on reste dans le dialogue et le respect. On peut être en désaccord, on n'a pas à insulter.

juste pour ne pas oublier...

posté sur FB le 19 février quand j'allais bien..

Mots cons et contresens : SOLITUDE

Vous entendez comme il pleure ce mot? Écoutez-le geindre et larmoyer. Je vais vomir, je reviens dans cinq minutes.

Je ne peux m'empêcher de penser à Hugo et Schopenhauer (oui, parce que je m'ennuie aux toilettes surtout quand je vomis)... union incongrue n'est-il pas? J'entends déjà d'ici crier Pierrot : « infamie! »... et pourtant... quand Victor me susurre que « la solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits, [qu'elle] trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas. » j'entends, moi, Arthur pas loin, approuver... « chacun fuira, supportera ou chérira la solitude en proportion exacte de la valeur de son propre moi (...)c'est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur ; bref, chacun s'y pèse à sa vraie valeur. », et même pire « on ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul ; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté... on n'est libre qu'étant seul » (vous lecteur(s) qui pensez que je me confiture, sachez que mon degré de jachère cérébro-culturelle n'a d'égale que mon autonomie d'esprit et d'ailleurs, oserai-je dire, je vous emmerde et je m'en fous).

Non la solitude n'est pas si triste. Pour moi être seule c'est juste essentiel pour recoller mes propres morceaux éparpillés partout, me regrouper, à défaut de me comprendre complètement (j'y travaille en ce moment même). Essentiel pour être libre au moins quelques heures dans mes journées. Ne plus me taire. Parce que, même si on s'en défend, avec les autres, presque tous les autres, on se censure toujours un peu pour éviter rires, camisole ou violence.
Alors, oui, bien sûr, puiser dans le silence, puiser qui on est, là, dans le vide de chez soi, sans autre regard que celui de soi-même, pour celui qui est tout disséminé depuis longtemps... on peut concevoir l'angoisse qui le prend. Tous ces morceaux semés au vent... une tâche colossale.
Mais quand même, quoi de plus précieux que cette liberté, qui est tout à la fois libération de soi, son soi profond, son soi planqué, son soi si souvent nié ... et libération du Toi, cet autre qui n'est pas moi et ne me comprends pas. Quoi de plus nécessaire que de se rendre compte que là dans le silence, il y a quand même le bruit de ton cerveau qui pense, de ton cerveau qui rêve, de ton corps qui survit, de ton toi qui grandit.

Je veux bien vous livrer au creux de cette nuit quelques recettes à moi de solitude sans cri, que j'ai pu découvrir au hasard de la vie (n'oubliez pas surtout que toute cuisine expérimentale sur le sujet vise avant tout à éviter l'amertume et les troubles digestifs consécutifs). Attention aux dosages : ne craignez pas le sucre, n'oubliez pas le sel, vous en seriez déçu.

D'abord je pourrais dire qu'il est indispensable d'accueillir des chats, de recueillir celui qui s'est perdu ici, d'apprivoiser celui qui vient sur la fenêtre... parce qu'il sont là sans l'être, sans troubler le silence, pour tout ce qu'ils comprennent, en ne demandant rien. Parce qu'on apprend sur soi dans le regard d'un chat.
Puis, posséder des livres, des livres à soi, des livres à d'autres, en sachant être libre de ne rien lire du tout si on ne le veut pas.
Posséder encore les œuvres de Chopin, et choisir Vivaldi quand le monde autour crie (savoir aussi vous dire que dans un coin ici vous avez Therapy).
Se défaire de ses montres, réveils, et pendules, et autres empêcheurs de tuer le temps (savoir d'ailleurs que la douche n'est pas indispensable à dix-neuf heures pile si l'odeur ne gêne pas, et que si vous n'avez pas faim, il est bien inutile de s'attabler à vingt ; se réjouir encore que s'il est dix-huit heures il en reste bien six autres de vraie vie à soi).
Se déposséder vite des briseurs de silence, des sonneries qui agacent, surtout quand vient le temps où Roméo l'embrasse, et pour tous ces instants que vous pouvez rater de céder à l'appel (mais ne pas tout jeter, juste les débrancher, il viendra un moment où ce sera opportun de décrocher vous-même, quitte à aller violer la solitude d'un(e) autre).
Hurler sans se priver tous les mots qu'on censure, cracher ce « monde de meeeeeerde », cette « putain de vie de con », hurler tout ce qu'on dit pas « tu entends comme je t'aime, fort, fort...? », hurler tout ce qu'on rit, hurler tout ce qu'on pleure, hurler tout ce qu'on aime, hurler sa rage...
Prendre sans en rougir cette main qui se tend (la prendre et au passage, ne pas attendre d'elle qu'elle te cherche à ta place, prends-la pour la serrer si jamais tu sentais que là tu t'es paumé).

Enfin, en dernier lieu, la transgresser autant que l'on en a besoin (se saouler des corps au bout des mains tendues, se saouler de leurs cœurs, se saouler de leurs âmes, et sans modération), sans jamais l'oublier, et rester éveillé... savoir au fond de soi que sans vraiment l'aimer on ne peut vivre libre et déséparpillé.

En lisant ça, je suis saoulée de mots, pas sûre d'avoir tout compris mais en tout cas j'ai ressenti et c'est pour moi le plus important. Je vais le lire et le relire, le retenir et sûrement que cette petite musique m'aidera à m'endormir.

Merci Eléa


Concernant Vide Intrasèque, je propose que toute réponse à une de ces interventions soit : "Pffffff ...."

de rien Laetitia )

quant au Vide, il a fui.

hier soir...
Il n'y a plus de lumière et je me remémore que je voulais écrire un article sur la peur... Le vent rugit dehors et je suis seule au monde, c'est juste le bon moment (d'ailleurs je réalise que si ça dure trop je vais devenir glaçon et dans pas bien longtemps).

Peur donc... inquiétude, crainte, appréhension, ou panique, terreur, effroi, angoisse, frousse, trouille.... on en passe tous par là, on s'épouvante tout seul, on en pâlit de honte, parfois, ou bien on la bénit pour nous avoir sauvé. Encore un mot trop con, encore un contresens, car on ne sait jamais avant de l'avoir tuée si elle était fondée ou si on s'est encore affolé pour un rien.

Il paraît que personne ne vit jamais sans peur, ou alors il est fou, ou lobotomisé. Elle est à mi-chemin entre futur et passé, nous figeant au présent, ou nous faisant courir, parenthèse suspensive ou terreau de la fuite. Elle vit de la mémoire de nos trouilles passées, de nos blessures secrètes, des souvenirs usés. Elle anticipe le jour où ces mêmes blessures rouvriront à saigner, ravivant leur douleur. On ne peut la garder comme cela bien longtemps, sans qu'elle devienne phobie, sans qu'elle nous tue dedans. Elle vit à la limite de l'irréparable, quand on se trouve juste devant la frontière, quand le pas décisif vers le monstre tant craint n'est pas encore franchi. Elle nous impose un choix, et si on ne le fait pas elle devient récurrente, et on perd le pouvoir.

Quand le danger est grand, parfois la peur est juste. C'est elle qui nous enjoint de faire demi-tour, d'oublier la frontière, le monstre caché derrière. Comme on a peur du vide et qu'on sait de nature que si on saute on meure, flipper est salutaire au bord d'une falaise. Je n'ai que peu d'exemples, n'ayant peur moi-même que de très peu de choses. Folie ou inconscience dites ce que vous voudrez, pour moi rien n'est à craindre sauf la mort qui enterre tout espoir à jamais.

Après et selon moi, il est des peurs ineptes ou mal évaluées. Comme la peur de vivre ou la peur d'être aimé. Nous vivrons sûrement alors autant le faire le plus complètement et puis le mieux possible. On nous aimera aussi, même sans que nous le voulions, accueillons donc cela puisque l'on y peut rien.
La peur d'aimer c'est pire, c'est peur d'abandonner sa façade tranquille, revivre ce qui est masqué, entre besoin de l'Autre, tristesse, colères et haines de l'enfant non-aimé, peur de perdre par là l'illusion du contrôle... peur de se foutre à poil et qu'un jour plus tard on nous pique sans pitié la couverture douce qui nous était donnée. Pire, mais non dénué d'un certain sens de l'auto-préservation. Pire, mais que l'on peut comprendre, que l'on peut même souhaiter quand on a trop morflé.

Et devant la frontière, vous que choisissez-vous? Que va devenir votre peur si vous la franchissez? Coelho le disait : la peur va jusqu'où commence l'inévitable, dès lors elle n'a plus de sens. Car devant le dragon la peur n'est plus d'usage, il faut prendre l'épée ou se résoudre à perdre, à se laisser bouffer. Vain de tourner le dos, vain de parlementer. On ne peut plus s'enfuir ou feindre l'indifférence, il est là, il attend, il aura sa bataille, tôt ou tard c'est un fait. Et toi contre toi-même tu te perds ou tu gagnes.

Si comme Alain le dit la peur est bien ce qui gronde dans le courage, qu'elle est ce qui le pousse même au delà du but, je la prends sans ciller, peu importe la suite, peu importe la bataille et les égratignures. Le poltron qui reste là, paralysé d'angoisse, ou le trouillard qui fuit, en rougira plus tard, quand il en sera mort. Moi j'aurais essayé, même si je morfle encore.

Litanie contre la peur (Franck herbert, Dune)

Je ne crains pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. j'affronterai ma peur, je lui permettrei de passer sur moi, au travers de moi. Et quand elle sera passée je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus iren, rien que moi.

(Je crois que je deviens sénile et que je l'ai déjà écrite quelque part...tant pis )

Le courage c'est quand la peur n'empêche pas l'action mais les courageux ont peur...

Et les sages ont peu de peurs, car ils connaissent leurs ennemis, extérieurs comme intérieurs, et savent quoi faire face à eux

Devant la frontière, je choisis généralement l'action...La peur devient "un tigre de papier" que j'avais fait tigre toute seule comme une andouille...Continue à essayer ! Bientôt les morflures deviendront cicatrices, les blessures égratignures sans conséquences, les chocs, des traces de ton histoire, le passé le passé...

Le courage, ce n'est pas de ne pas avoir peur, c'est d'affronter ses peurs ...

Petite question Eléa Fais-tu du sport ? Du vélo, de la marche, de la piscine, même seul, un truc même pas longtemps chaque jour ? Sinon, antidépresseur + alcool (je dis ça en lisant vider le frigo, le xanax, la bière) c'est totalement contre indiqué. L'objectif est d'aller mieux, pour ça, quoi que tu ressens, dépression, fatigue... une chose est sûr, il faut passer à un autre mode de vie. Ce n'est pas une tentative de conversion à ma vision du monde, mais un fait Entre autres choses, ma guérison record de la dépression est passé par le vélo chaque jour, 15 minutes environs, mais suffisent pour sentir mon corps, non pas de douleur comme je le sentais souvent d'être trop souvent assis, mais parce que je sens l'acide lactique produit circuler dans mon corps et ça dope Tu sens ton corps, mais bien, une sorte de bien-être, comme-ci tes muscles te disait merci, je sais pas Même les fatigues, surtout quand je sens une fatigue, hop, pas de sieste ou autre, non du vélo Après, plus fatigué, au contraire, ce post plein de mots que j'écris aussi vite et plein d'inspiration, je ne pouvais absolument pas le pondre il y a 20 minutes. Mais je reviens de ma balade à vélo dans le quartier Et le quartier n'est pas beau à voir, c'est juste l'acide lactique, quelle bonne drogue Euh non, y a pas que ça, le plus important contre la dépression, le cerveau produit plus de sérotonine naturellement quand tu fais des efforts, même pas longtemps C'est exactement ce que cherche à faire un antidépresseur, sauf que lui détruit progressivement ta capacité à le faire naturellement, donc stop J'ai arrêté au bout de 2 mois, je ne voulais pas continuer avec ça et puis aussi je voulais pouvoir boire de l'alcool de temps en temps sans me dire, non peut pas, je suis sous médocs Beh, oui j'aime bien une petite liqueur de fruit de temps à autres

Enfin voilà, bref Et sinon, à part les bêtises de la télévision, loue un film par exemple, ou même, le grand délire, joue à un jeu-vidéo sur ta télévision Genre, ressort un vieux jeu megadrive Une fois j'ai essayé Sonic 2 sur une grande télévision, et j'ai halluciné, surtout le bruit des anneaux quand on les récolte En bref, fais-toi mega plaisir, mais avec raison, fais-toi plaisir tout en prenant soin de ta santé. Tu verras c'est plus de plaisir parce que justement, le corps comme la tête disent merci Genre tu te regarde dans le miroir et tu te dit, mais qu'est-ce que t'es canon toi, je t'aime

Bon je ne sais pas si mes conseils te sont utiles, mais si ça te rafraichis ou te fais rire, c'est déjà pas mal

Alors cher Timidou, par quoi commencer

NON je ne fais pas de sport, surtout pas, mon médecin m'a interdit d'en faire je risquerais de me faire mal et de me fatiguer et puis je préfèrerai me faire rouler dessus par un camion, ou me pendre, ou perdre toutes mes dents, ou avoir deux bras de 9 mètres (comme dirais l'autre).

Je n'ai pas besoin d'anti-dépresseur car je vais bien. Je me débrouille comme une chef avec mes vices divers et variés. Je ne peux pas louer de film car je ne peux pas les regarder jusqu'à la fin : d'une je sais la fin au bout de 10 mn et donc c'est chiant, de deux j'ai toujours un truc qui me vient en tête et faut que je me lève, un film c'est trop long.

petite réflexion récente sur le "mener une vie saine", rien que pour toi car ça a déjà été publié sur Fesse-bouc^^

Equilibre : n.m. : de aequus (égal), et libra (livre, poids)

Quand j'entends ce mot résonner dans mes oreilles j'ai envie de rire ou de fuir. Donner un poids égal aux choses, aux gens, aux sentiments, aux ressentis, et quoi encore... moi ça me fait flipper l'équilibre, on peut toujours tomber d'un côté ou de l'autre. Choir, merdiquement. Dangereux l'équilibre... Et puis, pas de passion dans l'équilibre, l'équilibre est timoré, mièvre et sans relief. Pas de rêve, pas de folie. Et donc pas de vie. Ou vie qu'on finira par vouloir péter en l'air à coups de batte.
Choisir radicalement paraît plus rationnel. Quitte à choisir un truc et puis son contraire un autre jour. Approfondir. Aller d'un extrême à l'autre. De l'extrême connerie, à l'extrême sagesse. De l'extrême bonheur à l'extrême douleur.
Et puis quand l'équilibre ne nous aime pas par nature, on a pas le choix.


Dites-moi équilibre. Je vous répond bouffer bio, des légumes et des fruits pendant deux ans... et puis inviter des amis un week-end, acheter des pizzas, une flammeküche, des bonbeks qui piquent, des carambars, des chocobons, du coca, des curly, des tucs soufflés, du chocolat Milka-Daim et Milka-Caramel, arroser tout ça de Nuits-St Georges en excès, et s'en gaver jusqu'à décéder gastriquement à 3 heures du matin en réclamant de l'eau. Je vous dis arrêter de fumer pendant 3 semaines et enflammer ses poumons d'une passion Camelienne toute une soirée et plus si affinités. Je vous dis se soigner avec des plantes pendant trois ans et se ruer sur les antalgiques quand une vraie douleur arrive et qu'on a plus envie de jouer. Je vous dit rire et chialer dans la même soirée, s'agiter avec Beat it, se faire bondir le coeur sur Breathe me, laisser pisser ses yeux sur une Comptine d'un autre été... Je vous dis aimer à n'en plus finir, rêver, transgresser toutes les lois qui ont été faites pour ça... Je vous dit bouffer vite la vie, avant de s'occuper de bouffer les pissenlits par la racine. Laisser la carapace se fissurer, voler en éclats, parce que quand t'as plus d'armure, oui, tu prends tout bien à fond dans ta face, mais tant pis... si les souffrances sont pires, le plaisir est plus grand, plus intense, plus pur.

Courir, pour pas se laisser happer par la catalepsie ou l'hébétude.

Tant pis pour les non-sens, les contresens, tant pis pour les conneries. Certains diraient « plaisir malsain », d'autres « OSEF », je dis les deux. « le non-sens est plus proche du réel que la raison qui ne sert qu'à l'endurer » comme disait si bien Topor.

Je vous dis que tout ça c'est bon, ça fait du bien, comme quand on appuie fort sur un bleu et qu'on retire sa main.

Cap de tout.

Breargh.

attention hein, je n'essaie pas non plus de te convertir, juste de te dire qu'on peut vivre pas si mal comme ça même dans le pessimisme le plus absolu sur les gens et les choses, tant qu'on s'autorise un peu de folie

Non, tu ne me convertiras pas, même n'essayant pas Mais, c'est très "borderline" comme manière de vivre, non ?
Sinon, à part ça, je t'aime bien, j'avais envie de dire ça, ça m'arrive, faut pas chercher

borderline ptèt mais c'est moins chiant que l'équilibre

et "à part ça" lol

a-t'on le choix?
Je ne me sens pas en équilibre, mais je gère mon déséquilibre et au fond, c'est lui qui me fait avancer....

oui l'équilibre...c'est la mort

la vie est mouvement, avancer, faire un pas, la marche est déséquilibre oscillation le vrai équilibre est sans doute de vivre bien le déséquilibre...de vivre bien le mouvement, au bon rythme....

Un fil.

Et le moment où ça oscillera tellement que je perdrai pied. Quand? Là, ce soir? Demain? Quand?

Un fil. Sans possibilité de me raccrocher à de la haine. Avec de la colère, pure, violente, ce serait facile.
Avec ce que je ressens, non. Il y a des traces ineffaçables dans le miroir et je comprends, car je me souviens.

Un fil avec parfois des résurgences de lucidité. La pleine conscience que ce que je suis en train de faire m'entame.
D'ailleurs je suis entamée.
Les choses que je saisis tranchent. Les mots tailladent.

Un fil sur lequel je me balance, dans le noir. A chaque fois qu'on allume, ça fait sauter les plombs.

Un fil. Même pas droit à la corde.

Je ne bouge plus. Statue.

Précisions...
J'assume toutes mes bouses, même les plus décomposées. J'assume mes vices, j'assume ce qui pourrit et ce qui pue en moi. J'assume mes casseroles moisies et je ne demande à personne de venir faire la vaisselle à ma place. Je regarde bien en face ma connasserie, sans essayer de jeter un voile pudique de bonnes excuses et d'explications acceptables sur ma merde. A côté des trucs bien.

Parce que c'est composer une image cohérente de soi, parce que c'est la base pour devenir ce que l'on est.

Accepter, assumer, et s'aimer même avec ça, c'est cesser de se fuir et commencer à vivre. Douleur ou pas, un jour, c'est nécessaire.

...

J'ai hésité à poster le même message que Phèdre hier avant tes points de suspensions, mais je ne l'ai pas fait. Je suis là, you know that ! I'm here !

c'est une étoile, mais porte-bonheur (pour ma part)

... ... merci....

super marre du vide...

le vide le pire c'est le vide intersidéral qu'il y a en certains êtres vive le plein !!!!!!!

bien d'accord avec toi, d'ailleurs il est contagieux non?

quelques ptites fleurs pour combler un peu ton vide

merci bluecat, mon vide va et vient, ça me va droit au cœur

de rien pour faire des ponts dans le vide, il faudrait apprendre à marcher sur des rayons de soleil...chuis d'humeur poétique

t'inquiètes, je suis une pro de l'équilibre ^^, plus jamais peur de tomber maintenant

t'en as de la chance, moi quand jpeux me prendre les pieds dans un truc, je le fais
non, sérieusement: je suis contente que tu aies trouvé un "parachute"

une corde en fait ^^ mais c'est pareil.

une corde en crin de zèbre, c'est les meilleures

ah non en chanvre, plus solide, le Z ça vaut rien, trop fragile^^

sinon y'a les lianes aussi pour se balader dans le vide mais les rayons de soleil c génial (je veux voir le rayon vert, je veux...)

bzzzz!

tiens, Tarzan a changé de cri ?

ben non, c'est le bruit du rayon vert pour Phedre

Timide soleil ce matin, mais froid de loup. De l'autre côté du mur, le plâtrier s'est mis en tête de se passer l'intégrale de Christophe Maé.
Monrde!

Je pense que c'est l'endroit pour déverser le vide (je n'avais jamais pensé à l'appeler comme cela, je le nommais mal-être, mais ce terme vide est tellement adéquate) qui m'envahit.
Je ne sais même pas d'où cela vient(ou pire je n'ai pas envie de l'admettre) et donc je m'enfonce, cette journée va être très dure et longue...

Bon je vais aller me chercher à manger, cela n'aidera pas à combler le vide, mais cela me donne encore un peu l'impression!!!

Déverser est une chose, lutter et prendre les armes contre lui est tout l'objet de ce topic. Chacun a ça en soi, et je crois aussi que chacun a les moyens de faire en sorte qu'il ne nous aspire pas.

Le tout est de le trouver, et de les mobiliser... ce qui est une autre histoire...

il faut toujours que je tombe bien, avant d'arriver à remonter.

Mais merci grace à toi j'ai enfin compris une chose que je refusais d'admettre, c'est que mon surpoids vient de ce vide et qu'il est arrivé car j'ai essayé de le combler. Comme je viens de comprendre le principe du vide grace à ce topic, je viens de comprendre ce lien de cause à effet!!

Merci, je vais maintenant y réfléchir et me taper dessus mentalement et peut être que je vais arriver à y survivre, mais pô aujourd'hui!!

Bouffer, acheter des trucs inutiles, picoler, se déchirer la tête, s'oublier dans les bras d'autrui... ou comment combler le vide de manière illusoire...

Je le fais, donc je ne jetterai la pierre à personne de le faire aussi.

Le tout est de prendre conscience que dans le miroir, le vide se reflète toujours, malgré ça.

Regarder son vide en face et savoir que rien d'extérieur ne viendra le combler vraiment, c'est déjà un début. Pour commencer à chercher des solutions à l'intérieur de soi...

Vi +1.
Je pense qu'on peut montrer ce vide, qu'en regardant à l'interieur même si c'est dur on peut trouver plein de choses, que d'autres peuvent nous montrer des choses qui sont à l'interieur, mais de rester ferme sur l'idée que mettre quelque chose ou quelqu'un dedans pour le remplir sera illusoire.