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Essai de Sextine
On allait mettre en bière
La jeunette au chapeau
Avec son minois d’ange
Ayant posé valise
Nous attendrons demain
Pour crier sur les toits
Que là-haut sur son toit
Après une bonn’ bière
Et bien avant demain
S’envola son chapeau
Refusant la valise
Pour rejoindre les anges
Court vers lui, saut de l’ange,
S’échappe dudit toit
En oublie sa valise
Abandonne sa bière,
A cause du chapeau,
C’est la fin de demain.
Aujourd’hui est demain
Au royaume des anges,
Point d’habit, de chapeau,
Lorsque l’on quitte un toit,
Ses amis et leurs bières,
Sans finir sa valise.
Défaisons la valise
Attendons à demain
Suivant la mise en bière,
Nous pleurerons notre ange,
L’enverrons sur le toit
Du monde sans chapeau.
Supplice du chapeau
Sanction de la valise
Ou châtiment du toit,
Hier, aujourd’hui, demain
Toit, valise des anges,
Chapeau bas, demain, bière !
La jeunette au chapeau
Avec son minois d’ange
Ayant posé valise
Nous attendrons demain
Pour crier sur les toits
Que là-haut sur son toit
Après une bonn’ bière
Et bien avant demain
S’envola son chapeau
Refusant la valise
Pour rejoindre les anges
Court vers lui, saut de l’ange,
S’échappe dudit toit
En oublie sa valise
Abandonne sa bière,
A cause du chapeau,
C’est la fin de demain.
Aujourd’hui est demain
Au royaume des anges,
Point d’habit, de chapeau,
Lorsque l’on quitte un toit,
Ses amis et leurs bières,
Sans finir sa valise.
Défaisons la valise
Attendons à demain
Suivant la mise en bière,
Nous pleurerons notre ange,
L’enverrons sur le toit
Du monde sans chapeau.
Supplice du chapeau
Sanction de la valise
Ou châtiment du toit,
Hier, aujourd’hui, demain
Toit, valise des anges,
Chapeau bas, demain, bière !
Dernière édition par Saltymbanque le Dim 17 Avr 2016 - 11:54, édité 3 fois
Invité- Invité
"Un mot" - Essai de réécriture
Dans les mots, les syllabes,
Les poèmes, les haïkus,
Dans les romans, les nouvelles,
Je vois ton nom.
Dans les lois, les règlements,
Les tribunaux de justice,
A la Cour des droits de l’Homme,
Je lis ton nom.
Dans mes discours, mes élans
Rhétoriques ou poétiques
Dans mes moindres arguments,
Je dis ton nom.
Dans mes jours, dans mes nuits
Dans mes rêves et mes dires
Mes idées, mes utopies,
Je crie ton nom.
Dans les suites mélodiques,
Les cadences imparfaites,
Les harmonies audacieuses,
J’entends ton nom.
Dans chacun des paragraphes,
Chaque phrase, chaque son,
Dans la courbure du L,
J’écris ton nom.
Dans la pendule qui coule,
Couleur de la rose rouge,
Dans le sablier mouvant,
Je pleure ton nom.
Dans les rumeurs infernales,
Dans la brume opaque et pure
Des flots de parole impurs
Au milieu de ces impies,
Je désespère ton nom.
Ce soir dans ma tête,
Dans mes pensées abattues,
Dans l’eau qui quitte mon corps et qui noie l'oeil malicieux,
Je perds ton nom.
Dans les éclairs vert fluo, les coups des bombardiers,
Dans les salves de mépris tombées du beau ciel azur,
Je crains ton nom.
Ton nom s'éprouve ;
ton nom s'efface.
Ce soir dans le vide, et dans le silence
Dans mon corps froid et inerte, encore chaud de ses idées,
Où es ton nom ?
Et par le pouvoir d’un mot,
Je continue ma vie
Je suis née pour t’animer,
Pour te sentir, pour te vivre.
Liberté.
Les poèmes, les haïkus,
Dans les romans, les nouvelles,
Je vois ton nom.
Dans les lois, les règlements,
Les tribunaux de justice,
A la Cour des droits de l’Homme,
Je lis ton nom.
Dans mes discours, mes élans
Rhétoriques ou poétiques
Dans mes moindres arguments,
Je dis ton nom.
Dans mes jours, dans mes nuits
Dans mes rêves et mes dires
Mes idées, mes utopies,
Je crie ton nom.
Dans les suites mélodiques,
Les cadences imparfaites,
Les harmonies audacieuses,
J’entends ton nom.
Dans chacun des paragraphes,
Chaque phrase, chaque son,
Dans la courbure du L,
J’écris ton nom.
Dans la pendule qui coule,
Couleur de la rose rouge,
Dans le sablier mouvant,
Je pleure ton nom.
Dans les rumeurs infernales,
Dans la brume opaque et pure
Des flots de parole impurs
Au milieu de ces impies,
Je désespère ton nom.
Ce soir dans ma tête,
Dans mes pensées abattues,
Dans l’eau qui quitte mon corps et qui noie l'oeil malicieux,
Je perds ton nom.
Dans les éclairs vert fluo, les coups des bombardiers,
Dans les salves de mépris tombées du beau ciel azur,
Je crains ton nom.
Ton nom s'éprouve ;
ton nom s'efface.
Ce soir dans le vide, et dans le silence
Dans mon corps froid et inerte, encore chaud de ses idées,
Où es ton nom ?
Et par le pouvoir d’un mot,
Je continue ma vie
Je suis née pour t’animer,
Pour te sentir, pour te vivre.
Liberté.
Invité- Invité
I had a dream
« Cher amour,
J’ai fait un rêve. Un rêve inspiré je crois. Je suis heureux de pouvoir être ici avec toi aujourd’hui. J’ai un rêve, un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu'un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo: "Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux." Je rêve qu'un jour sur les collines rouges de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu'un jour, même l'état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l'injustice, qui étouffe dans la fournaise de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
Ce rêve éveillé je le fais ce soir, avec toi, pour notre peuple, pour notre nation toute entière. Je rêve que nous sonnons le glas de l’apartheid. Définitivement. Ce rêve, je rêve qu’il soit réalité, que tous, que chacun de vous tous le fasse sien, que notre législateur se l’approprie et le fasse loi.
« The Congress begun and held at the City of Washington an Act to enforce the constitutional right to vote, to confer jurisdiction upon the district courts of the U.S. to provide injunctive relief against discrimination in public accomodations to authorize the Attorney General to institute suits to protect constitutional rights in public facilities and public education, to extend the Commission on Civil Rights, to prevent discrimination in federally assisted programs, to establish a Commission on Equal Employment Opportunity, and for other purposes. »
Et la foule se pressait autour de moi ; et tu te pressais tout contre moi. Et ce texte je l’écrivais. En même temps que je prononçais ce discours, j’écrivais. Je t’écrivais.
Cher amour,
J'ai un rêve aujourd'hui : celui de te sentir à nouveau contre moi. Celui de t’entendre encore une fois, celui de voir ton visage. Mon amante, mon aimée, mon amour, ma vie. Avec cet homme, tu t’en es allée, auprès de lui, tu as voulu rester, et c’est moi, moi qui reste ici, seul. J’erre, je cherche, je tâtonne, et toi tu m’as laissé. En partant, tu as créé le vide, tu as donné matière au néant, vie à l’absence et moi, sans toi, je suis mort. Que vont-ils faire ? Qui va leur apporter le salut, puisque tu n’es plus ? Le temps passe, je ne le compte plus, je ne vois plus passer les heures, les jours, les … siècles ? Oui, peut-être bien les siècles.
Je pleure. J’ai cru que je pourrais terminer mon œuvre. Mais sans toi, sans mon inspiration, je ne puis plus. Inspiration devenue fantôme, restée enfermée ou retournée à l’état de papier. Entre deux feuillets d’un livre de prières, ou ceux d’un livre d’Histoire de l’Amérique. Les larmes ne cessent. Je rêve qu’elles me prennent avec elles, dans une barque, et qu’elles me font couler des jours heureux et apaisés à ton côté. Je rêve qu’elles créent le plus incroyable des cataclysmes et qu’elles portent un coup mortel au flanc des plus haineux.
Je rêve, mais mon rêve n’est-il pas vain puisque tu es partie ? C’est pourquoi je t’écris, pour te retrouver un peu, pour rêver encore et espérer. Pour te faire part de mes aspirations les plus profondes. Et voir si tu reviens. Si rêver de toi te fait revivre un seul instant. Si rêver à mon rêve pouvait sembler plus vrai que les faits rapportés eux-mêmes. Si cela pouvait changer …
Et voilà ce que j’écrivais ; la ferveur me gagnait, la fièvre montait et je me suis réveillé tout transpirant. J’ai cru qu’un Grand Homme m’avait parlé. J’ai rêvé qu’un Grand Homme me confiait une mission, celle de poursuivre son œuvre, commencée mais jamais finie. Jamais définitivement aboutie. J’ai rêvé … je rêve …
Je t’aime et vais me recoucher.
Bonne nuit. »
J’ai fait un rêve. Un rêve inspiré je crois. Je suis heureux de pouvoir être ici avec toi aujourd’hui. J’ai un rêve, un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu'un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo: "Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux." Je rêve qu'un jour sur les collines rouges de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu'un jour, même l'état du Mississippi, un état qui étouffe dans la fournaise de l'injustice, qui étouffe dans la fournaise de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
Ce rêve éveillé je le fais ce soir, avec toi, pour notre peuple, pour notre nation toute entière. Je rêve que nous sonnons le glas de l’apartheid. Définitivement. Ce rêve, je rêve qu’il soit réalité, que tous, que chacun de vous tous le fasse sien, que notre législateur se l’approprie et le fasse loi.
« The Congress begun and held at the City of Washington an Act to enforce the constitutional right to vote, to confer jurisdiction upon the district courts of the U.S. to provide injunctive relief against discrimination in public accomodations to authorize the Attorney General to institute suits to protect constitutional rights in public facilities and public education, to extend the Commission on Civil Rights, to prevent discrimination in federally assisted programs, to establish a Commission on Equal Employment Opportunity, and for other purposes. »
Et la foule se pressait autour de moi ; et tu te pressais tout contre moi. Et ce texte je l’écrivais. En même temps que je prononçais ce discours, j’écrivais. Je t’écrivais.
Cher amour,
J'ai un rêve aujourd'hui : celui de te sentir à nouveau contre moi. Celui de t’entendre encore une fois, celui de voir ton visage. Mon amante, mon aimée, mon amour, ma vie. Avec cet homme, tu t’en es allée, auprès de lui, tu as voulu rester, et c’est moi, moi qui reste ici, seul. J’erre, je cherche, je tâtonne, et toi tu m’as laissé. En partant, tu as créé le vide, tu as donné matière au néant, vie à l’absence et moi, sans toi, je suis mort. Que vont-ils faire ? Qui va leur apporter le salut, puisque tu n’es plus ? Le temps passe, je ne le compte plus, je ne vois plus passer les heures, les jours, les … siècles ? Oui, peut-être bien les siècles.
Je pleure. J’ai cru que je pourrais terminer mon œuvre. Mais sans toi, sans mon inspiration, je ne puis plus. Inspiration devenue fantôme, restée enfermée ou retournée à l’état de papier. Entre deux feuillets d’un livre de prières, ou ceux d’un livre d’Histoire de l’Amérique. Les larmes ne cessent. Je rêve qu’elles me prennent avec elles, dans une barque, et qu’elles me font couler des jours heureux et apaisés à ton côté. Je rêve qu’elles créent le plus incroyable des cataclysmes et qu’elles portent un coup mortel au flanc des plus haineux.
Je rêve, mais mon rêve n’est-il pas vain puisque tu es partie ? C’est pourquoi je t’écris, pour te retrouver un peu, pour rêver encore et espérer. Pour te faire part de mes aspirations les plus profondes. Et voir si tu reviens. Si rêver de toi te fait revivre un seul instant. Si rêver à mon rêve pouvait sembler plus vrai que les faits rapportés eux-mêmes. Si cela pouvait changer …
Et voilà ce que j’écrivais ; la ferveur me gagnait, la fièvre montait et je me suis réveillé tout transpirant. J’ai cru qu’un Grand Homme m’avait parlé. J’ai rêvé qu’un Grand Homme me confiait une mission, celle de poursuivre son œuvre, commencée mais jamais finie. Jamais définitivement aboutie. J’ai rêvé … je rêve …
Je t’aime et vais me recoucher.
Bonne nuit. »
Invité- Invité
De l'Empire
C'est bien d’Empire qu’il convient de parler. Des combats de mots, des combats armés, des populations otages d’un conflit sans territoire. C’était un moment terrible qui semblait destiné à durer une éternité toute entière. Personne n’en voyait le bout. Des missiles SS4 et SS5 avaient été déployés pour menacer le sol d’Europe occidentale alors que les missiles américains étaient en mesure d’atteindre l’URSS. Le ciel était tour à tour gris ou noir, pas une éclaircie, pas une once de lumière ne nous faisait espérer de rédemption.
J’étais occupé, complètement occupé même. Par de nombreuses personnes. Mais il fallait faire face. Je n’étais pas seul, j’en avais bien conscience, mais je devais trouver le moyen d’apporter ma pierre à l’édifice. Je le trouverais.
Je le trouvai. Je n’étais pas là par hasard, on m’avait envoyé en mission commandée : il fallait que j’apporte tout le concours possible à ma patrie et à mon peuple. Cela, je le ferais en protégeant les plus proches, les plus vulnérables. Je le ferais en bloquant la progression de l’ennemi, en formant un rideau de défense pour les personnes placées sous ma protection. On me l’avait bien fait comprendre : je ne pourrais pas sauver l’Humanité entière. L’Humanité ne pouvait être sauvée … mais il fallait endiguer l’avancée de l’envahisseur. Il fallait l’empêcher de pénétrer sur nos terres et de mettre à sac ce que nos pères et mères avaient construit à la force de leur lutte individuelle et collective. Car l’ennemi était vivace. Il était puissant, volontaire et sans état d’âme. Une machine de guerre. Tout s’éteignait après son passage, jusqu’au dernier souffle de vie. Il n’hésitait pas à provoquer en tout lieu, sans avertissement préalable. C’est un climat de terreur qui régnait.
Alors, comme on me l’a commandé, je me suis interposé. J’ai fait ce que je devais faire. En une nuit je conçus un sas de sécurité destiné à protéger notre civilisation. « No pasaràn » avait chanté les républicains espagnols contre les franquistes ; c’est bien ce que je comptai opposer à toute tentative de déstabilisation. Car nous avions la raison avec nous, le bien et le juste. Nous défendions les plus faibles, nous voulions offrir à tous une vie d’égale valeur. J’avais du renfort avec moi : des gardes sérieusement armés, des chiens, des dispositifs d’alarme ainsi que beaucoup de matériau. Je fis front.
Je reçus des ordres : ceux de ne laisser entrer personne ni sortir personne. C’est alors que je commençai à m’interroger. Une nuit, un jeune garçon tenta une percée vers l’ennemi, un garde l’abattit comme un chien. De l’autre côté, comme je l’avais pressenti, une jeune femme l’attendait … Elle tomba à genoux puis s’allongea sur le sol. Au petit matin, elle se réveilla et quitta les lieux sans plus attendre. Elle risquait le même châtiment. J’avais tu sa présence et elle était partie sans bruit comme si elle avait compris qu’elle était en danger. Je n’avais pas pu agir, pas pu bouger.
Les jours passèrent, les mois, les années. J’avais connu tous les temps, tous les climats, et je n’avais pas bougé. On me disait que ma mission était fondamentale, j’étais comme ancré et fixé au sol, je pressentais que j’allais mourir ici. Comme si le climat m’avait pénétré et envahi par l’intérieur, j’étais devenu froid. Je ne pouvais pas agir, pas réagir, j’appliquais les ordres et je faisais mon devoir. Je voyais les prisonniers, les morts, les séparés et je laissais faire. Ma mission n’était plus que de répression. Il s’était éteint le temps du soleil, le temps des cerises. Les famines revenaient, les luttes intestines rongeaient l’Empire, et je commençais, avec elles à m’user. Oh Dieu, j’avais honte. Honte de moi, Honte pour moi, pour mon peuple, ma terre et mon pays. Mikhail Gorbatchov arriva au pouvoir. Un vent de transparence souffla comme d’un coup sur la plaine. J’y restai sourd et conservai mon opacité, incapable de suivre cette ouverture. Mon histoire était celle d’un passé qui m’avait paru glorieux, j’avais été fier un temps de remplir mes missions, mais ce temps-là était mort. Chaque jour plus de manifestants cherchait à me faire plier. Alors qu’à l’intérieur, on commençait à me jeter la pierre. Ce furent les russes qui me firent chuter. La descente fut longue et douloureuse mais elle était nécessaire. On devait m’aider à m’ouvrir à la réunion et à la nouvelle société qui se formait.
Le 9 novembre 1989, on décida de me trouer. Pour l’avenir des peuples. Pour l’avenir du peuple berlinois et du peuple allemand. Je cédai. Le Mur, c’était moi. Le « Mur de la Honte ».
"Les choses savent qu'elles doivent être légendaires et s'y conforment."
J’étais occupé, complètement occupé même. Par de nombreuses personnes. Mais il fallait faire face. Je n’étais pas seul, j’en avais bien conscience, mais je devais trouver le moyen d’apporter ma pierre à l’édifice. Je le trouverais.
Je le trouvai. Je n’étais pas là par hasard, on m’avait envoyé en mission commandée : il fallait que j’apporte tout le concours possible à ma patrie et à mon peuple. Cela, je le ferais en protégeant les plus proches, les plus vulnérables. Je le ferais en bloquant la progression de l’ennemi, en formant un rideau de défense pour les personnes placées sous ma protection. On me l’avait bien fait comprendre : je ne pourrais pas sauver l’Humanité entière. L’Humanité ne pouvait être sauvée … mais il fallait endiguer l’avancée de l’envahisseur. Il fallait l’empêcher de pénétrer sur nos terres et de mettre à sac ce que nos pères et mères avaient construit à la force de leur lutte individuelle et collective. Car l’ennemi était vivace. Il était puissant, volontaire et sans état d’âme. Une machine de guerre. Tout s’éteignait après son passage, jusqu’au dernier souffle de vie. Il n’hésitait pas à provoquer en tout lieu, sans avertissement préalable. C’est un climat de terreur qui régnait.
Alors, comme on me l’a commandé, je me suis interposé. J’ai fait ce que je devais faire. En une nuit je conçus un sas de sécurité destiné à protéger notre civilisation. « No pasaràn » avait chanté les républicains espagnols contre les franquistes ; c’est bien ce que je comptai opposer à toute tentative de déstabilisation. Car nous avions la raison avec nous, le bien et le juste. Nous défendions les plus faibles, nous voulions offrir à tous une vie d’égale valeur. J’avais du renfort avec moi : des gardes sérieusement armés, des chiens, des dispositifs d’alarme ainsi que beaucoup de matériau. Je fis front.
Je reçus des ordres : ceux de ne laisser entrer personne ni sortir personne. C’est alors que je commençai à m’interroger. Une nuit, un jeune garçon tenta une percée vers l’ennemi, un garde l’abattit comme un chien. De l’autre côté, comme je l’avais pressenti, une jeune femme l’attendait … Elle tomba à genoux puis s’allongea sur le sol. Au petit matin, elle se réveilla et quitta les lieux sans plus attendre. Elle risquait le même châtiment. J’avais tu sa présence et elle était partie sans bruit comme si elle avait compris qu’elle était en danger. Je n’avais pas pu agir, pas pu bouger.
Les jours passèrent, les mois, les années. J’avais connu tous les temps, tous les climats, et je n’avais pas bougé. On me disait que ma mission était fondamentale, j’étais comme ancré et fixé au sol, je pressentais que j’allais mourir ici. Comme si le climat m’avait pénétré et envahi par l’intérieur, j’étais devenu froid. Je ne pouvais pas agir, pas réagir, j’appliquais les ordres et je faisais mon devoir. Je voyais les prisonniers, les morts, les séparés et je laissais faire. Ma mission n’était plus que de répression. Il s’était éteint le temps du soleil, le temps des cerises. Les famines revenaient, les luttes intestines rongeaient l’Empire, et je commençais, avec elles à m’user. Oh Dieu, j’avais honte. Honte de moi, Honte pour moi, pour mon peuple, ma terre et mon pays. Mikhail Gorbatchov arriva au pouvoir. Un vent de transparence souffla comme d’un coup sur la plaine. J’y restai sourd et conservai mon opacité, incapable de suivre cette ouverture. Mon histoire était celle d’un passé qui m’avait paru glorieux, j’avais été fier un temps de remplir mes missions, mais ce temps-là était mort. Chaque jour plus de manifestants cherchait à me faire plier. Alors qu’à l’intérieur, on commençait à me jeter la pierre. Ce furent les russes qui me firent chuter. La descente fut longue et douloureuse mais elle était nécessaire. On devait m’aider à m’ouvrir à la réunion et à la nouvelle société qui se formait.
Le 9 novembre 1989, on décida de me trouer. Pour l’avenir des peuples. Pour l’avenir du peuple berlinois et du peuple allemand. Je cédai. Le Mur, c’était moi. Le « Mur de la Honte ».
"Les choses savent qu'elles doivent être légendaires et s'y conforment."
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
trop de lecture d'un coup dirait on ... :p
Dernière édition par Saltymbanque le Jeu 21 Avr 2016 - 6:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Good word for good world...
Joliment écrit.
Joliment écrit.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Présentation en processus créatif
thanx
ici ou pas, je continue ...
mais j'y mettrai pas mon roman
ici ou pas, je continue ...
mais j'y mettrai pas mon roman
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Présentation en processus créatif
Merci pour la réécoute
Toute mon enfance les freres jacques !!!
Toute mon enfance les freres jacques !!!
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Je crois bien que je vois flou … j’ai du mal à vous distinguer … je ne suis pas certain … laissez-moi …
C'est la fin
Reprenons !
C'est la fin
Reprenons !
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:mais j'y mettrai pas mon roman
Combien ? Combien pour le roman ? J'achète.
Non sans déconner, faut que j'y revienne plus attentivement, mais c'est trop bien en fait.
Que te dire d'autre sans en faire trop ... ou pas assez.
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
ch'est gentil
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:ch'est gentil
j'vais voir si je balance pas mon roman en roman feuilleton peut être ...
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
hum
pas bête ... hide la balise ? ok ok ... je vais faire tout avec tout ..
mais ça hide pour qui ?
pas bête ... hide la balise ? ok ok ... je vais faire tout avec tout ..
mais ça hide pour qui ?
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Le soucis c'est que ça hide pour les gens qui n'ont pas posté au moins un mot sur le fil.
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
ah ouais... c'pas terrible alors pour faire de la pub ^^
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Je up --> parce que VOTRE AVIS M'INTERESSE ! (au cas où ça serait pas clair ... )
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
vazy je rentre 2 phrases de mon rêve et bim je suis en premier choix dans google !!!!!!!!!!!!!!!
haaaaaaaaaaaaan c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres! !!
haaaaaaaaaaaaan c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres! !!
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Au fait :
http://lpdw.free.fr/ihaveadreamtraduc.htm
ça peut aider à la compréhension ...
http://lpdw.free.fr/ihaveadreamtraduc.htm
ça peut aider à la compréhension ...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
un masque, les masques, le carnaval à Venise, à Rio
The Mask - green man, Le Masque de Fer
The Mask - green man, Le Masque de Fer
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
A mon grand-père
Un grand père on n’en a qu’un, ou deux, grand maximum … mais comme toi, on n’en a qu’un. Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir dire que je m’en suis aperçue quand il était temps.
Je t’ai parfois haï et souvent adoré.
Avec toi j’ai grandi,
Avec toi j’ai appris,
Tu m’as installée sur des skis, tu m’as mise en selle, tu m’as déposée sur les rails, tu m’as fait avancer au pas, au trot, au galop et parfois à marche forcée,
En toujours questionnant.
Avec toi j’ai appris
A m’émerveiller
A saluer
Le bonheur d’être sur la Terre
Avec toi j’ai appris
A ne pas juger
Avec toi j’ai appris
A aimer
Si l’on dirait que je parle de moi bien plus que de toi c’est que tu as été présent depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui et dans ce que je suis, je retrouve de toi. Alors je te souhaite de continuer le voyage que tu as déjà entrepris.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Se retourne et sourit, c’est une belle image.
L’œil plissé malicieux, un air tout goguenard,
Toise l’horizon terrestre pour son départ.
Malheureux qui, comme tous ceux qui, ici, restent,
Agitent leur main comme les gens de Cythère
S’affublent d’un masque triste, apparat funeste
Te regardant partir vers l’horizon lunaire
Heureux qui comme Georges
Va faire un long voyage
Va enfin lever l’ancre
Vers un nouvel ailleurs :
Si célèbre inconnu, là, au bout du rivage,
L’heure sonne,
Le vent siffle
Et les sirènes pleurent.
…
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Inspiré de Joachim Du Bellay - Deux dernières strophes du Voyage de Charles Baudelaire
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
des mots ?
la grenouille bleue reflétait le soleil orange , elle était comme une étincelle de couleur dans un paysage gris , bleu et orange , couleurs d'orage , il commençait à pleuvoir et la grenouille bleue ne reflétait plus rien mais elle souriait désormais
la grenouille bleue reflétait le soleil orange , elle était comme une étincelle de couleur dans un paysage gris , bleu et orange , couleurs d'orage , il commençait à pleuvoir et la grenouille bleue ne reflétait plus rien mais elle souriait désormais
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
des mots ... pas un semi-rédigé ...
qu'est ce que j'en fais de la grenouille moi...je la noie dans le bénitier peut être ?
qu'est ce que j'en fais de la grenouille moi...je la noie dans le bénitier peut être ?
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Cuisine et piscine ?
Plage et guitare ?
Au... Temps :p
Plage et guitare ?
Au... Temps :p
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
amour complexité espoir bienveillance interpretation faux-semblants
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
je vois je vois je vois ...
dès que jai 1 journée libre, allez 1/2 journée, sûrement vendredi, je prends tout ça en main et j'en fais qqch !! oright ?
dès que jai 1 journée libre, allez 1/2 journée, sûrement vendredi, je prends tout ça en main et j'en fais qqch !! oright ?
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Des mots pour s'amuser et se perdre peut être : ^^
fulminant, hasard, abyssal, rebondissant, arthritique, dédale
fulminant, hasard, abyssal, rebondissant, arthritique, dédale
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Présentation en processus créatif
oh oh oh ds quoi je me suis embarquée moi ... jvais avoir du taf en cette fin d'année !
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
aller me chercher en 2e page, c'est trop fatiguant. merci :p
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Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:aller me chercher en 2e page, c'est trop fatiguant. merci :p
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Re: Présentation en processus créatif
Revz a écrit:Saltymbanque a écrit:aller me chercher en 2e page, c'est trop fatiguant. merci :p
j'ai fait upper west side
Ce weekend je vais écrire:) depuis marseille .
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Re: Présentation en processus créatif
sourd-danse embranchement acceleration force révolution indépendance
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Re: Présentation en processus créatif
@ Revz --> il faut m'expliquer "sourd-danse", s'tu veux bien !
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Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:@ Revz --> il faut m'expliquer "sourd-danse", s'tu veux bien !
sourdouance / sourd-danse / saoul re dance / sous are dans ce / sourde ance / ... je peux encore continuer.... un mot, une sensation... 50 sens... fifty cents... rappe... viol... vie au Hell...
bref... jla sens pas mon 'embranchement acceleration force révolution indépendance' ...
forme d'expression complexe. le phrase, les mots... c'est pas pratique.
Il y mieux. J'aime ce mieux. c'est plus clair pour moi, mais... indescriptible, non explicable, j'aimerais arreter mots et phrases. trop simple.
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Re: Présentation en processus créatif
5 sens saint-saens je vois l'idée je me penche. .. pas tropbas je ne voudrais pas tomber
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Re: Présentation en processus créatif
hihihi
Des sens d'essence tu tue en an met mets tant tends que queue tu tue veux voeux
Des sens d'essence tu tue en an met mets tant tends que queue tu tue veux voeux
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Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:zut alors
ça vient Revz ^^ pas d'impatience !
Pas de soucis, j'ai mes limites aussi, je fais une pause. Je suis le mec le plus patient du monde, mais... la faut vraiment que je prenne soin de moi.
C'est chaud.
Et je sais que mon ame soeur est une bonne personne. Je n'ai aucun doute la dessus.
Je vois les ames des gens, pas les gens.
C'est pour ça que je ne les aimais pas avant, et que La rencontrer m'a fait les aimer.
La vie est incroyable, magique, magnifique, mais... en saisir toute la beauté ... pour un humain... c'est... dur parfois.
En ce moment, ça l'est... je n'arrete pas de pleurer alors je vous laisse un peu...
A bientot...
Invité- Invité
Re: Présentation en processus créatif
Pour l'instant, je saisis du monde que j'ai perdu mon grand père et que ma grand mère vient de faire un AVC.
Alors je fonce à Marseille lundi soir.
Ensuite, je fais les paquets pour pouvoir quitter mon logement qui est pourri ...
tu as rencontré une âme soeur ? pfiouh ... je sais pas bien définir âme soeur ... si c'est l'âme avec laquelle tu te comprends sans parler, tu t'entends comme laron en foire et tu ris tellement tu ris, alors j'en ai croisé un certain nombre. Et je les croise toujours d'ailleurs, comme si le temps n'avait pas passé.
Et voilà donc entre les grands parents, le déménagement et les âmes soeurs, de quoi me faire pleurer à chaudes larmes ...
A bientôt également !!
Alors je fonce à Marseille lundi soir.
Ensuite, je fais les paquets pour pouvoir quitter mon logement qui est pourri ...
tu as rencontré une âme soeur ? pfiouh ... je sais pas bien définir âme soeur ... si c'est l'âme avec laquelle tu te comprends sans parler, tu t'entends comme laron en foire et tu ris tellement tu ris, alors j'en ai croisé un certain nombre. Et je les croise toujours d'ailleurs, comme si le temps n'avait pas passé.
Et voilà donc entre les grands parents, le déménagement et les âmes soeurs, de quoi me faire pleurer à chaudes larmes ...
A bientôt également !!
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Re: Présentation en processus créatif
Un passage par mon fil, un post saisi au vol, plein de sentiments posés en mots tout simples.
Mais justement rien n'est simple ; sans dénier ses sentiments, on a de la ressource à n'en plus finir.
Confiance.
Mais justement rien n'est simple ; sans dénier ses sentiments, on a de la ressource à n'en plus finir.
Confiance.
Re: Présentation en processus créatif
Arf, je suis bien désolé pour toi de ces éléments malheureux
Je te souhaite d'avoir des gens qui t'entourent pour te soutenir, et
Pour te changer un peu les idées:
Oui, des âmes sœur j'en ai rencontré 3 déjà, quoi que la 3eme me semble bien plus particulière que les 2 précédentes.
Non je ne défini pas cela tout a fait comme toi, et j'ai discuté avec quelqu'un il y a 2 semaines qui utilisait d'ailleurs d'autres mots (mais qui sont les siens) pour définir cela, peut être plus précise et plus exacte.
Ce que j’exprime ici, ne donne jamais lieu a des travail de recherche ou de documentation (a part la musique et des citations), j'exprime "ma version" des choses.
Pour moi, les âmes sœurs sont des personnes que tu croise et avec qui ça match tout particulièrement. On y retrouve ce que tu dis mais pas forcément.
Depuis que je fréquente ZC j'ai rencontré pas mal de personnes avec qui "tu te comprends sans parler, tu t'entends comme larron en foire et tu ris tellement tu ris", les conversations tourne assez court car tres vite on se rend compte "qu'on est pareil" à 70, 80 % dans nos fonctionnements. C'est très agréable, car rassurant, mais aussi un peu rapidement... plat car finalement le "moi aussi" est un peu récurant, mais cela donne envie de "faire", de "plus", de "partager".
Je dirais que ce sont tout simplement des "amis possibles/probables". Cela peut être aussi des "ames soeur amicales", et je distinguerais cela par une intensité plus forte, qui s'exprime souvent par l'impression de "les avoir déjà rencontré".
Pour toutes les ames soeurs, amicales ou amoureuses, a leur contact, lorsque l'on développe la relation on grandit très vite, on apprend tres vite.
Après, pour les "ames soeur amoureuses", je dirais que c'est un truc en plus des ames soeur amicales, c'est l'aspect sentimental en plus. On tombe tres vite amoureux et les émotions sont des raz de maré, on sent que "c'est elle", sans forcément comprendre se qui t'arrive. Tu passe du pote/ami/amoureuse/femme de ta vie à la vitesse TGV.
Je pense qu'on en a plusieurs, et que si la relation est bien menée, elle peut durer tres longtemps, ou se finir, car, elle n’était pas faite pour durer ou que l'on était pas assez mature.
Quoi qu'il en advienne, on garde beaucoup d'amour, d'affection, meme des années apres ou dans les pires difficultés.
J'aime bien l'idée d’Âme jumelle, qui correspondrait à "notre moitiés perdue", la Femme, l'Autre, celle que l'on espère croiser toute notre vie, ou que l'on croit avoir déjà trouvé, et qui rend toute les relations passées, même si pleines d'amour, joyeuses et enrichissante, bien fade et bien dénuées d’interet.
Une personne sur qui "on bloque" a déraison, et que l'on est réellement prêt a suivre au bout du monde, a partager les projets les plus fous ou à faire beaucoup d'efforts pour réussir à se trouver (modulo le respect de sa propre personne en ne cherchant pas devenir comme l'autre alors que cela ne nous correspond pas - ce qui ne doit d'ailleurs jamais etre fait d'une maniere générale ^^)
Et pour revenir a tes évenements malheureux
Je souhaite le meilleur rétablissent possible pour ta grand meme, et une petite chanson pour ton grand pere:
Et une petite chanson pour les deux, qui j'espere saura t'apporter un peu de douceur
Je te souhaite d'avoir des gens qui t'entourent pour te soutenir, et
Pour te changer un peu les idées:
Oui, des âmes sœur j'en ai rencontré 3 déjà, quoi que la 3eme me semble bien plus particulière que les 2 précédentes.
Non je ne défini pas cela tout a fait comme toi, et j'ai discuté avec quelqu'un il y a 2 semaines qui utilisait d'ailleurs d'autres mots (mais qui sont les siens) pour définir cela, peut être plus précise et plus exacte.
Ce que j’exprime ici, ne donne jamais lieu a des travail de recherche ou de documentation (a part la musique et des citations), j'exprime "ma version" des choses.
Pour moi, les âmes sœurs sont des personnes que tu croise et avec qui ça match tout particulièrement. On y retrouve ce que tu dis mais pas forcément.
Depuis que je fréquente ZC j'ai rencontré pas mal de personnes avec qui "tu te comprends sans parler, tu t'entends comme larron en foire et tu ris tellement tu ris", les conversations tourne assez court car tres vite on se rend compte "qu'on est pareil" à 70, 80 % dans nos fonctionnements. C'est très agréable, car rassurant, mais aussi un peu rapidement... plat car finalement le "moi aussi" est un peu récurant, mais cela donne envie de "faire", de "plus", de "partager".
Je dirais que ce sont tout simplement des "amis possibles/probables". Cela peut être aussi des "ames soeur amicales", et je distinguerais cela par une intensité plus forte, qui s'exprime souvent par l'impression de "les avoir déjà rencontré".
Pour toutes les ames soeurs, amicales ou amoureuses, a leur contact, lorsque l'on développe la relation on grandit très vite, on apprend tres vite.
Après, pour les "ames soeur amoureuses", je dirais que c'est un truc en plus des ames soeur amicales, c'est l'aspect sentimental en plus. On tombe tres vite amoureux et les émotions sont des raz de maré, on sent que "c'est elle", sans forcément comprendre se qui t'arrive. Tu passe du pote/ami/amoureuse/femme de ta vie à la vitesse TGV.
Je pense qu'on en a plusieurs, et que si la relation est bien menée, elle peut durer tres longtemps, ou se finir, car, elle n’était pas faite pour durer ou que l'on était pas assez mature.
Quoi qu'il en advienne, on garde beaucoup d'amour, d'affection, meme des années apres ou dans les pires difficultés.
J'aime bien l'idée d’Âme jumelle, qui correspondrait à "notre moitiés perdue", la Femme, l'Autre, celle que l'on espère croiser toute notre vie, ou que l'on croit avoir déjà trouvé, et qui rend toute les relations passées, même si pleines d'amour, joyeuses et enrichissante, bien fade et bien dénuées d’interet.
Une personne sur qui "on bloque" a déraison, et que l'on est réellement prêt a suivre au bout du monde, a partager les projets les plus fous ou à faire beaucoup d'efforts pour réussir à se trouver (modulo le respect de sa propre personne en ne cherchant pas devenir comme l'autre alors que cela ne nous correspond pas - ce qui ne doit d'ailleurs jamais etre fait d'une maniere générale ^^)
Et pour revenir a tes évenements malheureux
Je souhaite le meilleur rétablissent possible pour ta grand meme, et une petite chanson pour ton grand pere:
Et une petite chanson pour les deux, qui j'espere saura t'apporter un peu de douceur
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Re: Présentation en processus créatif
liens famille réconfort force soutient solidarité (pour saltinbanque)
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Re: Présentation en processus créatif
La chanson A mi abuela y a mi abuelo, elle aurait plu à mon grand père : il aimait les langues en plus.
"A mon grand-père
Un grand père on n’en a qu’un, ou deux, grand maximum … mais comme toi, on n’en a qu’un.
Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir dire que je m’en suis aperçue quand il était temps.
Je t’ai parfois haï et souvent adoré.
Avec toi j’ai grandi,
Avec toi j’ai appris,
Tu m’as installée sur des skis, tu m’as mise en selle, tu m’as déposée sur les rails, tu m’as fait avancer au pas, au trot, au galop et parfois à marche forcée,
En toujours questionnant.
Avec toi j’ai appris
A m’émerveiller
A saluer
Le bonheur d’être sur la Terre
Avec toi j’ai appris
A ne pas juger
Avec toi j’ai appris
A aimer
Si l’on dirait que je parle de moi bien plus que de toi c’est que tu as été présent depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui et dans ce que je suis, je retrouve de toi. Alors je te souhaite de continuer le voyage que tu as déjà entrepris.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Se retourne et sourit, c’est une belle image.
L’œil plissé malicieux, un air tout goguenard,
Toise l’horizon terrestre pour son départ.
Malheureux qui, comme tous ceux qui, ici, restent,
Agitent leur main comme les gens de Cythère
S’affublent d’un masque triste, apparat funeste
Te regardant partir vers l’horizon lunaire
Heureux qui comme Georges
Va faire un long voyage
Va enfin lever l’ancre
Vers un nouvel ailleurs :
Si célèbre inconnu, là, au bout du rivage,
L’heure sonne,
Le vent siffle
Et les sirènes pleurent.
…
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !"
Louise,
inspiré de Joachim Du Bellay - Deux dernières strophes du Voyage de Charles Baudelaire
C'est pas gentil mais je préfère mon texte à mon grand père que les mots de Grand Corps Malade ...
"A mon grand-père
Un grand père on n’en a qu’un, ou deux, grand maximum … mais comme toi, on n’en a qu’un.
Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir dire que je m’en suis aperçue quand il était temps.
Je t’ai parfois haï et souvent adoré.
Avec toi j’ai grandi,
Avec toi j’ai appris,
Tu m’as installée sur des skis, tu m’as mise en selle, tu m’as déposée sur les rails, tu m’as fait avancer au pas, au trot, au galop et parfois à marche forcée,
En toujours questionnant.
Avec toi j’ai appris
A m’émerveiller
A saluer
Le bonheur d’être sur la Terre
Avec toi j’ai appris
A ne pas juger
Avec toi j’ai appris
A aimer
Si l’on dirait que je parle de moi bien plus que de toi c’est que tu as été présent depuis ma naissance jusqu’à aujourd’hui et dans ce que je suis, je retrouve de toi. Alors je te souhaite de continuer le voyage que tu as déjà entrepris.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Se retourne et sourit, c’est une belle image.
L’œil plissé malicieux, un air tout goguenard,
Toise l’horizon terrestre pour son départ.
Malheureux qui, comme tous ceux qui, ici, restent,
Agitent leur main comme les gens de Cythère
S’affublent d’un masque triste, apparat funeste
Te regardant partir vers l’horizon lunaire
Heureux qui comme Georges
Va faire un long voyage
Va enfin lever l’ancre
Vers un nouvel ailleurs :
Si célèbre inconnu, là, au bout du rivage,
L’heure sonne,
Le vent siffle
Et les sirènes pleurent.
…
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !"
Louise,
inspiré de Joachim Du Bellay - Deux dernières strophes du Voyage de Charles Baudelaire
C'est pas gentil mais je préfère mon texte à mon grand père que les mots de Grand Corps Malade ...
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Re: Présentation en processus créatif
Saltymbanque a écrit:
C'est pas gentil mais je préfère mon texte à mon grand père que les mots de Grand Corps Malade ...
ca n'a rien de pas gentils de le dire, j'ai pas trouvé mieux, je n'avais pas de chanson en tete sur cette thématique
J'ai cherché une chanson triste, pour aider a poser ses émotions, et une plus joyeuse pour l'amour que l'on porte aux disparus.
Oui, je préfere aussi la tienne à celle de grand corps malade
Invité- Invité
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