Téléphoner vous rend-il mal à l'aise ?

En discutant avec quelques camarades d'ici et d'ailleurs, et en me fiant à ma propre expérience, j'en suis venu à me poser - et à vous poser - cette question cruciale : est-ce que vous aussi, vous détestez téléphoner (que ce soit pour appeler ou répondre) ? Êtes-vous mal à l'aise ? Phobiques ?

En d'autre termes, l'usage du téléphone peut-il être considéré comme une difficulté zébresque ?

Quelques pistes pour ce (coup de) fil :

- L'ennui et l'inattention. Au bout de 10 secondes de conversation, il est tentant de faire autre chose. Il suffit de répondre en mode automatique pour que l'interlocuteur ait l'impression qu'on s'intéresse à ce qu'il raconte. Cela dit, c'est impoli.
- L'angoisse de l'absence du visage et de la gestuelle d'autrui. Comment le lire, et donc comment comprendre ce qu'il/elle dit réellement ?
- Nos propres difficultés d'expression, manque de maîtrise de la voix, des intonations, etc.
- L'appréhension de répondre à un appel qui semble s'avérer désagréable ou chronophage.
- L'appréhension que personne ne réponde à notre appel.
- L'impression de devoir déguiser quelque chose par un ton stéréotypé voire convenu.
- etc.

En fait, j'ai eu l'idée de ce fil en réalisant que je n'étais pas le seul à détester le téléphone (excepté pour les sms et internet), et que ceux qui étaient mal à l'aise avec ça étaient souvent du côté Zèbre de la savane. [A contrario, la logorrhée ininterrompue de ceux/celles qui racontent leur vie passionnante au téléphone pendant une heure de trajet en bus ne m'a que rarement transporté dans un élan de curiosité intellectuelle.]

Bien sûr, tout ceci est probablement biaisé et peu représentatif, donc votre avis m'intéresse pour résoudre cette question clé de la douance.

Si vous avez des idées, des analyses, des interprétations, je vous prie de bien vouloir me joindre au 07 86 ** ** ** !

^^' (mon prochain fil : "Je n'ouvre pas mon courrier, et vous ?")

Aube

Pour moi c'est ces cas suivants:

L'angoisse de l'absence du visage et de la gestuelle d'autrui. Comment le lire, et donc comment comprendre ce qu'il/elle dit réellement.
Nos propres difficultés d'expression, manque de maîtrise de la voix, des intonations, etc.
L'impression de devoir déguiser quelque chose par un ton stéréotypé voire convenu.
y compris pour les sms

Globalement, je n'ai un téléphone que par obligation. J'essaie de m'en débarrasser.

En fait il me faut la partie non verbale de la communication, sinon, soit je ne comprend pas, soit je n'arrive pas à intégrer.

Pas de soucis avec l'écrit pourtant, si je peux répondre ensuite.

A ce sujet, je vous conseille un film hilarant :

Les émotifs anonymes, avec Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré.



http://www.unifrance.org/film/31471/les-emotifs-anonymes

Vous pouvez le trouver sur www.streamcomplet.com sous son titre anglais : Romantics Anonymous.

Je vous souhaite une bonne rigolade

Aube a écrit:
- L'appréhension de répondre à un appel qui semble s'avérer désagréable ou chronophage.

...

^^' (mon prochain fil : "Je n'ouvre pas mon courrier, et vous ?")

Mon téléphone professionnel est déchargé dans le fond de sac depuis mi-février. 
J'ai mon smartphone greffé à la main, mais uniquement pour les SMS et les messageries instantanées. 

Il faut me prévenir à l'avance avant de m'appeler, sinon la sonnerie me plonge dans une angoisse terrible. 

Je préfère régler mes affaires administratives par mail, ou même carrément me déplacer. 

En revanche je peux rester des heures au téléphone si la conversation est agréable et que je suis dans de bonnes conditions. 

Pour le courrier, c'est pas que je ne l'ouvre pas, c'est que j'ignore ma boite aux lettres, jusqu'à ce que le facteur excédé la vide sur mon paillasson.

Mnémosyne a écrit:
Je vous souhaite une bonne rigolade

quand j'ai vu la b.a. il y a quelques temps, je me suis dit qu'il me faudrait un peu de temps pour voir ce film... ca a l'air trop bien exprimé.

Pareil...

Je ne réponds qu'aux personnes dont j'ai enregistré le N° au préalable (à condition que le "cellulaire soit chargé", en ce moment c'est le cas lorsque je suis éloigné du "Terminator" dont je m'occupe...), les autres y peuvent courir.

Professionnellement ou famille proche on ne me contacte que par SMS ou mail, là pas de problème, je réponds ou rappelle le cas échéant.

La boîte aux lettres c'est pareil que la pile de revues chez le dentiste avec les pubs malgré l'autocollant, ça déborde mais le facteur de guerre lasse et en désespoir de cause me coince le courrier soit sous la boite soit au dessus avec une pierre.
J'y ai déjà dis merci car sinon je ne le prendrais pas, il est malin mon facteur.

Anecdote digne de figurer dans "Je paye ma douance":
Mi février je commande porte et fenêtres avec des dimensions non-standards, mi mars je m'inquiète de ne les avoir toujours pas reçus d'autant que tout avait été réglé mais entre temps ça faisait deux semaines qu'un N° qu'était pas du coin (à l'autre bout de la France pour dire) m'appelait une à deux fois par jour...
Bé ouais c'était pour la livraison  je leur avais bien stipulé de m'envoyer un mail pour me prévenir dans les commentaires pourtant.


Quelque part ça me rassure de ne pas être le seul à avoir la défiance du bigo, je croyais que c'était dut à mes 17 ans d'astreintes en h24 et je ne me doutais pas vraiment (quoique, c'est la deuxième fois que Mily y fait allusion...) que ça pouvait être lié à "ça".

Les émotifs anonymes, ça vaut le détour ...      
Je pense que nombre de personnes présentes sur le forum peuvent s'y retrouver. Miroir drolatique et touchant, plein de poésie et d'indulgence, aussi.
Bref, ça fait beaucoup de bien.

Oui, le téléphone me pose quelques problèmes. Pourtant, je suis un grand orateur capable de discourir pendant des heures et des heures mais le téléphone c'est compliqué.

Imaginer la frustration depuis des dizaines d'années, le téléphone est une épreuve ????

Quand on ne sait pas que l'on est zèbre, il y a de quoi se poser pas mal de questions.
J'ai l'impression qu'il me ponctionne du temps ce fichu truc. Je n'ai aucune appréciation de la personne (signes émotionnels) cela me perturbe dans ma communication.

En ce qui concerne les sms et internet zéro problème.(heureusement d'ailleurs)

Au fil du temps, j'ai développé plusieurs technique d'évitement.

Je fais appeler à ma place
J'appel pas ou repousse l'échéance au maximum. (une torture moyenageuse sisi)
Je répond pas

J'ose franchir le pas uniquement sur le coup d'une impulsivité du moment pour me renseigner sur un truc. Au bout de 10 à 15 secondes, je commence à penser à autre chose.

WHAOU!! je ne suis pas tout seul, donc...

Je fais même écouter mes messages du répondeur pas une une autre personne que moi.

Ensuite cette personne me retranscrit le contenu du message.

Un peu dingue non !!!!

Je me sens moins seule dites donc (une fois de plus ici ^^).

Quand on m'appelle, je décroche immédiatement certes, mais c'est entre la politesse et la panique de rater un truc important (même si décrocher à la première sonnerie, ce n'est pas tout à fait le respect de la tel-tiquette, mais bon). Et ensuite, les présentations je n'aime pas, parce que je ne comprends presque jamais ce qu'on me dit en face, j'ai appris à ruser pour avoir l'information à nouveau mais c'est pénible.

Quand je dois appeler, est-ce que la personne va répondre ? Est-ce le bon numéro ? Je me présente comment ? Comment je formule ce que je veux ? Va-t-on me comprendre ? Vais-je comprendre ce qu'on me dit ?

Et ma hantise : ne pas comprendre/être comprise à cause du manque de réseau. J'ai la poisse pour ça : presque toutes mes habitations ont eu une couverture réseau foireuse.

Même les appels rapides entre bureaux, au taff, je n'aime pas. Je préfère monter/descendre deux étages plutôt que d'appeler.

Par contre, les sms et autres messages, aucun souci ! Même si chez moi, j'ai une petite page internet qui me permet de répondre aux messages avec mon clavier... Quand même plus confortable et rapide (pour moi) :p

Je ne comprends pas les gens qui appellent juste pour le plaisir d'appeler. De "papoter". Surtout dans les lieux publics ou les transports en commun.
Cela dit, les gens qui envoie des sms/messenger comme si c'était un tchat je ne comprends pas non plus... Surtout pour répéter 30 fois la même chose et tourner en rond...
ça me dépasse ^^

SB.ABcube a écrit:Je fais même écouter mes messages du répondeur par une une autre personne que moi.

Si seulement nous avions tous des secrétaires ! ^^'

Cela dit, c'est déjà pas mal de les faire écouter et retranscrire : j'ai arrêté d'écouter les messages depuis un moment !

Mily a écrit:
Pour le courrier, c'est pas que je ne l'ouvre pas, c'est que j'ignore ma boite aux lettres, jusqu'à ce que le facteur excédé la vide sur mon paillasson.

Mily ! Je n'en attendais pas moins de toi

* * *

Il semble en tout cas que, concernant le téléphone, nous soyons quelques uns à avoir une appréhension, même si ses modalités sont variées. J'ignore toutefois s'il s'agit d'une difficulté propre aux Z ou non. Certains Z adorent-ils le téléphone ? Les non-Z sont ils aussi souvent sujets à une anxiété vis-à-vis de la douce sonnerie ?

Je déteste également le téléphone... Appeler quelqu'un (hors cadre pro où je sais que mon interlocuteur est à son bureau et "là pour ça") me bloque... Peur de déranger, de sentir que je dérange...
Et décrocher c'est aussi l'angoisse de ne pas savoir combien de temps l'appel va durer, ce qui va me tomber dessus...
Oui oui je suis complètement phobique du téléphone et je préfère vraiment de loin l'écrit!!!!
Mais même pour certains E-mails, je ne les lis pas le soir de peur qu'ils m'énervent ou me stimulent trop et m'empêchent de bien dormir...

Aube a écrit:Certains Z adorent-ils le téléphone ?

Je n'ai pas votre phobie du téléphone, mais de là à dire que j'adore ça, peut-être pas.
Téléphoner ne me pose pas de soucis, c'est même une de mes grandes forces puisque j'ai une voix qui passe bien au tel et ça m'a souvent permis de débloquer des situations compliquées.
En 2 jours, j'ai du appeler une cinquantaine d'entreprises pour essayer de trouver un stage à trois élèves retardataires (et youpi, j'ai trouvé les 3 stages qui manquaient).

Cela dit, je trouve le téléphone intrusif. Ça m'arrive souvent de ne pas répondre quand on m'appelle. Surtout le soir, j'ai horreur qu'on me téléphone le soir. J'ai envie d’être tranquille. Par contre j'écoute le message après, pour être sure que ce ne soit pas une urgence.

Le courrier, j'adore en recevoir. Vous n'avez pas la curiosité de voir ce qu'il y a dans l'enveloppe ?
Même les pubs j'aime bien, je feuillette rapidement et je mets de coté ce qui peut m’être utile pour plus tard.

Je me sens d'un coup comme un vilain petit canard ...

Ah oui la messagerie vocale ... je l'écoute jamais. 
Souvent cela ressemble à ça : 

"SMS : tu voulais quoi ? 
- Je t'ai laissé un message sur ton répondeur
- Je l'ai pas écouté, tu voulais quoi ? 
- Je t'appelle
- Dis moi ce que tu voulais d'abord !!!!!! "

Parisette a écrit:
Le courrier, j'adore en recevoir. Vous n'avez pas la curiosité de voir ce qu'il y a dans l'enveloppe ?
Même les pubs j'aime bien, je feuillette rapidement et je mets de coté ce qui peut m’être utile pour plus tard.

Bah, la curiosité... Dès l'enveloppe je connais le contenu d'après des indices plus ou moins évidents disséminés çà et là sur l'enveloppe. Pub, relevé de compte, facture dans 95% des cas. Les rares documents "importants", je sais généralement qu'ils vont arriver.

Le courrier aurait un intérêt si les échanges épistolaires avaient survécu au quasi instantané du numérique, mais cela n'est plus vraiment le cas, rendant désuets - hélas - les jolis mots de Jules Romains :
"J’ai du bonheur aux mains quand j’ouvre une enveloppe,
Ma peau se réjouit en touchant le papier
Où persiste, au milieu des pages repliées,
La présence immatérielle d’un autre homme."

En l'absence de cela, que le courrier reste où il est. Mieux : il serait temps que tout ce qui peut l'être soit dématérialisé. On aura alors tout loisir de ne pas lire les e-mails !

Oui !

Mily, marrant, je déteste écouter mes messages sur répondeur... D'ailleurs il fut un temps où je disais carrément sur mon message d'accueil de ne PAS me laisser de message vocal mais on m'a fait remarqué que c'était un peu "lourd" LOL

Mon répondeur est un univers parallèle non connecté à ma réalité ; ceux qui veulent me voir savent où me trouver, je ne vis pas enfermé cqfd...

Je me rappelle de mon grand-père qui, ayant vu l'avènement du téléphone et de la télé, en avait aussi une sainte horreur le bougre.
De son temps la poste et le facteur étaient respectés et son passage attendu.
Et franchement pour avoir conservé ses lettres d'époques, entre la qualité d'écriture, l'attention et l'intérêt portés à l'autre transpirant de cette encre à la plume est, encore aujourd'hui, bien présente sur ces papiers jaunis, bien plus qu'un forum public ou des mp ne le permettront jamais.

Ce n'est pas de la nostalgie non, juste la mémoire d'un temps où tout faisait sens alors qu'aujourd'hui nous baignons dans un océan d'illusions qui nous englouti à nos corps défendant au point que tous on en suffoque consciemment ou même semi consciemment ; reste les poissons rouges qui sont à l'aise dans ce bain pour lequel je n'ai pas vu pousser mes branchies.

Evolution ?
Rien n'est moins sûre et pourtant ça nous a déjà englouti en exacerbant ce que d'autres appelleront biais cognitifs, bien séance, bien pensance et ce fumeux concept du politiquement correct alors que je n'y vois que des liens nous immobilisant et autre laisse.

Hier j'ai été choqué par une conversation entre un abruti se croyant drôle et une hôtesse de caisse:
-Savez vous quelle différence il y a entre un chien et une femme ?
- ?
-La valeur du collier, fut sa réponse suivit d'un rire lourd et bien gras...

Affliction, consternation, outrage.
Une fois ce mauvais coucheur parti l'hôtesse se fendit d'un superbe "Connard" qui lui m'a fait bien rire...
Ce genre de prose, à aucun moment vous ne l'auriez lu sur les lettres de cet "autre temps".

Bienvenue chez vous dans cette "réalité augmentée" et surtout, n'oubliez pas de réserver votre prochain Aïephone, il se pourrait qu'il soit en rupture le jour même de sa sortie.

Je suis content de voir que ce phénomène est plus que partagé !

Plusieurs choses me font détester le téléphone : le fait de ne pas avoir la lecture complète de l'interlocuteur en face et de même que celui-ci n'a pas la mienne, ce qui laisse une trop grande liberté d'éventuel jugement erroné de sa part, puisque je n'ai pas grand chose d'autre que mes paroles pour me "défendre". Or il s'avère évidemment que j'ai doucement tendance à dire des conneries pour la simple raison que mes pensées partent dans tous les sens et s'embrouillent très rapidement justement à cause du stress.

Deux résultats possibles : je raconte des conneries, je me répète, j'oublie une partie de ce que je devais transmettre, je cherche mes mots sans résultat ou alors je suis totalement inintéressant au téléphone car ne sachant pas quoi dire...

Outre cela, (moins grave mais je suis content que l'auteur du topic l'ai mentionné), si je n'ai aucune raison de stresser (ce qui est très rare, par exemple avec ma femme), je me déconcentre très vite et décroche (ahah) de la conversation, et quand l'autre est zèbre en face (ma femme au hasard ?), celui-ci peut le ressentir "assez rapidement" (oups?).

Je préfère, de loin, avoir soit la personne de visu (qu'il s'agisse d'un péquin ou de quelque grand ponte), soit écrire afin de me laisser le temps de déstresser et de contrôler la situation (donc textos, mails,...).

J'ai pourtant eu deux thérapies de choc : d'abord, pendant trois mois j'ai été standardiste télé-enquêteur ('fallait quand même être un sacré fou furieux pour faire ça avec ce foutu handicap !), avec une pression à la performance, je devais appeler jusqu'à 150 médecins par jour pour leur vendre des questionnaires ! Ensuite, j'ai créé ma boite il y a 2 ans, et malgré mon incitation envers les clients à prendre leur clavier, au moins un quart d'entre eux ne peut s'empêcher d'utiliser son téléphone... Et commencer à éviter de répondre ou d'appeler me plongerait dans des difficultés financières aussi contraignantes qu'aberrantes.

Résultat de ces deux thérapies de choc, à votre avis ? Presque aucune amélioration après la première, et seulement de lentes et légères améliorations grâce à la seconde... C'est quand même un monde d'en être bloqué là malgré autant de confrontations... Et à vrai dire c'est ça qui m'interroge le plus, j'espère qu'on trouvera quelque explication.

Pour vous donner une idée de mon angoisse à l'idée de passer un coup de fil ou d'en recevoir un :

- Je suis même stressé d'appeler mon frère ou ma sœur au point de repousser régulièrement alors qu'on s'entend tous merveilleusement bien.
- Je préfère faire des conférences devant 500 personnes sans notes plutôt ne serait-ce que d'appeler l'organisateur pour une info.
- Ça me file une réputation un peu pourrie de vieux sauvage.
- C'est pourtant pas faute d'avoir été un million de fois au téléphone depuis.

Parisette a écrit:
Je me sens d'un coup comme un vilain petit canard ...

Tu veux dire "comme la seule qui a réussi intuitivement à résoudre le point?

C'est quoi ton secret?

Parce que c'est quand meme super pénalisant par rapport à tous ceux qui n'ont pas le probleme. Meme en expliquant, ça reste incompréhensible pour eux...

Quelques détails que je partage:
- je ne répond que quand je connais le numéro
- je répond au sms
- j'écoute mes messages quand j'y arrive, c'est a dire au bout d'une 20taines de messages et que le plus vieux à plus d'un mois.

La pire situation:
J'étais locataire, et il y a eut un dégât des eaux. J'ai pris contact avec l'assurance quand j'ai résilié mon bail. 6 mois à éviter ma proprio en ne répondant pas et en ne rappelant pas. Trop la honte.

Ce sujet me fait penser à quelques articles lus récemment sur l'effet des nouveaux outils et media (smartphone, réseaux sociaux, etc.)
Ils expliquaient la tendance, en particulier chez les jeunes, à recourir à la communication textuel (SMS, messagerie instantanée) au détriment de la communication directe, c'est-à-dire orale (téléphone) et physique (rencontre "IRL").
Résultat: compétences en communication non-verbale (décrypter les expressions du visage, le ton de la voix, les gestes) en berne, et développement d'une certaine angoisse de la communication directe, entre autres du fait des faibles compétences en communication non-verbale (cercle vicieux!) et parce que cela implique de ne plus avoir la distance protectrice de l'écran.

Comme d'habitude, plus moyen de mettre la main sur ces études.
Mais ces deux articles me semblent assez intéressants à ce sujet:
- Internet : quand communiquer plus, c’est communiquer moins
- La communication par textos ou l’art du quiproquo instantané

Comment faire un selfie avec son portable entrain de lui faire l'amour ?

Comme les tests de QI, inventés à la base pour détecter des déficiences intellectuelles, le téléphone à été inventé à l'origine pour les sourds
voir Graham Bell

C'est pas le téléphone que j'aime pas, mais plutôt les appels.

Répondre au téléphone me gonflent souvent, surtout quand je fais autre chose de plus intéressant. Appeler, j'apprécie pas non plus. Ça me file une espèce de trac.

Par contre mails et SMS, pas de problème, on peut les lire quand on veut, et y répondre aussi quand on veut. Et, ça, c'est cool.

Je ne comprends pas en quoi cela serait une difficulté liée au haut potentiel... Il serait intéressant d'expliquer le lien.

A priori on en sait rien. La réponse est peut-être plutôt dans les liens donnés par Snéglia. 

Mais je constate que certaines de mes connaissances adorent le téléphone, passent des heures à raconter du blabla, s'appellent pour se dire de ne pas oublier le pain alors qu'un SMS ferait très bien l'affaire. 

Au tout début du portable, je sautais dessus dès la première sonnerie. En vieillissant, l'angoisse de la sonnerie et du répondeur empire.

Et puis j'ai vu passer dans cette rubrique de tout et n'importe quoi comme comportement imputable à la douance, de la préférence pour le chocolat noir ou au lait aux allergies en passant par l'aptitude à sauter sur un pied en récitant l'alphabet à l'envers. Alors ça ou autre chose ...

J'abonde dans le sens du dernier paragraphe mais ça n'est qu'opinion bien sûr.

Je suis toujours prudent au sujet de la douance et de ses particularités supposées. 

Maintenant, dire que parler face à quelqu'un permet d'en avoir une compréhension plus globale et que, ayant des sens plus exacerbés, le contact physique permet cette compréhension paraît logique. Mais en fait, je n'en sais rien car je n'ai pas étudié la question de manière approfondie et je laisse cela aux personnes aptes à le faire. 

Je suis de plus en plus réfractaire à l'identité hp dans le sens où je me dis qu'au fond, ente deux êtres de QI différent, l'un dira : "Le ciel est bleu" et l'autre : "Le ciel est bleu car.... et.... puis.....". Mais les conclusions restent les mêmes : le ciel est bleu.
En somme, nous sommes fondamentalement tous les mêmes.

Eley a écrit: Mais les conclusions restent les mêmes : le ciel est bleu.
En somme, nous sommes fondamentalement tous les mêmes.

À un daltonisme près !

Bien vu Joe !

Trois cas :
- le téléphone fixe de la maison ;
- le fixe du boulot ;
- le portable perso.

Le fixe de la maison, je le laisse sonner une bonne dizaine de fois en le regardant au bout de cinq sonneries : « mais qui peut bien se permettre d'insister ? ». A priori, si l'appel n'est pas dans les contacts, je ne décroche pas (non, je ne veux pas d'informations sur le pack énergie machin, les radios trucs, les fenêtres Duchmol). Si l'appel est dans les contacts, je médite entre la cinquième et la dixième sonnerie pour savoir si j'ai vraiment envie de parler avec celui qui m'appelle. Généralement pas. Par contre, cela peut ouvrir une infime possibilité que je rappelle la personne sous 3 jours (le temps de digérer cette possibilité). Donc, vous vous doutez que je n'appelle pas, sauf nécessité et urgence (assureur, banque...).

Le fixe du boulot, je n'ai pas le choix. Cependant, je privilégie les méls. Comme souvent l'appel concerne du pognon, je préfère une trace écrite. Et j'ai aussi constaté qu'au téléphone entre ce que l'on demande et ce que l'on obtient la différence est souvent conséquente. Avec un écrit, au moins, je sais ce que je demande et surtout que je l'ai demandé. Après, si les gens ne savent pas lire, c'est leur problème : « oui monsieur Truc, par mél du 13 octobre, je vous ai demandé un RIB. Oui, en l'absence de RIB on ne peut pas procéder au versement. Je peux vérifier avec la compta si vous voulez...  (l'administration n'est pas lente, c'est toi en fait qui ne comprends rien...)».

Finalement l'outil ne communication ne m'amène pas à mieux communiquer !

Sur le portable personnel, c'est mon épouse qui m'appelle. C'est toujours un plaisir renouvelé de lui parler : je décroche. Elle a même sa sonnerie attitrée, histoire de ne pas me précipiter au cas ou ce serait quelqu'un d'autre (scénario rare). Et je l'appelle également. Je consulte aussi les SMS. Mais je n'ai pas plus d'attrait pour appeler d'autres personnes qu'avec le fixe.

Aujourd'hui, le boulot m'a laissé un message, pour encore changer mon planning, je devais rappeler, ben je l'ai toujours pas fait, j'ai été con, je n'aurais pas dû l'écouter, ça m'a gâché ma journée de repos, je me hais !

Eley a écrit:Je ne comprends pas en quoi cela serait une difficulté liée au haut potentiel... Il serait intéressant d'expliquer le lien.

As-tu remarqué les points d'interrogation dans l'introduction du post initial ?

A mon sens, c'est toujours intéressant de (se) poser au moins la question sur ceci ou cela. Qui peut savoir où la discussion va aboutir ?

(Et puis, surtout... Il faut bien s'amuser un peu, et ce que j'ai lu sur ici m'a pour le moment davantage fait sourire que "Mille et une façons d'abréger ses souffrances quand on passe l'hiver à Maubeuge" (et pourtant, s'il existait, ce fil serait chouette aussi ^^')).

Bah oui j'ai remarqué. D'où mon questionnement. J'ai bien précisé que chacun avait son opinion est que mon incompréhension est toute personnelle.

Que ce soit la sonnerie ou le mode vibreur (nan toujours pas de toy pour moi, bande de rhôô dégueulasses et py si j'aimais ça, il m'en faudrait un à brancher sur le 380, bande de petits joueurs !) ça me stresse et me crispe, c'est aussi con que ça pour moi, en vrai.

Par contre un truc que j'ai lu concernant les sureffs et auquel j'ai beaucoup réfléchi (je profite de ton fil pour poser la question Aube) pour en avoir depuis que j'ai 24 ans (signe du rabot tout ça, bref genoux et chevilles), c'est les rhumatismes.

Y en a t'il d'autres qui liront ce comm. et qui pourraient, s'il vous plaît si vous aussi vous êtes concernés par ça des fois que, me dire si vous y êtes sujets depuis plus tôt que la moyenne vis à vis de la vétusté de vos "véhicules" et de leur "obsolescence programmée" ?

D'avance merci, c'est une vraie question.
Son corollaire c'est si oui, sous quel climat vivez vous ?
À 30° de latitude, je n'en ai plus.

Kondomm, faut mettre du curcuma dans tes plats, c'est très bon pour les rhumatismes
#RikaZarai

Oui, ça me met super mal à l'aise, je trouve ça angoissant (la plupart du temps). Après, ce n'est que moi...

Beaucoup ne sont pas à l'aise au téléphone. Je ne vois pas en quoi cela serait une quelconque caractéristique zébrée.
Une mauvaise élocution, une dépression, un travail envahissant... Les raisons sont multiples et n'ont rien à voir avec le QI.
C'est comme si on avait posé la question de savoir si aller au supermarché angoissait certains. Il est évident que oui et cela concerne toutes les couches de la population.
Arrêtons de se croire différents sur tout et n'importe quoi!

Blossac a écrit:Beaucoup ne sont pas à l'aise au téléphone. Je ne vois pas en quoi cela serait une quelconque caractéristique zébrée.
Une mauvaise élocution, une dépression, un travail envahissant... Les raisons sont multiples et n'ont rien à voir avec le QI.
C'est comme si on avait posé la question de savoir si aller au supermarché angoissait certains. Il est évident que oui et cela concerne toutes les couches de la population.
Arrêtons de se croire différents sur tout et n'importe quoi!

Tout à fait.

Oui, c'est heureusement vrai qu'il n'y a pas que les zèbres qui sont mal à l'aise au téléphone.
Ce souci est juste une visibilité de notre hyper sensibilité. La vraie différence est l'hypersensibilité.
D'ailleurs on peut être hyper sensible sans avoir un QI énorme.
Pour ma part, je suis juste heureux de voir que d'autres personnes réagissent comme moi au téléphone et il se trouve que ces personnes sont zébrées...

Blossac a écrit:Beaucoup ne sont pas à l'aise au téléphone. Je ne vois pas en quoi cela serait une quelconque caractéristique zébrée.
Une mauvaise élocution, une dépression, un travail envahissant... Les raisons sont multiples et n'ont rien à voir avec le QI.
C'est comme si on avait posé la question de savoir si aller au supermarché angoissait certains. Il est évident que oui et cela concerne toutes les couches de la population.
Arrêtons de se croire différents sur tout et n'importe quoi!

L'intérêt d'un fil, aussi proche de l'absurde soit-il, ne me semble pas de mettre en évidence une différence ou de se complaire dans une identité zèbre un peu artificielle. C'est plutôt de s'interroger, d'observer, d'argumenter, d'accumuler les données, les comparer, les analyser, et parfois aboutir à une ébauche de conclusion, et parfois à rien du tout, ou à tout autre chose d'inattendu.

Si l'on doit s'empêcher de discuter parce qu'il est "évident" que ceci ou cela, il vaut mieux aller sur le forum des supporters du PSG, où il est évident que Zlatan est le meilleur butteur de l'univers connu.

* * *

Ainsi, chers amis Z, si vous n'êtes ni bègues, ni timides maladifs, ni dépressifs et que votre travail n'est pas trop envahissant, votre avis sur la question nous intéresse.
[Par ailleurs, vous, je ne sais pas, mais je ne suis pas fan des supermarchés.]

Je souhaiterais nuancer. En fait, utiliser le téléphone ne met pas toujours mal à l'aise. Mais, suite à un certain nombre d'expérences désagréables (harcèlement, y compris de la part de professionnels peu scrupuleux), j'ai fini par développer au fil du temps une certaine angoisse, à la limite de la phobie sociale (alors que malgré le côté hypersensible et timide, je me vois surtout comme sociable et extravertie... sur un temps limité, l'hypersenibilité fait que je fatigue vite, mais je n'ai rien contre les interactions avec autrui sur le principe).

Je suis en train de m'installer dans un nouvel appart, et j'ai découvert avec bonheur la fonction qui permet de neutraliser la sonnerie du fixe. J'ai une ligne, mais j'écoute les messages sur répondeur à ma convenance.

Ca me rappelle aussi Georges Perec qui était exaspéré par le téléphone, il avait l'impression d'être sonné comme un domestique. Pas faux. Et s'étonnait que ses contemporains se laissent malmener par un outil censé leur faciliter la vie. Avec les TIC en tout genre, cette tendance n'a fait que s'amplifier.

C'est très reposant de déconnecter et d'éteindre tous ces bidules qui sonnent et clignotent de temps en temps. Quand on rebranche, on découvre ave plaisir que personne n'est mort en notre absence (enfin, pas plus que d'habitude), que le monde a continué à tourner (plutôt de travers, mais bon...) et que la dictature de la technologie est bien réelle.

C'est surtout nos nerfs en pelote qui nous disent merci !

Ma relation avec "Merlin" ? Merlin c'est mon téléphone ! Une relation harmonieuse, respectueuse, honnête et juste.

Dans le cadre de ma fonction professionnelle, Merlin est mon complice, mon allié, mon "ami", mon moyen, mon bel outil qui me retranscrit fidèlement et me permet de tisser le premier contact.

Dans mon intimité et mes liens avec les personnes, Merlin est une page, une feuille blanche qui se remplit par mots en Vie, par Silences, par absences, par présences... Merlin est toujours près de moi, parfois je le mets en sommeil, parfois insomniaque, parfois envahissant, parfois inexistant.
Merlin, je l'aime bien et lui aussi, je pense...

je me suis longtemps demandé si c'était normal, tout comme le fait d'avoir l'impression d'avoir volé quelque chose quand on ressort par la sortie sans achats d'un magasins etc
et grace à j'ai constaté qu’énormément de personnes avaient les mêmes symptômes
c'est assez drôle de constater à quel points les gens peuvent partager des choses, des états d'âmes, tout en pensant qu'ils sont bizarres/hors normes, 12000 ans de civilisation, et on ne se connait toujours pas

tout comme le fait d'avoir l'impression d'avoir volé quelque chose quand on ressort par la sortie sans achats d'un magasins

Ah mais c'est trop ça  

Et si par malheur le portique sonne, même si je suis sûre à 100% de n'avoir rien volé, j'ai toujours une petite grosse honte et la trouille d'avoir mis quelque chose dans mon sac en ayant la tête ailleurs. 

Bon finalement, ce sujet ne sert pas à savoir si on ce sont des caractéristiques de douance ou pas, mais juste à moins se sentir "un cas" justement.

Dans mon cas c'est semblable à Gabriel : à la maison je ne décroche que si je connais le numéro et encore... au boulot je n'ai pas le choix même si je fais tout pour éviter de devoir appeler... (merci les mails). Sur mon portable c'est surtout ma soeur qui m'appelle. On peut rester plusieurs heures à discuter, sauf que c'est toujours elle qui m'appelle et pas l'inverse Bref, je n'aime pas le téléphone.

Yo!
J'ai moi aussi beaucoup de mal à téléphoner, et je favorise toujours, si c'est possible, la rencontre directe avec les personnes concernées, quitte à me déplacer à l'autre bout de la ville et perdre ma matinée...
Je me souviens avoir angoissé plusieurs semaines avant de téléphoner au psy pour le test de QI ^^.
Je prépare toujours la conversation avant d'appeler, quitte à écrire un véritable texte: j'ai un tout un ensemble de réponse pré-conçues pour chaque demande ou réaction de mon interlocuteur.
Sinon, un truc qui m'aide, c'est d'avoir la photo de quelqu'un devant moi quand je parle, et de m’imaginer que c'est à cette personne que je m'adresse. Ça permet en plus de choisir une photo sympa, avec un grand sourire et un regard bienveillant. Par exemple, hier, j'ai appelé le secrétariat du psychiatre, et je m'étais préparé deux photos, d'un homme et d'une femme, ne sachant pas le sexe de la personne qui allait répondre.
Par contre, je n'ai aucun mal à téléphoner à mes proches.

Quant aux raisons de cet appréhension, le psy m'a également diagnostiqué des troubles anxieux. Peut-être est-ce là la raison de nos problèmes ?

Bonjour !

Je partage aussi ce malaise de la communication orale via téléphone qui s'élève chez moi à du mépris pour tout numéro inconnu, ce qui peut être embarrassant quand ce sont des personnes dont on attend un appel (employeur, rdv...)

Anecdote perso: récemment un numéro devenait de plus en plus familier à cause de sa fréquence d'appels impromptus pendant mes heures. Réflexe naturel: ne pas répondre. Pourtant j'ai commencé à culpabiliser: et si c'était vraiment important ? Un autre jour, une autre heure, le numéro me rappelle encore une fois. Oui allo ? "[voix robotique] Bonjour...........c'est Sarah de Sfr.......c'était pour savoir si vous BIP" . J'ai raccroché et j'ai bloqué le numéro.

Morale de l'histoire : si c'est vraiment important, les concernés laisseront un message vocal .....que j'écouterait ......ou non !


Sinon je trouve aussi déplorable que le fait de s'envoyer des lettres est passé de mode. Un des moyens d'y remédier serait de faire un Application (pour smartphone) ou un logiciel qui permettrait de personnaliser des lettres avec sa propre écriture manuscrite (grâce à un stylet ?) en plus d'y ajouter des photos. Le tout serait acheminé via internet

Salut Chafoin !

Ahhh toi aussi t'es embêté par ces parasites ? Chez nous on s'est carrément débarrassé du téléphone fixe à cause de ça. On n'utilise plus que les portables.
Sinon, en ce qui me concerne, à moins d'avoir un lien affectif particulier avec la personne ou que ce soit quelqu'un que j'apprécie, non je n'aime pas vraiment le téléphone, je préfère voir les gens directement.