Grosse perte de confiance...

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Message par Azaby Sam 9 Avr - 7:07

Salut.

J'ai entamé cette année la première année de médecine, et, si je m'attendais à rencontrer un énorme charge de travail, j'aurais jamais pu estimer à l'avance ce que cette année allait faire de moi.


J'ai toujours eu d'énormes facilités scolaires, jamais je me suis souciée du travail. J'ai eu 19 au bac, et, par péché d'orgueil, ça me semblait être une évidence puisque j'étais à mon oeil naturellement "douée" scolairement parlant. Mes chevilles se sont automatiquement dégonflées cette année et je regrette sincèrement tout ce que j'ai pu penser de moi.
Je suis rentrée en PACES, je savais que j'allais devoir apprendre à bosser. J'ai appris, sûrement moins bien que les autres déjà habitués à travailler depuis leur enfance... et j'ai eu un classement correct (dans le premier sixième de la promo pour 3000 participants) mais qui m'imposera sûrement le redoublement.

Bref, je savais que j'allais devoir bosser. Je pensais pas que j'allais en être aussi incapable...

Depuis que j'ai eu ces résultats, tout va mal dans ma tête : je doute de tout. De tout. J'ai l'impression de n'être plus capable de rien. J'ai peur d'avoir perdu ma capacité ne serait-ce qu'à parler, additionner, conduire ou même respirer. J'ai peur d'être incapable, et je vis au quotidien avec cette "peur de ne pas être capable" dans le bide. De ne pas être capable d'aligner un pied devant l'autre pour marcher, de faire cuire ma nourriture, de m'exprimer, d'aller aux toilettes, peur de ne plus tenir debout... Tout ce qui me semblait être simple à l'époque me paraît être une épreuve que je pourrais rater. Inutile de dire que mes résultats sont en chute libre. Je me dis que tout ce que j'ai fait, réussi, publié, créé auparavant était de la pure chance, et que maintenant je suis proprement incapable d'effectuer des tâches basiques. Je vis avec l'angoisse dans mon cerveau de tout rater, même les réflexes élémentaires. Je crois que ça vire au TOC et je ne sais carrément plus quoi faire...

Tout ce que je fais, je le fais avec la peur de le rater ou l'intuition que je vais le rater. Ca devient invivable, c'est pour ça que je demande des informations et de l'aide, puisque j'ai essayé d'en parler autour de moi, on m'a juste répondu "tu te fais des idées"... je me doute, oui, mais me le signaler ne m'aide pas vraiment...

Merci d'avance pour vos conseils.
Azaby
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Message par Invité Sam 9 Avr - 9:11

Scolairement parlant, il m'est arrivé un choc similaire en passant du lycée à la prépa. Scolarité facile: un saut de classe, un 2e qui aurait pu être mais que mes parents ont refusé - ils ont eu raison - et 1er de classe non stop du premier trimestre de primaire au tout dernier de terminale. Premier trimestre de prépa: 35e sur 38.
J'ai compris, du coup, que tout simplement mes capacités avaient beau être ce qu'elles étaient, elles avaient trouvé, ici, leurs limites. Et donc qu'il allait falloir partir de zéro, s'organiser, inventer des méthodes, un rythme pour travailler et s'aérer la tête à la bonne cadence, et ne plus s'imaginer que ça marcherait tout seul parce que ça ne fonctionnait plus. Et qu'à partir du moment où j'aurais en mon âme et conscience fait tout mon possible, et bien je n'aurais, quoi qu'il arrive, rien à me reprocher.
Mais, en 1ere année, je dois aussi dire que je m'étais mis dans la tête que de toute façon, je ne passerais pas en Spé. Qu'il fallait faire de mon mieux pour ne pas avoir de regret, mais que c'était déjà quasi mort. Du coup, je me suis ôté la pression. Mes résultats ont progressivement augmenté et j'ai fini par un 3e trimestre pile en milieu de tableau, ce qui m'a donné comme bilan annuel un classement juste suffisant pour obtenir, à l'arraché, le passage en Spé. Les profs me certifiaient que je la redoublerais, j'ai intégré du premier coup, une école tout à fait ordinaire, sans rien du tout de glorieux, mais qui m'a permis de frayer ma voie jusqu'au métier que j'exerce et où je me sens bien.
Bref. Je raconte ma vie, est-ce que ça peut te servir ? Peut-être. J'ai l'impression que contrairement à ce que j'ai vécu et qui m'a permis de reprendre souffle, je ne m'étais pas autant assimilé à mes bons résultats scolaires. Ce que tu nous témoignes, c'est que ne plus être un élève/étudiant brillant fait que tu remets TOUT en cause. Or, c'est évidemment faire fausse route.
D'abord, avoir du mal (et encore, de façon relative: dans le premier sixième, pas dans les derniers) à ce niveau-là est totalement normal et ça ne remet rien en cause de de ce que tu as fait jusque-là. Ce n'est pas parce que tes capacités ne sont pas suffisantes pour survoler la 1ere année de médecine qu'elles n'étaient qu'illusion. La pente gravie, elle a été gravie. Reste à apprendre à les mobiliser d'une manière que tu n'as pas eu à faire jusque-là. Là aussi, c'est normal que ça ne soit pas venu d'instinct. Le contraire eût même été étonnant. "Il n'y a qu'à". Mais la première chose c'est de reprendre confiance en elles-mêmes, encore une fois en te rappelant ce qu'elles t'ont permis, qui n'a pas disparu, qui n'était pas une illusion.

Ensuite, enfin plutôt en amont, il faut absolument te débarrasser de cette croyance que les résultats scolaires disent tout de toi. Ils ont pris trop de place, ta confiance en toi est trop bâtie dessus, ça me fait penser à un supporter qui bâtit la sienne sur les résultats de son club et qui sombre en dépression dès que celui-ci, malgré son investissement à ses côtés, enchaîne les défaites. Tu n'es pas qu'une machine à étudier ou à travailler, que diable, les notes n'ont jamais été un indicateur fiable et entier des talents d'une personne, et le monde n'est pas qu'un parcours d'obstacles.
Je ne sais pas comment tu organises ton emploi du temps actuellement, mais il se peut que le boulot l'asphyxie tout entier. Auquel cas il faut que ça respire. Que tu trouves des activités qui te vident la tête et où tu peux facilement t'extirper de la vision "tout est une épreuve". (Moi, c'était rando, quelquefois assez loin, une grosse demi-journée par semaine). Surtout pas un sport où tu vas n'avoir que tes résultats en tête...

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Message par Cléomênia Sam 9 Avr - 9:22

Courage Azaby. Console
Ce sont probablement de très fortes crises d'angoisse. J'ai vécu cela il y a une dizaine d'années à Toulouse. Je me tenais aux murs pour marcher.
Tu peux te fixer de très petits objectifs quotidiens, facilement atteignables, chaque jour étant un pas vers la victoire. Tout va rentrer dans l'ordre quand tu auras réussi petit à petit à dédramatiser et à relativiser l'importance que tout cela a pris dans ton esprit.
Sois indulgent et bienveillant avec toi-même.
Courage courage.
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Message par bepo Sam 9 Avr - 10:38

Je comprends parfaitement ta problématique pour l'avoir vécue. Même cause et même symptômes, Et pourtant le choc n'a pas été si violent que pour toi puisque je n'ai pas eu un bac aussi brillant.
J'ai découvert en P1 (ancienne PACES) que ne pas rencontrer de difficultés était devenu au cours de ma scolarité pré bac une condition sine qua non de ma bonne santé psychique.
J'étais habitué à faire un tri drastique dans les données que l'on me fournissait pour ne retenir que ce qui me semblait pertinent, ou convaincant ou utile. Je ne voyais plus rien comme le groupe social dont j’aurais du faire partie en m'y intégrant.
La réussite (sous entendu sociale) n'étais pour moi qu'un équivalent de bal costumé qui ne me motivait pas plus que cela.
Les médisants auraient dit de moi que je ne voyais plus le monde qu'à l'aune de mes valeurs, par prétention ou égocentrisme.
J'étais en mon for intérieur suffisamment confiant en moi, pour ne pas juger utile de fournir le travail requis, sans pour autant en éprouver le moindre remord. Personne ne m'a montré un exemple valable qui aurait pu me faire penser autrement.
Bref j’espère que savoir que tu n'es pas la ou le seul dans ce cas peu au moins t'aider un peu.
Interprète ce que j'ai écris, il est vrai à la va vite, sous l'angle de l'équilibre psychisme/raison, l'état psychique étant très conditionné par une balance effort/récompense (la motivation donc) apprise depuis l'enfance, et que l'on ne change pas par un claquement de doigts comme on le ferait d'une opinion, d'une idée.
Dis toi que tu es atteinte d'une phobie particulière. Comme une personne souffrant de vertige psychogène, et qui croit perdre ses compétences motrices à la vue du vide, ton cerveau évalue actuellement mal tes compétences, et te paralyse.
Clairement la première année de médecine fait majoritairement appel à la mémoire brute, qui n'est qu'une composante (minoritaire ?) de l'intelligence. En témoigne d'ailleurs le faible niveau scientifique (j’entends pas là cartésianisme) que l'on constate fréquemment chez les praticiens que la première année sélectionne.
Au moins avec la PACES actuelle tu n'auras pas à recommencer à zéro pour t'orienter vers une filière similaire en cas d'échec (bien que non désirée au départ). Dans mon cas j'ai perdu sèchement 2 années, pour recommencer exactement le même type de première année, ce qui a par ailleurs accru ce sentiment que la P1 était une épreuve purement destinée à sélectionner par quelque moyen que ce soit sans autre visée éducative (en l’occurrence des moyens issus d'une conception très passéiste de la science basée sur la nécessité de rassembler une culture encyclopédique dans un cerveau. Conception qui de nos jours n'a plus aucun sens, la somme des connaissances s'étant accrue de façon exponentielle, et les disques durs rendant totalement obsolète les érudits détenteurs exclusif d'un savoir) : bref bête et méchant.
PS note bien que je te souhaite de retrouver confiance en toi et d'accepter de te plier aux exigence de cette épreuve qui n'est pas aussi adaptée à tes compétences naturelles qu'à d'autres, et donc de réussir. Tes qualités feront sûrement par la suite de toi, un excellent médecin.

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Message par Linstantprésent Sam 9 Avr - 11:39

Azaby,
Ton histoire m'évoque également la mienne.  Je commencerai donc par la conclusion : Reprends confiance... en toi !!!  Tu es une personne extra-ordinaire, il te suffit juste de croire en toi, d'avoir foi en toi.

Pour le reste, il faudra également beaucoup travailler, c'est sûr, mais lorsque le déclic se fera, tu seras capable de mettre à disposition de ton cerveau hors norme des méthodes d'apprentissage qui te permettront de te surpasser au-delà de toutes tes espérances.
Pour ma part (je connais assez mal le système scolaire français), j'ai été confronté à mes limites l'année de mes 12 ans où j'avais décidé d'aller passer cette première année de l'enseignement secondaire en internat en territoire flamand.  Je ne connaissais à ce moment-là nullement le néerlandais.  Cette années fut une bénédiction pour m'éviter de faire seulement face à ces problèmes d'apprentissages lors de mon entrée à l'université (équivalent de l'école des ponts et chaussées chez vous).
Imagine : traduire des textes latins en néerlandais alors que tu es pur francophone.  Bref, j'ai dû apprendre à apprendre, à bloquer ferme plusieurs heures par jour, à apprendre par cœur, etc.  Cela m'a pris tout l'été de la fin d'année pour réviser les examens que je devais représenter et ensuite c'était bon, le déclic avait eu lieu, j'avais découvert MA MÉTHODOLOGIE.

Ce sera la même chose pour toi, j'en suis persuadé.  Trouve des personnes bienveillantes envers toi qui pourront t'aider, ne reste pas seule.

Tu n'a pas atteint tes limites, tu as atteint une limite.  Il te "suffit de" la franchir, comme un mur, pour ensuite voir le paysage qui se développe au-delà, dans toutes les directions !
Tu as peut-être déjà vécu cette expérience enthousiasmante : découverte de ta zébritude, apprentissage d'une autre langue, etc.

En conclusion :

Reprends confiance... en toi !!!  Tu es une personne extra-ordinaire, il te suffit juste de croire en toi, d'avoir foi en toi. (et également de travailler dur Wink )
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Message par Invité Sam 9 Avr - 15:00

le fonctionnement des "niveaux" éducatifs est variable, on privilégie le part coeur ou l'apprentissage par avalage de matières dans les niveaux de base, à mon avis à tort, on doit alimenter mais on doit aussi laisser libre cours à l'imagination, l'en-saignement n'est pas toujours optimal

en secondaire on dit faire preuve d'esprit critique ou de connaissances de langues et autres acquis de base mais avec un encadrement souvent moins fort, en gros débrouilles toi

en graduat ou en univ c'est un autre univers, on est seul et ont doit inventer ses propres méthodes d'apprentissages et d'avancées, c'est écris nulle part, et il faut trouver les siens

suivre ou non les cours, en direct ou en ligne, s'informer ou non en dehors des cours, poser ou non des questions quand on pige pas, travailler seul ou partager les tâches

un classique est de "manger" la matière" aukilomètre, et d'en faire des résumés puis des synthèses en s'assurant que celles ci contiennent bien l'essentiel de que l'on doit retenir, sauf si on a une mémoire photo instantanée, faire et lire et relire ces résumés et synthèses font entrer la matière

la pratique de cas permet de savoir quel est le degré de maitrise et de souvenir

il faut se faire confiance, si on bosse on avance, on n'est pas obligé de s'épuiser non plus, le repos fait partie du processus, on sait quand on sait ou pas, mais on apprend pas nécessairement une année en une journée, le faire par petits pas réguliers et bien plus efficace en terme de mémorisation que de bloquer en une seule fois, et c'est un surdoué qui le dit..

on peut atteindre un certain niveau en glandant et en bossant en dernière minute mais ce n'est ni sain ni totalement efficace, un travail lent modéré et régulier même quelques minutes régulièrement est bien plus efficace

et le plus fun c'est qu'on arrive aussi plus confiant et que le surdon peut alors s'exprimer sur une base acquise

le surdon ne dédouane pas des efforts, il a besoin de travail aussi pour s'exprimer, 99% de sueurs et 1% de génie

courage donc :-)


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Message par Invité Sam 9 Avr - 15:04

http://crl.univ-lille3.fr/apprendre/methodologie_universitaire.html

ceci peut peut être aider ?

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Message par Pieyre Sam 9 Avr - 15:17

J'ai pas eu besoin de travailler tellement pour réussir en classe. J'ai eu des résultats divers, mais en mathématique j'étais dans les trois premiers; premier en troisième, deuxième en seconde; ça allait bien comme ça. Et puis en première c'était un peu moins bien, mais je ne me suis pas inquiété. Sauf qu'en terminale j'ai mal commencé; aussi je me suis mis à travailler, et j'ai très bien terminé l'année. Mais je n'ai pas osé demander une prépa, ce qui avait pourtant été mon ambition. En faculté j'étais à nouveau parmi les trois premiers. Aussi je pense que j'aurais dû m'accrocher davantage auparavant plutôt que me laisser aller.

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Message par Azaby Sam 9 Avr - 15:18

Merci infiniment pour toutes ces réponses constructives. Vraiment, ça me fait chaud au coeur et j'ai épluché chacun de vos posts dans les moindres détails pour y grappiller des idées pour améliorer tout ça.

Je vais essayer d'y aller étape par étape pour regagner confiance en moi. Je vais essayer de bosser plus sainement et dans un objectif d'apprentissage plutôt que dans un objectif de compétition (c'est ça qui me bloque, je n'ai jamais réussi à apprendre autrement que par passion et curiosité).


Je n'ai même pas la certitude d'être zèbre (dans le sens "officiel" et professionnel du terme), j'en parle ici surtout parce que je retrouve un écho sincère et authentique entre les expériences que j'ai pu lire ici et celles que je ressens dans le fond de mes tripes. Je ne sais pas si on peut parler de "surdon" me concernant, j'ai en effet été enfant précoce (ayant publié mon premier livre à 13 ans par exemple) mais j'accumulais énormément de retards sur d'autres aspects de ma vie, notamment en autonomie et en vie sociale... Je n'ai réellement pas une sensation de surefficience (à part scolairement éventuellement ?) par rapport aux autres. Je ne sais pas si l'étiquette de zèbre est réellement la mienne au sens propre, mais dans le ressenti et l'expérience, en regard de vos réponses, je pense que j'ai eu raison de vous en parler à vous.

Merci beaucoup pour vos conseils, je répondrai éventuellement au cas par cas quand j'aurai du temps, mais je retourne bosser.

Merci du fond du coeur ! Smile
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Message par Invité Sam 9 Avr - 19:10

Le piège est cette question de Q.I. qui nous perd et nous enferme dans un préjugé d'intelligence froide.

Ce qui différencie le zèbre des autres est son mode de fonctionnement, pas son Q.I.

Les études universitaires (les autres aussi d'ailleurs) sont totalement formatées et le zèbre est très peu "formatable"...v Wink

D'après mon expérience, le zèbre a tout intérêt à suivre son Coeur...
Si très profondément tu fais ces études parce que tu aimes la médecine et que tu "ressens" sa justesse, ça fonctionnera...
Mais si tu les fais pour des "mauvaises" raisons... (pour les autres, par croyance que "c'est un bon métier"...) alors... ça devient une lutte contre ta propre nature...

J'ai testé les deux cas de figure... à 18 ans (cata... même pas su suivre les cours) puis adulte mais là, je savais ce que j'aimais et là j'ai explosé les statistiques...
Après... même avec des résultats "éclatants"...
Dans le monde professionnel, toujours aussi peu "formatable"...  Pété de rire

Tout dépend de ta fidélité à toi-même...
Ecoute ta petite voix et ne doute pas d'elle..
Ce qui est difficile, c'est que - souvent - notre petite voix nous dit autre chose que ce que les "autres" nous disent...

Un autre mode de fonctionnement... dont nous connaissons encore si peu...
Cette différence est celle du Coeur...
C'est une question d'Amour (et pas d'amour avec un petit "a")...
Le zèbre, aligné avec lui-même, peut TOUT...

Encore faut-il qu'il s'aligne...
Ce qui est la dernière chose qu'on lui apprenne...
Faire les choses par Amour...

J'ai tendance à croire que le zèbre ne peut pas se trahir lui-même sans en payer le prix fort...

Bisous

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Message par Azaby Mer 13 Avr - 17:23

Merci.

Oui, j'aime profondément ce que je fais, je ne me verrais pas faire autre chose.
Précisément : j'ai été habituée à réussir sans faute tout ce qui me passionnait. C'est de là que vient ma perte de confiance. Auparavant, la passion entraînait automatiquement les résultats. C'est pas le cas ici et je crois que ça a ébranlé profondément mon estime de moi....
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Message par Linstantprésent Mer 13 Avr - 21:21

Je rejoins le message de Pascaleaussi : si l'on réfléchit bien, il n'y a qu'un seul sentiment et c'est l'amour. Tout autre sentiment trouve, de près ou de loin sa source dans un sentiment d'amour. Même les sentiments négatifs (peur haine, etc.) sont les corrolaires d'un sentiment d'amour (peur de perdre ce qu'on aime ou ceux qu'on aime, peur de perdre cette estime que les autres nous portent et que l'on aime, ...)
Si l'amour est partout, tu peux juste simplement t'aimer telle que tu es et croire en toi Azaby ! Impec !
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