Lorsque tout s'écroule
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Lorsque tout s'écroule
(Ou plutôt, "lorsque tout a l'air de s'écrouler"...)
Bonjour les gens,
Comment gérez-vous les déconvenues, les choses qui ne se passent pas comme elles auraient dû (selon vos attentes et espoirs) ?
Personnellement je m'accroche et ai l'impression de faire le maximum pour obtenir ce dont j'ai envie, mais peut-être ne fais-je que projeter, en espérant que les choses arrivent d'elles-mêmes... car il est assez rare que j'obtienne ce dont j'ai envie finalement.
Je suis un peu larguée sur le sujet à vrai dire.
Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup de mal à gérer ces déconvenues.
Je crois que je peux dire qu'elles m'anéantissent littéralement (plus envie de vivre, voir tout en noir, etc...) et cela va jusqu'à des réactions physiques comme avoir la nausée, ne plus pouvoir manger, etc...
J'en ai beaucoup pris - humainement - dans la figure en 46 ans d'existence, certainement à cause de cette différence que je considère 99% du temps comme une malédiction (ce que j'aimerais être une grosse beauf, sans éducation, sans rêve sauf devant la télé-réalité ou Voici, contente de passer mes vacances au bord de la mer dans un "chouette" camping, prenant la vie comme elle vient sans réfléchir, etc...).
Le souci est donc que je ne sais pas relativiser lorsque cela m'arrive.
Je n'y arrive que dans le cadre de mon job (inintéressant, juste alimentaire, donc important pour survivre), sinon cela m'est impossible.
Et vous, comment gérez-vous cela ?!
Bonjour les gens,
Comment gérez-vous les déconvenues, les choses qui ne se passent pas comme elles auraient dû (selon vos attentes et espoirs) ?
Personnellement je m'accroche et ai l'impression de faire le maximum pour obtenir ce dont j'ai envie, mais peut-être ne fais-je que projeter, en espérant que les choses arrivent d'elles-mêmes... car il est assez rare que j'obtienne ce dont j'ai envie finalement.
Je suis un peu larguée sur le sujet à vrai dire.
Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup de mal à gérer ces déconvenues.
Je crois que je peux dire qu'elles m'anéantissent littéralement (plus envie de vivre, voir tout en noir, etc...) et cela va jusqu'à des réactions physiques comme avoir la nausée, ne plus pouvoir manger, etc...
J'en ai beaucoup pris - humainement - dans la figure en 46 ans d'existence, certainement à cause de cette différence que je considère 99% du temps comme une malédiction (ce que j'aimerais être une grosse beauf, sans éducation, sans rêve sauf devant la télé-réalité ou Voici, contente de passer mes vacances au bord de la mer dans un "chouette" camping, prenant la vie comme elle vient sans réfléchir, etc...).
Le souci est donc que je ne sais pas relativiser lorsque cela m'arrive.
Je n'y arrive que dans le cadre de mon job (inintéressant, juste alimentaire, donc important pour survivre), sinon cela m'est impossible.
Et vous, comment gérez-vous cela ?!
Montmartre- Messages : 102
Date d'inscription : 25/02/2016
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Lorsque tout s'écroule
J'ai l'impression d'être assez différent de beaucoup de gens de ce forum sur ce plan. J'ai eu des déconvenues scolaires, professionnelles et amoureuses, certes. Mais, sur le moment je me protège en ne le vivant pas trop intensément. Et puis je le digère progressivement, sans doute plus longuement que d'autres, mais en me projetant toujours du côté d'un dépassement, voire d'une sublimation. Au bout du compte les ratages sont pour moi des expériences intéressantes.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Lorsque tout s'écroule
Pieyre a écrit:J'ai l'impression d'être assez différent de beaucoup de gens de ce forum sur ce plan. J'ai eu des déconvenues scolaires, professionnelles et amoureuses, certes. Mais, sur le moment je me protège en ne le vivant pas trop intensément. Et puis je le digère progressivement, sans doute plus longuement que d'autres, mais en me projetant toujours du côté d'un dépassement, voire d'une sublimation. Au bout du compte les ratages sont pour moi des expériences intéressantes.
Merci Pieyre.
J'aimerais être comme toi, mais je suis l'inverse.
Je ne sais pas me protéger quand quelque chose ou quelqu'un me tient à cœur.
En revanche, je suis toujours surprise par ma propension à remonter à la surface, d'autant plus qu'une fois, j'ai bien failli ne pas remonter... plus d'envie, plus de force psychologique non plus.
Et puis, pour remonter à la surface, il faut que je me noie jusqu'au fond...
Montmartre- Messages : 102
Date d'inscription : 25/02/2016
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Lorsque tout s'écroule
À y réfléchir mieux, ce n'est pas tout à fait comme je dis dans mon cas.
C'est comme ça pour les déconvenues scolaires et professionnelles, parce que c'était moi seul qui était en cause; c'est bien embêtant si l'on veut mais c'est ainsi.
Mais, en ce qui concerne les déconvenues qui tiennent à la relation personnelle, c'est plus complexe. Je me protège bien sur le moment, et à la fin je finis par dépasser; mais entre temps, au bout de plusieurs mois, il peut y avoir une révolte contre la ou les personnes impliquées, qui me paraît nécessaire mais qui est pénible à vivre. Comme quoi, on ne peut pas tout digérer facilement.
Maintenant, est-ce qu'on apprend à se protéger et à relativiser ? Je ne sais pas. Faut-il au contraire atteindre le fond pour mieux solder le passé ? Peut-être pour certaines personnes, ou dans certains cas.
C'est comme ça pour les déconvenues scolaires et professionnelles, parce que c'était moi seul qui était en cause; c'est bien embêtant si l'on veut mais c'est ainsi.
Mais, en ce qui concerne les déconvenues qui tiennent à la relation personnelle, c'est plus complexe. Je me protège bien sur le moment, et à la fin je finis par dépasser; mais entre temps, au bout de plusieurs mois, il peut y avoir une révolte contre la ou les personnes impliquées, qui me paraît nécessaire mais qui est pénible à vivre. Comme quoi, on ne peut pas tout digérer facilement.
Maintenant, est-ce qu'on apprend à se protéger et à relativiser ? Je ne sais pas. Faut-il au contraire atteindre le fond pour mieux solder le passé ? Peut-être pour certaines personnes, ou dans certains cas.
Dernière édition par Pieyre le Ven 15 Avr 2016 - 6:52, édité 1 fois (Raison : expression)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Lorsque tout s'écroule
Pieyre a écrit: Maintenant, est-ce qu'on apprend à se protéger et à relativiser ? Je ne sais pas. Faut-il au contraire atteindre le fond pour mieux solder le passé ? Peut-être pour certaines personnes, ou dans certains cas.
C'est bien là qu'est le problème...
Montmartre- Messages : 102
Date d'inscription : 25/02/2016
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Lorsque tout s'écroule
Bonsoir, J'arrive, depuis peu d'années, à prendre du recul en pensant à ce qui est vraiment important pour moi. En faisant des comparatifs et en prenant des décisions le plus rapidement possible, juste le temps qu'il faut sans basculer dans la procrastination
Ce qui est vraiment important c'est ce qui est vrai et me tient vers la vie : mon fils, mes amis, et depuis peu mon amoureux, mes chats.
Ils ont ma priorité. L'autre priorité est que je sois moi-même, que je reste vraie. Et en voyant le monde selon ces critères, le tri est vite fait, les décisions sont vite prises
Malgré tout je reste facilement "impactable" par la vie, je me protège en me servant de mon intuition (bon/pas bon) et quand je me fais ou par la vie, je m'accorde une vraie pause régressive ou je pars faire la fête à fond
Ce qui est vraiment important c'est ce qui est vrai et me tient vers la vie : mon fils, mes amis, et depuis peu mon amoureux, mes chats.
Ils ont ma priorité. L'autre priorité est que je sois moi-même, que je reste vraie. Et en voyant le monde selon ces critères, le tri est vite fait, les décisions sont vite prises
Malgré tout je reste facilement "impactable" par la vie, je me protège en me servant de mon intuition (bon/pas bon) et quand je me fais ou par la vie, je m'accorde une vraie pause régressive ou je pars faire la fête à fond
Alflolol- Messages : 115
Date d'inscription : 08/04/2014
Age : 60
Localisation : Nieul le Dolent 85430
Re: Lorsque tout s'écroule
la question du sens du pourquoi on est là est fondamentale, si ce sens n'existe plus on part
je me pose cette question depuis deux ans déjà , j'ai réussi à l'éloigner avec de l'aide , mais le sens n'est pas revenu pour autant
mais il s'agit d'une crise existentielle et non d'une crisette , quand tout s'effondre, tout ce à quoi on tenait ou pensait tenir, prend un autre gout
laissant le vide à sa place et une odeur qu'on n'aime pas celle de la mort
quand tout est détruit on est vivant, reste à savoir pourquoi , c'est cru brutal et somme toute assez logique
sauf que le sens est vital au sens strict , comment faire comprendre cet abime aux autres ? impossible
il faut donc assumer ses choix, ses valeurs, ce qui reste quand tout est détruit c'est soi justement
alors on repart soi et on choisit de faire des choses soi
le redemarrage peut être extraordinairement lent et complexe, énergie physique et psychique ne sont pas toujours présentes et un nuage de corbeaux rappelant les risques d'échec est là
ca cause, tu vas pas y arriver, t'es nul.. uzw.. jusqu'à l'épuisement du questionnement, la nausée de Sartre version zébrée
mais on est toujours là ... nul peut être ? et alors on s'en fout.. et on relativise tout y compris le sens de la chute et le sens de l'effondrement
après tout qu'est ce qui s'est effondré ? de la merde ? de fausses valeurs ?
et on repart puis on reprend confiance
puis on finit par relativiser tout, plus rien n'a vraiment d'importance, plus rien n'a de gout, d'utilité , de sens
alors on se penche sur soi et ce qu'on veut, ce qu'on aime et on emmerde le monde à la hauteur de la chute, cela signifie que l'on revient plus dangereux de ces gouffres, parce que attaché à moins de choses à chaque chute
devenir inhumain finalement
ce qui peut sauver de ce merdier c'est pas compliqué c'est l'amour
sous toutes ses formes, amitiés, compassion, tendresse, soutien , amour véritable
cela recolore le monde et re relativise les choses et les gens
quand on a une ville bombardée c'est pareil pour les survivants ce qui les sauve c'est l'amour des autres
la chaleur humaine
"Je Me Dore" Alain Bashung
écran total sur les pores de ma peau
écran total sur nos remords
que dire sinon s'enduire
de tous les crimes
j'ai vu le ciel tourner au violet
et les filles se faire aimer
la mort dans l'âme
c'est la chaleur humaine
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
à la tyrannie du jour
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes airs
à tous les luminaires
à l'endroit à l'envers
à la chaleur humaine
mes amours je les ai sur le bout de la langue
elles me reviennent à chaque frontière
langues mortes
langues de vipère
langues familières
la fermer, se taire
l'ouvrir
ça va sans dire
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
désormais je me dore
à l'endroit à l'envers
à la chaleur humaine
un missile a élu domicile
à l'hôtel de l'oiseau-lyre
que dire de ces ouï-dire
c'est la chaleur humaine
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
à la poussière des météores
à la chaleur humaine
désormais je me dore
à la crypte des monastères
je me dore à l'ordinaire
à tombeau ouvert
à la chaleur humaine
je me dore à tes rires.. chaleur humaine.. et cet harmonica .. fabuleux :-)
je me pose cette question depuis deux ans déjà , j'ai réussi à l'éloigner avec de l'aide , mais le sens n'est pas revenu pour autant
mais il s'agit d'une crise existentielle et non d'une crisette , quand tout s'effondre, tout ce à quoi on tenait ou pensait tenir, prend un autre gout
laissant le vide à sa place et une odeur qu'on n'aime pas celle de la mort
quand tout est détruit on est vivant, reste à savoir pourquoi , c'est cru brutal et somme toute assez logique
sauf que le sens est vital au sens strict , comment faire comprendre cet abime aux autres ? impossible
il faut donc assumer ses choix, ses valeurs, ce qui reste quand tout est détruit c'est soi justement
alors on repart soi et on choisit de faire des choses soi
le redemarrage peut être extraordinairement lent et complexe, énergie physique et psychique ne sont pas toujours présentes et un nuage de corbeaux rappelant les risques d'échec est là
ca cause, tu vas pas y arriver, t'es nul.. uzw.. jusqu'à l'épuisement du questionnement, la nausée de Sartre version zébrée
mais on est toujours là ... nul peut être ? et alors on s'en fout.. et on relativise tout y compris le sens de la chute et le sens de l'effondrement
après tout qu'est ce qui s'est effondré ? de la merde ? de fausses valeurs ?
et on repart puis on reprend confiance
puis on finit par relativiser tout, plus rien n'a vraiment d'importance, plus rien n'a de gout, d'utilité , de sens
alors on se penche sur soi et ce qu'on veut, ce qu'on aime et on emmerde le monde à la hauteur de la chute, cela signifie que l'on revient plus dangereux de ces gouffres, parce que attaché à moins de choses à chaque chute
devenir inhumain finalement
ce qui peut sauver de ce merdier c'est pas compliqué c'est l'amour
sous toutes ses formes, amitiés, compassion, tendresse, soutien , amour véritable
cela recolore le monde et re relativise les choses et les gens
quand on a une ville bombardée c'est pareil pour les survivants ce qui les sauve c'est l'amour des autres
la chaleur humaine
"Je Me Dore" Alain Bashung
écran total sur les pores de ma peau
écran total sur nos remords
que dire sinon s'enduire
de tous les crimes
j'ai vu le ciel tourner au violet
et les filles se faire aimer
la mort dans l'âme
c'est la chaleur humaine
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
à la tyrannie du jour
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes airs
à tous les luminaires
à l'endroit à l'envers
à la chaleur humaine
mes amours je les ai sur le bout de la langue
elles me reviennent à chaque frontière
langues mortes
langues de vipère
langues familières
la fermer, se taire
l'ouvrir
ça va sans dire
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
désormais je me dore
à l'endroit à l'envers
à la chaleur humaine
un missile a élu domicile
à l'hôtel de l'oiseau-lyre
que dire de ces ouï-dire
c'est la chaleur humaine
désormais je me dore
à tes rires
je me dore à tes nerfs
à la poussière des météores
à la chaleur humaine
désormais je me dore
à la crypte des monastères
je me dore à l'ordinaire
à tombeau ouvert
à la chaleur humaine
je me dore à tes rires.. chaleur humaine.. et cet harmonica .. fabuleux :-)
Invité- Invité
Re: Lorsque tout s'écroule
A zébulonlezebre et...à bashung
Alflolol- Messages : 115
Date d'inscription : 08/04/2014
Age : 60
Localisation : Nieul le Dolent 85430
Re: Lorsque tout s'écroule
Alflolol a écrit:A zébulonlezebre et...à bashung
merci , mais merci surtout à cet artiste immense qui me manque comme Bowie
quand tout est effondré reste ce que l'on peut faire et c'est beaucoup
Invité- Invité
Re: Lorsque tout s'écroule
Montmartre a écrit:(Ou plutôt, "lorsque tout a l'air de s'écrouler"...)
Bonjour les gens,
Comment gérez-vous les déconvenues, les choses qui ne se passent pas comme elles auraient dû (selon vos attentes et espoirs) ?
Personnellement je m'accroche et ai l'impression de faire le maximum pour obtenir ce dont j'ai envie, mais peut-être ne fais-je que projeter, en espérant que les choses arrivent d'elles-mêmes... car il est assez rare que j'obtienne ce dont j'ai envie finalement.
Je suis un peu larguée sur le sujet à vrai dire.
Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup de mal à gérer ces déconvenues.
Je crois que je peux dire qu'elles m'anéantissent littéralement (plus envie de vivre, voir tout en noir, etc...) et cela va jusqu'à des réactions physiques comme avoir la nausée, ne plus pouvoir manger, etc...
J'en ai beaucoup pris - humainement - dans la figure en 46 ans d'existence, certainement à cause de cette différence que je considère 99% du temps comme une malédiction (ce que j'aimerais être une grosse beauf, sans éducation, sans rêve sauf devant la télé-réalité ou Voici, contente de passer mes vacances au bord de la mer dans un "chouette" camping, prenant la vie comme elle vient sans réfléchir, etc...).
Le souci est donc que je ne sais pas relativiser lorsque cela m'arrive.
Je n'y arrive que dans le cadre de mon job (inintéressant, juste alimentaire, donc important pour survivre), sinon cela m'est impossible.
Et vous, comment gérez-vous cela ?!
Bonjour,
J'ai 19 ans et c'est mon premier post sur ce forum. Je suis dans le même ressenti que vous. L'incapacité chronique d'accéder à la moindre projection que je ne peut m'empêcher d'avoir sur tel ou tel sujet me plonge dans des ruminations interminables. Il y a effectivement des jours où je préférerait être cet imbécile heureux, insouciant.
Bien à vous
AS
arthurthepilot- Messages : 1
Date d'inscription : 10/05/2016
Age : 27
Localisation : Lyon
Re: Lorsque tout s'écroule
(ce que j'aimerais être une grosse beauf, sans éducation, sans rêve sauf devant la télé-réalité ou Voici, contente de passer mes vacances au bord de la mer dans un "chouette" camping, prenant la vie comme elle vient sans réfléchir, etc...).
Alors déjà, si vraiment ce tableau correspondait à la majeure partie des non-HQI/THQI, ça voudrait dire que la majorité de nos concitoyens seraient heureux, d'un bonheur simple. Si c'était vrai, l'Histoire du monde aurait une autre tronche. Mais non, nous sommes tous inquiets de l'avenir, souvent insatisfaits, nous posant des questions, ruminant nos échecs, nos insatisfactions et peinant à goûter l'instant présent. Il y a des variantes d'intensité, de complexité de certains questionnements, sans doute, mais s'imaginer qu'en étant "NQI" on vit tranquillement d'un bonheur bovin mais réel, non ! Donc déjà, inutile, réciproquement, de ruminer la "malédiction" de ne pas être de ces bovins heureux; ils n'existent pas (ou si peu).
Ensuite, ben... les déconvenues, on les gère rarement bien. Je me sens parfois comme un sale gosse qui n'a pas eu le cadeau attendu: c'est violent, quoi, avec un sentiment d'injustice profond. Une envie de tout plaquer et tout recommencer plus loin. Je rumine des échecs ou des "ratés de situation sociale" pendant 15, 20, 30 ans (y compris des "ratés" qui en réalité n'en sont pas si l'on considère que j'avais alors 5 ans et que je m'étais comporté comme on le fait normalement à 5 ans).
La solution serait de moins investir mais je n'y arrive pas.
Invité- Invité
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