(Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
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(Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Bonjour à tous,
Je saute finalement le pas de l'inscription ici, après avoir fréquenté il y a 5 ans - déjà ! - un autre forum consacré à la douance... et de façon générale, pas mal de forums différents au cours de ma vie.
Je ne suis pas (encore, mais il faudrait) testée et certifiée conforme, mais pour avoir écumé une dizaine de tests de QI trouvables sur le web, je me dis que s'il y a une once de vérité dans ce qu'ils affirment, je suis tout à fait concernée. J'ai aussi lu quelques ouvrages spécialisées dont le fameux de Siaud-Facchin il y a quelques années, qu'une amie zèbre m'avait conseillé, me reconnaissant aussi dans les traits décrits ... Je l'ai également retrouvé chez ma mère (ce bouquin), cette dernière qui a d'ailleurs fini par m'avouer avoir elle-même été testée positive (haha) lors d'un test de QI lorsqu'elle était gamine. Bon. La pomme ne tombe que rarement loin de l'arbre, comme on dit ...
Je m'inscris ici parce que j'en ai un peu marre de rencontrer cycliquement les mêmes problèmes, et j'aimerais bien savoir ce que je suis, peut-être au travers de gens - dans leur diversité - en qui je pourrai me reconnaître, en plein ou en creux. J'ai des côtés parfois presque Aspie : une connaissance a suggéré que je puisse l'être - mais je ne me reconnais pas dans tous les traits du syndrome. L'anxiété sociale par difficulté à décrypter autrui, oui. Enfin disons que je perçois justement les mouvements d'intérêt/désintérêt, mais cette anxiété me fait manquer de spontanéité lorsque je ne suis pas suffisamment en confiance (par ex, certaines relations professionnelles dans des contextes tendus.) Par contre les intérêts restreints et les rituels, non. Je n’ai pas trop confiance en moi et en ma valeur, surtout “socialement”, je souvent tombée sur des pervers narcissiques ou des manipulateurs dans le cadre de relations amicales ou amoureuses. Je suis très très douée pour me planter, amoureusement parlant !
Sinon, je passe ma vie à aller pêcher des diplômes en prenant garde à ne pas les vouloir trop fort, puis à réaliser que les carrières toutes tracées derrières consistent à faire la même chose toute sa vie - ce qui me donne juste envie de me flinguer d'ennui, d'où re-changement de voie, etc. (Oui, c'est un pattern chez moi. Et au final c'est un peu embêtant ) J'ai un background en sciences (proud geek), un autre en communication (ce qui est la preuve que je sais bien donner le change et interagir en société même si c'est la tempête derrière une façade affable), encore un autre en management (parce que je voulais comprendre d'où vient le pouvoir en entreprise et pourquoi on l'utilisait parfois de façon aussi stupide... mais bon, je n'ai pas vraiment trouvé réponse à ces questions dans la formation), et même comme ça j'aimerais encore expérimenter d'autres voies. Des diplômes pas dégueulasses plutôt sélectifs et reconnus dans leurs domaines, et pourtant. Je traverse souvent des périodes de découragement, "d'à-quoi-bon", où rien ne me paraît digne d'intérêt, où rien ne me semble porteur d'espoir pour la société (je suis née pessimiste, et c'est un peu ennuyeux quand on est une femme - je n'ai jamais pu jouer la jolie naïve ingénue, contre-rôle)
Je me pose beaucoup de questions et j'ai cette angoisse "existentielle" (pour le coup) de ne pas "exister" assez fort (et comme exister c'est nécessairement aux yeux des autres... ça recoupe le côté phobie sociale on va dire), du coup cycliquement j'ai des compulsions de productions de textes "poétiques" on va dire (même si de qualité assez médiocre je crois) et de photographies, que je retouche d'une façon assez idiosyncrasique (j'essaie de faire "perdre" le sens habituel des images, et de forcer une démarche phénoménologique où on comprendrait que tout est affaire d’interprétation... enfin bref, vous voyez, là aussi je cherche déjà à trop vouloir en dire et à tout justifier. Alors que c'est mon premier message, vous ne me connaissez pas et que je pourrais juste me dévoiler au fur et à mesure. Insupportable ! ).
Accepteriez-vous de me faire une petite place par ici ?
Je vais m'asseoir dans un coin et observer un peu, si vous permettez.
(Relecture: en ce moment j'écris linéaire et chiant. Que c'est dommage, certaines déformations professionnelles! J'écrivais beaucoup moins clair - mais beaucoup plus dense et intéressant - avant de devoir recourir à l'écrit comme instrument pour gagner ma croûte.)
Je saute finalement le pas de l'inscription ici, après avoir fréquenté il y a 5 ans - déjà ! - un autre forum consacré à la douance... et de façon générale, pas mal de forums différents au cours de ma vie.
Je ne suis pas (encore, mais il faudrait) testée et certifiée conforme, mais pour avoir écumé une dizaine de tests de QI trouvables sur le web, je me dis que s'il y a une once de vérité dans ce qu'ils affirment, je suis tout à fait concernée. J'ai aussi lu quelques ouvrages spécialisées dont le fameux de Siaud-Facchin il y a quelques années, qu'une amie zèbre m'avait conseillé, me reconnaissant aussi dans les traits décrits ... Je l'ai également retrouvé chez ma mère (ce bouquin), cette dernière qui a d'ailleurs fini par m'avouer avoir elle-même été testée positive (haha) lors d'un test de QI lorsqu'elle était gamine. Bon. La pomme ne tombe que rarement loin de l'arbre, comme on dit ...
Je m'inscris ici parce que j'en ai un peu marre de rencontrer cycliquement les mêmes problèmes, et j'aimerais bien savoir ce que je suis, peut-être au travers de gens - dans leur diversité - en qui je pourrai me reconnaître, en plein ou en creux. J'ai des côtés parfois presque Aspie : une connaissance a suggéré que je puisse l'être - mais je ne me reconnais pas dans tous les traits du syndrome. L'anxiété sociale par difficulté à décrypter autrui, oui. Enfin disons que je perçois justement les mouvements d'intérêt/désintérêt, mais cette anxiété me fait manquer de spontanéité lorsque je ne suis pas suffisamment en confiance (par ex, certaines relations professionnelles dans des contextes tendus.) Par contre les intérêts restreints et les rituels, non. Je n’ai pas trop confiance en moi et en ma valeur, surtout “socialement”, je souvent tombée sur des pervers narcissiques ou des manipulateurs dans le cadre de relations amicales ou amoureuses. Je suis très très douée pour me planter, amoureusement parlant !
Sinon, je passe ma vie à aller pêcher des diplômes en prenant garde à ne pas les vouloir trop fort, puis à réaliser que les carrières toutes tracées derrières consistent à faire la même chose toute sa vie - ce qui me donne juste envie de me flinguer d'ennui, d'où re-changement de voie, etc. (Oui, c'est un pattern chez moi. Et au final c'est un peu embêtant ) J'ai un background en sciences (proud geek), un autre en communication (ce qui est la preuve que je sais bien donner le change et interagir en société même si c'est la tempête derrière une façade affable), encore un autre en management (parce que je voulais comprendre d'où vient le pouvoir en entreprise et pourquoi on l'utilisait parfois de façon aussi stupide... mais bon, je n'ai pas vraiment trouvé réponse à ces questions dans la formation), et même comme ça j'aimerais encore expérimenter d'autres voies. Des diplômes pas dégueulasses plutôt sélectifs et reconnus dans leurs domaines, et pourtant. Je traverse souvent des périodes de découragement, "d'à-quoi-bon", où rien ne me paraît digne d'intérêt, où rien ne me semble porteur d'espoir pour la société (je suis née pessimiste, et c'est un peu ennuyeux quand on est une femme - je n'ai jamais pu jouer la jolie naïve ingénue, contre-rôle)
Je me pose beaucoup de questions et j'ai cette angoisse "existentielle" (pour le coup) de ne pas "exister" assez fort (et comme exister c'est nécessairement aux yeux des autres... ça recoupe le côté phobie sociale on va dire), du coup cycliquement j'ai des compulsions de productions de textes "poétiques" on va dire (même si de qualité assez médiocre je crois) et de photographies, que je retouche d'une façon assez idiosyncrasique (j'essaie de faire "perdre" le sens habituel des images, et de forcer une démarche phénoménologique où on comprendrait que tout est affaire d’interprétation... enfin bref, vous voyez, là aussi je cherche déjà à trop vouloir en dire et à tout justifier. Alors que c'est mon premier message, vous ne me connaissez pas et que je pourrais juste me dévoiler au fur et à mesure. Insupportable ! ).
Accepteriez-vous de me faire une petite place par ici ?
Je vais m'asseoir dans un coin et observer un peu, si vous permettez.
(Relecture: en ce moment j'écris linéaire et chiant. Que c'est dommage, certaines déformations professionnelles! J'écrivais beaucoup moins clair - mais beaucoup plus dense et intéressant - avant de devoir recourir à l'écrit comme instrument pour gagner ma croûte.)
Dernière édition par Idiosyncracy ¶ le Sam 25 Juin 2016 - 14:06, édité 2 fois
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Salut soeur tu me piques mon portrait ! Un presque copier coller et hop cela me ressemble un peu : j'ai également un coté autiste (non diagnostiqué officiellement) que j'ai dompté depuis que je me fréquente et je navigue aussi dans la triangulaire que tu décris : sciences - communication et management (pour une supposée autiste c'est pas banal !). Bienvenue donc par ici où je suis venue pour ma part que très très récemment , j'ai pas vu tous les locaux encore et ne recherche pas encore la sortie : c'est donc que l'endroit me plait, je cherche toutefois le jardin... Qui l'a vu ?
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Bienvenue ici. Pose tes valises aussi longtemps que tu l'estimeras nécessaire.
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Mère-scie (du bois pour l'hiver pour se chauffer) à vous pour l'accueil ! (oui je me chauffe un peu côté jeux de mau-vais, j'ai vu que certains ici avaient du potentiel!)
izo> Le jardin, je crois que c'est au fond à gauche, juste à côté de la piscine à bulles... Perso, je vais piquer une tête!
izo> Le jardin, je crois que c'est au fond à gauche, juste à côté de la piscine à bulles... Perso, je vais piquer une tête!
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Si tu cherches toujours les coins ici, sache que ZC est un cercle. Tu peux venir t’asseoir à la tangente et tu peux me répondre en n'utilisant que des jeux de mots. En tout cas tu as une très bonne chance de te faire une place ici, tu as utilisé dès ton premier post le mot 'pervers narcissique'.
Kanye's ego, enchanté.
Kanye's ego, enchanté.
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Bonjour Kanye's ego, mon ego est enchanté aussi de faire la connaissance du tien ! Et j'aime bien l'idée de tangente, comme un électron libre qui ne sait quel nuage choisir. Et j'aime (déjà) bien ZC.
Oui bon, le "PN" word. Je l'ai utilisé par facilité même si je sais que les choses sont infiniment complexes (et j'ai cru comprendre qu'ici certains n'aimaient pas le mot, et je comprends pourquoi), que c'est un continuum, qu'on peut tous manipuler involontairement (surtout quand on est amoureux) et que l'étiquette "PN" est toujours donnée de façon unilatérale - c't'à dire que c'est toujours la personnebaisée lésée qui va utiliser le mot. A la base, ce sont des autrui qui ont utilisé le mot pour décrire certaines de mes relations, je l'ai repris comme ça, mais sans trop vouloir adhérer, car il a - je trouve - tendance à mutiler l'humanité de la personne en face - qui souffre souvent autant qu'elle fait souffrir, même si de façon différente. Mais quiconque a des rayures ne peut ne pas être sensible à cette souffrance là. Pour formuler les choses autrement, peut-être devrait-on définir les choses non pas côté "manipulateur" mais côté "aimant-à-personnes-toxiques" (pour qualifier un manque de défenses immunitaires vis à vis de sa propre immunité psychique... Mais qu'on se rassure, à force, je prends garde à avoir tous mes vaccins à jour !)
Oui bon, le "PN" word. Je l'ai utilisé par facilité même si je sais que les choses sont infiniment complexes (et j'ai cru comprendre qu'ici certains n'aimaient pas le mot, et je comprends pourquoi), que c'est un continuum, qu'on peut tous manipuler involontairement (surtout quand on est amoureux) et que l'étiquette "PN" est toujours donnée de façon unilatérale - c't'à dire que c'est toujours la personne
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Bien, tu as passé le test. Bienvenue dans la secte Γ Ω. Ton initiation se fera à la pleine lune du 3eme mois martien, tu dois ramener une plume de canard et un twix.
Ah et avant d'oublier, la personnebaisée lésée baisée.
Ah et avant d'oublier, la personne
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
A la pleine lune martienne oui mais laquelle ? Phobos ou Deimos ?
Sinon pas de problème, les plumes de canard, ce n'est pas ça qui manque dans le coin(-coin). Et sur la planète (chocolatée) Mars, chacun sait que les Twix s'y ra-mars-ent (Aïe...) à la pelle!
(C'est ainsi que consternée, la confrérie des gammomégas rayés refusa l'initiation - mais bon, p'tet que comme ça je pourrai rester à la marge, en tant que bouffonne du village... )
Sinon pas de problème, les plumes de canard, ce n'est pas ça qui manque dans le coin(-coin). Et sur la planète (chocolatée) Mars, chacun sait que les Twix s'y ra-mars-ent (Aïe...) à la pelle!
(C'est ainsi que consternée, la confrérie des gammomégas rayés refusa l'initiation - mais bon, p'tet que comme ça je pourrai rester à la marge, en tant que bouffonne du village... )
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
borges- Messages : 21
Date d'inscription : 02/05/2016
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
J'ai besoin d'un espace de monologue, mais je n'ai rien à dire. Je me sens vidée. Fatiguée. Brûlée à blanc. Désinvestie de tout, de l'appétit et du sommeil, et surtout de l'envie des choses. Je n'arrive même plus à apprendre (moi qui il y a encore 1 an était encore à apprendre 2/3 langues en même temps que mes cours en reprise d'études car ils ne sollicitaient pas assez ma caboche), mais là je n'ai même plus envie de lire : je lis quoi, 2/3 pages, tout me semble mal écrit et inintéressant puis je repose. Je ne me reconnais plus. Ne reste qu'un vide hypersensible, genre d'objet galactique assez moche mais qui n'a rien d'un être humain. Un espèce de marécage en jachère. J'arrive à donner le change, hein. Des fringues et du maquillage pour cacher les cernes et les joues un peu trop creuses. Deux trois blagues en société et hop.
Mais première fois que ça me prend aux tripes à ce point là. Il y avait eu des signes avant coureurs il y a quelques années mais toujours temporaires, un bon bol de vide et de vanitas vanitatum et omnia vanitas, et puis hop on respire à fond on retourne en mettant l'aquoibonisme sur pause, on retourne dans le turbin de la vie et son inconfort permanent. Bah oui quoi, si la vie était stationnaire et confortable on l'appellerait sûrement un peu la mort.
Est-ce la conséquence de ce joli quasi burn-out des semaines qui ont précédé ? Le mot "dépression" ne me réjouit franchement pas, mais certains des "signes" sont bien là. Mais si en plus d'avoir perdu mes idéaux et ma vocation professionnelle, je perds l'envie de toute chose, ça ne va pas le faire
Sortir, faire des choses, même si on n'en a aucune envie. J'espère qu'à force le sourire et l'envie reviendront.
Vu mon état, je vais attendre un peu pour passer le test, là ce serait juste une catastrophe
Mais première fois que ça me prend aux tripes à ce point là. Il y avait eu des signes avant coureurs il y a quelques années mais toujours temporaires, un bon bol de vide et de vanitas vanitatum et omnia vanitas, et puis hop on respire à fond on retourne en mettant l'aquoibonisme sur pause, on retourne dans le turbin de la vie et son inconfort permanent. Bah oui quoi, si la vie était stationnaire et confortable on l'appellerait sûrement un peu la mort.
Est-ce la conséquence de ce joli quasi burn-out des semaines qui ont précédé ? Le mot "dépression" ne me réjouit franchement pas, mais certains des "signes" sont bien là. Mais si en plus d'avoir perdu mes idéaux et ma vocation professionnelle, je perds l'envie de toute chose, ça ne va pas le faire
Sortir, faire des choses, même si on n'en a aucune envie. J'espère qu'à force le sourire et l'envie reviendront.
Vu mon état, je vais attendre un peu pour passer le test, là ce serait juste une catastrophe
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Je continue les digressions sur cet espace de monologue autoproclamé. Je supprimerai vraisemblablement ça un jour, surtout si un jour je participe plus activement au forum et si un jour certains ici puissent me connaître IRL.
Il paraît que je "sur-performe" (mais entre nous je ne suis pas en super forme), d'après le patricien. J'ai même dû demander de préciser la définition admise, parce que je croyais qu'il était question de performance théâtrale. Dommage, dès qu'il est question de rôles à jouer pour donner le change j'en connais pourtant un rayon. Ça m'aurait arrangée.
3615 Je suis une nouille.
"Vos pensées fusent dans tous les sens, mais j'ai l'impression que dans tout ça la plus perdue c'est vous, parce que vous ne savez plus ce que vous voulez."
"Je ne vous ai pas demandé une réponse intellectuelle à ma question, mais une réponse émotionnelle."
Aïe. Psy, ten points, selon le jury dans ma tête.
"C'est qui, votre modèle de réussite ?"
"De quoi vous avez besoin ?"
Re-aïe. Je n'ai pas su répondre.
De l'inconvénient à s'être noyée dans l'éternel temps présent, le boulot intensif en mode flow (pas'l'temps pas l'choix il ne faut pas penser à côté) ou l'anxiété du refresh FB Twitter and co sur les réseaux sociaux in between.
De quoi j'ai envie ? D'exprimer. D'expression. Mais comme aujourd'hui j'ai l'impression de ne plus rien avoir à exprimer, je sers un peu à rien, là.
Il faudrait que je me remette à la photo, à la peinture, et à la musique. Et tant pis si l'envie n'est pas là au début, elle reviendra en route. Cette semaine, une pote m'a reparlé de la musique que je faisais il y a 3 ans. Comment ça, les news ? Bah il n'y en a pas, j'ai arrêté, je n'ai plus envie de jouer ! Ah bon, ça te plaisait mes bidouilles à 4 accords et 3 arpèges avec 36 000 filtres VST? Ah, les braves amis qui disent des trucs pour nous remonter le moral sans en penser le moindre mot ! ...
Putain de panne des sens (panne d'essence sur l'autoroute des vacances), ce n'est pas la première pourtant. Mais lorsqu'on ne sait plus ce qu'on veut, est-ce qu'il y a encore d'autre choix que de "performer" (au sens théâtral cette fois ci) en attendant de s'adapter au masque ? Sauf qu'évidemment ça ne marche jamais, hein.
(Ce putain de monologue pathétique, là, un peu....)
Il paraît que je "sur-performe" (mais entre nous je ne suis pas en super forme), d'après le patricien. J'ai même dû demander de préciser la définition admise, parce que je croyais qu'il était question de performance théâtrale. Dommage, dès qu'il est question de rôles à jouer pour donner le change j'en connais pourtant un rayon. Ça m'aurait arrangée.
3615 Je suis une nouille.
"Vos pensées fusent dans tous les sens, mais j'ai l'impression que dans tout ça la plus perdue c'est vous, parce que vous ne savez plus ce que vous voulez."
"Je ne vous ai pas demandé une réponse intellectuelle à ma question, mais une réponse émotionnelle."
Aïe. Psy, ten points, selon le jury dans ma tête.
"C'est qui, votre modèle de réussite ?"
"De quoi vous avez besoin ?"
Re-aïe. Je n'ai pas su répondre.
De l'inconvénient à s'être noyée dans l'éternel temps présent, le boulot intensif en mode flow (pas'l'temps pas l'choix il ne faut pas penser à côté) ou l'anxiété du refresh FB Twitter and co sur les réseaux sociaux in between.
De quoi j'ai envie ? D'exprimer. D'expression. Mais comme aujourd'hui j'ai l'impression de ne plus rien avoir à exprimer, je sers un peu à rien, là.
Il faudrait que je me remette à la photo, à la peinture, et à la musique. Et tant pis si l'envie n'est pas là au début, elle reviendra en route. Cette semaine, une pote m'a reparlé de la musique que je faisais il y a 3 ans. Comment ça, les news ? Bah il n'y en a pas, j'ai arrêté, je n'ai plus envie de jouer ! Ah bon, ça te plaisait mes bidouilles à 4 accords et 3 arpèges avec 36 000 filtres VST? Ah, les braves amis qui disent des trucs pour nous remonter le moral sans en penser le moindre mot ! ...
Putain de panne des sens (panne d'essence sur l'autoroute des vacances), ce n'est pas la première pourtant. Mais lorsqu'on ne sait plus ce qu'on veut, est-ce qu'il y a encore d'autre choix que de "performer" (au sens théâtral cette fois ci) en attendant de s'adapter au masque ? Sauf qu'évidemment ça ne marche jamais, hein.
(Ce putain de monologue pathétique, là, un peu....)
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Je ne connais pas le monde des psy mais j'aimerais pas qu'on me parle ainsi et que je paie pour qu'il le fasse, c'est limite agressif et déstabilisant. Ses remarques et questions sont de surcroît vagues et imprécises ce qui peut dérouter pour bien répondre.
Que bien te fasse si tu sur préforme. Et alors tu es majeur et vaccinée, encore heureux que tu puisses être ce que tu es comme tu l'entends sans devoir nécessairement t'attacher une voix de Santor. derrière chacun de tes pas, mots et... maux.
fIe toi à tes intuitions et puis c'est tout.
Que bien te fasse si tu sur préforme. Et alors tu es majeur et vaccinée, encore heureux que tu puisses être ce que tu es comme tu l'entends sans devoir nécessairement t'attacher une voix de Santor. derrière chacun de tes pas, mots et... maux.
fIe toi à tes intuitions et puis c'est tout.
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
3615 bienvenue chez toi !
Et dis c'est quand qu'on joue dans le bac à sable ???
Et dis c'est quand qu'on joue dans le bac à sable ???
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
T as un sac de billes?
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Merci pour vos messages
Izo, en fait je n'ai pas perçu d'agressivité dans son propos. Mais bon c'est vrai que les discours rapportés par écrit c'est pas toujours simple à analyser... C'est ce que je demande à un psy : d'être un miroir un peu moins déformant que les amitiés, un peu plus surprenant. Ces questions m'ont un peu déstabilisée, mais parce que je sens que ce sont les bonnes question (puis bon c'est la première fois que je vois ce psy, donc c'est logique que les remarques restent encore un peu vagues.)
Rien à voir avec la psy que j'avais vue il y a 3 ans, que j'avais le sentiment de pouvoir "téléguider" sur tel ou tel sujet... celle-ci semble ne pas rentrer dans mon jeu, et dès la première séance, et je pense que c'est une bonne nouvelle. Ou pas. Enfin OSEF, on verra.
Et Saltymbanque, OK pour le bac à sable, construisons donc des châteauxen Espagne !
Izo, en fait je n'ai pas perçu d'agressivité dans son propos. Mais bon c'est vrai que les discours rapportés par écrit c'est pas toujours simple à analyser... C'est ce que je demande à un psy : d'être un miroir un peu moins déformant que les amitiés, un peu plus surprenant. Ces questions m'ont un peu déstabilisée, mais parce que je sens que ce sont les bonnes question (puis bon c'est la première fois que je vois ce psy, donc c'est logique que les remarques restent encore un peu vagues.)
Rien à voir avec la psy que j'avais vue il y a 3 ans, que j'avais le sentiment de pouvoir "téléguider" sur tel ou tel sujet... celle-ci semble ne pas rentrer dans mon jeu, et dès la première séance, et je pense que c'est une bonne nouvelle. Ou pas. Enfin OSEF, on verra.
Et Saltymbanque, OK pour le bac à sable, construisons donc des châteaux
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Je n'aime pas trop ce que je deviens / suis devenue. Pourquoi plutôt que d'exploiter ma tête, de mettre du grain dans le moulin pour ne pas qu'il se bouffe lui-même (je le sais que si je ne l'alimente pas, il déconne ... autant ne pas mettre d'huile dans sa caisse et s'étonner qu'elle tombe en panne), je le laisse si souvent partir en roue libre ? Au nom de ces grands principes - à moitié caduques - que sont le libre arbitre / la liberté ? Une partie de moi se gausse face à l'autre, et se désole à moitié de toujours lutter contre elle-même.
Pourquoi les moments de lucidité sur le monde/confiance en moi cèdent toujours le pas au doute et à l'anxiété ? "La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien", comme disait l'autre (enfin, selon son disciple péripatéticien le plus connu quoi..). Très bien, des générations et des générations de philosophes puis de scientifiques ont emboîté le pas à cette démarche (non, je ne parle pas de la démarche du péripatéticien..) pour en faire des méthodes et des stratégies plus ou moins datées pour accéder à ces concepts soi-disant immanents de vérité ou de réel... mais je m'égarre (au gorille) carrément, ce n'est pas là où je voulais en venir. Là où je voulais en venir, c'est que si les certitudes n'existent pas, on a tous besoin de certitudes intermédiaires, "by proxy", et je suis bien con car ça je l'avais déjà compris à 16 ans. Parfois je me fais l'effet d'être bien plus stupide à bientôt 30 ans qu'à 15-16 ans. De n'avoir depuis opéré que quelques tours de pistes elliptiques, orbites qui dérivent légèrement au fur et à mesure des mues et des prises de conscience, mais quand bien même. C'est décevant à la fin, on n'est toujours que soi, désespérément soi.
Mais à 16 ans je vivais surtout dans le monde des idées, le réel me donnait envie de me tirer une balle. Ensuite j'ai appris à vivre, j'ai appris à "performer" un rôle sur la scène du monde, j'ai appris le social comme un l'enfant l'apprend par l'observation des ses pairs (et de ses propres impairs), mais beaucoup trop tard quand même. J'ai alterné quelques masques avant de me dire : merde, en fait il faut s'en façonner plusieurs qui correspondent au contexte, et compter sur les doigts de la main les personnes avec qui on peut tirer le rideau et ne plus être en représentation. Ceci n'étant pas forcément conscient, parfois c'est aussi une question de facilité, permettant d'enclencher un mode pilote automatique dans les situations sociales stéréotypées. Parfois je me dis que c'est complètement ironique de ma part de me considérer comme potentiellement zébrée, quand je vois que je n'ai franchement pas été véloce sur certains apprentissages. Le social en tête. Pour les autres, j'étais dans la norme, sûrement par paresse. A 7-8 ans, j'optimisais les phrases que j'écrivais en classe pour qu'elles soient le plus courtes possibles (je n'aimais pas l'acte physique d'écrire), tout en écrivant des poésies enfantines aux maîtres et maîtresses que j'aimais bien. L'objectif était de se concentre suffisamment le jour pour satisfaire et d'éviter la fastidieuse répétition des leçons et des devoirs pour avoir le temps le soir de continuer à rêver. Mais aujourd'hui je me dis parfois que j'ai l'impression d'avoir oublié comment rêver. Le monde ne me fait pas rêver, sérieusement. J'ai l'impression qu'il faut choisir entre la poésie, la connaissance et l'aisance financière. "Pick 2 (if you're lucky, most people only have one), but you shall never have them all".
Alors pourquoi je reste prisonnière de mes choix rationnels, et des mes ires rationnelles ? Et pourquoi ne sais-je toujours pas me projeter dans le futur, alors que je pensais en définitive avoir appris à vivre ? Est-ce bien à vivre que j'ai appris, ou à faire semblant ?
Pourquoi les moments de lucidité sur le monde/confiance en moi cèdent toujours le pas au doute et à l'anxiété ? "La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien", comme disait l'autre (enfin, selon son disciple péripatéticien le plus connu quoi..). Très bien, des générations et des générations de philosophes puis de scientifiques ont emboîté le pas à cette démarche (non, je ne parle pas de la démarche du péripatéticien..) pour en faire des méthodes et des stratégies plus ou moins datées pour accéder à ces concepts soi-disant immanents de vérité ou de réel... mais je m'égarre (au gorille) carrément, ce n'est pas là où je voulais en venir. Là où je voulais en venir, c'est que si les certitudes n'existent pas, on a tous besoin de certitudes intermédiaires, "by proxy", et je suis bien con car ça je l'avais déjà compris à 16 ans. Parfois je me fais l'effet d'être bien plus stupide à bientôt 30 ans qu'à 15-16 ans. De n'avoir depuis opéré que quelques tours de pistes elliptiques, orbites qui dérivent légèrement au fur et à mesure des mues et des prises de conscience, mais quand bien même. C'est décevant à la fin, on n'est toujours que soi, désespérément soi.
Mais à 16 ans je vivais surtout dans le monde des idées, le réel me donnait envie de me tirer une balle. Ensuite j'ai appris à vivre, j'ai appris à "performer" un rôle sur la scène du monde, j'ai appris le social comme un l'enfant l'apprend par l'observation des ses pairs (et de ses propres impairs), mais beaucoup trop tard quand même. J'ai alterné quelques masques avant de me dire : merde, en fait il faut s'en façonner plusieurs qui correspondent au contexte, et compter sur les doigts de la main les personnes avec qui on peut tirer le rideau et ne plus être en représentation. Ceci n'étant pas forcément conscient, parfois c'est aussi une question de facilité, permettant d'enclencher un mode pilote automatique dans les situations sociales stéréotypées. Parfois je me dis que c'est complètement ironique de ma part de me considérer comme potentiellement zébrée, quand je vois que je n'ai franchement pas été véloce sur certains apprentissages. Le social en tête. Pour les autres, j'étais dans la norme, sûrement par paresse. A 7-8 ans, j'optimisais les phrases que j'écrivais en classe pour qu'elles soient le plus courtes possibles (je n'aimais pas l'acte physique d'écrire), tout en écrivant des poésies enfantines aux maîtres et maîtresses que j'aimais bien. L'objectif était de se concentre suffisamment le jour pour satisfaire et d'éviter la fastidieuse répétition des leçons et des devoirs pour avoir le temps le soir de continuer à rêver. Mais aujourd'hui je me dis parfois que j'ai l'impression d'avoir oublié comment rêver. Le monde ne me fait pas rêver, sérieusement. J'ai l'impression qu'il faut choisir entre la poésie, la connaissance et l'aisance financière. "Pick 2 (if you're lucky, most people only have one), but you shall never have them all".
Alors pourquoi je reste prisonnière de mes choix rationnels, et des mes ires rationnelles ? Et pourquoi ne sais-je toujours pas me projeter dans le futur, alors que je pensais en définitive avoir appris à vivre ? Est-ce bien à vivre que j'ai appris, ou à faire semblant ?
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Et si ces choix ne servaient que l'altruisme, si ce choix c'est de mourir un peu pour éviter aux autres de souffrir. Les autres ce sont ceux qui s'attachent, qui ont besoin de tangible de repères, ceux qui sont en dessous de la pyramide.
Une fois liés à nous, on ne peut plus les laisser, sous peine de vivre des souffrances plus terribles encore.
Alors on s'endort pour supporter, on endort les angoisses, on endort les symptômes du renoncement à soi, on s'est convaincue que c'est ça le Bien. Une croyance sans doute ( à lire textuellement et ainsi : une croyance, sans doute)
Mais whesh quand même
Une fois liés à nous, on ne peut plus les laisser, sous peine de vivre des souffrances plus terribles encore.
Alors on s'endort pour supporter, on endort les angoisses, on endort les symptômes du renoncement à soi, on s'est convaincue que c'est ça le Bien. Une croyance sans doute ( à lire textuellement et ainsi : une croyance, sans doute)
Mais whesh quand même
Invité- Invité
Re: (Changé de pseudo, RIP palindrome) ... posant ses valises en pays zébré
Je crois que je comprends cette panne d'en-vie, d'en-vain : j'avais chopé un nouveau boulot, un nouveau parcours, et je me rends compte qu'une fois de plus j'ai essayé de calquer une vie, au rayon prêt à porter, qui n'était pas la mienne : qui consiste à cirer d'autres bottes pour gagner ma croûte. Sauf que, bah non. C'est bien mignon, j'ai eu des "validations", mais visiblement ça ne suffit pas d'être validé, même dans un domaine considéré comme difficile et concurrentiel. La preuve : j'ai décliné les offres de boulots. Même celles en CDI.
J'ai l'impression d'être en apnée en ce moment et ça me blase. Je n'ai jamais eu autant de souci d'hyperesthésie sons/visuel/odeurs, je n'ai jamais aussi mal dormi, mon corps n'a jamais été aussi colérique (oui, je vois ça comme une réaction nerveuse plus que psychologique), comme s'il percevait tout comme une agression attentant à son droit de vivre.
Et du coup je n'arrive plus bien à penser droit. Pourtant j'ai 1000 projets, mais je m'éparpille et me dilue. Et je suis fatiguée.
J'ai l'impression d'être en apnée en ce moment et ça me blase. Je n'ai jamais eu autant de souci d'hyperesthésie sons/visuel/odeurs, je n'ai jamais aussi mal dormi, mon corps n'a jamais été aussi colérique (oui, je vois ça comme une réaction nerveuse plus que psychologique), comme s'il percevait tout comme une agression attentant à son droit de vivre.
Et du coup je n'arrive plus bien à penser droit. Pourtant j'ai 1000 projets, mais je m'éparpille et me dilue. Et je suis fatiguée.
Omnia vanitas- Messages : 131
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