Tant va la cruche
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traz
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Re: Tant va la cruche
Je raconte avec indifférence mon autobiographie sans événements, mon histoire sans vie. [...] Si j'écris ce que je ressens, c'est qu'ainsi je diminue la fièvre de ressentir. Ce que je confie n'a pas d'importance, car rien n'a d'importance. Je fais des paysages de ce que j'éprouve. Je m'offre des vacances de mes sensations.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Pieyre a écrit:Et le temps seul peut parfois sauver.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Les maux de l'esprit, malheureusement, font moins souffrir que ceux de la sensibilité, et ceux-ci moins que ceux du corps. Je dis « malheureusement » parce que la dignité humaine demanderait l'inverse. Aucune sensation angoissée du mystère ne peut faire souffrir comme l'amour, la jalousie ou le regret, ne peut suffoquer comme une peur physique intense, ou transformer comme la colère ou l'ambition. Mais il est également vrai qu'aucune des douleurs qui déchirent l'âme ne parvient à être aussi réellement douleur qu'une rage de dents, une crise de coliques ou (j'imagine) les douleurs de l'enfantement.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Numero6 a écrit:Les répliques ne font jamais écho, ça c'est bon pour les mémères. Tu guettes pas le rebond, à chaque fois c'est new balls.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
En fin de compte, qui suis-je, lorsque je ne joue pas ? Un pauvre orphelin abandonné dans les rues des Sensations, grelottant de froid aux coins venteux de la Réalité, obligé de dormir sur les marches de la Tristesse et de mendier le pain de l'Imaginaire. [...]
Mais le vent traîne dans les rues, les feuilles tombent sur le trottoir... Je lève les yeux et je vois les étoiles, qui n'ont aucun sens... Et au milieu de tout cela il ne reste que moi, pauvre enfant abandonné, dont aucun Amour n'a voulu pour fils adoptif, ni aucune Amitié pour compagnon de jeu.
Mais le vent traîne dans les rues, les feuilles tombent sur le trottoir... Je lève les yeux et je vois les étoiles, qui n'ont aucun sens... Et au milieu de tout cela il ne reste que moi, pauvre enfant abandonné, dont aucun Amour n'a voulu pour fils adoptif, ni aucune Amitié pour compagnon de jeu.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Certains ont dans leur vie un grand rêve, et ils le trahissent. D'autres n'ont pas dans leur vie le moindre rêve — et ils le trahissent tout autant.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Je me trouve ici sans raison, comme tout dans la vie.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Je ne distingue pas, fondamentalement, un homme d'un arbre ; et, sans aucun doute, ma préférence va à celui des deux qui produit le meilleur effet décoratif, et qui intéresse davantage mes yeux pensants. Si c'est le cas de l'arbre, alors je souffre davantage de voir couper l'arbre que de voir l'homme mourir. Il est des départs de soleil couchant plus douloureux pour moi que la mort d'un enfant.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Éternels passagers de nous-mêmes, il n'est pas d'autre paysage que ce que nous sommes. Nous ne possédons rien, car nous ne nous possédons pas nous-mêmes. Nous n'avons rien parce que nous ne sommes rien. Quelles mains pourrais-je tendre, et vers quel univers ? Car l'univers n'est pas à moi : c'est moi qui suis l'univers.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Mais avec le temps quelque chose en nous résiste à la contagion du spleen.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Tant va la cruche
Ce que l'on a perdu, ce que l'on aurait dû vouloir, ce que l'on a obtenu et gagné par erreur ; ce que nous avons aimé pour le perdre ensuite et constater, après l'avoir perdu et l'aimant pour cela même, que tout d'abord nous ne l'aimions pas.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Aucune idée brillante ne peut être mise en circulation sans qu'on y ajoute quelque élément de stupidité. La pensée collective est stupide parce qu'elle est collective : rien ne peut franchir les barrières du collectif sans y laisser, comme une dîme inévitable, la plus grande part de ce qu'elle peut comporter d'intelligent.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
J'assiste à moi-même. Je suis mon propre spectateur. Mes sensations défilent devant je ne sais quel regard intérieur, comme des choses extérieures. Je m'ennuie de moi-même en tout. Toutes les choses, jusqu'à leurs racines de mystère, ont la couleur de mon ennui.
Déjà flétries, les fleurs que les Heures avaient déposées pour moi. […] La moindre action m'est aussi pénible qu'un acte d'héroïsme. […] Je n'aspire à rien. J'ai mal à la vie. J'ai mal là où je me trouve, et j'ai déjà mal là où j'imagine pouvoir me trouver.
Déjà flétries, les fleurs que les Heures avaient déposées pour moi. […] La moindre action m'est aussi pénible qu'un acte d'héroïsme. […] Je n'aspire à rien. J'ai mal à la vie. J'ai mal là où je me trouve, et j'ai déjà mal là où j'imagine pouvoir me trouver.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
On me tend la foi comme un paquet bien ficelé sur un plateau tombé de nulle part. On voudrait que je l'accepte, mais sans l'ouvrir. On me tend la science comme un couteau sur un plat, pour ouvrir les pages d'un livre dont toutes les pages sont blanches. On me tend le doute comme de la poussière au fond d'une boîte ; mais pourquoi m'apporter cette boîte, qui ne contient que de la poussière ?
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Chaque fois que mes desseins se sont élevés, sous l'influence de mes rêves, au-dessus du niveau de me vie quotidienne, et que, pour un instant, je me suis cru dans les hauteurs, comme l'enfant en haut de sa balançoire — chaque fois j'ai dû, tout comme lui, redescendre au niveau du jardin public et reconnaître ma défaite. [...]
Je suppose que la plupart des gens, croisés au hasard des rues, emportent eux aussi [...] un même élan vers cette guerre inutile d'une armée sans bannières. Et eux tous [...] doivent connaître, comme moi, la grande, la sordide défaite, [...] une défaite minable et boutiquière.
Ils ont tous, comme moi, une âme exaltée et triste. [...] Ils ont tous, comme moi, leur avenir derrière eux.
Je suppose que la plupart des gens, croisés au hasard des rues, emportent eux aussi [...] un même élan vers cette guerre inutile d'une armée sans bannières. Et eux tous [...] doivent connaître, comme moi, la grande, la sordide défaite, [...] une défaite minable et boutiquière.
Ils ont tous, comme moi, une âme exaltée et triste. [...] Ils ont tous, comme moi, leur avenir derrière eux.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Toutes les lettres d’amour sont ridicules. Ce ne serait pas des lettres d’amour si elles n’étaient pas ridicules…
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Si je meurs très jeune, écoutez ceci :
je ne fus jamais qu’un enfant qui jouait.
je fus idolâtre comme le soleil et l’eau
d’une religion ignorée des seuls humains.
Je fus heureux parce que je ne demandai rien.
non plus que je ne me livrai à aucune recherche ;
de plus je ne trouvai qu’il y eût d’autre explication
que le fait pour le mot explication d’être privé de tout sens.
je ne fus jamais qu’un enfant qui jouait.
je fus idolâtre comme le soleil et l’eau
d’une religion ignorée des seuls humains.
Je fus heureux parce que je ne demandai rien.
non plus que je ne me livrai à aucune recherche ;
de plus je ne trouvai qu’il y eût d’autre explication
que le fait pour le mot explication d’être privé de tout sens.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
L'inconscience est le fondement de la vie. S'il pouvait penser, le cœur s'arrêterait.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
La vie est creuse, notre âme est creuse, le monde entier est creux. Tous les dieux meurent, d'une mort plus profonde que la mort. Tout est plus vide que le vide. Tout se réduit à un chaos de choses nulles.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Dire ! Savoir dire ! Savoir exister par la voix écrite et l'image mentale ! La vie ne vaut pas davantage : le reste, ce sont des hommes et des femmes, des amours supposées et des vérités factices, subterfuges de la digestion et de l'oubli, êtres s'agitant en tous sens — comme ces bestioles sous une pierre qu'on soulève — sous le vaste rocher abstrait du ciel bleu dépourvu de sens.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Chacun de nous est plusieurs à soi tout seul, est nombreux, est une prolifération de soi-mêmes.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
J'érige ces deux principes en règles fondamentales de tout art d'écrire : dire ce que l'on éprouve exactement comme on l'éprouve — clairement si c'est clair ; obscurément si c'est obscur ; confusément si c'est confus ; et bien comprendre que la grammaire n'est jamais qu'un outil, et non pas une loi. [...]
La grammaire, qui définit l'usage, établit des divisions légitimes mais erronées. Elle distingue, par exemple, les verbes transitifs et intransitifs ; cependant, l'homme sachant dire devra, bien souvent, transformer un verbe transitif en verbe intransitif pour photographier ce qu'il ressent, et non, comme le commun des animaux-hommes, pour se contenter de le voir dans le noir. Si je veux dire que j'existe, je dirai : " Je suis. " Si je veux dire que j'existe en tant qu'âme individualisée, je dirai : " Je suis moi. " Mais si je veux dire que j'existe comme entité, qui se dirige et se forme elle-même, et qui exerce cette fonction divine de se créer soi-même, comment donc emploierai-je le verbe être, sinon en le transformant tout d'un coup en verbe transitif ? Alors, promu triomphalement, antigrammaticalement être suprême, je dirai : " Je me suis. " J'aurai exprimé une philosophie entière en trois petits mots. N'est-ce pas infiniment préférable à quarante phrases pour ne rien dire ? Que peut-on demander de plus à la philosophie et à l'expression verbale ?
La grammaire, qui définit l'usage, établit des divisions légitimes mais erronées. Elle distingue, par exemple, les verbes transitifs et intransitifs ; cependant, l'homme sachant dire devra, bien souvent, transformer un verbe transitif en verbe intransitif pour photographier ce qu'il ressent, et non, comme le commun des animaux-hommes, pour se contenter de le voir dans le noir. Si je veux dire que j'existe, je dirai : " Je suis. " Si je veux dire que j'existe en tant qu'âme individualisée, je dirai : " Je suis moi. " Mais si je veux dire que j'existe comme entité, qui se dirige et se forme elle-même, et qui exerce cette fonction divine de se créer soi-même, comment donc emploierai-je le verbe être, sinon en le transformant tout d'un coup en verbe transitif ? Alors, promu triomphalement, antigrammaticalement être suprême, je dirai : " Je me suis. " J'aurai exprimé une philosophie entière en trois petits mots. N'est-ce pas infiniment préférable à quarante phrases pour ne rien dire ? Que peut-on demander de plus à la philosophie et à l'expression verbale ?
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
N'oublions jamais de détester ceux qui jouissent, simplement parce qu'ils jouissent, de mépriser les gens gais, parce que nous ne savons pas, nous, partager leur gaieté... Ce dédain factice, cette haine de médiocre ne sont que le piédestal grossier, souillé de la terre où il s'élève, sur lequel se dresse, unique et altière, la statue de notre Ennui, figure sombre dont la face se nimbe, en secret, d'un sourire impénétrable.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Nous ne débarquons jamais de nous-mêmes. Nous ne parvenons jamais à autrui, sauf en nous autrifiant par l'imagination, devenue sensation de nous-mêmes. Les paysages véritables sont ceux que nous créons car, étant leurs dieux, nous les voyons comme ils sont véritablement, c'est-à-dire tels qu'ils ont été créés.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Je ne suis rien.
Je ne serai jamais rien.
Je ne peux vouloir être rien.
A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.
Je ne serai jamais rien.
Je ne peux vouloir être rien.
A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Je passe dans une rue; voici que d'une boulangerie me vient une odeur de pain, écoeurante par sa douceur même : et mon enfance se dresse devant moi, venue d'un certain quartier lointain, et c'est une autre boulangerie qui m'apparaît, sortie tout droit de ce royaume magique fait de tout ce que nous avons vu mourir.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Nombreux sont ceux qui vivent en nous ;
Si je pense, si je ressens, j’ignore
Qui est celui qui pense, qui ressent.
Je suis seulement le lieu
Où l’on pense, où l’on ressent.
J’ai davantage d’âmes qu’une seule.
Il est plus de moi que moi-même.
J’existe cependant
À tous indifférent.
Je les fais taire : Je parle.
Les influx entrecroisés
De ce que je ressens ou ne ressent pas
Polémiquent en celui que je suis.
Je les ignore. Ils ne dictent rien
À celui que je me connais : j’écris.
Si je pense, si je ressens, j’ignore
Qui est celui qui pense, qui ressent.
Je suis seulement le lieu
Où l’on pense, où l’on ressent.
J’ai davantage d’âmes qu’une seule.
Il est plus de moi que moi-même.
J’existe cependant
À tous indifférent.
Je les fais taire : Je parle.
Les influx entrecroisés
De ce que je ressens ou ne ressent pas
Polémiquent en celui que je suis.
Je les ignore. Ils ne dictent rien
À celui que je me connais : j’écris.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Rien ne me rebute autant que les vocables de la morale sociale. Déjà le seul mot de " devoir " m'offusque comme le ferait un intrus. Mais les termes de " devoir civique ", " solidarité ", " humanitarisme ", et d'autres du même acabit, me répugnent comme autant d'ordures qu'on me jetterait à la tête du haut d'une fenêtre. Je me sens offensé de la simple supposition, que d'aventure l'on peut faire, que de pareilles expressions puissent me concerner, et que je puisse leur trouver, je ne dis même pas une certaine valeur, mais seulement un sens quelconque.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Parfois je songe, avec une volupté triste, que si un jour, dans un avenir auquel je n'appartiendrai plus, ces pages que j'écris connaissent les louanges, j'aurai enfin quelqu'un qui me "comprenne", une vraie famille où je puisse naître et être aimé. Mais, bien loin d'y naître, je serai mort depuis longtemps. Je ne serai compris qu'en effigie, quand l'affection ne pourra plus compenser la désaffection que j'ai seule rencontrée de mon vivant.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Vivre, c’est être un autre. Et sentir n’est pas possible si l’on sent aujourd’hui comme l’on a senti hier : sentir aujourd’hui la même chose qu’hier, cela n’est pas sentir – c’est se souvenir aujourd’hui de ce qu’on a ressenti hier, c’est être aujourd’hui le vivant cadavre de ce que fut hier la vie, désormais perdue.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Je ne me fais pas une idée nette de moi-même. [...] Je suis un nomade de la conscience de soi.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Bonjour trazom, merci pour tes posts , un rebond me vient pour celui de ce jour 14h17.
Ne serait ce pas de ce genre de constat que provient l' expression " avoir de la moule ? " ^^(')
Ne serait ce pas de ce genre de constat que provient l' expression " avoir de la moule ? " ^^(')
Invité- Invité
Re: Tant va la cruche
Je ne vois rien à 14h17,
12h17 ?
J'ai plus de moule, elle s'est fermée.
12h17 ?
J'ai plus de moule, elle s'est fermée.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Oui l' horloge du forum semble buguée ... il s'agissait du post sur la dîme inévitable de l'inteligence.
Tant va la moule à l'eau qu'elle se ferme ?
Tant va la moule à l'eau qu'elle se ferme ?
Invité- Invité
Re: Tant va la cruche
Me souviens que de la gabelle,
parce que j'ai la glabelle marquée.
parce que j'ai la glabelle marquée.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
deux nouveaux mots en un seul post merci pour le flipper.
http://fr.wikihow.com/%C3%A9piler-un-monosourcil
http://belleaunaturel.over-blog.com/2014/05/j-ai-teste-pour-vous-citron-sel-comme-anti-repousse.html
http://fr.wikihow.com/%C3%A9piler-un-monosourcil
http://belleaunaturel.over-blog.com/2014/05/j-ai-teste-pour-vous-citron-sel-comme-anti-repousse.html
Invité- Invité
Re: Tant va la cruche
Je n'ai pas pour autant de monobrosse.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
La vérité, même fausse, nous attend toujours au prochain coin de rue.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
Re: Tant va la cruche
Une fois j'aimai, et je crus qu'on m'aimerait,
mais je ne fus pas aimé.
Je ne fus pas aimé pour l'unique et grande raison
que cela ne devait pas être.
Je me consolai en retournant au soleil et à la pluie
et en m'asseyant de nouveau à la porte de ma maison.
Les champs, tout bien compté, ne sont pas aussi verts pour ceux qui sont aimés
que pour ceux qui ne le sont pas.
Sentir, c'est être inattentif.
mais je ne fus pas aimé.
Je ne fus pas aimé pour l'unique et grande raison
que cela ne devait pas être.
Je me consolai en retournant au soleil et à la pluie
et en m'asseyant de nouveau à la porte de ma maison.
Les champs, tout bien compté, ne sont pas aussi verts pour ceux qui sont aimés
que pour ceux qui ne le sont pas.
Sentir, c'est être inattentif.
traz- Messages : 159
Date d'inscription : 15/04/2016
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
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