De la difficulté à poser un choix
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De la difficulté à poser un choix
Ç
Dernière édition par circé le Mar 4 Oct 2011 - 11:49, édité 1 fois
Eloïse- Messages : 216
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: De la difficulté à poser un choix
Comme je partage tes incertitudes, Bubulle, c'est mon lot quotidien dans presque tous les domaines.
J'ai réalisé une chose simple et dont le principe est pourtant reconnu (OK - mettre en application est une démarche compliquée - d'ailleurs moi même...) :
Choisir, c'est RENONCER !!!
Tout est dit.
Nous reconnaissons notre différence et certaines de nos aptitudes. Nous avons conscience de ne pas les connaître toutes et surtout de ne pas en connaitre les limites puis qu'il nous faut perpétuellement nous ajuster. Ce qui signifie que sur notre parcours nous n'avons pas eu l'occasion de reconnaitre ces limites dans un cadre qui nous permet de les accepter (avec un retour affectif bienveillant).
Dès que nous échouons (pour être positif, il faudrait parler plutôt d'atteindre une limite) nous somme blessés nous même, parfois humiliés et rabaissés.
C'est ton fonctionnement (enfin, le notre) qui bloque ces décisions (procrastination) par retour douloureux du ressenti des autres. Du simple protectionnisme de survie psychique.
Si je tente :
1 je réussi
(mais jusqu'à quel point ? réponse inconnue = peur -> fuite
dans ce cas je serai jalousé, jugé par d'autre : hypothèse de souffrance -> fuite
2 je rate
Je suis nul(nul) -> fuite (je ne veux pas qu'on me juge, qu'on me voie encore échouer)
Que va-t-on penser ? -> inconnu CF plus haut
On ne m'aimera pas -> on m'abandonnera -> ça, jamais ! NON !!!! -> Fuite
Fuite = Non-décision
Bref on fuit toujours la somme des nanotraumas de notre parcours (relation aux autres) et surtout leurs effets supposés (car appuyé par nos expérience passées).
On le compense bêtement par du perfectionnisme qui nous emprisonne (toujours la peur de rater et d'être abandonné) : plus je m'applique, plus j'augmente les chances de réussite et dont de manifestation d'admiration des autres). Pourquoi abandonné ? Parce que depuis très jeune notre confiance dans l'adulte tout puissant et sauveur, confiance fondamentale et tant espérée, a été déçue, bafouée et donc nous considérons inconsciemment qu'il nous a abandonné, ce qui est vrai dans la mesure de notre fonctionnement psychique et dans la réalité pour certains d'entre nous).
Comment accepter de renoncer ? En sachant qui l'on n'est (apprendre à ce connaitre et s'accepter) et à défaut de savoir précisément ce qu'on veut : reconnaitre et rejeter définitivement ce qu'on ne veut pas/plus, ce qui nous nuit ou ce qui nous enferme.
Je vous entends rire ?
Mais si ! j'y arrive très bien moi !!!
Je sors en espérant t'avoir donné des pistes de réflexion.
J'ai réalisé une chose simple et dont le principe est pourtant reconnu (OK - mettre en application est une démarche compliquée - d'ailleurs moi même...) :
Choisir, c'est RENONCER !!!
Tout est dit.
Nous reconnaissons notre différence et certaines de nos aptitudes. Nous avons conscience de ne pas les connaître toutes et surtout de ne pas en connaitre les limites puis qu'il nous faut perpétuellement nous ajuster. Ce qui signifie que sur notre parcours nous n'avons pas eu l'occasion de reconnaitre ces limites dans un cadre qui nous permet de les accepter (avec un retour affectif bienveillant).
Dès que nous échouons (pour être positif, il faudrait parler plutôt d'atteindre une limite) nous somme blessés nous même, parfois humiliés et rabaissés.
C'est ton fonctionnement (enfin, le notre) qui bloque ces décisions (procrastination) par retour douloureux du ressenti des autres. Du simple protectionnisme de survie psychique.
Si je tente :
1 je réussi
(mais jusqu'à quel point ? réponse inconnue = peur -> fuite
dans ce cas je serai jalousé, jugé par d'autre : hypothèse de souffrance -> fuite
2 je rate
Je suis nul(nul) -> fuite (je ne veux pas qu'on me juge, qu'on me voie encore échouer)
Que va-t-on penser ? -> inconnu CF plus haut
On ne m'aimera pas -> on m'abandonnera -> ça, jamais ! NON !!!! -> Fuite
Fuite = Non-décision
Bref on fuit toujours la somme des nanotraumas de notre parcours (relation aux autres) et surtout leurs effets supposés (car appuyé par nos expérience passées).
On le compense bêtement par du perfectionnisme qui nous emprisonne (toujours la peur de rater et d'être abandonné) : plus je m'applique, plus j'augmente les chances de réussite et dont de manifestation d'admiration des autres). Pourquoi abandonné ? Parce que depuis très jeune notre confiance dans l'adulte tout puissant et sauveur, confiance fondamentale et tant espérée, a été déçue, bafouée et donc nous considérons inconsciemment qu'il nous a abandonné, ce qui est vrai dans la mesure de notre fonctionnement psychique et dans la réalité pour certains d'entre nous).
Comment accepter de renoncer ? En sachant qui l'on n'est (apprendre à ce connaitre et s'accepter) et à défaut de savoir précisément ce qu'on veut : reconnaitre et rejeter définitivement ce qu'on ne veut pas/plus, ce qui nous nuit ou ce qui nous enferme.
Je vous entends rire ?
Mais si ! j'y arrive très bien moi !!!
Je sors en espérant t'avoir donné des pistes de réflexion.
Marsienne- Messages : 356
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 55
Localisation : 92 en géo mais d'ailleurs en réalité
Re: De la difficulté à poser un choix
Et la bonne vieille technique du papier/crayon ?
Deux colonnes sur le papier avec les + et les -.
Remplir chaque colonne, puis faire le compte.
Choisir de faire cette formation si la colonne + est la plus remplie sinon choisir de ne pas faire cette formation.
Éventuellement (et même sûrement) se faire aider pour remplir ces colonnes.
Ne pas le faire seule mais accompagnée, d'un autre zèbre par exemple ?
(il y en a plein des géniaux par ici, qui sont prêts à aider mais il faut demander, oser...! )
Le seul risque de la demande est un non...
Pour le reste, on n'est pas ridicule à demander.
(Y'en à même qui trouvent cela courageux... Le retour est donc plutôt positif!)
J'ai longtemps entendu cette phrase : "la vie est un choix...."
Deux colonnes sur le papier avec les + et les -.
Remplir chaque colonne, puis faire le compte.
Choisir de faire cette formation si la colonne + est la plus remplie sinon choisir de ne pas faire cette formation.
Éventuellement (et même sûrement) se faire aider pour remplir ces colonnes.
Ne pas le faire seule mais accompagnée, d'un autre zèbre par exemple ?
(il y en a plein des géniaux par ici, qui sont prêts à aider mais il faut demander, oser...! )
Le seul risque de la demande est un non...
Pour le reste, on n'est pas ridicule à demander.
(Y'en à même qui trouvent cela courageux... Le retour est donc plutôt positif!)
J'ai longtemps entendu cette phrase : "la vie est un choix...."
Dernière édition par Maurelle le Mar 26 Avr 2011 - 13:14, édité 1 fois
Maurelle (IRM)- Messages : 1167
Date d'inscription : 02/08/2010
Age : 110
Localisation : 94
Re: De la difficulté à poser un choix
Maurelle a écrit:Et la bonne vieille technique du papier/crayon ?
Deux colonnes sur le papier avec les + et les -.
Remplir chaque colonne, puis faire le compte.
Choisir de faire cette formation si la colonne + est la plus remplei sinon choisir de ne pas faire cette formation.
Éventuellement (et même sûrement) se faire aider pour remplir ces colonnes.
Ne pas le faire seule mais accompagnée, d'un autre zèbre par exemple ?
(il y en a plein des géniaux par ici, qui sont prêts à aider mais il faut demander, oser...! )
Le seul risque de la demande est un non...
Pour le reste, on n'est pas ridicule à demander.
(Y'en à même qui trouvent cela courageux... Le retour est donc plutôt positif!)
J'ai longtemps entendu cette phrase : "la vie est un choix...."
Oui mais certains arguments ont plus de poids que d'autres. Alors ils vaudront un + ou un -, face à un + ou un - moins ou plus important. Donc le problème ne se résout pas.
Simao- Messages : 203
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 40
Localisation : Near of Paris
Re: De la difficulté à poser un choix
Alors il faudrait les écrire en très gros, gros ou petit !
Sinon, je suis de l'avis de Marsienne. Si tu sais pas ce que tu veux, envoie déjà à la poubelle ce dont tu ne veux pas.
Sinon, je suis de l'avis de Marsienne. Si tu sais pas ce que tu veux, envoie déjà à la poubelle ce dont tu ne veux pas.
Elijah Kvar- Messages : 581
Date d'inscription : 20/04/2011
Re: De la difficulté à poser un choix
Et bien faire le choix de considérer que chaque argument est de même importance et tant pis !
1 argument = 1 ligne
???
ça reste un choix avec sa part d'arbitraire !
1 argument = 1 ligne
???
ça reste un choix avec sa part d'arbitraire !
Maurelle (IRM)- Messages : 1167
Date d'inscription : 02/08/2010
Age : 110
Localisation : 94
Re: De la difficulté à poser un choix
C'est sûr qu'il y'a toujours une part d'arbitraire dans chaque choix.
En fait la difficulté finalement à faire des choix provient aussi de celle de tout vouloir contrôler. Parcque c'est impossible !
En fait la difficulté finalement à faire des choix provient aussi de celle de tout vouloir contrôler. Parcque c'est impossible !
Simao- Messages : 203
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 40
Localisation : Near of Paris
Re: De la difficulté à poser un choix
Oui, c'est tout à fait ça : on ne maîtrise pas l'issue et les conséquences d'un choix, donc on ne sait pas décider d'une orientation (finalement peu importe le processus par lequel on en arrive à ça mais c'est bien l'impossibilité de concevoir l'inconnu qui nous "tétanise").
Je pense que nous sélectionnons nos possibilités par le "+" et que par voie de conséquence, on ne peut pas (scanneurs que nous sommes) ne pas les envisager toutes (ou presque) et ça devient compliqué vu le nombre de possibles qu'on envisage.
Mais là survient notre problème de hiérarchisation ( + ou ++ ou +++ auront pour beaucoup d'entre nous la même valeur émotionnelle-ment parlant).
C'est pour ça, selon moi, qu'un moyen de parvenir à sélectionner est d'éliminer chaque possibilité portant un "-"
Je pense que nous sélectionnons nos possibilités par le "+" et que par voie de conséquence, on ne peut pas (scanneurs que nous sommes) ne pas les envisager toutes (ou presque) et ça devient compliqué vu le nombre de possibles qu'on envisage.
Mais là survient notre problème de hiérarchisation ( + ou ++ ou +++ auront pour beaucoup d'entre nous la même valeur émotionnelle-ment parlant).
C'est pour ça, selon moi, qu'un moyen de parvenir à sélectionner est d'éliminer chaque possibilité portant un "-"
Marsienne- Messages : 356
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 55
Localisation : 92 en géo mais d'ailleurs en réalité
Re: De la difficulté à poser un choix
Je me rends compte qu'en fait j'en suis à (ne pas )décider comment décider....
Euh...
Aurais-je un problème de contrôle?
Euh...
Aurais-je un problème de contrôle?
Eloïse- Messages : 216
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: De la difficulté à poser un choix
Pour les choix difficiles, J'utilise Excel
Je fais une liste des choix possibles : choix 1, choix 2, choix 3 ...
Je fais une liste de critères de décision : coût, efficacité, avantage 1, avantage 2, inconvénient 1, ...
Pour chaque critère de choix, je décide d'un coefficient, d'une pondération. Par exemple, le coût de chaque choix peut être coefficient 5, l'efficacité coefficient 3 ...
Je fais un joli tableau Excel, avec en colonne chacun des choix, en ligne chacun des critères, et je note chaque choix en fonction de chaque critère : le choix un a un coût élevé (donc une note pourrie sur le critère "coût"), mais est très efficace (donc a une bonne note au critère efficacité), etc, et en bas de chaque colonne, j'ai une formule qui calcule la note obtenue par chacun des choix possibles (note obtenue au critère 1 x coefficient du critère 1 + note obtenue au critère 2 x coefficient du critère 2 + ...)
Le tableau m'indique donc quel est rationnellement le meilleur choix. Si le choix indiqué par le tableau me va, j'adopte ce choix. Si je sens que le choix indiqué par le tableau ne correspond pas à mon ressenti profond, je repasse en revue les notes et les coefficients pour voir si la solution donnée par le tableau est instable, ou est persistante. Au final, le tableau ne m'impose pas un choix, mais fait parfois apparaître un ressenti, qui me dit que ma tête pense peut être quelque chose, mais qu'il y a quelque chose en moi qui pense autre chose. Cela aide à clarifier.
Je fais une liste des choix possibles : choix 1, choix 2, choix 3 ...
Je fais une liste de critères de décision : coût, efficacité, avantage 1, avantage 2, inconvénient 1, ...
Pour chaque critère de choix, je décide d'un coefficient, d'une pondération. Par exemple, le coût de chaque choix peut être coefficient 5, l'efficacité coefficient 3 ...
Je fais un joli tableau Excel, avec en colonne chacun des choix, en ligne chacun des critères, et je note chaque choix en fonction de chaque critère : le choix un a un coût élevé (donc une note pourrie sur le critère "coût"), mais est très efficace (donc a une bonne note au critère efficacité), etc, et en bas de chaque colonne, j'ai une formule qui calcule la note obtenue par chacun des choix possibles (note obtenue au critère 1 x coefficient du critère 1 + note obtenue au critère 2 x coefficient du critère 2 + ...)
Le tableau m'indique donc quel est rationnellement le meilleur choix. Si le choix indiqué par le tableau me va, j'adopte ce choix. Si je sens que le choix indiqué par le tableau ne correspond pas à mon ressenti profond, je repasse en revue les notes et les coefficients pour voir si la solution donnée par le tableau est instable, ou est persistante. Au final, le tableau ne m'impose pas un choix, mais fait parfois apparaître un ressenti, qui me dit que ma tête pense peut être quelque chose, mais qu'il y a quelque chose en moi qui pense autre chose. Cela aide à clarifier.
Re: De la difficulté à poser un choix
Pas mal du tout, Luc, très "technique" et réfléchi ! pragmatique et imparable...
Au moins ça formalise ta pensée et en visualisant ce tableau, les données sont toutes traitées et hiérarchisées, donc tu scannes moins et tu choisis mieux.
Tu arrives donc à décider sereinement avec ta méthode ?
Doutes et Regrets sont anéantis ?
Marsienne- Messages : 356
Date d'inscription : 04/11/2010
Age : 55
Localisation : 92 en géo mais d'ailleurs en réalité
Re: De la difficulté à poser un choix
Luc
Moi, je mets des notes à chaque critère mais moins bien que toi.
Et si j'hésite trop, je me dis qu'il y a équilibre entre positif et négatif et que tous les choix sont bons.
Moi, je mets des notes à chaque critère mais moins bien que toi.
Et si j'hésite trop, je me dis qu'il y a équilibre entre positif et négatif et que tous les choix sont bons.
lectrice- Messages : 114
Date d'inscription : 17/01/2011
Re: De la difficulté à poser un choix
le meilleur choix que puisse faire un manager, c'est le bon choix.
le deuxième meilleur choix que puisse faire un manager, c'est le mauvais choix
le pire choix que puisse faire un manager, c'est de ne pas choisir.
Il faut faire un choix, et s'y tenir. bon, c'est une vision un peu simpliste, mais c'est une vision. une fois qu'un choix est fait, on passe à autre chose.
le deuxième meilleur choix que puisse faire un manager, c'est le mauvais choix
le pire choix que puisse faire un manager, c'est de ne pas choisir.
Il faut faire un choix, et s'y tenir. bon, c'est une vision un peu simpliste, mais c'est une vision. une fois qu'un choix est fait, on passe à autre chose.
Re: De la difficulté à poser un choix
cf la scène de Brazil où le manager-chef est assailli de demandes et enchaîne les "oui", "non", etc.
idem pour le cadeau que Sam reçoit de sa mère.
La question du comment obtenir le meilleur choix semble donc avoir du sens pour quelqu'un ayant des tendances perfectionnistes.
Pourquoi ne pas tester la méthode de -Luc- ? Et, au besoin, l'adapter à toi ?
Peut-être qu'en faisant l'exercice, une idée qui te correspond mieux apparaîtra. Peut-être apparaîtra-t-elle un peu plus tard, en faisant autre chose.
idem pour le cadeau que Sam reçoit de sa mère.
La question du comment obtenir le meilleur choix semble donc avoir du sens pour quelqu'un ayant des tendances perfectionnistes.
Je me rends compte qu'en fait j'en suis à (ne pas )décider comment décider....
Euh...
Aurais-je un problème de contrôle?
Pourquoi ne pas tester la méthode de -Luc- ? Et, au besoin, l'adapter à toi ?
Peut-être qu'en faisant l'exercice, une idée qui te correspond mieux apparaîtra. Peut-être apparaîtra-t-elle un peu plus tard, en faisant autre chose.
Dernière édition par FunkyKyu le Jeu 28 Avr 2011 - 20:09, édité 1 fois
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: De la difficulté à poser un choix
Je teste la méthode de Luc, j'en suis à essayer de pondérer mes lignes, ce n'est pas facile.Je suis curieuse du résultat...
Eloïse- Messages : 216
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: De la difficulté à poser un choix
même problème pour moi, qui prend parfois des proportions ridicules. J'ai la technique "hasard" pour les choses pas importantes (que commander au resto) en réduisant les options à 2 puis en demandant à un ami de me dire un chiffre : s'il est pair c'est l'option 1, si impair l'option 2 (ai-je besoin de préciser que j'ai des amis compréhensifs ?)
Sinon pour les vrais choix j'ai essayé les méthodes "chiffrées" , les colonnes +/- etc, et me suis rendue compte que ça rend le problème pire en ce qui me concerne ... et fait plutôt que d'anticiper sur toutes les options, pourquoi ne pas plutôt considérer le "coût" de se tromper ? Souvent c'est faire contre pas faire .... et si tu "fais" cette formation, et que finalement ça te convient pas, qu'est ce que ça t'aura "coûté" au sens large (financier, temps, estime personnelle, etc ...) ? En tous cas ça t'aura au moins "bénéficié" à t'apprendre quelque chose sur toi et ce qui te convient. Souvent le coût de "faire" n'est pas si haut qu'on le croyait initialement, quand on le considère réellement ...
Sinon pour les vrais choix j'ai essayé les méthodes "chiffrées" , les colonnes +/- etc, et me suis rendue compte que ça rend le problème pire en ce qui me concerne ... et fait plutôt que d'anticiper sur toutes les options, pourquoi ne pas plutôt considérer le "coût" de se tromper ? Souvent c'est faire contre pas faire .... et si tu "fais" cette formation, et que finalement ça te convient pas, qu'est ce que ça t'aura "coûté" au sens large (financier, temps, estime personnelle, etc ...) ? En tous cas ça t'aura au moins "bénéficié" à t'apprendre quelque chose sur toi et ce qui te convient. Souvent le coût de "faire" n'est pas si haut qu'on le croyait initialement, quand on le considère réellement ...
Re: De la difficulté à poser un choix
Dans slugdom Millionnaire (le livre, je crois pas que soit dans le film) le héros prend ces decisions a pile ou face quand il ne sais pas quoi faire.
A la fin du film, on decouvre qu'en fait sa piece posséde deux piles et pas de face .
Sa me semble etre une bonne méthode décision
A la fin du film, on decouvre qu'en fait sa piece posséde deux piles et pas de face .
Sa me semble etre une bonne méthode décision
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 32
Localisation : Paris
Re: De la difficulté à poser un choix
Ma soeur m'a conseillé le "pierre-papier-ciseaux", méthode infaillible d'après elle.
Peut-ête faut-il un peu d'humilité pour s rendre compte que, finalement, ces choix n'ont qu'une relative importance..;(je n'en suis pas là encore)
Peut-ête faut-il un peu d'humilité pour s rendre compte que, finalement, ces choix n'ont qu'une relative importance..;(je n'en suis pas là encore)
Eloïse- Messages : 216
Date d'inscription : 05/04/2011
Age : 46
Localisation : Belgique
Re: De la difficulté à poser un choix
Je suis du même avis que Luc : il faut choisir.
Quand je n'arrive pas à me décider, je tire à pile ou face. Une fois sur deux, la solution ne me convient pas, et je me rends compte que j'ai déjà choisi. Le choix fait, il faut le mettre en oeuvre très vite : prendre un RDV, signer un contrat, en parler à tout le monde... pour être astreint à rester sur cette position.
Parfois, on regrette ce choix. Ca m'a justement empêchée de dormir cette nuit. J'étais harcelée par ces questions : combien y a-t-il de Possibles dans une vie ? et pourquoi est-ce que je me retrouve avec ce Possible plutôt qu'un autre ? à quels moments ça a dévié ?...
Mais les choix ont été faits sur le moment, avec les connaissances que nous avions sur le moment, et nous ne pouvions pas mieux choisir parce que nous ne pouvions pas en savoir plus. Nous avons fait du mieux que nous pouvions... dur à accepter quand on se sait capable d'une grande compréhension, mais c'est apaisant.
Et puis, ne pas choisir, c'est aussi faire un choix, mais un choix qu'on ne choisit pas positivement. Retarder une décision, c'est décider de rester dans une situation donnée, situation qui est forcément frustrante puisqu'en l'absence de choix, on est passif face à sa vie !
Lorsque j'ai fait mon premier choix, c'était pour aller à l'encontre de décisions que d'autres prenaient pour moi... et qui étaient confortables mais frustrantes. D'habitude, j'aime bien qu'on décide pour moi, ou me laisser porter par la vie sans choisir, sans m'opposer... ça évite l'angoisse du mauvais choix. Mais parfois, il faut prendre le taureau par les cornes et décider, ne serait-ce que pour (re)prendre possession de nos vies et de nos destins.
Quand je n'arrive pas à me décider, je tire à pile ou face. Une fois sur deux, la solution ne me convient pas, et je me rends compte que j'ai déjà choisi. Le choix fait, il faut le mettre en oeuvre très vite : prendre un RDV, signer un contrat, en parler à tout le monde... pour être astreint à rester sur cette position.
Parfois, on regrette ce choix. Ca m'a justement empêchée de dormir cette nuit. J'étais harcelée par ces questions : combien y a-t-il de Possibles dans une vie ? et pourquoi est-ce que je me retrouve avec ce Possible plutôt qu'un autre ? à quels moments ça a dévié ?...
Mais les choix ont été faits sur le moment, avec les connaissances que nous avions sur le moment, et nous ne pouvions pas mieux choisir parce que nous ne pouvions pas en savoir plus. Nous avons fait du mieux que nous pouvions... dur à accepter quand on se sait capable d'une grande compréhension, mais c'est apaisant.
Et puis, ne pas choisir, c'est aussi faire un choix, mais un choix qu'on ne choisit pas positivement. Retarder une décision, c'est décider de rester dans une situation donnée, situation qui est forcément frustrante puisqu'en l'absence de choix, on est passif face à sa vie !
Lorsque j'ai fait mon premier choix, c'était pour aller à l'encontre de décisions que d'autres prenaient pour moi... et qui étaient confortables mais frustrantes. D'habitude, j'aime bien qu'on décide pour moi, ou me laisser porter par la vie sans choisir, sans m'opposer... ça évite l'angoisse du mauvais choix. Mais parfois, il faut prendre le taureau par les cornes et décider, ne serait-ce que pour (re)prendre possession de nos vies et de nos destins.
Re: De la difficulté à poser un choix
De la difficulté de choisir. Cela pourrait être le titre de ma future biographie. Je maîtrise mal la capacité de choisir. Souvent déstabilisant, ça m'est parfois même angoissant. C'est certain que me tenir face à des choix ne pourrait révéler aucun de mes talents. La scène, toujours la même, c'est la suivante : nous sommes à la gare, nous rentrons dans un train, une palette de sièges libres se présentent à nous, on me demande de décider... S'ensuit un interminable moment de flottement où j'agonise intérieurement ("pas ici, c'est trop proche des portes" "pas là, non plus, le monsieur ne me semble pas commode" "ah oui mais là, nous serons obligés de nous immiscer entre deux personnes... qui n'apprécient pas non plus l'idée de nous voir nous installer à côté" "alors ici ? il y a des OCNI (objets collés non-identifiées) qui se trouvent sur le siège, je ne préfèrerais pas...") jusqu'à ce que la rame finisse par se remplir et qu'aucune place ne soit disponible ou par anticipation que mon compagnon ait pris les devants.
Pour contrer cette difficulté, je procède de deux manières contradictoires (dont une qui m'échappe totalement) :
Par anticipation à travers une analyse poussée de la situation ou du produit, d'élaboration de plans de secours, d'essayages divers, etc. Le bon côté c'est que cela me permet d'être rassurée, d'avoir légèrement plus de confiance parce-que j'ai le sentiment de tout maîtriser. Le désavantage, c'est probablement la perte de certaines opportunités. Mais dans mon cas, j'ai observé que le pire inconvénient de cette méthode c'est sa faiblesse, la possibilité que tous mes plans puissent être ébranlés en un éclair par la deuxième façon de faire mes choix : par impulsivité.
Malgré mes années d'apprentissage du contrôle à force nauséeux, de la vérification dispendieuse, de la préréflexion, mon impulsivité a toujours une énorme puissance de décision. Elle peut venir détruire ce que j'ai longuement planifié et créer de mauvaises surprises. Cependant, c'est cette même spontanéité qui m'offre des moments jubilatoires, des souvenirs qui restent vifs et une autre facette de ma personne qui me semble plus sympathique et authentique. Enfin, je suppose qu'elle est en partie responsable de ma capacité à "assumer" la majorité de mes actions et à trouver des solutions pour n'importe quelle situation ce qui par conséquent me permet de toujours retomber sur mes hauts talons.
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
Salut Jasmine !
Je connais moi aussi très bien tout ca !
C'est d'ailleurs assez complexe à gérer face aux autres (NP) surtout quand ils ignorent tout de nos rayures. Et comment une simple question peut devenir un dilemme terrible. Du coup l'impulsivité fournit une réponse rapide qui court circuite la pensée et empêche de tergiverser.
J'aime bien ton exemple du train !
Le point qui personnellement m'est critique c'est l'incapacité consciente à renoncer. Je n'accepte pas le renoncement car c'est synonyme de l'échec et la remise en cause du chemin qui a mené à ça.
Généralement pour moi faire un choix se traduit par un problème d'optimisation ou je ne cherche pas ce que je préfererai, mais je cherche la décision optimale avec un cout en regrets et des inconvénients les plus faibles possibles et un bénéfice le plus grand possible. Ainsi quoi qu'il arrive je sais que j'aurai le regret d'avoir directement ou pas renoncé à certaines choses mais je me convainc que c'était le choix le plus optimal. Du coup moi aussi je fais des plans, des dizaines, centaines puis je choisi le plus optimal et je me lance et voit jusqu’où ça tient. Sauf si entre temps les émotions viennent changer la donne : la réponse émotionnelle impulsionnelle qui engendre une situation imprévue.
Pour moi, les meilleurs choix sont ceux qu'on peut changer le plus facilement lorsqu'on sent que ça va pas, ceux qu'on peut optimiser et corriger en permanence. Souvent l'habitude vient se substituer au fait de devoir choisir, la routine offre une stabilité qui empêche de devoir refaire un choix.
C'est très déstabilisant car tout ceci n'est que le résultat de la peur de se tromper, la peur de l'échec, du rejet et ce qui y est lié. Souvent une conséquence du fait qu'on veux trop renvoyer aux autres ce qu'ils attendent de nous. Alors petit à petit il faut prendre ses propres décisions et les assumer jusqu'au bout, quoi qu'il arrive, quoi qu'ils en pensent. C'est un travail difficile mais c'est libérateur, car on se connecte avec qui on est vraiment et avec nos valeurs profondes.
Bon courage
Je connais moi aussi très bien tout ca !
C'est d'ailleurs assez complexe à gérer face aux autres (NP) surtout quand ils ignorent tout de nos rayures. Et comment une simple question peut devenir un dilemme terrible. Du coup l'impulsivité fournit une réponse rapide qui court circuite la pensée et empêche de tergiverser.
J'aime bien ton exemple du train !
Le point qui personnellement m'est critique c'est l'incapacité consciente à renoncer. Je n'accepte pas le renoncement car c'est synonyme de l'échec et la remise en cause du chemin qui a mené à ça.
Généralement pour moi faire un choix se traduit par un problème d'optimisation ou je ne cherche pas ce que je préfererai, mais je cherche la décision optimale avec un cout en regrets et des inconvénients les plus faibles possibles et un bénéfice le plus grand possible. Ainsi quoi qu'il arrive je sais que j'aurai le regret d'avoir directement ou pas renoncé à certaines choses mais je me convainc que c'était le choix le plus optimal. Du coup moi aussi je fais des plans, des dizaines, centaines puis je choisi le plus optimal et je me lance et voit jusqu’où ça tient. Sauf si entre temps les émotions viennent changer la donne : la réponse émotionnelle impulsionnelle qui engendre une situation imprévue.
Pour moi, les meilleurs choix sont ceux qu'on peut changer le plus facilement lorsqu'on sent que ça va pas, ceux qu'on peut optimiser et corriger en permanence. Souvent l'habitude vient se substituer au fait de devoir choisir, la routine offre une stabilité qui empêche de devoir refaire un choix.
C'est très déstabilisant car tout ceci n'est que le résultat de la peur de se tromper, la peur de l'échec, du rejet et ce qui y est lié. Souvent une conséquence du fait qu'on veux trop renvoyer aux autres ce qu'ils attendent de nous. Alors petit à petit il faut prendre ses propres décisions et les assumer jusqu'au bout, quoi qu'il arrive, quoi qu'ils en pensent. C'est un travail difficile mais c'est libérateur, car on se connecte avec qui on est vraiment et avec nos valeurs profondes.
Bon courage
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: De la difficulté à poser un choix
Salut askonmadi !
Je suis d'accord avec toi, les meilleurs choix sont dans l'ensemble les plus amovibles (c'est par ailleurs, la raison pour laquelle j'ai toujours recherché une profession qui me garantisse la possibilité de changer de missions, de tâches, etc) et il me paraît sage (enfin, pour mon cas personnel) de ne pas se laisser empêtrer dans la routine quotidienne. Néanmoins chez moi, ces désirs de liberté côtoient en parallèle un certain besoin d'équilibre que je juge nécessaire dans mes relations (mais aussi dans mes finances). Hormis sur ce dernier point, je peux accepter l'instabilité et les surprises.askonmadi a écrit:Pour moi, les meilleurs choix sont ceux qu'on peut changer le plus facilement lorsqu'on sent que ça va pas, ceux qu'on peut optimiser et corriger en permanence. Souvent l'habitude vient se substituer au fait de devoir choisir, la routine offre une stabilité qui empêche de devoir refaire un choix.
J'ai remarqué que ma crainte de devoir choisir était beaucoup plus importante en compagnie d'une personne. Parce-qu'à côté de l'étourdissement qui me prend face à tant de choix s'additionne l'inquiétude que j'ai d'agacer ou non la personne qui m'accompagne. C'est en somme une situation infernale. Que j'accepte volontiers de dire qu'elle résulte du fait que l'on veut satisfaire à tout prix. Et dont la solution tu l'as aussi écrite, est d'assumer ses propres décisions et surtout s'écouter, écouter ses envies.askonmadi a écrit:C'est très déstabilisant car tout ceci n'est que le résultat de la peur de se tromper, la peur de l'échec, du rejet et ce qui y est lié. Souvent une conséquence du fait qu'on veux trop renvoyer aux autres ce qu'ils attendent de nous. Alors petit à petit il faut prendre ses propres décisions et les assumer jusqu'au bout, quoi qu'il arrive, quoi qu'ils en pensent. C'est un travail difficile mais c'est libérateur, car on se connecte avec qui on est vraiment et avec nos valeurs profondes.
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
Quelle discussion intéressante!
Je suis heureuse de voir que les choix vous tourmentent comme moi... j'ai déjà essayé de faire le tri dont vous parlez ( une liste avantages/inconvénients ), mais cela ne marche effectivement pas. Pour cause d'enjeux profonds, affectifs, qui "prennent aux tripes" un peu...Peur viscérale de se tromper, de faire le mauvais choix, des erreurs. Dans les choix sérieux comme le boulot, peur de me retrouver à la rue, d'échouer lamentablement et de devenir une pauvre sdf sur un carton. ( ne riez pas c'est vrai..) Dans les choix légers ( comme le restau ), incapacité de préférer, je vois les avantages gourmands de chaque plat, pourquoi l'un plutôt que l'autre? Prise de tête de quelques secondes qui me semblent durer des heures et me paniquent entièrement.
La peur de perdre le contrôle, effectivement choisir c'est quitter un état de sécurité stable et rassurant pour se lancer dans l'inconnu. Avec la difficulté d'ignorer si l'on contrôlera suffisamment ou non ce qu'il va advenir, la peur de perdre ses repères. L'envie est confrontée à l'inconnu, et l'inconnu lui coupe les jambes.
Je suis heureuse de voir que les choix vous tourmentent comme moi... j'ai déjà essayé de faire le tri dont vous parlez ( une liste avantages/inconvénients ), mais cela ne marche effectivement pas. Pour cause d'enjeux profonds, affectifs, qui "prennent aux tripes" un peu...Peur viscérale de se tromper, de faire le mauvais choix, des erreurs. Dans les choix sérieux comme le boulot, peur de me retrouver à la rue, d'échouer lamentablement et de devenir une pauvre sdf sur un carton. ( ne riez pas c'est vrai..) Dans les choix légers ( comme le restau ), incapacité de préférer, je vois les avantages gourmands de chaque plat, pourquoi l'un plutôt que l'autre? Prise de tête de quelques secondes qui me semblent durer des heures et me paniquent entièrement.
La peur de perdre le contrôle, effectivement choisir c'est quitter un état de sécurité stable et rassurant pour se lancer dans l'inconnu. Avec la difficulté d'ignorer si l'on contrôlera suffisamment ou non ce qu'il va advenir, la peur de perdre ses repères. L'envie est confrontée à l'inconnu, et l'inconnu lui coupe les jambes.
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
Qu'en est-il des choix, les vrais les gros que vous avez déjà faits ?
Pour ma part, difficulté à faire de vrais choix sur des questions hyper importantes comme : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie professionnelle ?
Car tous les 3 ans environ je fais des choix et je sais qu'ils seront remis en question à un moment donné car la donne a changé ou j'ai fait le tour de la question ou je m'ennuie donc hop, il faut changer. Impossible de rester en place professionnellement.
J'ai bien essayé les listes +/- : complètement inutiles. Le poids des arguments n'étant pas considéré.
Pas douée en maths, je ne me lancerai pas dans le tableur excel.
En revanche, ce que je sais, c'est que les bonnes décisions que j'ai prises dans ma vie, en fait, je ne les ai pas réfléchies une seule seconde. Elles se sont comme imposées, petit à petit. A force d'y penser.
Parfois, les évènements de vie font qu'on est obligé de choisir (santé en danger par exemple) mais quand j'ai décidé de partir vivre à l'étranger un temps : ça s'est imposé comme une évidence et en dehors de toute considération matérielle (avec quel argent, comment, avec qui, etc.).
C'est jusqu'alors, la meilleure décision que j'ai prise dans ma vie et ce sont mes tripes ou mon instinct ou mon intuition ou juste moi qui ai vraiment décidé.
J'attends actuellement la prochaine illumination du genre pour diriger ma vie pro dans un sens ou l'autre. Je vous ferai signe quand je l'aurai trouvée
Pour ma part, difficulté à faire de vrais choix sur des questions hyper importantes comme : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie professionnelle ?
Car tous les 3 ans environ je fais des choix et je sais qu'ils seront remis en question à un moment donné car la donne a changé ou j'ai fait le tour de la question ou je m'ennuie donc hop, il faut changer. Impossible de rester en place professionnellement.
J'ai bien essayé les listes +/- : complètement inutiles. Le poids des arguments n'étant pas considéré.
Pas douée en maths, je ne me lancerai pas dans le tableur excel.
En revanche, ce que je sais, c'est que les bonnes décisions que j'ai prises dans ma vie, en fait, je ne les ai pas réfléchies une seule seconde. Elles se sont comme imposées, petit à petit. A force d'y penser.
Parfois, les évènements de vie font qu'on est obligé de choisir (santé en danger par exemple) mais quand j'ai décidé de partir vivre à l'étranger un temps : ça s'est imposé comme une évidence et en dehors de toute considération matérielle (avec quel argent, comment, avec qui, etc.).
C'est jusqu'alors, la meilleure décision que j'ai prise dans ma vie et ce sont mes tripes ou mon instinct ou mon intuition ou juste moi qui ai vraiment décidé.
J'attends actuellement la prochaine illumination du genre pour diriger ma vie pro dans un sens ou l'autre. Je vous ferai signe quand je l'aurai trouvée
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
Re: De la difficulté à poser un choix
Les meilleurs choix que j'ai fait sont sans doute ceux qui m'angoissent le plus Bienvenue dans mon monde paradoxal.
Professionnellement cette année j'ai testé plein de choses différentes, des tâches les plus basiques aux rêves les plus étendus. Je préfère largement mes choix les plus "intuitifs", comme toi Tille- fonce, vas-y et on verra bien...mais quand je les conceptualise ils me dévorent de cette angoisse de l'inconnu et du lendemain. Par contre, y'a pas photo, la petite vie sécurisée et les pieds sur terre m'a plongée dans un ennui profondément insupportable! Je me suis donc fait une raison: me prouver que je pourrai toujours faire des trucs alimentaires pour vivre, ça me rassure, mais que j'ai le droit de faire ce qui m'éclate aussi. Un juste dosage et l'espérance sans limite qu'un jour, je pourrai ne vivre que sur l'aspect " faire ce que j'aime avant de mourir, et que ça"! ( bon, je sais pas si j'ai été bien claire )
Professionnellement cette année j'ai testé plein de choses différentes, des tâches les plus basiques aux rêves les plus étendus. Je préfère largement mes choix les plus "intuitifs", comme toi Tille- fonce, vas-y et on verra bien...mais quand je les conceptualise ils me dévorent de cette angoisse de l'inconnu et du lendemain. Par contre, y'a pas photo, la petite vie sécurisée et les pieds sur terre m'a plongée dans un ennui profondément insupportable! Je me suis donc fait une raison: me prouver que je pourrai toujours faire des trucs alimentaires pour vivre, ça me rassure, mais que j'ai le droit de faire ce qui m'éclate aussi. Un juste dosage et l'espérance sans limite qu'un jour, je pourrai ne vivre que sur l'aspect " faire ce que j'aime avant de mourir, et que ça"! ( bon, je sais pas si j'ai été bien claire )
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
Dans les nouveaux messages que je viens de lire, je constate une chose : les décisions les plus spontanées ont tendance à procurer le plus de joie et de fierté. Mais en réalité, étaient-elles spontanées ? N'étaient-elles pas un désir enfoui qui a fini par surgir (peut-être à l'improviste) ?
Quand Tille tu écris "ce sont mes tripes ou mon instinct ou mon intuition ou juste moi qui ai vraiment décidé", j'ai l'impression que dans cette situation tu es connectée à ton vrai-moi, à la Tille sans influence extérieure. Cela signifierait donc que notre intuition est probablement plus en relation avec notre for intérieur à son écoute exclusive tandis que notre raison, nos milliards de questionnements auraient eux comme rôle de se positionner vers l'extérieur, vers l'impact sur les autres, vers les conséquences que cela engendrait pour un tel et un tel. La règle étant peut-être de trouver l'équilibre dans l'utilisation de ces deux outils.
Enfin, aussi, je retiens qu'à partir du moment où on s'est jeté dans l'eau avec ou sans bouée, on parvient toujours d'une façon ou d'une autre à sortir la tête de l'eau. Être mis devant les faits oblige à trouver une solution. Et c'est cela qui est génial, qu'importe les problèmes que l'on rencontre après avoir décidé de sauter à l'eau on sera constamment en mesure de les résoudre.
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
Moi j'applique la méthode très simpliste du "si tu réfléchis, c'est que c'est non"
MNN- Messages : 17
Date d'inscription : 23/04/2014
Age : 49
Localisation : Paris
Re: De la difficulté à poser un choix
seven swans a écrit:Je préfère largement mes choix les plus "intuitifs", comme toi Tille- fonce, vas-y et on verra bien...mais quand je les conceptualise ils me dévorent de cette angoisse de l'inconnu et du lendemain.
En fait, je me rends compte que les choix que je fais instinctivement ne me font pas peur, ni a priori, ni a posteriori. Je veux dire que lorsque j'ai décidé de partir à l'étranger, c'était acquis. J'ai fait mon dossier, toutes les démarches administratives, ça a pris du temps mais j'étais sûre de moi. Jamais je n'ai remis en cause ce choix, à partir du moment où je l'ai vraiment décidé.
Sans savoir ce que j'allais trouver là-bas, ni qui, ni où j'allais me retrouver. Je suis partie seule et je ne connaissais personne sur place. C'était l'inconnu total et en plus, j'étais dans une période pas très cool de ma vie ici avec des angoisses qui me bouffaient donc partir aurait dû m'angoisser puissance 10. Et bien non, au contraire, je n'ai jamais été autant en accord avec moi-même que lorsque j'ai pris cette décision. Et ça a donné un formidable séjour de 8 mois !
Alors comme tu le dis Jasmine, peut-être que dans ce moment-là précis j'ai été connectée à ce que je suis vraiment et profondément... mais c'est chiant de ne pas savoir "comment ça marche" pour se re-connecter.
Aujourd'hui, je suis en panne sèche. Pas d'inspiration, pas d'intuition. Rien. Je voudrais bien me "connecter" mais je n'arrive à rien. Je ne sais pas ce que je veux. Difficile dans ce cas-là de faire un quelconque choix.
MNN a écrit:Moi j'applique la méthode très simpliste du "si tu réfléchis, c'est que c'est non"
Et ça marche ?
Non parce que comment on fait/comment faites-vous quand vous êtes au point mort, c'est à dire dans l'impossibilité de décider parce que bloqués à la case "je ne fais que réfléchir" ?
Ça m'intéresse de savoir... et on en revient en fait à la question initiale de la difficulté à poser un choix.
Parce que : lorsque le choix s'impose comme naturellement à nous, la question ne se pose pas.
Mais lorsque la machine est bloquée... quelle est la solution ?
Choisir quand même la moins mauvaise solution, genre "raisonnablement" () ?
Choisir au hasard et risquer de se planter et donc devoir assumer les conséquences d'un plantage () ?
Ne pas choisir et attendre que ça vienne (mon cas en ce moment, suis pas sure que ce soit l'idéal parce qu'on peut pas attendre l'étincelle éternellement) ?
Autre ? ()
Merci pour vos réponses
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
Re: De la difficulté à poser un choix
ne pas faire de choix, ne pas essayer de le poser et justement ressentir... ton envie...ton besoin... ? et ne pas voir de choix, mais voir des directions, des chemins, envisager où ils peuvent un peu près te mener... et voir celle qui te "botte ?"
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
et si la machine est bloquée, alors envisager qu'il te manque des données ? les chercher ? et si tu ne les trouves pas... reporter le choix...
Invité- Invité
Re: De la difficulté à poser un choix
gahan girl a écrit:ne pas faire de choix, ne pas essayer de le poser et justement ressentir... ton envie...ton besoin... ? et ne pas voir de choix, mais voir des directions, des chemins, envisager où ils peuvent un peu près te mener... et voir celle qui te "botte ?" et si la machine est bloquée, alors envisager qu'il te manque des données ? les chercher ? et si tu ne les trouves pas... reporter le choix... Smile
Ben je pense que c'est la meilleure solution en ce moment : ne pas faire de choix et ressentir ce qui vient.
Les choix, on a toujours le temps d'en faire et ce qui est bien, c'est qu'on a toujours le choix!
On verra bien ce que ça donne
Tille- Messages : 82
Date d'inscription : 09/04/2014
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