Une photo par jour, thème totalement libre !
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Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Mince, je ne recevait plus les notifications depuis le 28, et du coup, loin des yeux... mais non ! Merci pour tous vos cadeaux surpises visuels et auditifs.
Une photo volée à des inconnus en passant, le compact dans la main (c'est un des avantages de ces petits appareils). Les enfants, çà a un de ces instinct.
Une photo volée à des inconnus en passant, le compact dans la main (c'est un des avantages de ces petits appareils). Les enfants, çà a un de ces instinct.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Je confirme ce que dit soto² : merci de nous partager les fruits de vos talents et de de vos différents coups d’œil et techniques.
Pour rappeler que l'on est au printemps, voici deux (tant pis pour le règlement!) photos de crocus prises en 2015 :
Pour rappeler que l'on est au printemps, voici deux (tant pis pour le règlement!) photos de crocus prises en 2015 :
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Enseigne de restauration rapide (Fo Nou Saamaya, Cameroun)
- Contexte et "petite" histoire :
Photo prise lors de funérailles Bamilékés, une fête durant parfois une semaine avec jamais moins de 100 convives et souvent plus de 500.
Des restos et bars temporaires s'installent dans le village.
Au Cameroun tout ce qui ne tue pas nourrit et le rat (palmiste) est un met de choix.
La cérémonie de funérailles est conduite au moins un an après le décès.
Le plus souvent, dans l'attente, on enterre provisoirement le défunt dans une fosse en position assise avec la tête soutenue par deux bâtons.
Avec la dégradation des chairs le crâne se désolidarise du reste.
Il est ainsi pratique de recueillir celui-ci afin de l'installer dans un autel domestique dans la maison du premier fils.
Il est honoré et sorti pour diverses cérémonies par la suite, on le lave dans des grottes sacrées, on lui parle, on lui offre des alimentaires des boissons alcoolisées, etc.
J'étais accompagné de mon ami Roger, HQI non diag (et pour cause !).
Parce qu'on peut être noir et HQI : double peine !
Roger est l'homme qui est à l'origine de l'aphorisme que j'ai définitivement fait mien : "Y'a pas la guerre, y'a pas la famine".
Il le prononce avec l’authenticité dans la voix de celui qui a vécu ce dont il parle.
J’avais beau le savoir, il m’a fallu attendre plus de 50 ans pour que cette phrase ait un vrai sens pour moi.
Et même si je l’utilise en déconnant (donc … souvent !) je ne la prononce jamais sans oublier que : « Oui, y’a pas la guerre, y’a pas la famine, on a vraiment du bol ! ».
Si vous avez du temps à perdre, je vous raconte.
C'est un de ces hasards à rallonges si inattendus qu'ils ont rendu mon existence moins lourde à porter :
En 2012 lors de notre premier voyage au Cameroun, nous sommes en escale à Casablanca lorsqu'une panne électrique plonge l'aérogare dans l’obscurité totale durant plusieurs heures (!). Or, voyageurs compulsifs mais prudents, nous avons toujours une lampe de poche avec nous et très vite un cercle se rassemble autour du faible halo de lumière.
Si autrefois le Cameroun fut une destination touristique très courue, depuis près de 20 ans plus personne ne visite ce pays pourtant vaste et varié, d'une beauté un peu inquiétante et si étrange.
Les Cam' présents sont donc très étonnés de notre présence et, pour certains, un peu inquiets de nous voir débarquer sans contact dans un pays aussi particulier.
Une dame entre deux âges souhaiterait nous proposer son aide pour nos premiers pas en terre inconnue mais est peu disponible car elle rentre pour organiser les funérailles de sa mère. Elle nous remet un petit courrier de recommandation pour Roger un de ses (très lointains) cousins de son ethnie et nous encourage à débuter notre ballade par Limbé, (dans la zone anglophone, sur la côte ouest à la frontière du Nigéria, une des villes les plus humides de la planète).
Roger a longtemps organisé des évènements festifs pour promouvoir une marque de bière locale ce qui explique sa forte propension à la boisson.
Aujourd'hui il est proprio d'un bar et d'une sorte d'hôtel de passe à Limbé (en fait, c'est un peu plus compliqué, les Cam' sont vraiment passionnés par le sexe. Presque tous ont de nombreuses maîtresses / amants. La sexualité est très libre mais il convient de sauver les apparences et donc il existe partout des hôtels louant des chambres à l'heure afin d'abriter les couples illégitimes).
En complément, il fait diverses affaires foireuses à l'africaine.
Très vite nous nous lions.
Je découvre un mec totalement hors normes, brillant, désinhibé, curieux et très certainement HQI.
Il a fait le choix de rester à fond dans les traditions, les magies, les systèmes sociaux, les rites animistes et du culte de ancêtres car il mesure que ce sont les ciments sans lesquels sa communauté ethnique ne pourrait pas survivre.
(Faudrait que je raconte pourquoi, comment, qui sont les Bamilékés qui, par moquerie, se désignent entre-eux comme « les juifs d’Afrique centrale », je vous laisse chercher ou demander si vous voulez la suite !).
Or il est très attaché aux solidarités tribales, au mode de vie et aux dispositifs relationnels induits (je peux facilement le comprendre, bien qu’ils me seraient insupportables tant les contraintes sont grandes et qu’elle me seraient pesantes, à moi, bon blanc individualiste !).
Il se moque de nous, de nos habitudes, des aspects grotesques de notre mode de vie, de notre civilisation brillante (?), mais surenchérit très volontiers lorsque je lui rends la pareille en assumant avec un immense sourire ses contradictions ...
On passe une semaine avec Roger totalement étonnante à courir la brousse au pied du mont Cameroun, à se balader dans les villages de pêcheurs (qui sont surtout contrebandiers ou bandits) à la frontière du Nigéria, à courir des pistes démontées autour du Mont Cameroun avec de la boue à mi-portière, à bouffer du python et du varan, à finir la nuit dans les boîtes de nuit glauques !
On rit beaucoup, boit beaucoup, parle beaucoup, rencontre des personnages singuliers et improbables.
Notre fille se lie d'amitié avec les "enfants" de Roger. (Notion qui dépasse largement les liens de sang direct, et d'ailleurs vu le taux d'infidélité qui sait vraiment ! Neveux, enfants d'amis appartenant au même groupe ethnique deviennent très vite vos propres "fils et fille" et sont traités comme tels si besoin).
Durant l’hiver nous restons en contact occasionnel avec Roger par mail.
L’été suivant, au début de notre second voyage au Cam’ on traverse le pays (et ... c'est pas de la tarte) afin de le rejoindre à Limbé puis de partir ensemble au nord en zone francophone dans son village natal près de Dschang.
On participe à des funérailles, c’est lors de celles-ci qu’est prise la photo précédente.
Il nous présente à son roi, on rôde dans des lieux de perdition nocturnes incroyables en compagnie de son pote d’enfance qui est le ministre de la guerre du roi, on tue et bouffe des chèvres, on boit des caisses de bière, on fait connaissance de sa famille qui est une collection de personnages de légende (qui pourraient donner lieu à de nouvelles abondantes digressions dans mon récit : en bref un proviseur de lycée opposant politique historique au gouvernement de Paul Biya qui fut emprisonné et persécuté, la créatrice d’un orphelinat des enfants du sida, un étudiant en master de géographie, etc.).
Lors de notre première rencontre Roger était au mieux de sa forme, ses business étaient florissants, il menait grand train comme tout africain en situation de le faire.
L'Afrique est compliquée, rien n'est jamais acquis et tout peut se détraquer à une vitesse stupéfiante.
Durant l’hiver entre nos deux voyages la situation financière de Roger se dégrade complètement, il « tombe » pour utiliser le vocabulaire local. Trop d’embrouilles qui se terminent mal dans ses « affaires », trop de crédits accordés à ses clients, trop de négligence dans la « gestion » (?) de ses commerces, trop de rapaces à l’africaine qui viennent le solliciter et à qui il ne peut rien refuser par solidarité traditionnelle.
Il est au fond du trou, son hôtel risque la saisie, quelques mauvais procès menacent les quelques biens qui restent en sa possession.
Tout cela ne l’a néanmoins pas empêché, toutes affaires cessantes, de partir faire un tour avec nous au village, et d’y passer le meilleur temps du monde, de rire du matin au soir, de festoyer abondamment (certes, du coup, cette année-là avec notre pognon car, de son côté, vaches maigres !)
Roger réussit néanmoins à obtenir un visa, envoie son fils en Allemagne (il est un étudiant brillant). J’apprendrai par la suite qu’il n’a plus les moyens d’assurer sa subsistance et que, à l’africaine, il le confie à un de ses amis qui le prend comme fils adoptif.
Depuis plus de nouvelles de Roger, mais rien ne m’étonne.
En Afrique, l’amitié est d’une sincérité absolue, mais il n’est pas anormal, lorsque la logique des circonstances l’entraîne, qu’elle s’interrompe et aussi bien elle reprendra en des jours plus fastes.
La déconfiture financière de Roger, est une raison suffisante pour qu’il cesse d’entretenir une relation hors norme, d’autant que (et c’est rare !) il n’envisage pas de me taper.
Je suis donc convaincu que je ne reverrai pas Roger avant longtemps, voire jamais, car l’espérance de vie est faible au Cameroun, qu’il boit et fume beaucoup, etc.
Début juillet 2015 je prépare un départ pour Madagascar et lors du pot de fin d’année je raconte l’histoire précédente à des collègues de travail.
Le soir même je reçois un coup de téléphone : « C'est ton frère. Ton frère Roger. Ton frère de l'autre côté ! Je suis à Manheim. On se voit quand ? »
Je suis aussi heureux qu’étonné !
Chez les Bamilékés les dettes se transmettent d’une génération à l’autre.
Lors de sa splendeur, Roger a largement arrosé son village et son ethnie de ses libéralités (et de ses libations !). On pourrait voir les choses autrement : tous les rapaces de son entourage ont vécu à ses crochet et lui ont sucé le sang (et la bière).
Aujourd’hui, sa situation financière s’est fortement dégradée et même s’il garde le sourire en apparence, sa vie n’est pas simple.
Il traverse ce qui s’apparenterait à un épisode dépressif s’il était blanc mais qui se traduit par des symptômes autres dans son cas. Une de ses « filles » vivant en France prend l’initiative de lui remonter le moral et rameute tous ceux qui lui sont redevables directement ou par héritage de « dette d’honneur » afin de rassembler de l’argent, lui trouve un visa, un billet d’avion et organise un tour d’Europe allant de « neveux » en « fils » ou « cousins » expatriés, obligation morale à eux de l’accueillir de leur mieux.
Il va de soi que je suis également redevable, ne suis-je pas son frère ? Et c’est avec un plaisir extrême qu’on arrange le coup.
Il vient nous rejoindre, on boit beaucoup, on rit autant, et je lui fait visiter « mon pays ».
Un grand moment : un tour sur le glacier des Deux-Alpes avec visite de la grotte de glace !
Dans les téléphériques, feignant la découverte de tout ce qui l’entoure, Roger surjoue la négritude devant les touristes : « Ah ! Vrrraiment, le blanc a trrravaillé ! Nous autres nègres croyons avoir fini avec la vie lorsque nous avons construit un pont en bois sur une rivière. Et moi, aujourd’hui, je vois ces installations. Je croyais d’abord que c’était pour transporter de l’électricité mais tu m’expliques que ça ne sert à rien ! Seulement à monter et à descendre de la montagne. Vrrraiment si les blancs nous ont dominés c’est qu’ils le méritaient ! ». Le tout en roulant de gros yeux jaunis par l’hépatite. Mine de rien, il n’est pas plus fier que ça lorsque la cabine tressaute fortement au passage des pylônes ! Lorsqu’il marche sur la neige et observe les skieurs (ski d’été sur le glacier) il est obligé de montrer le même émerveillement que moi devant un troupeau de girafes !
Il part de la maison avec une clé USB remplie de ses exploits en vidéo et photo.
Il fera « laver » (imprimer) une photo qu'il va accrocher dans son nouveau bar pour preuve des aventures vécues avec ses blancs.
En nous quittant il a mis au défi ses prochains hôtes (nombreux ! Roger est une star dont le public est abondant autant qu'exigeant) de l'étonner autant !
Limbé va profiter durablement des évènements et ma renommée y sera grande.
J'ai désormais un point de chute dans lequel je peux pour plusieurs décennies boire à l'oeil dans la plupart des bars de la ville à condition de raconter l'histoire de Roger "sur le toit du monde".
Je n’ai pas de nouvelles de Roger depuis.
Pour Noël j’ai reçu un whatsapp d’une de ses filles : « Bon Noël papa, que dieu te garde ».
Je suis le frère de son père (qui est en fait son oncle) je suis donc son oncle et par conséquent son père !
Mon ami Roger dans la grotte de glace des Deux-Alpes- Parce que c'est émouvant :
Lors de sa visite chez moi, Roger me raconte une histoire qui m’a beaucoup ému :
Au village, vit un des ses vieux oncles dont le dos est complètement cassé et que nous avons rencontré.
En réalité il ne reste que rarement dans la maison en agglos car il préfère sa case en banco (terre battue).
Le vieux en position « standard »
Roger a toujours connu ce vieux avec le dos dans cet état lorsque je l'ai questionné sur les raisons de cette infirmité il m'a dit l'ignorer.
En Afrique, on n'est pas curieux surtout pas avec un ainé à qui on doit le respect.
Je me prends d'amitié pour le vieux grigou.
Je le photographie dans une pose très cérémonieuse qu'il choisit, je fais imprimer en grand format et je lui offre.
Il est si heureux qu'il nous invite à partager le diner qu'il a lui-même préparé dans sa case.
Il serait très exagéré de prétendre avoir discuté avec lui car il a oublié le français qu'il ne parle plus depuis 1960, et que par ailleurs il est presque complètement sourd.
Longtemps après notre visite au village, le vieux explique à Roger qu'il ordonne que cette photo soit choisie afin d'être brandie en tête de convoi funéraire le jour de son enterrement puis utilisée lors des funérailles puis, dans l'avenir, pour toutes les cérémonies destinées à l'honorer (lorsqu'on pratique le "lavage des crânes").
Il exprime quelques volontés complémentaires relatives à des pierres sacrées qui doivent être déplacées, à quelques partages fonciers, et autres éléments testamentaires.
A croire qu'il sent sa fin proche. Je ne sais pas s'il vit encore.
J'espère que vous mesurez l'immense honneur qui m'est fait et la fierté qui en résulte !
A l'occasion de cette conversation Roger et le vieux débattent au sujet de ces blancs qui ont visité (verbe intransitif en Afrique).
De fil en aiguille, le vieux se laisse aller à quelques confidences et dévoile un secret de famille terrible.
Dans les années '60 le vieux travaille pour un blanc dont il est le régisseur.
Il faut savoir que, à la décolonisation, Ahidjo (ethnie Foulbé) est mis au pouvoir par la FrancaFric de l'époque.
La population Bamiléké ne l'accepte pas : ce sont des peuples guerriers et rivaux, et ... aussi ils n'ont reçu assez de prébendes et de postes de prestige dans le gouvernement !
Un "maquis" se monte afin de combattre les troupes du gouvernement central soutenu par les blancs (détails ici).
Une guerre terrible s'en suit.
Opérations de nettoyage des "terroristes" du maquis par les troupes gouvernementales aidées par l'armée française.
Traque et assassinat ciblé des "collabos" par les maquisards ! (ça vous rappelle quelque chose ?)
Une nuit, des maquisards attaquent la maison du blanc, patron du vieux.
Il a le temps de les voir arriver et de faire cacher son patron dans un silo secret.
Les rebelles questionnent, frappent, torturent afin qu'il indique où se trouve le blanc à qui il réservent le pire.
Le vieux ne cède jamais faisant passer son honneur avant sa vie, sa parole avant la solidarité ethnique.
Situation digne d'une tragédie antique !
Il est laissé inconscient, pour mort, après avoir reçu force coups de machette.
Le lendemain matin, les assaillant ayant fui, le blanc sort de sa cachette. Il trouve son régisseur en sang paralysé par la douleur et par les blessures à la colonne vertébrale.
Après des mois de soin, le vieux survit mais reste infirme.
Voilà l'étrange, terrible et douloureux secret de famille qui fut révélé consécutivement à notre passage à Bafou.
- Et aussi mon pote Benji:
Il "faut" que je raconte l’incroyable histoire de Benji à qui Roger m'a présenté :
Fils d'une famille très modeste, il devient marchand de souvenirs au jardin botanique de Limbé, un lieu sublime datant de la colonisation allemande enrichi par les anglais après la guerre de 14.
Benji s'ennuie et prend l'habitude de regarder les oiseaux, des centaines d'espèces dont beaucoup endémiques, afin aider le temps à s'écouler (c'est l'un des métiers de tout bon africain).
Un jour un touriste sur le départ lui donne un bouquin sur les oiseaux tropicaux.
En attendant le client Benji apprend tout sur les bestioles qui fréquentent le parc (une centaine d'espèces !), leur mode de vie, leur cri, le dimorphisme sexuel et saisonnier, etc.
Passe une universitaire ornitho US en fin de mission dont l’objectif est de répertorier et d’enregistrer les cris d'oiseaux. En une journée dans le parc et aux environs de la ville, il lui montre plus d'oiseaux qu'elle n'a vus seule en 2 semaines !
Scotchée par ses compétences, la chercheuse rentre aux USA, monte un projet, trouve du fric auprès de son université et revient au Cameroun. Elle initie Benji à l'usage du matos de prise de son pro, lui confie des bouquins d'identification et part de quelques semaines faire un tour avec lui.
Très vite, elle se rend compte qu'elle ne sert à rien (!) confie la mission à Benji, en lui offrant une somme coquette (du genre 10 000 $) afin qu'il parcoure durant un an le pays pour répertorier et enregistrer les chants.
C'est ainsi que, en total autodidacte, Benji devient un des spécialistes de la faune ornitho du Cameroun voir ici !
Par la suite, notre "chercheuse" (de talents ?) se fait belle gosse aux US en publiant tout à son nom avec une vague ligne de remerciements à Benji ...
Lors de notre séjour, Benji a besoin de reconnaître une piste sur la Ring Road afin d'emmener des bird watchers amerloks attendus quelques semaines plus tard.
La Ring Road ici, est un road trip qui fut classique au temps des safaris (enfin ... un peu classique). C'est en pays anglophone, aujourd'hui les pistes sont souvent en état plus que médiocre parfois coupées durant plusieurs mois.
Comme il sait qu'on doit, entre autres, aller dans le coin durant notre voyage il nous demande si on accepte qu'il nous rejoigne là-bas afin de faire le tour avec nous pour checker l'état des « routes ».
Bien entendu on accepte, nous ravis d'être en si bon compagnie, lui heureux d'économiser le carburant nécessaire à la reconnaissance des lieux.
Durant une petite semaine on s'est trop marrés ensemble. On se retrouve au milieu de cérémonies traditionnelles stupéfiantes (stricto sensu vu ce qu'ils se mettent !), on parcourt des paysages somptueux, plante la bagnole dans des fondrières, franchit des gués profonds, et évidemment observe des oiseaux de toute sortes.
Et tout ça dans une enseigne publicitaire pour du rat en sauce !
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Bin çà alors ! si tu ne nous l'avait pas raconté, et de bien belle façon... Je n'ai qu'un commentaire : bravo et encore !
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Restons en Afrique.
Drôle de bestiole (environs de Sangmelima, Cameroun)
Drôle de bestiole (environs de Sangmelima, Cameroun)
- Route :
Autopiste de Guinée Equatoriale (Cameroun)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
@Hector : on a du bol, les photos n'ont pas une date limite d'usage optimal.
@Confiteor : merci pour ce voyage !
Je vais essayer d'aller cueillir la neige de mai sur l'Aubrac mais je ne retrouve pas ma carte...
@Confiteor : merci pour ce voyage !
Je vais essayer d'aller cueillir la neige de mai sur l'Aubrac mais je ne retrouve pas ma carte...
Invité- Invité
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Mais keski nous veut celui-là ?
Girafes (Waza, Cameroun)
Girafes (Waza, Cameroun)
- La suite ... :
Quelques heures plus tard on sera interpelés par des soldats des BIR qui rigolent, mais vite fait.
Le Waza est dans l'extrême nord du pays dans la zone d'action de Boko Haram et quelques mois plus tôt la famille Moulin Tournier avait été enlevée à une dizaine de km de là.
Quelques mois plus tard ils enlèveront un curé français dans le même coin.
Vous imaginez qu'ils nous ont félicités ...
J'ai expliqué que je n'y étais pour rien, ma compagne n'avait pas revu de girafes depuis notre jeunesse passée dans le Sahel, elle en avait très envie.
Et que peut l'homme blanc face à l'exigence de ses femmes ?
On a réglé ça avec des caisses de bière.
Du coup lorsqu'on a repris la route du sud ils ont exigé de nous "escorter" et on trimbalé durant 600 km deux militaires armés de M16 dans le 4x4 ...
Ils étaient sympas.
J'ai beaucoup appris sur les méthode utilisées pour dissuader les populations locales de rejoindre les groupes terroristes.
Par exemple lorsqu'on on tue un Boko Haram on accroche son cadavre à un arbre avec interdiction de le décrocher jusqu'à ce que le temps et les vautours (nombreux dans le nord) aient fait leur oeuvre.
Au retour, on s'est aussi fait féliciter par le loueur de bagnole lorsqu'il a su quel road trip on avait fait : c'est lui qui avait loué le véhicule aux Moulin Tournier !
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Je voulais la poster hier, mais je me suis abstenu.
2008, dans un train pour nulle part.
2008, dans un train pour nulle part.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
J'aime vraiment très bien.
C'est une très bonne destination et pourtant bien peu courue si on en juge par l'absence d'affluence.
(Pourquoi s'abstenir de donner du plaisir aux autres ?
Même avec déplaisir je ne m'abstiendrai pas aujourd'hui ...).
J'aurais encore mieux aimé avec un gros flou de mouvement dans les fenêtres (surtout prend pas mal ma remarque, comme toi je ne pense pas toujours à tout et après coup j'ai un regret ! )
Voici une réponse :
24° (Aéroport de Granada, Espagne)
C'est une très bonne destination et pourtant bien peu courue si on en juge par l'absence d'affluence.
(Pourquoi s'abstenir de donner du plaisir aux autres ?
Même avec déplaisir je ne m'abstiendrai pas aujourd'hui ...).
J'aurais encore mieux aimé avec un gros flou de mouvement dans les fenêtres (surtout prend pas mal ma remarque, comme toi je ne pense pas toujours à tout et après coup j'ai un regret ! )
Voici une réponse :
24° (Aéroport de Granada, Espagne)
- Sachant qu'on peut aussi y aller en voiture :
Nationale 7 (Madagascar)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
sans commentaire.
confit t'es orrr ! j'adorrre, encorrre !
(la bière, décidément, c'est important quand on voyage)
confiteor a écrit:Et tout ça dans une enseigne publicitaire pour du rat en sauce !
confit t'es orrr ! j'adorrre, encorrre !
(la bière, décidément, c'est important quand on voyage)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Confiteor a écrit:surtout prend pas mal ma remarque, comme toi je ne pense pas toujours à tout et après coup j'ai un regret !
Voici une réponse : ...
Mais pas du tout, c'est l'essence d'une communication réussie : essayer de penser à la place de l'autre et répondre aux questions qu'il ne se pose pas. A quoi çà sert les copains sinon ?!
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
pensez printemps
(résistez)
(résistez)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
C'est 8 mai, profitons : "Y'a pas la guerre, y'a pas la famine".
NATO m'a tuer - dommage de guerre (Novi Sad, Serbie)
NATO m'a tuer - dommage de guerre (Novi Sad, Serbie)
- Puisqu'il faut pardonner :
?
D'ailleurs, me pardonnerez-vous ces souvenirs des Balkans qui, une fois de plus et avec l'alibi facile du spoiler, transgresse la règle du "une par jour" (on dirait une prescription médicale) !
J'entretiens un étrange rapport avec ces pays.
Nous attendons que P. notre fille ait 8 ou 9 ans pour reprendre nos errances estivales. En général nous partons en voiture depuis la France, vers l'est, en direction du Proche et Moyen Orient ou du Caucase.
La fumée de la guerre se disperse tout juste sur l’autoroute Zagreb Beograd qui fut la ligne de front.
Des carcasses de véhicules, abandonnées pattes en l’air, traînent aux environs de stations service dévastées qui ont été aménagées en bunkers. Les sacs de sable éventrés des postes de combat tentent de combler les tranchées qui saignent les parkings.
Souvent l’autoroute est réduite à deux voies étroites et les rares véhicules que nous croisons sont de vieilles Yugo ou Lada brinquebalantes ou au contraire les rutilants 4x4 des mafieux.
Il pleut beaucoup, les orages d’après-midi d’été des pays continentaux accentués par le dérèglement climatique inondent ce qui reste de goudron. La chaussée est profondément sillonnée par le passage répété des convois militaires et des chars. La voiture fait des embardées, plane sur ce rail liquide.
Je roule doucement, j’ai sommeil, je conduis depuis l’aube, les encombrements du matin sur l’autoroute italienne appartiennent à un autre monde.
Le va et vient hypnotique des essuie-glaces me berce, les gerbes d’eau lancées par les voitures que je croise m’envoient des bouffées d’adrénaline. Avancer encore afin que demain on en termine, on dormira en Bulgarie. Mes passagers parlent peu.
Cette année-là A. notre fils nous impose ragga, dub et dancehall tout au long du voyage. Cette musique sonne bien étrange dans le contexte, elle me ramène à ma jeunesse mal digérée, à Peter Tosh, Steel Pulse, Burning Spear qui chantaient dans la torpeur de ma cour à Bamako. J’ai le goût de ce thé trop fort et sucré qu’on boit dans le Sahel.
Quelques turcs, les plus hardis, nous accompagnent. Ils retournent au pays après un hiver passé à trimer et à se priver afin d’acheter une grosse berline allemande d’occasion qui fera croire à leur réussite.
Ils sont encore peu nombreux, la plupart n’utilise plus la route des Balkans pour leur transhumance et préfère rejoindre la Grèce en ferry depuis Brindisi.
Check-points incessants. Qui sont-ils ?
Sous de vieux barnums qui les protègent de la pluie des hommes en treillis tiennent la corde des herses, les autres fument, tous exhibent leur AK47.
Je feins l’indifférence, la nonchalance afin de sembler encore plus sûr de moi lorsque je présente les passeports. Par la vitre ouverte une bouffée d’odeur trop virile, de sueur froide, de mauvais alcool et d’ail.
Parfois ils m’interpellent, véhéments, j’entends les mots NATO, Chirac, « avionné » au milieu d’éructations dont je ne comprends pas un mot. Je ne sais jamais si je suis un ennemi ou un allié.
D’un geste ils me font signe de partir, je m’empresse.
Sur le côté des voitures occupées par des turcs ont le coffre ouvert. Les cheveux trop bruns du conducteur, collés par l’eau, dégoulinent sur son visage. Femmes et enfants essuient la buée des vitres afin de mieux suivre l’avancée des négociations.
Abrités sous un pont des policiers (?) agitent des carcasses de sèche-cheveux qu’ils font passer pour des cinémomètres. Plus loin, leurs collègues à l’haleine chargée dans des uniformes défraichis nous arrêtent.
Quelques mots d’allemand ou d’anglais, des billets de banque agités et un véhément rrradarrr sont suffisants pour qu’on comprenne l’attente.
Je proteste en brandissant nos passeports français et vocifère téléphone ambassade en roulant les r afin de mieux me faire entendre. Bien vite ils mesurent leur méprise : nous ne sommes pas turcs et donc nous ne subirons pas leur racket avec philosophie. Parfois ils en rient avec nous et nous échangeons des cigarettes.
Avant la nuit nous cherchons un lieu pour dormir. Nous rejoignons une petite ville au bord de l’autoroute.
Les façades des immeubles au sud de la ville sont couvertes d’impacts. Souvent les appartements de ce côté sont délaissés, avec des trous béants dévoilant des lambeaux de tapisseries de ce qui fut une chambre, les quelques carreaux de faïence défraichis d’une ancienne salle de bain.
Nous dormons au bordel. En voyage, nous avons beaucoup dormi dans des bordels.
On se fait de fausses idées sur ces lieux, ils sont souvent confortables, toujours très sûrs. La sécurité est le gage de la prospérité. Les patrons ont le sens des affaires et savent les conduire avec fermeté.
Les chambres sont louées à l’heure ou pour la nuit, les suites destinées aux galipettes entre bande de copains ont toujours de très belles salles de bain avec beaucoup de miroirs. Il est en général possible de s’y faire servir à diner. On peut consommer les filles de la place ou amener des belles d’un soir ramassées en ville.
Je vais seul visiter la chambre et négocier le prix.
Puis M. et les enfants me rejoignent. Le patron est interloqué mais je le rassure, j’ai bien compris la situation, elle ne nous dérange pas et après tout il faut bien qu’il rentabilise en remplissant l’établissement.
Nous mangeons vite une soupe trop salée et du porc trop gras, j’ai choisi une table dans un coin discret de la salle.
Plus tard, dans la chambre, les enfants me demandent qui sont ces filles trop maquillées et ces hommes habillés de mauvais costumes portant de lourdes chaînes en or. J’explique sans rentrer dans les détails.
L’eau de la douche coule trouble, jaunie par la tourbe. Son odeur est métallique, un peu émétique. Je ferme la bouche. Le ronron du moteur continue de m’accompagner, de brèves hallucinations envahissent ma fatigue, des images de bitume.
Les draps sont humides, toujours trop petits, ils sentent fort la lessive bon marché. Bien vite je sombre dans un mauvais sommeil, aidé par les quelques bières qui ont accompagné le repas.
Le matin nous repartons dans la brume. Un pâle soleil a presque séché la chaussée. Je suis un peu nauséeux.
On ressort les cartes et à nouveau les calculs d’apothicaires reprennent. Combien d’heures, de kilomètres, quelle conversion improbable de tolar en kuna en dinar ou en leva et le tri de ces billets qui valent quelques centimes d’euro.
S’installe entre nous cette étrange connivence intime des voyageurs en transit rythmée par le staccato des plaques de béton qui ont remplacé le goudron. Nous nous parlons.
Frontière. Des heures d’attente avec des files de véhicule de plusieurs kilomètres sur la digue dans le marais, parfois plus d’une journée.
Sur la gauche, les routiers, fatalistes, assis sur de petits sièges de camping boivent du nescafé et fument. Ils ne se parlent pas, ruminent leur solitude dans le temps qui ne passe pas.
Le soleil de midi plombe l’atmosphère, colle les chemises à la peau et déjà les premiers gros nuages d’orage.
Il fait un peu puant de pisse, humide et toujours plein de cigognes et d’hirondelles.
Des guérites délabrées qui furent couvertes de peinture vive aujourd’hui galeuse sont entourées par quelques rouleaux de barbelés rouillés.
Dans leurs guimbardes les petits trafiquants frontaliers palabrent sans fin avec les douaniers à la recherche d’un arrangement qui leur permettra de gagner trois sous en vendant de l’autre côté quatre pneus hors d’usage et en ramenant quelques fringues achetées à la fripe.
Quelques familles turques sont contraintes de vider tous les bagages sur le goudron.
Les femmes sont assises sur le sol le dos bien droit, les jambes allongées tendues sur le sol dans cette étrange position qui nous est si inconfortable. Elles décortiquent et grignotent avec une habileté déconcertante des graines de tournesol grillées. Les hommes, se faisant humbles, tentent d’amadouer les douaniers afin de minimiser les frais.
Comme des zombies, des piétons drogués errent, ils portent quelques cartouches de cigarettes de contrebande à peine dissimulées sous leurs pauvres vêtements. Ils tentent d’apitoyer les douaniers et les interpellent par leur prénom. Tous se connaissent bien. Je devine le contenu de ces étranges dialogues, répétés chaque jour, un peu comme un rituel, une sorte de droit de passage.
Les changeurs de monnaie au marché noir prennent des airs complotistes lorsqu’ils circulent afin de proposer leurs services.
Parfois l’impatience gagne la file d’attente et un long hurlement de klaxon se répand, vaine protestation contre l’arbitraire. Furieux les douaniers braillent, vocifèrent et par représailles déclarent la frontière fermée pour quelques heures. De toute façon c’est l’heure du repas et de la sieste et donc …
Pour nous, après ces heures d’impatience dans les gaz d’échappement de moteurs mal réglés que personne n’arrête, le passeport français évite de vider tous les sacs.
Trois jours plus tard, après les turpitudes bulgares, c’est la porte : Kapıkule.
Et s’ouvre la magie d’Edirne première ville turque, baignée de soleil et encore poussiéreuse à cette époque. Nous apprendrons à y avoir un hôtel favori. Le personnel nous reconnaît et réserve le meilleur accueil à leurs touristes : hoşgeldiniz.
Bien longtemps après, alors que nous roulons sur une piste défoncée du Cameroun, notre fille P. me dira avoir eu très peur lors de ces traversées.
En 2014, je séjourne six semaines dans les Balkans tout a changé, c’est lors de ce séjour que la photo précédente a été prise.
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Confiteor, tu as vraiment du talent pour l'écriture. A mon avis, ces textes et leurs photos devraient peut-être être mis plus en valeur sur un fil dédié à l'écriture plutôt que sous spoiler sur ce fil qui est à priori dédié à la photographie ?! Je pense que d'autres, à part nous, seront aussi très content de pouvoir te lire et d'apprécier ta prose. Simple suggestion. Moi, ici ou ailleurs, je suis content de lire tes récits de voyages.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Tu as raison, je m'aperçois que je suis un peu envahissant.
Liquéfaction de façade (Novi Sad, Serbie)
Liquéfaction de façade (Novi Sad, Serbie)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Mais non! pas envahissant voyons...
C'est juste dommage que tu ne partages pas à un plus grand nombre tes histoires que je trouves vraiment chouettes et surtout super bien racontées.
AMHA, ça mériterait un blog, carrément.
Je suis super admirative de ce que vous osez faire. J'aurais trop peur de partir comme ça...
Je pars pas pasque pas les sous vu que j'ai fait d'autres choix de vie (les chevaux, on peut pas tout faire), mais si je devais partir, ça serait dans des endroits plus sécurisés.
C'est juste dommage que tu ne partages pas à un plus grand nombre tes histoires que je trouves vraiment chouettes et surtout super bien racontées.
AMHA, ça mériterait un blog, carrément.
Je suis super admirative de ce que vous osez faire. J'aurais trop peur de partir comme ça...
Je pars pas pasque pas les sous vu que j'ai fait d'autres choix de vie (les chevaux, on peut pas tout faire), mais si je devais partir, ça serait dans des endroits plus sécurisés.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
D'accord avec chuna et soto : pas envahissant et tes récits sont bien écrits, dommage de les réduire sous spoiler. Il y a une sous-section "J'aime voyager" dans "Nos passions" ; mais que ça ne t'empêche pas de continuer à poster tes photos ici aussi
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
joli... pfff mon lin n'a pas encore fleuri, tout est en r'taaaard...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
@ Confiteor : je te confesse que j'apprécie beaucoup tes photos et tes textes.
Une tulipe australe :
Une tulipe australe :
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Merci à vous tous ...
@Hector et @Cuicui, j'étais plus loin du coup on les voit moins bien ...
Çok çiçekler (près de Denizli, Turquie)
Se prononce "tchok tchiktcheklèr" = beaucoup de fleurs ...
Parfois les fleurs sont un peu tristes elles-aussi.
@Hector et @Cuicui, j'étais plus loin du coup on les voit moins bien ...
Çok çiçekler (près de Denizli, Turquie)
Se prononce "tchok tchiktcheklèr" = beaucoup de fleurs ...
Parfois les fleurs sont un peu tristes elles-aussi.
Dernière édition par Confiteor le Mer 10 Mai 2017 - 17:14, édité 1 fois (Raison : hum ... orthographe)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Dans le tarn, sur mon ancien site de production (je me suis barré, pffff, les proprios étaient des fachos consommés "des gens dont je ne partage pas du tout le point de vue notamment sur les questions raciales et d'identités" , dommage).
Dernière édition par soto² le Mer 10 Mai 2017 - 18:08, édité 1 fois
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Le lieu semble idyllique !
C'est une cabane sur pilotis ? Étang ou bord de rivière ?
C'est une cabane sur pilotis ? Étang ou bord de rivière ?
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Il l'était ! Les proprios ont reconstitués un ancien village gaulois autour de ce lac artificiel, dont cette sorte de faré sur pilotis. C'était des passionnés d'histoire, donc de racines françaises, donc d'"identité" française, ... so sad.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
C'est moche !
Ça me fait d'autant plus mal que j'ai été archéologue sans me sentir obligé de devenir un gros con réac et facho !
J'ai travaillé sur des sites subaquatiques en mer et en rivière (et aussi des épaves mais c'est autre chose), il y a bien longtemps (!) par exemple ce site (les pages web sont très old style, mon vieux maître Aimé Bocquet a presque 100 ans !)
Ça me fait d'autant plus mal que j'ai été archéologue sans me sentir obligé de devenir un gros con réac et facho !
J'ai travaillé sur des sites subaquatiques en mer et en rivière (et aussi des épaves mais c'est autre chose), il y a bien longtemps (!) par exemple ce site (les pages web sont très old style, mon vieux maître Aimé Bocquet a presque 100 ans !)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Tu parles de ma photo ?Confiteor a écrit:C'est moche !
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
x
Dernière édition par Kass le Ven 26 Mai 2017 - 21:41, édité 1 fois
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Maroc, vallée des Ksarr ?
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
le Mont-saint-Michel des chleuhs.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
.
Dernière édition par Cuicui le Jeu 11 Mai 2017 - 11:30, édité 1 fois (Raison : pas de selfie)
Invité- Invité
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Kasbah ait ben haddou (Maroc)
croquetou- Messages : 261
Date d'inscription : 19/02/2017
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Dernière fois que j'y suis passé : dans l'hiver 1979 ou 80.
C'était bien joli.
On parlait de vallée des ksarr à cette époque et non de la vallée du Draa.
Faudrait que je retourne voir ce que c'est devenu.
J'ai vu qu'il y beaucoup de 3 et 4 étoiles
C'était bien joli.
On parlait de vallée des ksarr à cette époque et non de la vallée du Draa.
Faudrait que je retourne voir ce que c'est devenu.
J'ai vu qu'il y beaucoup de 3 et 4 étoiles
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
bin depuis y'a eu gladiator et game of thrones... c'est hhhalliwouad !
(je n'ai fait que passer, j'ai été dormir dans le désert)
(je n'ai fait que passer, j'ai été dormir dans le désert)
Dernière édition par Kass le Mer 10 Mai 2017 - 22:20, édité 1 fois (Raison : pffff, pas de s à game et un s à throne, c'est aussi con que star wars, je me plante tout le temps)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Le soir on avait planté la tante dans le lit d'un ancien oued.... blabla
Dernière édition par Cuicui le Jeu 11 Mai 2017 - 8:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Cuicui a écrit:Le soir on avait planté la tante
tu me fais rêver.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
.
Dernière édition par Confiteor le Jeu 11 Mai 2017 - 12:29, édité 1 fois (Raison : à la demande de c)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
@Confiteor : merci d'enlever la citation de ta réponse.
Ben, le lendemain, je décidai de dormir sous mon oncle pour éviter les
Et si on laissait le fil aux images ?
Invité- Invité
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Envoyé par erreur.
Dernière édition par Hector243 le Jeu 11 Mai 2017 - 20:36, édité 3 fois
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Chien errant philosophe (Itampolo, Madagascar)
Confiteor- Messages : 9131
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Barbelés de 1914-1918 (Bois Brûlé - Meuse)
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Un bec-croisé des sapins, pris au vol avec mon zoom maxi (200 mm, soit 320 mm pour mon APS-C). Je n'ai pas eu le temps de régler la vitesse...
Dernière édition par Hector243 le Ven 12 Mai 2017 - 14:59, édité 1 fois
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Parce que c'est pas la joie en ce moment
Dichloro- Messages : 228
Date d'inscription : 13/12/2015
Age : 29
Localisation : Sud/Est /Ouest
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Super Dichloro. ça change un peu de d'hab dans la thématique, mais ça garde ta patte
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Bonjour soto²
On dirait qu'elle est à la fois sur du solide et dans du liquide...
On dirait qu'elle est à la fois sur du solide et dans du liquide...
Hector243- Messages : 113
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 69
Localisation : Villeurbanne
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Merci Chuna =] Je teste de nouveaux protocoles de traitement en ce moment ..
Dichloro- Messages : 228
Date d'inscription : 13/12/2015
Age : 29
Localisation : Sud/Est /Ouest
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
de belles photos par ici
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Une photo par jour, thème totalement libre !
Je parierais sur une bâche plastiqueHector243 a écrit:On dirait qu'elle est à la fois sur du solide et dans du liquide...
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
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