Ze story of my life (in a nutshell)
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Ze story of my life (in a nutshell)
Salut!
Moi c'est Steph, 37 ans, de Brest.
Bon pour commencer, je vais dire que je ne sais pas si je suis légitime ici (j'ai lu cette phrase plusieurs fois dans des forums sur le sujet, je sais que je ne suis pas la seule:))
J'ai passé le WAIS IV et j'ai eu la restitution hier. Le résultat, c'est que c'est trop hétérogène pour être significatif. Je suis à 131 en indice de compréhension verbale (résultat qui aurait pu être plus important si je n'avais pas une culture générale aussi pauvre, vu que j'ai désinvesti l'école à partir de la 6ème).
Pour le reste je suis dans la norme. La psy remarque néanmoins que les résultats ont pu être un peu faussés par le stress, la peur de l'échec, l'auto-dévalorisation, le découragement dès qu'une tâche devenait plus difficile. Ca a été super dur ce test pour moi (sauf la compréhension verbale). D'ailleurs, je n'en ai parlé à personne.
Bon évidemment j'ai pas passé le WAIS juste comme ça, pour m'amuser. Je me sens décalée, bizarre, inadaptée, avec un mode de raisonnement différent, hypersensible, etc. etc., depuis toujours. J'ai - d'après mes parents, car je ne m'en souviens pas - appris à lire et écrire avant d'aller à l'école. J'ai été première de la classe jusqu'à la fin du CM2, sans vraiment fournir d'efforts, surtout en français évidemment, où je m'emmerdais tellement pendant les corrections de dictée que l'on me donnait autre-chose à faire. Pour moi tout ça c'était intuitif (aussi loin que je m'en souvienne). Mes parents m'ont toujours dit "t'es surdouée" sans jamais me faire passer de test. Ma mère a connu les mêmes problématiques que moi à l'école (sauf qu'elle, on lui a fait sauter une classe).
L'arrivée au collège a été extrêmement difficile, pour tout un tas de raisons (changements dans ma vie perso, etc). Le décalage avec les autres, que je ressentais déjà avant mais de façon relativement soft (j'avais toujours été dans des toutes petites écoles de campagne), m'a explosé à la figure. Au premier trimestre de 6ème, ma moyenne était descendue à 15, je n'aimais pas l'école, certains profs étaient cons, les autres élèves étaient ignobles et moi j'étais inadaptée à un point assez élevé (et seule, bien évidemment).
J'ai commencé à développer des angoisses hyper importantes, dont je n'ai parlé - à l'époque - à personne. Mes parents se sont désintéressés de mon cas.
Je me suis laisser sombrer, j'ai arrêté d'écouter en classe, j'étais une espèce de fantôme qui ne voulait pas qu'on la remarque. J'étais présente en cours, mais j'écoutais pas, et je ne faisais pas mes devoirs.
En 3ème j'avais 8 de moyenne. On m'a fait redoubler. J'ai eu encore 8 de moyenne. (J'arrivais quand-même à sauver les meubles en français, avec les dictées et la grammaire, puis en anglais aussi car j'ai toujours adoré l'anglais sans faire d'efforts).
Bref, j'ai continué sur ce mode là, jusqu'au bac. Ca a été mieux au lycée quand-même, parce qu'on t'emmerde moins quand t'es bizarre. J'ai même eu des potes. Parfois, quand les profs m'intéressaient suffisamment, je lisais les bouquins qu'on nous demandait de lire. Mais bon. J'ai eu mon bac (L, of course) au rattrapage, avec beaucoup de chance, et de bricolage avec le peu de connaissances que j'avais.
Puis je suis allée en fac d'anglais parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. J'ai tenu 2 mois. J'ai vécu avec la bourse et un peu d'aide de mon père. J'étais terrorisée par l'idée de chercher du travail.
A la rentrée suivante, je me suis inscrite en psycho (je savais pas quoi faire d'autre suite à l'échec de la fac d'anglais). Nouveau foirage, car toutes les matières ne m'intéressaient pas, que je ne savais pas où j'allais, que j'arrivais pas à me motiver pour bosser mes cours, ni même pour aller à tous les cours. Mais comme je savais toujours pas quoi faire, je me suis ré-inscrite en 1ère année de psycho l'année suivante.
Entre temps j'avais trouvé un boulot de pionne. A l'époque il n'y avait pas besoin de faire de CV, lettre de motiv', entretien d'embauche et tout ça. Suffisait de remplir certains critères, et on était envoyé directement par le rectorat. (Oui, les temps ont bien changé !)
Ca aussi ça a été dur, avec les élèves (je n'avais pas d'autorité), mais surtout avec les autres adultes. Mais on pouvait pas me virer (ou alors il aurait fallu que je commette une faute grave), alors j'ai fait ça pendant 5 ans. Ca m'a quand-même permis de développer un peu d'habileté sociale, à force, mais surtout de survivre financièrement parlant.
J'avais une vie sentimentale décousue: j'ai passé 8 ans avec quelqu'un, on n'était pas ensemble, mais on était ensemble quand-même. Je ne l'aimais pas, mais je l'aimais quand-même. Bref, un gars qui a essayé de me soutenir, de m'encourager, tant qu'il a pu ...
Après mon second échec en fac de psycho, je me suis dit: "ben merde qu'est-ce que je vais faire? ... C'est con, j'aime bien l'anglais quand-même! Allez, je fais une lettre pour qu'on m'autorise à me ré-inscrire en 1ère année d'anglais."
Alors j'ai fait ça. J'ai eu ma première année au rattrapage, on ne se refait pas. Puis la deuxième année, sans doute au rattrapage aussi, je ne me souviens plus. J'ai voulu partir en Angleterre ensuite, pour 1 an, mais j'ai pas tenu 1 semaine. Alors je suis rentrée en France, j'ai repris mon taf de pionne et je me suis inscrite en 3ème année.
J'ai mis 3 ans avant de valider complètement ma 3ème année. Bref, j'ai eu ma licence à 27 ans.
Voilà, ma vingtaine à moi, ça a été ça. Quasiment pas de vie sociale, quasiment pas de sortie, je savais pas être moi-même, ou très peu. J'osais rien faire, j'avais peur de tout.
J'ai commencé à voir des psychiatres à 22 ans. La première m'a dit: "vous souffrez de troubles anxieux généralisés". Ca a été une sorte de mini-soulagement de pouvoir mettre un mot sur mes souffrances. Mais bon, elle m'a filé des anti-dépresseurs, que j'ai pris parce que j'avais confiance en la médecine, faut croire... Ca ne m'a rien fait, alors on a augmenté les doses, jusqu'à arriver à la dose maximale. Toujours rien.
J'ai changé plusieurs fois de psychiatre et d'anti-dépresseurs, pour aucun résultat. On m'a dit que j'étais dépressive.
Au fond de moi, j'ai toujours su que c'était pas ça le problème.
J'ai lu des trucs sur les HPI il y a 2-3 ans, et je m'y suis reconnue à 100%. Mais je me suis dit: "ça doit pas être ça, je suis trop nulle". J'ai évoqué mes problèmes scolaires à plusieurs psy, mais aucun ne m'a orientée sur cette piste (raison de plus pour me dire que j'étais nulle, d'ailleurs...).
Ensuite j'ai lu des trucs sur les personnalités borderline. Je m'y suis un peu reconnue aussi. J'en ai parlé à ma dernière psy en date, qui m'a dit: "les borderline ça n'existe pas, c'est pas scientifique. Par contre, vous êtes peut-être bipolaire."
Je ne suis jamais retournée voir cette psy.
J'ai choisi, malgré la précarité financière dans laquelle je suis, d'aller voir une psychologue, la première qui a eu l'idée de me faire passer le WAIS. Voilà.
Bref, je sais pas si je suis "surdouée"
Merci de m'avoir lue.
Moi c'est Steph, 37 ans, de Brest.
Bon pour commencer, je vais dire que je ne sais pas si je suis légitime ici (j'ai lu cette phrase plusieurs fois dans des forums sur le sujet, je sais que je ne suis pas la seule:))
J'ai passé le WAIS IV et j'ai eu la restitution hier. Le résultat, c'est que c'est trop hétérogène pour être significatif. Je suis à 131 en indice de compréhension verbale (résultat qui aurait pu être plus important si je n'avais pas une culture générale aussi pauvre, vu que j'ai désinvesti l'école à partir de la 6ème).
Pour le reste je suis dans la norme. La psy remarque néanmoins que les résultats ont pu être un peu faussés par le stress, la peur de l'échec, l'auto-dévalorisation, le découragement dès qu'une tâche devenait plus difficile. Ca a été super dur ce test pour moi (sauf la compréhension verbale). D'ailleurs, je n'en ai parlé à personne.
Bon évidemment j'ai pas passé le WAIS juste comme ça, pour m'amuser. Je me sens décalée, bizarre, inadaptée, avec un mode de raisonnement différent, hypersensible, etc. etc., depuis toujours. J'ai - d'après mes parents, car je ne m'en souviens pas - appris à lire et écrire avant d'aller à l'école. J'ai été première de la classe jusqu'à la fin du CM2, sans vraiment fournir d'efforts, surtout en français évidemment, où je m'emmerdais tellement pendant les corrections de dictée que l'on me donnait autre-chose à faire. Pour moi tout ça c'était intuitif (aussi loin que je m'en souvienne). Mes parents m'ont toujours dit "t'es surdouée" sans jamais me faire passer de test. Ma mère a connu les mêmes problématiques que moi à l'école (sauf qu'elle, on lui a fait sauter une classe).
L'arrivée au collège a été extrêmement difficile, pour tout un tas de raisons (changements dans ma vie perso, etc). Le décalage avec les autres, que je ressentais déjà avant mais de façon relativement soft (j'avais toujours été dans des toutes petites écoles de campagne), m'a explosé à la figure. Au premier trimestre de 6ème, ma moyenne était descendue à 15, je n'aimais pas l'école, certains profs étaient cons, les autres élèves étaient ignobles et moi j'étais inadaptée à un point assez élevé (et seule, bien évidemment).
J'ai commencé à développer des angoisses hyper importantes, dont je n'ai parlé - à l'époque - à personne. Mes parents se sont désintéressés de mon cas.
Je me suis laisser sombrer, j'ai arrêté d'écouter en classe, j'étais une espèce de fantôme qui ne voulait pas qu'on la remarque. J'étais présente en cours, mais j'écoutais pas, et je ne faisais pas mes devoirs.
En 3ème j'avais 8 de moyenne. On m'a fait redoubler. J'ai eu encore 8 de moyenne. (J'arrivais quand-même à sauver les meubles en français, avec les dictées et la grammaire, puis en anglais aussi car j'ai toujours adoré l'anglais sans faire d'efforts).
Bref, j'ai continué sur ce mode là, jusqu'au bac. Ca a été mieux au lycée quand-même, parce qu'on t'emmerde moins quand t'es bizarre. J'ai même eu des potes. Parfois, quand les profs m'intéressaient suffisamment, je lisais les bouquins qu'on nous demandait de lire. Mais bon. J'ai eu mon bac (L, of course) au rattrapage, avec beaucoup de chance, et de bricolage avec le peu de connaissances que j'avais.
Puis je suis allée en fac d'anglais parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. J'ai tenu 2 mois. J'ai vécu avec la bourse et un peu d'aide de mon père. J'étais terrorisée par l'idée de chercher du travail.
A la rentrée suivante, je me suis inscrite en psycho (je savais pas quoi faire d'autre suite à l'échec de la fac d'anglais). Nouveau foirage, car toutes les matières ne m'intéressaient pas, que je ne savais pas où j'allais, que j'arrivais pas à me motiver pour bosser mes cours, ni même pour aller à tous les cours. Mais comme je savais toujours pas quoi faire, je me suis ré-inscrite en 1ère année de psycho l'année suivante.
Entre temps j'avais trouvé un boulot de pionne. A l'époque il n'y avait pas besoin de faire de CV, lettre de motiv', entretien d'embauche et tout ça. Suffisait de remplir certains critères, et on était envoyé directement par le rectorat. (Oui, les temps ont bien changé !)
Ca aussi ça a été dur, avec les élèves (je n'avais pas d'autorité), mais surtout avec les autres adultes. Mais on pouvait pas me virer (ou alors il aurait fallu que je commette une faute grave), alors j'ai fait ça pendant 5 ans. Ca m'a quand-même permis de développer un peu d'habileté sociale, à force, mais surtout de survivre financièrement parlant.
J'avais une vie sentimentale décousue: j'ai passé 8 ans avec quelqu'un, on n'était pas ensemble, mais on était ensemble quand-même. Je ne l'aimais pas, mais je l'aimais quand-même. Bref, un gars qui a essayé de me soutenir, de m'encourager, tant qu'il a pu ...
Après mon second échec en fac de psycho, je me suis dit: "ben merde qu'est-ce que je vais faire? ... C'est con, j'aime bien l'anglais quand-même! Allez, je fais une lettre pour qu'on m'autorise à me ré-inscrire en 1ère année d'anglais."
Alors j'ai fait ça. J'ai eu ma première année au rattrapage, on ne se refait pas. Puis la deuxième année, sans doute au rattrapage aussi, je ne me souviens plus. J'ai voulu partir en Angleterre ensuite, pour 1 an, mais j'ai pas tenu 1 semaine. Alors je suis rentrée en France, j'ai repris mon taf de pionne et je me suis inscrite en 3ème année.
J'ai mis 3 ans avant de valider complètement ma 3ème année. Bref, j'ai eu ma licence à 27 ans.
Voilà, ma vingtaine à moi, ça a été ça. Quasiment pas de vie sociale, quasiment pas de sortie, je savais pas être moi-même, ou très peu. J'osais rien faire, j'avais peur de tout.
J'ai commencé à voir des psychiatres à 22 ans. La première m'a dit: "vous souffrez de troubles anxieux généralisés". Ca a été une sorte de mini-soulagement de pouvoir mettre un mot sur mes souffrances. Mais bon, elle m'a filé des anti-dépresseurs, que j'ai pris parce que j'avais confiance en la médecine, faut croire... Ca ne m'a rien fait, alors on a augmenté les doses, jusqu'à arriver à la dose maximale. Toujours rien.
J'ai changé plusieurs fois de psychiatre et d'anti-dépresseurs, pour aucun résultat. On m'a dit que j'étais dépressive.
Au fond de moi, j'ai toujours su que c'était pas ça le problème.
J'ai lu des trucs sur les HPI il y a 2-3 ans, et je m'y suis reconnue à 100%. Mais je me suis dit: "ça doit pas être ça, je suis trop nulle". J'ai évoqué mes problèmes scolaires à plusieurs psy, mais aucun ne m'a orientée sur cette piste (raison de plus pour me dire que j'étais nulle, d'ailleurs...).
Ensuite j'ai lu des trucs sur les personnalités borderline. Je m'y suis un peu reconnue aussi. J'en ai parlé à ma dernière psy en date, qui m'a dit: "les borderline ça n'existe pas, c'est pas scientifique. Par contre, vous êtes peut-être bipolaire."
Je ne suis jamais retournée voir cette psy.
J'ai choisi, malgré la précarité financière dans laquelle je suis, d'aller voir une psychologue, la première qui a eu l'idée de me faire passer le WAIS. Voilà.
Bref, je sais pas si je suis "surdouée"
Merci de m'avoir lue.
Estefania- Messages : 14
Date d'inscription : 12/06/2016
Localisation : Brest
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
salut te prends pas la tête, du moment que tu as 130 une certaine catégorie de personnel estime que tu as ta place...
welcome
welcome
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
Ha, merci, c'est déjà ça^^
Estefania- Messages : 14
Date d'inscription : 12/06/2016
Localisation : Brest
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
je sais pas toi mais je m'en fous d'être soi disant surdoué ou dieu sait quoi... l'important est d'arriver à devenir quelqu'un qui tient la route ^^
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
Bonjour Estefania,
Sympa ton avatar Penses-tu que ce soit le chat recherché ou son frère jumeau ? (Impression de déjà-vu )
Utilisateurdebase, Steph n'a pas dit qu'elle avait 130 de QI, mais 131 en verbal et le reste dans la moyenne (ça doit faire un QIT à 120 c'est ça ?).
La question posée renvoit au fil de Tixiel
https://www.zebrascrossing.net/t26909-qi-entre-120-et-130-doue-mais-pas-surdoue-ca-change-quoi
Bienvenue
Sympa ton avatar Penses-tu que ce soit le chat recherché ou son frère jumeau ? (Impression de déjà-vu )
Utilisateurdebase, Steph n'a pas dit qu'elle avait 130 de QI, mais 131 en verbal et le reste dans la moyenne (ça doit faire un QIT à 120 c'est ça ?).
La question posée renvoit au fil de Tixiel
https://www.zebrascrossing.net/t26909-qi-entre-120-et-130-doue-mais-pas-surdoue-ca-change-quoi
Bienvenue
Invité- Invité
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
Ouais mon avatar, c'est juste une photo que j'ai trouvée sur l'internet et qui m'a fait marrer ... Le chat disparu, retrouvé à côté de l'affiche qui dit qu'il a disparu:) bref, j'aime bien ce genre d'humour débile.
Oui, alors non j'ai pas 130 de QI, juste 131 en verbal.
Si je suis venue en parler ici, c'est, d'une, parce que c'est tout récent (restitution hier!), et que je sais pas trop à qui en parler pour le moment (j'attends un peu avant d'en parler à 2-3 potes), or j'ai besoin d'en parler quand-même.
Après, j'ai pas envie de rentrer dans des débat houleux pour savoir si j'ai ma place ici, ou si j'ai rien à foutre ici. Je m'exprime, pis on verra bien ce qu'il en ressortira.
Oui, alors non j'ai pas 130 de QI, juste 131 en verbal.
Si je suis venue en parler ici, c'est, d'une, parce que c'est tout récent (restitution hier!), et que je sais pas trop à qui en parler pour le moment (j'attends un peu avant d'en parler à 2-3 potes), or j'ai besoin d'en parler quand-même.
Après, j'ai pas envie de rentrer dans des débat houleux pour savoir si j'ai ma place ici, ou si j'ai rien à foutre ici. Je m'exprime, pis on verra bien ce qu'il en ressortira.
Estefania- Messages : 14
Date d'inscription : 12/06/2016
Localisation : Brest
Re: Ze story of my life (in a nutshell)
bah y a pas de raison qu'il ne ressorte rien de bon
la porte est ouverte
la porte est ouverte
utilisateurdebase- Messages : 787
Date d'inscription : 30/04/2016
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