Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
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Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Bonjour à tous chers collègues de la savane;
Je vous expose mon petit souci qui me pourrit la vie depuis quelques semaines déjà.
Je vis depuis toujours avec ma différence sans avoir pu mettre un nom dessus et très récemment je me suis fait zébrotesté et maintenant je peux mettre un nom sur ma différence.
Je sais plus dans quelle direction va ma colère constatatrice me bloque et j'ai des piques de colère pas vraiment gérable. Il faut que cela sorte.
Je m'aperçois de plus en plus que durant toutes ces années, je me suis fait manipuler et fourvoyé au niveau pro "la bonne patte" qui n'existe pas ou que l'on oublie une fois le service rendu.
Ou je me fourvoie moi-même en mettant tout à une distance de sécurité nécessaire à ma survie.
Je n'arrive plus à faire interface avec le monde extérieur et je suis donc dans une perception largement perturbée et avec de nombreuses distorsions.
Ma petite femme m'aide beaucoup sur ce point. Elle fait l'interprète zébre, normo pensant.
Comme beaucoup d'entre nous j'ai peu d'amis, peu de sortie en dehors du travail, je suis toujours dans la réflexion, la pensée. J'expérimente la pensée magique toute les demi-heures.
J'ai bien compris cet état de fait, j'ai bien compris qu'il fallait que je change de direction et que j'utilise mon potentiel "extraordinaire".
Sauf que rien ne viens et l'envie encore moins. J'ai comme "on dit" tout pour réussir et la possibilité de réussir mais je me sens coincé.
Je suis en colère contre tout et rien et puis tout.
Je me suis suradapté tout ce que je pouvais jusqu'à la limite de moi-même pendant des années et des années.
J'ai réellement la forte impression que mes preuves sont faites largement et pourtant rien. Le cercle vicieux de la reconnaissance en fait.
Je crois que le fait de mettre un nom sur ma différence et de devoir changer de direction me perturbe énormément. Cette nouvelle direction est la meilleure pour moi, je le sais tout le monde le sait et pourtant y a pas moyen.
J'ai des choses à réaliser (un mémoire, un concours à préparer, du boulot) mais rien. Je n'arrive plus à avancer. Paradoxalement je m'ennuie énormément de chez beaucoup.
Par contre je me passionne pour des trucs improbables du genre la synergologie, le coaching orienté solution, la dynamique des fluides, etc.
Mon milieu pro me met très très en colère. Les valeurs prônées ne sont qu'une façade embellisante mais la réalité du dessous de la table est bien différente (carriérisme, petit accord, copinage, etc.)
Vous allez me dire rien de nouveau dans le monde pro de chacun d'entre nous. Je suis un homme de valeur qui défend ces valeurs justement. Je suis contre la sélection des genres. Chacun a le droit à la même considération quel que soit son milieu.
Je vous explique même pas ma réaction au collège quand nous avons vu l'Inde et les castes. Une révolution moi l'élève calme...
Alors que faire . Changer de direction obtenir le sain Graal et vivre heureux ou me perdre dans une bataille perdue d'avance et surtout très mauvaise pour moi et ma santé.
À la fin de mon bilan zèbre est stipulé que :
- que j'ai besoin de prendre conscience de mes grandes ressources et de les utiliser
- Que j'ai besoin d'intensité
- Que j'ai besoin de partager ma grande sensibilité
Je suis peut-être tout simplement déçu de mon monde, déçu de pouvoir rien vraiment changer, déçu de constater la réalité...
J'ai conscience qu'il faut que je me dirige vers une nouvelle vie plus en accord avec moi-même et ne plus me suradapter en permanence. Je n'ai pas envie d'abandonner sans dualité sans que les gens comprennent qu'ils vont me perdre. Vache, c'est narcissique ça...
Schéma habituel; déçu vers frustration vers colère vers rien.
Ah je crois que la solution est trouvée. Ne plus vouloir sauver tout le monde me guérir de l'enfant et l'ado que j'ai été et aller de l'avant pour le bien des miens et le mien aussi.
Accepter que la loi de la vie soit faite comme cela et que je pourrai rien y changer sans en pâtir moi-même.
Comprendre enfin que c'est ma douance qui m'a sauvé de mon funeste avenir et non une école.
Je dois être guérie de mon passé parce que j'ai été très longtemps en questionnement sur cette période compliqué de ma vie. J'ai l'impression que je réitère ce schéma avec ma déception de mon monde pro. Il est grand temps de pendre ma vraie route et de finaliser par une vraie réussite qui tient compte de tous les aspects de ma vie et de mon fonctionnement propre et arrêter de jouer un rôle qui ne me convient plus du tout.
SURTOUT AVANT d'exploser et de me dégrader.
J'ai une chance ma vie perso va bien même très bien. Reste à avoir confiance en moi et en mes capacités et tout sera comme je le veux.
Pas facile d'avancer dans ce monde mais la passivité est encore pire.....
Je vous expose mon petit souci qui me pourrit la vie depuis quelques semaines déjà.
Je vis depuis toujours avec ma différence sans avoir pu mettre un nom dessus et très récemment je me suis fait zébrotesté et maintenant je peux mettre un nom sur ma différence.
Je sais plus dans quelle direction va ma colère constatatrice me bloque et j'ai des piques de colère pas vraiment gérable. Il faut que cela sorte.
Je m'aperçois de plus en plus que durant toutes ces années, je me suis fait manipuler et fourvoyé au niveau pro "la bonne patte" qui n'existe pas ou que l'on oublie une fois le service rendu.
Ou je me fourvoie moi-même en mettant tout à une distance de sécurité nécessaire à ma survie.
Je n'arrive plus à faire interface avec le monde extérieur et je suis donc dans une perception largement perturbée et avec de nombreuses distorsions.
Ma petite femme m'aide beaucoup sur ce point. Elle fait l'interprète zébre, normo pensant.
Comme beaucoup d'entre nous j'ai peu d'amis, peu de sortie en dehors du travail, je suis toujours dans la réflexion, la pensée. J'expérimente la pensée magique toute les demi-heures.
J'ai bien compris cet état de fait, j'ai bien compris qu'il fallait que je change de direction et que j'utilise mon potentiel "extraordinaire".
Sauf que rien ne viens et l'envie encore moins. J'ai comme "on dit" tout pour réussir et la possibilité de réussir mais je me sens coincé.
Je suis en colère contre tout et rien et puis tout.
Je me suis suradapté tout ce que je pouvais jusqu'à la limite de moi-même pendant des années et des années.
J'ai réellement la forte impression que mes preuves sont faites largement et pourtant rien. Le cercle vicieux de la reconnaissance en fait.
Je crois que le fait de mettre un nom sur ma différence et de devoir changer de direction me perturbe énormément. Cette nouvelle direction est la meilleure pour moi, je le sais tout le monde le sait et pourtant y a pas moyen.
J'ai des choses à réaliser (un mémoire, un concours à préparer, du boulot) mais rien. Je n'arrive plus à avancer. Paradoxalement je m'ennuie énormément de chez beaucoup.
Par contre je me passionne pour des trucs improbables du genre la synergologie, le coaching orienté solution, la dynamique des fluides, etc.
Mon milieu pro me met très très en colère. Les valeurs prônées ne sont qu'une façade embellisante mais la réalité du dessous de la table est bien différente (carriérisme, petit accord, copinage, etc.)
Vous allez me dire rien de nouveau dans le monde pro de chacun d'entre nous. Je suis un homme de valeur qui défend ces valeurs justement. Je suis contre la sélection des genres. Chacun a le droit à la même considération quel que soit son milieu.
Je vous explique même pas ma réaction au collège quand nous avons vu l'Inde et les castes. Une révolution moi l'élève calme...
Alors que faire . Changer de direction obtenir le sain Graal et vivre heureux ou me perdre dans une bataille perdue d'avance et surtout très mauvaise pour moi et ma santé.
À la fin de mon bilan zèbre est stipulé que :
- que j'ai besoin de prendre conscience de mes grandes ressources et de les utiliser
- Que j'ai besoin d'intensité
- Que j'ai besoin de partager ma grande sensibilité
Je suis peut-être tout simplement déçu de mon monde, déçu de pouvoir rien vraiment changer, déçu de constater la réalité...
J'ai conscience qu'il faut que je me dirige vers une nouvelle vie plus en accord avec moi-même et ne plus me suradapter en permanence. Je n'ai pas envie d'abandonner sans dualité sans que les gens comprennent qu'ils vont me perdre. Vache, c'est narcissique ça...
Schéma habituel; déçu vers frustration vers colère vers rien.
Ah je crois que la solution est trouvée. Ne plus vouloir sauver tout le monde me guérir de l'enfant et l'ado que j'ai été et aller de l'avant pour le bien des miens et le mien aussi.
Accepter que la loi de la vie soit faite comme cela et que je pourrai rien y changer sans en pâtir moi-même.
Comprendre enfin que c'est ma douance qui m'a sauvé de mon funeste avenir et non une école.
Je dois être guérie de mon passé parce que j'ai été très longtemps en questionnement sur cette période compliqué de ma vie. J'ai l'impression que je réitère ce schéma avec ma déception de mon monde pro. Il est grand temps de pendre ma vraie route et de finaliser par une vraie réussite qui tient compte de tous les aspects de ma vie et de mon fonctionnement propre et arrêter de jouer un rôle qui ne me convient plus du tout.
SURTOUT AVANT d'exploser et de me dégrader.
J'ai une chance ma vie perso va bien même très bien. Reste à avoir confiance en moi et en mes capacités et tout sera comme je le veux.
Pas facile d'avancer dans ce monde mais la passivité est encore pire.....
SB.ABcube- Messages : 212
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 45
Localisation : Entre le froid et le chaud mais plutôt froid
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
@ SB.ABCube :
Tu exposes ta problématique puis tu envisages plusieurs pistes en vue d'une solution.
Par conséquent, je suis un peu perdu et ne sais pas exactement si tu souhaites simplement t'appuyer sur ce forum pour te permettre d'exposer ta situation ou bien si tu aimerais te nourrir du feed-back de zèbres à la lecture de tes propos?
En ce qui me concerne, je veux bien te faire part de mon témoignage personnel. Peut-être t'éclairera-t-il ?
Alors que je venais d'avoir 33 ans, que ma vie semblait rouler comme sur des roulettes, je me suis levé un beau matin avec une irrépressible envie de pleurer. Des larmes me sont venues aux yeux et, avec elles, un sentiment de grande tristesse, de lassitude.
Je me repris, réajustai ma cravate et alla travailler sans comprendre la raison de cet incident.
Le "problème", c'est que le lendemain, cela reprit de plus belle : lever, larmes, tristesse et désolation, boulot, dodo… et ce durant plusieurs semaines.
C'était complètement absurde de pleurer de la sorte car j'avais auprès de moi une femme aimante, un fiston magnifique, un travail inespéré en tant que plus jeune cadre de la boite (1000 salariés) à l'avenir prometteur, une maison, une voiture, aucun souci de santé, etc…
Alors que je ne comprenais toujours pas pourquoi ce "rituel" des larmes se présentait chaque matin (parfois le soir en rentrant du boulot), j'ai commencé à avoir mal à la gorge. J'ai dû consulter mon médecin généraliste qui a décelé qu'il y avait "anguille sous roche". D'ailleurs, là, je fondis de nouveau en larmes. Il m'arrêta 15 jours pour prendre le temps de réfléchir aux raisons de ces troubles.
Je profitai donc de l'occasion pour consulter un ostéopathe et divers psychiatres (car remboursés par la sécu). L'ostéo me fit du bien (des blocages décelés) mais les psy ne m'apportèrent aucune solution très convainquante. Je poursuivis quand même un suivi hebdomadaire avec un psychanalyste avec qui j'avais eu un bon feeling . Ca me maintenait dans un état "acceptable" avec l'aide de quelques fleurs de Bach.
Puis, je me décidai à me pencher sur une spiritualité que j'avais laissée tomber depuis mon adolescence. De confession catholique, j'avais tout rejeté mais j'avais gardé le plaisir du recueillement.
Mes recherches en direction du bouddhisme m'apportèrent un nouveau sens à la vie.
Il y était exposé que nos vies sont ponctuées par la souffrance. Ce qui était plus que jamais ma réalité même si je n'en comprenais pas la cause.
Je fis alors un grand voyage de 20 jours au Tibet. Là, j'eus le temps d'avoir envie de penser à moi et peut-être à changer de métier…
C'est finalement ce que je fis dans les mois qui suivirent : je démissionnai, je suivis une nouvelle formation qualifiante et trouvais enfin un sens à la vie.
Avec le recul, je pense que cette tristesse et cette très grande lassitude m'ont permis de toucher du doigt combien certaines parties de moi-même (la créativité, le besoin de célébrer la vie…) ne parvenaient pas à s'exprimer. Dès lors, mon "travail" personnel a consisté à prendre conscience de mes besoins profonds pour mieux les satisfaire.
La CNV liste justement ces besoins : http://fr.nvcwiki.com/images/NVA309-CAL.pdf
Vivre pour moi, c'est aussi et surtout prendre conscience des choses.
Je te souhaite le meilleur.
Tu exposes ta problématique puis tu envisages plusieurs pistes en vue d'une solution.
Par conséquent, je suis un peu perdu et ne sais pas exactement si tu souhaites simplement t'appuyer sur ce forum pour te permettre d'exposer ta situation ou bien si tu aimerais te nourrir du feed-back de zèbres à la lecture de tes propos?
En ce qui me concerne, je veux bien te faire part de mon témoignage personnel. Peut-être t'éclairera-t-il ?
Alors que je venais d'avoir 33 ans, que ma vie semblait rouler comme sur des roulettes, je me suis levé un beau matin avec une irrépressible envie de pleurer. Des larmes me sont venues aux yeux et, avec elles, un sentiment de grande tristesse, de lassitude.
Je me repris, réajustai ma cravate et alla travailler sans comprendre la raison de cet incident.
Le "problème", c'est que le lendemain, cela reprit de plus belle : lever, larmes, tristesse et désolation, boulot, dodo… et ce durant plusieurs semaines.
C'était complètement absurde de pleurer de la sorte car j'avais auprès de moi une femme aimante, un fiston magnifique, un travail inespéré en tant que plus jeune cadre de la boite (1000 salariés) à l'avenir prometteur, une maison, une voiture, aucun souci de santé, etc…
Alors que je ne comprenais toujours pas pourquoi ce "rituel" des larmes se présentait chaque matin (parfois le soir en rentrant du boulot), j'ai commencé à avoir mal à la gorge. J'ai dû consulter mon médecin généraliste qui a décelé qu'il y avait "anguille sous roche". D'ailleurs, là, je fondis de nouveau en larmes. Il m'arrêta 15 jours pour prendre le temps de réfléchir aux raisons de ces troubles.
Je profitai donc de l'occasion pour consulter un ostéopathe et divers psychiatres (car remboursés par la sécu). L'ostéo me fit du bien (des blocages décelés) mais les psy ne m'apportèrent aucune solution très convainquante. Je poursuivis quand même un suivi hebdomadaire avec un psychanalyste avec qui j'avais eu un bon feeling . Ca me maintenait dans un état "acceptable" avec l'aide de quelques fleurs de Bach.
Puis, je me décidai à me pencher sur une spiritualité que j'avais laissée tomber depuis mon adolescence. De confession catholique, j'avais tout rejeté mais j'avais gardé le plaisir du recueillement.
Mes recherches en direction du bouddhisme m'apportèrent un nouveau sens à la vie.
Il y était exposé que nos vies sont ponctuées par la souffrance. Ce qui était plus que jamais ma réalité même si je n'en comprenais pas la cause.
Je fis alors un grand voyage de 20 jours au Tibet. Là, j'eus le temps d'avoir envie de penser à moi et peut-être à changer de métier…
C'est finalement ce que je fis dans les mois qui suivirent : je démissionnai, je suivis une nouvelle formation qualifiante et trouvais enfin un sens à la vie.
Avec le recul, je pense que cette tristesse et cette très grande lassitude m'ont permis de toucher du doigt combien certaines parties de moi-même (la créativité, le besoin de célébrer la vie…) ne parvenaient pas à s'exprimer. Dès lors, mon "travail" personnel a consisté à prendre conscience de mes besoins profonds pour mieux les satisfaire.
La CNV liste justement ces besoins : http://fr.nvcwiki.com/images/NVA309-CAL.pdf
Vivre pour moi, c'est aussi et surtout prendre conscience des choses.
Je te souhaite le meilleur.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Merci c'est gentil.
Pour moi dans mon cas tout est pareil que toi pour le début.
J'étais méga prometteur dans mon job et trop de choses me sont tombés dessus dans un temps très court. Je n'ai pas su dire non et en même temps tait pas vraiment possible de dire non.
Et forcément à un moment, j'ai déçu. Je pense en tout cas.
Je suis dans un secteur d'activité ou l'évolution pro est presque impossible voire inexistante. Pour celui qui a la chance d'avoir une opportunité, c'est le petit miracle.
J'ai eu cette opportunité et j'ai dit non pour raison principalement de famille. En bref ce n'était pas le bon moment.
J'ai aussi eux un responsable hiérarchique qui m' explosé la tête. Je courrai trop vite à son goût.
On m'a aussi promis beaucoup de choses et rien au final.
J'ai tout ce que l'on peut souhaiter mais je m'ennuie tout le temps. Pour ma part la spiritualité est très lié carriérisme pas dans mon cas mais je le constate tellement souvent . Mélanger le pro et le spirituel, ce n'est jamais bon.
Et tu rajoutes la découverte de ma zébritude, dont je sais pas quoi faire.
Une chose est sur je ne veux plus me sacrifier pour mon job. Je veux vivre et avoir du temps pour vivre. Je suis à l'heure actuelle responsable et coordinateur de tout un tas de trucs en plus de mon métier principal.
Je sais ce que je dois faire pour avoir une vie méga cool mais j'arrive pas à me mettre en route.
Je crois que je suis tellement en colère que je vois plus rien! besoin de vacance peut être et de calme.
Pour moi dans mon cas tout est pareil que toi pour le début.
J'étais méga prometteur dans mon job et trop de choses me sont tombés dessus dans un temps très court. Je n'ai pas su dire non et en même temps tait pas vraiment possible de dire non.
Et forcément à un moment, j'ai déçu. Je pense en tout cas.
Je suis dans un secteur d'activité ou l'évolution pro est presque impossible voire inexistante. Pour celui qui a la chance d'avoir une opportunité, c'est le petit miracle.
J'ai eu cette opportunité et j'ai dit non pour raison principalement de famille. En bref ce n'était pas le bon moment.
J'ai aussi eux un responsable hiérarchique qui m' explosé la tête. Je courrai trop vite à son goût.
On m'a aussi promis beaucoup de choses et rien au final.
J'ai tout ce que l'on peut souhaiter mais je m'ennuie tout le temps. Pour ma part la spiritualité est très lié carriérisme pas dans mon cas mais je le constate tellement souvent . Mélanger le pro et le spirituel, ce n'est jamais bon.
Et tu rajoutes la découverte de ma zébritude, dont je sais pas quoi faire.
Une chose est sur je ne veux plus me sacrifier pour mon job. Je veux vivre et avoir du temps pour vivre. Je suis à l'heure actuelle responsable et coordinateur de tout un tas de trucs en plus de mon métier principal.
Je sais ce que je dois faire pour avoir une vie méga cool mais j'arrive pas à me mettre en route.
Je crois que je suis tellement en colère que je vois plus rien! besoin de vacance peut être et de calme.
SB.ABcube- Messages : 212
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 45
Localisation : Entre le froid et le chaud mais plutôt froid
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Justement ! Je crois savoir que la colère est une émotion très intéressante !
Dans "les ressources insoupçonnées de la colère" de Marshall Rosenberg, il est clairement expliqué qu'une première étape consiste à prendre conscience du fait que le stimulus de notre colère n'en est pas la cause. Autrement dit, la véritable cause de notre colère n'est pas simplement ce que les autres font, mais ce qui se passe en nous en réaction à ce qu'ils font.
Il est alors expliqué comme évaluer les déclencheurs de la colère.
Ensuite, partant du principe que la colère se déclenche du fait que certains de nos besoins ne sont pas satisfaits, l'étape suivante consiste à rechercher ce ou ces besoins.
Surtout en tant que zèbres, nous rencontrons bien souvent le problème que nous ne sommes pas bien reliés à nos besoins : nous avons bien souvent le réflexe de faire appel à notre mental qui se focalise sur ce qui ne va pas chez les autres et pourquoi ils sont incapables de combler nos besoins. Les jugements que nous portons sur les autres - qui provoquent notre colère- sont en réalité l'expression déformée de nos besoins insatisfaits.
Ces 3 étapes (identifier le déclencheur, identifier l'image ou le jugement qui nous met en colère, remplacer cette image porteuse de jugement par le besoin qu'elle exprime) se déroulent en introspection et en silence.
Une dernière étape consiste à engager le dialogue avec l'autre, une fois que notre colère est transformée en d'autres émotions.
Personnellement, je pratique régulièrement une sorte de "méditation" qui me permet d'avoir plus de clairvoyance et au final, plus de lucidité sur la réalité qu'il s'agisse de la réalité des autres, du contexte, de ma propre réalité mentale, émotionnelle, etc…
Je t'encouragerais vraiment à en faire l'expérience car seulement cela m'a libéré.
Dans "les ressources insoupçonnées de la colère" de Marshall Rosenberg, il est clairement expliqué qu'une première étape consiste à prendre conscience du fait que le stimulus de notre colère n'en est pas la cause. Autrement dit, la véritable cause de notre colère n'est pas simplement ce que les autres font, mais ce qui se passe en nous en réaction à ce qu'ils font.
Il est alors expliqué comme évaluer les déclencheurs de la colère.
Ensuite, partant du principe que la colère se déclenche du fait que certains de nos besoins ne sont pas satisfaits, l'étape suivante consiste à rechercher ce ou ces besoins.
Surtout en tant que zèbres, nous rencontrons bien souvent le problème que nous ne sommes pas bien reliés à nos besoins : nous avons bien souvent le réflexe de faire appel à notre mental qui se focalise sur ce qui ne va pas chez les autres et pourquoi ils sont incapables de combler nos besoins. Les jugements que nous portons sur les autres - qui provoquent notre colère- sont en réalité l'expression déformée de nos besoins insatisfaits.
Ces 3 étapes (identifier le déclencheur, identifier l'image ou le jugement qui nous met en colère, remplacer cette image porteuse de jugement par le besoin qu'elle exprime) se déroulent en introspection et en silence.
Une dernière étape consiste à engager le dialogue avec l'autre, une fois que notre colère est transformée en d'autres émotions.
Personnellement, je pratique régulièrement une sorte de "méditation" qui me permet d'avoir plus de clairvoyance et au final, plus de lucidité sur la réalité qu'il s'agisse de la réalité des autres, du contexte, de ma propre réalité mentale, émotionnelle, etc…
Je t'encouragerais vraiment à en faire l'expérience car seulement cela m'a libéré.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Je le connais le truc qui me renvoi à ma colère.
La reconnaissance et le fait d'exister.
La reconnaissance et le fait d'exister.
SB.ABcube- Messages : 212
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 45
Localisation : Entre le froid et le chaud mais plutôt froid
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Ya un truc qui me marque : quoi faire de ma zebritude ?
Tu dois exploiter ce grand potentiel, pourquoi?
Ça donne l'impression que ça te met la pression' que tu dois forcément maintenant faire "mieux".
Est ce obligatoire? La vie doit elle changer le jour où on "devient" zebre?
Moi ça m'a juste apporté de me dire que je suis pas nulle, et aussi me pardonner de mes bizarreries. Puis je sais que je peux, si je veux.
Mais pour autant, est ce que je dois?
Qu'est ce que tu veux, toi?
Un potentiel, c'est bien, mais c'est pas non plus une obligation... Non ?
ce qui est important, c'est l'envie, amha.
Après, je suis ptet à côté de la plaque...
Tu dois exploiter ce grand potentiel, pourquoi?
Ça donne l'impression que ça te met la pression' que tu dois forcément maintenant faire "mieux".
Est ce obligatoire? La vie doit elle changer le jour où on "devient" zebre?
Moi ça m'a juste apporté de me dire que je suis pas nulle, et aussi me pardonner de mes bizarreries. Puis je sais que je peux, si je veux.
Mais pour autant, est ce que je dois?
Qu'est ce que tu veux, toi?
Un potentiel, c'est bien, mais c'est pas non plus une obligation... Non ?
ce qui est important, c'est l'envie, amha.
Après, je suis ptet à côté de la plaque...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
@ Chuna56
A lire SB.ABCube, j'avais plutôt compris que la révélation de sa zébritude lui révélait d'autant plus la nécessité d'agir alors qu'il était déjà dans ce questionnement.
Peut être que les conclusions du test sont autant d'indications à suivre ?
SB.ABcube a écrit:é.
À la fin de mon bilan zèbre est stipulé que :
- que j'ai besoin de prendre conscience de mes grandes ressources et de les utiliser
- Que j'ai besoin d'intensité
- Que j'ai besoin de partager ma grande sensibilité
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Certes, mais je trouve ça culpabilisateur de le dire ainsi....
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Oui, j'ai l'impression aussi que la validation de ma zébritude me mets la pression.
Cependant, j'étais déjà dans une démarche d'évolution pro avant cette découverte.
Disons que le fait d'être zèbre m'a fait changer de direction pro.
Je ne suis absolument pas administratif et je voulais un poste à responsabilité pour la gloire.
Assez mal sain tout ça.
Maintenant, je m'oriente vers une vie plus tranquille et en corrélation avec mon idéal de vie.
Je crois que c'est ce monde de faux cul qui me contrarie.
Je sais que ma colère va se minorer et puis je prendrai mon autre chemin de vie.
Disons que je souhaite utiliser mon potentiel pour améliorer ma vie et assurer l'avenir de mes petits.
Cependant, j'étais déjà dans une démarche d'évolution pro avant cette découverte.
Disons que le fait d'être zèbre m'a fait changer de direction pro.
Je ne suis absolument pas administratif et je voulais un poste à responsabilité pour la gloire.
Assez mal sain tout ça.
Maintenant, je m'oriente vers une vie plus tranquille et en corrélation avec mon idéal de vie.
Je crois que c'est ce monde de faux cul qui me contrarie.
Je sais que ma colère va se minorer et puis je prendrai mon autre chemin de vie.
Disons que je souhaite utiliser mon potentiel pour améliorer ma vie et assurer l'avenir de mes petits.
SB.ABcube- Messages : 212
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 45
Localisation : Entre le froid et le chaud mais plutôt froid
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Disons que je souhaite utiliser mon potentiel pour améliorer ma vie et assurer l'avenir de mes petits.
C'est la meilleure voie à suivre, je crois
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Là je sais plus trop le pourquoi du comment.
Il n'y a pas que la profession . Perso j'adore mon boulot mon équipe je lis je fais du sport. Je suis super épanouie !
Invité- Invité
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