Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
+28
magicoz
ortolan
Bimbang
morivian
Hanae
M.Dupont
Petitagore
Stauk
sashamira
Mammouth
Chuna
Alaintuitif
matimote
Kass
Pangolin Atrabilaire
melie
JCVD
Lainie
Lysange
Yoda300
Pelot
Ailes Bleues
Sarella
Omnia vanitas
Asperzebre
Mc Nulty
Firemane
Diatribe
32 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonjour/soir,
J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de sujet similaire sur cette partie du forum. Je ne doute pas qu'il s'agit d'un contexte peu familier.
Par "physique", j'entends l'apparence accessoirisée, contrôlée, et non le corps en lui-même.
J'aimerais porter le contexte via mon expérience :
Ma relation de couple a duré 6 ans. Il y a une dizaine de jours, j'ai décidé de rompre. Il y a trois jours, nous avons eu une conversation de 5h30, où nous étions d'accord, lui et moi sur notre séparation. Il m'a évoqué, comme régulièrement, les raisons pour lesquelles il ne m'aimait plus :
"C'est le physique. La présentation, je ne peux pas passer au-delà. J'ai accepté, parce que je n'ai pas à te contraindre à quoi que ce soit, parce que c'est un choix de ta part, mais je n'ai jamais pu m'y faire. Si il n'y avait pas ce problème de physique, de présentation, tu serais ma femme idéale."
Cela étant, je ne le suis pas.
Non, mon copain n'est pas un connard superficiel. Si nous sommes restés 6 ans ensemble, c'est qu'il a su voir au-delà du physique. Cela n'a pas duré car il a fini par vivre de projections, d'illusions de moi. Il ressemble à la majorité des hommes, il a un intérêt pour l'apparence physique, sans pour autant en fait un intérêt capital, ni être exigeant. Nous étions fusionnels sur le plan intellectuel. Je ne rabâcherais pas ce cliché de l'homme "plus visuel", peut-être est-ce vrai, qu'importe ; je respecte ces hommes, je ne trouve pas qu'ils aient de quoi se reprocher là-dessus.
J'ai des principes, des idéaux de moi-même. Je ne prends pas "soin de moi", et c'est un choix totalement volontaire :
- Je mets des vêtements d'homme (parce que je les trouve plus confortables), souvent, tachés.
- Je me contrefiche de l'allure des vêtements (des logos, pubs de la boulangerie du coin ou d'une banque de Crédit brodés en énorme sur les vêtements ne me dérangent pas).
- Je ne mets RIEN sur ma peau (maquillage, crème, etc.)
- Je ne m'épile, ne me rase pas (ni les jambes, ni sous les bras, etc.)
- Je ne me coiffe presque pas.
- Je ne porte pas de bijou ou autre accessoire.
- Je me fous de la concordance de mes vêtements, chaussures, autre.
- Mon sac à main est une sacoche décathlon délavée, usée jusque la doublure.
Je n'ai aucune féminité ; ni volontaire, ni charismatique. Et j'aime ça. C'est ce qui fait que je me sens moi-même. C'est moi, simplement.
Je respecte les femmes qui, de leur majorité écrasante, me sont opposées (et les hommes, d'ailleurs). Toutefois, l'inverse est rarement réciproque. Dans l'utopie, j'aimerais que l'on respecte mes choix, plutôt que l'on me fasse subir reproches et insultes.
Mais je ne suis pas naïve : la différence, ça se paie. Je ne connais que trop bien ce principe.
"Tu pourrais faire un effort !", "Tu dois ressembler à un yéti avec tous ces poils !", "Tu ne trouveras jamais un mec si tu ne prends pas soin de toi", "Tu me fais honte", "C'est surement parce que tu manque de confiance en toi que tu es comme ça !", "Tu te néglige", "Si tu te maquillais un peu...", "Yeurk, c'est sale !", "Tu fais pouilleuse", "Pourquoi tu n'essaie pas de...", "tu serais plus jolie si tu..." Etc.
Et j'en passe ; des pseudos conseils, aux reproches, aux insultes, cela venant de tout genre de personnes, plus ou moins agréablement dit. Et puis, les regards, pesant, écœurés, dans la rue, notamment en été. Montrer mes poils bruns sur ma peau pâle, en plus de mon embonpoint ; les conséquences paraissent évidentes, je ne vous fais pas un dessin.
Je ne veux pas changer, parce que c'est un choix que j'ai fais, ce que j'ai toujours voulu. J'en suis satisfaite, je me sens bien comme ça.
Paradoxalement, le regard des autres me pèse. Je sais qu'il est inévitable, mais il est lourd à subir. Je ne veux plus que l'on me véhicule un sentiment de honte. J'aimerais que l'on m'ignore, dans le meilleur des cas. Que je ne sois plus un objet de moqueries permanent, une bizarrerie à scruter de travers, un dos derrière lequel rire. J'aimerais que cesse ce que je ressens comme un réel harcèlement, contre mon choix.
J'ai souffert trop longtemps de mes faux-self, je m'en décharge enfin ; je ne veux plus endosser un rôle dans lequel je n'ai jamais été à l'aise. J'aimerais que l'on ne me contraigne pas, comme je ne contrains personne. Que l'on ne me reproche plus mon apparence physique que l'on nomme "négligée", comme je ne me permets pas de reporter des clichés sur ceux qui "prennent soin d'eux".
Je sais, "les gens" ceci, "les gens" cela... Ils sont toujours comme ça, c'est le système, la société, le père Noël qui veut ça.
"Moi je ne ferais jamais ça à quelqu'un", "Il y a des mecs qui n'y pensent pas", "T'inquiète pas, tu trouveras mieux".
J'avais déjà trouvé, même s'il avait des défauts, il était plus tolérant et moins regardant qu'une grande majorité. Je ne pleurniche pas sur mon ex qui me manquerait ; après tout, c'est moi qui l'ai quitté.
Mais faut avouer que ça va être dur, très dur, de retrouver quelqu'un. Quelqu'un qui accepte mes difficultés, mes avis/réflexions tranchés, ma grande gueule parfois, mon apparence physique ; mon côté trop nature. Parce que, quand j'entends parler de femmes "naturelles", je ne me reconnais pas en elles. Ni elles en moi : elle ne sont pas "à ce point là".
Je sais, il y a d'autres femmes qui ne se rasent plus, ne font pas attention à leur look, ont un flux instinctif, etc. Déjà, elles ont rarement mon âge. Et beaucoup s'accordent à dire qu'elles ont "un petit je-ne-sais-quoi en plus", que certains nomment "marque de féminité", d'autres "beauté naturelle"...
Il s'avère que ce truc là, je ne l'ai pas.
Je ressemble à une femme coincée entre deux sexes, à la fois homme et femme. Et je ne veux pas choisir, parce que "moi", c'est un vagin de femme, avec une personnalité croisée, corniaud. Et en plus, je suis féministe !
Je ne suis pas vraiment déprimée, j'ai l'habitude, j'ai vécu trop d'horreurs, j'ai trop souffert pour me laisser abattre par "ça", même si c'est douloureux. J'ai morflé, et en plus je m'en remets doucement.
J'aimerais partager mon expérience avec d'autres femmes ayant vécue ou vivant cela, mais également avec qui est intéressé pour discuter de ce sujet, femmes ou hommes.
J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de sujet similaire sur cette partie du forum. Je ne doute pas qu'il s'agit d'un contexte peu familier.
Par "physique", j'entends l'apparence accessoirisée, contrôlée, et non le corps en lui-même.
J'aimerais porter le contexte via mon expérience :
Ma relation de couple a duré 6 ans. Il y a une dizaine de jours, j'ai décidé de rompre. Il y a trois jours, nous avons eu une conversation de 5h30, où nous étions d'accord, lui et moi sur notre séparation. Il m'a évoqué, comme régulièrement, les raisons pour lesquelles il ne m'aimait plus :
"C'est le physique. La présentation, je ne peux pas passer au-delà. J'ai accepté, parce que je n'ai pas à te contraindre à quoi que ce soit, parce que c'est un choix de ta part, mais je n'ai jamais pu m'y faire. Si il n'y avait pas ce problème de physique, de présentation, tu serais ma femme idéale."
Cela étant, je ne le suis pas.
Non, mon copain n'est pas un connard superficiel. Si nous sommes restés 6 ans ensemble, c'est qu'il a su voir au-delà du physique. Cela n'a pas duré car il a fini par vivre de projections, d'illusions de moi. Il ressemble à la majorité des hommes, il a un intérêt pour l'apparence physique, sans pour autant en fait un intérêt capital, ni être exigeant. Nous étions fusionnels sur le plan intellectuel. Je ne rabâcherais pas ce cliché de l'homme "plus visuel", peut-être est-ce vrai, qu'importe ; je respecte ces hommes, je ne trouve pas qu'ils aient de quoi se reprocher là-dessus.
J'ai des principes, des idéaux de moi-même. Je ne prends pas "soin de moi", et c'est un choix totalement volontaire :
- Je mets des vêtements d'homme (parce que je les trouve plus confortables), souvent, tachés.
- Je me contrefiche de l'allure des vêtements (des logos, pubs de la boulangerie du coin ou d'une banque de Crédit brodés en énorme sur les vêtements ne me dérangent pas).
- Je ne mets RIEN sur ma peau (maquillage, crème, etc.)
- Je ne m'épile, ne me rase pas (ni les jambes, ni sous les bras, etc.)
- Je ne me coiffe presque pas.
- Je ne porte pas de bijou ou autre accessoire.
- Je me fous de la concordance de mes vêtements, chaussures, autre.
- Mon sac à main est une sacoche décathlon délavée, usée jusque la doublure.
Je n'ai aucune féminité ; ni volontaire, ni charismatique. Et j'aime ça. C'est ce qui fait que je me sens moi-même. C'est moi, simplement.
Je respecte les femmes qui, de leur majorité écrasante, me sont opposées (et les hommes, d'ailleurs). Toutefois, l'inverse est rarement réciproque. Dans l'utopie, j'aimerais que l'on respecte mes choix, plutôt que l'on me fasse subir reproches et insultes.
Mais je ne suis pas naïve : la différence, ça se paie. Je ne connais que trop bien ce principe.
"Tu pourrais faire un effort !", "Tu dois ressembler à un yéti avec tous ces poils !", "Tu ne trouveras jamais un mec si tu ne prends pas soin de toi", "Tu me fais honte", "C'est surement parce que tu manque de confiance en toi que tu es comme ça !", "Tu te néglige", "Si tu te maquillais un peu...", "Yeurk, c'est sale !", "Tu fais pouilleuse", "Pourquoi tu n'essaie pas de...", "tu serais plus jolie si tu..." Etc.
Et j'en passe ; des pseudos conseils, aux reproches, aux insultes, cela venant de tout genre de personnes, plus ou moins agréablement dit. Et puis, les regards, pesant, écœurés, dans la rue, notamment en été. Montrer mes poils bruns sur ma peau pâle, en plus de mon embonpoint ; les conséquences paraissent évidentes, je ne vous fais pas un dessin.
Je ne veux pas changer, parce que c'est un choix que j'ai fais, ce que j'ai toujours voulu. J'en suis satisfaite, je me sens bien comme ça.
Paradoxalement, le regard des autres me pèse. Je sais qu'il est inévitable, mais il est lourd à subir. Je ne veux plus que l'on me véhicule un sentiment de honte. J'aimerais que l'on m'ignore, dans le meilleur des cas. Que je ne sois plus un objet de moqueries permanent, une bizarrerie à scruter de travers, un dos derrière lequel rire. J'aimerais que cesse ce que je ressens comme un réel harcèlement, contre mon choix.
J'ai souffert trop longtemps de mes faux-self, je m'en décharge enfin ; je ne veux plus endosser un rôle dans lequel je n'ai jamais été à l'aise. J'aimerais que l'on ne me contraigne pas, comme je ne contrains personne. Que l'on ne me reproche plus mon apparence physique que l'on nomme "négligée", comme je ne me permets pas de reporter des clichés sur ceux qui "prennent soin d'eux".
Je sais, "les gens" ceci, "les gens" cela... Ils sont toujours comme ça, c'est le système, la société, le père Noël qui veut ça.
"Moi je ne ferais jamais ça à quelqu'un", "Il y a des mecs qui n'y pensent pas", "T'inquiète pas, tu trouveras mieux".
J'avais déjà trouvé, même s'il avait des défauts, il était plus tolérant et moins regardant qu'une grande majorité. Je ne pleurniche pas sur mon ex qui me manquerait ; après tout, c'est moi qui l'ai quitté.
Mais faut avouer que ça va être dur, très dur, de retrouver quelqu'un. Quelqu'un qui accepte mes difficultés, mes avis/réflexions tranchés, ma grande gueule parfois, mon apparence physique ; mon côté trop nature. Parce que, quand j'entends parler de femmes "naturelles", je ne me reconnais pas en elles. Ni elles en moi : elle ne sont pas "à ce point là".
Je sais, il y a d'autres femmes qui ne se rasent plus, ne font pas attention à leur look, ont un flux instinctif, etc. Déjà, elles ont rarement mon âge. Et beaucoup s'accordent à dire qu'elles ont "un petit je-ne-sais-quoi en plus", que certains nomment "marque de féminité", d'autres "beauté naturelle"...
Il s'avère que ce truc là, je ne l'ai pas.
Je ressemble à une femme coincée entre deux sexes, à la fois homme et femme. Et je ne veux pas choisir, parce que "moi", c'est un vagin de femme, avec une personnalité croisée, corniaud. Et en plus, je suis féministe !
Je ne suis pas vraiment déprimée, j'ai l'habitude, j'ai vécu trop d'horreurs, j'ai trop souffert pour me laisser abattre par "ça", même si c'est douloureux. J'ai morflé, et en plus je m'en remets doucement.
J'aimerais partager mon expérience avec d'autres femmes ayant vécue ou vivant cela, mais également avec qui est intéressé pour discuter de ce sujet, femmes ou hommes.
Dernière édition par Diatribe le Mer 3 Aoû 2016 - 12:45, édité 1 fois
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Vu l'image écrasante de la "femme" selon la société, je suis relativement admiratif des choix que tu fais, malgré la pression. Tu as mon respect.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Question de choix, de volonté & de philosophie.
Peut-être te faudrait-il changer de pays, car les préjugés sont les bienvenus en France
PS : en Alaska, on les verra rarement, tes poils
Peut-être te faudrait-il changer de pays, car les préjugés sont les bienvenus en France
PS : en Alaska, on les verra rarement, tes poils
Mc Nulty- Messages : 31
Date d'inscription : 20/03/2016
Age : 39
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
BLOB : S'isoler du reste du monde, ce serait déprimant de devoir en arriver là ! Effectivement, il y a un tabou a faire sauter en France, j'essaie, en assumant comme je peux, de faire accepter cette différence, mais c'est un long chemin.
J'ai cherché un peu partout sur la toile et il est très difficile de trouver des témoignages à ce sujet. Aussi, je me dis que si je participe à briser la glace, peut-être certains auront le courage de se lancer par la suite. Même s'ils ne répondent pas sur le forum mais peut-être plus en privé, c'est déjà une avancée vers l'autre sur un sujet souvent honteux.
J'ai clairement conscience que ce n'est pas anodin d'avoir osé poster à ce sujet. Je lui contre la culpabilisation, je me lance des défis, parfois dingues, c'est une stimulation, de la provocation envers moi-même. Mais ça marche
Firemane : Une image écrasante, certes, mais je pense que certaines personnes ne se sentent pas oppressées par cette image - ou alors est-ce de l'ordre de l'inconscient. Mais je suis d'accord vis-à-vis de l'incitation que l'on provoque chez les femmes, à tendre vers des idéaux précis, selon des critères particuliers, avec des moyens de pressions plus ou moins marqués.
L'important, c'est qu'une femme qui souhaite suivre cette ligne directrice soit au courant de ses choix, des raisons qui la pousse à désirer "devenir comme ci-ça", et surtout, qu'elle ne se prive pas, je sois pas dans la culpabilisation et l'attente de ressembler à tel ou tel modèle. Disons, qu'elle ne se sente pas frustrée de vouloir atteindre ses objectifs.
C'est un choix de part, une philosophie de vie, comme tu l'as dis BLOB. Je trouve que de nombreux concepts suivants cette ligne directrice s'importent de plus en plus (comme par exemple : les No poo, les cures de Sébum, etc.), majoritairement dans les groupes Bio, végétariens, etc.
Lorsqu'on ne fait pas spécialement parti d'un groupe, qu'on est plutôt un électron libre, et que notre entourage est principalement à l'opposé de nos changements et idéaux, il s'avère délicat de changer, de faire accepter que nous ne nous identifions plus à nos proches selon des critères communs esthétiques ; parce parfois, c'était là nos seuls traits communs.
Peut-être cela provoque-t-il chez eux un manque d'identification, qui les pousse à vouloir rétablir la connexion entre nous ; peut-être que d'assumer un choix, d'avoir réfléchit à un idéal et le suivre, peut les entrainer à se poser des questions sur leur propres choix, s'ils en sont, et parfois, se rendre compte qu'il ne s'agissait pas tellement d'un choix. Certaines personnes aimeraient ne plus se raser comme moi, elles me le confient, mais la peur du regard des autres et trop forte, prend le dessus.
J'essaie d'attirer l'attention sur les bienfaits sur le corps (les poils = plus doux, protègent des bactéries, moins de sueur, etc. ; les vêtements amples, vivre sans sous-vêtements = respiration plus facile, moins de frottements, de zone renfermée, etc.), mais la liste des avantages n'est pas assez "choc" pour certains (il faudrait que l'on attrape un cancer en se rasant les poils...), sauf le maquillage, à la limite, mais il y aura toujours quelqu'un pour nous attirer : "Nan mais il y a du maquillage bio !" Pour moi, cela revient au même, il s'agit de la pratique en elle-même, de l'intérêt de le faire ou pas.
Avec les autres femmes, la réaction passe mieux je pense. Des rires, des moqueries, mais elles savent combien il est parfois difficile d'être une femme et de subir la pression physique, alors certaines n'ont pas de réaction. Chez les hommes, il est plus rare de trouver une personne tolérante, de ce que j'ai vécu : Il n'y a pas d'attirance physique, et si c'est le cas, alors on ignore l'autre, on le moque gentiment, mais cela reste une façon très polie de dire : "Tu es différente, tu ne cherche pas à flatter mon égo et me plaire, je n'aime pas ça et je te le fais savoir, même si je ne suis pas méchant".
Enfin, c'est de la spéculation.
J'ai cherché un peu partout sur la toile et il est très difficile de trouver des témoignages à ce sujet. Aussi, je me dis que si je participe à briser la glace, peut-être certains auront le courage de se lancer par la suite. Même s'ils ne répondent pas sur le forum mais peut-être plus en privé, c'est déjà une avancée vers l'autre sur un sujet souvent honteux.
J'ai clairement conscience que ce n'est pas anodin d'avoir osé poster à ce sujet. Je lui contre la culpabilisation, je me lance des défis, parfois dingues, c'est une stimulation, de la provocation envers moi-même. Mais ça marche
Firemane : Une image écrasante, certes, mais je pense que certaines personnes ne se sentent pas oppressées par cette image - ou alors est-ce de l'ordre de l'inconscient. Mais je suis d'accord vis-à-vis de l'incitation que l'on provoque chez les femmes, à tendre vers des idéaux précis, selon des critères particuliers, avec des moyens de pressions plus ou moins marqués.
L'important, c'est qu'une femme qui souhaite suivre cette ligne directrice soit au courant de ses choix, des raisons qui la pousse à désirer "devenir comme ci-ça", et surtout, qu'elle ne se prive pas, je sois pas dans la culpabilisation et l'attente de ressembler à tel ou tel modèle. Disons, qu'elle ne se sente pas frustrée de vouloir atteindre ses objectifs.
C'est un choix de part, une philosophie de vie, comme tu l'as dis BLOB. Je trouve que de nombreux concepts suivants cette ligne directrice s'importent de plus en plus (comme par exemple : les No poo, les cures de Sébum, etc.), majoritairement dans les groupes Bio, végétariens, etc.
Lorsqu'on ne fait pas spécialement parti d'un groupe, qu'on est plutôt un électron libre, et que notre entourage est principalement à l'opposé de nos changements et idéaux, il s'avère délicat de changer, de faire accepter que nous ne nous identifions plus à nos proches selon des critères communs esthétiques ; parce parfois, c'était là nos seuls traits communs.
Peut-être cela provoque-t-il chez eux un manque d'identification, qui les pousse à vouloir rétablir la connexion entre nous ; peut-être que d'assumer un choix, d'avoir réfléchit à un idéal et le suivre, peut les entrainer à se poser des questions sur leur propres choix, s'ils en sont, et parfois, se rendre compte qu'il ne s'agissait pas tellement d'un choix. Certaines personnes aimeraient ne plus se raser comme moi, elles me le confient, mais la peur du regard des autres et trop forte, prend le dessus.
J'essaie d'attirer l'attention sur les bienfaits sur le corps (les poils = plus doux, protègent des bactéries, moins de sueur, etc. ; les vêtements amples, vivre sans sous-vêtements = respiration plus facile, moins de frottements, de zone renfermée, etc.), mais la liste des avantages n'est pas assez "choc" pour certains (il faudrait que l'on attrape un cancer en se rasant les poils...), sauf le maquillage, à la limite, mais il y aura toujours quelqu'un pour nous attirer : "Nan mais il y a du maquillage bio !" Pour moi, cela revient au même, il s'agit de la pratique en elle-même, de l'intérêt de le faire ou pas.
Avec les autres femmes, la réaction passe mieux je pense. Des rires, des moqueries, mais elles savent combien il est parfois difficile d'être une femme et de subir la pression physique, alors certaines n'ont pas de réaction. Chez les hommes, il est plus rare de trouver une personne tolérante, de ce que j'ai vécu : Il n'y a pas d'attirance physique, et si c'est le cas, alors on ignore l'autre, on le moque gentiment, mais cela reste une façon très polie de dire : "Tu es différente, tu ne cherche pas à flatter mon égo et me plaire, je n'aime pas ça et je te le fais savoir, même si je ne suis pas méchant".
Enfin, c'est de la spéculation.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Un avis qui vaut ce qu'il vaut, et qui ne va surement pas te plaire, mais il faudrait faire quelques efforts de ton côté si tu tiens à avoir une relation sentimentale.
En tant que célibataire, tu vis ta vie, tu fais ce que tu veux, personne n'a à te juger, et ceux qui te traitent de yéti ou de pouilleuse sont pathétiques.
Pour une vie de couple, c'est plus compliqué.
Une relation de couple c'est pas "je suis moi-même, et tu dois m'accepter comme je suis".
Sinon tu n'auras pas un 'vrai' couple, mais deux personnes célibataires partageant le même toit, vivant chacune à sa façon.
Une relation de couple ça se construit à deux, on doit prendre en compte les besoins de l'autre, même si ils nous paraissent stupides, il faut accepter de faire des compromis, de faire 2 ou 3 trucs qu'on aime pas spécialement, car c'est important pour notre partenaire.
C'est indispensable d'avoir cette démarche pour permettre à ton partenaire d'être épanoui (et c'est réciproque, tu n'as pas à accepter l'autre à 100% comme il est, il doit aussi faire des efforts pour aller dans ton sens)
Comme tu as pu le constater, tu peux tomber sur quelqu'un de très tolérant, ouvert d'esprit, qui t'accepte telle que tu es, ça va finir par casser.
Il faut quoi qu'il arrive un minimum d'attirance physique pour que la relation dure (et en tout cas, au moins que le physique ne soit pas repoussant, car ça c'est un tue l'amour).
Je ne dis pas par là qu'il faut renoncer à ta personnalité, à ta façon d'être.
Je ne dis pas qu'il faut que tu ailles faire du shopping pour acheter les derniers vêtements à la mode.
Mais au moins un 'minimum syndical' au niveau de l'hygiène de vie: être propre (je parle de propreté au sens littéral, pas de trucs idiots du genre 'les poils c'est sale'), porter des vêtements propres (là encore, sens littéral, le tee-shirt blanc avec gros logo rouge qui tache au milieu si tu veux, mais si y'a une grosse tache de café dessus et qu'il pue la sueur, ça donne vraiment pas envie)
Et moins indispensable, mais ça peut aider: avoir quelques vêtements un peu plus 'sexy', quitte à ne les mettre que 2 fois par an, mais au moins histoire de montrer une fois de temps en temps à ton copain que tu veux lui plaire, pour entretenir la flamme.
2 jours par an à ne pas être naturelle c'est pas cher payé pour avoir une relation qui tient sur la durée.
Mets-toi en situation, c'est très facile à comprendre.
Pourrais-tu être amoureuse sur le long terme d'un homme au physique jamais attirant, et parfois même repoussant?
Si tu me répond oui, j'aurais beaucoup de mal à y croire.
Au niveau de l'attrait pour la personne ça pourrait tenir, mais au niveau de la libido, y'aura un blocage tôt ou tard.
En tant que célibataire, tu vis ta vie, tu fais ce que tu veux, personne n'a à te juger, et ceux qui te traitent de yéti ou de pouilleuse sont pathétiques.
Pour une vie de couple, c'est plus compliqué.
Une relation de couple c'est pas "je suis moi-même, et tu dois m'accepter comme je suis".
Sinon tu n'auras pas un 'vrai' couple, mais deux personnes célibataires partageant le même toit, vivant chacune à sa façon.
Une relation de couple ça se construit à deux, on doit prendre en compte les besoins de l'autre, même si ils nous paraissent stupides, il faut accepter de faire des compromis, de faire 2 ou 3 trucs qu'on aime pas spécialement, car c'est important pour notre partenaire.
C'est indispensable d'avoir cette démarche pour permettre à ton partenaire d'être épanoui (et c'est réciproque, tu n'as pas à accepter l'autre à 100% comme il est, il doit aussi faire des efforts pour aller dans ton sens)
Comme tu as pu le constater, tu peux tomber sur quelqu'un de très tolérant, ouvert d'esprit, qui t'accepte telle que tu es, ça va finir par casser.
Il faut quoi qu'il arrive un minimum d'attirance physique pour que la relation dure (et en tout cas, au moins que le physique ne soit pas repoussant, car ça c'est un tue l'amour).
Je ne dis pas par là qu'il faut renoncer à ta personnalité, à ta façon d'être.
Je ne dis pas qu'il faut que tu ailles faire du shopping pour acheter les derniers vêtements à la mode.
Mais au moins un 'minimum syndical' au niveau de l'hygiène de vie: être propre (je parle de propreté au sens littéral, pas de trucs idiots du genre 'les poils c'est sale'), porter des vêtements propres (là encore, sens littéral, le tee-shirt blanc avec gros logo rouge qui tache au milieu si tu veux, mais si y'a une grosse tache de café dessus et qu'il pue la sueur, ça donne vraiment pas envie)
Et moins indispensable, mais ça peut aider: avoir quelques vêtements un peu plus 'sexy', quitte à ne les mettre que 2 fois par an, mais au moins histoire de montrer une fois de temps en temps à ton copain que tu veux lui plaire, pour entretenir la flamme.
2 jours par an à ne pas être naturelle c'est pas cher payé pour avoir une relation qui tient sur la durée.
Mets-toi en situation, c'est très facile à comprendre.
Pourrais-tu être amoureuse sur le long terme d'un homme au physique jamais attirant, et parfois même repoussant?
Si tu me répond oui, j'aurais beaucoup de mal à y croire.
Au niveau de l'attrait pour la personne ça pourrait tenir, mais au niveau de la libido, y'aura un blocage tôt ou tard.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Merci de ton honnêteté Asperzebre.
Je crois qu'il y a confusion dans ce que tu dis, et ce n'est pas rare :
Pourquoi la négligence physique telle que je l'ai décris devrais aussitôt être associée à un manque d'hygiène corporelle ?
Je me lave, comme tout le monde. Et pourtant, fréquemment il y a ce cliché qui revient, du fait que le désintérêt de l'apparence s'associe avec le fait d'être "sale". C'est un commentaire que l'on m'a déjà sorti plus d'une fois : "mais tu dois être sale !".
Et bien non. Je prends des douches - pas tous les jours, car j'alterne en me lavant "au lavabo". Je mets aussi du déodorant, de l'eau de toilette souvent. Je lave mes vêtements, je me change tous les deux jours, ou chaque jour si les vêtements sont sales. Bref, comme presque tout le monde.
C'est pour cela que je tiens à m'assumer ; pour en finir avec ces préjugés, cette façon commune de voir l'inintérêt physique comme quelque chose de forcément répugnant.
Pour ce qui est de "faire des efforts", il n'en est pas question, pour plusieurs raisons :
Les compromis dans le couple, c'est une évidence pour le bon fonctionnement. Seulement, personne ne ferait de compromis sur un sujet qui lui tient à coeur, un point important de soi. Et je trouve ça normal. Si tu es végétarien par exemple, tu ne te forceras pas, par compromis, à manger de la viande de temps en temps si réellement tu ne veut pas en manger (sauf si tu es flexitariste). C'est une question personnelle, qui ne regarde que soi.
Il s'agit ici d'un principe, comme je l'ai annoncé. Si une personne souhaite se mettre en couple avec moi, elle se doit de m'accepter comme je suis, avec mes idéaux. Et pourtant, je suis du genre conciliante, j'accepte beaucoup de choses et je fais des efforts. Mais pas sur ce point. Mon apparence ne regarde que moi-même, même dans le couple, du moins c'est mon avis.
L'idée de vêtements sexy va à l'encontre totale de ce pourquoi je "lutte". Je prends cela presque comme une insulte (involontaire) à l'encontre de mes principes.
Mon exemple n'est pas une affaire de généralité. Je sais, pour avoir cherché, qu'il existe des hommes qui trouvent par exemple les poils "sexy". Ma précédente relation n'est donc que représentative de ce qui peut arriver en majorité.
Je refuse de croire qu'aucun homme ne peut accepter cela. La majorité, peut-être. Mais l'intégralité, il ne faut pas abuser. Comme je refuse de croire que la rupture est une évidence.
Je l'ai déjà précisé : être en couple n'est pas d'un intérêt fondamental pour moi, je suis de nature solitaire ; je me vois assez mal vivre h24 dans le même logement que quelqu'un par exemple. Je n'ai d'ailleurs pas (forcément) besoin d'un homme pour vivre et être heureuse.
Ce qui me gène, c'est le regard des autres et la difficulté à trouver des personnes qui ne me reprochent pas mes choix, voir me méprisent. Pour les hommes, si je cherchais quelqu'un en ce moment, je parlerais plutôt de la difficulté à trouver cet homme. Mais si je le trouve, comme j'ai pu en trouver un précédent, je sais qu'il sera plus que les autres.
L'argument de la durée est de mauvaise foi, à mon avis. Les séparations de couple sont tellement nombreuses, pour tellement de raisons divers ! D'ailleurs, je tiens encore à le rappeler : c'est moi qui l'ai quitté, et non l'inverse. Et nous restons de grands amis, ce que nous souhaitions réciproquement.
Je ne crois pas à l'amour "qui dure toute la vie". Je me demande même si j'en voudrais ; et pourtant j'ai tenu 6 ans, ce n'est pas comme si c'était 6 mois ou 1 an. Le but n'est pas de faire durer le couple, mais d'être en accord avec l'autre durant les moments que l'on partage ensemble. Que cela ne dure que quelques mois n'enlève pas la magie des instants. En 6 ans, mon copain et moi avons vécu toute sorte de phases, des bonnes et des moins bonnes, et rien n'a jamais été stable, nos émotions et ressentis étaient mouvants. Il n'était pas toujours "rebuté" par ma présentation. Comme d'ailleurs je n'ai pas mis le même vêtement toute l'année. Il y a des variations, c'est le principe même de la vie.
Je ne sais plus si je l'ai précisé auparavant, mais il s'avère que j'ai essayé, plusieurs fois de faire "des efforts". Cela n'a jamais payé, car il a prit cela comme un du. En clair, j'étais dégoûtée de moi-même, et en retour je n'avais rien. Cependant, s'il avait réagit, je n'en aurais pas fait plus. Par exemple, je n'aime pas les compliments sur mon apparence, je vis cela comme une "insulte" aussi ; je ne m'apprécie pas lorsque je fais "un effort". Ma confiance en moi est primordiale face à l'avis des autres. Ils auront beau dire ce qu'ils veulent, moi, je ne me trouve pas "jolie" lorsque je "prends soin de moi". Je culpabilise et je me sens mal-à-l'aise. Ils n'ont pas à le vivre de leur côté, et je le leur ferais jamais ressentir ça.
C'est ce point que certaines personnes ne comprennent pas : ce qu'ils trouvent beau est laid pour moi, et vice versa. Personne ne veut s'enlaidir, mais la définition d'"enlaidir" est variable.
Pour ce qui est de la libido, cela n'a jamais été un problème dans mon couple. Il était très attiré par moi. Il me préférait même avant que je perde du poids. Le problème venait de la "présentation", du regard des autres. Dans l'intimité, une personne nue n'a pas plus ou moins que les autres ; enfin, les poils en plus, mais ce n'est pas forcément un frein.
Petite parenthèse sur le maquillage :
J'ai une maladie de la peau qui fait qu'il m'est fortement déconseillé d'en mettre, à moins que je ne veuille me faire taper dessus par ma dermato. Je ne peux pas utiliser de gant/savon normaux non plus, et l'eau est agressive. Malgré que j'en informe les gens, on continue souvent de me dire que je devrais me maquiller, alors même que cela va à l'encontre de ma santé (et que je suis contre à la base).
Comme quoi, cette affaire de santé, c'est une question de point de vue. La négligence dans l'apparence, certes, mais je prends soin de ma santé, autant que je le peux. Comme pour le poids ; je suis en léger surpoids d'après les gens (même si mon imc est dans la norme). Je ne ferais jamais de régime et ne me priverais jamais, jamais de rien si j'ai faim. Et pourtant, pour ma santé, et non mon apparence, eh bien j'ai supprimé des aliments, évite les boites, etc. Mais si je veux manger un paris-brest, je le fais sans me poser de question. Tout est une question de point de vue, de façon de gérer, personnellement, sa santé.
Je ne bois aucune goute d'alcool. L'alcool est dangereux pour la santé. Jamais je ne harcèle les autres, leur reproche de boire, même s'ils sont loin d'être alcooliques. En échange, on me reproche de faire quelque chose qui me fait me sentir bien, dans mon corps et ma tête, alors que cela n'a aucun impact sur ma santé. La logique de ce genre de nuance, je ne la saisi pas.
D'accord, c'est la question de la relation de couple qui fait dire qu'on ne peut plus être soi-même lorsqu'on est avec quelqu'un. Je ne suis pas d'accord, et je pense sincèrement qu'un homme préférera me voir bien dans mes baskets que me voir stresser pour me mouler à la masse. Parce que du coup, je ne me plains pas de mes variations de poids, je ne suis pas drastique pour aller au resto, et je ne squatte pas une demi-heure la salle de bain. Ca a ses avantages aussi !
Eh bien, tu vas avoir beaucoup de mal à y croire ^^
"Jamais attirant, parfois même repoussant"... Selon quels critères ? Selon les goûts de qui ?
Qu'est-ce qui te dis que ce que je trouve beau n'est pas vu comme repoussant par d'autres ; comme s'il y avait une définition objective de la beauté !
Là, tu te base sur tes propres critères pour définir ma vision des autres. C'est un peu "dangereux", je trouve. Ta vision, même si elle est surement majoritaire, n'est pas unique et partagée par tous.
Si tu trouve que ce que je suis est "repoussant", "pas attirant", c'est ton point de vue, mais pas celui de l'intégralité des hommes, ni des femmes. Déjà, utiliser ces mots implique un manque d'ouverture d'esprit, je trouve, sans vouloir être méchante.
Mon ex, par exemple : Peu de femmes le trouve "beau". En faite, la plupart des gens qui ne le connaissent pas disent qu'il semble être "arriéré", qu'il a une tête de "débile". Alors qu'il est très intelligent, ce que l'on remarque vite, si on dépasse le stade du physique. Tout ça parce qu'il a un strabisme divergeant, qu'il porte des lunettes avec des carreaux qui lui grossissent les yeux. Eh bien moi, j'ai vu au-delà. Et très vite, je n'ai même plus remarqué qu'il portait des lunettes, j'étais même parfois surprise lorsqu'il les enlevait : ce n'était plus mon copain !
Je ne suis pas très regardante, physiquement. Il était très "négligé" lui aussi, et je m'en fichais complètement. Rien ne m'a jamais dérangé chez lui. Il était tout maigre et très poilu, barbu, dans un monde où l'homme se devrait d'être musclé et bientôt rasé d'aussi près qu'une dame. Je le préférais tel quel. A la limite, j'aurais juste préféré qu'il se laisse pousser les cheveux, mais je n'ai jamais été "dégoûtée" (d'ailleurs, il ne voulait pas se les laisser pousser parce qu'il trouvait cela trop... négligeant !) et ça me passait par-dessus la tête.
Mais il était propre question l'hygiène corporelle, même s'il n'utilisait pas de shampooing ou autre (adepte du No poo). Il ne puait pas, tout ça. C'est le minimum que j'attendais niveau physique. A vrai dire, on se partageait nos fringues. Puis, je le trouvais très beau ^^.
Pour moi, nous ne nous "négligeons" pas, puisque nous mettons/faisons ce que nous voulons.
On vivait chacun à notre façon, mais notre façon de vivre était quasi identique. On faisait des compromis, mais sur certains points, ce n'est pas possible, cela entrave notre personne. Moi aussi j'avais des choses à lui reprocher, qui ne me plaisaient pas chez lui (mais pas en lien avec le physique). Et pourtant, j'ai appris à faire avec, alors que certaines m'agaçaient vraiment. Le compromis, ce n'est pas que dans un sens.
Changer une fois ou deux dans l'année, ce n'était clairement pas suffisant, et ça nous étions parfaitement d'accord là-dessus. C'est faire miroiter à l'autre quelque chose qu'il n'obtiendra pas, mais surtout, ça ne marche pas, tout simplement. La personne sait que cela ne durera pas, cela n'a donc aucun effet. Et quand on chasse le naturel, il revient au galop.
Enfin bref, je me répète, mais je ne changerais pas ce point car il est important pour moi. Si une personne ne le supporte pas ou peu, nous n'avons rien à faire ensemble.
Si j'aimais les animaux mais que je ne me sentais pas dans le besoin d'en avoir, je pourrais me mettre avec un homme qui n'aime pas trop cela, même si ça m'embêterait de ne pas en avoir.
Or, il s'avère que j'aime plus que tout les chiens. Un homme qui n'aime pas les animaux ou peu n'a rien à faire avec moi. Je ne peux pas vivre sans animaux, c'est plus qu'une passion, et je choisirais les animaux plutôt que l'homme, sans aucun compromis.
Je trouve ça évident, de suivre ses besoins essentiels pour s'épanouir.
Je crois qu'il y a confusion dans ce que tu dis, et ce n'est pas rare :
Pourquoi la négligence physique telle que je l'ai décris devrais aussitôt être associée à un manque d'hygiène corporelle ?
Je me lave, comme tout le monde. Et pourtant, fréquemment il y a ce cliché qui revient, du fait que le désintérêt de l'apparence s'associe avec le fait d'être "sale". C'est un commentaire que l'on m'a déjà sorti plus d'une fois : "mais tu dois être sale !".
Et bien non. Je prends des douches - pas tous les jours, car j'alterne en me lavant "au lavabo". Je mets aussi du déodorant, de l'eau de toilette souvent. Je lave mes vêtements, je me change tous les deux jours, ou chaque jour si les vêtements sont sales. Bref, comme presque tout le monde.
C'est pour cela que je tiens à m'assumer ; pour en finir avec ces préjugés, cette façon commune de voir l'inintérêt physique comme quelque chose de forcément répugnant.
Pour ce qui est de "faire des efforts", il n'en est pas question, pour plusieurs raisons :
Les compromis dans le couple, c'est une évidence pour le bon fonctionnement. Seulement, personne ne ferait de compromis sur un sujet qui lui tient à coeur, un point important de soi. Et je trouve ça normal. Si tu es végétarien par exemple, tu ne te forceras pas, par compromis, à manger de la viande de temps en temps si réellement tu ne veut pas en manger (sauf si tu es flexitariste). C'est une question personnelle, qui ne regarde que soi.
Il s'agit ici d'un principe, comme je l'ai annoncé. Si une personne souhaite se mettre en couple avec moi, elle se doit de m'accepter comme je suis, avec mes idéaux. Et pourtant, je suis du genre conciliante, j'accepte beaucoup de choses et je fais des efforts. Mais pas sur ce point. Mon apparence ne regarde que moi-même, même dans le couple, du moins c'est mon avis.
L'idée de vêtements sexy va à l'encontre totale de ce pourquoi je "lutte". Je prends cela presque comme une insulte (involontaire) à l'encontre de mes principes.
Mon exemple n'est pas une affaire de généralité. Je sais, pour avoir cherché, qu'il existe des hommes qui trouvent par exemple les poils "sexy". Ma précédente relation n'est donc que représentative de ce qui peut arriver en majorité.
Je refuse de croire qu'aucun homme ne peut accepter cela. La majorité, peut-être. Mais l'intégralité, il ne faut pas abuser. Comme je refuse de croire que la rupture est une évidence.
Je l'ai déjà précisé : être en couple n'est pas d'un intérêt fondamental pour moi, je suis de nature solitaire ; je me vois assez mal vivre h24 dans le même logement que quelqu'un par exemple. Je n'ai d'ailleurs pas (forcément) besoin d'un homme pour vivre et être heureuse.
Ce qui me gène, c'est le regard des autres et la difficulté à trouver des personnes qui ne me reprochent pas mes choix, voir me méprisent. Pour les hommes, si je cherchais quelqu'un en ce moment, je parlerais plutôt de la difficulté à trouver cet homme. Mais si je le trouve, comme j'ai pu en trouver un précédent, je sais qu'il sera plus que les autres.
L'argument de la durée est de mauvaise foi, à mon avis. Les séparations de couple sont tellement nombreuses, pour tellement de raisons divers ! D'ailleurs, je tiens encore à le rappeler : c'est moi qui l'ai quitté, et non l'inverse. Et nous restons de grands amis, ce que nous souhaitions réciproquement.
Je ne crois pas à l'amour "qui dure toute la vie". Je me demande même si j'en voudrais ; et pourtant j'ai tenu 6 ans, ce n'est pas comme si c'était 6 mois ou 1 an. Le but n'est pas de faire durer le couple, mais d'être en accord avec l'autre durant les moments que l'on partage ensemble. Que cela ne dure que quelques mois n'enlève pas la magie des instants. En 6 ans, mon copain et moi avons vécu toute sorte de phases, des bonnes et des moins bonnes, et rien n'a jamais été stable, nos émotions et ressentis étaient mouvants. Il n'était pas toujours "rebuté" par ma présentation. Comme d'ailleurs je n'ai pas mis le même vêtement toute l'année. Il y a des variations, c'est le principe même de la vie.
Je ne sais plus si je l'ai précisé auparavant, mais il s'avère que j'ai essayé, plusieurs fois de faire "des efforts". Cela n'a jamais payé, car il a prit cela comme un du. En clair, j'étais dégoûtée de moi-même, et en retour je n'avais rien. Cependant, s'il avait réagit, je n'en aurais pas fait plus. Par exemple, je n'aime pas les compliments sur mon apparence, je vis cela comme une "insulte" aussi ; je ne m'apprécie pas lorsque je fais "un effort". Ma confiance en moi est primordiale face à l'avis des autres. Ils auront beau dire ce qu'ils veulent, moi, je ne me trouve pas "jolie" lorsque je "prends soin de moi". Je culpabilise et je me sens mal-à-l'aise. Ils n'ont pas à le vivre de leur côté, et je le leur ferais jamais ressentir ça.
C'est ce point que certaines personnes ne comprennent pas : ce qu'ils trouvent beau est laid pour moi, et vice versa. Personne ne veut s'enlaidir, mais la définition d'"enlaidir" est variable.
Pour ce qui est de la libido, cela n'a jamais été un problème dans mon couple. Il était très attiré par moi. Il me préférait même avant que je perde du poids. Le problème venait de la "présentation", du regard des autres. Dans l'intimité, une personne nue n'a pas plus ou moins que les autres ; enfin, les poils en plus, mais ce n'est pas forcément un frein.
Petite parenthèse sur le maquillage :
J'ai une maladie de la peau qui fait qu'il m'est fortement déconseillé d'en mettre, à moins que je ne veuille me faire taper dessus par ma dermato. Je ne peux pas utiliser de gant/savon normaux non plus, et l'eau est agressive. Malgré que j'en informe les gens, on continue souvent de me dire que je devrais me maquiller, alors même que cela va à l'encontre de ma santé (et que je suis contre à la base).
Comme quoi, cette affaire de santé, c'est une question de point de vue. La négligence dans l'apparence, certes, mais je prends soin de ma santé, autant que je le peux. Comme pour le poids ; je suis en léger surpoids d'après les gens (même si mon imc est dans la norme). Je ne ferais jamais de régime et ne me priverais jamais, jamais de rien si j'ai faim. Et pourtant, pour ma santé, et non mon apparence, eh bien j'ai supprimé des aliments, évite les boites, etc. Mais si je veux manger un paris-brest, je le fais sans me poser de question. Tout est une question de point de vue, de façon de gérer, personnellement, sa santé.
Je ne bois aucune goute d'alcool. L'alcool est dangereux pour la santé. Jamais je ne harcèle les autres, leur reproche de boire, même s'ils sont loin d'être alcooliques. En échange, on me reproche de faire quelque chose qui me fait me sentir bien, dans mon corps et ma tête, alors que cela n'a aucun impact sur ma santé. La logique de ce genre de nuance, je ne la saisi pas.
D'accord, c'est la question de la relation de couple qui fait dire qu'on ne peut plus être soi-même lorsqu'on est avec quelqu'un. Je ne suis pas d'accord, et je pense sincèrement qu'un homme préférera me voir bien dans mes baskets que me voir stresser pour me mouler à la masse. Parce que du coup, je ne me plains pas de mes variations de poids, je ne suis pas drastique pour aller au resto, et je ne squatte pas une demi-heure la salle de bain. Ca a ses avantages aussi !
Asperzebre a écrit:Pourrais-tu être amoureuse sur le long terme d'un homme au physique jamais attirant, et parfois même repoussant?
Si tu me répond oui, j'aurais beaucoup de mal à y croire.
Eh bien, tu vas avoir beaucoup de mal à y croire ^^
"Jamais attirant, parfois même repoussant"... Selon quels critères ? Selon les goûts de qui ?
Qu'est-ce qui te dis que ce que je trouve beau n'est pas vu comme repoussant par d'autres ; comme s'il y avait une définition objective de la beauté !
Là, tu te base sur tes propres critères pour définir ma vision des autres. C'est un peu "dangereux", je trouve. Ta vision, même si elle est surement majoritaire, n'est pas unique et partagée par tous.
Si tu trouve que ce que je suis est "repoussant", "pas attirant", c'est ton point de vue, mais pas celui de l'intégralité des hommes, ni des femmes. Déjà, utiliser ces mots implique un manque d'ouverture d'esprit, je trouve, sans vouloir être méchante.
Mon ex, par exemple : Peu de femmes le trouve "beau". En faite, la plupart des gens qui ne le connaissent pas disent qu'il semble être "arriéré", qu'il a une tête de "débile". Alors qu'il est très intelligent, ce que l'on remarque vite, si on dépasse le stade du physique. Tout ça parce qu'il a un strabisme divergeant, qu'il porte des lunettes avec des carreaux qui lui grossissent les yeux. Eh bien moi, j'ai vu au-delà. Et très vite, je n'ai même plus remarqué qu'il portait des lunettes, j'étais même parfois surprise lorsqu'il les enlevait : ce n'était plus mon copain !
Je ne suis pas très regardante, physiquement. Il était très "négligé" lui aussi, et je m'en fichais complètement. Rien ne m'a jamais dérangé chez lui. Il était tout maigre et très poilu, barbu, dans un monde où l'homme se devrait d'être musclé et bientôt rasé d'aussi près qu'une dame. Je le préférais tel quel. A la limite, j'aurais juste préféré qu'il se laisse pousser les cheveux, mais je n'ai jamais été "dégoûtée" (d'ailleurs, il ne voulait pas se les laisser pousser parce qu'il trouvait cela trop... négligeant !) et ça me passait par-dessus la tête.
Mais il était propre question l'hygiène corporelle, même s'il n'utilisait pas de shampooing ou autre (adepte du No poo). Il ne puait pas, tout ça. C'est le minimum que j'attendais niveau physique. A vrai dire, on se partageait nos fringues. Puis, je le trouvais très beau ^^.
Pour moi, nous ne nous "négligeons" pas, puisque nous mettons/faisons ce que nous voulons.
On vivait chacun à notre façon, mais notre façon de vivre était quasi identique. On faisait des compromis, mais sur certains points, ce n'est pas possible, cela entrave notre personne. Moi aussi j'avais des choses à lui reprocher, qui ne me plaisaient pas chez lui (mais pas en lien avec le physique). Et pourtant, j'ai appris à faire avec, alors que certaines m'agaçaient vraiment. Le compromis, ce n'est pas que dans un sens.
Changer une fois ou deux dans l'année, ce n'était clairement pas suffisant, et ça nous étions parfaitement d'accord là-dessus. C'est faire miroiter à l'autre quelque chose qu'il n'obtiendra pas, mais surtout, ça ne marche pas, tout simplement. La personne sait que cela ne durera pas, cela n'a donc aucun effet. Et quand on chasse le naturel, il revient au galop.
Enfin bref, je me répète, mais je ne changerais pas ce point car il est important pour moi. Si une personne ne le supporte pas ou peu, nous n'avons rien à faire ensemble.
Si j'aimais les animaux mais que je ne me sentais pas dans le besoin d'en avoir, je pourrais me mettre avec un homme qui n'aime pas trop cela, même si ça m'embêterait de ne pas en avoir.
Or, il s'avère que j'aime plus que tout les chiens. Un homme qui n'aime pas les animaux ou peu n'a rien à faire avec moi. Je ne peux pas vivre sans animaux, c'est plus qu'une passion, et je choisirais les animaux plutôt que l'homme, sans aucun compromis.
Je trouve ça évident, de suivre ses besoins essentiels pour s'épanouir.
Dernière édition par Diatribe le Dim 3 Juil 2016 - 16:42, édité 3 fois
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je sais pas vraiment quoi répondre, mais je trouve vraiment bien tout ce que tu dis et fais, et je soutiens cette initiative de vouloir, à son échelle, tenter de parasiter la machine consumériste de la représentation de la gente féminine. You go girl.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
C'est gentil Firemane
Je suis une vis coincée dans les rouages, c'est normal que je fasse fumer et exploser les autres ; L'épine dans le doigt : les gens aiment la Rose, mais pas ses épines ; sauf qu'une rose sans épine n'est pas une rose et n'y survivrait pas
Je suis une vis coincée dans les rouages, c'est normal que je fasse fumer et exploser les autres ; L'épine dans le doigt : les gens aiment la Rose, mais pas ses épines ; sauf qu'une rose sans épine n'est pas une rose et n'y survivrait pas
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Il est d'ailleurs important de noter que l'homme souffre parallèlement à la femme de la représentation et imagerie relative à son genre. C'est différent, et légèrement moins matraqué, mais je considère les deux sexes complémentaires, et donc si l'un est attaqué, l'autre en souffre aussi par extension.
Je n'ai pas trouvé de meilleur exemple encore que les images et photos de parfums. Hypersexualisé à mort, pour l'homme, et la femme. Tu n'as pas de gros boobs et de lèvre pulpeuse ? t'es pas une femme. T'as pas de 6 packs et de gros biceps ? tu n'es pas un homme.
Je n'ai pas trouvé de meilleur exemple encore que les images et photos de parfums. Hypersexualisé à mort, pour l'homme, et la femme. Tu n'as pas de gros boobs et de lèvre pulpeuse ? t'es pas une femme. T'as pas de 6 packs et de gros biceps ? tu n'es pas un homme.
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je comprends ce que tu dis diatribe. A plusieurs niveaux j'ai des choix similaires, sur le maquillage notamment. Les poils j'aime po ca donc je les enlève.
le maquillage c'est niet.
En revanche étant donné les choses que j'envisage pour ma carrière professionnelle, j'ai eu vite fait de capter qu'il valait mieux que je me conforme plutôt que je ne m'affirme. L'affirmation viendra après.
En matière amoureuse 2 choses :
d'accord avec le pavé d'asperzebre dans la mesure oú couple n'egale pas colocation.
Pour ma part en revanche aucun physique ne me fait repoussoir...l'intellect déficient me repousse par contre. Quand je lis ce qui a été dit lors de votre rupture j'ai peur de comprendre qu'il n'a pas accepté l'image que tu renvoyais de toi aux autres à l'extérieur ...ou bien est-ce que ton physique t'aurais rendue moins désirable à ses yeux ???
le maquillage c'est niet.
En revanche étant donné les choses que j'envisage pour ma carrière professionnelle, j'ai eu vite fait de capter qu'il valait mieux que je me conforme plutôt que je ne m'affirme. L'affirmation viendra après.
En matière amoureuse 2 choses :
d'accord avec le pavé d'asperzebre dans la mesure oú couple n'egale pas colocation.
Pour ma part en revanche aucun physique ne me fait repoussoir...l'intellect déficient me repousse par contre. Quand je lis ce qui a été dit lors de votre rupture j'ai peur de comprendre qu'il n'a pas accepté l'image que tu renvoyais de toi aux autres à l'extérieur ...ou bien est-ce que ton physique t'aurais rendue moins désirable à ses yeux ???
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Quelques remarques spontanées sur ton texte, Diatribe
Pour accepter de se laisser aimer, il faut - je crois - d'abord s'aimer un minimum aussi soi-même. Ceci étant généralisable sur toutes les modalités d'existence : aimer ce que l'on fait, aimer qui l'on est, aimer - un minimum - l'image que l'on donne ...
Se mettre en valeur, oui. Pourquoi pas, puisqu'il y a se double mouvement consistant à affirmer son individualité et à vouloir plaire. Mais selon moi, le premier doit précéder le second. Je pense que l'ordre correct des choses, c'est de te mettre d'abord en valeur pour exister à tes propres yeux, avant de te mettre en valeur exclusivement pour satisfaire le regard d'autrui. Après, pour ce qui est du titre du sujet, je trouve que ce n'est pas du tout flatteur pour toi. Et je suis sûre que c'est loin de la réalité !
"Je ressemble à une femme coincée entre deux sexes, à la fois homme et femme. Et je ne veux pas choisir, parce que "moi", c'est un vagin de femme, avec une personnalité croisée, corniaud. Et en plus, je suis féministe !"
C'est intéressant ce que tu écris là. Est-ce que ce refus d'intégrer les pratiques de soin de soi traditionnellement "féminines" (je prends les pincettes car les différences sociales de genre me gavent souvent copieusement, nous sommes les humains A et les humains B avec certaines personnes un peu entre les deux, et puis on a tous nos composantes "féminines" et "masculines" - et ces adjectifs ne veulent vraiment rien dire, c'est que du vent, que du culturel) résulte de la peur d'être considérée juste comme une femme donc nécessairement "plus bête" qu'une homme ? (Je hasarde cette hypothèse, car je sais que ça a été mon cas il y a quelques années). Quelles sont tes représentations de la féminité ? Quelque chose de normatif auquel il faudrait se conformer (Maquillage, crème, rasage, épilation) ? Il y a d'autres représentations. Si si
En fait, il faut ne pas subir une image imposée, mais se construire la sienne, d'image. Si l'on en a envie. Mais interagir socialement, c'est déjà reconnaître qu'on dégage une image. Et curieusement, le physique "pur" joue vraiment très peu dans l'équation dans la résultante de cette image : c'est aussi et surtout une question de confiance et d'absence d'angoisse vis à vis du regard des autres.
Pour accepter de se laisser aimer, il faut - je crois - d'abord s'aimer un minimum aussi soi-même. Ceci étant généralisable sur toutes les modalités d'existence : aimer ce que l'on fait, aimer qui l'on est, aimer - un minimum - l'image que l'on donne ...
Se mettre en valeur, oui. Pourquoi pas, puisqu'il y a se double mouvement consistant à affirmer son individualité et à vouloir plaire. Mais selon moi, le premier doit précéder le second. Je pense que l'ordre correct des choses, c'est de te mettre d'abord en valeur pour exister à tes propres yeux, avant de te mettre en valeur exclusivement pour satisfaire le regard d'autrui. Après, pour ce qui est du titre du sujet, je trouve que ce n'est pas du tout flatteur pour toi. Et je suis sûre que c'est loin de la réalité !
"Je ressemble à une femme coincée entre deux sexes, à la fois homme et femme. Et je ne veux pas choisir, parce que "moi", c'est un vagin de femme, avec une personnalité croisée, corniaud. Et en plus, je suis féministe !"
C'est intéressant ce que tu écris là. Est-ce que ce refus d'intégrer les pratiques de soin de soi traditionnellement "féminines" (je prends les pincettes car les différences sociales de genre me gavent souvent copieusement, nous sommes les humains A et les humains B avec certaines personnes un peu entre les deux, et puis on a tous nos composantes "féminines" et "masculines" - et ces adjectifs ne veulent vraiment rien dire, c'est que du vent, que du culturel) résulte de la peur d'être considérée juste comme une femme donc nécessairement "plus bête" qu'une homme ? (Je hasarde cette hypothèse, car je sais que ça a été mon cas il y a quelques années). Quelles sont tes représentations de la féminité ? Quelque chose de normatif auquel il faudrait se conformer (Maquillage, crème, rasage, épilation) ? Il y a d'autres représentations. Si si
En fait, il faut ne pas subir une image imposée, mais se construire la sienne, d'image. Si l'on en a envie. Mais interagir socialement, c'est déjà reconnaître qu'on dégage une image. Et curieusement, le physique "pur" joue vraiment très peu dans l'équation dans la résultante de cette image : c'est aussi et surtout une question de confiance et d'absence d'angoisse vis à vis du regard des autres.
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonjour,
Je pense que tu as raison de t'affirmer telle que tu es. Tu n'es pas "normale", et ce n'est pas un défaut. Le conformisme social, c'est l'un des plus grands dangers d'une société dont les critères esthétiques sont unifiés par la télé et les média en général, et où on considère la différence comme une tare.
Que tu aies du mal à trouver un compagnon qui accepte ça, c'est aussi logique, parce que toi aussi tu recherches (ou pas) quelqu'un de très différent, et il n'y en a pas tant que ça.
Certaines de mes connaissances étaient très branchées piercings, tatouages et vêtements "voyants", et c'est tout juste si on ne leur jetait pas des pierres dans certains quartiers.
On ne vivra dans un monde vraiment civilisé que quand tout le monde pourra se balader dans la rue sans qu'il y ait des foules choquées qui montrent du doigt ceux qui ne sont pas semblables à la tendance générale.
Etre soi-même et imposer sa personnalité aux autres, c'est pas facile. Mais je crois qu'il faut le faire, sous peine de vivre dans un mensonge permanent.
Je pense que tu as raison de t'affirmer telle que tu es. Tu n'es pas "normale", et ce n'est pas un défaut. Le conformisme social, c'est l'un des plus grands dangers d'une société dont les critères esthétiques sont unifiés par la télé et les média en général, et où on considère la différence comme une tare.
Que tu aies du mal à trouver un compagnon qui accepte ça, c'est aussi logique, parce que toi aussi tu recherches (ou pas) quelqu'un de très différent, et il n'y en a pas tant que ça.
Certaines de mes connaissances étaient très branchées piercings, tatouages et vêtements "voyants", et c'est tout juste si on ne leur jetait pas des pierres dans certains quartiers.
On ne vivra dans un monde vraiment civilisé que quand tout le monde pourra se balader dans la rue sans qu'il y ait des foules choquées qui montrent du doigt ceux qui ne sont pas semblables à la tendance générale.
Etre soi-même et imposer sa personnalité aux autres, c'est pas facile. Mais je crois qu'il faut le faire, sous peine de vivre dans un mensonge permanent.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je veux pas essayer de te convaincre de quoi que ce soit, ni de te juger et tout. Je précise car je veux te poser des questions psychologiques et je sais qu'elles sont souvent mal prises ^^
Quand t'essayais de faire des efforts, et que tu ressentais ce malaise, que t'étais pas bien, tu sais d'où il peut venir?
Est-ce que ce serait par exemple un complexe de l'imposteur; c'est-à-dire que tu ne penses pas pouvoir être attirante/belle et du coup, faire semblant te donne l'angoisse d'être "découverte" plus tard?
Ou est-ce que ce serait une fierté, qui viendrait d'une réaction contre la critique peut-être?
Pardonne moi d'avance de théoriser comme un fou mais je t'avoue que j'ai du mal à comprendre comment on peut être déranger de porter des vêtements ou de se raser.
D'ailleurs, question en aparté, est-ce qu'il y a des vêtements que tu trouves beaux?
Quand t'essayais de faire des efforts, et que tu ressentais ce malaise, que t'étais pas bien, tu sais d'où il peut venir?
Est-ce que ce serait par exemple un complexe de l'imposteur; c'est-à-dire que tu ne penses pas pouvoir être attirante/belle et du coup, faire semblant te donne l'angoisse d'être "découverte" plus tard?
Ou est-ce que ce serait une fierté, qui viendrait d'une réaction contre la critique peut-être?
Pardonne moi d'avance de théoriser comme un fou mais je t'avoue que j'ai du mal à comprendre comment on peut être déranger de porter des vêtements ou de se raser.
D'ailleurs, question en aparté, est-ce qu'il y a des vêtements que tu trouves beaux?
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Avant de répondre, j'aimerais remettre certaines choses au clair :
Je ne viens pas demander de l'aide ou des conseils, hein. Je suis très contente comme ça Je n'ai pas envie que le sujet tourne uniquement autour de mon expérience, c'est pour cela que j'encourage celles et ceux qui n'osent peut-être pas le faire, à parler de leur propre expérience, avec leurs mots !
En gros, c'est comme si je vous disais que je suis lesbienne. Vous n'allez pas me dire "hmm, mais si tu veut avoir plus de chance de trouver quelqu'un, il va falloir faire des compromis, sois au moins bi !". Ce qui me plait et me rend bien ne se commande pas. Si la majorité des femmes sont hétéro et que certaines personnes sont contre l'homosexualité, parfois au point d'être blessant, cela ne me poussera pas plus à devenir bisexuelle ; voyez-vous où je veux en venir ?
Il y a des personnes qui se rendent compte tardivement qu'elles sont homosexuelles mais qui restent avec leur conjoint(e) pour divers raisons, faisant comme si de rien n'était, mais elles le vivent mal, car elles ne peuvent pas être elles-mêmes, ont peur des représailles. (même si je sais qu'une telle métaphore est houleuse, ne dévions pas sur ce sujet, c'est autre chose.).
Saltymbanque : Tu as bien lu. C'est effectivement la peur du regards des autres sur moi qu'il ne supportait pas. Pas qu'il ai assisté à des moqueries ; ma "présentation" lui déplaisait, il ne voulait pas que je lui donne une mauvaise image de lui-même devant les autres par ma façon d'être. Il avait "honte" de moi, en somme. Il ne voulait pas être mal jugé en sortant avec "une fille comme ça".
C'est d'ailleurs pour cela qu'il m'a énormément caché à sa famille. Et je l'ai accepté, j'ai finis par me taire à ce sujet, même si je trouvais ça dégueulasse. Si ça, ce n'est pas du compromis... Mais j'ai fini par avoir l'habitude, et j'avoue que je l'ai parfois provoqué ^^.
Dans ce cadre, il s'agit de faire la femme-objet au bras de son copain : s'afficher, afficher sa "puissance" (?) par le corps de la femme. Bah non, s'il doit prouver quoi que ce soit aux autres, c'est à lui de le faire. Je ne suis pas là pour donner une bonne image de lui.
D'ailleurs, je suis contre le principe de "donner une bonne image de soi". Je refuse d'influencer les autres sur l'opinion qu'ils peuvent avoir de moi. Ils me découvriront assez tôt, et s'ils ne font pas le pas à cause d'un blocage, alors ils n'en valent surement pas la peine, ils ne seront peut-être pas ouverts à d'autres différences. En somme, je n'essaie pas de véhiculer "ce qu'il y a de mieux", de montrer "à quel point je suis géniale, brillante, gentille, belle ou autre", car nous avons tous des défauts, autant voir l'ensemble du premier coup d’œil au lieu de passer par des phases conventionnelles de "séduction" (par forcément amoureuses).
Si je suis effectivement gentille, cela se verra par mes actes, pas par mes paroles ou mon maniérisme bisounours. Pour le physique, c'est pareil : je ne vais pas faire semblant d'être "coquette" alors que la personne se rendra bien vite compte que ce n'est pas le cas. ^^
Je n'ai pas le désir de plaire, de faire ce qu'il faut pour plaire plutôt. Je plais ou je ne plais pas. Si je ne plais pas, tant pis, mais je refuse que l'on me force à mentir en me transformant, me "mettant en valeur". C'est mettre en valeur quelque chose que je ne suis pas, c'est tromper la personne sur la marchandise. Loin d'être une valeur, que le mensonge.
Pour ce qui est de la collocation, je ne vois pas pourquoi la relation de couple finirait forcément par ressembler à une collocation. Et même si c'était le cas, tout dépend si les personnes s'entendent à le vivre ainsi, quel est leur objectif d'une relation de couple. Tout ça, c'est de l'ordre du choix, des goûts.
Idiosyncracy : C'est ce que je disais précédemment : je ne compte pas me mettre en valeur pour le regard d'autrui, et pourtant je m'accepte déjà comme je suis ; c'est pour cela que je n'écris absolument pas pour avoir des conseils, ni pour me permettre de me transformer en passant par des labyrinthes de pensées qui me modifieront selon le désir des autres. Je veux que l'on m'accepte telle que je suis, point. Je ne cherche pas à plaire car je suis contre ce principe de "vouloir plaire". Et cela ne me dérange pas de ne pas plaire (physiquement) en majorité. Par contre, j'estime avoir droit au respect.
C'est le plus gros problème : ne plus subir les moqueries, remarques, et pseudos-conseils-pour-devenir-comme-les-autres-qui-s'imaginent-toujours-être-dans-le-droit-chemin.
Depuis que j'ai écris ce poste par exemple, pas mal de personnes m'appellent "la yéti" ou "la pouilleuse". C'est pour se moquer gentiment, pour rire, comme ils disent. Moi, ça me fait rire jaune. Parce que rire, même très gentiment, c'est encore une façon de reprocher à l'autre, de lui renvoyer sa différence en pleine face. Et ça, venant d'un forum où la différence est presque constamment affichée comme une "tragédie" pour beaucoup de personnes, c'est comique.
Enfin, même si cela n'est pas par pure méchanceté et que je ne le prends pas "mal", ça me fait réfléchir, me renvoie l'image que c'est effectivement un problème pour certains. Et je ne comprends pas en quoi mon choix leur est "agressif", pourquoi le besoin d'exprimer leur non-appréciation, en usant de la moquerie ou de conseil-psy-de-comptoir pour faire face à ma différence, plutôt que de l'ignorer au mieux.
C'est un point de vue intéressant, ce refus d'être "féminine" par peur d'être associée à la "mauvaise image" de la femme (pour raccourcir).
Personnellement, ce n'est pas mon cas, mais réellement parce que j'ai toujours été et voulu être ainsi. Cela relève de ma nature intrinsèque de diagonale dans un monde d'horizontaux.
Bref, je pourrais continuer des heures durant, et ce n'est pas le sujet ! Tout ça pour dire que ce n'est pas vraiment moi qui ai une représentation uniforme des sexes, mais les autres, qui me le rappelle sans cesse, qu'il faut se formater. Pour moi, la "féminité" n'existe tout simplement pas. J'ai un sexe physiquement, c'est tout. Le reste est déterminé via l'éducation-société-environnement-expérience.
Je n'ai pas peur d'être considérer comme "inférieure" aux hommes, car dans la pratique, ils finissent par me mépriser de se sentir inférieurs face à moi (et je précise que je ne fais rien pour). Question d'égo. Ils m'avouent se sentir inférieurs, que c'est la raison pour laquelle ils s'en prenaient à moi. C'était pareil avec mon ex, surtout lorsque je l'ai mis au courant de ma douance (très vite, d'ailleurs). Il n'a pas supporté, il en faisait presque une insulte, puis il a fini par cesser, à force de le rassurer sur ce point. Cependant, il se sentait "con", ça le déprimait, et ce malgré que je lui dise le contraire.
En faite, en premier lieu, malgré mon physique, les hommes me voient souvent comme la "gentille fille, intelligente et sensible avec qui fonder une famille et qui semble du genre "bonne maman" ", une tête que l'on imagine bien coquette... Puis ils apprennent à me connaitre, et là, c'est "la gentille fille trop intelligente et trop indépendante, bien trop radicale et sensible, pas assez femme, pas du tout "bonne maman". Et pas du tout coquette.
Comme quoi, même en ne faisant rien du tout pour, je véhicule une image inverse à ce que je suis. M'enfin, je ne me "néglige" pas pour cette raison (puisque cela ne marche pas ).
Bon, je parle trop !
Je ne viens pas demander de l'aide ou des conseils, hein. Je suis très contente comme ça Je n'ai pas envie que le sujet tourne uniquement autour de mon expérience, c'est pour cela que j'encourage celles et ceux qui n'osent peut-être pas le faire, à parler de leur propre expérience, avec leurs mots !
En gros, c'est comme si je vous disais que je suis lesbienne. Vous n'allez pas me dire "hmm, mais si tu veut avoir plus de chance de trouver quelqu'un, il va falloir faire des compromis, sois au moins bi !". Ce qui me plait et me rend bien ne se commande pas. Si la majorité des femmes sont hétéro et que certaines personnes sont contre l'homosexualité, parfois au point d'être blessant, cela ne me poussera pas plus à devenir bisexuelle ; voyez-vous où je veux en venir ?
Il y a des personnes qui se rendent compte tardivement qu'elles sont homosexuelles mais qui restent avec leur conjoint(e) pour divers raisons, faisant comme si de rien n'était, mais elles le vivent mal, car elles ne peuvent pas être elles-mêmes, ont peur des représailles. (même si je sais qu'une telle métaphore est houleuse, ne dévions pas sur ce sujet, c'est autre chose.).
Saltymbanque : Tu as bien lu. C'est effectivement la peur du regards des autres sur moi qu'il ne supportait pas. Pas qu'il ai assisté à des moqueries ; ma "présentation" lui déplaisait, il ne voulait pas que je lui donne une mauvaise image de lui-même devant les autres par ma façon d'être. Il avait "honte" de moi, en somme. Il ne voulait pas être mal jugé en sortant avec "une fille comme ça".
C'est d'ailleurs pour cela qu'il m'a énormément caché à sa famille. Et je l'ai accepté, j'ai finis par me taire à ce sujet, même si je trouvais ça dégueulasse. Si ça, ce n'est pas du compromis... Mais j'ai fini par avoir l'habitude, et j'avoue que je l'ai parfois provoqué ^^.
Dans ce cadre, il s'agit de faire la femme-objet au bras de son copain : s'afficher, afficher sa "puissance" (?) par le corps de la femme. Bah non, s'il doit prouver quoi que ce soit aux autres, c'est à lui de le faire. Je ne suis pas là pour donner une bonne image de lui.
D'ailleurs, je suis contre le principe de "donner une bonne image de soi". Je refuse d'influencer les autres sur l'opinion qu'ils peuvent avoir de moi. Ils me découvriront assez tôt, et s'ils ne font pas le pas à cause d'un blocage, alors ils n'en valent surement pas la peine, ils ne seront peut-être pas ouverts à d'autres différences. En somme, je n'essaie pas de véhiculer "ce qu'il y a de mieux", de montrer "à quel point je suis géniale, brillante, gentille, belle ou autre", car nous avons tous des défauts, autant voir l'ensemble du premier coup d’œil au lieu de passer par des phases conventionnelles de "séduction" (par forcément amoureuses).
Si je suis effectivement gentille, cela se verra par mes actes, pas par mes paroles ou mon maniérisme bisounours. Pour le physique, c'est pareil : je ne vais pas faire semblant d'être "coquette" alors que la personne se rendra bien vite compte que ce n'est pas le cas. ^^
Je n'ai pas le désir de plaire, de faire ce qu'il faut pour plaire plutôt. Je plais ou je ne plais pas. Si je ne plais pas, tant pis, mais je refuse que l'on me force à mentir en me transformant, me "mettant en valeur". C'est mettre en valeur quelque chose que je ne suis pas, c'est tromper la personne sur la marchandise. Loin d'être une valeur, que le mensonge.
Pour ce qui est de la collocation, je ne vois pas pourquoi la relation de couple finirait forcément par ressembler à une collocation. Et même si c'était le cas, tout dépend si les personnes s'entendent à le vivre ainsi, quel est leur objectif d'une relation de couple. Tout ça, c'est de l'ordre du choix, des goûts.
Idiosyncracy : C'est ce que je disais précédemment : je ne compte pas me mettre en valeur pour le regard d'autrui, et pourtant je m'accepte déjà comme je suis ; c'est pour cela que je n'écris absolument pas pour avoir des conseils, ni pour me permettre de me transformer en passant par des labyrinthes de pensées qui me modifieront selon le désir des autres. Je veux que l'on m'accepte telle que je suis, point. Je ne cherche pas à plaire car je suis contre ce principe de "vouloir plaire". Et cela ne me dérange pas de ne pas plaire (physiquement) en majorité. Par contre, j'estime avoir droit au respect.
C'est le plus gros problème : ne plus subir les moqueries, remarques, et pseudos-conseils-pour-devenir-comme-les-autres-qui-s'imaginent-toujours-être-dans-le-droit-chemin.
Depuis que j'ai écris ce poste par exemple, pas mal de personnes m'appellent "la yéti" ou "la pouilleuse". C'est pour se moquer gentiment, pour rire, comme ils disent. Moi, ça me fait rire jaune. Parce que rire, même très gentiment, c'est encore une façon de reprocher à l'autre, de lui renvoyer sa différence en pleine face. Et ça, venant d'un forum où la différence est presque constamment affichée comme une "tragédie" pour beaucoup de personnes, c'est comique.
Enfin, même si cela n'est pas par pure méchanceté et que je ne le prends pas "mal", ça me fait réfléchir, me renvoie l'image que c'est effectivement un problème pour certains. Et je ne comprends pas en quoi mon choix leur est "agressif", pourquoi le besoin d'exprimer leur non-appréciation, en usant de la moquerie ou de conseil-psy-de-comptoir pour faire face à ma différence, plutôt que de l'ignorer au mieux.
C'est un point de vue intéressant, ce refus d'être "féminine" par peur d'être associée à la "mauvaise image" de la femme (pour raccourcir).
Personnellement, ce n'est pas mon cas, mais réellement parce que j'ai toujours été et voulu être ainsi. Cela relève de ma nature intrinsèque de diagonale dans un monde d'horizontaux.
- la "féminité" :
- Mais la question vaut la peine d'y réfléchir ! Je vais prendre le contexte à l'envers :
Lorsque j'étais enfant, je détestais les poupées (et pas seulement à cause de ma phobie ), en faite, tout ce qui concernait de près ou de loin les enfants (et c'est toujours le cas actuellement). Je ne supportais pas les robes, tout ce qui se rattache aux traits "féminins" caricaturaux. Moi, c'était jean pattes d'éph, basket, casquette, grimper aux arbres, jouer aux Lego... La casse-cou de service qui traine essentiellement avec des garçons.
Ca me convenait parfaitement, et je me fichais d'être une fille parmi des garçons, que les autres filles jouent à la poupée ou papote de leur chanteur fétiche. Le problème vient du regard des autres, encore une fois : les garçons qui te "traitent" de mec ou te rejettent parce que tu es une fille, la famille qui refusent, te reproche ton manque de "féminité", les autres filles qui te toisent de haut... C'est encore le cas actuellement, sauf qu'en prenant de l'âge, on apprend en plus l'ambiguïté (sexuelle).
Ce qui me dérange, c'est de ne pas pouvoir être soi-même sans être associée à un genre ou un autre. Personnellement, je me fiche pas mal de ce que les autres femmes/hommes font de leur corps, je ne les "genre" pas, je les prends pour ce qu'ils sont. Ce que je défends, c'est la liberté d'être soi, de faire ce que l'on veut sans être aussitôt stigmatisée :
les "ah ! Les femmes, toutes pareilles !" dans lesquelles je ne me suis jamais reconnue, les "puisque tu es une femme, tu dois ..." (remplir ici avec tous les clichés : enfants/mariage/shopping/maquillage/hystérie/douceur/faiblichonne/moins bonne en info-brico-jardin).
Je n'ai pas envie d'y être associée, parce que ce n'est pas moi. S'il s'agit d'une autre femme et qu'elle en est satisfaite, je ne vois pas où est le problème. J'aimerais, comme pour le fait de forcément manquer d'hygiène lorsqu'on est négligée, que l'on ne soit pas systématiquement casé(e) lorsque l'on est femme (ou homme). Et que, lorsqu'on ne rentre pas dans ces critères, que l'on ne tente pas de nous rentrer dans le second (de femme, on devient homme "à l'intérieur"). Non non, je suis juste moi.
Mais c'est valable aussi pour les hommes ! Je suis contre la stigmatisation du genre, quel qu'il soit, malgré les tendances. Mon ex copain avait énormément de problèmes vis-à-vis de cela. D'ailleurs, il était contre la "suppression" des genres : pour lui, on rentre dans des petites cases puis c'est tout -sinon, on est une exception de la nature et on doit tenter de se rattraper en se moulant aux autres.
Et c'est pour cela qu'il était malheureux de ne pas avoir "assez" de muscles, de ne pas être "assez" viril, d'être "trop" sensible... Il n'a cessé de vouloir devenir ce qu'il n'est pas. Il me disait parfois, déprimé : "Je ressemble plus à une femme que toi..."
De mon côté, j'étais triste pour lui qu'il n'arrive pas à s'assumer tel qu'il est. Il m'a fait vivre un petit enfer avec cela, de partager son malheur aux reproches pour se donner du crédit : s'il ne voulait plus avoir de problèmes, il fallait que ce soit moi, le problème, qui soit "trop" masculine, plutôt que lui qui ne l'était pas "assez". C'est limite si je me suis pas fais exclure de ses soirées jeux-vidéos parce que "femme" (alors que je joue mieux que lui ). La faute pas seulement à lui, ses amis aussi me rejetaient. Puis, les déménagements : je n'ai pas même essayé de porter quelque chose qu'aussitôt un homme se précipite à mon secours "Donne, c'est trop lourd pour toi, il te faut un homme". Bah non. J'ai refusé et j'ai porté sans problème.
Bref, je pourrais continuer des heures durant, et ce n'est pas le sujet ! Tout ça pour dire que ce n'est pas vraiment moi qui ai une représentation uniforme des sexes, mais les autres, qui me le rappelle sans cesse, qu'il faut se formater. Pour moi, la "féminité" n'existe tout simplement pas. J'ai un sexe physiquement, c'est tout. Le reste est déterminé via l'éducation-société-environnement-expérience.
Je n'ai pas peur d'être considérer comme "inférieure" aux hommes, car dans la pratique, ils finissent par me mépriser de se sentir inférieurs face à moi (et je précise que je ne fais rien pour). Question d'égo. Ils m'avouent se sentir inférieurs, que c'est la raison pour laquelle ils s'en prenaient à moi. C'était pareil avec mon ex, surtout lorsque je l'ai mis au courant de ma douance (très vite, d'ailleurs). Il n'a pas supporté, il en faisait presque une insulte, puis il a fini par cesser, à force de le rassurer sur ce point. Cependant, il se sentait "con", ça le déprimait, et ce malgré que je lui dise le contraire.
En faite, en premier lieu, malgré mon physique, les hommes me voient souvent comme la "gentille fille, intelligente et sensible avec qui fonder une famille et qui semble du genre "bonne maman" ", une tête que l'on imagine bien coquette... Puis ils apprennent à me connaitre, et là, c'est "la gentille fille trop intelligente et trop indépendante, bien trop radicale et sensible, pas assez femme, pas du tout "bonne maman". Et pas du tout coquette.
Comme quoi, même en ne faisant rien du tout pour, je véhicule une image inverse à ce que je suis. M'enfin, je ne me "néglige" pas pour cette raison (puisque cela ne marche pas ).
Bon, je parle trop !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Salut diatribe
juste pour te dire que j'apprécie beaucoup ce que tu écris dans ce topic, tu me parais très sereine, au clair avec tes choix, et ce serait chouette si d'autres personnes en profiter pour s'assumer comme toi... je leur souhaite
Cela ne pourra pas être moi car je suis, volontairement mais de manière non absolue, certaines normes incompatibles avec les témoignages que tu recherches... j'assume complètement aussi, d'ailleurs cela ne me dérange pas de me faire un peu plus "jolie" (de m'apprêter) que d'habitude, pour mon propre plaisir, et pour attiser la fierté et le désir de mon compagnon, mais parce que je sais qu'il n'a pas besoin de ça pour être sur de lui, ni pour m'aimer, et que cela peut aussi constituer un jeu entre nous, dont nous ne sommes pas dupes .
Chapeau!
juste pour te dire que j'apprécie beaucoup ce que tu écris dans ce topic, tu me parais très sereine, au clair avec tes choix, et ce serait chouette si d'autres personnes en profiter pour s'assumer comme toi... je leur souhaite
Cela ne pourra pas être moi car je suis, volontairement mais de manière non absolue, certaines normes incompatibles avec les témoignages que tu recherches... j'assume complètement aussi, d'ailleurs cela ne me dérange pas de me faire un peu plus "jolie" (de m'apprêter) que d'habitude, pour mon propre plaisir, et pour attiser la fierté et le désir de mon compagnon, mais parce que je sais qu'il n'a pas besoin de ça pour être sur de lui, ni pour m'aimer, et que cela peut aussi constituer un jeu entre nous, dont nous ne sommes pas dupes .
Chapeau!
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
je suis trop contente que tu ai ouvert ce topic !
j'ai pas encore tout lu mais j'ai lu ton premier com.
sérieux. jsuis contente XDD
je te ressemble. peut etre pas au niveau caractere mais au niveau de ce truc de physique !!!!!!!!!
j'assume mon choix aussi. mais j'ai du mal a me faire accepter par les autres.
j'ai meme une amie qui a chaque fois que j'arrive devant elle, a tjr une remarque a faire. devant tout le monde sinon ca serait pas drole. le pire je pense c'est qu'elle s'en rend pas compte.
bref.
j'ai choisi. j'ai choisi d'etre moi. a la différence que je n'ai encore, a ce jour, pas trouvé quelqu'un qui m'accepte.
j'ai pas encore tout lu mais j'ai lu ton premier com.
sérieux. jsuis contente XDD
je te ressemble. peut etre pas au niveau caractere mais au niveau de ce truc de physique !!!!!!!!!
j'assume mon choix aussi. mais j'ai du mal a me faire accepter par les autres.
j'ai meme une amie qui a chaque fois que j'arrive devant elle, a tjr une remarque a faire. devant tout le monde sinon ca serait pas drole. le pire je pense c'est qu'elle s'en rend pas compte.
bref.
j'ai choisi. j'ai choisi d'etre moi. a la différence que je n'ai encore, a ce jour, pas trouvé quelqu'un qui m'accepte.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Sarella a écrit:Je veux pas essayer de te convaincre de quoi que ce soit, ni de te juger et tout. Je précise car je veux te poser des questions psychologiques et je sais qu'elles sont souvent mal prises ^^
Quand t'essayais de faire des efforts, et que tu ressentais ce malaise, que t'étais pas bien, tu sais d'où il peut venir?
Est-ce que ce serait par exemple un complexe de l'imposteur; c'est-à-dire que tu ne penses pas pouvoir être attirante/belle et du coup, faire semblant te donne l'angoisse d'être "découverte" plus tard?
Ou est-ce que ce serait une fierté, qui viendrait d'une réaction contre la critique peut-être?
Pardonne moi d'avance de théoriser comme un fou mais je t'avoue que j'ai du mal à comprendre comment on peut être déranger de porter des vêtements ou de se raser.
D'ailleurs, question en aparté, est-ce qu'il y a des vêtements que tu trouves beaux?
Il n'y a pas de problème Ce sont des questions intéressantes.
Ca dépend des périodes. Quand j'étais petite, je voyais cela comme une corvée et cela me dérangeait physiquement (j'ai aussi lutté avec ma mère pour prendre des douches jusque mes 12 ans ; depuis je me suis résignée, même si je déteste toujours autant me laver - le contact de la peau avec l'eau m'horripile, à l'entrée et sortie de l'eau).
Pour ce qui est de l'adolescence et après, je me sentais mal à l'aise parce que je ne supportais pas de faire semblant d'être quelqu'un d'autre ; faux-self. Tout ça pour être intégrée. Et encore, ça ne marchait pas, je m'ennuyais, je ne me sentais pas moi-même. Je me sentais une imposteur, oui, mais de donner l'air d'être "comme tout le monde" alors que non. Je m'habillais "comme les autres", alors que je n'aimais pas ce que "les autres" portaient. Je n'ai jamais trouvé que cela m'allait, je me sentais ridicule. Mais pas parce que je ne me sentais "pas à la hauteur", simplement parce que physiquement, je trouvais ça laid. J'avais l'impression de m'enlaidir et j'avais honte quand je sortais, j'avais peur qu'on me dise qu'effectivement, c'était bien laid. Mais non, on me répétait que c'était "bien mieux". Je me disais : "mais ce n'est pas possible, ils ont de la m... dans les yeux, ils n'ont aucun goût !"
C'est pour ça que maintenant, je fais ce que je veux. Je me sens bien dans mon corps, je me sens à l'aise dans mes vêtements. Et pourtant, les gens ne peuvent pas s'empêcher de penser que je dois souffrir, avoir un complexe ou que je me cache. Mais pas du tout. Au contraire, si je cherchais à me cacher, je me fondrais dans la masse au lieu de jouer la rebelle !
Psychologiquement, je suis de plus en plus stable. Je m'assume, et ça me fait du bien, je reprends confiance en moi. Et m'assumer, c'est assumer mes vêtements, mon corps, mes poils. J'avoue que là, quand je regarde mes poils, j'en suis "fière", ils me plaisent beaucoup
Porter des vêtements me dérange parce que je n'aime pas les vêtements en question, esthétiquement, et au niveau du toucher. J'aime les vêtements amples (puis je suis assez difficile sur le tomber des matières, je suis très sensible). Je ne me sens donc pas à l'aise, ma pensée se focalise sur le problème, alors qu'il y a déjà pleins d'autres signaux d'activés; ça fait goutte d'eau qui fait déborder le vase.
J'aime les vêtements d'hommes (et encore, que ceux de "geeks") parce qu'ils sont parfaitement taillés à mes épaules larges, que les manches courtes me font des manches 3/4 (la seule coupe que j'aime). Je trouve beau les "logos" de jeu vidéos, tee-shirt originaux. Puis, j'aime le noir. Ces critères, impossible de les retrouver au rayon des femmes (et surtout pas en même temps sur un tee-shirt). Il y a bien internet, mais ça coûte un bras. Puis ça reviendrait au même, en plus cher. Quand j'aurais un peu plus de sous, je me ferais faire imprimer mes tee-shirt personnels, mes dessins dessus ou autres.
Quoi qu'il en soit, le confort passe avant tout, et je ne trouve pas les vêtements de "femmes" confortables !
Raser me dérange, parce que j'associe ça à une corvée inutile, et c'est le cas. C'est une perte de temps, et je trouve mes jambes désagréables sans poils : ça pique très vite, il faut raser à nouveau, la peau est agressée (surtout la mienne ) et c'est une problème corporel. Les poils ont un rôle pour notre corps. Ils ne sont pas là pour décorer. Leur rôle permet d'éviter la contraction de bactéries, champi, d'évacuer la sueur (contrairement à ce que l'on croit), et autre. Bref, ils sont importants. Et lorsqu'ils sont longs, eh bien ils sont doux, c'est plus agréable que de sentir une râpe à fromage
Pour le reste, je ne me coiffe que si mes cheveux me gênent. Je vais rarement chez le coiffeur, ou plutôt lorsque la gêne se fait trop ressentir (sinon, je coupe moi-même). Mais bon, c'est exclusif, une fois tous les deux ans à peu près. Là, j'ai décidé de les laisser pousser, pour les coiffer encore plus vite - une queue de cheval, une pince et fini.
Les sacs à main, je n'en ai pas besoin. Mes clefs, porte-monnaie et cartes rentrent dans une sacoche, c'est suffisant.
Je suis une grosse flemmarde qui va droit au but. J'ai plein de choses à penser et faire, prendre soin de mon physique me parait une corvée inutile, comme faire les tâches ménagères. Tout ce qui est routinier m'ennuie, je vois ça comme une perte de temps (et pourtant, j'adore tout classifier). Comme "prendre soin de soi" n'a aucun intérêt (comparer à un coup de balai de temps en temps ou manger), alors je laisse tomber.
Mais voilà, "ce n'est pas normal/commun", c'est "cliché de la personne mal dans sa peau qui appelle au secours", alors il faut l'éradiquer, le soigner. Diantre, comme si les gens n'avaient pas assez de problèmes personnels, qu'il faille s'occuper de ceux que l'on suppose chez les autres !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
chocolatine a écrit:Salut diatribe
juste pour te dire que j'apprécie beaucoup ce que tu écris dans ce topic, tu me parais très sereine, au clair avec tes choix, et ce serait chouette si d'autres personnes en profiter pour s'assumer comme toi... je leur souhaite
Cela ne pourra pas être moi car je suis, volontairement mais de manière non absolue, certaines normes incompatibles avec les témoignages que tu recherches... j'assume complètement aussi, d'ailleurs cela ne me dérange pas de me faire un peu plus "jolie" (de m'apprêter) que d'habitude, pour mon propre plaisir, et pour attiser la fierté et le désir de mon compagnon, mais parce que je sais qu'il n'a pas besoin de ça pour être sur de lui, ni pour m'aimer, et que cela peut aussi constituer un jeu entre nous, dont nous ne sommes pas dupes .
Chapeau!
Eh bien voilà, j'aime bien lire ce genre de témoignages ! ça fait plaisir de savoir que tu es totalement à l'aise avec tes choix et qu'ils sont respectés (m'enfin, comme tu dis, ça ne déplait à monsieur )
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Souris a écrit:je suis trop contente que tu ai ouvert ce topic !
j'ai pas encore tout lu mais j'ai lu ton premier com.
sérieux. jsuis contente XDD
je te ressemble. peut etre pas au niveau caractere mais au niveau de ce truc de physique !!!!!!!!!
j'assume mon choix aussi. mais j'ai du mal a me faire accepter par les autres.
j'ai meme une amie qui a chaque fois que j'arrive devant elle, a tjr une remarque a faire. devant tout le monde sinon ca serait pas drole. le pire je pense c'est qu'elle s'en rend pas compte.
bref.
j'ai choisi. j'ai choisi d'etre moi. a la différence que je n'ai encore, a ce jour, pas trouvé quelqu'un qui m'accepte.
Oui, la moquerie parait parfois inconsciente. Cela ne les a jamais touché/ne les touche pas personnellement, ils ne saisissent pas qu'à force, les moqueries peuvent être douloureuses. Et le fait de se moquer pour convertir les autres à notre mode de fonctionnement et un chantage humiliant. Faire culpabiliser renforcent l'égo de certaines personnes. Ils se valorisent par le rejet des autres, et se valorisent donc auprès du groupe, pour mieux se faire accepter.
Si on ne s'accepte pas, on est moins enclin à accepter les autres.
M'enfin, ça ne résout pas le jeu de piste pour trouve l'homme qui l'acceptera. Je trouve dommage que déjà, soit véhiculée une si mauvaise image de la pilosité. Ca n'aide pas à faire passer la pilule. Oui, et si on veut taper plus loin, les images des femmes dans les médias. Sauf que cela n'est pas typique de notre époque, je pense.
En tout cas, ravie que ce post te plaise, et que tu t'assume
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je vois quand même que malgré ton militantisme, tu restes tolérante envers ceux qui n'ont pas fait les même choix que toi.
Mon avis de femme qui aime prendre soin d'elle, se coiffer, se maquiller dans certaines occasions (je ne me maquille pas pour rester chez moi, ni pour aller travailler, et je traine facilement en vieux tee-shirt et leggins, il m'arrive même d'enfiler simplement un jean pour aller faire mes courses, et en hiver, à moins de devoir porter une tenue particulière, je ne m'épile pas ha ha ...).
Ce que je trouve moche, c'est en général ce qui n'est pas naturel. Pas dans le sens de ce qui est contre LA nature, mais contre SA nature. Ça pourrait tout aussi bien être quelqu'un qui s'apprête trop, qui se donne un genre qui ne correspond pas à sa personnalité, que quelqu'un qui surjoue ce que j'appelle être "punk à chien".
Mais tant que l'ensemble est cohérent, tant que ça "colle", je n'y fais même pas attention.
Après, pourquoi je fais attention à ce que je porte, pourquoi je me maquille etc ? Parce que moi, je vois ça comme une façon de m’intéresser aux autres, de renvoyer une image agréable, pour faire plaisir, et pour avoir une image de moi qui me plait.
J'aime bien la sensation d'être "tenue" dans mes vêtements (pas boudinée, mais j'aime la sensation de maintien). J'aime bien la sensation d'avoir les jambes lisses et fraichement épilées (mais comme toi, la phase de repousse m'est insupportable). Mais je comprends très bien que d'autres n'aiment pas.
Je vois la maquillage et la mode comme une expression un peu artistique. Je ne dessine pas sur du papier, je dessine sur moi. J'aime bien étudier les formes, jouer avec les couleurs, les ombres et les formes.
Je trouve cela tout à fait respectable que tu estimes avoir autre chose à donner, une autre façon de montrer ton intérêt aux autres (comme aller faire couler du café frais alors que tu n'en bois pas ;-) ), et une autre façon d'exprimer ta personnalité et ton sens de ce qui est beau, à travers le dessin par exemple.
Tu es conscience de la nécessité d'être propre, de sentir bon (ou au moins d'avoir une odeur neutre, qui n'incommode pas les autres). Cela correspond tout simplement à une personnalité, sans oublier le respect de l'autre et je trouve cela très bien.
Mon avis de femme qui aime prendre soin d'elle, se coiffer, se maquiller dans certaines occasions (je ne me maquille pas pour rester chez moi, ni pour aller travailler, et je traine facilement en vieux tee-shirt et leggins, il m'arrive même d'enfiler simplement un jean pour aller faire mes courses, et en hiver, à moins de devoir porter une tenue particulière, je ne m'épile pas ha ha ...).
Ce que je trouve moche, c'est en général ce qui n'est pas naturel. Pas dans le sens de ce qui est contre LA nature, mais contre SA nature. Ça pourrait tout aussi bien être quelqu'un qui s'apprête trop, qui se donne un genre qui ne correspond pas à sa personnalité, que quelqu'un qui surjoue ce que j'appelle être "punk à chien".
Mais tant que l'ensemble est cohérent, tant que ça "colle", je n'y fais même pas attention.
Après, pourquoi je fais attention à ce que je porte, pourquoi je me maquille etc ? Parce que moi, je vois ça comme une façon de m’intéresser aux autres, de renvoyer une image agréable, pour faire plaisir, et pour avoir une image de moi qui me plait.
J'aime bien la sensation d'être "tenue" dans mes vêtements (pas boudinée, mais j'aime la sensation de maintien). J'aime bien la sensation d'avoir les jambes lisses et fraichement épilées (mais comme toi, la phase de repousse m'est insupportable). Mais je comprends très bien que d'autres n'aiment pas.
Je vois la maquillage et la mode comme une expression un peu artistique. Je ne dessine pas sur du papier, je dessine sur moi. J'aime bien étudier les formes, jouer avec les couleurs, les ombres et les formes.
Je trouve cela tout à fait respectable que tu estimes avoir autre chose à donner, une autre façon de montrer ton intérêt aux autres (comme aller faire couler du café frais alors que tu n'en bois pas ;-) ), et une autre façon d'exprimer ta personnalité et ton sens de ce qui est beau, à travers le dessin par exemple.
Tu es conscience de la nécessité d'être propre, de sentir bon (ou au moins d'avoir une odeur neutre, qui n'incommode pas les autres). Cela correspond tout simplement à une personnalité, sans oublier le respect de l'autre et je trouve cela très bien.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonsoir Diatribe,
Ce que tu écris me fais penser un peu à moi, plus jeune.
Depuis tout petit déjà, je n'avais jamais donné d'importance à la forme, aux vêtements, aux contenants. Mais rien qu'au fond, à la nature véritable des choses ou des personnes.
A l'école, puis au lycée et même dans une certaine mesure à la fac, j'étais toujours habillé un peu n'importe comment. Quelle importance, je me disais, l'habit ne fait pas le moine.
Par ailleurs, ayant grandi dans un environnement où les inégalités sociales étaient criantes, je ne supportais pas beaucoup la mise en valeur des vêtements et autres accessoires dans une société assez miséreuse par ailleurs. A l'école on me surnommait "Le Paysan" et j'y allais sur un vélo qui devait dater de la seconde guerre mondiale.
Tout jeune déjà, je trouvais assez repoussant les femmes trop maquillées ou "parfumées" à la cocotte. Moi je voulais du "vrai". J'étais plutôt du genre solitaire.
J'ai changé, près de 20 ans plus tard. Après une très profonde remise en cause existentielle, la mort de presque toutes mes illusions, un nouveau départ à zéro de tous les points de vue, j'ai réalisé que mon peu d'intérêt pour mon aspect extérieur était tout de même lié à l'estime abîmée que j'avais de moi. Bien sûr, plus jeune je me disais que cela faisait partie de mon identité... un façon de me protéger, de trouver une raison à ma différence, je veux dire, de ma zébritude encore non connue de l'époque, et de ne pas accepter un certain principe de réalité. Ensuite, le temps s'accélérant avec l'âge, j'ai commencé à faire attention à mon aspect, à tenter d'être élégant, dans une tentative de séduction, car pour se faire une compagne, il faut séduire, et l'intellect et le physique entrent en JEU. Dans le même temps, j'ai pris conscience que je me trouvais finalement peut-être 'pas trop mal'.
Sans rentrer dans des principes philosophiques que je ne maîtrise point, je dirais juste que la beauté se trouve toujours dans l’œil de celui qui regarde (c'est un dicton non ?). les femmes que j'ai aimées, je les ai trouvées belles. Les quelques femmes que j'ai fini par ne plus aimer, voire détester, je ne leur voyaient alors plus aucun attrait et certaines mêmes ont finies par me sembler vraiment laides. Si je m'aime, je fini aussi par trouver de la beauté en moi, même si mon physique "d'apparence" n''est pas forcément beau au premier regard.
mais en te lisant, j'ai eu le sentiment que cette question du physique te prenaient vraiment trop le cœur et la tête. Comme cela a été dis avant moi, prends plutôt tout cela comme un jeu. Personnellement, tout en respectant ton anticonformisme que je partage et que j'ai (ou expérimente encore), je ne te suis pas dans ta position un peu extrémiste qui risque de te couper des autres. C'est qu'on est pas seul au monde, il faut faire avec les autres 'c'est l'Enfer, oui', il n'y a pas vraiment le choix. Alors autant se dire que c'est un jeu.
Bonne soirée,
Ce que tu écris me fais penser un peu à moi, plus jeune.
Depuis tout petit déjà, je n'avais jamais donné d'importance à la forme, aux vêtements, aux contenants. Mais rien qu'au fond, à la nature véritable des choses ou des personnes.
A l'école, puis au lycée et même dans une certaine mesure à la fac, j'étais toujours habillé un peu n'importe comment. Quelle importance, je me disais, l'habit ne fait pas le moine.
Par ailleurs, ayant grandi dans un environnement où les inégalités sociales étaient criantes, je ne supportais pas beaucoup la mise en valeur des vêtements et autres accessoires dans une société assez miséreuse par ailleurs. A l'école on me surnommait "Le Paysan" et j'y allais sur un vélo qui devait dater de la seconde guerre mondiale.
Tout jeune déjà, je trouvais assez repoussant les femmes trop maquillées ou "parfumées" à la cocotte. Moi je voulais du "vrai". J'étais plutôt du genre solitaire.
J'ai changé, près de 20 ans plus tard. Après une très profonde remise en cause existentielle, la mort de presque toutes mes illusions, un nouveau départ à zéro de tous les points de vue, j'ai réalisé que mon peu d'intérêt pour mon aspect extérieur était tout de même lié à l'estime abîmée que j'avais de moi. Bien sûr, plus jeune je me disais que cela faisait partie de mon identité... un façon de me protéger, de trouver une raison à ma différence, je veux dire, de ma zébritude encore non connue de l'époque, et de ne pas accepter un certain principe de réalité. Ensuite, le temps s'accélérant avec l'âge, j'ai commencé à faire attention à mon aspect, à tenter d'être élégant, dans une tentative de séduction, car pour se faire une compagne, il faut séduire, et l'intellect et le physique entrent en JEU. Dans le même temps, j'ai pris conscience que je me trouvais finalement peut-être 'pas trop mal'.
Sans rentrer dans des principes philosophiques que je ne maîtrise point, je dirais juste que la beauté se trouve toujours dans l’œil de celui qui regarde (c'est un dicton non ?). les femmes que j'ai aimées, je les ai trouvées belles. Les quelques femmes que j'ai fini par ne plus aimer, voire détester, je ne leur voyaient alors plus aucun attrait et certaines mêmes ont finies par me sembler vraiment laides. Si je m'aime, je fini aussi par trouver de la beauté en moi, même si mon physique "d'apparence" n''est pas forcément beau au premier regard.
mais en te lisant, j'ai eu le sentiment que cette question du physique te prenaient vraiment trop le cœur et la tête. Comme cela a été dis avant moi, prends plutôt tout cela comme un jeu. Personnellement, tout en respectant ton anticonformisme que je partage et que j'ai (ou expérimente encore), je ne te suis pas dans ta position un peu extrémiste qui risque de te couper des autres. C'est qu'on est pas seul au monde, il faut faire avec les autres 'c'est l'Enfer, oui', il n'y a pas vraiment le choix. Alors autant se dire que c'est un jeu.
Bonne soirée,
Ailes Bleues- Messages : 68
Date d'inscription : 17/06/2016
Age : 50
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Et ta mère t'obligeait souvent à faire ce qu'elle voulait? Elle était très directrice?
Confie toi au Dr Sarella
C'est ma dernière question promis ^^
Confie toi au Dr Sarella
C'est ma dernière question promis ^^
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Etre bien dans sa peau et s'aimer sans vouloir se changer(je parle pas que des vêtement hein;-) ), c'est le plus important, après, qu'elle pue ou non, la peau, c'est un détail ^^ mais pas pour les autres, mais ça, c'est dans un second temps.
Bon, j'ai bien compris que tu ne pu pas, je blague juste un peu pour ventiler l'atmosphère.
Après, vouloir faire de son corps un objet de militantisme, je pense que ça empêche de l'aimer soi même pour ce qu"il a de simplement humain et d'intime, sans les enrobages et les ombrages de la société. Je crois que dans le regard des autres c'est pareil, c'est se couper du monde d'une certaine façon, ou éloigner l'autre d'une partie de soi, et on aime une personne en entier. Je trouve ça dommage.
Après rien ne fait plus fuir qu'une personne qui se désodorise dans un ascenseur, ou qui pu le chimique, quelle horreur ! quel manque de gout et de sens ! et surtout quel manque de respect !
Je n'ai rien contre les poils les non épilations, la sueur, ou les cheveux gras, ça ne me dérange pas, je dirais même que j'y suis accro (bon faut pas pousser non plus hein, je ne suis pas un troll). Mais avoir un peu de créativité artistique avec son corps, jouer avec les sens et leur subtilité, n'est pas désagréable, exactement comme en cuisine.
sisi, la cuisine (paroxysme (climax?) de la culture) est une très bonne métaphore pour l'attirance sexuelle et la beauté.
Je pense être un élégant qui a un amour du naturel, et qui n'a aucun rejet de l’inélégance.
C'est une autre forme de militantisme, car je te rejoins, mais qui est moins totalitaire avec soi même et moins restrictive.
Enfin c'est comme ça que je le vis.
(ps, je n'ai pas utilisé le mot poésie, car comme "y'a encore de la poésie dans l'odeur des poubelles" (station déformée de renaud) c'est assez glissant comme carrelage visuel)
Bon, j'ai bien compris que tu ne pu pas, je blague juste un peu pour ventiler l'atmosphère.
Après, vouloir faire de son corps un objet de militantisme, je pense que ça empêche de l'aimer soi même pour ce qu"il a de simplement humain et d'intime, sans les enrobages et les ombrages de la société. Je crois que dans le regard des autres c'est pareil, c'est se couper du monde d'une certaine façon, ou éloigner l'autre d'une partie de soi, et on aime une personne en entier. Je trouve ça dommage.
Après rien ne fait plus fuir qu'une personne qui se désodorise dans un ascenseur, ou qui pu le chimique, quelle horreur ! quel manque de gout et de sens ! et surtout quel manque de respect !
Je n'ai rien contre les poils les non épilations, la sueur, ou les cheveux gras, ça ne me dérange pas, je dirais même que j'y suis accro (bon faut pas pousser non plus hein, je ne suis pas un troll). Mais avoir un peu de créativité artistique avec son corps, jouer avec les sens et leur subtilité, n'est pas désagréable, exactement comme en cuisine.
sisi, la cuisine (paroxysme (climax?) de la culture) est une très bonne métaphore pour l'attirance sexuelle et la beauté.
Je pense être un élégant qui a un amour du naturel, et qui n'a aucun rejet de l’inélégance.
C'est une autre forme de militantisme, car je te rejoins, mais qui est moins totalitaire avec soi même et moins restrictive.
Enfin c'est comme ça que je le vis.
(ps, je n'ai pas utilisé le mot poésie, car comme "y'a encore de la poésie dans l'odeur des poubelles" (station déformée de renaud) c'est assez glissant comme carrelage visuel)
Pelot- Messages : 226
Date d'inscription : 25/03/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
https://www.youtube.com/watch?v=abfQQ1hzN9M
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Firemane a écrit:Il est d'ailleurs important de noter que l'homme souffre parallèlement à la femme de la représentation et imagerie relative à son genre. C'est différent, et légèrement moins matraqué, mais je considère les deux sexes complémentaires, et donc si l'un est attaqué, l'autre en souffre aussi par extension.
Il ne faut pas oublier que les stéréotypes s'adressent aussi à l'autre sexe, et qu'un homme peut être influencé à dénigrer une partenaire qui ne correspond pas aux canons convenus de la féminité.
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
J'ai comprie bambie apres le suicide
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
j'ai des chiens d'attaque chez moi après on va dévelloper
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Sarella a écrit:Et ta mère t'obligeait souvent à faire ce qu'elle voulait? Elle était très directrice?
Confie toi au Dr Sarella
C'est ma dernière question promis ^^
Haha, pas de problème ^^
Si tu insinue qu'il y a un trauma "c'est toujours la faute de la mère", alors c'est non J'ai eu tellement de problèmes familiaux, impossible de savoir la cause de chaque conséquence. Puis, y a pas que la mère. Ma mère était autoritaire, mais on a tous ce caractère dans la famille. Elle était surtout directrice vis-à-vis des tâches ménagères, maniaque comme elle est. M'enfin les conséquences de cela, on les voit facilement chez mes soeurs et moi : on est bordélique. Alors que pour ce qui est du physique, seules ma soeur aînée et moi-même somme dans le "rien à fiche", et c'est moi la pire.
Ma mère m'obligeait... Oui et non. Sur la question du physique, elle m'imposait quelques règles élémentaires, elle ne voulait pas de "débordements", mais comme j'ai longtemps essayé de me mouler aux autres, elle n'a pas eu grand chose à redire. Enfant, j'ai pu souvent m'habiller comme je le voulais, malgré quelques prises de tête ; rien de perturbant. Aujourd'hui en revanche, elle me gonfle. Elle m'oblige à me changer parfois, car elle ne veut pas sortir avec moi si elle ne juge pas ma tenue adéquate, ce pourquoi nous pouvons nous disputer, par "honte de moi". Mais je ne vis pas avec elle au long de l'année alors la majeure partie du temps, je fais ce que je veux. Puis, elle me gonfle parce que merdoum, chuis majeure.
Ailes Bleues a écrit:mais en te lisant, j'ai eu le sentiment que cette question du physique te prenaient vraiment trop le cœur et la tête. Comme cela a été dis avant moi, prends plutôt tout cela comme un jeu. Personnellement, tout en respectant ton anticonformisme que je partage et que j'ai (ou expérimente encore), je ne te suis pas dans ta position un peu extrémiste qui risque de te couper des autres. C'est qu'on est pas seul au monde, il faut faire avec les autres 'c'est l'Enfer, oui', il n'y a pas vraiment le choix. Alors autant se dire que c'est un jeu.
Justement, il y a toujours le choix. Pour moi, on ne joue pas avec ses principes, sa confiance, soi-même. C'est ce qui fait que l'on se perd, que l'on ne remarque plus les problèmes quand on en rencontre.
Enfin je comprends que ta "révélation" vingts ans plus tard a du bouleverser ta vie, c'est normal. Cependant, chaque cas est unique, peut-être le vivrais-je toujours positivement ? Et même si ce n'était pas le cas (ce qui m'étonnerait quand même un peu, on verra bien), ce n'est pas le moment, puisque pour l'instant je le vis bien avec moi-même.
Cette question ne me prend pas vraiment trop le coeur et la tête, c'est surtout que je tente de faire reconnaitre une différence et qu'il est toujours impossible qu'on la reconnaisse sans vouloir me changer. Alors forcément, ça prend la tête. Si on me laissait vivre ma vie comme je l'entends, je n'aurais aucun problème ; mais c'est plus fort que les autres. Il faut changer son voisin à son image.
Il y a beaucoup de sujet qui me tiennent à coeur et sur lesquels je râle vivement, mais le fond du problème est identique : changer son voisin à son image. C'est un concept qui me touche énormément, puisque j'y suis sans cesse confrontée pour tout un tas de raisons.
Puis bon, je suis en période de "deuil" amoureux, je ressasse l'histoire du couple.
Et internet n'est pas vraiment le meilleur moyen de véhiculer correctement ses émotions. A l'écrit, de façon générale, j'ai l'air "sèche, directive et radicale" comme disait mon prof de philo, mais c'est juste ma façon d'écrire. Je fais souvent des phrases affirmatives avec des points, il parait que c'est "agressif". Mais je fais une semi-cure de smiley - sinon j'incite les autres à être compatissants envers moi, alors qu'un texte neutre devrait être lu de façon neutre, plutôt que d'en percevoir immédiatement de l'agressivité. Ce sont les extrêmes qui sont imaginés en premier.
Je ne peux pas prendre cela pour un jeu, pour la simple raison que cela ne m'amuse pas du tout. Ce serait presque une façon de ne pas prendre au sérieux les relations avec ses semblables. Le concept de séduction (dont je peine à percevoir les codes), je n'en supporte pas la faux ambiguïté du "j'essaie de plaire sans le montrer de trop, juste assez pour que l'autre ai envie de coucher avec moi, mais pas de trop pour qu'il/elle sache que je veux coucher avec lui/elle". Je ne comprends rien à tout ce système, je ne vois pas la logique de tout ça. Autant dire directement à l'autre qu'on veut avoir des rapports sexuels, ça économiserait du temps. M'enfin ce n'est pas moi qui irais dire ça, parce que les rapports sexuels ne me sont pas prioritaires et que je suis trop timide.
Puis, encore une fois, je ne veux pas plaire aux gens, je veux qu'ils me lâchent la grappe, et à la limite, qu'UN homme soit intéressé. Les plans culs et relations d'un mois, ce n'est pas mon genre, il me faut une solide complicité intellectuelle. Il me faut un Sheldon Cooper !
"Il faut faire avec les autres". A appliquer dans les deux sens. Pourquoi serais-je à moi de me "sacrifier", alors qu'ils n'ont qu'à m'ignorer au pire ? Parce qu'ils représentent la majorité ? Est-ce une raison valable ? Et si demain, j'applique ce raisonnement sur les autres, que je les incites plus ou méchamment à avoir honte d'eux-mêmes et à changer ; si demain, je vous dis à quel point vous faites le mauvais choix en jouant, en voulant plaire, que de toute façon, ce n'est qu'un leurre, un comble ou que sais-je comme ineptie, changerez-vous pour autant pour vous conformer à mon opinion ? Et si celle-ci était "majoritaire", vous-y plierez-vous ? Sera-ce par conformisme ou par nature ? Et qu'adviendrait-il de celles et ceux qui aiment plaire ? Devrons-nous les rejetés, les moquer, leur reprocher de prendre soin de leur apparence ?
J'entends partout dire que la négligence, finalement, serait la même chose que le fait d'être "trop" (maquillée, apprêtée, etc.) Là, également, il y a un rejet. Et pourtant, il y a ce jeu de séduction, de plaire, de se "mettre en valeur". Quel est le réel problème, finalement : être négligée, ou être différente ? Etre opposée, un peu "trop" ou pas "assez", être atypique ? Sur quelle échelle mesurer ces valeurs subjectives ?
C'est également valable pour les looks particuliers, comme les gothiques, les punks à chiens, les hippies. Voyez-moi comme une hippie, à la limite, ce serait presque juste. Il y a derrière tout cela, une réelle diversité de personnes et de comportements. Pourquoi le mien doit-il être condamné, et les autres également ?
N'est-ce pas, dans tous les arguments que l'on me donne, une façon de soi-même se rassurer d'avoir besoin de séduire ? Se dire que l'on est "obligé", que l'on a "pas le choix", que sinon, c'est "la solitude assurée"... Ne serait-ce pas une façon de se trouver une excuse, une raison à ce que l'on fait ? Une façon de faire passer en inaperçu son besoin de confort, c'est à dire "la peur d'être seul(e)", "la peur d'être rejeté(e)", que de se croire "obligé" ?
C'est simple de trouver des explications à tout, des reproches pour tout. Je me dis que cela n'en vaut pas le coup, car chaque cas est unique dans sa complexité, et que chacun à le droit de vivre comme il l'entend. Et que si la personne a un problème A qui réclame une solution A, une personne B ne devrait pas lui proposer une solution B. La solution n'est pas de changer. La solution est de trouver chaussure à son pied et de savoir se faire respecter avec (malgré ?) ses particularités.
Si cela n'est pas possible, que cela risque réellement de me couper des autres, alors que le ciel me tombe sur la tête, ce monde tourne vraiment mal. Qu'à cela ne tienne : je vivrais donc seule (comme déjà ci-présent), coupée des autres. Je n'y perdrais pas grand chose. Entre un boulet au pied à trainer "Dis-toi que c'est un jeu, dis-toi que c'est un jeu...", ou une solitude tranquille, je choisis la solitude. J'ai l'impression que l'on tente de me rendre masochiste .
Il y a un forum dédié aux hommes qui aiment les femmes "à poils". Pas intéressée de m'y inscrire, mais il existe.
Etre différente risque de me couper des autres, soit. Mais heureusement, "on est pas seul au monde".
Il était une fois...
Une THQI qui se sentait triste de ne pas trouver de réciprocité intellectuelle. Elle faisait son possible pour s'intégrer, mais bien souvent, elle ne trouvait pas son compte à s'inhiber intellectuellement avec les autres. Un jour, elle décida de s'assumer telle qu'elle était. Malheureusement, celle-ci se faisait réprimander par les autres, se faisant traiter d'"intello", de "grosse tête", d'"encyclopédie sur patte", de "miss je-sais-tout". Elle tentait de faire comprendre aux non-surdoués sa différence, qu'il fallait voir au-delà de ce critère, car elle était avant tout une personne comme une autre, et pas seulement une surdouée ; qu'elle avait des choses à leur apporter, mais que l'inverse était réciproque. Elle ne les avait jamais vu comme des demeurés, ou des idiots, car elle savait qu'elle n'était pas parfaite, que chacun a ses défauts et ses opinions.
La THQI avait beau tendre la main, mais les non-surdoués ne comprirent pas. Ils lui dirent alors qu'être surdoué n'existait pas, que tout le monde était surdoué, et qu'elle se croyait plus maligne que les autres, que c'est pour cela qu'elle était rejetée. La surdouée, déprimée, se rendit sur un forum de surdoués et leur demanda leurs opinions à ce sujet, ce qu'elle pouvait bien mettre en place pour se faire acceptée comme elle est, car elle voulait plus que tout assumer sa douance sans honte :
"Moi, j'imite les autres, je fais comme si j'étais non-surdoué."
"Pour ma part, j'essaie de prendre sur moi, je souffre en silence."
"Que faire de plus ? Les non-surdoués n'entendent rien, il faut se résigner."
"Il faut les imiter, il n'y a pas le choix, ils sont trop nombreux. Et puis, c'est amusant de jouer les idiots."
La surdouée, surprise, répondit qu'elle ne voulait plus avoir honte du regard des autres, qu'elle ne voulait plus se faire traiter d'"intello" à tout bout de champs, ni que les hommes soient refroidis par son intelligence.
"Tu peux trouver un surdoué, mais à mon avis, seul un Asperger pourrait aimer cela."
"Si on ne veut plus avoir honte du regard des autres, il faut faire comme si nous n'étions pas ce que nous sommes, c'est la seule solution. Ou alors, rester seul, parce que personne ne supportera, n'acceptera notre douance."
Désemparée, la surdouée se résigna. Elle s'inhiba intellectuellement toute sa vie, parce qu'elle n'avait pas su trouver des personnes pour lutter avec elle contre les clichés des surdoués. Elle se créa un faux-self qu'elle ne semblait plus distinguer de sa personne ; crise identitaire.
Quelques années plus tard, les médias s'emparèrent du sujet. Partout à présent, de nombreux psychologues expliquaient ce qui constituait réellement la douance, au-delà des clichés, et que les surdoués pouvaient provenir de partout, que s'ils n'étaient pas reconnus et ne suivaient pas un parcours adapté à leur fonctionnement, ils pouvaient être en souffrance, comme la THQI. Certes, les clichés étaient encore présents. Mais les surdoués étaient alors reconnus, n'étaient plus victime de leur fonctionnement ; au contraire, on les incitait à ne plus avoir honte de ce qu'ils étaient. Et les non-surdoués ne les jugeaient plus aussi sévèrement, ne les traitaient plus aussitôt d'"intello", car ils avaient comprit qu'être surdoué, ce n'est pas une honte, c'est être différent.
Et lorsque qu'un THQI, à son tour, se rendit sur un forum de surdoué pour poser la même question que d'autres précédemment, on lui répondit ceci :
"On s'en fout de l'opinion des autres. Il faut s'endurcir et devenir fort. Il faut être soi-même, parce que les autres auront toujours quelque chose à nous reprocher, quoi que l'on fasse. Il faut s'assumer, parce que lorsqu'on s'assume, on attire les autres à soi sans le vouloir. Reste comme tu es, et si les autres n'en sont pas satisfaits, envoies-les bouler. Vis ta vie comme tu l'entends, parce que ce ne sont pas les autres qui la vivront à ta place. Tu n'es pas seul, nous sommes là, et nous nous battrons ensemble pour améliorer notre vie, malgré, puis grâce à notre différence."
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Mily a écrit:Je vois quand même que malgré ton militantisme, tu restes tolérante envers ceux qui n'ont pas fait les même choix que toi.
Mon avis de femme qui aime prendre soin d'elle, se coiffer, se maquiller dans certaines occasions (je ne me maquille pas pour rester chez moi, ni pour aller travailler, et je traine facilement en vieux tee-shirt et leggins, il m'arrive même d'enfiler simplement un jean pour aller faire mes courses, et en hiver, à moins de devoir porter une tenue particulière, je ne m'épile pas ha ha ...).
Ce que je trouve moche, c'est en général ce qui n'est pas naturel. Pas dans le sens de ce qui est contre LA nature, mais contre SA nature. Ça pourrait tout aussi bien être quelqu'un qui s'apprête trop, qui se donne un genre qui ne correspond pas à sa personnalité, que quelqu'un qui surjoue ce que j'appelle être "punk à chien".
Mais tant que l'ensemble est cohérent, tant que ça "colle", je n'y fais même pas attention.
Après, pourquoi je fais attention à ce que je porte, pourquoi je me maquille etc ? Parce que moi, je vois ça comme une façon de m’intéresser aux autres, de renvoyer une image agréable, pour faire plaisir, et pour avoir une image de moi qui me plait.
J'aime bien la sensation d'être "tenue" dans mes vêtements (pas boudinée, mais j'aime la sensation de maintien). J'aime bien la sensation d'avoir les jambes lisses et fraichement épilées (mais comme toi, la phase de repousse m'est insupportable). Mais je comprends très bien que d'autres n'aiment pas.
Je vois la maquillage et la mode comme une expression un peu artistique. Je ne dessine pas sur du papier, je dessine sur moi. J'aime bien étudier les formes, jouer avec les couleurs, les ombres et les formes.
Je trouve cela tout à fait respectable que tu estimes avoir autre chose à donner, une autre façon de montrer ton intérêt aux autres (comme aller faire couler du café frais alors que tu n'en bois pas ;-) ), et une autre façon d'exprimer ta personnalité et ton sens de ce qui est beau, à travers le dessin par exemple.
Tu es conscience de la nécessité d'être propre, de sentir bon (ou au moins d'avoir une odeur neutre, qui n'incommode pas les autres). Cela correspond tout simplement à une personnalité, sans oublier le respect de l'autre et je trouve cela très bien.
Et toi, ça te va très bien d'être comme ça
Dessiner sur moi, j'ai essayé plusieurs fois. Par le maquillage, premièrement : on pourrait croire que peindre aiderait, mais que nenni. J'ai eu beau voir/lire des dizaines de méthodes pour apprendre, je n'y arrive pas. Je suis bornée, lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose ; c'est rare que je bloque, mais là, je m'entêtais : "c'est pas possible que je n'arrive pas à faire un truc aussi simple, bordel de nouilles !"
Bref, je ne suis pas douée avec le maquillage. Par contre, les dessins sur la peau, c'est plus facile et c'est drôle. Sauf qu'ils sont éphémères, et que les tatouages durent trop longtemps.
Sous couvert artistique, j'apprécie énormément le "maquillage". Et j'ai parfois l'idée de retaper de vieux chapeaux, comme la chapelière toquée que je suis. Juste histoire de s'amuser. Quand j'étais petite, j'esquissais des modèles de robes de mariée (alors que je boycotte le mariage et que je n'aime pas les robes).
Je suis du côté de la création, pas de l'action !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Tu m'as l'air d'avoir quelques traits autistiques, comme beaucoup de HQI ^^
Et tu m'as l'air d'avoir une grosse soif d'indépendance et de liberté!
Tu vis seule? Tu travailles?
Et tu m'as l'air d'avoir une grosse soif d'indépendance et de liberté!
Tu vis seule? Tu travailles?
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je regrette de ne pas avoir ouvert le post plus tôt! Je n'ai pas pu tout lire -pas le temps- .
@Diatribe je suis un peu comme toi sauf que j'aime m'habiller et me maquiller -occasionnellement- quand j'ai le temps (c’est à dire assez rarement!).
Mais je n'arrive toujours pas à passer certaines étapes à cause du regard des autres, et en particulier des hommes. Je serais contente d'en discuter avec toi par mp, je n'ai pas envie de déballer ma vie en public! ^^
@Diatribe je suis un peu comme toi sauf que j'aime m'habiller et me maquiller -occasionnellement- quand j'ai le temps (c’est à dire assez rarement!).
Mais je n'arrive toujours pas à passer certaines étapes à cause du regard des autres, et en particulier des hommes. Je serais contente d'en discuter avec toi par mp, je n'ai pas envie de déballer ma vie en public! ^^
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Sarella a écrit:Tu m'as l'air d'avoir quelques traits autistiques, comme beaucoup de HQI ^^
Et tu m'as l'air d'avoir une grosse soif d'indépendance et de liberté!
Tu vis seule? Tu travailles?
Bah oui, beaucoup, pas comme tant que ça de HQI.
Oui, j'ai une grosse soif d'indépendance/liberté.
Je vis seule la majorité de l'année, je ne travaille pas.
Mais aucun rapport avec mon "problème" en tout cas.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Salut,
Perso un de mes plus grands délires serait de rencontrer une femme comme toi, qui vivrait dans une situation encore pire que la tienne : une clocharde, l'aimer comme un dingue et partager plein de choses avec elle pour un jour la voir se transformer, pas en une victime de la mode, ni en la version de la femme que je voudrais qu'elle soit, mais en une femme qui donne le meilleur d'elle même, surtout pour elle et aussi pour les autres.
Prends le temps de t'aimer et de t'apprécier Diatribe et tu résoudra par toi-même ton problème, car il y à mon avis des choses encore plus importantes que notre physique ou notre intelligence, c'est tout simplement ce que l'on fait, surtout si c'est pour servir la cause la plus humaine et la plus noble qui puisse exister sur cette planète qui est d'aider les autres.
Perso un de mes plus grands délires serait de rencontrer une femme comme toi, qui vivrait dans une situation encore pire que la tienne : une clocharde, l'aimer comme un dingue et partager plein de choses avec elle pour un jour la voir se transformer, pas en une victime de la mode, ni en la version de la femme que je voudrais qu'elle soit, mais en une femme qui donne le meilleur d'elle même, surtout pour elle et aussi pour les autres.
Prends le temps de t'aimer et de t'apprécier Diatribe et tu résoudra par toi-même ton problème, car il y à mon avis des choses encore plus importantes que notre physique ou notre intelligence, c'est tout simplement ce que l'on fait, surtout si c'est pour servir la cause la plus humaine et la plus noble qui puisse exister sur cette planète qui est d'aider les autres.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bon, désolé que ça tombe sur toi Lord Brett, c'est plus pour l'ensemble que personnel, parce que ça commence sérieusement à me gonfler.
Je vois bien que beaucoup de personnes pensent bien faire, mais franchement, c'est dégradant, insultant, infantilisant. Vous ne m'aidez pas du tout, sachant que je ne vous ai pas demandé d'aide pour changer.
Cessez de chercher à changer les autres, et surtout à votre image.
Arrêter de croire que c'est un mal pour moi, ou d'autres, qu'il faut que j'apprenne à m'aimer...
Je m'aime comme ça, purée de merd* ! Êtes-vous capables de l'entendre ça ?!?
Je n'aime pas ce que vous aimez, je m'apprécie comme je suis, contrairement à vous envers moi, c'est si difficile à comprendre ?
Mon problème sera résolue lorsque les gens (c'est à dire vous aussi) arrêterez de vouloir me (nous) changer et de donner des pseudos-conseils de psy à deux balles, quand vous accepterez la différence qui n'est pas la vôtre et sans jugement ni moquerie.
Sur un forum qui prône la tolérance et la différence, je suis extrêmement déçue, et pourtant je trouve le genre humain assez bas à la base.
Je suis très remontée, là. Ça me donne encore plus envie de lutter contre toutes ces inepties. J'ai bien fais d'avoir le courage de poster. Ça montre l'existence du vrai problème : l'intolérance aux minorités.
Je vois bien que beaucoup de personnes pensent bien faire, mais franchement, c'est dégradant, insultant, infantilisant. Vous ne m'aidez pas du tout, sachant que je ne vous ai pas demandé d'aide pour changer.
Cessez de chercher à changer les autres, et surtout à votre image.
Arrêter de croire que c'est un mal pour moi, ou d'autres, qu'il faut que j'apprenne à m'aimer...
Je m'aime comme ça, purée de merd* ! Êtes-vous capables de l'entendre ça ?!?
Je n'aime pas ce que vous aimez, je m'apprécie comme je suis, contrairement à vous envers moi, c'est si difficile à comprendre ?
Mon problème sera résolue lorsque les gens (c'est à dire vous aussi) arrêterez de vouloir me (nous) changer et de donner des pseudos-conseils de psy à deux balles, quand vous accepterez la différence qui n'est pas la vôtre et sans jugement ni moquerie.
Sur un forum qui prône la tolérance et la différence, je suis extrêmement déçue, et pourtant je trouve le genre humain assez bas à la base.
Je suis très remontée, là. Ça me donne encore plus envie de lutter contre toutes ces inepties. J'ai bien fais d'avoir le courage de poster. Ça montre l'existence du vrai problème : l'intolérance aux minorités.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
/me lève le poing avec diatribe
Firemane- Messages : 595
Date d'inscription : 19/06/2016
Localisation : Belgique
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonjour,
Petite question que me turlupine.
Comment ça ce passe pour toi au niveau boulot?
J'explique ma question; bon, les insultes dans un bus etc. c'est une chose, chose qui relève de la vie privée. C'est le coté -pour moi- le plus "facile" (j'insiste sur les "") à assumer. Mais le boulot? Parce que là, clairement, soit tu te plie au système, ou le système te pisse dessus (c'est un constat de ma part, je ne dis pas que c'est bien, au contraire même...).
J'essaie te transposer ta situation à la mienne (bientôt mon bac+5, je bosse dans un gros groupe financier) et clairement... Je peux pas venir "saper comme un sac" (alors que je vis très bien chez moi sapé comme un sac... Enfin nue en faite la plupart du temps!!) ou pas rasé si je porte un truc qui pourrait faire voir ça. Et sans même bosser dans un truc aussi guindé que moi, même si c'était un truc à priori plus cool genre mise en rayon, ce type de chose passe? (C'est une vraie question sans jugement derrière, attention.)
J'ai pensé à ça en premier plutôt qu'au volet amoureux. Car franchement des types qui apprécie ce style de vie je suis sûre que ça existe, puisque à priori les goûts et les couleurs sont infinis. Mais le coté travail... N'aime pas la diversité, et encore moins en France.
Petite question que me turlupine.
Comment ça ce passe pour toi au niveau boulot?
J'explique ma question; bon, les insultes dans un bus etc. c'est une chose, chose qui relève de la vie privée. C'est le coté -pour moi- le plus "facile" (j'insiste sur les "") à assumer. Mais le boulot? Parce que là, clairement, soit tu te plie au système, ou le système te pisse dessus (c'est un constat de ma part, je ne dis pas que c'est bien, au contraire même...).
J'essaie te transposer ta situation à la mienne (bientôt mon bac+5, je bosse dans un gros groupe financier) et clairement... Je peux pas venir "saper comme un sac" (alors que je vis très bien chez moi sapé comme un sac... Enfin nue en faite la plupart du temps!!) ou pas rasé si je porte un truc qui pourrait faire voir ça. Et sans même bosser dans un truc aussi guindé que moi, même si c'était un truc à priori plus cool genre mise en rayon, ce type de chose passe? (C'est une vraie question sans jugement derrière, attention.)
J'ai pensé à ça en premier plutôt qu'au volet amoureux. Car franchement des types qui apprécie ce style de vie je suis sûre que ça existe, puisque à priori les goûts et les couleurs sont infinis. Mais le coté travail... N'aime pas la diversité, et encore moins en France.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
http://www.lepoint.fr/insolite/chine-des-collants-poilus-pour-lutter-contre-le-viol-19-06-2013-1682561_48.php
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Buffle a écrit:Bonjour,
Petite question que me turlupine.
Comment ça ce passe pour toi au niveau boulot?
J'explique ma question; bon, les insultes dans un bus etc. c'est une chose, chose qui relève de la vie privée. C'est le coté -pour moi- le plus "facile" (j'insiste sur les "") à assumer. Mais le boulot? Parce que là, clairement, soit tu te plie au système, ou le système te pisse dessus (c'est un constat de ma part, je ne dis pas que c'est bien, au contraire même...).
J'essaie te transposer ta situation à la mienne (bientôt mon bac+5, je bosse dans un gros groupe financier) et clairement... Je peux pas venir "saper comme un sac" (alors que je vis très bien chez moi sapé comme un sac... Enfin nue en faite la plupart du temps!!) ou pas rasé si je porte un truc qui pourrait faire voir ça. Et sans même bosser dans un truc aussi guindé que moi, même si c'était un truc à priori plus cool genre mise en rayon, ce type de chose passe? (C'est une vraie question sans jugement derrière, attention.)
J'ai pensé à ça en premier plutôt qu'au volet amoureux. Car franchement des types qui apprécie ce style de vie je suis sûre que ça existe, puisque à priori les goûts et les couleurs sont infinis. Mais le coté travail... N'aime pas la diversité, et encore moins en France.
C'est "impossible" de répondre à ta question, car comme je le disais, je ne travaille pas (encore).
Pour l'instant, je viens de passer mon bac, et si j'arrive à conclure d'un parcours personnalisé avec l'établissement, j'irais en fac de droit à la rentrée. Pour ce que j'imagine du futur, comme je souhaite être juge pour enfants, il y a une "tenue de travail" associée. Ça peut être une façon discrète de s'imposer, puisque ma "tenue" n'est pas visible. Pour le reste (coiffure, maquillage, etc.) ce n'est pas là-dessus qu'on me critiquerait je pense, il y a assez de femmes qui ne le font pas pour que ce soit accepté.
Le travail n'aime pas la diversité, c'est évident, mais s'il s'agit de porter un "uniforme", personnellement ça ne me dérange pas, c'est le métier qui veut ça, cela n'a rien de "personnel", je n'ai paradoxalement pas l'impression que l'on m'imposerait une façon de me présenter, du moins dans le fond.
Comment vis-tu cette obligation de "présentation" au travail ? C'est une imposition de base (uniformes et/ou exigence informée) ou une reproche que tu pourrais subir par la suite/sans que l'on ne t'ai rien imposé dès le début, ce qui serait un rejet/discrimination à l'embauche/emploi ?
Est-ce que tu pense que (parfois) il serait possible de faire accepter ta façon d'être ou bien le "milieu" est vraiment trop psychorigide ?
(PS: je tiens à excuser mon emportement d'hier, bien que je pense ce que j'ai dis, le ton n'était pas approprié ; j'en avais juste marre que ça tourne en rond/en "procès").
Pas de lézard.
JCVD: franchement, je doute sérieusement de l'efficacité d'un tel objet. Déjà, il faut que le violeur porte de l'attention/remarque les collants (il faut que la femme les montre, soit en pleine lumière), et que ça le dégoûte au point de ne pas assouvir sa pulsion. Enfin, quand je vois l'image des collants en plus, ce n'est pas réaliste. Une femme moyenne n'a pas autant de poils aux jambes, même certains mecs ne sont pas aussi poilus (surtout au niveau du genou !) Les poils "longs" ne sont pas vraiment "frisotis", ils sont lisses.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Ok effectivement si tu arrives à ce genre de métier tu n'aura aucun problème. Moi-même je ne me maquille pas au boulot, et la coiffure... Ben disons que je passe trois coups de brosse dans mes cheveux pour qu'ils ne soient pas emmêlé quoi!
Comment vis-tu cette obligation de "présentation" au travail ?
Pas très bien. J'ai l'impression que ça m'étouffe. Mais je me rebelle. Déjà, vendredi prochain je me teint les cheveux en rouge (j'espère ne pas craquer d'ici là). Là depuis l'été j'ai décidé que je serais pied nus dans mon bureau, et assise en tailleur sur ma chaise. Bon, je change de position si quelqu'un passe, parce que "ça le fait pas" mais je reste les 3/4 du temps comme ça. Je suis à l'aise.
C'est une imposition de base (uniformes et/ou exigence informée) ou une reproche que tu pourrais subir par la suite/sans que l'on ne t'ai rien imposé dès le début, ce qui serait un rejet/discrimination à l'embauche/emploi ?
C'est une règle implicite. Je pense qu'il est également marqué dans le règlement intérieur d'avoir une "tenue correct", en adéquation avec limage du métier. Les hommes sont tous en costumes-cravates. C'est la finance quoi. Venir "débrailler" constamment pourrait amener à avoir des blâmes, jusqu'au licenciement. (Mais en théorie cela n'arrive pas, car les gens s'uniformisent tous).
Est-ce que tu pense que (parfois) il serait possible de faire accepter ta façon d'être ou bien le "milieu" est vraiment trop psychorigide ?
Dans ce milieu là, clairement non. C'est d'ailleurs pour ça, entre autre, que je ne travaillerais pas dans ce genre de boite dans le futur.
Comment vis-tu cette obligation de "présentation" au travail ?
Pas très bien. J'ai l'impression que ça m'étouffe. Mais je me rebelle. Déjà, vendredi prochain je me teint les cheveux en rouge (j'espère ne pas craquer d'ici là). Là depuis l'été j'ai décidé que je serais pied nus dans mon bureau, et assise en tailleur sur ma chaise. Bon, je change de position si quelqu'un passe, parce que "ça le fait pas" mais je reste les 3/4 du temps comme ça. Je suis à l'aise.
C'est une imposition de base (uniformes et/ou exigence informée) ou une reproche que tu pourrais subir par la suite/sans que l'on ne t'ai rien imposé dès le début, ce qui serait un rejet/discrimination à l'embauche/emploi ?
C'est une règle implicite. Je pense qu'il est également marqué dans le règlement intérieur d'avoir une "tenue correct", en adéquation avec limage du métier. Les hommes sont tous en costumes-cravates. C'est la finance quoi. Venir "débrailler" constamment pourrait amener à avoir des blâmes, jusqu'au licenciement. (Mais en théorie cela n'arrive pas, car les gens s'uniformisent tous).
Est-ce que tu pense que (parfois) il serait possible de faire accepter ta façon d'être ou bien le "milieu" est vraiment trop psychorigide ?
Dans ce milieu là, clairement non. C'est d'ailleurs pour ça, entre autre, que je ne travaillerais pas dans ce genre de boite dans le futur.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
C'est tout de même l'avantage du bureau, d'avoir son espace et un peu d'intimité !
Penses-tu que si plusieurs personnes "défiaient" cette règle implicite, elle s'étiolerait un peu ? Ou du moins la "tenue correcte" serait plus souple ? C'est encore de la théorie, du coup, mais peut-être que si plusieurs personnes s'imposent, les autres pourraient suivre...
On a jamais autant demandé de compétences, de rigueur "physique", ni autant prôné la liberté/diversité/l'assume de soi qu'à cette époque. Le grand paradoxe de ce système.
C'est sûr que pour quelqu'un qui aime être à l'aise (et qui n'associe pas l'aise à ce mode de fonctionnement), ce n'est pas supportable, ou difficilement. Dans quoi veut-tu travailler par la suite ?
Penses-tu que si plusieurs personnes "défiaient" cette règle implicite, elle s'étiolerait un peu ? Ou du moins la "tenue correcte" serait plus souple ? C'est encore de la théorie, du coup, mais peut-être que si plusieurs personnes s'imposent, les autres pourraient suivre...
On a jamais autant demandé de compétences, de rigueur "physique", ni autant prôné la liberté/diversité/l'assume de soi qu'à cette époque. Le grand paradoxe de ce système.
C'est sûr que pour quelqu'un qui aime être à l'aise (et qui n'associe pas l'aise à ce mode de fonctionnement), ce n'est pas supportable, ou difficilement. Dans quoi veut-tu travailler par la suite ?
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Désolée Diatribe, je ne t'ai pas envoyé de MP par manque de temps.
Je rejoins ton intervention plus haut que je trouve justifiée. Comme pour les agressions, c'est pas les victimes qu'il faut changer, protéger, formatter, c'est le regard des autres.
Pour en revenir au travail, cela dépend vraiment du milieu. Personnellement je suis de plus en plus naturelle (arrêt du soutif récemment) et j'ai jamais eu de problème. Il y a des tas de styles différents. Seuls les commerciaux sont en costume de manchot. C’est aussi pour moi important, je crois que j'aurais du mal à travailler en "uniforme". Je suis dans une entreprise relativement libérée.
Après pour ma part je discerne deux cas :
- adapter son apparence pour correspondre aux modèles de la société
- jouer avec son apparence pour se plaire
Dans le premier cas on subit, dans le deuxième on assume. Le tout est de savoir où on se situe. Et je pense que plein de nanas subissent (et de plus en plus de mecs) les modèles qu'on leur impose.
Pour ma part j'essaie de passer du premier cas au second. Le chemin est long pour avoir le courage d'affronter le regard des autres. Surtout quand on est célibataire et que l'immense majorité des hommes ne veulent que des femmes stéréotypées. J'en ai rencontré quelques uns pour qui ça n'était pas le cas, mais ils sont rares...
Au moins, je me dis que ça fait déjà un filtre... Vaut mieux être seule que mal accompagnée.
Je rejoins ton intervention plus haut que je trouve justifiée. Comme pour les agressions, c'est pas les victimes qu'il faut changer, protéger, formatter, c'est le regard des autres.
Pour en revenir au travail, cela dépend vraiment du milieu. Personnellement je suis de plus en plus naturelle (arrêt du soutif récemment) et j'ai jamais eu de problème. Il y a des tas de styles différents. Seuls les commerciaux sont en costume de manchot. C’est aussi pour moi important, je crois que j'aurais du mal à travailler en "uniforme". Je suis dans une entreprise relativement libérée.
Après pour ma part je discerne deux cas :
- adapter son apparence pour correspondre aux modèles de la société
- jouer avec son apparence pour se plaire
Dans le premier cas on subit, dans le deuxième on assume. Le tout est de savoir où on se situe. Et je pense que plein de nanas subissent (et de plus en plus de mecs) les modèles qu'on leur impose.
Pour ma part j'essaie de passer du premier cas au second. Le chemin est long pour avoir le courage d'affronter le regard des autres. Surtout quand on est célibataire et que l'immense majorité des hommes ne veulent que des femmes stéréotypées. J'en ai rencontré quelques uns pour qui ça n'était pas le cas, mais ils sont rares...
Au moins, je me dis que ça fait déjà un filtre... Vaut mieux être seule que mal accompagnée.
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Diatribe a écrit:C'est tout de même l'avantage du bureau, d'avoir son espace et un peu d'intimité !
Pas du tout, tout les bureaux sont ouverts (porte ouverte) sinon tu passes pour un fasciste, quelqu'un de pas ouvert, tu caches un truc bref. Donc non, intimité zéro. De plus les cloisons sont vitrés, certes avec un genre de truc blanchâtre qui camoufle un peu moi voilà quoi... Ceci dit c'est pas l'open-space non plus.
Diatribe a écrit:Penses-tu que si plusieurs personnes "défiaient" cette règle implicite, elle s'étiolerait un peu ? Ou du moins la "tenue correcte" serait plus souple ? C'est encore de la théorie, du coup, mais peut-être que si plusieurs personnes s'imposent, les autres pourraient suivre...
Mais personne ne prendrais le risque de mettre un jean et un t-shirt style bob Ricard au risque de ce faire virer (ou à minima te faire casser les pieds par son manager). Alors convaincre une armée... Oui parce que sur des milliers de personnes de la boîte, c'est pas 50 pékins qui vont changer le truc. Déjà qu'il se passe des trucs ABERRANT sans que ça fasse réagir personne (genre on perd des clients à cause de ça hein, donc du pognon) donc bon...
Diatribe a écrit:On a jamais autant demandé de compétences, de rigueur "physique", ni autant prôné la liberté/diversité/l'assume de soi qu'à cette époque. Le grand paradoxe de ce système.
Complètement. On valorise l'individualisme, surtout à l'école, tout ça pour te coller dans un monde où tu es obligé de tout faire comme les autres après. J'ai l'impression de passer des Etats-Unis à l'URSS constamment.
Diatribe a écrit:C'est sûr que pour quelqu'un qui aime être à l'aise (et qui n'associe pas l'aise à ce mode de fonctionnement), ce n'est pas supportable, ou difficilement. Dans quoi veut-tu travailler par la suite ?
Probablement dans le public en tout cas. Il est également normatif, mais au moins je risquerais pas de me faire virer à priori... Peut-être inspecteur du travail, ou maitre de conf' à l'université
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Quoi qu'il se passe on est toujours différent des autres, peu importe nos choix.
Et on rêve tous d'être acceptés juste comme on est, sans jugement, sans être obligé de faire semblant, pour être accepté. Alors oui on est vite coincé entre être seule et délaissé pour nos différences, ou être avec quelqu'un et profondément seul à l'intérieur , profondément faux. Et on rêve de celui avec qui on pourra être juste nous, juste ce qu'on est , ce sentiment sans jugement que l'on vit lorsqu'on est tout petit. Lorsqu'il n'y a ni différence de couleur, ni différence de culture, ni de vêtements.
On aspire tous a cela, mais en tant que femme c'est une dimension supplémentaire... Mon dieu , elle ne met pas de robes, de talons et de maquillage... Vision d'une société pervertie par le semblant...Qui ne voit pas avec le cœur mais avec les yeux! Fermez vos yeux!!! fermez vos yeux!!! Laissez vous toucher par votre cœur et vos autres sens! oubliez les artifices, fermez les yeux et sentez, touchez , caressez. Quand vous serez capable d'entendre et de comprendre avec le cœur, alors vous pourrez voir avec les yeux !!! autrement....
Et on rêve tous d'être acceptés juste comme on est, sans jugement, sans être obligé de faire semblant, pour être accepté. Alors oui on est vite coincé entre être seule et délaissé pour nos différences, ou être avec quelqu'un et profondément seul à l'intérieur , profondément faux. Et on rêve de celui avec qui on pourra être juste nous, juste ce qu'on est , ce sentiment sans jugement que l'on vit lorsqu'on est tout petit. Lorsqu'il n'y a ni différence de couleur, ni différence de culture, ni de vêtements.
On aspire tous a cela, mais en tant que femme c'est une dimension supplémentaire... Mon dieu , elle ne met pas de robes, de talons et de maquillage... Vision d'une société pervertie par le semblant...Qui ne voit pas avec le cœur mais avec les yeux! Fermez vos yeux!!! fermez vos yeux!!! Laissez vous toucher par votre cœur et vos autres sens! oubliez les artifices, fermez les yeux et sentez, touchez , caressez. Quand vous serez capable d'entendre et de comprendre avec le cœur, alors vous pourrez voir avec les yeux !!! autrement....
melie- Messages : 92
Date d'inscription : 13/02/2016
Age : 44
Localisation : eden
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Mmm. L'hypersexualisation à laquelle on a affaire quand il s'agit de l'apparence de la femme, est totalement inssuportable. Il faut mettre du moulant du talon, mettre sa croupe en valeur, montrer ses jambes, c'est a gerber. Les popstars soit disant féministes sont tout le temps a moitié a poil et les magazines féminins cobtribuent largement a vehiculer ce be sexy ou die trying. Je comprends donc qu'on puisse en avoir une aversion radicale. Ce que je comprends moins ce sont les vêtements tachés et le zero effort. Quelque soit la communion intellectuelle qu'on puisse avoir en couple, on ne peut pas nier l'influence de l'apparence ne serait ce qu'un minimum dans l'attrait qu'on a de l'autre. Que se soit lla pétillance du regard, une odeur, la douceur des lèvres, le tombé d'une mèche. Pour moi c'est un respect de l'autre. Si tu es en couple c'est qu'a un moment tu as eu envie de plaire, cest qu'a un moment tu as utiliser ton physique pour exprimer ton amour. Donc pk le nier ? Pk aller dans un extreme qui est vain du style mon esprit est plus beau que mon corps qui m'importe peu ? Ca va changer quoi de mettre un T shirt d'homme en coton bio repassé, un pantalon d'homme propre, et un coup de brosse dans les chvx ? Je trouve aussi qu'on a erige l'apprence sur un piedestal qu'elle ne merite absolulent pas et qui cache souvent un vide beant. Mais si tu entretiens ton esprit, tu peux bien faire de meme avec ton apparence. Le seul message que ca envoie pour moi cest je ne veux pas te plaire. Je ne prends pas en compte ton ressenti quand nous sortons ensemble pr exemple. Je pense qu'il y a un juste milieu a trouver sans ceder a l'hyperconsommation et aux diktats absurde de la mode. Et comme j'aime bien m'habiller lol forcement je suis de parti pris, je vais faire ma chrisitina(en vain, j'ai compris) ma cheérrrriiiie, des t shirts ou chemises dhomme basiques en matieres ecolo et nobles qui te dureront un jean qui va bien sans etre moulant taille haute etc, et une coupe qui te ressemble qui mette ton visage en valeur sans que tu aies besoin de te coiffer. Yen a plein des filles qui s'habillent pas comme des filles. Cela dit je salue bien bas le courage de mettre fin a sa relation au nom de ses ideaux.
Pangolin Atrabilaire- Messages : 35
Date d'inscription : 29/07/2016
Localisation : Ile de France
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je n'ai jamais dis que mes vêtements étaient sales. Encore une fois, c'est de la projection : une tâche de peinture qui ne part pas à la machine ne signifie pas que le vêtement n'est pas lavé...
Mais jutement, je ne veux PAS plaire. Je ne cherche pas à le faire naturellement, je trouve le concept malhonnête, en tout cas pour moi, cela va à l'encontre de mes principes.
Cela m'importe énormément de me comporter comme je le souhaite. Je ne cherche pas à tout prix à m'habiller comme un homme, je ne fais que suivre mes goûts, ce qui me plait. Les vêtements d'homme ne me plaisent même pas, seulement certains types de vêtements (un peu geek, je l'avoue) qui n'existent en général que pour les hommes ; et je préfère leurs coupes de vêtements par confort.
Ca va changer quoi de repasser et de me coiffer ? Ca me fait gagner du temps et je me sens mieux. Franchement, personne n'a jamais fait la différence entre mes vêtements repassés ou pas repassés ; on m'a souvent dit "mais quand tu repasses blablabla..." et moi de répondre "Qui t'as dis que je repassais ?" Ca ne se voit même pas.
Je n'ai aucune raison de "m'entretenir" physiquement, aucune. Plaire est un principe contre lequel je suis, donc ce n'est pas non plus une raison. Je m'en contrefiche de savoir que la majorité ait besoin de se pavaner ou de séduire, je ne cherche pas à plaire, et surtout pas à la majorité.
Je ne cherche d'ailleurs pas plus à plaire par mon "intérieur". Il est comme ça, on le prend ou on le prend pas.
C'est bien beau de parler de respect, mais avant de respecter les autres, je me respecte en priorité. Et me respecter est incompatible avec le fait de plaire et de modifier quoi que ce soit de mon apparence.
Je ne suis pas en rade de mec, je n'ai pas besoin d'un homme pour exister. Et les vrais amis ne viendront jamais me donner des conseils de mode ou pour faire un quelconque "effort".
En tout cas, si je rencontre quelqu'un, ce sera accepté, ou ça se terminera là. Parce que cela est constant et prend de la place (ou plutôt n'en prend aucune) dans ma vie ; si la personne n'est pas capable d'accepter, inutile de perdre du temps dans une relation vouée à l'échec. Mais ça ne me dérange pas, comme je le disais, je n'ai pas absolument besoin de quelqu'un, je viens bien toute seule.
Encore une fois, je ne veux pas de conseils, je ne changerais PAS. Inutile d'insister dans ce but, c'est non négociable. Par contre, cela me renseigne un peu plus sur l'impossibilité que peuvent avoir les autres à accepter la différence.
Je n'ai pas une seule fois parlé d'hypersexualisation, de dictat de l'apparence, de l'image négatives des femmes ou de certaines filles qui seraient, à mon inverse, "trop". Encore des différences qui ne sont pas acceptées et tout de suite jugées sans réfléchir.
Je m'en fiche de savoir ce que les autres font, ils sont libres. Je ne fais pas ce que je fais pour lutter contre un cliché, une mode ou quoi que ce soit, mais parce que j'en ai profondément ENVIE.
Pourquoi ne pas faire ce que vous appelez "effort" ? Parce que je me sens MIEUX comme ça. Que cela vous plaise ou non, je me sens plus en adéquation avec moi-même les cheveux non-brossés que cheveux peignés, etc. A mes yeux ce n'est pas un simple effort, c'est une modification de ce que je suis.
Je ne me rendrais pas malheureuse et détestable à mes yeux pour VOUS plaire. Comme si vous le méritiez, comme si c'était un dû de ma part ! Comme si vous deviez plus compter que moi à mes yeux...
Vous imaginez si je vous demandais une chose aussi stupide, cesser de totalement plaire ? Vous me répondriez surement "Non je ne peux pas, je ne veux pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas ce que je veux, ni dans ma nature". Eh bien c'est ma réponse pour ma façon d'être.
Bon, le sujet tourne en rond, quand vous serez lassés d'essayer de me convaincre à rejoindre vos idéaux et vos comportements, sonnez-moi !
Mais jutement, je ne veux PAS plaire. Je ne cherche pas à le faire naturellement, je trouve le concept malhonnête, en tout cas pour moi, cela va à l'encontre de mes principes.
Cela m'importe énormément de me comporter comme je le souhaite. Je ne cherche pas à tout prix à m'habiller comme un homme, je ne fais que suivre mes goûts, ce qui me plait. Les vêtements d'homme ne me plaisent même pas, seulement certains types de vêtements (un peu geek, je l'avoue) qui n'existent en général que pour les hommes ; et je préfère leurs coupes de vêtements par confort.
Ca va changer quoi de repasser et de me coiffer ? Ca me fait gagner du temps et je me sens mieux. Franchement, personne n'a jamais fait la différence entre mes vêtements repassés ou pas repassés ; on m'a souvent dit "mais quand tu repasses blablabla..." et moi de répondre "Qui t'as dis que je repassais ?" Ca ne se voit même pas.
Je n'ai aucune raison de "m'entretenir" physiquement, aucune. Plaire est un principe contre lequel je suis, donc ce n'est pas non plus une raison. Je m'en contrefiche de savoir que la majorité ait besoin de se pavaner ou de séduire, je ne cherche pas à plaire, et surtout pas à la majorité.
Je ne cherche d'ailleurs pas plus à plaire par mon "intérieur". Il est comme ça, on le prend ou on le prend pas.
C'est bien beau de parler de respect, mais avant de respecter les autres, je me respecte en priorité. Et me respecter est incompatible avec le fait de plaire et de modifier quoi que ce soit de mon apparence.
Je ne suis pas en rade de mec, je n'ai pas besoin d'un homme pour exister. Et les vrais amis ne viendront jamais me donner des conseils de mode ou pour faire un quelconque "effort".
En tout cas, si je rencontre quelqu'un, ce sera accepté, ou ça se terminera là. Parce que cela est constant et prend de la place (ou plutôt n'en prend aucune) dans ma vie ; si la personne n'est pas capable d'accepter, inutile de perdre du temps dans une relation vouée à l'échec. Mais ça ne me dérange pas, comme je le disais, je n'ai pas absolument besoin de quelqu'un, je viens bien toute seule.
Encore une fois, je ne veux pas de conseils, je ne changerais PAS. Inutile d'insister dans ce but, c'est non négociable. Par contre, cela me renseigne un peu plus sur l'impossibilité que peuvent avoir les autres à accepter la différence.
Je n'ai pas une seule fois parlé d'hypersexualisation, de dictat de l'apparence, de l'image négatives des femmes ou de certaines filles qui seraient, à mon inverse, "trop". Encore des différences qui ne sont pas acceptées et tout de suite jugées sans réfléchir.
Je m'en fiche de savoir ce que les autres font, ils sont libres. Je ne fais pas ce que je fais pour lutter contre un cliché, une mode ou quoi que ce soit, mais parce que j'en ai profondément ENVIE.
Pourquoi ne pas faire ce que vous appelez "effort" ? Parce que je me sens MIEUX comme ça. Que cela vous plaise ou non, je me sens plus en adéquation avec moi-même les cheveux non-brossés que cheveux peignés, etc. A mes yeux ce n'est pas un simple effort, c'est une modification de ce que je suis.
Je ne me rendrais pas malheureuse et détestable à mes yeux pour VOUS plaire. Comme si vous le méritiez, comme si c'était un dû de ma part ! Comme si vous deviez plus compter que moi à mes yeux...
Vous imaginez si je vous demandais une chose aussi stupide, cesser de totalement plaire ? Vous me répondriez surement "Non je ne peux pas, je ne veux pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas ce que je veux, ni dans ma nature". Eh bien c'est ma réponse pour ma façon d'être.
Bon, le sujet tourne en rond, quand vous serez lassés d'essayer de me convaincre à rejoindre vos idéaux et vos comportements, sonnez-moi !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
y'a une question qui me turlupine: as-tu déjà été physiquement attirée par un homme ? juste comme ça, de "loin", sans connaître ?
ou ça passe toujours par l'intellect ?
ou ça passe toujours par l'intellect ?
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
J'ai changé de titre. Effectivement, il été moitié hors-contexte. Il va à l'essentiel maintenant ^^
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Kass a écrit:y'a une question qui me turlupine: as-tu déjà été physiquement attirée par un homme ? juste comme ça, de "loin", sans connaître ?
ou ça passe toujours par l'intellect ?
"Juste comme ça, de loin, sans connaître", jamais. Je crois qu'effectivement, ça passe toujours par l'intellect. Par contre, une fois la relation entamée, la personne peut m'attirer physiquement. En général, jamais sur l'"entretien", le look, la coiffure ou autre. Plutôt le sourire, les yeux, les mimiques.
Par exemple, mon ex était finalement comme moi : rien à faire de plaire, barbe en vrac, etc. Physiquement, il était très complexé parce qu'on lui disait sans arrêt qu'il n'était pas "beau", qu'il ne faisait pas d'effort, qu'il ferait mieux de tailler sa barbe, de coiffer ses boucles, de se muscler, de mettre des lentilles au lieu de lunettes qui lui grossissent les yeux, etc. Personnellement, je m'en fichais totalement. Il faisait ce qu'il voulait, je me suis toujours dis que ça ne me regardais pas, son corps.
Les femmes que je connais et qui l'on rencontré m'ont dit qu'elles n'auraient pas pu sortir avec lui, qu'il n'était pas très beau, ou pas du tout leur genre. Elles ne voyaient pas ce que je lui trouvais. Pourtant, physiquement, il n'est pas si "moche" qu'elles le pensent. Elles s'arrêtent à la première impression alors que le temps nous fait trouver du charme à l'autre, dan ce qu'il est. Et après bien le connaitre, je le trouvais très beau
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
...même pas un petit poster dans la chambre d'ado ?
c'est marrant, ça me semble bien plus étrange que tout le reste de ce que tu racontes.
en tout cas j'ai bien aimé lire ton témoignage, t'as un sacré courage.
et c'est super intéressant de par ce que ça pose comme questionnement chez tout un chacun.
mes respects mdame !
c'est marrant, ça me semble bien plus étrange que tout le reste de ce que tu racontes.
en tout cas j'ai bien aimé lire ton témoignage, t'as un sacré courage.
et c'est super intéressant de par ce que ça pose comme questionnement chez tout un chacun.
mes respects mdame !
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Salut diatribe,
C'est marrant de tomber sur ce topic maintenant, quelqu'un que j'ai croisé a paris m'a un peu parlé de toi (je lui disait a quel point je trouvait tes ecrits interressant, et que celui sur lequel tu t'assumais en tant que diatribe m'avait particulièrement aidé a avancer ) et il te décrivait visiblement d'une manière tout a fait exacte, vu que cela correspond totalement a ce que tu ecrit sur non fil.
Ma réaction? Et bien je suis content pour toi, que tu te plaise et que tu soit contente d'etre telle que tu es.
Ce qui est a mon sens le plus «beau», dans ta personne, c'est ta cohérence : tu parais ecrire, faire et ressembler a toi meme sur tous les points, diatribe et fiere de l'etre jusqu'au bout des ongles.
J'allais faire une remarque sur ton rapport au «beau», qui n'est pas le meme que le miens d'un point de vue physique, mais comme tu l'as si bien souligné, tu as ta propre définition de ce terme, et la encore, tu es tout a fait toi
Nous partageons au moins un point tous les 2, c'est que ce qui est beau et important dans la vie, c'est d'etre soi meme, et d'avoir ses propres sens associés aux mots.
Dans ton rapport aux aux autres, la encore, tu semble apprécier etre diatribe, apres c'est sur que si les autres pouvaient juste plus te respecter en gardant pour eux leur commentaires non reflechits et prendre/recevoir ce que tu leur apporte, par ton existence, reflechir un peu avant de parler, et l'ouvrir une fois que leurs cerveaux aient fait le boulot, ca serait un bien.
Pas que pour toi d'ailleurs, pour tout le monde..
Mais bon, chacun son role dans le monde, je trouve tout a a fait juste que tu t'indigne de cela. A qui le boulot? Bonne question..
Moi aussi ca m'insuporte les gens qui projettent leur vision du monde sur ceux qui, visiblement, n'ont pas la meme.
Te laisse pas demonter. Lache rien
T'as pas pensé a te faire un t shirt ou un tatoo ou un truc sur ton sac avec une instription du genre «tu peux reflechir avant de parler stp?» ou un lien internet vers un blog du style «apprend a penser avant de commenter.com» ? (Je vois que ca qui pourrais t'aider )
Bonne journée et bien a toi
C'est marrant de tomber sur ce topic maintenant, quelqu'un que j'ai croisé a paris m'a un peu parlé de toi (je lui disait a quel point je trouvait tes ecrits interressant, et que celui sur lequel tu t'assumais en tant que diatribe m'avait particulièrement aidé a avancer ) et il te décrivait visiblement d'une manière tout a fait exacte, vu que cela correspond totalement a ce que tu ecrit sur non fil.
Ma réaction? Et bien je suis content pour toi, que tu te plaise et que tu soit contente d'etre telle que tu es.
Ce qui est a mon sens le plus «beau», dans ta personne, c'est ta cohérence : tu parais ecrire, faire et ressembler a toi meme sur tous les points, diatribe et fiere de l'etre jusqu'au bout des ongles.
J'allais faire une remarque sur ton rapport au «beau», qui n'est pas le meme que le miens d'un point de vue physique, mais comme tu l'as si bien souligné, tu as ta propre définition de ce terme, et la encore, tu es tout a fait toi
Nous partageons au moins un point tous les 2, c'est que ce qui est beau et important dans la vie, c'est d'etre soi meme, et d'avoir ses propres sens associés aux mots.
Dans ton rapport aux aux autres, la encore, tu semble apprécier etre diatribe, apres c'est sur que si les autres pouvaient juste plus te respecter en gardant pour eux leur commentaires non reflechits et prendre/recevoir ce que tu leur apporte, par ton existence, reflechir un peu avant de parler, et l'ouvrir une fois que leurs cerveaux aient fait le boulot, ca serait un bien.
Pas que pour toi d'ailleurs, pour tout le monde..
Mais bon, chacun son role dans le monde, je trouve tout a a fait juste que tu t'indigne de cela. A qui le boulot? Bonne question..
Moi aussi ca m'insuporte les gens qui projettent leur vision du monde sur ceux qui, visiblement, n'ont pas la meme.
Te laisse pas demonter. Lache rien
T'as pas pensé a te faire un t shirt ou un tatoo ou un truc sur ton sac avec une instription du genre «tu peux reflechir avant de parler stp?» ou un lien internet vers un blog du style «apprend a penser avant de commenter.com» ? (Je vois que ca qui pourrais t'aider )
Bonne journée et bien a toi
Invité- Invité
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» S'aimer soi-même pour aimer les autres?
» La majorité
» Une majorité d'enfants surdoués ?
» Lorsque le public est la star,
» Lorsque j'étais plus jeune...
» La majorité
» Une majorité d'enfants surdoués ?
» Lorsque le public est la star,
» Lorsque j'étais plus jeune...
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum