Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
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Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Revz a écrit:@Stauk : pas compris ton histoire sur le "tomber amoureux". Je te suis jusqu'au moment ou évoque les amoureux qui ne tomberaient plus amoureux?
Pour moi, cela voudrait dire qu'il n'y aurait pas de réel amour en fait, juste un qui ne serait prêt, à base de " plaisir de soigner l'autre par attirance pour les gens qui vont mal, et de "dépendance affective/besoin d'évoluer" venant de l'autre, non?
Moi j'appelle pas ça "tomber amoureux", j'appelle ça... tomber en affection et dans des travers
Apres, c'est très zebresque ce genre d'attitude et de "mauvaise interprétation de ses émotions". L'Amour, le Vrai, celui qui est sain, ne permet pas ce genre d'échec, à mon sens.
Je n'ai rien compris ...
Mais ça ne m'étonne pas, c'est peut être justement ça que j'essayais d'avoir envie d'exprimer dans ce paragraphe là :
- Tomber amoureux, c'est sortir de ce qu'on connait de soi même, pour entrer dans autre chose, et donc on devient différent.
Aucun plan de vie ne resiste au fait de tomber amoureux disait Roosvelt (bon je suis pas sûr, à vérifier au niveau de l'auteur)
Pour autant je ne suis pas convaincu que "tomber amoureux" revête la même signification pour tout le monde, ici ce que j'intitule "tomber amoureux" doit être quelque chose de rare, par exemple si tu tombes amoureuses tous les cinq ans, on sort du cadre (sauf à la première itération ptet) que j'essayais d'évoquer ici, et on entre dans quelque chose d'autre, une forme de normalité ou de rituel personnel, très loin de l'aspect INNATENDU du phénomène que j'essayais de capturer (d'où mon allusion à la magie - de(s) la rencontre(s), à titre d'exemple - , qui est une autre forme d'expression de l'inattendu).
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
hihi, ca y est j'ai compris Oui, pour inattendu
J'ai pas retrouvé la sitation de roosevelt, j'ai trouvé celle la au passage, alors je vous en fait profiter; en miroir à ton "en plus de pouvoir préparer un homme qui ne le serait pas encore" :
J'ai pas retrouvé la sitation de roosevelt, j'ai trouvé celle la au passage, alors je vous en fait profiter; en miroir à ton "en plus de pouvoir préparer un homme qui ne le serait pas encore" :
Proverbe chinois a écrit:Si vous planifiez pour un an, semez du riz ; si vous planifiez pour 10 ans, plantez des arbres ; si vous planifiez pour toute une vie, éduquez les gens.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Merci pour ce fil que je découvre avec beaucoup de retard, Diatribe. Ca ne m'inspire que deux choses:
1) l'envie de te dire bravo;
2) l'envie de te lire parlant d'autre chose, parce que tu m'as l'air assez intelligente pour dire des choses intéressantes sur des sujets qui ne concernent pas que toi (ce n'est pas une critique, tu as bien le droit de parler de toi quand tu inities un fil pour parler de toi; mais je pense que ce que tu écris ailleurs doit aussi être intéressant).
L'apparence, on s'en fout (sauf à la rigueur au plumard... et encore). Tu me donnes l'impression d'avoir une âme, et ça m'a l'air plus important.
Bonne route!
1) l'envie de te dire bravo;
2) l'envie de te lire parlant d'autre chose, parce que tu m'as l'air assez intelligente pour dire des choses intéressantes sur des sujets qui ne concernent pas que toi (ce n'est pas une critique, tu as bien le droit de parler de toi quand tu inities un fil pour parler de toi; mais je pense que ce que tu écris ailleurs doit aussi être intéressant).
L'apparence, on s'en fout (sauf à la rigueur au plumard... et encore). Tu me donnes l'impression d'avoir une âme, et ça m'a l'air plus important.
Bonne route!
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Le sujet ne concerne pas que moi, je ne voulais justement pas l'auto-centrer. Je suis partie de mon témoignage, parce que je n'avais que cela sous la main en témoignage. Mais il y a de nombreuses personnes qui sont dans cette situation, je suis loin d'être un cas unique !
Moi, je gère bien les critiques et je passe au-dessus, mais ça m'ennuie tout de même pour ceux qui se font aspirer dans le siphon et culpabilisent de ne pas rentrer dans la "norme" des apparences. S'ils se sentent concernés par le sujet, ils pourraient se sentir visés et blessés de ne pas être acceptés et s'enfoncer plus encore dans la culpabilité ; voir en venir à ne plus s'aimer et effectivement se mettre à se détester.
J'aimerais bien parler d'autres choses que moi, mais souvent je n'ai pas la culture pour y répondre. Je n'ai que mon expérientiel et mes petites réflexions à deux sous sous la main. Alors oui, la culture n'est pas forcément une nécessité si on est capable d'apporter une piste de réflexion intéressante. Mais si d'un côté il y a une réponse avec appui culturel et de l'autre un expérientiel qui ne se base que sur une vérité/réalité plutôt que de la globalisation, je me dis qu'une contribution est inutile, que ça n'apporte rien au débat car ça ne constituerait pas un élément viable.
Sinon, il y a l'apport expérientiel sur d'autres fils d'expériences, mais là encore me je dis que l'expérience est personnelle, et que soit l'intervention à ses chances d'être erronée, soit l'intervention se perdra parmi les autres, puisqu'il n'y a rien à en dire. Oui, c'est totalement contradictoire avec le fait de chercher des témoignages. Après, c'est ce que je me dis : les témoignages des autres m'intéressent, mais je n'ai pas la nécessité de témoigner à titre personnel. Sauf pour lancer un sujet, c'est bien utile. Après tout, je n'ai que cela sous la main - j'ai de la culture, mais éparpillée et non approfondie.
Je sais que cela représente la majorité des réactions sur le forum (je ne dis pas que c'est mal), mais personnellement, ça ne me fait pas très envie, je me sentirais illégitime ou hors-sujet. Je suis peut-être trop segmentaire. A travailler, donc.
Moi, je gère bien les critiques et je passe au-dessus, mais ça m'ennuie tout de même pour ceux qui se font aspirer dans le siphon et culpabilisent de ne pas rentrer dans la "norme" des apparences. S'ils se sentent concernés par le sujet, ils pourraient se sentir visés et blessés de ne pas être acceptés et s'enfoncer plus encore dans la culpabilité ; voir en venir à ne plus s'aimer et effectivement se mettre à se détester.
J'aimerais bien parler d'autres choses que moi, mais souvent je n'ai pas la culture pour y répondre. Je n'ai que mon expérientiel et mes petites réflexions à deux sous sous la main. Alors oui, la culture n'est pas forcément une nécessité si on est capable d'apporter une piste de réflexion intéressante. Mais si d'un côté il y a une réponse avec appui culturel et de l'autre un expérientiel qui ne se base que sur une vérité/réalité plutôt que de la globalisation, je me dis qu'une contribution est inutile, que ça n'apporte rien au débat car ça ne constituerait pas un élément viable.
Sinon, il y a l'apport expérientiel sur d'autres fils d'expériences, mais là encore me je dis que l'expérience est personnelle, et que soit l'intervention à ses chances d'être erronée, soit l'intervention se perdra parmi les autres, puisqu'il n'y a rien à en dire. Oui, c'est totalement contradictoire avec le fait de chercher des témoignages. Après, c'est ce que je me dis : les témoignages des autres m'intéressent, mais je n'ai pas la nécessité de témoigner à titre personnel. Sauf pour lancer un sujet, c'est bien utile. Après tout, je n'ai que cela sous la main - j'ai de la culture, mais éparpillée et non approfondie.
Je sais que cela représente la majorité des réactions sur le forum (je ne dis pas que c'est mal), mais personnellement, ça ne me fait pas très envie, je me sentirais illégitime ou hors-sujet. Je suis peut-être trop segmentaire. A travailler, donc.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
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Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
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Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:20, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
danslesétoiles a écrit:
2. Il me semble, que partout, au sein de toutes les civilisations, mêmes tribales, la femme et l'homme ont eu le souci de leur esthétique. Ta démarche ne va donc pas à l'encontre de notre société, mais à l'encontre de ce que l'Homme a mis en place intrinsèquement dans le cadre de son évolution.
Selon les époques et les cultures cet esthétique a toujours été très différente.
Certaines tribus africaines ont comme référence de beauté la taille du plateau inséré dans la lèvre inférieure.
A la renaissance les femmes s'épilaient le front.
C’est donc quelque chose de subjectif et de codifié. C'est pas pour ça que c'est pertinent. Que ce soit de s'arracher continuellement les poils ou de se mettre un plateau en argile dans la lèvre. Au contraire je dirais, et je trouve plutôt positif de revenir à la beauté du corps naturel, d'autant plus que dans beaucoup de cultures c'est aussi à la femme qu'a incombé cette tâche, avec tous les inconvénients qui vont avec en terme financier, chronophage et souffrance.
Pour ma part il y a des choses plus importantes, et la souffrance et la santé sont clairement un frein à certaines pratiques "esthétiques", de même que le temps que ça prend dans une vie.
Mais comme tu l'as dit, chacun son truc!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
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Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:20, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Diatribe dit qu'elle aime son apparence naturelle, pas qu'elle en a rien à faire ou qu'elle se néglige, et c’est ce que je trouve très intéressant.
Ya plein de filles qui s'épilent, se maquillent, s'habillent pas pour elles, mais pour les autres. Et c'est là le problème. Que ce soit un "code" de notre société ou pas. Ce sont d'ailleurs souvent les pires en terme du jugement qu'elles portent à celles qui ont fait le choix de jeter aux orties le désir des autres au profit de ce qu'elles veulent et aiment vraiment.
On peut aussi de choisir le "luxe" de temps en temps, ce qui ne lui donne que plus de valeur. Ou aimer uniquement certains éléments de transformation de l'apparence, comme on aime un hobby, et non comme une obligation quotidienne, comme le vivent la plupart des gens.
Il y en a qui se moquent totalement de plein de carcans esthétiques imposés par les médias, la culture, ou les autres. Et heureusement! Ce n'est qu'une sorte de conformisme de plus.
Ya plein de filles qui s'épilent, se maquillent, s'habillent pas pour elles, mais pour les autres. Et c'est là le problème. Que ce soit un "code" de notre société ou pas. Ce sont d'ailleurs souvent les pires en terme du jugement qu'elles portent à celles qui ont fait le choix de jeter aux orties le désir des autres au profit de ce qu'elles veulent et aiment vraiment.
On peut aussi de choisir le "luxe" de temps en temps, ce qui ne lui donne que plus de valeur. Ou aimer uniquement certains éléments de transformation de l'apparence, comme on aime un hobby, et non comme une obligation quotidienne, comme le vivent la plupart des gens.
Il y en a qui se moquent totalement de plein de carcans esthétiques imposés par les médias, la culture, ou les autres. Et heureusement! Ce n'est qu'une sorte de conformisme de plus.
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
En meme temps, l'essentiel est d'avoir quelques personnes qui apprecie notre apparence.
Une c'est bien.
Trop c'est pas simple a gerer non plus.
Une c'est bien.
Trop c'est pas simple a gerer non plus.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Lysange a écrit:Diatribe dit qu'elle aime son apparence naturelle, pas qu'elle en a rien à faire ou qu'elle se néglige, et c’est ce que je trouve très intéressant.
Ya plein de filles qui s'épilent, se maquillent, s'habillent pas pour elles, mais pour les autres. Et c'est là le problème. Que ce soit un "code" de notre société ou pas. Ce sont d'ailleurs souvent les pires en terme du jugement qu'elles portent à celles qui ont fait le choix de jeter aux orties le désir des autres au profit de ce qu'elles veulent et aiment vraiment.
On peut aussi de choisir le "luxe" de temps en temps, ce qui ne lui donne que plus de valeur. Ou aimer uniquement certains éléments de transformation de l'apparence, comme on aime un hobby, et non comme une obligation quotidienne, comme le vivent la plupart des gens.
Il y en a qui se moquent totalement de plein de carcans esthétiques imposés par les médias, la culture, ou les autres. Et heureusement! Ce n'est qu'une sorte de conformisme de plus.
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C'est exact. Je n'en ai pas rien à faire ni me néglige, je m'aime comme ça
Sinon, j'ai trouvé un article sur les codes vestimentaires au collège qui semble intéressant : http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDGE_049_0133&DocId=315440&hits=6724+6719+6501+6500+4100+4092+3937+3933+3885+3881+3815+3812+
Diatribe- Messages : 1055
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Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
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Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Ce n'était pas une question de débat... Le problème est qu'au quotidien, ça fait overdose, d'entendre l'entourage et certaines "connaissances" répéter à chaque fois des blagues, des conseils moralistes, etc. Ils ne peuvent pas s'en empêcher, il faut qu'ils le disent, même s'ils ont déjà dit ce qu'ils avaient à dire 50 fois, ils continuent, en boucle.
Le pire je crois, c'est qu'ils pensent faire preuve de créativité lorsqu'ils "blaguent"...
A chaque fois qu'ils me voient, ça leur procure un effet de "sursaut", même s'ils sont au courant : "Alerte ! Je suis sortie de ma bulle/zone de confort !"
Le pire je crois, c'est qu'ils pensent faire preuve de créativité lorsqu'ils "blaguent"...
A chaque fois qu'ils me voient, ça leur procure un effet de "sursaut", même s'ils sont au courant : "Alerte ! Je suis sortie de ma bulle/zone de confort !"
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
.
Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:21, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Ce fil m'a fait reflechir, j'y suis passé pour echanger sur la problematique specifique de diatribe, mais je m'etais pas posé depuis bien longtemps la question... pour moi meme.
Constat : j'ai toujours mega fait attention a mon look, qu'il soit une expression de ma personnalité, de mes gouts, et non pas une adhesion a "la mode".
Et comme bien des zebres, je me fiche de l'apparence, j'attache plus d'importance a la forme (qui je suis) qu'au fond.
En pratique : j'adapte mon look aux situations, et par exemple, pas lavé pas rasé pas de deo et habillé n'importe comment me va tres bien pour aller a la laverie ou en vacances.
En couple : j'ai une tendance a avoir envie "d'etre beau au yeux de ma moitiée qui doit m'aimer comme je suis, look inclus", aussi je suis ouvert a m'adapter un minima et a ne pas faire d'effort particulier si pas utile.
Par exemple, mon ex adorait mon mode vacances donc... je m'en privais pas (notament elle kiffait l'odeur du male sans deo ).
Alors a quoi j'ai reflechi? Ba que la definition de "mon look" est a l'abandon voir en friche depuis pas mal de temps
Le celibat permet de nouveau de m'occuper de mettre a jour tout ca, parceque au final, a la question posée appliquée a moi :
"Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette ", il y a quelques temps j'aurais repondu:
"Mon apparence je l'aime rarement et les autres ont raison d'apprecier moyen"
Je cale un "ont raison" au motif qu'il y a une utilité "au look" (d'un point de vue communication) et de l'appreciation que je m'en fait.
Donc au final, je travaille depuis quelques temps a me "relooker" en accord avec moi meme et je crois que il ny a que comme ca, en aimant son apparence, que l'on peut supporter que les autres la regette.
Merci diatribe, je n'avais pas assez poussé la reflexion de mon coté, ce qui m'explique certaines choses du coup
Constat : j'ai toujours mega fait attention a mon look, qu'il soit une expression de ma personnalité, de mes gouts, et non pas une adhesion a "la mode".
Et comme bien des zebres, je me fiche de l'apparence, j'attache plus d'importance a la forme (qui je suis) qu'au fond.
En pratique : j'adapte mon look aux situations, et par exemple, pas lavé pas rasé pas de deo et habillé n'importe comment me va tres bien pour aller a la laverie ou en vacances.
En couple : j'ai une tendance a avoir envie "d'etre beau au yeux de ma moitiée qui doit m'aimer comme je suis, look inclus", aussi je suis ouvert a m'adapter un minima et a ne pas faire d'effort particulier si pas utile.
Par exemple, mon ex adorait mon mode vacances donc... je m'en privais pas (notament elle kiffait l'odeur du male sans deo ).
Alors a quoi j'ai reflechi? Ba que la definition de "mon look" est a l'abandon voir en friche depuis pas mal de temps
Le celibat permet de nouveau de m'occuper de mettre a jour tout ca, parceque au final, a la question posée appliquée a moi :
"Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette ", il y a quelques temps j'aurais repondu:
"Mon apparence je l'aime rarement et les autres ont raison d'apprecier moyen"
Je cale un "ont raison" au motif qu'il y a une utilité "au look" (d'un point de vue communication) et de l'appreciation que je m'en fait.
Donc au final, je travaille depuis quelques temps a me "relooker" en accord avec moi meme et je crois que il ny a que comme ca, en aimant son apparence, que l'on peut supporter que les autres la regette.
Merci diatribe, je n'avais pas assez poussé la reflexion de mon coté, ce qui m'explique certaines choses du coup
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonjour,
Le simple fait qu'il y a une dimension sociale justifie qu'il y a des détracteurs qui refusent ces règles non? Et que ces détracteurs soient naturellement mis au ban (Je ne parle pas de justice ou d’idéal mais de science humaine).
Sur les cinq pages de ce sujet, tous les arguments ou presque sont intéressants, intelligents, parlent à la majorité des lecteurs. Mais le fait est que l'Homme, animal social, créé ses sociétés et que ces mêmes sociétés se chargeront d'elles même d'ostraciser leurs détracteurs.
A chacun de choisir entre rentrer dans le moule en se sentant mal avec soi-même ou de se sentir plein mais « rejeté » par la dynamique sociale (j’amplifie volontairement pour marquer l’idée). Un équilibre est à trouver et si l’on ne colle pas naturellement à ce qui est attendu de nous, il faut choisir et accepter de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
La chose qui me tracasse c’est quand je lis Je veux que l'on m'accepte telle que je suis, point
Sentiment compréhensible (que je partage pour certaines choses, je dois bien l'avouer – personne n’est parfait (…)), mais qui me parait injustifiable. Chacun vie comme il le souhaite. Mais imposer que ce soit accepté… désolé mais non. La personne qui attend cela est vouée à la frustration à mon avis.
Heureusement, le monde n’étant pas aussi binaire que mes propos, il reste tout une gamme d’options intermédiaires même si j’ai cru comprendre que tout le monde n’aimait pas les compromis.
Le simple fait qu'il y a une dimension sociale justifie qu'il y a des détracteurs qui refusent ces règles non? Et que ces détracteurs soient naturellement mis au ban (Je ne parle pas de justice ou d’idéal mais de science humaine).
Sur les cinq pages de ce sujet, tous les arguments ou presque sont intéressants, intelligents, parlent à la majorité des lecteurs. Mais le fait est que l'Homme, animal social, créé ses sociétés et que ces mêmes sociétés se chargeront d'elles même d'ostraciser leurs détracteurs.
A chacun de choisir entre rentrer dans le moule en se sentant mal avec soi-même ou de se sentir plein mais « rejeté » par la dynamique sociale (j’amplifie volontairement pour marquer l’idée). Un équilibre est à trouver et si l’on ne colle pas naturellement à ce qui est attendu de nous, il faut choisir et accepter de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
La chose qui me tracasse c’est quand je lis Je veux que l'on m'accepte telle que je suis, point
Sentiment compréhensible (que je partage pour certaines choses, je dois bien l'avouer – personne n’est parfait (…)), mais qui me parait injustifiable. Chacun vie comme il le souhaite. Mais imposer que ce soit accepté… désolé mais non. La personne qui attend cela est vouée à la frustration à mon avis.
Heureusement, le monde n’étant pas aussi binaire que mes propos, il reste tout une gamme d’options intermédiaires même si j’ai cru comprendre que tout le monde n’aimait pas les compromis.
M.Dupont- Messages : 29
Date d'inscription : 16/08/2016
Age : 37
Localisation : La Plaine
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Bonjour,
J'arrive tardivement sur la discussion, mais je comprends bien ton problème Diatribe, me trouvant dans une situation différente, mais semblable sur de nombreux points.
Moi aussi, je me suis dis un nombre incalculable de fois que je voulais que les autres m'acceptent comme je suis. Mais je crois qu'accepter est beaucoup demandé. Par contre, l'on pourrait espérer une certaine tolérance dans le sens où tu as le droit de te présenter de la façon que tu décris, mais il faudrait que les gens aient de l'ouverture d'esprit, c'est trop rare, malheureusement. Il y a une différence notable, aussi; entre les personnes lambda et celle avec qui tu envisages une relation.
Ce qui me déplait le plus dans cette tyrannie des apparences, c'est qu'il faut avoir l'air bien (en bonne santé) et beau (c'est subjectif). Seulement derrière, qui y a-t-il ? L'apparence construite minutieusement protège, mais elle n'est pas la réalité de cette personne, seulement ce que la personne souhaite montrer. L'apparence est en outre bien fragile, le vernis s'écaille facilement, et alors tout ce que l'on avait caché s'échappe. J'ai personnellement l'impression que beaucoup de gens n'arrivent pas à voir la réalité ordinaire de son corps. C'est ce qui l'anime qui le rend singulier, vivant et attirant (enfin selon moi).
Ce que je dis peut sembler abstrait, je précise donc les relations que j'entretiens avec mon apparence.
- Je prends soin de moi, je ne me maquille pas, j'ai essayé même en maquillage bio, ma peau semblait vouloir égaler celle d'un zombie, miam. Je prends par contre des produits de toilette bio (après épluchage des ingrédients et je vois la différence) et des crèmes bio mais tout ce qu'il y a de basique. Parce qu'avoir l'air en bonne santé est une chose, l'être en est une autre.
- J'épile ce qui se voit pour "l'espace public", c'est à dire pas grand chose à part les aisselles puisque je n'aime pas les jupes. Je ne le fais pas pour moi et mon compagnon me laisse une totale liberté.
- J'aime bien trouver une certaine esthétique dans ce que je porte vêtements et bijoux, mais je ne supporte pas qu'on m'impose quelque chose sous prétexte que je suis une femme. En réalité, j'assume mon apparence androgyne qui ne rentre pas dans le cadre, je mets des affaires qui me plaisent (sont des vêtements de femmes) mais qui produisent une certaine ambiguïté sur moi. Solution qui n'est bien entendue pas acceptable pour la majorité. D'ailleurs, je suis hors cadre social, je ne peux pas dire que je fais partie de cette société et c'est un choix que j'ai fais et qui m'a coûté.
S'il y a quelque chose de positif que je peux dire, c'est que depuis que je suis avec mon compagnon actuel (c'est un zèbre, mais ça ne fait pas tout), je me sens beaucoup mois oppressée par l'apparence et je m'autorise de nouvelles libertés. Ce n'est pas facile de faire une belle rencontre, mais rien n'est perdu. Et ce n'est pas en feignant être ce qu'on est pas que l'on avancera. Le naturel revient toujours au galop.
Je ne sais si la question a déjà été abordé su le sujet, je n'ai pas lu toutes les pages, mais...
pourquoi une femme naturelle serait plus dégoûtante qu'un homme dans la même situation ? On ne fuit pas encore les poils des hommes jusqu'à preuve du contraire ? Il a une injustice criante au niveau des apparences attendues des hommes et des femmes.
J'arrive tardivement sur la discussion, mais je comprends bien ton problème Diatribe, me trouvant dans une situation différente, mais semblable sur de nombreux points.
Moi aussi, je me suis dis un nombre incalculable de fois que je voulais que les autres m'acceptent comme je suis. Mais je crois qu'accepter est beaucoup demandé. Par contre, l'on pourrait espérer une certaine tolérance dans le sens où tu as le droit de te présenter de la façon que tu décris, mais il faudrait que les gens aient de l'ouverture d'esprit, c'est trop rare, malheureusement. Il y a une différence notable, aussi; entre les personnes lambda et celle avec qui tu envisages une relation.
Ce qui me déplait le plus dans cette tyrannie des apparences, c'est qu'il faut avoir l'air bien (en bonne santé) et beau (c'est subjectif). Seulement derrière, qui y a-t-il ? L'apparence construite minutieusement protège, mais elle n'est pas la réalité de cette personne, seulement ce que la personne souhaite montrer. L'apparence est en outre bien fragile, le vernis s'écaille facilement, et alors tout ce que l'on avait caché s'échappe. J'ai personnellement l'impression que beaucoup de gens n'arrivent pas à voir la réalité ordinaire de son corps. C'est ce qui l'anime qui le rend singulier, vivant et attirant (enfin selon moi).
Ce que je dis peut sembler abstrait, je précise donc les relations que j'entretiens avec mon apparence.
- Je prends soin de moi, je ne me maquille pas, j'ai essayé même en maquillage bio, ma peau semblait vouloir égaler celle d'un zombie, miam. Je prends par contre des produits de toilette bio (après épluchage des ingrédients et je vois la différence) et des crèmes bio mais tout ce qu'il y a de basique. Parce qu'avoir l'air en bonne santé est une chose, l'être en est une autre.
- J'épile ce qui se voit pour "l'espace public", c'est à dire pas grand chose à part les aisselles puisque je n'aime pas les jupes. Je ne le fais pas pour moi et mon compagnon me laisse une totale liberté.
- J'aime bien trouver une certaine esthétique dans ce que je porte vêtements et bijoux, mais je ne supporte pas qu'on m'impose quelque chose sous prétexte que je suis une femme. En réalité, j'assume mon apparence androgyne qui ne rentre pas dans le cadre, je mets des affaires qui me plaisent (sont des vêtements de femmes) mais qui produisent une certaine ambiguïté sur moi. Solution qui n'est bien entendue pas acceptable pour la majorité. D'ailleurs, je suis hors cadre social, je ne peux pas dire que je fais partie de cette société et c'est un choix que j'ai fais et qui m'a coûté.
S'il y a quelque chose de positif que je peux dire, c'est que depuis que je suis avec mon compagnon actuel (c'est un zèbre, mais ça ne fait pas tout), je me sens beaucoup mois oppressée par l'apparence et je m'autorise de nouvelles libertés. Ce n'est pas facile de faire une belle rencontre, mais rien n'est perdu. Et ce n'est pas en feignant être ce qu'on est pas que l'on avancera. Le naturel revient toujours au galop.
Je ne sais si la question a déjà été abordé su le sujet, je n'ai pas lu toutes les pages, mais...
pourquoi une femme naturelle serait plus dégoûtante qu'un homme dans la même situation ? On ne fuit pas encore les poils des hommes jusqu'à preuve du contraire ? Il a une injustice criante au niveau des apparences attendues des hommes et des femmes.
Hanae- Messages : 12
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 32
Localisation : Ile de France
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Diatribe !
Viens là ma belle que je t'embrasse pour ce fil dans lequel quiconque ayant eu à subir un tant soit peu de discrimination par rapport aux cons-formismes en tous genres peut donc s'y retrouver ! Enfin à l'occasion puisque je ne suis plus en 14, même si j'y repasse mensuellement....
Tu es une des rares avec suffisamment de couilles au q pour avoir eu le courage d'exprimer et de relater clairement ton xp, de façon à d'une part, expliquer clairement la situation et d'autre part la transposer universellement via ce mal sociétal permanent de notre époque. Ma petite, tu tiendras bon, je ne m'en fais pas pour toi. Je comprends cela, c'est usant à la longue ce type de rejet... Plus qu'un rejet c'est à mon sens une des pires situations puisqu'en te rejetant, on ne cesse parallèlement de ne pas te lâcher une seconde sur tel aspect de ton apparence voire de ta personnalité.
J'ai lu la première page aux longs posts partagés de ta plume pour savoir que cela te tenait à cœur et que cela ne serait pas facile de se faire comprendre en quelques lignes... Mais félicitations pour tout ce travail ou attention en partage car je pense que même les personnes qui ne vivent pas (ou n'ont pas encore vécu cela) peuvent quand même réaliser de quoi il en retourne au quotidien...
Le vrai souci n'est pas l'apparence ou le soin que tu apportes à ta personne si j'ai bien lu. En effet, tu ne sembles pas mais est complètement satisfaite et bien dans tes baskets, et de plus en assumant ta différence dans ce domaine. On t'empêche plutôt de conserver cette façon de faire ou de paraître... Alors j'entends bien assez tôt en te lisant que le problème est plutôt le fait d'être rejetée pour si peu ou disons paradoxalement en restant toi-même pour continuer à t'occuper de toi comme tu l'entends.
Je dis pour si peu mais je sais aussi que c'est loin d'être peu pour autrui dans cette société formatée par l'image et la conso actuelle... Dsl pour ton copain mais même s'il est intelligent, s'il t'a dit cela, je trouve que ce n'est pas si intelligent que ça mais bon, il avait sûrement ses raisons et sans prendre parti, il reste que c'est et cela restera personnel. Oui car c'est son explication à lui, même si j'estime qu'on n’attend pas 6 ans pour dire ce qui ne vas pas à quelqu'un, à moins d'avoir un souci perso, surtout quand on vit avec !
Si c'est vraiment fini avec lui, le problème devrait normalement être terminé si ce n'était pas le problème d'autres proches, c'est certain. J'ai connu cela, via le soin accordé à l'apparence mais plutôt le soin accordé à l'attention de l'autre eu égard aux limites que j'avais convenu avec ma compagne de l'époque par rapport à l'exposition comme à l'accessibilité de notre couple. On disait de nous un couple louche (mariage franco-russe), ensuite après enquête officielle, on est passé à la case du couple qui n'a rien à faire ensemble, pour finir par le couple qui a des pb d'isolement ou d'intégration tandis qu'on ne voulait qu'une chose, c'est qu'on nous foute la paix tout simplement ! Elle la beauté de l'est et moi le golden boy de l'IT des années 2000 (j'ai pas bossé dans la finance et elle n'a pas été mannequin mais l'imagination déborde quand on sort ne serait-ce qu'un peu de la zone de confort d'autrui qui ne souhaite pas voir plus beau, plus aisé, plus intelligent...Etc, disons plus heureux que le voisinage ou je ne sais qui qui a peur qu’on lui vole sa p’tite vedette locale).
Qu’est-ce qui fait selon toi que tu n’arrives pas à supporter d’être rejeté, alors que tu fais tout comme il faut pour toi comme pour l’entourage pour rester toi-même et bien dans ta peau ? C’est la question que je me suis posé à l’époque et qui pourra peut-être donner une des pistes pour trouver la parade ou prendre de la distance vis-à-vis de cet incontournable formatage social. A partir du moment où j’ai trouvé ce qui m’emmerdait vraiment, j’ai pu travailler la dessus et ensuite, comme par hasard, toutes les remarques à la con ont fini par diminuer pour cesser. Et oui, les autres ont au moins autant un pb que toi dans cette histoire ou habitude et c’est le cas dans pas mal de situations. Parce que quand quelqu’un ne veut rien entendre vu qu’il estime que c’est bien pour lui, en général on n’insiste pas de la sorte…
Le truc c’est que la Société ou le groupe lui n’a jamais de pb et n’en n’aura jamais… Alors plutôt que d’affronter de face au long terme, à un moment donné, il est mieux pour soi de cesser d’assumer ce que les autres devraient assumer puisque c’est leur souci à eux. Ce n’est pas toujours possible ou facile mais dans tous les cas, l’influence qu’on peut avoir sur autrui peut-être plus importante qu’on pense, malgré les apparences. Regardons déjà dans quel état on les met tous ces gens bien pensant… et voyons à quel point il est facile de les contourner, de les voir arriver avec leurs gros sabots (d’autant plus que le disque ne change pas). Après, quand ils s’en aperçoivent, même s’ils ne sont pas rapides à réaliser, une bonne technique consiste à leur faire faire un max d’effort pour continuer à s’évertuer en prêchi prêcha ou autre suivi malsain dans le but de vous faire changer.
Par exemple, à l’époque où on ne cessait de me suivre, je rallongeais volontairement les distances que j’empruntais d’un point A à un point B, juste histoire de faire perdre davantage de temps et d’essence aux bienveillants de l’époque. Je m’arrangeais pour prendre le train (gratuité en midi Pyrénées) jusqu’au bout de la région avec mon ordi et des affaires pour m’occuper, de sorte que s’ils voulaient me suivre sans aucun doute, ils devaient se farcir eux aussi tout le trajet. Pour ma façon de faire au boulot, je faisais comme tout le monde souhaitaient, ce qui ne pouvait résoudre le challenge imposé pour ensuite, 10 minutes avant la fin, pondre quelque chose qui les obligent à dépasser l’horaire pour prendre le temps de voir ce qui se passe dans le S.I. Bref ta douance mais surtout ta perso est une force que tu fais bien d’utiliser à cet escient, le temps qu’il te faudra pour arriver soit à t’en sortir, soit à les calmer…
Moi je te prends comme tu es et quand tu veux (tu le sais que je ne suis pas le seul à te trouver intéressante physiquement). Une femme belle, c’est une femme qui se sent bien dans son corps et dans sa tête… Pareil pour un homme puisqu’on parle de beauté authentique et nullement de formatage standard aseptisé pour la majorité qui n’arrive pas à penser par elle-même pas plus qu’elle n’arrive à ressentir quoi que ce soit en dehors du matériel, de l’accident ou du conflit… Et surtout, si une personne ne plait pas avec ce qu’elle est et comme elle est, il faudra leur expliquer à tous ces gens, qu’elle ne risque pas de plaire avec ce qu’elle n’a pas ou n’est pas !
En s’acceptant tel que nous sommes, non seulement nous sommes plus aimant vis-à-vis de nous-mêmes (donc certainement moins paumés ou déprimés que la moyenne) mais en plus d’être un exemple incompris ou non accepté, nous sommes moins tourmentés par toutes ces âneries en conventions, lubies ou autres superficialités qui nous empêchent d’arriver à être heureux dans la vie.
Merci beaucoup Diatribe pour ce partage ! Tu sais j’ai gardé ton num mais ne je ne t’ai pas rappelé par respect… Ah merde ça fonctionne plus ! Tant pis pour toi et au plaisir de te lire à défaut de te voir !
NB : sinon bonne nouvelle si t’es à nouveau célib ! Et comme par hasard, au moment où mon cœur n'est plus à prendre ! Non mais des fois...
Viens là ma belle que je t'embrasse pour ce fil dans lequel quiconque ayant eu à subir un tant soit peu de discrimination par rapport aux cons-formismes en tous genres peut donc s'y retrouver ! Enfin à l'occasion puisque je ne suis plus en 14, même si j'y repasse mensuellement....
Tu es une des rares avec suffisamment de couilles au q pour avoir eu le courage d'exprimer et de relater clairement ton xp, de façon à d'une part, expliquer clairement la situation et d'autre part la transposer universellement via ce mal sociétal permanent de notre époque. Ma petite, tu tiendras bon, je ne m'en fais pas pour toi. Je comprends cela, c'est usant à la longue ce type de rejet... Plus qu'un rejet c'est à mon sens une des pires situations puisqu'en te rejetant, on ne cesse parallèlement de ne pas te lâcher une seconde sur tel aspect de ton apparence voire de ta personnalité.
J'ai lu la première page aux longs posts partagés de ta plume pour savoir que cela te tenait à cœur et que cela ne serait pas facile de se faire comprendre en quelques lignes... Mais félicitations pour tout ce travail ou attention en partage car je pense que même les personnes qui ne vivent pas (ou n'ont pas encore vécu cela) peuvent quand même réaliser de quoi il en retourne au quotidien...
Le vrai souci n'est pas l'apparence ou le soin que tu apportes à ta personne si j'ai bien lu. En effet, tu ne sembles pas mais est complètement satisfaite et bien dans tes baskets, et de plus en assumant ta différence dans ce domaine. On t'empêche plutôt de conserver cette façon de faire ou de paraître... Alors j'entends bien assez tôt en te lisant que le problème est plutôt le fait d'être rejetée pour si peu ou disons paradoxalement en restant toi-même pour continuer à t'occuper de toi comme tu l'entends.
Je dis pour si peu mais je sais aussi que c'est loin d'être peu pour autrui dans cette société formatée par l'image et la conso actuelle... Dsl pour ton copain mais même s'il est intelligent, s'il t'a dit cela, je trouve que ce n'est pas si intelligent que ça mais bon, il avait sûrement ses raisons et sans prendre parti, il reste que c'est et cela restera personnel. Oui car c'est son explication à lui, même si j'estime qu'on n’attend pas 6 ans pour dire ce qui ne vas pas à quelqu'un, à moins d'avoir un souci perso, surtout quand on vit avec !
Si c'est vraiment fini avec lui, le problème devrait normalement être terminé si ce n'était pas le problème d'autres proches, c'est certain. J'ai connu cela, via le soin accordé à l'apparence mais plutôt le soin accordé à l'attention de l'autre eu égard aux limites que j'avais convenu avec ma compagne de l'époque par rapport à l'exposition comme à l'accessibilité de notre couple. On disait de nous un couple louche (mariage franco-russe), ensuite après enquête officielle, on est passé à la case du couple qui n'a rien à faire ensemble, pour finir par le couple qui a des pb d'isolement ou d'intégration tandis qu'on ne voulait qu'une chose, c'est qu'on nous foute la paix tout simplement ! Elle la beauté de l'est et moi le golden boy de l'IT des années 2000 (j'ai pas bossé dans la finance et elle n'a pas été mannequin mais l'imagination déborde quand on sort ne serait-ce qu'un peu de la zone de confort d'autrui qui ne souhaite pas voir plus beau, plus aisé, plus intelligent...Etc, disons plus heureux que le voisinage ou je ne sais qui qui a peur qu’on lui vole sa p’tite vedette locale).
Qu’est-ce qui fait selon toi que tu n’arrives pas à supporter d’être rejeté, alors que tu fais tout comme il faut pour toi comme pour l’entourage pour rester toi-même et bien dans ta peau ? C’est la question que je me suis posé à l’époque et qui pourra peut-être donner une des pistes pour trouver la parade ou prendre de la distance vis-à-vis de cet incontournable formatage social. A partir du moment où j’ai trouvé ce qui m’emmerdait vraiment, j’ai pu travailler la dessus et ensuite, comme par hasard, toutes les remarques à la con ont fini par diminuer pour cesser. Et oui, les autres ont au moins autant un pb que toi dans cette histoire ou habitude et c’est le cas dans pas mal de situations. Parce que quand quelqu’un ne veut rien entendre vu qu’il estime que c’est bien pour lui, en général on n’insiste pas de la sorte…
Le truc c’est que la Société ou le groupe lui n’a jamais de pb et n’en n’aura jamais… Alors plutôt que d’affronter de face au long terme, à un moment donné, il est mieux pour soi de cesser d’assumer ce que les autres devraient assumer puisque c’est leur souci à eux. Ce n’est pas toujours possible ou facile mais dans tous les cas, l’influence qu’on peut avoir sur autrui peut-être plus importante qu’on pense, malgré les apparences. Regardons déjà dans quel état on les met tous ces gens bien pensant… et voyons à quel point il est facile de les contourner, de les voir arriver avec leurs gros sabots (d’autant plus que le disque ne change pas). Après, quand ils s’en aperçoivent, même s’ils ne sont pas rapides à réaliser, une bonne technique consiste à leur faire faire un max d’effort pour continuer à s’évertuer en prêchi prêcha ou autre suivi malsain dans le but de vous faire changer.
Par exemple, à l’époque où on ne cessait de me suivre, je rallongeais volontairement les distances que j’empruntais d’un point A à un point B, juste histoire de faire perdre davantage de temps et d’essence aux bienveillants de l’époque. Je m’arrangeais pour prendre le train (gratuité en midi Pyrénées) jusqu’au bout de la région avec mon ordi et des affaires pour m’occuper, de sorte que s’ils voulaient me suivre sans aucun doute, ils devaient se farcir eux aussi tout le trajet. Pour ma façon de faire au boulot, je faisais comme tout le monde souhaitaient, ce qui ne pouvait résoudre le challenge imposé pour ensuite, 10 minutes avant la fin, pondre quelque chose qui les obligent à dépasser l’horaire pour prendre le temps de voir ce qui se passe dans le S.I. Bref ta douance mais surtout ta perso est une force que tu fais bien d’utiliser à cet escient, le temps qu’il te faudra pour arriver soit à t’en sortir, soit à les calmer…
Moi je te prends comme tu es et quand tu veux (tu le sais que je ne suis pas le seul à te trouver intéressante physiquement). Une femme belle, c’est une femme qui se sent bien dans son corps et dans sa tête… Pareil pour un homme puisqu’on parle de beauté authentique et nullement de formatage standard aseptisé pour la majorité qui n’arrive pas à penser par elle-même pas plus qu’elle n’arrive à ressentir quoi que ce soit en dehors du matériel, de l’accident ou du conflit… Et surtout, si une personne ne plait pas avec ce qu’elle est et comme elle est, il faudra leur expliquer à tous ces gens, qu’elle ne risque pas de plaire avec ce qu’elle n’a pas ou n’est pas !
En s’acceptant tel que nous sommes, non seulement nous sommes plus aimant vis-à-vis de nous-mêmes (donc certainement moins paumés ou déprimés que la moyenne) mais en plus d’être un exemple incompris ou non accepté, nous sommes moins tourmentés par toutes ces âneries en conventions, lubies ou autres superficialités qui nous empêchent d’arriver à être heureux dans la vie.
Merci beaucoup Diatribe pour ce partage ! Tu sais j’ai gardé ton num mais ne je ne t’ai pas rappelé par respect… Ah merde ça fonctionne plus ! Tant pis pour toi et au plaisir de te lire à défaut de te voir !
NB : sinon bonne nouvelle si t’es à nouveau célib ! Et comme par hasard, au moment où mon cœur n'est plus à prendre ! Non mais des fois...
morivian- Messages : 50
Date d'inscription : 22/07/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je pense que je suis un peu comme toi.
Je veux être bien dans mes vêtements, pas trop serrée, pas trop sexy non plus, sinon j'ai l'impression d'être à vendre
J'ai essayé de comprendre pourquoi je "coinçais" quand il fallait que j'aille m'acheter de nouvelles fringues, mais je n'ai pas encore tout compris. Au fond de moi, quelque chose se rebelle. Parfois violemment.
Je me souviens d'une fois où j'ai dû m'acheter des vêtements pour aller à un mariage. Un vrai cauchemar. Plus j'essayais des vêtements, plus je sentais que ça m'horripilait de me déguiser, de chercher à me voir belle dans ces... machins. J'enrageais véritablement, un nœud au plexus, au point de presque agresser la vendeuse qui essayait désespérément de me trouver quelque chose. J'ai dû faire un véritable effort sur moi-même pour rester calme.
Je ne me suis relâchée que lorsque je suis sortie de la boutique, en sueur, et horriblement humiliée.
Ça me suit de longue date. Pré-ado déjà, ma mère avait du mal avec moi pour trouver des choses qui me plaisent. J'aillais plus facilement vers les rayons "homme" en fait. Je me suis dit ensuite que c'était peut être dû au fait que mes parents voulaient un fils quand je suis née. Pourtant je me sens bien femme, pas du tout envie d'être un homme, ni attirée par les femmes.
Du coup, je suis en jean et tee-shirt la plupart du temps. Je me dis que je n'ai sans doute pas trouvé mon "style". Il doit bien y avoir quelque part des vêtements qui me correspondent ! Mais où ?!
Je m'épile sinon. Ça ne me pose pas de soucis.
Je vais rarement chez le coiffeur. Je coupe ma frange de temps en temps, je trouve quelqu'un pour les raccourcir de temps en temps d'un coup de ciseau et boaf, ça me va. Je déteste les salons de coiffure en général, mais j'en ai trouvé un qui me va. Un salon tout simple qui propose des produits bio d'ailleurs, dans un tout petit village. Pas de stress. La coiffeuse est sympa et simple. Elle ne cherche pas à te transformer en quelque chose d'autre.
Je ne me teinte pas les cheveux non plus du coup, et tant pis s'ils grisaillent. Et oui, "ça me vieillit" comme on me dit. Mais c'est mon âge véritable. Par ailleurs, je trouve beaucoup plus laid de voir des racines blanches sur une chevelure teinte, que des cheveux blancs naturels.
Je me souviens étant jeune d'avoir été surprise par une femme âgée qui demandait à un jeune dans le bus de se lever pour lui laisser sa place. Elle était hyper pomponner et les cheveux teints. J'ai pensé que si elle n'assumait pas son âge, elle n'avait qu'à rester debout
Je reste fidèle à cette idée là. Cohérence toujours.
Je crois quand même que mon souci est de trouver mon style. Mais comme je le disais sur mon fil, je ne sais plus trop bien qui je suis, donc ça va avec.
Il faut que je me penche sur ce sujet pour piger pourquoi ça me provoque toutes ces émotions.
Il doit y avoir quelque chose à trouver.
Mais dans tout ça, l'important est d'offrir aux gens un visage ouvert et attentif. Le regard est plus important que toutes les fringues au monde. Si tu rajoutes de la bienveillance, les gens se ficheront du reste. Il y a l'intelligence du cœur tout de même.
Et mince... j'ai fait une tartine ^^
Je veux être bien dans mes vêtements, pas trop serrée, pas trop sexy non plus, sinon j'ai l'impression d'être à vendre
J'ai essayé de comprendre pourquoi je "coinçais" quand il fallait que j'aille m'acheter de nouvelles fringues, mais je n'ai pas encore tout compris. Au fond de moi, quelque chose se rebelle. Parfois violemment.
Je me souviens d'une fois où j'ai dû m'acheter des vêtements pour aller à un mariage. Un vrai cauchemar. Plus j'essayais des vêtements, plus je sentais que ça m'horripilait de me déguiser, de chercher à me voir belle dans ces... machins. J'enrageais véritablement, un nœud au plexus, au point de presque agresser la vendeuse qui essayait désespérément de me trouver quelque chose. J'ai dû faire un véritable effort sur moi-même pour rester calme.
Je ne me suis relâchée que lorsque je suis sortie de la boutique, en sueur, et horriblement humiliée.
Ça me suit de longue date. Pré-ado déjà, ma mère avait du mal avec moi pour trouver des choses qui me plaisent. J'aillais plus facilement vers les rayons "homme" en fait. Je me suis dit ensuite que c'était peut être dû au fait que mes parents voulaient un fils quand je suis née. Pourtant je me sens bien femme, pas du tout envie d'être un homme, ni attirée par les femmes.
Du coup, je suis en jean et tee-shirt la plupart du temps. Je me dis que je n'ai sans doute pas trouvé mon "style". Il doit bien y avoir quelque part des vêtements qui me correspondent ! Mais où ?!
Je m'épile sinon. Ça ne me pose pas de soucis.
Je vais rarement chez le coiffeur. Je coupe ma frange de temps en temps, je trouve quelqu'un pour les raccourcir de temps en temps d'un coup de ciseau et boaf, ça me va. Je déteste les salons de coiffure en général, mais j'en ai trouvé un qui me va. Un salon tout simple qui propose des produits bio d'ailleurs, dans un tout petit village. Pas de stress. La coiffeuse est sympa et simple. Elle ne cherche pas à te transformer en quelque chose d'autre.
Je ne me teinte pas les cheveux non plus du coup, et tant pis s'ils grisaillent. Et oui, "ça me vieillit" comme on me dit. Mais c'est mon âge véritable. Par ailleurs, je trouve beaucoup plus laid de voir des racines blanches sur une chevelure teinte, que des cheveux blancs naturels.
Je me souviens étant jeune d'avoir été surprise par une femme âgée qui demandait à un jeune dans le bus de se lever pour lui laisser sa place. Elle était hyper pomponner et les cheveux teints. J'ai pensé que si elle n'assumait pas son âge, elle n'avait qu'à rester debout
Je reste fidèle à cette idée là. Cohérence toujours.
Je crois quand même que mon souci est de trouver mon style. Mais comme je le disais sur mon fil, je ne sais plus trop bien qui je suis, donc ça va avec.
Il faut que je me penche sur ce sujet pour piger pourquoi ça me provoque toutes ces émotions.
Il doit y avoir quelque chose à trouver.
Mais dans tout ça, l'important est d'offrir aux gens un visage ouvert et attentif. Le regard est plus important que toutes les fringues au monde. Si tu rajoutes de la bienveillance, les gens se ficheront du reste. Il y a l'intelligence du cœur tout de même.
Et mince... j'ai fait une tartine ^^
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
morivian : Je ne vois pas du tout qui tu es, mais ce qui est sur, c'est que tu n'as pas mon numéro de téléphone : très peu de personnes ici l'ont, je sais lesquelles et mon numéro marche toujours (enfin, "marchait", puisque hier on m'a volé ma sacoche ). Du coup, je pense qu'il y a confusion de ta part !
Sinon, je ne cherche pas absolument un mec, j'en ai pas besoin pour me sentir exister, je vis très bien, pas peur de la solitude et l'optique du couple me rebute de plus en plus (pas du tout envie de devenir une seconde mère, ni de perdre mon temps pour les soit disant "besoins" de monsieur).
D'ailleurs, si c'était le cas, ça ne ressemblerait pas à la définition habituelle de "couple", parce que la colocation, les enfants, le mariage, le romantisme et autres me dégoutent irréfutablement
Autre chose (Ce n'est pas forcément pour toi uniquement que je dis cela, ne te sens pas exclusivement visé mais) : Un mec qui me sort que je lui plais physiquement, que mes poils l'"attirent" ou que je suis "jolie", c'est next direct. Il y a tout un tas de femmes à qui ça plaira ; pas de bol, moi ça me débecte les compliments, surtout de ce genre.
Perte de temps, malhonnêteté (jolie... Et le reste alors ? Tant que ça plait aux yeux c'est le principal ? Bah non, pas avec moi). Je ne cherche pas du tout à plaire, c'est bien pour une raison. Ce n'est surement pas pour qu'on me fasse des "compliments". Les techniques de drague, quelques elles soit ne marchent pas avec moi mais donnent l'effet inverse. J'aime la sincérité dans le rapport, pas les roucoulements des paons qui font la roue.
Pour moi, le lien entre l'amitié et l'amour est très étroit. Par exemple, avec mon ex nous restons très fusionnels, c'est une réelle amitié. Nous sommes seuls chacun de notre côté (et ne nous en préoccupons ni l'un ni l'autre) et donc dépassons brièvement la prétendue frontière entre l'amitié et l'amour de temps en temps, par "besoin" réciproque, dirais-je. Et pourtant il est hors de question d'une nouvelle relation de "couple" entre lui et moi. (Comme quoi, les poils, ça se surpasse )
Le lien entre amitié et amour est donc très étroit, mais pour passer cette frontière entre amitié et amour, avec moi il faut une amitié en "béton-vitre-blindée-par-balle". Donc, l'optique du couple ou ses simples avantages, pas avant un sacré temps, et surtout un lien fusionnel à tout épreuve.
Partir avec comme but de peut-être "se mettre en couple" avec moi, c'est un échec programmé d'avance. Pour moi, une relation ça se construit sans anticipation, sinon ça ne durera pas ou s'étiolera plus facilement qu'une relation avec amitié incassable).
Je m'en fous d'être en couple, je cherche avant tout des amis sincères, c'est la seule chose qui compte. Des amours platoniques en somme, car mes amis je les aime à vie, même s'ils sont loin ou que je ne les revois plus pendant 10 ans, même si j'ai du mal à prendre des nouvelles et vice-versa.
C'est pour ça que mon ex, ma première "vraie" relation a duré six ans et que nous sommes toujours les meilleurs amis du monde (même avec nos caractères de cochons...).
Sinon, je ne suis pas "bien" dans ma tête, j'ai des tas de problèmes. Mais ce n'est pas pour ça que je ne m'accepte pas physiquement. Encore une fois, m'accepter et m'apprécier comme je suis ne signifie absolument pas que je me trouve belle. Je me suis toujours trouvée moche, mais je m'en fous, parce que ce critère n'a pas d'importance pour moi. C'est ce qu'il y a dans la tête qui compte pour moi (je ne parle pas du soit-disant concept de "beauté intérieur").
Du coup, il ne faut pas croire que je suis la nana super joyeuse qui profite de la vie et s'assume à 100%, c'est faux.
Comme disait le personnage de Clémentine dans le film Eternal Sunshine Of The Spotless Mind :
"J'ai besoin de beaucoup d'attention, alors je vais pas marcher sur des œufs et m'effacer devant ton mariage ou je ne sais quelle histoire tu as. Si tu es avec moi, t'es avec moi. Y'a trop de mecs qui me voient comme un concept ou alors ils pensent que je les complète ou bien que je peux leur apporter le goût de vivre. Mais je suis qu'une pauvre fille déboussolée qui cherche sa propre paix intérieure. Laisse moi la trouver toute seule."
Je rajouterais en citation un vers d'Anne Sylvestre :
"Je ne suis pas votre bouée,
apprenez plutôt à nager
c'est plus utile !"
Sinon, je ne cherche pas absolument un mec, j'en ai pas besoin pour me sentir exister, je vis très bien, pas peur de la solitude et l'optique du couple me rebute de plus en plus (pas du tout envie de devenir une seconde mère, ni de perdre mon temps pour les soit disant "besoins" de monsieur).
D'ailleurs, si c'était le cas, ça ne ressemblerait pas à la définition habituelle de "couple", parce que la colocation, les enfants, le mariage, le romantisme et autres me dégoutent irréfutablement
Autre chose (Ce n'est pas forcément pour toi uniquement que je dis cela, ne te sens pas exclusivement visé mais) : Un mec qui me sort que je lui plais physiquement, que mes poils l'"attirent" ou que je suis "jolie", c'est next direct. Il y a tout un tas de femmes à qui ça plaira ; pas de bol, moi ça me débecte les compliments, surtout de ce genre.
Perte de temps, malhonnêteté (jolie... Et le reste alors ? Tant que ça plait aux yeux c'est le principal ? Bah non, pas avec moi). Je ne cherche pas du tout à plaire, c'est bien pour une raison. Ce n'est surement pas pour qu'on me fasse des "compliments". Les techniques de drague, quelques elles soit ne marchent pas avec moi mais donnent l'effet inverse. J'aime la sincérité dans le rapport, pas les roucoulements des paons qui font la roue.
Pour moi, le lien entre l'amitié et l'amour est très étroit. Par exemple, avec mon ex nous restons très fusionnels, c'est une réelle amitié. Nous sommes seuls chacun de notre côté (et ne nous en préoccupons ni l'un ni l'autre) et donc dépassons brièvement la prétendue frontière entre l'amitié et l'amour de temps en temps, par "besoin" réciproque, dirais-je. Et pourtant il est hors de question d'une nouvelle relation de "couple" entre lui et moi. (Comme quoi, les poils, ça se surpasse )
Le lien entre amitié et amour est donc très étroit, mais pour passer cette frontière entre amitié et amour, avec moi il faut une amitié en "béton-vitre-blindée-par-balle". Donc, l'optique du couple ou ses simples avantages, pas avant un sacré temps, et surtout un lien fusionnel à tout épreuve.
Partir avec comme but de peut-être "se mettre en couple" avec moi, c'est un échec programmé d'avance. Pour moi, une relation ça se construit sans anticipation, sinon ça ne durera pas ou s'étiolera plus facilement qu'une relation avec amitié incassable).
Je m'en fous d'être en couple, je cherche avant tout des amis sincères, c'est la seule chose qui compte. Des amours platoniques en somme, car mes amis je les aime à vie, même s'ils sont loin ou que je ne les revois plus pendant 10 ans, même si j'ai du mal à prendre des nouvelles et vice-versa.
C'est pour ça que mon ex, ma première "vraie" relation a duré six ans et que nous sommes toujours les meilleurs amis du monde (même avec nos caractères de cochons...).
Sinon, je ne suis pas "bien" dans ma tête, j'ai des tas de problèmes. Mais ce n'est pas pour ça que je ne m'accepte pas physiquement. Encore une fois, m'accepter et m'apprécier comme je suis ne signifie absolument pas que je me trouve belle. Je me suis toujours trouvée moche, mais je m'en fous, parce que ce critère n'a pas d'importance pour moi. C'est ce qu'il y a dans la tête qui compte pour moi (je ne parle pas du soit-disant concept de "beauté intérieur").
Du coup, il ne faut pas croire que je suis la nana super joyeuse qui profite de la vie et s'assume à 100%, c'est faux.
Comme disait le personnage de Clémentine dans le film Eternal Sunshine Of The Spotless Mind :
"J'ai besoin de beaucoup d'attention, alors je vais pas marcher sur des œufs et m'effacer devant ton mariage ou je ne sais quelle histoire tu as. Si tu es avec moi, t'es avec moi. Y'a trop de mecs qui me voient comme un concept ou alors ils pensent que je les complète ou bien que je peux leur apporter le goût de vivre. Mais je suis qu'une pauvre fille déboussolée qui cherche sa propre paix intérieure. Laisse moi la trouver toute seule."
Je rajouterais en citation un vers d'Anne Sylvestre :
"Je ne suis pas votre bouée,
apprenez plutôt à nager
c'est plus utile !"
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
.
Dernière édition par ortolan le Mer 13 Déc 2017 - 16:24, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
mdr j'ai tiqué sur cette phrase ^^
heureusement qu'être une femme en couple c'est pas forcément devenir une seconde mère et être dépendante des besoins de Mr
heureusement qu'être une femme en couple c'est pas forcément devenir une seconde mère et être dépendante des besoins de Mr
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
ortolan a écrit:Et du coup, ça sert à quoi une femme alors ? (n'y voir qu'humour et provoc')Diatribe a écrit:(pas du tout envie de devenir une seconde mère, ni de perdre mon temps pour les soit disant "besoins" de monsieur).
oui, c'est stupide, on peut juste vouloir seulement "être" avec quelqu'un?
la plus part des gens sont sur le "faire".... et le "être"... voyons...
Le "être"....
Etre ensemble
Etre en couple
Etre amoureux...
Ensuite viens le "faire"...
Faire ensemble
Faire en couple
Faire amoureux...
Etre ou ne pas être
Faire ou ne pas faire
Etre ou ne pas faire
Faire ou ne pas être
Etre et faire:
...faire êtres
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
ortolan a écrit:Et du coup, ça sert à quoi une femme alors ? (n'y voir qu'humour et provoc')Diatribe a écrit:(pas du tout envie de devenir une seconde mère, ni de perdre mon temps pour les soit disant "besoins" de monsieur).
La plupart se contentent de râler, dire "je t'avais prévenu !" et ramasser les pots cassés.
Pour certaines, une femme (dans son individualité), sert à faire ce qu'elle veut, comme un homme : rire sur du Allais, se révolter avec Ernaux et pleurer du Rimbaud.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
bonjour
j'ai étais très touché par ton message pour cause j'ai longtemps vécu la même chose que toi. Je refusais de jouer la convention, ni même aucune. Dans tout les groupes même les "alter" il a des codes, des conventions qui forgent les identités de groupes et j'en ai voulu à ces rebelles qui reproduisait toujours et encore les mêmes schémas
J'ai longtemps tout envoyé péter. Pareil que toi, lorsque je m'imaginais faire un effort, j'avais l'impression de me trahir. Je me suis fais plus de mal qu'autre choses. Finalement les notions de "faux self" sont complexes. Finalement en vieillissant j'ai fais d'autre choix et je me suis dis,que si l'apparence est si peu importante pourquoi ne pas accepter de faire quelque effort? Je parle pas de talon ou d'épilation... mais juste déjà mettre des choses à ma taille et adapter à ma silhouette sans enlever le confort ( c'est possible). Tu le dis mon apparence n'est pas ma personnalité, je ne veux pas qu'on me juge sur mon apparence et si quelqu un me juge superficielle car je me maquille... tant pis... j'ai pris tout à l'envers...
En faite comprenant ma zébritude, j'ai compris que mon combat était vain. Celui la en tout cas. le regard renvoyé à longtemps contribué à dévasté le peu de confiance que j'avais en moi. Celui comme tu dis de "sale" " négligé" (tout en étant propre). J'ai compris aussi que certains mécanisme était inconscient, "instinctive" et qu'il difficile de les dépasser (cheveux mal coiffé= malade). J'ai longtemps attendu des gens ( et un homme) qui viendrait vers moi ébloui par la force de mon esprit et mon courage de rejeter les conventions... personne n'ai jamais venu. J'ai compris que malgré moi j'envoyais aussi une certaine agressivité de par mon apparence.
Et pis je me suis surtout dis que j'avais des messages à faire passer et j'ai (enfin) compris et mis un sens dans l'importance de l'apparence. Mon discours, mes engagements n'ont pas changés, mais le poids de mon discours largement. Et rien que pour cela, cela vaut le coup ( pour ma part bien sur)
Et pis mon travail est d'accompagner l'autre ( je suis éducatrice), d'être dans le " don". J'ai longtemps aimé m'occupé des autres et j'ai toujours fais passer l'autre avant moi. Et j'ai découvert le plaisir de "prendre soin de moi", de me trouver belle et de me mettre en valeurs sans culpabiliser. Car souvent quand il y a culpabilité il y a "faux self". Perso maintenant je me sens moi. Et je cherche à "accueillir" et accepter l'Autre sans préjugé
Le livre "les jolies choses" de Virginie Despentes ( bien mieux que le film) m'a également apporté énormément de réflexion sur ce sujet... SUr le poids de l'apparence, la pression sur les femmes... JE te le conseille vivement.
Enfin l'important est d'être bien, heureux, malheureusement (surtout pour nous les zébres) même en étant solitaires, nous faisons parties de groupes... les stéréotypes sont énormes et peu de gens dépassent la pensée rapide et facile... enfin sur la question de l'identité que tu semble soulevé je te conseille aussi le livre identité(s) des éditions sciences humaines... Un trésor) les identité(s) sont complexes, changeante...et la pression du groupe énorme...
( je sais que tu cherche pas de conseils, mais j'adore ces livres alors je les conseille dés que je peux ;-) et si t'aime lire... fonce)
voila mon témoignage personnelle sur le sujet... Bon chemin à toi...
j'ai étais très touché par ton message pour cause j'ai longtemps vécu la même chose que toi. Je refusais de jouer la convention, ni même aucune. Dans tout les groupes même les "alter" il a des codes, des conventions qui forgent les identités de groupes et j'en ai voulu à ces rebelles qui reproduisait toujours et encore les mêmes schémas
J'ai longtemps tout envoyé péter. Pareil que toi, lorsque je m'imaginais faire un effort, j'avais l'impression de me trahir. Je me suis fais plus de mal qu'autre choses. Finalement les notions de "faux self" sont complexes. Finalement en vieillissant j'ai fais d'autre choix et je me suis dis,que si l'apparence est si peu importante pourquoi ne pas accepter de faire quelque effort? Je parle pas de talon ou d'épilation... mais juste déjà mettre des choses à ma taille et adapter à ma silhouette sans enlever le confort ( c'est possible). Tu le dis mon apparence n'est pas ma personnalité, je ne veux pas qu'on me juge sur mon apparence et si quelqu un me juge superficielle car je me maquille... tant pis... j'ai pris tout à l'envers...
En faite comprenant ma zébritude, j'ai compris que mon combat était vain. Celui la en tout cas. le regard renvoyé à longtemps contribué à dévasté le peu de confiance que j'avais en moi. Celui comme tu dis de "sale" " négligé" (tout en étant propre). J'ai compris aussi que certains mécanisme était inconscient, "instinctive" et qu'il difficile de les dépasser (cheveux mal coiffé= malade). J'ai longtemps attendu des gens ( et un homme) qui viendrait vers moi ébloui par la force de mon esprit et mon courage de rejeter les conventions... personne n'ai jamais venu. J'ai compris que malgré moi j'envoyais aussi une certaine agressivité de par mon apparence.
Et pis je me suis surtout dis que j'avais des messages à faire passer et j'ai (enfin) compris et mis un sens dans l'importance de l'apparence. Mon discours, mes engagements n'ont pas changés, mais le poids de mon discours largement. Et rien que pour cela, cela vaut le coup ( pour ma part bien sur)
Et pis mon travail est d'accompagner l'autre ( je suis éducatrice), d'être dans le " don". J'ai longtemps aimé m'occupé des autres et j'ai toujours fais passer l'autre avant moi. Et j'ai découvert le plaisir de "prendre soin de moi", de me trouver belle et de me mettre en valeurs sans culpabiliser. Car souvent quand il y a culpabilité il y a "faux self". Perso maintenant je me sens moi. Et je cherche à "accueillir" et accepter l'Autre sans préjugé
Le livre "les jolies choses" de Virginie Despentes ( bien mieux que le film) m'a également apporté énormément de réflexion sur ce sujet... SUr le poids de l'apparence, la pression sur les femmes... JE te le conseille vivement.
Enfin l'important est d'être bien, heureux, malheureusement (surtout pour nous les zébres) même en étant solitaires, nous faisons parties de groupes... les stéréotypes sont énormes et peu de gens dépassent la pensée rapide et facile... enfin sur la question de l'identité que tu semble soulevé je te conseille aussi le livre identité(s) des éditions sciences humaines... Un trésor) les identité(s) sont complexes, changeante...et la pression du groupe énorme...
( je sais que tu cherche pas de conseils, mais j'adore ces livres alors je les conseille dés que je peux ;-) et si t'aime lire... fonce)
voila mon témoignage personnelle sur le sujet... Bon chemin à toi...
magicoz- Messages : 4
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 39
Localisation : grasse
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Waou, je salue ton courage! Assumer de ne pas du tout se faire belle dans ce monde où on accorde autant d'importance au physique...
Pour ma part , quand l'envie me prend, ça me fait plaisir de sortir en talons robe et de me maquiller. J'ai une silhouette plutôt mince. Mais comme la plupart du temps je suis habillée de façon très simple (jean+basket+pas de maquillage et coiffure faite rapidement), tous les garçons avec qui je suis sortie m'ont dit (ou suggéré) de soigner un peu plus mon apparence. Je me suis souvent pris des remarques du style: "Tu es jolie de base, mais ce serait tellement mieux si tu te maquillais plus souvent!" "tu es jeune, c'est le moment ou jamais d'être sexy! Dans 10ans ce sera trop tard..." etc... Heureusement pour moi, ces remarques me passaient au dessus de la tête.
Pour ma part , quand l'envie me prend, ça me fait plaisir de sortir en talons robe et de me maquiller. J'ai une silhouette plutôt mince. Mais comme la plupart du temps je suis habillée de façon très simple (jean+basket+pas de maquillage et coiffure faite rapidement), tous les garçons avec qui je suis sortie m'ont dit (ou suggéré) de soigner un peu plus mon apparence. Je me suis souvent pris des remarques du style: "Tu es jolie de base, mais ce serait tellement mieux si tu te maquillais plus souvent!" "tu es jeune, c'est le moment ou jamais d'être sexy! Dans 10ans ce sera trop tard..." etc... Heureusement pour moi, ces remarques me passaient au dessus de la tête.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Ma dernière copine (une fille exotique canon) prenait toujours soin se son apparence : des tenues soignées même si souvent elle portait des vêtements plutôt simples (car plus jeune que moi et elle ne roulait pas sur l'or), quelque-fois une coiffure assez travaillé, pas de maquillage, dans le meilleur des cas, elle portait un rouge à lèvres et en plus quand elle était très extravertie ou surexcitée, elle me rendait complètement dingue et elle faisait tourner la tête à un paquet d'autres mecs...
Sauf une fois ou je l'ai vu mal coiffée, habillé façon "sac à patates" et très très introvertie : je ne la reconnaissais plus (à tel point que je ne suis pas passé loin de croire que c'était sa soeur jumelle sauf qu'elle n'en à pas) et je dois dire que je n''éprouvais que peu de désir et d'envie pour elle dans cette tenue.
Il ne faut quand même pas oublier que l'on vit dans une société avec "des codes et des règles", je ne suis pas contre que certaines personnes veulent vivre avec "une apparence physique" en marge de cette société, mais il faut quand même pousser la réflexion un peu plus loin en vous disant que si la majorité la rejette cette apparence : c'est qu'il il faudrait vivre totalement en marge de la société ("à la robinson crusoé") pour ne plus avoir à supporter des critiques si cela vous incommode tant avec tous les avantages et les inconvénients que çelà entraîne, à vivre d'une telle manière.
Sauf une fois ou je l'ai vu mal coiffée, habillé façon "sac à patates" et très très introvertie : je ne la reconnaissais plus (à tel point que je ne suis pas passé loin de croire que c'était sa soeur jumelle sauf qu'elle n'en à pas) et je dois dire que je n''éprouvais que peu de désir et d'envie pour elle dans cette tenue.
Il ne faut quand même pas oublier que l'on vit dans une société avec "des codes et des règles", je ne suis pas contre que certaines personnes veulent vivre avec "une apparence physique" en marge de cette société, mais il faut quand même pousser la réflexion un peu plus loin en vous disant que si la majorité la rejette cette apparence : c'est qu'il il faudrait vivre totalement en marge de la société ("à la robinson crusoé") pour ne plus avoir à supporter des critiques si cela vous incommode tant avec tous les avantages et les inconvénients que çelà entraîne, à vivre d'une telle manière.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Lord Brett a écrit:
Il ne faut quand même pas oublier que l'on vit dans une société avec "des codes et des règles",
Remettre en question ces codes et ces règles est sain, sinon la société se fige.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Godzilla a écrit:Lord Brett a écrit:
Il ne faut quand même pas oublier que l'on vit dans une société avec "des codes et des règles",
Remettre en question ces codes et ces règles est sain, sinon la société se fige.
Ce que tu veux dire c'est que les codes/règles servent à rien et vaut mieux qu'il y en ait pas afin que la société puisse évoluer
Saladin- Messages : 62
Date d'inscription : 30/07/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
@Saladin : non, pas exactement. Les règles et les codes ne sont pas forcement inutiles, mais les transgresser (de façon réfléchie...) est également utile. C'est ce "mouvement" qui transforme, plus ou moins rapidement, les sociétés.
Par exemple, l'acceptation sociale de l'atheisme, ou de l'homosexualité, sont passés par une lutte contre les conventions. Et quoique on en pense, c'est mieux "d'avoir le choix", non ?
Par exemple, l'acceptation sociale de l'atheisme, ou de l'homosexualité, sont passés par une lutte contre les conventions. Et quoique on en pense, c'est mieux "d'avoir le choix", non ?
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Lord Brett a écrit:Ma dernière copine (une fille exotique canon) prenait toujours soin se son apparence : des tenues soignées même si souvent elle portait des vêtements plutôt simples (car plus jeune que moi et elle ne roulait pas sur l'or), quelque-fois une coiffure assez travaillé, pas de maquillage, dans le meilleur des cas, elle portait un rouge à lèvres et en plus quand elle était très extravertie ou surexcitée, elle me rendait complètement dingue et elle faisait tourner la tête à un paquet d'autres mecs...
Sauf une fois ou je l'ai vu mal coiffée, habillé façon "sac à patates" et très très introvertie : je ne la reconnaissais plus (à tel point que je ne suis pas passé loin de croire que c'était sa soeur jumelle sauf qu'elle n'en à pas) et je dois dire que je n''éprouvais que peu de désir et d'envie pour elle dans cette tenue.
Il ne faut quand même pas oublier que l'on vit dans une société avec "des codes et des règles", je ne suis pas contre que certaines personnes veulent vivre avec "une apparence physique" en marge de cette société, mais il faut quand même pousser la réflexion un peu plus loin en vous disant que si la majorité la rejette cette apparence : c'est qu'il il faudrait vivre totalement en marge de la société ("à la robinson crusoé") pour ne plus avoir à supporter des critiques si cela vous incommode tant avec tous les avantages et les inconvénients que çelà entraîne, à vivre d'une telle manière.
Ouais, sauf que moi je m'en bats les ovaires de plaire à un mec (ou une nana), vu que j'en ai pas besoin d'un pour vivre. Je me plais comme ça et c'est la seule opinion sur laquelle je compte dans mes choix. De toute façon, les personnes qui me plaisent ne sont pas du genre à faire attention au physique.
Je crois que tu confonds deux choses :
-être rejeter dans le sens de "plaire", "attirer"
-être rejeter dans le sens "moquer", se faire réprimander pour ce que l'on est.
Moi, c'est sur ce deuxième point que j'aimerais que les regards changent. Pas que je leur plaise, ça je m'en fous, mais qu'ils me laissent vivre ma vie comme je l'entends, sans avoir besoin de sans arrêt vouloir me rentrer dans leur(s) moule(s) (qui à moi ne me plai(sen)t pas, mais ce n'est pas pour autant que je leur renvoie à la figure). Juste ignorer. Comme la "majorité" à réussi à le faire pour le racisme, l'homophobie, etc. C'est pas entièrement gagné non plus, mais c'est plus "ignoré" socialement. Ils ne sont pas "que" noirs, homosexuels, arabes, femmes, ils ont pleins d'autres choses. Bah moi, je ne suis pas qu'un corps avec des poils.
Pas besoin de vivre en autarcie pour ça : si certains en sont capables (et c'est le cas), je ne vois pas pourquoi d'autres ne pourraient pas juste cesser de commenter en boucle. A la limite que ça surprenne une fois, je l'admets si en face de moi j'ai quelqu'un de pas très fut-fut (parce qu'il s'agit avant tout de ce genre de personnes), mais la répétition de la part de la même personne...
C'est surtout les poils qui dérangent (vu que c'est peu courant pour une femme). Au niveau vestimentaire je ne fais rien de très inhabituel, y a pleins de gens qui s'habillent comme moi finalement (notamment des mecs). Le reste (cheveux, non-maquillage, etc.) je m'en contre-carre.
En tout cas, ça ne m'empêche pas de sortir en pantacourt, poils visibles de tous dans la cohue (plage, centre ville, etc.). Je ne me priverais pas de mes droits privés pour des pisse-vinaigre. S'ils pouvaient juste m'ignorer (et les autres femmes qui le font)...
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Je précise que ce message n'a pas pour but de te vexer : c'est parce que tu ne t'acceptes pas complètement que tu te sens encore atteinte par les paroles répétés par une même personne.
Pourtant avant j'étais très susceptible et la moindre petite réflexion pouvait me rendre complètement fou et crois-moi que j'en ai lâché du lest depuis.
Faut dire que quand tu passe une bonne partie de ta vie avec un pervers narcissique et que tu lui tient tête même si tu sais que tu va ramasser : je savais pas pourquoi je faisais çà, maintenant j'ai compris parce que j'étais supérieur à lui, crois-moi que je suis devenu archi-blindé aux réflexions et attaques diverses et variés en tout genre.
C'est çà la vie pour moi : c'est trouver son équilibre et sa véritable force : être sage et réfléchi : ni trop, ni pas assez et être capable de faire varier tout çà selon les situations à la manière d'un morceau de musique classique afin de ne jamais s'ennuyer et aussi parce que je n'attends rien de personne.
Là en ce moment, je suis amoureux d'une autre fille exotique canon, encore une nana qui doit avoir 10/15 ans de moins que moi, je crois qu'il pourrait bien y avoir un gros abruti raciste qui viendrait critiquer ma nana 50 fois par jour que çà ne me toucherait pas du tout, au contraire çà ne ferait que renforcer mon amour vis à vis d'elle en pensant à l'abruti et en me disant "s'il savait ce qu'il loupe".
Je sais que je suis un putain de méga barjo dans le sens positif du terme (et heureusement car je sais que çà aurait très bien pu être le cas dans le sens négatif) : parce que cet équilibre, je réussis à l'améliorer de jour en jour et je commence à contrôler des choses impossibles à contrôler, parce que je veux réaliser des défis impossibles parce que c'est comme çà que j'avance et que j'aime çà : j'en prends un au pif : guérir un pervers narcissique en intégrant des conceptions et une certaine éducation à un animal qui à été choisi différent (et surtout meilleur) et avec le prénom que je souhaitais parce que c'est çà, entre autres qui le définit comme le chef d'orchestre qui dirige les hommes, même si c'est un animal : je précise que je gère tout çà à distance en étant très rarement sur place (et que personne n'est au courant à part moi) et que pour l'instant : les résultats obtenus sont plus qu'encourageants : la guérison complète ne sera qu'une question temps.
Pourtant avant j'étais très susceptible et la moindre petite réflexion pouvait me rendre complètement fou et crois-moi que j'en ai lâché du lest depuis.
Faut dire que quand tu passe une bonne partie de ta vie avec un pervers narcissique et que tu lui tient tête même si tu sais que tu va ramasser : je savais pas pourquoi je faisais çà, maintenant j'ai compris parce que j'étais supérieur à lui, crois-moi que je suis devenu archi-blindé aux réflexions et attaques diverses et variés en tout genre.
C'est çà la vie pour moi : c'est trouver son équilibre et sa véritable force : être sage et réfléchi : ni trop, ni pas assez et être capable de faire varier tout çà selon les situations à la manière d'un morceau de musique classique afin de ne jamais s'ennuyer et aussi parce que je n'attends rien de personne.
Là en ce moment, je suis amoureux d'une autre fille exotique canon, encore une nana qui doit avoir 10/15 ans de moins que moi, je crois qu'il pourrait bien y avoir un gros abruti raciste qui viendrait critiquer ma nana 50 fois par jour que çà ne me toucherait pas du tout, au contraire çà ne ferait que renforcer mon amour vis à vis d'elle en pensant à l'abruti et en me disant "s'il savait ce qu'il loupe".
Je sais que je suis un putain de méga barjo dans le sens positif du terme (et heureusement car je sais que çà aurait très bien pu être le cas dans le sens négatif) : parce que cet équilibre, je réussis à l'améliorer de jour en jour et je commence à contrôler des choses impossibles à contrôler, parce que je veux réaliser des défis impossibles parce que c'est comme çà que j'avance et que j'aime çà : j'en prends un au pif : guérir un pervers narcissique en intégrant des conceptions et une certaine éducation à un animal qui à été choisi différent (et surtout meilleur) et avec le prénom que je souhaitais parce que c'est çà, entre autres qui le définit comme le chef d'orchestre qui dirige les hommes, même si c'est un animal : je précise que je gère tout çà à distance en étant très rarement sur place (et que personne n'est au courant à part moi) et que pour l'instant : les résultats obtenus sont plus qu'encourageants : la guérison complète ne sera qu'une question temps.
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Lord Brett a écrit:Je précise que ce message n'a pas pour but de te vexer : c'est parce que tu ne t'acceptes pas complètement que tu te sens encore atteinte par les paroles répétés par une même personne.
Ca ne m'a pas vexé. Je ne vois pas comment tu en as déduis cela ?
Par contre... Non. Juste non.
Je m'accepte. Le fait que je me sente "atteinte" n'a rien à voir avec le fait que je ne m'accepterais pas. Bah non. Si pas mal de personnes réagissent ainsi, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Je ne suis pas vraiment atteinte par les paroles. Je ne me sens ni triste, ni mal dans ma peau, bien au contraire, je ne l'ai jamais été autant (bien dans ma peau). J'ai juste envie qu'on me lâche la grappe. En faite, c'est plutôt une colère, un raz le bol contre l'intolérance qu'une pleurniche.
A la limite, l'une des "remarques" que l'on me fait le plus et qui a le don de m'irriter au bout d'un moment, c'est justement cette : "Mais c'est parce que tu manque de confiance en toi/que tu ne t'accepte pas". Ca ne manque jamais, toujours quelqu'un pour la sortir.
C'est fou, à quel point certains ne peuvent absolument pas concevoir le "bonheur", la "beauté" et l'estime de soi au-delà de leur propre critère/culture/expérience. Je ne dis pas spécialement que c'est ton cas, je ne te connais pas. Mais c'est un peu le sentiment que cela me donne. Ton expérience personnelle ressemble à celle de nombreuses personnes qui elles aussi partaient d'une mauvaise acceptation d'elles-mêmes puis qui ont repris de la confiance et pouf, se sont mises à accepter les codes en vigueur et à vouloir plaire parce que : "C'est comme ça, faut faire avec, c'est un critère de confiance en soi la présentation".
Tout le monde n'a pas la même vision des choses, les mêmes goûts. La beauté, personnellement, je m'en fiche. Je ne m'en fiche pas comme quelqu'un qui déprimerait et se sentirait obligée de se rabattre sur autre chose parce que "à quoi bon puisque je suis moche ?" Je m'en fiche, parce que cela n'a aucun intérêt à mes yeux, d'ailleurs, j'ai du mal à trouver les humains "beaux".
Je me fiche des codes vestimentaires/de beauté actuels, parce que je les trouve laids. J'ai déjà essayé de jouer à MadameToutleMonde. Lorsque je me regardais dans la glace, je me disais : "Je viens de m'enlaidir, je suis affreuse. Non seulement je me sens moche, mais en plus je me sens mal-à-l'aise et je n'ai pas du tout l'impression d'être moi-même, seulement dans le rôle de quelqu'un d'autre. Je ne vois pas l'intérêt de tout ça, je n'y gagne absolument rien, au contraire, j'y perds en temps, argent, angoisse et en aise."
Ensuite, je me remettais dans mes vieilles frusques, sans maquillage et décoiffée : "Je me sens bien. Je peux bouger, je suis à l'aise, les tissus me plaisent, c'est confortable. Ma tête, c'est bien moi, c'est comme ça que je suis, ça me convient ainsi. Mes cheveux me font rire, puis après tout, je m'en fiche, je n'ai pas à me regarder et j'aime bien les secouer dans tous les sens. Je suis libre dans mes mouvements, je n'ai pas à faire attention à quoi que ce soit, du coup mon attention se porte sur des choses plus importantes (c'est à dire : les savoirs et mes passions). Pour mes poils, c'est idem : ils sont doux, je les trouve beaux ; j'économise en eau, rasoirs, produits, temps, je n'ai ENFIN plus à me PRENDRE LA TETE. Et c'est le PIED !"
Lorsque je m'affiche comme je suis devant "des gens" je ne m'inquiète absolument pas de mon physique, je n'y pense même plus une seconde. Pas de "Attention, le maquillage va couler", "Attention, ton tee-shirt blanc va se salir", "Attention à l'herbe mouillée/la pente/la gadoue, tes chaussures vont être crottées/s'enliser", "Attention, tu dois cacher ceci-cela, pas trop mais quand même un peu, sinon on te traitera de salope", "Attention, ne tripote pas trop tes cheveux, ne prend pas une bouffée de vent, sinon tu vas être toute décoiffée", "Attention, ne bouge pas trop, reste calme, gracieuse, élégante, sage, souriante, gentille, polie, sinon, tu ne seras pas une femme."
Non, j'ai chassé toutes ces pensées inutiles qui polluent pour rien. Pour rien, parce que le peu que cela rapporte ne vaut pas le prix d'une liberté d'agir. J'avais l'impression d'avoir un boulet au pied et je me le suis décroché toute seule. Mon véritable problème, c'est qu'il y a pas mal de gens qui voudraient me le renchainer au pied.
Pourquoi le veulent-ils ? Aucune raison.
Ce que je suis aujourd'hui, c'est une femme avec de plus en plus de confiance en elle, jour après jour. Une femme qui ne cherche pas à plaire, c'est une femme qui n'a pas peur de déplaire, qui n'a pas peur d'être "froide", ou plus exactement, normale ; au lieu de cette surgentillesse mignonnesque que l'on voudrait obtenir d'elle. Pourquoi attend-t-on cela d'elle ? Aucun raison. Ah, je le dois bien aux gens ! Eux qui m'apportent... Ah non, en faite ils ne m'apportent rien en retour.
Voilà. Il faut que je sois "beeeeelle" comme ça, pour eux, qu'importe le prix, juste pour leur faire plaisir. Après tout, on s'en fout que je me sente bien, ce n'est ni commercial (pour les produits de beauté), ni attirant pour les yeux des mâles (des mâles qui ne m'attirent pas, plus précisément). On peut bousiller le dur travail de déconstruction que j'ai réalisé seule contre cette aliénation marketing et réac', et piétiner la confiance que j'en ai retiré. Après tout, l'important c'est que je sois l'expression de votre désir, n'est-ce pas ?
Mais le désir de qui, exactement ?
Celui de la majorité, qui retour sa veste en goût et en opinions plus vite que son ombre ?
Celui de ceux qui m'attirent mais sans la réciproque, pour qui je devrais me tourmenter, souffrir inutilement en leur donnant ce qu'ils veulent ?
Ceux qui ont l'esprit arrêté par leur pessimisme "c'est comme ça, on refait pas le monde. Mange ta part de purin et tais-toi" ?
Y a de quoi perdre pieds.
Mais il y a un désir qui ne change pas, qui sais ce qu'il aime/n'aime pas et qui me satisfait toujours : c'est le mien.
Oui, je sais mieux que tout le monde ce qui est bon pour moi, parce que je m'écoute.
Oui, je sais mieux que tout le monde ce qui est beau à mes yeux et ce qui ne l'est pas, parce que mon émoi face au beau ne peut pas me trahir.
Je tiens toutefois à préciser que je me fiche que certain-e-s femmes/hommes cherchent à plaire, se "faire" belles/beaux. Personnellement, ça m'irrite et m'oppresse ; impersonnellement, je m'en fiche, ce n'est pas mon problème, ce n'est pas cela que je regarde chez les autres, je ne remarquerais même pas si une femme est épilée ou non (quoi que, si je le vois, j'aurais tendance à trouver ça cool).
[Tiens, Mily par exemple : elle collectionne les chaussures, elle disait parfois aimer se pomponner ; bah je m'en fiche, je l'aime bien, elle a beaucoup de belles choses, et sans prendre en compte les codes vestimentaires etc., elle "respire la beauté" (je me comprends)]
Ce n'est pas tant une question de beauté qu'une question de différence tout court.
Sur ce forum, on peut lire chaque jour ce type de messages (en gros) :
"Je suis différent-e, les "normaux-pensants" ne m'acceptent pas ;
L'un des buts à atteindre est de briser son faux-self
Il ne faut pas avoir honte d'être ce que l'on est/il faut s'assumer
Il faut faire prendre conscience à "la société" que les surdoués "en faite, c'est ça et pas ça"
On se sait/se pense différent-e, c'est pour cela que l'on va vers nos semblables
On tente de ne pas se noyer dans ce qui nous attriste, parce que ce n'est pas fait pour nous"
Mais cela fait un bout de temps que j'ai remarqué qu'ici comme ailleurs, la différence est mal-venue. Ah, lorsqu'elle rentre bien comme il faut dans les critères très précis du "comme il convient d'être" (en tant que surdoué-e ou autre), à ce moment là, no problemo. Mais s'il s'agit d'une autre différence ou simplement d'exprimer sa différence différemment de la "majorité", alors là, il est difficile d'être accepté-e.
Que fait-on face à cela ?
Puisque la différence, c'est "mal", c'est "se condamner" à"vivre en autarcie", pourquoi se réunit-on ici ?
Pourquoi cherche-t-on à remuer les consciences sur le domaine de la douance, puisque de toute façon, nous ne sommes pas la majorité, et que le voeu de la majorité l'emporte ?
Si j'en écoute certains par rapport aux réponses que j'ai reçu sur ce topic :
Bientôt, vous adorerez les mêmes choses que les autres, vous serez des normaux-pensants bien comme il faut, c'est juste un manque de confiance en vous, votre différence ! Rien à voir avec un fonctionnement différent, tout ça, c'est dans vos têtes !
Réponse un peu trop facile, vous me direz. Ca dépend des cas, "oui mais", "nan mais attend, il faut considérer ceci et cela dans le contexte machin-bidule-chouette" vous rajouterez. Ce à quoi je répondrais : "Non, c'est dans vos têtes. C'est comme ça, point barre. Rien ne changera si vous ne cherchez pas à rentrer dans le moule, vous serez seuls, on vous rejettera de partout. Il faut plaire aux autres, même si à ce moment-là, vous vous sentez un-e menteur-euse, vendu-e, honteux-se, mal-à-l'aise, que vous vous détestez, que vous perdrez confiance en vous et vous sentez inutile. Ma réponse est : on s'en fout de vous ! Si on les "normaux-pensants" vous critiquent, c'est parce que "vous ne faites pas d'effort" ! Pensez aux autres, pensez à ce que veulent les "normaux-pensants", vous avez juste besoin d'être "éduqués", bande de négligés du bulbe ! ( )"
Acceptez les critiques non-fondées des "normaux-pensants" sur un sujet qui ne regarde que vous, dont vous n'êtes finalement pas responsables ; ou alors soyez un-e "normaux-ale pensant-e, faites tout pour le devenir parce que c'est là le droit chemin".
Ca ne colle pas, ce n'est pas du tout approprié.
Il en va de même avec mon cas.
Je n'ai pas choisi mes goûts (quoi que, d'une certaine façon, si on voit la chose de manière évolutivo-anticipatoire...), je n'ai pas choisi d'aimer ce qui est critiquable, rejeté, comme on ne choisit pas, par exemple, son orientation sexuelle. Elle s'impose à nous. Ce n'est pas en reprenant confiance en eux ou en guérissant de je ne sais quelle "pathologie" psychanalyste que l'homosexualité disparaitra pour faire face à une puissante hétérosexualité confiante : avant j'étais gay, mais ça, c'était avant !
Non, la bonne façon d'agir, ce n'est pas de se renier soi-même. Ce sont les pisse-vinaigres qui doivent prendre conscience qu'ils ne sont pas le nombril du monde, qu'il n'y a pas UNE unique et bonne façon d'être/de faire, mais des tas, différentes selon les gens. Et que tant que cela reste du domaine du droit privé, on est libre. Mais non, la liberté n'a pas obligatoirement besoin d'avoir un prix pour celui qui ne fait qu'user de son bon droit. C'est pourquoi les droits régis s'accompagnent de sentences : sentences au harcèlement moral, par exemple.
Ce n'est pas un bras de fer entre la majorité écrasante et un petit pois. Le but n'est pas de savoir ce qui est bien et ce qui est mal, qui a raison ou tort. Le but, c'est de respecter l'autre et ses choix lorsqu'il/elle est dans son droit de le faire et que les conséquences n'ont lieu que sur il/elle.
Accepter la différence, ce n'est pas rester là sans rien faire, à dire "Je te l'avais dis", "Tu n'avais qu'à (pas)", "Tu l'as cherché". Accepter la différence, c'est encore moins la mépriser. Accepter la différence, c'est, à la limite, ne même pas y prêter attention, à cette différence : "Ah ouais, t'es différent, c'est vrai. Je m'en fous, tout ce que je vois, c'est que l'on s'entend bien sur telle-telle chose". Finalement, n'attendre rien de l'autre.
Enfin, j'imagine. Là, je pousse ma "gueulante" de 2h du mat', la tête dans le luc en écoutant du jazz. C'est plutôt le côté passionné de mon cerveau qui parle (je suis malade en plus).
Enfin bref, j'ai déjà dis tout ça, je fais de l'écholalie. (à force, ça finira peut-être par rentrer ?)
De toute façon, je l'ai déjà dis maintes et maintes fois :
-Je ne changerais pas - c'est un acte totalement réfléchi et volontaire
- Ce n'est pas parce qu'il vous est arrivé une chose similaire et que vous avez changé d'avis que ce sera mon cas - je ne suis pas vous, et quoi que vous puissiez le croire, je suis déjà passée par cette phase : ma renaissance et mon acceptation de moi ne passent PAS par les mêmes cases que les vôtres, c'est comme ça.
- Je me sens BIEN comme je suis
- Mais ce n'est pas pour cela que je devrais accepter d'être traitée comme de la crotte avec le sourire.
Enfin bref, j'ai déjà dis tout ça, je fais de l'écholalie. (à force, ça finira peut-être par rentrer ?)
(Oui, je l'ai déjà dis, c'était l'écholalie sur l'écholalie, un pléonasme sur l'écholalie, une vieille blague à deux francs)
(Parce que oui, dans ma tête j'en suis encore aux francs. A la vitesse à laquelle j'évolue, je risque de prendre conscience qu'il me faut mettre du rouge à lèvres et des talons lorsque je fêterais mes 90 ans ; c'est dire !)
(Oui, le post est long, mais j'avais besoin de faire de l'écholalie (encore cette blague ?) et puis je poste peu, et on me répond toujours à un moment donné par la même chose (faut lire les pages précédentes les gens...))
Allez, je file me mettre un coup de pschitt dans la gorge.
Bisous les gens.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Il y a deux choses qui ressortent j'ai l'impression: d'une part ce reste de colère et de ras le bol qui témoigne d'un attachement à vouloir changer le regard de la société et de l'impuissance de ne pas y parvenir. Les réactions intolérantes sont blessantes mais incontrôlables. Le plus la norme souhaite résister à la différence, le plus elle en créera par contraste. Inversement, le plus les éléments différents voudront résister, rejeter l'existence de la norme, le plus ils renforceront la normopathie (j'appelle ça la pathologie de la norme) et les expériences de rejet et d'intolérance...
La deuxième chose qui me paraît plus importante c'est que ton entourage est composé de personnes qui voudraient te ramener vers la norme. C'est blessant mais contrôlable. Donc la question qu'elles sont les raisons pour lesquelles tu les maintiens dans ton environnement ?
La deuxième chose qui me paraît plus importante c'est que ton entourage est composé de personnes qui voudraient te ramener vers la norme. C'est blessant mais contrôlable. Donc la question qu'elles sont les raisons pour lesquelles tu les maintiens dans ton environnement ?
Invité- Invité
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
the kick inside a écrit:Il y a deux choses qui ressortent j'ai l'impression: d'une part ce reste de colère et de ras le bol qui témoigne d'un attachement à vouloir changer le regard de la société et de l'impuissance de ne pas y parvenir.
Sans vouloir t'offenser, ça me parait un peu simpliste...
Je ne me sens pas impuissante du tout à vouloir changer le regard de la "société", puisque j'y contribue déjà en m'octroyant ma liberté privée. Je n'ai pas de raz-le-bol de la "société", juste un raz-le-bol des remarques identiques à propos d'une différence pas tellement spéciale que ça. Je ne suis pas un "cas", d'une manière générale, je me fonds dans la masse et je m'en contente très bien. Mais à force d'entendre des critiques venant toujours du même genre de personnes, c'est lassant. Les gens ne peuvent pas s'occuper de leurs affaires, c'est plus fort qu'eux, même pour un petit rien. Je veux dire : il y a des personnes largement plus atypiques que moi physiquement, mais non, il y en a toujours un-e pour vouloir me changer.
Tout le monde veut changer "la" "société", de façon radicale, utopique ou simpliste. Personnellement, j'essaie de rester réaliste, et puis je n'ai pas autant de mépris de cette "société" que certain-e-s. Mon but en ouvrant ce sujet n'était pas de dire qu'il y a un problème dans cette société et blablabla, je cherchais des témoignages de personnes vivant une situation similaire à la mienne - à la place, même s'il y en a eu quelques un-e-s, j'ai reçu pas mal de ces critiques qui justement sont le fondement de mon raz-le-bol, et qui bloquent certaines personnes à poster ici, par peur de s'afficher, de se faire critiquer (cf. les mp que j'ai reçu de leur part).
Je trouve ça encore une fois énervant, lorsqu'on précise recevoir certaines critiques à propos de telle chose et dire tout haut "ça me saoule, j'aimerais qu'on me lâche la grappe" qu'en retour on obtienne un cercle vicieux : personne n'écoute personne, on donne son avis (sans lire) et fini. Enfin bon, certain-e-s le font, heureusement, mais si c'est pour toutes les deux semaines relire presque mot pour mot les mêmes choses, autant ne rien dire, non ? C'est un peu la raison pour laquelle j'évite de poster maintenant, les discussions de sourds m'agacent.
the kick inside a écrit:La deuxième chose qui me paraît plus importante c'est que ton entourage est composé de personnes qui voudraient te ramener vers la norme. C'est blessant mais contrôlable. Donc la question qu'elles sont les raisons pour lesquelles tu les maintiens dans ton environnement ?
Des raisons que je ne souhaite pas réévoquer sur ce forum, j'en ai déjà bien assez parlé (et oui, je dois les maintenir dans mon environnement). Deuxièmement, il ne s'agit pas forcément d'un environnement proche, et lorsque c'est le cas, ce n'est pas pour cela que ces personnes sont des "monstres", des "méchants" qu'il faut fuir à tous les coups. Simplement, ils sont un peu sourds, lents et bloqués concernant certains sujets, dont celui-ci.
Je donne peut-être une fausse impression à l'écrit, mais je vais bien, je ne suis pas tellement en colère, hein. Je vis seule la majorité du temps, je suis tranquille et personne ne viens me déranger. Lorsque c'est le cas, c'est l'effet "perroquet" qui m'agace, mais bon, j'ai l'habitude ; l'effet perroquet (besoin de se répéter sans cesse) je le constate chez énormément de gens pour un tas de sujets (quand la pensée stagne et n'évolue pas, il faut bien avoir quelque chose à dire...) Ici, j'en ai surtout un peu marre de devoir me répéter et de relire la même chose alors que, deux-trois posts au-dessus, la remarque a été déjà faite, ainsi que la réponse, etc. Et la psycho de comptoir aussi, qui est surexploitée et pullule sur les forums et que je fuis comme la peste
Je me dis : "C'est dingue, le scandale que de simples poils comparables à des milliers d'autres poils peuvent provoquer. Et le fait de se foutre de son allure, comme si c'était un blasphème, comme si je m'exhibais et provoquais les gens avec un tee-shirt banal de mec et une vielle paire de godillots. Faut pas déconner : si l'un de vous me croisait dans la rue et que mes poils n'étaient pas apparent, vous ne remarqueriez même pas ma différence ; à la limite, vous vous diriez que je suis habillée comme un mec (ce qui n'est même pas toujours le cas), ou comme une geek, une métaleuse ; et même mes poils apparent, y a pas grand monde qui le remarque. Mes problèmes commencent lorsque je dois parler avec certaines personnes et que celles-ci ne peuvent pas s'empêcher de vouloir me faire remarquer que je suis différente et que c'est maaaal (comme si je ne savais pas à quoi je m'exposais ! Hey, je le vis au quotidien, je sais bien mieux que vous ce que j'encours et ce que cela fait, merci, je m'en porte très bien ! C'est vous qui me saoulez, pas les autres sois-disant conséquences que je devrais subir ! Moi, je n'ai pas peur de la solitude, bien au contraire ! Et encore, je ne suis pas toujours seule, j'ai de bons amis qui s'en foutent de sortir avec moi en pancho, salopette ou bikini !"
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Salut Diatribe!
Alors, moi, premier point: Bravo! Tu t'aimes envers et contre tous, tu t'aimes avant d'aimer les autres. Il n'y a rien de plus important et c'est loin d'être facile à faire.
Je suis un peu étonnée de voir que la majeure partie des réponses te donnent des conseils alors que tu ne semblais pas en avoir besoin; dès le départ tu dis bien vouloir entendre ceux et celles qui se réclament de la même non-envie d'être conforme aux attentes du monde plutôt qu'à ses propres besoins et aspirations.
Pour ma part, je trouve que l'image des femmes ET des hommes est terrible dans les médias et je suis effarée de voir des personnes qui ne savent même plus sortir sans maquillage parce qu'elle n'en sont plus capables... elles ne se reconnaîtraient pas elles-mêmes dans un miroir si elles se débarrassaient du superflus, elle se sentiraient nues.
Cependant, je comprends le besoin des hommes et des femmes de se parer. Le port de bijoux, de fards, de beaux atours a été de tout temps une façon de se présenter sous son meilleur jour pour séduire, monter sa puissance, sa richesse et que sais-je encore. C'est un comportement inter-relationnel qui permet aux Hommes de se différencier les uns des autres tout autant que d'appartenir à un groupe duquel il se sent proche pour différentes raisons.
Personnellement, je garde les talons hauts, le maquillage, les vêtements étriqués et tirés à quatre épingles pour les grandes occasions et les jours où j'en éprouve l'envie. Si je le faisais tous les jours, personne ne verrait la différence... je trouve ça dommage. D'ailleurs, j'y tiens, moi à mon côté nature... Et d'ailleurs, les filles natures se remarques bien parmi les autres... C'est une aubaine.
Pour ce qui est des relations de couples, si on ne plaît pas à la personne dès le départ, que l'on soit nu(e) ou habillé(e), ça me parait une évidence que ça ne changera pas, c'est illusoire.
Bien entendu, ce n'est que mon avis.
Alors, moi, premier point: Bravo! Tu t'aimes envers et contre tous, tu t'aimes avant d'aimer les autres. Il n'y a rien de plus important et c'est loin d'être facile à faire.
Je suis un peu étonnée de voir que la majeure partie des réponses te donnent des conseils alors que tu ne semblais pas en avoir besoin; dès le départ tu dis bien vouloir entendre ceux et celles qui se réclament de la même non-envie d'être conforme aux attentes du monde plutôt qu'à ses propres besoins et aspirations.
Pour ma part, je trouve que l'image des femmes ET des hommes est terrible dans les médias et je suis effarée de voir des personnes qui ne savent même plus sortir sans maquillage parce qu'elle n'en sont plus capables... elles ne se reconnaîtraient pas elles-mêmes dans un miroir si elles se débarrassaient du superflus, elle se sentiraient nues.
Cependant, je comprends le besoin des hommes et des femmes de se parer. Le port de bijoux, de fards, de beaux atours a été de tout temps une façon de se présenter sous son meilleur jour pour séduire, monter sa puissance, sa richesse et que sais-je encore. C'est un comportement inter-relationnel qui permet aux Hommes de se différencier les uns des autres tout autant que d'appartenir à un groupe duquel il se sent proche pour différentes raisons.
Personnellement, je garde les talons hauts, le maquillage, les vêtements étriqués et tirés à quatre épingles pour les grandes occasions et les jours où j'en éprouve l'envie. Si je le faisais tous les jours, personne ne verrait la différence... je trouve ça dommage. D'ailleurs, j'y tiens, moi à mon côté nature... Et d'ailleurs, les filles natures se remarques bien parmi les autres... C'est une aubaine.
Pour ce qui est des relations de couples, si on ne plaît pas à la personne dès le départ, que l'on soit nu(e) ou habillé(e), ça me parait une évidence que ça ne changera pas, c'est illusoire.
Bien entendu, ce n'est que mon avis.
Cilule- Messages : 35
Date d'inscription : 04/11/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
« Ce qu'on te reproche, cultive le, c'est toi. » — Jean Cocteau
C'est beau comme l'antique; mais cela fleurte avec le pur narcissisme.
C'est beau comme l'antique; mais cela fleurte avec le pur narcissisme.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Re-coucou Pieyre...
Sommes-nous voués à entrer dans une joute verbale dans chaque fil de discussion où je me permets de poster une réponse? Je sens que ça va être drôle...
Et bien, que te répondre, Pieyre?
Qu'être un peu narcissique ça fait du bien. Que le revendiquer, ce narcissisme nécessaire au bien-être, est totalement assumé de ma part car trop peu usité par bon nombre de mes congénères et moi-même.
Bien évidement, certains en abusent mais, ceux-là, sont souvent les derniers à avoir assez de recul sur eux-mêmes pour se rendre compte que c'est justement du narcissisme.
Comparer l'essence de ma réponse à de l'antique... waow! Que d'honneur tu me fais là! Car c'est une époque très intéressante...
Il me semble bien repérer une pointe de moquerie dans ta remarque. Non!?... Si, si!...
Et bien, disons que je vais être royale et ne pas t'en tenir rigueur.... (ne serait-ce pas du narcissisme, ça?... )
Sommes-nous voués à entrer dans une joute verbale dans chaque fil de discussion où je me permets de poster une réponse? Je sens que ça va être drôle...
Et bien, que te répondre, Pieyre?
Qu'être un peu narcissique ça fait du bien. Que le revendiquer, ce narcissisme nécessaire au bien-être, est totalement assumé de ma part car trop peu usité par bon nombre de mes congénères et moi-même.
Bien évidement, certains en abusent mais, ceux-là, sont souvent les derniers à avoir assez de recul sur eux-mêmes pour se rendre compte que c'est justement du narcissisme.
Comparer l'essence de ma réponse à de l'antique... waow! Que d'honneur tu me fais là! Car c'est une époque très intéressante...
Il me semble bien repérer une pointe de moquerie dans ta remarque. Non!?... Si, si!...
Et bien, disons que je vais être royale et ne pas t'en tenir rigueur.... (ne serait-ce pas du narcissisme, ça?... )
Cilule- Messages : 35
Date d'inscription : 04/11/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Euh... il n'était pas spécialement question de toi. Je suis ce fil depuis le début et je pensais à cette citation depuis longtemps.
Quant au narcissisme, je n'ai rien contre a priori, du moment que cela ne nuit pas aux autres. Mais, enfin, les autres existent, tout de même. Et, quand il s'agit de notre apparence, elle est en grande partie conditionnée par le désir de leur plaire, même si nous n'en sommes pas conscients.
Quant au narcissisme, je n'ai rien contre a priori, du moment que cela ne nuit pas aux autres. Mais, enfin, les autres existent, tout de même. Et, quand il s'agit de notre apparence, elle est en grande partie conditionnée par le désir de leur plaire, même si nous n'en sommes pas conscients.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Alors là, je me sens bête...
Je m'en retourne dans ma grotte...
Je m'en retourne dans ma grotte...
Cilule- Messages : 35
Date d'inscription : 04/11/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Mais, non ! Puisqu'il s'agit d'apparence, n'oublie pas de poster ta photo le prochain premier dimanche du mois (euh, non, 18 ans de moins que moi, ça risque de ne pas coller – oublie ce que j'ai dit).
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Cilule- Messages : 35
Date d'inscription : 04/11/2016
Re: Aimer son apparence lorsque la majorité la rejette
Hello Diatribe !
Je trouve ton témoignage très intéressant, mais je fais partie de la masse qui se conforme à certaines normes.
Je vais essayer de récapituler tout ce que ça évoque pour moi...
- Déjà le premier truc c'est que je comprends tout à fait que tu puisses te sentir davantage toi-même ainsi plutôt qu'en essayant de modifier ton apparence et ce pas même pour aller dans une idée d'esthétique totalement personnelle, mais mais pour obéir à des diktats esthétiques actuels (la guerre des poils est quand même très culturelle... on n'évoque pas le monosourcil Frida Kahlo ? ). Il y a ce sentiment je pense d'être en adéquation avec soi-même, son confort, sa manière d'être, ses propres besoins (notamment cette peau fragile, etc.).
- Le second aspect c'est la réalité de la société dans laquelle on vit. On est au paroxysme du perfectionnisme esthétique et du jeunisme. Dans le milieu professionnel, on est jugé sur son physique et on considère qu'il y a un devoir d'apparence. Parfois très codifié, parfois moins. Et évidemment avoir l'air plutôt jeune et dynamique (dynamique ça passe par corps tonique et mince, entretenu, aspect sain, vêtements qui mettent cet aspect en valeur, maquillage qui gomme les défauts), c'est un atout, tout comme le fait d'être considéré comme "Beau". Le plus pernicieux, c'est que ne pas l'être peut s'avérer être un réel handicap.
Dans les faits, je constate que les gens vont avoir tendance à faire plus d'efforts pour chercher à savoir ce qui se cache derrière l'apparence... quand l'apparence les séduit un minimum. C'est la première chose que les gens aperçoivent, tout simplement. À part vivre en ermite dans une grotte, je ne vois pas comment éviter de se retrouver dans ces problématiques et jugements. Je suis assez pessimiste : ce n'est pas de son vivant que l'on peut voir la société évoluer et il faut choisir ses batailles. La question pour moi est de savoir si on veut passer sa vie à se battre pour une cause vaine (du moins dans l'échelle du temps... de son vivant), ou si l'on souhaite avoir le sentiment de vivre en meilleure adéquation avec autrui et gagner un peu en sérénité (bien qu'il soit impossible d'occulter la part d'injustice contenue dans tout cela, c'est un peu ronger son frein).
- Sur un plan très personnel, j'ai compris assez vite que j'étais jugée sur mon apparence (surtout en tant que femme), mais aussi que le fait de ne pas être tout à fait stupide était plus vite considéré comme un handicap qu'un atout. À partir de là, j'ai compris aussi que me servir de mon apparence et me conformer à certaines normes pouvaient m'être utile. Je suis passée par des phases "négligée" où je me sentais au fond du trou, des troubles alimentaires avec énormes de variations de poids... Je sais d'autant plus quel impact le physique a sur autrui. Je peux même te dire que si je sais que je risque de me prendre la tête avec quelqu'un je vais faire un plus grand effort pour être "jolie" : ça coupe d'emblée les moyens de l'autre en face, qui osera aller moins loin. Ca me permet aussi de jouer les "ravissantes idiotes" quand ça m'arrange. Ca rend beaucoup de gens serviables quand autrement ils ne seraient qu'indifférents et mufles... Et j'en passe... Dans le registre amoureux, on me l'a carrément dit : je suis tellement difficile à supporter que si j'étais plus moche on n'en tolérerait pas le quart. (J'ai aussi une peau très sensible, idem pour les cheveux, allergies de contact... en théorie rien que me laver c'est potentiellement irriter mon corps... mais il y a pas mal de produits qui désensibilisent et ensuite les bons choix à faire - un vrai casse-tête mais en soi oui c'est faisable. C'est vraiment un choix...)
- Faisant ces efforts conscients pour me conformer (et qui parfois me pèsent...), j'apprécie d'autant plus en particulier des hommes qu'ils fassent des efforts sur le même plan et encore davantage quand ils sont amenés à me connaître (certains ont appris ce qu'est l'épilation, par exemple, ou encore à utiliser différentes crèmes pour le visage... ).
J'aimerais dire que je dépasse le stade des apparences, et dans une certaine mesure c'est le cas : je me lasse en quelques minutes d'un physique que je trouve particulièrement séduisant mais qui me semble n'être qu'une coquille vide, et impossible de considérer encore ce corps attirant quand j'en suis à cette perception... tout comme ça m'est arrivé de percevoir comme particulièrement Beau quelqu'un que je trouvais vraiment laid de prime abord, ma perception du physique devenant complètement différente... mais c'est un processus plus lent et il faut bien qu'il y ait un point de départ qui amène à pouvoir aller jusque là. Dans une certaine mesure cela se produit dans chacune de mes relations amoureuses, où plus je suis séduite par le mental et plus cela exacerbe aussi ma perception du physique.
Je trouve ton témoignage très intéressant, mais je fais partie de la masse qui se conforme à certaines normes.
Je vais essayer de récapituler tout ce que ça évoque pour moi...
- Déjà le premier truc c'est que je comprends tout à fait que tu puisses te sentir davantage toi-même ainsi plutôt qu'en essayant de modifier ton apparence et ce pas même pour aller dans une idée d'esthétique totalement personnelle, mais mais pour obéir à des diktats esthétiques actuels (la guerre des poils est quand même très culturelle... on n'évoque pas le monosourcil Frida Kahlo ? ). Il y a ce sentiment je pense d'être en adéquation avec soi-même, son confort, sa manière d'être, ses propres besoins (notamment cette peau fragile, etc.).
- Le second aspect c'est la réalité de la société dans laquelle on vit. On est au paroxysme du perfectionnisme esthétique et du jeunisme. Dans le milieu professionnel, on est jugé sur son physique et on considère qu'il y a un devoir d'apparence. Parfois très codifié, parfois moins. Et évidemment avoir l'air plutôt jeune et dynamique (dynamique ça passe par corps tonique et mince, entretenu, aspect sain, vêtements qui mettent cet aspect en valeur, maquillage qui gomme les défauts), c'est un atout, tout comme le fait d'être considéré comme "Beau". Le plus pernicieux, c'est que ne pas l'être peut s'avérer être un réel handicap.
Dans les faits, je constate que les gens vont avoir tendance à faire plus d'efforts pour chercher à savoir ce qui se cache derrière l'apparence... quand l'apparence les séduit un minimum. C'est la première chose que les gens aperçoivent, tout simplement. À part vivre en ermite dans une grotte, je ne vois pas comment éviter de se retrouver dans ces problématiques et jugements. Je suis assez pessimiste : ce n'est pas de son vivant que l'on peut voir la société évoluer et il faut choisir ses batailles. La question pour moi est de savoir si on veut passer sa vie à se battre pour une cause vaine (du moins dans l'échelle du temps... de son vivant), ou si l'on souhaite avoir le sentiment de vivre en meilleure adéquation avec autrui et gagner un peu en sérénité (bien qu'il soit impossible d'occulter la part d'injustice contenue dans tout cela, c'est un peu ronger son frein).
- Sur un plan très personnel, j'ai compris assez vite que j'étais jugée sur mon apparence (surtout en tant que femme), mais aussi que le fait de ne pas être tout à fait stupide était plus vite considéré comme un handicap qu'un atout. À partir de là, j'ai compris aussi que me servir de mon apparence et me conformer à certaines normes pouvaient m'être utile. Je suis passée par des phases "négligée" où je me sentais au fond du trou, des troubles alimentaires avec énormes de variations de poids... Je sais d'autant plus quel impact le physique a sur autrui. Je peux même te dire que si je sais que je risque de me prendre la tête avec quelqu'un je vais faire un plus grand effort pour être "jolie" : ça coupe d'emblée les moyens de l'autre en face, qui osera aller moins loin. Ca me permet aussi de jouer les "ravissantes idiotes" quand ça m'arrange. Ca rend beaucoup de gens serviables quand autrement ils ne seraient qu'indifférents et mufles... Et j'en passe... Dans le registre amoureux, on me l'a carrément dit : je suis tellement difficile à supporter que si j'étais plus moche on n'en tolérerait pas le quart. (J'ai aussi une peau très sensible, idem pour les cheveux, allergies de contact... en théorie rien que me laver c'est potentiellement irriter mon corps... mais il y a pas mal de produits qui désensibilisent et ensuite les bons choix à faire - un vrai casse-tête mais en soi oui c'est faisable. C'est vraiment un choix...)
- Faisant ces efforts conscients pour me conformer (et qui parfois me pèsent...), j'apprécie d'autant plus en particulier des hommes qu'ils fassent des efforts sur le même plan et encore davantage quand ils sont amenés à me connaître (certains ont appris ce qu'est l'épilation, par exemple, ou encore à utiliser différentes crèmes pour le visage... ).
J'aimerais dire que je dépasse le stade des apparences, et dans une certaine mesure c'est le cas : je me lasse en quelques minutes d'un physique que je trouve particulièrement séduisant mais qui me semble n'être qu'une coquille vide, et impossible de considérer encore ce corps attirant quand j'en suis à cette perception... tout comme ça m'est arrivé de percevoir comme particulièrement Beau quelqu'un que je trouvais vraiment laid de prime abord, ma perception du physique devenant complètement différente... mais c'est un processus plus lent et il faut bien qu'il y ait un point de départ qui amène à pouvoir aller jusque là. Dans une certaine mesure cela se produit dans chacune de mes relations amoureuses, où plus je suis séduite par le mental et plus cela exacerbe aussi ma perception du physique.
Nymphose- Messages : 45
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