Vie vide de sens...
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Vie vide de sens...
Bonjour,
Bon... comment formuler les choses?
J'ai 28 ans et depuis de nombreuses années (depuis l'adolescence), j'ai le cerveau en compote: perte de mémoire, perte de concentration, lenteur (sauf parfois mais avec efforts), etc...
Je ne supporte plus aucun stress, aucune pression, rien de rien...
A côté de ça, perte (ou alors, il n'a jamais été là) d'attachement: je crois que je suis incapable de m'attacher... Je ne suis pas sûre mais j'en ai l'impression... Il n'y a personne à qui je tienne finalement tant que ça... J'ai souvent été déçue (tout le temps?) niveau amitié, je crois que ça m'a cassé...
Je n'arrive pas à trouver d'homme qui m'intéresse pour me lancer dans une histoire.
J'ai eu des parents qui, bien que très bien sous tous rapports, sont, je crois (difficile de le dire/reconnaître) que ce sont des parents toxiques (dominateurs voire manipulateurs). Est-ce que ça a un rapport au non mais à l'adolescence, comme je ne faisais jamais rien de bien, j'ai décidé de me taire, de ne plus rien dire (etc...) puisque c'était jamais bien (mais ça n'a pas duré puisque je me suis faite engueulée pour ça, etc...). Bref, je me demande parfois si quelque chose ne s'est pas cassé en moi ce jour-là...
Aujourd'hui, si je fais le bilan:
- J'ai tenté médecine, ça me tenait vraiment à coeur (je crois que même si j'ai avancé, je ne digèrerais jamais la chose), mais j'ai vite arrêté tout ça... Moi, l'insomniaque, je dormais moins que jamais, je n'étais pas vraiment supportée par mes parents même s'ils clamaient haut et fort que si, j'étais archi-stressée, etc... Je n'ai tenu qu'une semaine (oui oui...). Je le regrette aujourd'hui même si... bref...
Par la suite, j'ai tout (ou presque) raté niveau études...
Je fais maintenant de la simple mise en rayon, ce qui a le mérite de me permettre d'avoir un vie à peu près stable et surtout, surtout, de ne pas être trop stressée.
Mais... c'est pas l'éclate du tout et même si je me sens nulle, mais vraiment, que je n'ai aucune confiance/estime en moi, j'ai quand même la nette sensation de ne pas du tout être à ma place (même si j'ignore complètement où serait ma place).
- J'aimerais être en couple, mais je crois que je fuis toute relation... Et, en même temps, personne ne me plaît, vraiment pas... Il manque ce petit quelque chose (je ne parle pas de prince charmant!) à chaque fois pour que ça me fasse craquer(je crois que je recherche inconsciemment quelqu'un d'HP mais ça me fait peur en même temps -on m'a bien inculqué "le bon cadre", "faire bien comme il faut", "rentrer dans le rang"...).
Et puis, j'ai peur, infiniment peur (j'imagine que c'est lié à ma confiance en moi).
- J'ai toujours ces problèmes de mémoire/concentration (j'ai la vraie impression d'avoir Alzheimer)... depuis le temps, ça ne s'est pas amélioré, plutôt le contraire même! J'ai beau prendre des vitamines, faire du sport, etc... Rien y fait...
Je me demande parfois si c'est psychologique ou pas...
Je suis plutôt dépressive donc bon... et très très stressée de nature...
Mais bon, j'ai beau me donner un bon coup de pied au c..., rien y fait!
Je crois que mes capacités cognitives fondent comme neige au soleil... l'environnement n'est pas propice, c'est clair mais quand même...
J'ai oublié de dire que moi qui aimais tant lire, faire plein de choses... Maintenant, je ne suis bonne qu'à regarder la tv (même si ça me dégoûte paradoxalement), je suis toujours crevée, je n'ai envie que de me laisser tomber dans un canapé pour regarder la tv, etc... (ça dure depuis l'adolescence) Il faut que je précise que j'avais tendance à essayer de partager mes "passions" avec mes parents (peu d'amis, pas de copain donc ça réduit le champs des possibles niveau partage) et qu'en général, j'avais plus le droit à un haussement d'épaule qu'autre chose (voire à une remarque, comme si c'était un passe-temps de bébé). A la longue, ça m'a bien "fatigué", j'en ai eu marre... comme si tout ce que je faisais n'était que de la m...
Je pense que tout ça est assez lié...
- Pareil, j'ai fait un sport pendant de nombreuses années et j'ai arrêté car j'avais des soucis aux genoux mais aussi parce que je ne supportais plus le stress de la compétition...
En définitive, j'ai la sensation d'avoir "déjà" foutu ma vie en l'air...
Je me sens vide, je ne fais rien, ne partage rien... Et pourtant, j'ai bien conscience que la vie est courte, qu'il faut en profiter, etc... Mais pour moi, honnêtement, en profiter, c'est partager, et partager de l'amour, de l'amitié...
Voilà, triste bilan...
Je ne sais plus trop quoi faire, quoi penser, comment avancer...
Ne me parler pas d'AD, je ne crois pas que ce soit une solution miracle, idem pour la psychothérapie (d'autant que je n'en ai pas les moyens).
Mais sinon, je veux bien des conseils, des pistes et des témoignages (peut-être êtes-vous comme moi ou comprenez vous?)...
Bon... comment formuler les choses?
J'ai 28 ans et depuis de nombreuses années (depuis l'adolescence), j'ai le cerveau en compote: perte de mémoire, perte de concentration, lenteur (sauf parfois mais avec efforts), etc...
Je ne supporte plus aucun stress, aucune pression, rien de rien...
A côté de ça, perte (ou alors, il n'a jamais été là) d'attachement: je crois que je suis incapable de m'attacher... Je ne suis pas sûre mais j'en ai l'impression... Il n'y a personne à qui je tienne finalement tant que ça... J'ai souvent été déçue (tout le temps?) niveau amitié, je crois que ça m'a cassé...
Je n'arrive pas à trouver d'homme qui m'intéresse pour me lancer dans une histoire.
J'ai eu des parents qui, bien que très bien sous tous rapports, sont, je crois (difficile de le dire/reconnaître) que ce sont des parents toxiques (dominateurs voire manipulateurs). Est-ce que ça a un rapport au non mais à l'adolescence, comme je ne faisais jamais rien de bien, j'ai décidé de me taire, de ne plus rien dire (etc...) puisque c'était jamais bien (mais ça n'a pas duré puisque je me suis faite engueulée pour ça, etc...). Bref, je me demande parfois si quelque chose ne s'est pas cassé en moi ce jour-là...
Aujourd'hui, si je fais le bilan:
- J'ai tenté médecine, ça me tenait vraiment à coeur (je crois que même si j'ai avancé, je ne digèrerais jamais la chose), mais j'ai vite arrêté tout ça... Moi, l'insomniaque, je dormais moins que jamais, je n'étais pas vraiment supportée par mes parents même s'ils clamaient haut et fort que si, j'étais archi-stressée, etc... Je n'ai tenu qu'une semaine (oui oui...). Je le regrette aujourd'hui même si... bref...
Par la suite, j'ai tout (ou presque) raté niveau études...
Je fais maintenant de la simple mise en rayon, ce qui a le mérite de me permettre d'avoir un vie à peu près stable et surtout, surtout, de ne pas être trop stressée.
Mais... c'est pas l'éclate du tout et même si je me sens nulle, mais vraiment, que je n'ai aucune confiance/estime en moi, j'ai quand même la nette sensation de ne pas du tout être à ma place (même si j'ignore complètement où serait ma place).
- J'aimerais être en couple, mais je crois que je fuis toute relation... Et, en même temps, personne ne me plaît, vraiment pas... Il manque ce petit quelque chose (je ne parle pas de prince charmant!) à chaque fois pour que ça me fasse craquer(je crois que je recherche inconsciemment quelqu'un d'HP mais ça me fait peur en même temps -on m'a bien inculqué "le bon cadre", "faire bien comme il faut", "rentrer dans le rang"...).
Et puis, j'ai peur, infiniment peur (j'imagine que c'est lié à ma confiance en moi).
- J'ai toujours ces problèmes de mémoire/concentration (j'ai la vraie impression d'avoir Alzheimer)... depuis le temps, ça ne s'est pas amélioré, plutôt le contraire même! J'ai beau prendre des vitamines, faire du sport, etc... Rien y fait...
Je me demande parfois si c'est psychologique ou pas...
Je suis plutôt dépressive donc bon... et très très stressée de nature...
Mais bon, j'ai beau me donner un bon coup de pied au c..., rien y fait!
Je crois que mes capacités cognitives fondent comme neige au soleil... l'environnement n'est pas propice, c'est clair mais quand même...
J'ai oublié de dire que moi qui aimais tant lire, faire plein de choses... Maintenant, je ne suis bonne qu'à regarder la tv (même si ça me dégoûte paradoxalement), je suis toujours crevée, je n'ai envie que de me laisser tomber dans un canapé pour regarder la tv, etc... (ça dure depuis l'adolescence) Il faut que je précise que j'avais tendance à essayer de partager mes "passions" avec mes parents (peu d'amis, pas de copain donc ça réduit le champs des possibles niveau partage) et qu'en général, j'avais plus le droit à un haussement d'épaule qu'autre chose (voire à une remarque, comme si c'était un passe-temps de bébé). A la longue, ça m'a bien "fatigué", j'en ai eu marre... comme si tout ce que je faisais n'était que de la m...
Je pense que tout ça est assez lié...
- Pareil, j'ai fait un sport pendant de nombreuses années et j'ai arrêté car j'avais des soucis aux genoux mais aussi parce que je ne supportais plus le stress de la compétition...
En définitive, j'ai la sensation d'avoir "déjà" foutu ma vie en l'air...
Je me sens vide, je ne fais rien, ne partage rien... Et pourtant, j'ai bien conscience que la vie est courte, qu'il faut en profiter, etc... Mais pour moi, honnêtement, en profiter, c'est partager, et partager de l'amour, de l'amitié...
Voilà, triste bilan...
Je ne sais plus trop quoi faire, quoi penser, comment avancer...
Ne me parler pas d'AD, je ne crois pas que ce soit une solution miracle, idem pour la psychothérapie (d'autant que je n'en ai pas les moyens).
Mais sinon, je veux bien des conseils, des pistes et des témoignages (peut-être êtes-vous comme moi ou comprenez vous?)...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Vie vide de sens...
Moué, dans un tel état "champ de bataille", je ne pense pas que la psychothérapie soit une aide à dédaigner. En tout cas, quand j'ai éprouvé ce genre de chose, j'ai rapidement compris que personne, en-dehors d'un professionnel, ne pourrait vraiment m'être utile.
Peut-être que je me trompe du tout au tout, mais (à part le couple où, après avoir longtemps, longtemps attendu, j'ai fini par faire la bonne rencontre), vu que j'éprouve des symptômes assez cousins dans un contexte de surmenage, surengagement, sur-tout ce que tu veux, je fais l'hypothèse qu'il t'arrive la même chose.
Quand tu dis qu'à l'adolescence, tes parents te retournaient que tu ne faisais jamais rien de bien, est-ce que ça aurait pu te mettre une telle pression que tu aies dépensé une énergie dingue et dans toutes les directions pour leur prouver leur erreur ? S'ils sont toxiques, alors, cela relevait du remplissage du tonneau des Danaïdes et forcément, tu t'y es épuisée. Là aussi, je sais que dans mon cas, il y a cette origine à mon incapacité à m'arrêter, à ma tendance à l'autodévalorisation, au sentiment de ne jamais en faire assez, de ne jamais être à la hauteur. Encore aujourd'hui, si je les écoute, je pourrais tout réussir "avec les capacités que j'ai" et donc si tout ne va pas sur des roulettes, c'est que je ne me bouge pas assez; ils me citent dix choses à la fois sur lesquelles je devrais "être à fond, à 100% de mon temps", avant de s'étonner que je me retrouve en arrêt pour surmenage, ayant pour de bon tenté de fonctionner à 1000%.
Il y a là de quoi expliquer la saturation, l'épuisement physique et intellectuel, les nerfs à vif, l'impression d'inutilité (vide de sens) et l'état un peu dépressif (ne plus avoir envie de rien, parce que plus l'énergie pour rien), tout comme les troubles de concentration, etc.
Voilà mon hypothèse: épuisement, surmenage, burn-out, pour avoir couru après les objectifs fallacieux fixés (même tacitement) par tes parents. Par fallacieux j'entends les objectifs qu'on change en douce quand ils sont atteints pour pouvoir dire au candidat qu'il a échoué quand même, la ligne d'arrivée qui recule, etc. Je le répète, aucune garantie de pertinence dans ce que je te dis...
Peut-être que je me trompe du tout au tout, mais (à part le couple où, après avoir longtemps, longtemps attendu, j'ai fini par faire la bonne rencontre), vu que j'éprouve des symptômes assez cousins dans un contexte de surmenage, surengagement, sur-tout ce que tu veux, je fais l'hypothèse qu'il t'arrive la même chose.
Quand tu dis qu'à l'adolescence, tes parents te retournaient que tu ne faisais jamais rien de bien, est-ce que ça aurait pu te mettre une telle pression que tu aies dépensé une énergie dingue et dans toutes les directions pour leur prouver leur erreur ? S'ils sont toxiques, alors, cela relevait du remplissage du tonneau des Danaïdes et forcément, tu t'y es épuisée. Là aussi, je sais que dans mon cas, il y a cette origine à mon incapacité à m'arrêter, à ma tendance à l'autodévalorisation, au sentiment de ne jamais en faire assez, de ne jamais être à la hauteur. Encore aujourd'hui, si je les écoute, je pourrais tout réussir "avec les capacités que j'ai" et donc si tout ne va pas sur des roulettes, c'est que je ne me bouge pas assez; ils me citent dix choses à la fois sur lesquelles je devrais "être à fond, à 100% de mon temps", avant de s'étonner que je me retrouve en arrêt pour surmenage, ayant pour de bon tenté de fonctionner à 1000%.
Il y a là de quoi expliquer la saturation, l'épuisement physique et intellectuel, les nerfs à vif, l'impression d'inutilité (vide de sens) et l'état un peu dépressif (ne plus avoir envie de rien, parce que plus l'énergie pour rien), tout comme les troubles de concentration, etc.
Voilà mon hypothèse: épuisement, surmenage, burn-out, pour avoir couru après les objectifs fallacieux fixés (même tacitement) par tes parents. Par fallacieux j'entends les objectifs qu'on change en douce quand ils sont atteints pour pouvoir dire au candidat qu'il a échoué quand même, la ligne d'arrivée qui recule, etc. Je le répète, aucune garantie de pertinence dans ce que je te dis...
Invité- Invité
Re: Vie vide de sens...
Bonjour Carpediem
Ce pseudo doit être un pied de nez à ta vie mais reflète certainement tes désirs profonds ; calme luxe volupté et prendre la vie tranquillement, comme c'est difficile ; des pistes pour vivre sa vie j'aurais personnellement un encouragement à te donner vers des lectures apaisantes du type revue ; la revue trimestrielle "Ultreia" à le mérite de proposer des pistes ; va aussi voir des films ( je viens d'aller voir " dans les forêts de Sibérie" , pas mal du tout) et tu peux aussi trouver des échanges personnels sur ce forum ; si par hasard tu souhaites une correspondance n'hésite pas à me contacter .
Ce pseudo doit être un pied de nez à ta vie mais reflète certainement tes désirs profonds ; calme luxe volupté et prendre la vie tranquillement, comme c'est difficile ; des pistes pour vivre sa vie j'aurais personnellement un encouragement à te donner vers des lectures apaisantes du type revue ; la revue trimestrielle "Ultreia" à le mérite de proposer des pistes ; va aussi voir des films ( je viens d'aller voir " dans les forêts de Sibérie" , pas mal du tout) et tu peux aussi trouver des échanges personnels sur ce forum ; si par hasard tu souhaites une correspondance n'hésite pas à me contacter .
merlindavalon- Messages : 40
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 66
Localisation : Bretagne
Invité- Invité
Re: Vie vide de sens...
Salut,
J'ai un peu des caractéristiques similaires.
Je suis quelqu'un de très anxieux de base.
A l'adolescence, j'ai fait une dépression existentielle et j'avais une anxiété généralisé très forte.
Malheureusement, j'ai d'abord voulu contrôler ça en étouffant mes émotions.
Je suis devenu apathique, incapable de me lier, incapable de ressentir de connexion, même avec ma famille.
J'ai aussi perdu la faculté de ressentir des émotions, d'où ennui, déconnexion, mauvaise mémoire et apathie.
Bref, j'ai finis par redresser la barre petit à petit en combattant le stress à l'origine de tout ça.
Pour ça, j'ai surtout observé les pensées qui faisait naître le stress et je les ai désamorcé.
J'ai aussi cessé de désirer. Attention, j'ai pas cessé de vouloir des choses, mais j'ai cessé d'en faire un besoin, une nécessité pour être satisfait. Ces désirs viennent d'ailleurs, au fond, de nos peurs et de nos névroses.
Je viens de finir ou bouquin qui parle de ces méthodes d'ailleurs: "Letting go" de David R. Hawkins.
Il y a certains passages un peu abusé, mais la technique du lâcher prise est efficace je pense.
Quels sont tes techniques pour diminuer ton stress?
J'ai un peu des caractéristiques similaires.
Je suis quelqu'un de très anxieux de base.
A l'adolescence, j'ai fait une dépression existentielle et j'avais une anxiété généralisé très forte.
Malheureusement, j'ai d'abord voulu contrôler ça en étouffant mes émotions.
Je suis devenu apathique, incapable de me lier, incapable de ressentir de connexion, même avec ma famille.
J'ai aussi perdu la faculté de ressentir des émotions, d'où ennui, déconnexion, mauvaise mémoire et apathie.
Bref, j'ai finis par redresser la barre petit à petit en combattant le stress à l'origine de tout ça.
Pour ça, j'ai surtout observé les pensées qui faisait naître le stress et je les ai désamorcé.
J'ai aussi cessé de désirer. Attention, j'ai pas cessé de vouloir des choses, mais j'ai cessé d'en faire un besoin, une nécessité pour être satisfait. Ces désirs viennent d'ailleurs, au fond, de nos peurs et de nos névroses.
Je viens de finir ou bouquin qui parle de ces méthodes d'ailleurs: "Letting go" de David R. Hawkins.
Il y a certains passages un peu abusé, mais la technique du lâcher prise est efficace je pense.
Quels sont tes techniques pour diminuer ton stress?
Sarella- Messages : 256
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 36
Re: Vie vide de sens...
CarpeDiem a écrit:- J'ai toujours ces problèmes de mémoire/concentration (j'ai la vraie impression d'avoir Alzheimer)... depuis le temps, ça ne s'est pas amélioré, plutôt le contraire même! J'ai beau prendre des vitamines, faire du sport, etc... Rien y fait...
- Pareil, j'ai fait un sport pendant de nombreuses années et j'ai arrêté car j'avais des soucis aux genoux mais aussi parce que je ne supportais plus le stress de la compétition...
Le problème c'est le sport. Regarde Ribéry : le sport tue les neurones. Arrête le sport et tu retrouveras mémoire, concentration et énergie.
CarpeDiem a écrit:J'ai oublié de dire que moi qui aimais tant lire, faire plein de choses... Maintenant, je ne suis bonne qu'à regarder la tv (même si ça me dégoûte paradoxalement), je suis toujours crevée, je n'ai envie que de me laisser tomber dans un canapé pour regarder la tv, etc... (ça dure depuis l'adolescence)
C'est assez classique de devoir se vider l'esprit en rentrant du travail. De fait, on peut imaginer que tu luttes tellement pour faire un travail inintéressant que toute ton énergie y passe. Ou bien tu es dépressive, ça marche aussi.
CarpeDiem a écrit:J'ai 28 ans
A 28 ans j'ai changé de vie. C'est la seule chose sérieuse que j'ai à te dire.
Yoda300- Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne
Re: Vie vide de sens...
Fusain fait un diagnostic pertinent et raisonnable, selon moi.
Je ne redirai pas mal ce qu'il dit bien, donc.
Juste 2 problèmes.
1) Tu es dépressive en un sens, c'est probable, et que faire ???? Agir, donc consulter. Qui ? Et pour quoi ? Mais il faudrait que tu te sortes un peu de tout ça, rien qu'un peu.
2) je te rassure, j'ai un passé familial parent du tien, j'ai tout traversé, dépression soignée (efficacement) par médocs, psychanalyse-divan, psy comportementaliste, alcool,
hé bien sorti de tout ça ma vie est toujours autant vide de sens.
Alors, comme je vieillis, je tente le carpe diem, j'admire le vol des oiseaux (je fais un peu de botanique et d'ornitho, et je contemple.....) et je tente de créer du sens à partir de ce manque de sens, qui file une sacrée liberté, mine de rien. Ou, pour parler quantique, je me sers de l'énergie du vide.
(C'est rigolo, j'ai fait médecine, aussi.)
Je me suis trouvé quelques philosophes sympas (il faut les dénicher : un vrai job) et je lis l'histoire des voies publiques dans la région de la Provincia Romana. Pourquoi ? Pour rien.
Bisous.
Je ne redirai pas mal ce qu'il dit bien, donc.
Juste 2 problèmes.
1) Tu es dépressive en un sens, c'est probable, et que faire ???? Agir, donc consulter. Qui ? Et pour quoi ? Mais il faudrait que tu te sortes un peu de tout ça, rien qu'un peu.
2) je te rassure, j'ai un passé familial parent du tien, j'ai tout traversé, dépression soignée (efficacement) par médocs, psychanalyse-divan, psy comportementaliste, alcool,
hé bien sorti de tout ça ma vie est toujours autant vide de sens.
Alors, comme je vieillis, je tente le carpe diem, j'admire le vol des oiseaux (je fais un peu de botanique et d'ornitho, et je contemple.....) et je tente de créer du sens à partir de ce manque de sens, qui file une sacrée liberté, mine de rien. Ou, pour parler quantique, je me sers de l'énergie du vide.
(C'est rigolo, j'ai fait médecine, aussi.)
Je me suis trouvé quelques philosophes sympas (il faut les dénicher : un vrai job) et je lis l'histoire des voies publiques dans la région de la Provincia Romana. Pourquoi ? Pour rien.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Vie vide de sens...
Bonjour CarpeDiem,
Tout d'abord, je te remercie de ton témoignage qui a fait écho à certaines pages de mon histoire .
Je comprends tout à fait ce ressenti que j'ai l'impression d'être la seule à éprouver lorsque je regarde autour de moi. Le sentiment de solitude face à cette désintégration cognitive est insupportable. Je le sais.
Après de multiples recherches et réflexions à ce sujet, j'en ai tiré la triste conclusion que cet état psychique était lié à mes humeurs dépressives/mélancoliques. Peu importe le terme adéquat parce qu'aucun mot ne saura définir dans son caractère absolu le vécu de cette maladie. C'est comme une dépersonnalisation qui propage sa gangrène au fil des jours sans en connaître l'espérance d'une fin. L'espoir est impuissant. Doit-on apprendre à vivre avec pour toujours pour amincir la souffrance ?
Je connais aussi ce détachement vis-à-vis des personnes (je ne dis plus amis) de mon entourage ou bien celles que je rencontre. Depuis toujours, j'ai accumulé les déceptions amicales. Beaucoup trop par rapport à mon âge. Je me suis longuement remise en questions, à chaque rupture amicale. Je ne comprends pas les gens, leurs codes sociaux qui ne sont pas les miens. Alors, je pense que ce détachement que tu évoques résulte inéluctablement de l'investissement et des attentes que tu as projetés sur tes "amis". La chute est rude mais on se relève. Zebras Crossing est je pense une belle ouverture humaine pour se retrouver soi et rencontrer ces autres qui nous ressemblent.
Il faut persévérer dans la croyance aux changements positifs.
Je te conseille le livre d'Isabelle Nazare Aga "Les parents manipulateurs".
Il t'aidera à comprendre et à entreprendre des démarches qui te sortiront de cette toxicité.
J'ai la chance d'avoir des parents formidables mais un proche rencontre de fortes similitudes avec ses parents.
Ce sont les symptômes de la dépression.
C'est une très bonne démarche que de t'être exprimé sur le forum.
Un premier pas et je t'encourage à poursuivre les confidences si cela peut t'aider.
Je partage tout à fait ton avis. Quelle vie vaut d'être vécue sans partage ?
Il faut y croire
Tout d'abord, je te remercie de ton témoignage qui a fait écho à certaines pages de mon histoire .
CarpeDiem a écrit:J'ai 28 ans et depuis de nombreuses années (depuis l'adolescence), j'ai le cerveau en compote: perte de mémoire, perte de concentration, lenteur (sauf parfois mais avec efforts), etc...
Je ne supporte plus aucun stress, aucune pression, rien de rien...
Je comprends tout à fait ce ressenti que j'ai l'impression d'être la seule à éprouver lorsque je regarde autour de moi. Le sentiment de solitude face à cette désintégration cognitive est insupportable. Je le sais.
Après de multiples recherches et réflexions à ce sujet, j'en ai tiré la triste conclusion que cet état psychique était lié à mes humeurs dépressives/mélancoliques. Peu importe le terme adéquat parce qu'aucun mot ne saura définir dans son caractère absolu le vécu de cette maladie. C'est comme une dépersonnalisation qui propage sa gangrène au fil des jours sans en connaître l'espérance d'une fin. L'espoir est impuissant. Doit-on apprendre à vivre avec pour toujours pour amincir la souffrance ?
CarpeDiem a écrit:je crois que je suis incapable de m'attacher... Je ne suis pas sûre mais j'en ai l'impression... Il n'y a personne à qui je tienne finalement tant que ça... J'ai souvent été déçue (tout le temps?) niveau amitié, je crois que ça m'a cassé...
Je connais aussi ce détachement vis-à-vis des personnes (je ne dis plus amis) de mon entourage ou bien celles que je rencontre. Depuis toujours, j'ai accumulé les déceptions amicales. Beaucoup trop par rapport à mon âge. Je me suis longuement remise en questions, à chaque rupture amicale. Je ne comprends pas les gens, leurs codes sociaux qui ne sont pas les miens. Alors, je pense que ce détachement que tu évoques résulte inéluctablement de l'investissement et des attentes que tu as projetés sur tes "amis". La chute est rude mais on se relève. Zebras Crossing est je pense une belle ouverture humaine pour se retrouver soi et rencontrer ces autres qui nous ressemblent.
Il faut persévérer dans la croyance aux changements positifs.
CarpeDiem a écrit:J'ai eu des parents qui, bien que très bien sous tous rapports, sont, je crois (difficile de le dire/reconnaître) que ce sont des parents toxiques (dominateurs voire manipulateurs). Est-ce que ça a un rapport au non mais à l'adolescence, comme je ne faisais jamais rien de bien, j'ai décidé de me taire, de ne plus rien dire (etc...) puisque c'était jamais bien (mais ça n'a pas duré puisque je me suis faite engueulée pour ça, etc...). Bref, je me demande parfois si quelque chose ne s'est pas cassé en moi ce jour-là...
Je te conseille le livre d'Isabelle Nazare Aga "Les parents manipulateurs".
Il t'aidera à comprendre et à entreprendre des démarches qui te sortiront de cette toxicité.
J'ai la chance d'avoir des parents formidables mais un proche rencontre de fortes similitudes avec ses parents.
Une sensation qui m'est très familière. La question que je me pose c'est : Existe il véritablement une place pour chacun ?CarpeDiem a écrit:j'ai quand même la nette sensation de ne pas du tout être à ma place (même si j'ignore complètement où serait ma place).
Je n'aurais pas su mieux dire ^^.CarpeDiem a écrit:e crois que mes capacités cognitives fondent comme neige au soleil..
Ce sont les symptômes de la dépression.
C'est une très bonne démarche que de t'être exprimé sur le forum.
Un premier pas et je t'encourage à poursuivre les confidences si cela peut t'aider.
C'est une phrase que je ne cesse de me répéter chaque jour. Je vois la vie défiler à toute vitesse sans pouvoir la retenir ni même en faire partie. C'est étrange comme sentiment...CarpeDiem a écrit: Et pourtant, j'ai bien conscience que la vie est courte, qu'il faut en profiter, etc... Mais pour moi, honnêtement, en profiter, c'est partager, et partager de l'amour, de l'amitié...
Je partage tout à fait ton avis. Quelle vie vaut d'être vécue sans partage ?
Il faut y croire
Jodhaa- Messages : 27
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 36
Localisation : Morbihan
Re: Vie vide de sens...
Bonsoir CarpeDiem, je conçois tout à fait (mais alors à un point que tu ne peux imaginer) que tu sois fatiguée et vidée après une journée passée à mettre des produits en rayon dans un environnement sonore et lumineux aussi stressant et peu avenant. Il est normal et naturel que tu sois dépourvue d'énergie (physique car c'est très physique l'air de rien) et que la TV te soit un refuge.
Tu sembles ne plus pouvoir faire tellement tu fais ailleurs, de manière subie qui plus est (regrets en arrière fond d'avoir abandonné tes études notamment). Aussi es-tu épuisée et vide au point que pour assurer les bases, tu te délestes de tes souvenirs. Aussi, tes soucis de mémoire ne me paraissent pas être de ta faute. Ils résultent d'un mode survie qui s'cative exactement quand on a de la fièvre et que le corps ralentit ses fonctions subsidiaires (ex l'estomac) pour économiser les forces et se donner les chances de guérir).
Aussi, lâche ce martinet qui te flagelle (mauvaise fille, perdante etc etc...) et balance le à la démarque inconnue. Laisse-toi plutôt envahir par des qualificatifs plus beaux qui pourraient te définir à tes yeux, cherche et cultive ceux qui te valorisent. Mets les en lumière (en tête de gondole si je peux me permettre) et considère la belle personne que tu es certainement, sans chercher à la comparer (compétition).
Ensuite si tu le veux bien donne des outils à tes leviers en tachant de voir ce que tu peux en faire et pour pourquoi pas bâtir un plan pour supprimer les aspects de ta vie qui te pèsent tant et changer donc de vie afin de ne plus vivre au jour le jour.
Quelle chance, tu n'es pas seule... on est là.
Tu sembles ne plus pouvoir faire tellement tu fais ailleurs, de manière subie qui plus est (regrets en arrière fond d'avoir abandonné tes études notamment). Aussi es-tu épuisée et vide au point que pour assurer les bases, tu te délestes de tes souvenirs. Aussi, tes soucis de mémoire ne me paraissent pas être de ta faute. Ils résultent d'un mode survie qui s'cative exactement quand on a de la fièvre et que le corps ralentit ses fonctions subsidiaires (ex l'estomac) pour économiser les forces et se donner les chances de guérir).
Aussi, lâche ce martinet qui te flagelle (mauvaise fille, perdante etc etc...) et balance le à la démarque inconnue. Laisse-toi plutôt envahir par des qualificatifs plus beaux qui pourraient te définir à tes yeux, cherche et cultive ceux qui te valorisent. Mets les en lumière (en tête de gondole si je peux me permettre) et considère la belle personne que tu es certainement, sans chercher à la comparer (compétition).
Ensuite si tu le veux bien donne des outils à tes leviers en tachant de voir ce que tu peux en faire et pour pourquoi pas bâtir un plan pour supprimer les aspects de ta vie qui te pèsent tant et changer donc de vie afin de ne plus vivre au jour le jour.
Quelle chance, tu n'es pas seule... on est là.
Invité- Invité
Re: Vie vide de sens...
La méditation et le travail sur la pleine conscience sont de bons outils contre le stress, accompagnant un travail sur soi peut-être.
La pleine conscience permet de se recentrer sur l'essentiel : Soi, mais Soi dans un environnement.
Et du coup, on vit les choses completement différemment. Ca ne se fait pas en 5 minutes mais ça se "débrouille" tout seul.
Ca ne remplace pas un psy. Mais ca nous permet de prendre du recul et d'avancer différemment, en diminuant de beaucoup le stress et de l'appréhender différemment quand il arrive.
Quelques lectures conseils :
Le pouvoir du moment présent==> ce livre là, a amorcé un changement très important dans ma vie il y a quelques années.
Méditer, jour après jour==> idem dans la continuité.
Ces livres donnent des indications concretes et simples d'approche.
Après tu as des pratiques type Sophrologie, Yoga, méditation, en groupe et/ou individuel selon les pratiques, qui peuvent faire énormément aussi.
La pleine conscience permet de se recentrer sur l'essentiel : Soi, mais Soi dans un environnement.
Et du coup, on vit les choses completement différemment. Ca ne se fait pas en 5 minutes mais ça se "débrouille" tout seul.
Ca ne remplace pas un psy. Mais ca nous permet de prendre du recul et d'avancer différemment, en diminuant de beaucoup le stress et de l'appréhender différemment quand il arrive.
Quelques lectures conseils :
Le pouvoir du moment présent==> ce livre là, a amorcé un changement très important dans ma vie il y a quelques années.
Méditer, jour après jour==> idem dans la continuité.
Ces livres donnent des indications concretes et simples d'approche.
Après tu as des pratiques type Sophrologie, Yoga, méditation, en groupe et/ou individuel selon les pratiques, qui peuvent faire énormément aussi.
élyne- Messages : 128
Date d'inscription : 06/12/2015
Age : 38
Re: Vie vide de sens...
Il me semble que je suis trop vieux pour participer à votre débat.
Bonne continuation à vous !
Bonne continuation à vous !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Vie vide de sens...
Pour t'aider:
Schopenhauer (le monde comme volonté et comme représentation + l'art d'être heureux), Nietzsche (Ainsi parlait Zarathustra)
Camus (romans, essais et théâtre) ainsi que Sartre (philosophie "l'existentialisme est un humanisme" puis "l'être et le néant" (s'aider d'ouvrages spécialisés en philosophie au besoin).
Lire les épicuriens et les stoïciens (sénèque, épictete).
bonne lecture!
Schopenhauer (le monde comme volonté et comme représentation + l'art d'être heureux), Nietzsche (Ainsi parlait Zarathustra)
Camus (romans, essais et théâtre) ainsi que Sartre (philosophie "l'existentialisme est un humanisme" puis "l'être et le néant" (s'aider d'ouvrages spécialisés en philosophie au besoin).
Lire les épicuriens et les stoïciens (sénèque, épictete).
bonne lecture!
zeliefree- Messages : 65
Date d'inscription : 13/05/2016
Localisation : Clermont Ferrand (auvergne) et Toulouse
Re: Vie vide de sens...
izo a écrit:Bonsoir CarpeDiem, je conçois tout à fait (mais alors à un point que tu ne peux imaginer) que tu sois fatiguée et vidée après une journée passée à mettre des produits en rayon dans un environnement sonore et lumineux aussi stressant et peu avenant. Il est normal et naturel que tu sois dépourvue d'énergie (physique car c'est très physique l'air de rien) et que la TV te soit un refuge.
Tu sembles ne plus pouvoir faire tellement tu fais ailleurs, de manière subie qui plus est (regrets en arrière fond d'avoir abandonné tes études notamment). Aussi es-tu épuisée et vide au point que pour assurer les bases, tu te délestes de tes souvenirs. Aussi, tes soucis de mémoire ne me paraissent pas être de ta faute. Ils résultent d'un mode survie qui s'cative exactement quand on a de la fièvre et que le corps ralentit ses fonctions subsidiaires (ex l'estomac) pour économiser les forces et se donner les chances de guérir).
Aussi, lâche ce martinet qui te flagelle (mauvaise fille, perdante etc etc...) et balance le à la démarque inconnue. Laisse-toi plutôt envahir par des qualificatifs plus beaux qui pourraient te définir à tes yeux, cherche et cultive ceux qui te valorisent. Mets les en lumière (en tête de gondole si je peux me permettre) et considère la belle personne que tu es certainement, sans chercher à la comparer (compétition).
Ensuite si tu le veux bien donne des outils à tes leviers en tachant de voir ce que tu peux en faire et pour pourquoi pas bâtir un plan pour supprimer les aspects de ta vie qui te pèsent tant et changer donc de vie afin de ne plus vivre au jour le jour.
Quelle chance, tu n'es pas seule...
( + 1 )
Quand on manque d'énergie, il me semble par ailleurs, important de porter une attention toute particulière à son alimentation (vérifier les cas d'intolérances qui plombent notamment), trouver une stimulation par une hygiène de vie saine (balade dans la nature par exemple) et enfin régler les problèmes trop envahissants du passé (en faisant des séances de thérapie brève).
Quand on veut changer, on peut ramer pendant longtemps. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide pour avancer plus vite.
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
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