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Re: Je t'aime
T'es sûre, Eauvive ?
(Et ce serait vraiment chouette ?)
.....................................................................................................
.............................................LE LIVRE.......(The book of happiness.)......................................
...........Passent pages et rien n'a été dit,
hormis deux ou trois choses dont ne me souviens plus.
La porte se referme, un passé est écrit. Je n'ai pas avancé, j'ai vécu.
Qu'ai-je gagné ? Pour l'instant, rien.
(Affirmatif., Mr Gainsbourg.)
Je suis plus riche de souvenirs perdus, perdus les jours, perdues les années, tandis que le fardeau reste le même : moins d'espérance, moins de vie, et l'univers qui lentement se tarit.
.......Là où je suis, néanmoins je me souviens : je peux tendre des mains toujours vides, pleines de l'absence d'un sein dont j'ai osé frôler le mamelon, bref
les doigts gourds, la tête pleine. Mais de richesses ? Point.
Je n'ai rien gagné, rien, sinon le regret infiniment répété de n'avoir pu ou su prolonger jusqu'au lendemain quelques microsecondes d'extase ou de désir.
......Là où je suis, personne, nobody, ne se retourne sur moi
parce que je suis invisible aux yeux des filles que je croise. Et je ne vous ai encore rien dit.
......Sur les planches, le comédien proclame ; "Oyez bonnes gens, ouvrez grandes vos précieuses oreilles, voici le récit d'un périple incertain aux frontières de la Vérité".
Ha! Ha! Quelle folie ! Comme moi vous n'y avez rien compris, les pages lassent, le désir s'épuise à courir après la nouveauté, vous avez déroulé au long des lettres imprimées un peu du fil de votre précieuse vie.
.......Heureux ? Ha! ha !
,
(Et ce serait vraiment chouette ?)
.....................................................................................................
.............................................LE LIVRE.......(The book of happiness.)......................................
...........Passent pages et rien n'a été dit,
hormis deux ou trois choses dont ne me souviens plus.
La porte se referme, un passé est écrit. Je n'ai pas avancé, j'ai vécu.
Qu'ai-je gagné ? Pour l'instant, rien.
(Affirmatif., Mr Gainsbourg.)
Je suis plus riche de souvenirs perdus, perdus les jours, perdues les années, tandis que le fardeau reste le même : moins d'espérance, moins de vie, et l'univers qui lentement se tarit.
.......Là où je suis, néanmoins je me souviens : je peux tendre des mains toujours vides, pleines de l'absence d'un sein dont j'ai osé frôler le mamelon, bref
les doigts gourds, la tête pleine. Mais de richesses ? Point.
Je n'ai rien gagné, rien, sinon le regret infiniment répété de n'avoir pu ou su prolonger jusqu'au lendemain quelques microsecondes d'extase ou de désir.
......Là où je suis, personne, nobody, ne se retourne sur moi
parce que je suis invisible aux yeux des filles que je croise. Et je ne vous ai encore rien dit.
......Sur les planches, le comédien proclame ; "Oyez bonnes gens, ouvrez grandes vos précieuses oreilles, voici le récit d'un périple incertain aux frontières de la Vérité".
Ha! Ha! Quelle folie ! Comme moi vous n'y avez rien compris, les pages lassent, le désir s'épuise à courir après la nouveauté, vous avez déroulé au long des lettres imprimées un peu du fil de votre précieuse vie.
.......Heureux ? Ha! ha !
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ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Re: Je t'aime
je crois bien que je ne suis sure que de cela, cette capacité là.
le T recoupe déjà pas mal d'êtres vivants.
le T recoupe déjà pas mal d'êtres vivants.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Je T' mon chêne chevelu de Bourgogne.
Je t'M mon Platanus Orientalis (d'Igoumenitsa).
Je t'M jusqu'à ce que.....
Et si je me sépare du terrain où je vous ai plantés.
Je t'M, et t'M-erai ?
Pas sûr.
Tout est si fragile.
Je veux dire : les contingences si impérieuses.
On croit maîtriser, mais les Dieux sont capricieux, les Anciens le savaient, en leur Sagesse.
....................................
Je ne te jette pas la pierre : tu as écris : "je suis sûre de cette capacité-là".
(Pas de cet à-venir-là.)
Sagesse !
................................................................................................................
...........................FIN DE PREFACE...........................
Je ne suis dupe ni des quêtes inutiles (pléonasme : pardon)
..ni des âges lyriques ni des masturbations ni des leurres
..ni des mythes sournois ni des solitudes bavardes.
Pourquoi pas les mots ? Les mots créateurs de toute humanité.
Pourquoi pas ? Les mots des oreilles et des yeux
....................les mots doux comme vins ou âcres
....................suaves et forts comme jardin de Monet
....................mots francs mots tricheurs
....................révoltés ou esclaves au gré du plaisir
................... de l'instant
....................expressionnistes
....................illusionnistes
....................surréels irréels ou sordides
....................rêveurs ou mortels violents
....................mots tels des couleurs ou des sons des odeurs
..oui, voilà : quelques odeurs
de lavandes, de thyms, de soufre acide,
de crépuscule,
récoltées ça et là dans les collines magiques de la tristesse.
........................................
................
Je t'M mon Platanus Orientalis (d'Igoumenitsa).
Je t'M jusqu'à ce que.....
Et si je me sépare du terrain où je vous ai plantés.
Je t'M, et t'M-erai ?
Pas sûr.
Tout est si fragile.
Je veux dire : les contingences si impérieuses.
On croit maîtriser, mais les Dieux sont capricieux, les Anciens le savaient, en leur Sagesse.
....................................
Je ne te jette pas la pierre : tu as écris : "je suis sûre de cette capacité-là".
(Pas de cet à-venir-là.)
Sagesse !
................................................................................................................
...........................FIN DE PREFACE...........................
Je ne suis dupe ni des quêtes inutiles (pléonasme : pardon)
..ni des âges lyriques ni des masturbations ni des leurres
..ni des mythes sournois ni des solitudes bavardes.
Pourquoi pas les mots ? Les mots créateurs de toute humanité.
Pourquoi pas ? Les mots des oreilles et des yeux
....................les mots doux comme vins ou âcres
....................suaves et forts comme jardin de Monet
....................mots francs mots tricheurs
....................révoltés ou esclaves au gré du plaisir
................... de l'instant
....................expressionnistes
....................illusionnistes
....................surréels irréels ou sordides
....................rêveurs ou mortels violents
....................mots tels des couleurs ou des sons des odeurs
..oui, voilà : quelques odeurs
de lavandes, de thyms, de soufre acide,
de crépuscule,
récoltées ça et là dans les collines magiques de la tristesse.
........................................
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ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
c'est très joli, toutes ces images suggérées.
et oui les chênes, les pins parasols, les loups, les rats taupes nus, les enfants, les vers de terre.
puis d'autres trucs relatifs à des ondes de vie, que je vois un peu partout; l'énergie. Ca fait perché, je sais. Mais dur à décrire ces flux, ces liens.
Ah pour la poésie je repasserai
et oui les chênes, les pins parasols, les loups, les rats taupes nus, les enfants, les vers de terre.
puis d'autres trucs relatifs à des ondes de vie, que je vois un peu partout; l'énergie. Ca fait perché, je sais. Mais dur à décrire ces flux, ces liens.
Ah pour la poésie je repasserai
Invité- Invité
Re: Je t'aime
A part les rats-taupes nus, je suis plutôt dans la compréhension.
Surtout si tu dis "ça fait perché", parce que tu mets de l'humour dans ta décla.
Merci PJ.
Je vous prépare un autre petit texte, puisque c'est le principe du fil,
mais j'aime à vous lire, vous.
So long.
Surtout si tu dis "ça fait perché", parce que tu mets de l'humour dans ta décla.
Merci PJ.
Je vous prépare un autre petit texte, puisque c'est le principe du fil,
mais j'aime à vous lire, vous.
So long.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Avec plaisir, ifness.
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: Je t'aime
alors j'attends le poême?
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De venir dans ma chambre un peu chaque matin;
Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère;
Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ;
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,
Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.
Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,
Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant,
Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent
Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée,
Et mainte page blanche entre ses mains froissée
Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.
Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,
Et c'était un esprit avant d'être une femme.
Son regard reflétait la clarté de son âme.
Elle me consultait sur tout à tous moments.
Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants
Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,
Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère
Tout près, quelques amis causant au coin du feu !
J'appelais cette vie être content de peu !
Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste !
Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ;
J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux
Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
QUAND L'ESPOIR SE MEURT
A nos cieux qui, par vous s’illuminent
Votre vénusté que la brume dessine
Haut de forme ajusté, étroite ruelle
O si cher, entendez vous mon appel ?
C’est le matin, dans une rue de Londres
Les passants errant telles des ombres
Les marchands depuis longtemps affairés
Gracile, son pas foule la rue du Gersey
Elle a su matin la tendre nouvelle
L’ange a choisi son ventre maternel
La Bienfaisance berceau de Paradis
Chair d’innocence et douceur infinie
Il est l’enfant de la Misécorde
Celui par lequel le monde s’accorde
Son Père la Raison, sa mère la Bonté
Par lui le Mal et la douleur domptés.
Elle presse son pas, les pavés sans couleur
Laissant derrière elle le parfum des fleurs
Lumineuse auréolée à la boucher vermeil
Elle porte l’Espoir, ses promesses ö merveilles
Des cris sourds, une dispute éclate
Pour un poisson ? une cliente ingrate ?
D’autres s’en mêlent, l’un sort son arme
Une balle l’atteint, néant dans le vacarme
Serrant autour d’elle son linceul blanc
Terrassée de douleur, ventre de sang
Dans la ville sourde, la Bonté se meurt
Que la folie des hommes fait de peurs.
O désespoir, pourquoi avoir tout pris ?
N’es tu jamais repu, vile infamie
Que vaut donc la Raison sans la Bonté
Sans elle, il ne me sert plus d’exister.
A nos cieux qui, par vous s’illuminent
Votre vénusté que la brume dessine
Haut de forme ajusté, étroite ruelle
O si cher, entendez vous mon appel ?
C’est le matin, dans une rue de Londres
Les passants errant telles des ombres
Les marchands depuis longtemps affairés
Gracile, son pas foule la rue du Gersey
Elle a su matin la tendre nouvelle
L’ange a choisi son ventre maternel
La Bienfaisance berceau de Paradis
Chair d’innocence et douceur infinie
Il est l’enfant de la Misécorde
Celui par lequel le monde s’accorde
Son Père la Raison, sa mère la Bonté
Par lui le Mal et la douleur domptés.
Elle presse son pas, les pavés sans couleur
Laissant derrière elle le parfum des fleurs
Lumineuse auréolée à la boucher vermeil
Elle porte l’Espoir, ses promesses ö merveilles
Des cris sourds, une dispute éclate
Pour un poisson ? une cliente ingrate ?
D’autres s’en mêlent, l’un sort son arme
Une balle l’atteint, néant dans le vacarme
Serrant autour d’elle son linceul blanc
Terrassée de douleur, ventre de sang
Dans la ville sourde, la Bonté se meurt
Que la folie des hommes fait de peurs.
O désespoir, pourquoi avoir tout pris ?
N’es tu jamais repu, vile infamie
Que vaut donc la Raison sans la Bonté
Sans elle, il ne me sert plus d’exister.
Invité- Invité
PJ- Messages : 1151
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PJ- Messages : 1151
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Localisation : Europe
Re: Je t'aime
Durant l'amour, cet instant si présent que tout reste incolore et inodorant et loin de tout souvenir, je peux éprouver un fort chagrin, et celui-ci marque profondément.
Je me retrouve dans le texte écrit, enfin, dans la "perte", même si je n'ai pas perdu de manière physique, mais dans le contexte de rupture ( loin donc de faire l'expérience propre aux sentiments de Victor Hugo ).
L'amour peut mettre dans toutes sortes d'états émotionnels, dont la peur, la crainte, l'appréhension, la joie, l'anxiété, la colère, la haine, la joie transportée, le désarroi, la curiosité, l'intérêt, l'espoir, la légerté, et tous les autres peuvent faire partie.
Je ne vois qu'ici un de ces nombreux aspects révélés.
Si l'amour n'était que de la joie, nous n'en parlerions plus depuis tous ces siècles.
Allez, donc ce "je t'aime" que je t'écris est à comprendre ( dans le sentiment que je transporte par ces moments ) avec une profonde joie.
Bien à toi, Eauvive,
Au plaisir de te lire.
PJ.
Je me retrouve dans le texte écrit, enfin, dans la "perte", même si je n'ai pas perdu de manière physique, mais dans le contexte de rupture ( loin donc de faire l'expérience propre aux sentiments de Victor Hugo ).
L'amour peut mettre dans toutes sortes d'états émotionnels, dont la peur, la crainte, l'appréhension, la joie, l'anxiété, la colère, la haine, la joie transportée, le désarroi, la curiosité, l'intérêt, l'espoir, la légerté, et tous les autres peuvent faire partie.
Je ne vois qu'ici un de ces nombreux aspects révélés.
Si l'amour n'était que de la joie, nous n'en parlerions plus depuis tous ces siècles.
Allez, donc ce "je t'aime" que je t'écris est à comprendre ( dans le sentiment que je transporte par ces moments ) avec une profonde joie.
Bien à toi, Eauvive,
Au plaisir de te lire.
PJ.
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: Je t'aime
A l'amour, à la joie, au plaisir, aux passions
Sans lesquelles, c'est certain, nous ne vivrions.
A te lire aussi (mais tu es prolixe! ou trouves tu le temps?)
Sans lesquelles, c'est certain, nous ne vivrions.
A te lire aussi (mais tu es prolixe! ou trouves tu le temps?)
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Je le trouve le temps, parce que je suis dans une époque transitoire de vache grasses, point de vue du temps à disposition.
Comme tout, cela changera, donc j'en profite pour semer un peu des idées à tous les gens et vents qui me rencontrent, pour que le retour puisse se faire lorsque je serais plus pris ( d'où l'ouverture aussi de sujets et de fils de conversations sur le site, pour attendre que la personne tombe dessus qui, intéressée, répondre, aujourd'hui, demain ou dans 10 ans ).
Bien à toi,
PJ.
A la vie, à la beauté, à la raison éveillée
Sans lesquels nous serions, certes, mais vide à espérer.
Comme tout, cela changera, donc j'en profite pour semer un peu des idées à tous les gens et vents qui me rencontrent, pour que le retour puisse se faire lorsque je serais plus pris ( d'où l'ouverture aussi de sujets et de fils de conversations sur le site, pour attendre que la personne tombe dessus qui, intéressée, répondre, aujourd'hui, demain ou dans 10 ans ).
Bien à toi,
PJ.
A la vie, à la beauté, à la raison éveillée
Sans lesquels nous serions, certes, mais vide à espérer.
PJ- Messages : 1151
Date d'inscription : 10/01/2017
Age : 33
Localisation : Europe
Re: Je t'aime
Je VOUS aime
parce que vous écrivez des posts et des pages remarquables (sans parler de la video).
..................Je suis dans le ravissement,
j'ai envie de me taire, de réécouter,
de relire,
c'est beau, c'est joyeux, c'est triste,
c'est la vie,
c'est de la poésie
ou ça caresse la poésie,
c'est profond, c'est sincère, c'est neuf,
ça me nourrit.
Je vous retrouve bientôt.
If.
parce que vous écrivez des posts et des pages remarquables (sans parler de la video).
..................Je suis dans le ravissement,
j'ai envie de me taire, de réécouter,
de relire,
c'est beau, c'est joyeux, c'est triste,
c'est la vie,
c'est de la poésie
ou ça caresse la poésie,
c'est profond, c'est sincère, c'est neuf,
ça me nourrit.
Je vous retrouve bientôt.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
L’ENFANT DE MES SONGES
Souvent je souhaite que le sommeil m’emporte
Pour retrouver encore mon enfant jadis morte
Faire craquer l’allumette une toute dernière fois
Revivre les espoirs, les promesses d’autrefois
En riant aux éclats, sur moi elle se hisse
Elle joue avec un chat ou mange un pain d’épices
Brandit fièrement figure de mille couleurs
Va au jardin heureuse de cueillir une fleur
Dans mes songes elle connait les rythmes de la musique
Par sa lampe le génie m’offre instants magiques
Avec celle qui ne vit que dans mon cœur mi clos
Que dans ma mémoire vive, dans mes nuits sans repos.
Souvent je souhaite que le sommeil m’emporte
Pour retrouver encore mon enfant jadis morte
Faire craquer l’allumette une toute dernière fois
Revivre les espoirs, les promesses d’autrefois
En riant aux éclats, sur moi elle se hisse
Elle joue avec un chat ou mange un pain d’épices
Brandit fièrement figure de mille couleurs
Va au jardin heureuse de cueillir une fleur
Dans mes songes elle connait les rythmes de la musique
Par sa lampe le génie m’offre instants magiques
Avec celle qui ne vit que dans mon cœur mi clos
Que dans ma mémoire vive, dans mes nuits sans repos.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Hé ! Oh ! V.la.V !
Tu nous inondes ! peux pu suivre, moi, pauvre scribouilleur....
D'autant que j'écris le + souvent en lignes libres,
ou carrément en prose.
Mais j'vas pas me plaindre : j'ai réclamé, j'ai.
Mais, V la V, tu nous en mets plein la vue.....
Merci à toutes et tous pour vos posts.
J'essaierai de vous rejoindre demain with something new.
So long.
If.
Tu nous inondes ! peux pu suivre, moi, pauvre scribouilleur....
D'autant que j'écris le + souvent en lignes libres,
ou carrément en prose.
Mais j'vas pas me plaindre : j'ai réclamé, j'ai.
Mais, V la V, tu nous en mets plein la vue.....
Merci à toutes et tous pour vos posts.
J'essaierai de vous rejoindre demain with something new.
So long.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
"Il" avait écrit/chanté :
"A Marcos à la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu, et de la flamme,
A ton étoile... "
Et puis.
Et puis son dernier opus (entre autres prod') est remarquable,
mais il s'est passé non pas un, mais deux trucs, au passage.
J'écris ça, parce que le message de 21h 11 de V la V m'a fait penser à ce texte.
Comme celui de PJ de 21h 41.
"Then he took
an old horary of train
and said :
"you know, my love, I'm always been a stranger."
(de mémoire)
..............................................................................................
......................................................................
.........................................................
...........................................
Je passe sur un autre registre.
PJ et VlaV, vos textes sont à la fois ...poétiques, bien entendu,
mais aussi TRES personnels.
On devine, derrière eux, un vécu qu'on ignore, qu'on se refuse à penser, sauf erreur inutile et stupide.
Mon teste, sur le prochain post.
Bisous.
"A Marcos à la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu, et de la flamme,
A ton étoile... "
Et puis.
Et puis son dernier opus (entre autres prod') est remarquable,
mais il s'est passé non pas un, mais deux trucs, au passage.
J'écris ça, parce que le message de 21h 11 de V la V m'a fait penser à ce texte.
Comme celui de PJ de 21h 41.
"Then he took
an old horary of train
and said :
"you know, my love, I'm always been a stranger."
(de mémoire)
..............................................................................................
......................................................................
.........................................................
...........................................
Je passe sur un autre registre.
PJ et VlaV, vos textes sont à la fois ...poétiques, bien entendu,
mais aussi TRES personnels.
On devine, derrière eux, un vécu qu'on ignore, qu'on se refuse à penser, sauf erreur inutile et stupide.
Mon teste, sur le prochain post.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
EPITHALAME
Lorsqu'un silence à peine lisible
(éclosion de larmes
non nées de l'absurde indifférence à notre passé
passé de femmes enveloppant en leur giron la quête des yeux)
lorsqu'un silence à peine lisible et
(dans les formes circonspectes
qui se meuvent mauvaises mues du regard en retour
raidi aride irritant sur des formes floues
-que signifient-elles?-) cruel m'étouffe
je me demande toi :
quelles ombres envahissent l'antre béant de ton âme ?
Quels gestes ? Quels grincements ? Quelles douleurs ?
Quelles couleurs, pastels ou grisâtres, peignent le paysage
en lequel tu danses ?
Evidence : elles me sont étrangères, compréhensions vaines et fenêtres
vides
sur les sables mouvants.
(Le vent ondule, faux souvenir, comme les rides du sable
ou l'air sur la route brûlante, mensonge.)
Petits poèmes prosaïques :
est-ce moi que je vois dans l'éclat de tes mains
que l'âge déjà durcit ?
Déjà ? Seulement ? Quel est ce lieu ?
Le silence à peine lisible dura je crois toute l'éternité jusqu'à ce jour
un silence à peine troublé
(par la politique de la sagesse)
de quelques mots que j'ai cru lire
un silence que je croyais celui d'une marche lente vers une halte sûre
ou l'avancée à travers la forêt accompagnée d'enfants
(comme les siens : de la Nature brûlante à l'automne)
et m'étreint soudain, aujourd'hui,
peut-être en vérité n'ai-je pas fait un pas
pas à pas même pas un pas;
ailleurs, dans la brise
dans le cocon du silence
Lorsqu'un silence à peine lisible
(éclosion de larmes
non nées de l'absurde indifférence à notre passé
passé de femmes enveloppant en leur giron la quête des yeux)
lorsqu'un silence à peine lisible et
(dans les formes circonspectes
qui se meuvent mauvaises mues du regard en retour
raidi aride irritant sur des formes floues
-que signifient-elles?-) cruel m'étouffe
je me demande toi :
quelles ombres envahissent l'antre béant de ton âme ?
Quels gestes ? Quels grincements ? Quelles douleurs ?
Quelles couleurs, pastels ou grisâtres, peignent le paysage
en lequel tu danses ?
Evidence : elles me sont étrangères, compréhensions vaines et fenêtres
vides
sur les sables mouvants.
(Le vent ondule, faux souvenir, comme les rides du sable
ou l'air sur la route brûlante, mensonge.)
Petits poèmes prosaïques :
est-ce moi que je vois dans l'éclat de tes mains
que l'âge déjà durcit ?
Déjà ? Seulement ? Quel est ce lieu ?
Le silence à peine lisible dura je crois toute l'éternité jusqu'à ce jour
un silence à peine troublé
(par la politique de la sagesse)
de quelques mots que j'ai cru lire
un silence que je croyais celui d'une marche lente vers une halte sûre
ou l'avancée à travers la forêt accompagnée d'enfants
(comme les siens : de la Nature brûlante à l'automne)
et m'étreint soudain, aujourd'hui,
peut-être en vérité n'ai-je pas fait un pas
pas à pas même pas un pas;
ailleurs, dans la brise
dans le cocon du silence
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Innocence contre silence...
Absente...
Présente...
Murmure...
Visage...
Mouvement...
Est-ce toi ?
Non.. toujours pas.
Et là?
Non... encore pas.
Tant de temps à espérer
Ce détour.. au coin d'un café...
Absente...
Présente...
Absente...
Présente...
Murmure...
Visage...
Mouvement...
Est-ce toi ?
Non.. toujours pas.
Et là?
Non... encore pas.
Tant de temps à espérer
Ce détour.. au coin d'un café...
Absente...
Présente...
Invité- Invité
Re: Je t'aime
J'ai comme une envie
De voir ma vie au lit
Comme une idée fixe
Chaque fois que l'on me dit
La plaie c'est ça :
C'est qu'elle pousse trop vite
La mauvaise herbe nuit
C'est là qu'il me vient une idée :
Pouvoir m'apitoyer
C'est bien ma veine
Je souffre en douce
J'attends ma peine
Sa bouche est si douce
J'ai comme une envie
De voir ma vie au lit
Comme une idée triste
Qui me poursuit la nuit - la nuit - la nuit
Je savoure la nuit
L'idée d'éternité
La mauvaise herbe nuit
Car elle ne meurt jamais
Quand tout est gris
La peine est mon amie
Un long suicide acide
Je t'aime mélancolie
Sentiment qui
Me mène à l'infini
Mélange du pire, de mon désir,
Je t'aime mélancolie
Quand tout est gris
La peine est mon amie
J'ai l'âme humide aussi
Tout mon être chavire
Oh viens je t'en prie
C'est ton amie aussi
C'est l'élixir, de mes délires
Je t'aime mélancolie
J'ai comme une envie
De voir ma vie en l'air
Chaque fois que l'on me dit
C'est de la mauvaise herbe
Et moi je dis :
Qu'une sauvage née
vaut bien d'être estimée
Après tout elle fait souvent la nique
Aux "trop bien" cultivées, et toc !
C'est bien ma veine
Je souffre en douce
J'attends ma peine
Sa bouche est si douce
J'ai comme une idée
De la moralité
Comme une idée triste
Mais qui ne meurt jamais
En somme c'est ça :
Pour plaire aux jaloux
Il faut être ignorée
Mais là, mais là, mais là, pour le coup
C'est Dieu qui m'a planté, alors ?...
De voir ma vie au lit
Comme une idée fixe
Chaque fois que l'on me dit
La plaie c'est ça :
C'est qu'elle pousse trop vite
La mauvaise herbe nuit
C'est là qu'il me vient une idée :
Pouvoir m'apitoyer
C'est bien ma veine
Je souffre en douce
J'attends ma peine
Sa bouche est si douce
J'ai comme une envie
De voir ma vie au lit
Comme une idée triste
Qui me poursuit la nuit - la nuit - la nuit
Je savoure la nuit
L'idée d'éternité
La mauvaise herbe nuit
Car elle ne meurt jamais
Quand tout est gris
La peine est mon amie
Un long suicide acide
Je t'aime mélancolie
Sentiment qui
Me mène à l'infini
Mélange du pire, de mon désir,
Je t'aime mélancolie
Quand tout est gris
La peine est mon amie
J'ai l'âme humide aussi
Tout mon être chavire
Oh viens je t'en prie
C'est ton amie aussi
C'est l'élixir, de mes délires
Je t'aime mélancolie
J'ai comme une envie
De voir ma vie en l'air
Chaque fois que l'on me dit
C'est de la mauvaise herbe
Et moi je dis :
Qu'une sauvage née
vaut bien d'être estimée
Après tout elle fait souvent la nique
Aux "trop bien" cultivées, et toc !
C'est bien ma veine
Je souffre en douce
J'attends ma peine
Sa bouche est si douce
J'ai comme une idée
De la moralité
Comme une idée triste
Mais qui ne meurt jamais
En somme c'est ça :
Pour plaire aux jaloux
Il faut être ignorée
Mais là, mais là, mais là, pour le coup
C'est Dieu qui m'a planté, alors ?...
melie- Messages : 92
Date d'inscription : 13/02/2016
Age : 44
Localisation : eden
Re: Je t'aime
@mélie Dieu t'a plantée là.
De quel Dieu s'agit-il ? Tu sais, ils sont taquins.
N'aurais-tu point oublié un sacrifice ?
................................................................................................................
.......................DELIRES ET REVES DANS LA GRADIVA DE JENSEN......................
...Si le souvenir du rêve n'a pas été déformé par une reconstitution ultérieure, par un effet pervers de la mémoire, ou un trucage de l'inconscient, je l'ai aperçue pour la première fois en visitant les ruines de Pompéi.
...Jamais je ne me suis rendu à Pompéi mais Pompéi est bien vivante dans mes souvenirs; j'y suis allé, enfant.
...Donc, elle était assise sur un fragment de colonne brisée, à l'extrémité de la rue principale, celle qui l'été grouille de touristes déguenillés et vulgaires. Ce jour-là, sous le ciel pesant, personne n'arpentait les ruines de l'antique cité. Le vent glacé de décembre emportait sur les Apennins toute la griserie méditerranéenne. Ne subsistait imperceptible qu'un souffle chaud issu de la pierre même, qui soulevait en tourbillons la poussière; je me souviens ainsi de Pompéi, bien que l'image en soit, dans l'absolu, manifestement erronée ; mais Gradiva elle-même possède-t-elle une existence ?
...J'avais traversé toute la ville et, parvenu à son extrémité, précisément là où un mur barre la perspective, comme pour convaincre le visiteur qu'au-delà le passé retournerait à un inacceptable retour à la laideur, j'étais retourné sur mes pas, l'esprit plongé dans mes soucis et mes obsessions. Pourquoi visiter Pompéi lorsqu'on ne songe, lorsqu'on n'est capable de songer, qu'à ses problèmes intérieurs, à ses désespoirs, à ses dépressions ? A quoi bon en effet la triste beauté du spectacle que nous offrent nos yeux quand on est en vérité aveugle et qu'on possède déjà tout Pompéi dans son coeur ?
.........................
To be continued.
De quel Dieu s'agit-il ? Tu sais, ils sont taquins.
N'aurais-tu point oublié un sacrifice ?
................................................................................................................
.......................DELIRES ET REVES DANS LA GRADIVA DE JENSEN......................
...Si le souvenir du rêve n'a pas été déformé par une reconstitution ultérieure, par un effet pervers de la mémoire, ou un trucage de l'inconscient, je l'ai aperçue pour la première fois en visitant les ruines de Pompéi.
...Jamais je ne me suis rendu à Pompéi mais Pompéi est bien vivante dans mes souvenirs; j'y suis allé, enfant.
...Donc, elle était assise sur un fragment de colonne brisée, à l'extrémité de la rue principale, celle qui l'été grouille de touristes déguenillés et vulgaires. Ce jour-là, sous le ciel pesant, personne n'arpentait les ruines de l'antique cité. Le vent glacé de décembre emportait sur les Apennins toute la griserie méditerranéenne. Ne subsistait imperceptible qu'un souffle chaud issu de la pierre même, qui soulevait en tourbillons la poussière; je me souviens ainsi de Pompéi, bien que l'image en soit, dans l'absolu, manifestement erronée ; mais Gradiva elle-même possède-t-elle une existence ?
...J'avais traversé toute la ville et, parvenu à son extrémité, précisément là où un mur barre la perspective, comme pour convaincre le visiteur qu'au-delà le passé retournerait à un inacceptable retour à la laideur, j'étais retourné sur mes pas, l'esprit plongé dans mes soucis et mes obsessions. Pourquoi visiter Pompéi lorsqu'on ne songe, lorsqu'on n'est capable de songer, qu'à ses problèmes intérieurs, à ses désespoirs, à ses dépressions ? A quoi bon en effet la triste beauté du spectacle que nous offrent nos yeux quand on est en vérité aveugle et qu'on possède déjà tout Pompéi dans son coeur ?
.........................
To be continued.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Mes ruines,mes pierres...vestiges du passé. Seul lieu magique, où debout au milieu , fermant les yeux , je revis cette vie passée.
L'air est frais et doux, incroyablement pure. Je peux sentir un cheval à un kilomètre. Tout à coup tout s'anime, je suis au milieu d'une foule, je les sens me frôler, je sens la chaleur de leurs corps et de l'agitation. Je vois les hommes travailler et les femmes rire. Je vois les enfants courir et jouer. Je vois les beaux légumes et les senteurs des épices...tout est très intense.
Et je reviens à cette réalité...ce monde est froid...tout est froid...il n'y a plus de vie ici.
Alors dès que je peux, je repars...
L'air est frais et doux, incroyablement pure. Je peux sentir un cheval à un kilomètre. Tout à coup tout s'anime, je suis au milieu d'une foule, je les sens me frôler, je sens la chaleur de leurs corps et de l'agitation. Je vois les hommes travailler et les femmes rire. Je vois les enfants courir et jouer. Je vois les beaux légumes et les senteurs des épices...tout est très intense.
Et je reviens à cette réalité...ce monde est froid...tout est froid...il n'y a plus de vie ici.
Alors dès que je peux, je repars...
melie- Messages : 92
Date d'inscription : 13/02/2016
Age : 44
Localisation : eden
Re: Je t'aime
@melie
de retour d'un voyage en montagne enneigée
je fis étape près d'un ancien manoir.
Subsistaient en anciennes beautés des murs de pierre, demi-ruinés.
Et je voyais des ombres, ombres de femmes qui vécurent ici,
ombres de femmes depuis longtemps mortes
comme mortes sont madame Bovary, Madame Arnoux,
ombres d'hommes galants, Frédéric,
ombres fugaces telles
des phalènes.
Puis je suis reparti.
A Bagdad ils pillèrent des musées,
dont les Muses s'enfuirent, effrayées
par les rêves des hommes qui ne savent rien
de l'Infini.
Les hommes rêvent et se trompent de Monde,
rien n'existe certes mais
tout existe
et l'Eternité ?
Seuls en nos songes,
ombres fugaces telles
des phalènes,
nous repartons.
Toujours nous repartons.
...........................................................................................................
DELIRES ET REVES DANS....(suite)
...Je me suis retourné, désirant jeter un ultime regard vers le lieu étonnant où m'avait conduit, quelques minutes plus tôt, pas davantage, mon rêve, vers ce mur qui appartenait doublement au passé.
Elle était assise sur un fragment de colonne brisée, simplement vêtue d'une robe bleu pâle. la robe volait au vent, la poussière tournoyait. Comment pouvait-elle être là (oui, être, seulement être) quand la cité, pendant tout le temps de ma promenade, m'était apparue résolument vide et silencieuse, décidément morte ?
Elle se leva (elle me regardait) et avança dans ma direction, avec une incompréhensible nonchalance.
Saisi d'une soudaine culpabilité (je l'observais mais ne devais pas), je feignis de reprendre mon chemin et lui tournai le dos. Que pensait-elle de cet homme qui avait violé l'intimité de sa solitude, aperçu sa beauté ? Absurde questionnement, aussi feignant l'indifférence je m'assis à mon tour, soudain saisi d'une grande fatigue, sur les marches d'une villa dont les fresques achevaient de se dissoudre dans les bourrasques de l' indifférence du temps.
...Dans tout mon être explosaient mêlés des sentiments fantasques, probablement même d'informulés désirs de viol (reflets de la violence faite à moi-même) parce qu'aussi le désespoir préétabli, la certitude absolue de l'échec, les prémisses précoces de la frustration, l'évidence de la prochaine disparition de la jeune femme, sa ruine en quelque sorte, comme celle de tous les fantômes de chair.
...Lorsque perclus d'orgueil et d'impuissance, je relevai la tête et l'agressai (pensai-je) d'un nouveau regard, elle s'avançait indifférente, sa robe bleue toujours volant au vent,
et je songeai que sous cette mince étoffe elle devait frissonner.
...............................................................
(to be continued)
de retour d'un voyage en montagne enneigée
je fis étape près d'un ancien manoir.
Subsistaient en anciennes beautés des murs de pierre, demi-ruinés.
Et je voyais des ombres, ombres de femmes qui vécurent ici,
ombres de femmes depuis longtemps mortes
comme mortes sont madame Bovary, Madame Arnoux,
ombres d'hommes galants, Frédéric,
ombres fugaces telles
des phalènes.
Puis je suis reparti.
A Bagdad ils pillèrent des musées,
dont les Muses s'enfuirent, effrayées
par les rêves des hommes qui ne savent rien
de l'Infini.
Les hommes rêvent et se trompent de Monde,
rien n'existe certes mais
tout existe
et l'Eternité ?
Seuls en nos songes,
ombres fugaces telles
des phalènes,
nous repartons.
Toujours nous repartons.
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DELIRES ET REVES DANS....(suite)
...Je me suis retourné, désirant jeter un ultime regard vers le lieu étonnant où m'avait conduit, quelques minutes plus tôt, pas davantage, mon rêve, vers ce mur qui appartenait doublement au passé.
Elle était assise sur un fragment de colonne brisée, simplement vêtue d'une robe bleu pâle. la robe volait au vent, la poussière tournoyait. Comment pouvait-elle être là (oui, être, seulement être) quand la cité, pendant tout le temps de ma promenade, m'était apparue résolument vide et silencieuse, décidément morte ?
Elle se leva (elle me regardait) et avança dans ma direction, avec une incompréhensible nonchalance.
Saisi d'une soudaine culpabilité (je l'observais mais ne devais pas), je feignis de reprendre mon chemin et lui tournai le dos. Que pensait-elle de cet homme qui avait violé l'intimité de sa solitude, aperçu sa beauté ? Absurde questionnement, aussi feignant l'indifférence je m'assis à mon tour, soudain saisi d'une grande fatigue, sur les marches d'une villa dont les fresques achevaient de se dissoudre dans les bourrasques de l' indifférence du temps.
...Dans tout mon être explosaient mêlés des sentiments fantasques, probablement même d'informulés désirs de viol (reflets de la violence faite à moi-même) parce qu'aussi le désespoir préétabli, la certitude absolue de l'échec, les prémisses précoces de la frustration, l'évidence de la prochaine disparition de la jeune femme, sa ruine en quelque sorte, comme celle de tous les fantômes de chair.
...Lorsque perclus d'orgueil et d'impuissance, je relevai la tête et l'agressai (pensai-je) d'un nouveau regard, elle s'avançait indifférente, sa robe bleue toujours volant au vent,
et je songeai que sous cette mince étoffe elle devait frissonner.
...............................................................
(to be continued)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Poétique topic
Inspiré,inspirant , j'espère que tu auras plein plein de réponses
+++
Inspiré,inspirant , j'espère que tu auras plein plein de réponses
+++
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
Re: Je t'aime
Dans le vent (sous le vent)
des cloches sonnent
des temps anciens
et puis ne meurent que
les gerbes et les chaumes
des champs moissonnés qui furent
dorés sous le soleil
avant l'été
aujourd'hui ne survivent
que quelques oiseaux
grainetiers
qui s'activent aux oripeaux de grise nature
Non ! ce que j'écris est
triste, beaucoup trop triste,
mélancolique comme
de vieilles poésies
des poésies surannées
fanées
démodées
dépassées
des poésies d'avant
d'avant la Fin de l'Histoire quand on pouvait encore croire que l'on pouvait
croire peser être
Tant de temps ont passé
tant de soleils se sont couchés
tant de morts depuis
tant de jeunesses prétentieuses
tant d'études distinguées et savantes et subtiles
inutiles
tant de cocktails
qui sonnent la fin (oui, souvenez-vous : les cloches...)
Non, le regard éloigné,
pense-t-il en s'éloignant,
son chevalet replié sous un bras,
sa toile et sa boîte de peintures sous l'autre.
...............................................***************.........................................
(Suite de Délires et rêves dans la Gradiva de Jensen
dans le prochain numéro.)
Bon week-end.
des cloches sonnent
des temps anciens
et puis ne meurent que
les gerbes et les chaumes
des champs moissonnés qui furent
dorés sous le soleil
avant l'été
aujourd'hui ne survivent
que quelques oiseaux
grainetiers
qui s'activent aux oripeaux de grise nature
Non ! ce que j'écris est
triste, beaucoup trop triste,
mélancolique comme
de vieilles poésies
des poésies surannées
fanées
démodées
dépassées
des poésies d'avant
d'avant la Fin de l'Histoire quand on pouvait encore croire que l'on pouvait
croire peser être
Tant de temps ont passé
tant de soleils se sont couchés
tant de morts depuis
tant de jeunesses prétentieuses
tant d'études distinguées et savantes et subtiles
inutiles
tant de cocktails
qui sonnent la fin (oui, souvenez-vous : les cloches...)
Non, le regard éloigné,
pense-t-il en s'éloignant,
son chevalet replié sous un bras,
sa toile et sa boîte de peintures sous l'autre.
...............................................***************.........................................
(Suite de Délires et rêves dans la Gradiva de Jensen
dans le prochain numéro.)
Bon week-end.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
(Délires et rêves dans....Suite)
...........................................
...De sournoises pensées en feintes sublimations le temps lent s'écoulait et l'inconnue approchait. Quelle était la teinte de sa chevelure ? Je me souviens du pas léger, de la robe bleue flottant au vent gris, du sourire illisible qui me replongeait dans toutes mes peurs, de ce regard effleurant à peine (de douceur intolérable) l'être assis. Un regard : de désir , de mépris ? De puissance ou : de faiblesse ? D'accueil ou de refus ? Comme je ne sus en décider, elle s'éloigna. Je voûtai les épaules, soupirai, pleurai peut-être (dans les rafales de poussière) parce qu'alors l'observer même sans qu'elle pût le savoir me semblait une faute.
...Lorsqu'elle atteignit l'extrémité de l'interminable rue au milieu des ruines, des cendres, et que passa un souffle de mort et de solitude, souffle poussiéreux parmi les villas dévastées, je me levai, glacé, pour la poursuivre enfin mais jamais je ne la revis, la belle Gradiva, aspirée par le grouillement insupportable du présent.
.....................................................
(To be continued.)
...........................................
...De sournoises pensées en feintes sublimations le temps lent s'écoulait et l'inconnue approchait. Quelle était la teinte de sa chevelure ? Je me souviens du pas léger, de la robe bleue flottant au vent gris, du sourire illisible qui me replongeait dans toutes mes peurs, de ce regard effleurant à peine (de douceur intolérable) l'être assis. Un regard : de désir , de mépris ? De puissance ou : de faiblesse ? D'accueil ou de refus ? Comme je ne sus en décider, elle s'éloigna. Je voûtai les épaules, soupirai, pleurai peut-être (dans les rafales de poussière) parce qu'alors l'observer même sans qu'elle pût le savoir me semblait une faute.
...Lorsqu'elle atteignit l'extrémité de l'interminable rue au milieu des ruines, des cendres, et que passa un souffle de mort et de solitude, souffle poussiéreux parmi les villas dévastées, je me levai, glacé, pour la poursuivre enfin mais jamais je ne la revis, la belle Gradiva, aspirée par le grouillement insupportable du présent.
.....................................................
(To be continued.)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
(Suite)
.........................................
...puisque Gradiva tu es née de mon rêve, belle femme délirante, tu as droit à la vie comme
Pompéi vivante à l'abri de mon cerveau,
tant il est vrai que n'existe que la pensée.
Pensée nourrie d'images. Images nées de la pensée. Métamorphoses du réel, imaginaire tissé d'errements involontaires.
Tout se dilue et se recompose dans la tête de l'homme endormi quand, replié sur lui-même, exilé quasi-volontaire en son propre monde, il croit échapper à la réalité. Mais la réalité se transfigure et crée l'illusion.
Fermez les persiennes et dans la pénombre peuplée des insectes de l'été vienne l'illusion, seule vérité lorsque naît le délire.
...Délire/désir/observation fade de l'extériorité/récréation de sentiments/orgasmes et/ échecs/ orgasmes et/désirs neufs/
Désirs.
.......................................
Au fond d'un jardin anglais........ (suite et fin de ces Délires et Rêves dans......)
....................
If
.........................................
...puisque Gradiva tu es née de mon rêve, belle femme délirante, tu as droit à la vie comme
Pompéi vivante à l'abri de mon cerveau,
tant il est vrai que n'existe que la pensée.
Pensée nourrie d'images. Images nées de la pensée. Métamorphoses du réel, imaginaire tissé d'errements involontaires.
Tout se dilue et se recompose dans la tête de l'homme endormi quand, replié sur lui-même, exilé quasi-volontaire en son propre monde, il croit échapper à la réalité. Mais la réalité se transfigure et crée l'illusion.
Fermez les persiennes et dans la pénombre peuplée des insectes de l'été vienne l'illusion, seule vérité lorsque naît le délire.
...Délire/désir/observation fade de l'extériorité/récréation de sentiments/orgasmes et/ échecs/ orgasmes et/désirs neufs/
Désirs.
.......................................
Au fond d'un jardin anglais........ (suite et fin de ces Délires et Rêves dans......)
....................
If
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
..........................................................
Au fond d'un jardin anglais, , d'un parc désert, à la tombée de la nuit, je découvris, guidé par le seul souvenir d'une chambre noire, le cadavre d'une femme. Pourquoi me suis-je vu soudain escaladant nu les flancs du Vésuve calciné ? Pourquoi ai-je aussitôt songé-je à Gradiva ?
Elle était brune et c'était elle qui me nourrissait, enfant, à ses seins juteux et comblait mes nuits d'excréments succulents. Je m'abreuvais à la source viciée de ses déjections et me pelotonnais contre ses cuisses, guettant le délicieux jaillissement de ses entrailles.
"est béni"
Elle est morte, corps blanc contre la nuit, Gradiva l'a tuée.
Gradiva ou l'homme nu escaladant le flanc du Vésuve, le sexe noir comme un opprobre vomi par cent cratères ? Gradiva ou le sexe meutrier d'un cyclope errant, ce cyclope-même qu'Ulysse le Divin tua de son pieu rougeoyant, ultime survivant du poète par-delà les siècles ?
...Lorsque j'annonçais la curieuse découverte à la femme qui haletait sous les coups de l'amant, elle ne tenta pas d'interrompre son acte charnel.
Lorqu'essoufflé je découvris enfin mon ami, il sourit doucement et me dit :
"C'est idiot, n'est-ce pas, mais je n'ai pas pu."
Et la fille que j'avais désirée au long de la spirée sortit demi-nue de sous les draps.
Non, je ne pouvais partager avec quiconque ma découverte.
Seul je poursuivrais l'enquête et c'est de l'ombre de ma mémoire que surgirait, enfin, et intacte, la vérité.
...........................................THE END....................................
..............................
ue j'ann
Au fond d'un jardin anglais, , d'un parc désert, à la tombée de la nuit, je découvris, guidé par le seul souvenir d'une chambre noire, le cadavre d'une femme. Pourquoi me suis-je vu soudain escaladant nu les flancs du Vésuve calciné ? Pourquoi ai-je aussitôt songé-je à Gradiva ?
Elle était brune et c'était elle qui me nourrissait, enfant, à ses seins juteux et comblait mes nuits d'excréments succulents. Je m'abreuvais à la source viciée de ses déjections et me pelotonnais contre ses cuisses, guettant le délicieux jaillissement de ses entrailles.
"est béni"
Elle est morte, corps blanc contre la nuit, Gradiva l'a tuée.
Gradiva ou l'homme nu escaladant le flanc du Vésuve, le sexe noir comme un opprobre vomi par cent cratères ? Gradiva ou le sexe meutrier d'un cyclope errant, ce cyclope-même qu'Ulysse le Divin tua de son pieu rougeoyant, ultime survivant du poète par-delà les siècles ?
...Lorsque j'annonçais la curieuse découverte à la femme qui haletait sous les coups de l'amant, elle ne tenta pas d'interrompre son acte charnel.
Lorqu'essoufflé je découvris enfin mon ami, il sourit doucement et me dit :
"C'est idiot, n'est-ce pas, mais je n'ai pas pu."
Et la fille que j'avais désirée au long de la spirée sortit demi-nue de sous les draps.
Non, je ne pouvais partager avec quiconque ma découverte.
Seul je poursuivrais l'enquête et c'est de l'ombre de ma mémoire que surgirait, enfin, et intacte, la vérité.
...........................................THE END....................................
..............................
ue j'ann
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Il existe un texte :
"Le jardin anglais ou la naissance du mythe de Gradiva"
dans ma biblio.
"Le jardin anglais ou la naissance du mythe de Gradiva"
dans ma biblio.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
...au fond d'un jardin anglais, d'un parc désert, à la tombée de la nuit (Antonioni), je découvris, guidé par le souvenir seul d'une chambre noire, le cadavre d'une femme.
....Pourquoi me suis-je soudain vu escaladant nu les flancs d'un Vésuve calciné ?Pourquoi ai-je aussitôt pensé à Gradiva ?
Elle était brune et c'était qu me nourrissait, enfant, à ses seins juteux et comblait mes nuits de ses sécrétions succulentes. je m'abreuvais alors à la source de ses déjections et me pelotonnais contre ses cuisses, guettant le délicieux jaillissement de ses entrailles.
J'étais très jeune.
Elle est morte, corps blanc contre la nuiit, Gradiva l'a tuée.
Gradiva ou l'homme nu escaladant le flanc du Vésuve, le sexe noir vomi par cent cratères ? Gradiva ou le sexe meurtrier d'un cyclope égaré, le cyclope-mêm qu'Ulysse le Divin tua de son pieu rougeoyant, survivant ultime du poète par-delà les siècles ?
....Lorsque j'annonçais la curieuse découverte à la femme nue haletant sous les coups de l'amant, elle ne tenta point d'interrompre son acte.
Lorsqu'essoufflé je découvris enfin mon ami, il souriait doucement et me dit :
"C'est idiot. je n'ai pas pu.".
Et la fille que j'avais désirée sortit à demi-nue de sous les draps.
Non.Je ne pouvais partager avec quiconque ma découverte.
Seul je poursuivrais l'enquête et c'est des ombres de ma mémoire que surgirait, enfin, et peut-être, la vérité.
(comme dans un Jim Jarmusch ou un David Lynch)
Dans l'attente, je t'aime.
....Pourquoi me suis-je soudain vu escaladant nu les flancs d'un Vésuve calciné ?Pourquoi ai-je aussitôt pensé à Gradiva ?
Elle était brune et c'était qu me nourrissait, enfant, à ses seins juteux et comblait mes nuits de ses sécrétions succulentes. je m'abreuvais alors à la source de ses déjections et me pelotonnais contre ses cuisses, guettant le délicieux jaillissement de ses entrailles.
J'étais très jeune.
Elle est morte, corps blanc contre la nuiit, Gradiva l'a tuée.
Gradiva ou l'homme nu escaladant le flanc du Vésuve, le sexe noir vomi par cent cratères ? Gradiva ou le sexe meurtrier d'un cyclope égaré, le cyclope-mêm qu'Ulysse le Divin tua de son pieu rougeoyant, survivant ultime du poète par-delà les siècles ?
....Lorsque j'annonçais la curieuse découverte à la femme nue haletant sous les coups de l'amant, elle ne tenta point d'interrompre son acte.
Lorsqu'essoufflé je découvris enfin mon ami, il souriait doucement et me dit :
"C'est idiot. je n'ai pas pu.".
Et la fille que j'avais désirée sortit à demi-nue de sous les draps.
Non.Je ne pouvais partager avec quiconque ma découverte.
Seul je poursuivrais l'enquête et c'est des ombres de ma mémoire que surgirait, enfin, et peut-être, la vérité.
(comme dans un Jim Jarmusch ou un David Lynch)
Dans l'attente, je t'aime.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
(@ une lorelei , exigeante esprit critique.)
................................*****************************************..............................................
Est-ce un vertige ?
Le soleil, là-haut, au centre précis du ciel bleu : est-ce une insolation ?
Est-ce toi, insolent soleil solitaire, seigneur de la Lune,
est-ce toi qui chavire ?
Est-ce moi ?
Non, c'est de peur qu'il s'agit. De peur. De peur. De peur.
De peur vivante et chaude,
mortelle,
de peur terre à terre, car au-delà de tout poème ( factice artefact)
au-delà des mots, des signes, des rêveries,
au-delà des mythes même,
c'est de peur qu'il s'agit.
C'est d'angoisse
car saisi des vibrations d'une réalité incertaine
ondes nues, terribles ondes, particules en flots serrés,
c'est d'angoisse,
non de songes.
La vie s'est abîmée dans le lac sombre des sentiments,
la vie elle-même, insereine,
la vie en sa réalité crue,
un choc cataclysmique, un tsunami,
(ou est-ce le maëlstöm de Poe ?),
secoue, choque, chavire, projette et noie
sous ses ondes rudes, ses poussières et ses vagues,
ses laves, ses grises cendres,
incandescences refroidies qui s'enfoncent lentement
inexorablement,
au fond des eaux,
tandis que le lac antique retrouve sa pureté
en surface, seulement en surface,
tandis que voguent à nouveau les cygnes,
et que le poète s'abîme en rêveries solitaires.
Soudain un coup violent de vent : la barque du poète chavire !
S'abîme dans les flots sa vaste chevelure.
C'est de peur qu'il s'agit, vous disais-je. C'est de mort.
Le temps s'est abattu sur toute floraison.
................................*****************************************..............................................
Est-ce un vertige ?
Le soleil, là-haut, au centre précis du ciel bleu : est-ce une insolation ?
Est-ce toi, insolent soleil solitaire, seigneur de la Lune,
est-ce toi qui chavire ?
Est-ce moi ?
Non, c'est de peur qu'il s'agit. De peur. De peur. De peur.
De peur vivante et chaude,
mortelle,
de peur terre à terre, car au-delà de tout poème ( factice artefact)
au-delà des mots, des signes, des rêveries,
au-delà des mythes même,
c'est de peur qu'il s'agit.
C'est d'angoisse
car saisi des vibrations d'une réalité incertaine
ondes nues, terribles ondes, particules en flots serrés,
c'est d'angoisse,
non de songes.
La vie s'est abîmée dans le lac sombre des sentiments,
la vie elle-même, insereine,
la vie en sa réalité crue,
un choc cataclysmique, un tsunami,
(ou est-ce le maëlstöm de Poe ?),
secoue, choque, chavire, projette et noie
sous ses ondes rudes, ses poussières et ses vagues,
ses laves, ses grises cendres,
incandescences refroidies qui s'enfoncent lentement
inexorablement,
au fond des eaux,
tandis que le lac antique retrouve sa pureté
en surface, seulement en surface,
tandis que voguent à nouveau les cygnes,
et que le poète s'abîme en rêveries solitaires.
Soudain un coup violent de vent : la barque du poète chavire !
S'abîme dans les flots sa vaste chevelure.
C'est de peur qu'il s'agit, vous disais-je. C'est de mort.
Le temps s'est abattu sur toute floraison.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Lettre à N.
Vous maîtrisez l'art d'une jolie rhétorique.
Vos propos sont de toute évidence construits, lucides, concis, précis.
Je ne les comprends que trop bien, hélas.
Je ne suis pas non plus de ces gens pesants qui s'accrochent à une cause, alors qu'on leur a signifié leur congé.
Votre dernière ligne est parfaitement claire.
Etant néanmoins fort mal-heureux de cette décision, de ce choix (me semble-t-il un peu contraint),
et puisque j'ai aimé ce qui me semble être votre être, votre sensibilité, votre douceur, votre sincérité, votre fragilité,
je me permettrai de défendre une ultime fois ma cause.
Une fois n'est pas coutume, je vais me faire avocat du diable. Moins concis que vous néanmoins je ne saurai.
Ce que je veux vous dire est fort simple. parce que je suis en tous points d'accord avec vous. Mais si vous vous proclamez "lucide", je dois me contraindre à me montrer, pour des raisons personnelles et historiques (point hystériques)
pragmatique.
Telle n'est pas ma nature profonde. C'est bien plutôt à une sagesse philosophique à laquelle je m'applique. Elle possède intrinsèquement ses défauts, graves. Nous en tenons ici un exemple.
En tous points j'insiste : que devrais-je faire ?
Partir seul de par le vaste monde ?
Non, tel n'est pas mon souci, et je n'y gagnerai point l'affection d'une N. qu'en somme je ne connais guère.
Est-il nécessaire pour autant et par théorie (j'ignore probablement des sources secrètes) de passer outre un possible bonheur ?
Je respecte vos fragilités. Curieusement, elles me semblent des miennes parentes.
J'en ai terminé. je répéterai simplement que je ne vois pas en quoi une connaissance plus réelle, approfondie, poserait problème.
Ah ! Si ! S'imposer une possible souffrance supplémentaire, évitable ? Bien entendu ! Que n'y ai-je songé plus tôt ?
Elfette, cache-toi au plus profond de ta roche.
Toi, pin, agrippe-toi à ton rocher,
et priez tous les Dieux qu'une tempête, ou qu'une hache, ne vous ôte soudain la vie.
(Mise à jour : janv.2017)
Vous maîtrisez l'art d'une jolie rhétorique.
Vos propos sont de toute évidence construits, lucides, concis, précis.
Je ne les comprends que trop bien, hélas.
Je ne suis pas non plus de ces gens pesants qui s'accrochent à une cause, alors qu'on leur a signifié leur congé.
Votre dernière ligne est parfaitement claire.
Etant néanmoins fort mal-heureux de cette décision, de ce choix (me semble-t-il un peu contraint),
et puisque j'ai aimé ce qui me semble être votre être, votre sensibilité, votre douceur, votre sincérité, votre fragilité,
je me permettrai de défendre une ultime fois ma cause.
Une fois n'est pas coutume, je vais me faire avocat du diable. Moins concis que vous néanmoins je ne saurai.
Ce que je veux vous dire est fort simple. parce que je suis en tous points d'accord avec vous. Mais si vous vous proclamez "lucide", je dois me contraindre à me montrer, pour des raisons personnelles et historiques (point hystériques)
pragmatique.
Telle n'est pas ma nature profonde. C'est bien plutôt à une sagesse philosophique à laquelle je m'applique. Elle possède intrinsèquement ses défauts, graves. Nous en tenons ici un exemple.
En tous points j'insiste : que devrais-je faire ?
Partir seul de par le vaste monde ?
Non, tel n'est pas mon souci, et je n'y gagnerai point l'affection d'une N. qu'en somme je ne connais guère.
Est-il nécessaire pour autant et par théorie (j'ignore probablement des sources secrètes) de passer outre un possible bonheur ?
Je respecte vos fragilités. Curieusement, elles me semblent des miennes parentes.
J'en ai terminé. je répéterai simplement que je ne vois pas en quoi une connaissance plus réelle, approfondie, poserait problème.
Ah ! Si ! S'imposer une possible souffrance supplémentaire, évitable ? Bien entendu ! Que n'y ai-je songé plus tôt ?
Elfette, cache-toi au plus profond de ta roche.
Toi, pin, agrippe-toi à ton rocher,
et priez tous les Dieux qu'une tempête, ou qu'une hache, ne vous ôte soudain la vie.
(Mise à jour : janv.2017)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Très beaux textes iffness
Tiens je partage ici un de mes derniers textes
La main dans la main,
Douceur de ta peau contre la mienne,
Chaleur de vie auprès de la sienne,
Annoncent ces beaux lendemains...
Les yeux dans les yeux,
Chaleur d'un regard contre le miens,
Lumière de ta vie sur la mienne,
Annoncent ces beaux lendemains...
Ton rire à mes oreilles,
Cris de vie qui est aussi la mienne,
Sons de joie sur mes douces peines,
Annoncent ces beaux lendemains...
T’approcher alors plus prêt...
Te sentir alors...
Tiens je partage ici un de mes derniers textes
Touché d'un regard qui chante
La main dans la main,
Douceur de ta peau contre la mienne,
Chaleur de vie auprès de la sienne,
Annoncent ces beaux lendemains...
Les yeux dans les yeux,
Chaleur d'un regard contre le miens,
Lumière de ta vie sur la mienne,
Annoncent ces beaux lendemains...
Ton rire à mes oreilles,
Cris de vie qui est aussi la mienne,
Sons de joie sur mes douces peines,
Annoncent ces beaux lendemains...
T’approcher alors plus prêt...
Te sentir alors...
- Spoiler:
(...toi mon fils)
Dernière édition par Revz le Mer 22 Fév 2017 - 16:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Merci, Revz.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Merci Mr l'If, bois flottant sur des flots poétiques...
Ô le discret accord
Discord, de mon coeur
L'écho !... Que ma soeur
La mort, secrète au corps,
Ronge encore l'ardeur
Des songes et rogne
La douleur, et cogne
Toute peur à ses ors
Flatteurs... silencieux,
Ce désir sans remords
De choisir les Cieux.
Discord, de mon coeur
L'écho !... Que ma soeur
La mort, secrète au corps,
Ronge encore l'ardeur
Des songes et rogne
La douleur, et cogne
Toute peur à ses ors
Flatteurs... silencieux,
Ce désir sans remords
De choisir les Cieux.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Je t'aime
C'est très très beau.
Merci soeur Lorelei.
Je vous destine quelques lignes futures.
Vous m'êtes chair, et chère.
Superbe.
J'aime les bois flottés.
Même : pas poétiques : on en fabrique ce que l'on DESIRE.
So long. Oui, so long. Vous me manquez.
Vous savez manquer, n'est-ce-pas ?
Oui, vous savez manquer.
Tel est votre volonté, ici.
Un trop de poésie crée un Manque, non ?
Qu'en pensez-vous ?
Moi, je le ressens.
Surtout lorsque je sais/sens les personnes
plutôt équlibrées.
Mais, bon.... La vie....
Tout peut disparaître, le temps d'un
le temps d'un rien
le temps
"de choisir les Cieux".
(auxquels je ne ne crois point, ne me réfère jamais.)
Mais pourquoi suis-je tant équilibriste ?
Merci soeur Lorelei.
Je vous destine quelques lignes futures.
Vous m'êtes chair, et chère.
Superbe.
J'aime les bois flottés.
Même : pas poétiques : on en fabrique ce que l'on DESIRE.
So long. Oui, so long. Vous me manquez.
Vous savez manquer, n'est-ce-pas ?
Oui, vous savez manquer.
Tel est votre volonté, ici.
Un trop de poésie crée un Manque, non ?
Qu'en pensez-vous ?
Moi, je le ressens.
Surtout lorsque je sais/sens les personnes
plutôt équlibrées.
Mais, bon.... La vie....
Tout peut disparaître, le temps d'un
le temps d'un rien
le temps
"de choisir les Cieux".
(auxquels je ne ne crois point, ne me réfère jamais.)
Mais pourquoi suis-je tant équilibriste ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Parce que tu es au centre,
A jamais, et pour toujours.
Et le rien est aussi un autre tout,
comme cette histoire de jamais,
et de toujours.
A jamais, et pour toujours.
Et le rien est aussi un autre tout,
comme cette histoire de jamais,
et de toujours.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Je t'aime
C'est beau, ce que tu dis, joli.
Au centre. Oui.
L'univers en expansion a oublié son centre,
sauf pour ceux qui lisent dans son passé.
A jamais, pour toujours.
Le tout est un rien : mais l'énergie du vide ?
PS. 46 posts contre 1040.
Et pourtant je suis amoureux de cette Lorelei. C'est agréable.
Et ça ne l'engage en rien.
Amoureux : mais de quoi ? de qui ?
Sois pas jaloux, joli,
je sens une parenté entre nous. C'est agréable.
Et ça ne t'engage en rien.
J'aime bien, aimer.....
Au centre. Oui.
L'univers en expansion a oublié son centre,
sauf pour ceux qui lisent dans son passé.
A jamais, pour toujours.
Le tout est un rien : mais l'énergie du vide ?
PS. 46 posts contre 1040.
Et pourtant je suis amoureux de cette Lorelei. C'est agréable.
Et ça ne l'engage en rien.
Amoureux : mais de quoi ? de qui ?
Sois pas jaloux, joli,
je sens une parenté entre nous. C'est agréable.
Et ça ne t'engage en rien.
J'aime bien, aimer.....
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Marya- Messages : 75
Date d'inscription : 10/12/2016
Age : 94
Re: Je t'aime
Par amour de la vie.
Et parce que ce sont des "auteurs" (ou créatifs quelconques) : ils "subliment" (c'est leur sur-vie) leur malheur/chagrin/souffrance/tout ce que tu veux /ce peut être leurs désirs/leur joie/leurs passions, même intellectuelles
en EXPRESSION. Pour exister, et non mourir ensevelis au fond du puits sans fin.
Ceci dit, l'envie de me "suicider" vient régulièrement me hanter.
(On peut se suicider de diverses manières, et je pense avoir suicidé déjà une part de moi-même, mais je n'ai pas envie d'en parler.)
Et, ceci dit (encore), l'espoir subsiste de "quelque chose".
Sinon, OK, adios.
Et parce que ce sont des "auteurs" (ou créatifs quelconques) : ils "subliment" (c'est leur sur-vie) leur malheur/chagrin/souffrance/tout ce que tu veux /ce peut être leurs désirs/leur joie/leurs passions, même intellectuelles
en EXPRESSION. Pour exister, et non mourir ensevelis au fond du puits sans fin.
Ceci dit, l'envie de me "suicider" vient régulièrement me hanter.
(On peut se suicider de diverses manières, et je pense avoir suicidé déjà une part de moi-même, mais je n'ai pas envie d'en parler.)
Et, ceci dit (encore), l'espoir subsiste de "quelque chose".
Sinon, OK, adios.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Marya- Messages : 75
Date d'inscription : 10/12/2016
Age : 94
Re: Je t'aime
Je ne comprends pas comment les auteurs font pour puiser leur énergie créatrice dans un amour perdu.
Peut-être par transformation de la souffrance ressentie...exprimée en "images perlées d'Ô"
A Cœur Mourant,
A cœur mourant, par tir à blanc, il a visé l’Âmour sanglant,
A cœur Âimant, par balle en blanc, à terre elle gît, agonisant,
Roulement de tambour, battements d’Âmour, jamais toujours,
Larmes en main, il a tiré ; un seul coup, il l’a touchée,
Criblée d’une balle, le cœur tombé ; dans les ténèbres il l’a jetée.
A cœur mourant, saignée de blancs, au fil du temps, il la suspend,
Passion de corps, brûlure de poudre ; arme chargée en coup de foudre,
Trésor caché, Âmour renié ; le cœur cerné d’un trait tiré,
Prison sans cage, barreaux d’espoir ; matins mirages, nuits en pourboires,
A cœur mourant, les saisons meurent ; naissent les heures,
Dépecée d’âme, cendrée de flamme ; pointée du vice, noircie par blâme,
Elle enterre sa vie, respire par lui ; projectiles de rêves tirés du lit,
De miettes de temps, en mots de vent ; elle demeurait dans son néant.
A cœur mourant, de but en blanc ; une balle perdue, un mot qui tue,
D’une voix tremblante, elle se maudit ; de son poison elle se nourrit
Silence de plomb, crie sa conscience ; l’Âmour masqué du loup souffrance
Cœur à canon, cœur sur autel ; temps mort à tuer par le cruel.
A cœur mourant, l’Âme au fourreau ; l’Âmour criant, noble drapeau ;
Tâché pur blanc, éclat diamant ; cloué au sol, supplie le vent ;
Rafales , tempêtes ; tourbillons, arabesques et pirouettes ;
Un tour piqué, un grand jeté ; seule sur la scène, elle a dansé.
A cœur Âimant ; le cygne sans lac s’est envolé, le pas tremblant,
Les ailes aux pieds… les rideaux noirs, teintés miroir, dans l’oublier,
Jeté, plié… un tour en l’air… elle est tombée.
Invité- Invité
Marya- Messages : 75
Date d'inscription : 10/12/2016
Age : 94
Re: Je t'aime
La douleur s'apaise, elle se transforme en "construction" enseignante et non en destruction de l'Âimer. Je pense que lorsque nous Âimons, que nous gardions ou non les Êtres Âimés dans notre Vie, quelque part, au fond de nous, une substance de l'Âmour reste toujours en nous. Il se transforme à son tour.Oui, il faut ne pas vouloir oublier sa douleur pour pouvoir s'exprimer ainsi... mais n'est-ce pas "malsain" de continuer à vivre dans le passé? :/
Ce n'est pas Vivre dans le passé, c'est rendre le futur accueillant, car toute expérience nous enseigne davantage de connaissance de nous même...de ce que nous avons appris, de qui nous sommes devenus par l'évolution...
Ce texte je l'ai écrit, il y a des années, lors d'une prise de conscience de l'Histoire d'Âimer dans laquelle j'étais plongée, avec un homme non disponible et lorsque je le relis aujourd'hui, je ne ressens aucune émotion négative ou triste..bien au contraire...puisque je me suis relevée, je suis guérie de cette souffrance d'Âimer et cette expérience m'a énormément enseignée..et permis de guérir des blessures d'enfance réveillées par cette histoire...
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Comment qu'elle cause, cette Cygne....
Bon, j'suis pas guéri, mais enseigné.
Bon, j'suis pas guéri, mais enseigné.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Bon, j'suis pas guéri, mais enseigné.
C'est joli ! L'Âmour guérit ses propres blessures infligées lorsque nous comprenons qu'Âimer ne fait pas souffrir...mais guérir ?
Invité- Invité
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