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Re: Je t'aime
Le suicide....ce désir...je connais depuis longtemps (enfance) mais j'ai toujours réussi à tenir ce sentiment à "distance"...Beaucoup pensé mais jamais de passage à l'acte quoi !...
C'est étrange parce que pendant des années, je me disais que je n'avais jamais eu le courage de passer à l'acte...jusqu'au suicide de ma tante où j'ai réalisé qu'en réalité, j'ai toujours aimé, malgré les très nombreuses raisons de mal-être, la Vie...Toujours réussi à trouver une raison de continuer, un pied devant l'autre et le regard tourné vers...
Mais d'avoir flirté avec cet état m'a sûrement empêché de tomber dans la colère contre ma tante, contrairement aux autres membres de ma famille, tout le monde se jetait la pierre et se battait...moi, je comprenais simplement...qu'on puisse en arriver là...sans penser à ceux qui restent...
Mais je ne souhaite à personne et encore moins à moi de (re)vivre cette annonce !... Une personne de plus qui me manque...Tu me manques ma tante !!
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Ce post précédent est une digression...en même temps j'aimais beaucoup ma tante !
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Merci pour ce témoignage....et pour aborder le sujet sans tabou,
sans admettre le suicide, dont Camus disait qu'il est (quand-même) l'ultime liberté,
ultime acte à poser, quoiqu'il en soit. Ultime volonté.
Je reprendrai + tard, je vais faire un tour à Nîmes.
Bisous.
sans admettre le suicide, dont Camus disait qu'il est (quand-même) l'ultime liberté,
ultime acte à poser, quoiqu'il en soit. Ultime volonté.
Je reprendrai + tard, je vais faire un tour à Nîmes.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Pffftttt....
je corrige, après m'être relu.
Acte manqué, ou pas ?
"sans admettre..." est l'inverse exact de ce que je voulais écrire...
je corrige, après m'être relu.
Acte manqué, ou pas ?
"sans admettre..." est l'inverse exact de ce que je voulais écrire...
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Vous m'évoquez un état que j'aime appeler « jaune », marchant sur un fil, un passage tendu, vacillant au bord de l’abîme entre chaud et froid.
« Toujours réussi à trouver une raison de continuer, un pied devant l'autre et le regard tourné vers... »
Si la vue se perd, regarder autrement ou ailleurs ?
chercher partout,
afin de faire le constat que le soleil est à portée du regard..
« Toujours réussi à trouver une raison de continuer, un pied devant l'autre et le regard tourné vers... »
Si la vue se perd, regarder autrement ou ailleurs ?
chercher partout,
afin de faire le constat que le soleil est à portée du regard..
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Ca me fait penser à une phrase que j'ai lu je ne sais où : "dans le doute, fais comme le tournesol...tourne-toi vers le soleil !"psydonyme a écrit: faire le constat que le soleil est à portée du regard..
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Je pinaille, je pinaille : un tournesol ne se tourne que vers
le soleil levant. Ensuite, il pionce.
C'est tout le problème, avec les métaphores.
Sinon, on peut faire comme lui quand il pleut, aussi : on baisse la tête.
@psydo
Pourquoi "jaune" ? Etrange. Pas plus qu'Etrâne, répond l'âne du tac ô tac.
Moi je dis : marcher sur la frontière.
Rapport au suicide, j'ai toujours eu un problème avec les TS : tentatives de.
Selon ma conception, le suicide est chose sérieuse. On le fait bien, ou pas.
Et oui, je le vois comme l'expression d'une liberté.
Cauchemar : me retrouver à l'état de légume physique et ne pas avoir accès au suicide. Si je le désire. (cf Stephen Hawkin : un contre-modèle. )
Jamais non plus reproché à quelqu'un son suicide.
Le pire que j'ai connu : un ex-élève, charmant, qui se suicide à 16 ans. sans rien dire, sans une explication. Parents ravagés. Nous tous choqués.
............................
Merci, féline.
Nîmes était ensoleillée. Mais les filles encore trop couvertes. Pas le printemps, quoi.
Bisous.
le soleil levant. Ensuite, il pionce.
C'est tout le problème, avec les métaphores.
Sinon, on peut faire comme lui quand il pleut, aussi : on baisse la tête.
@psydo
Pourquoi "jaune" ? Etrange. Pas plus qu'Etrâne, répond l'âne du tac ô tac.
Moi je dis : marcher sur la frontière.
Rapport au suicide, j'ai toujours eu un problème avec les TS : tentatives de.
Selon ma conception, le suicide est chose sérieuse. On le fait bien, ou pas.
Et oui, je le vois comme l'expression d'une liberté.
Cauchemar : me retrouver à l'état de légume physique et ne pas avoir accès au suicide. Si je le désire. (cf Stephen Hawkin : un contre-modèle. )
Jamais non plus reproché à quelqu'un son suicide.
Le pire que j'ai connu : un ex-élève, charmant, qui se suicide à 16 ans. sans rien dire, sans une explication. Parents ravagés. Nous tous choqués.
............................
Merci, féline.
Nîmes était ensoleillée. Mais les filles encore trop couvertes. Pas le printemps, quoi.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Pour répondre a ta question ifness : Le jaune se trouve entre la couleur chaude et la couleur froide. Une pointe d'une autre couleur mélangée avec celle-ci peut la faire basculer. En peinture, du fait de cette sensibilité, ça la rend difficile à manier. Vala c est tout.
Belle soirée
Belle soirée
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Merci, psydo.
Je regarderai le spectre différemment, désormais.
Pour moi, le jaune était une couleur chaude, point.
Mais effectivement (il m'arrive de peindre ) en partant de ce jaune (lorsqu'on effectue des mélanges on part le plus souvent de teintes claires) on obtient
soit par ex du orangé (pur chaleur)
soit par ex du vert (pure froideur; bien que le vert soit associé à la Vie; mais c'est illusion, puisque c'est en réalité, et les insectes le voient tel, du rouge
................................
Voilà, I've a problem.
J'aime vos interv', échanger avec vous....
Et puis, ici, vous êtes un peu sur "mon" fil (je l'ai eu gratos, rassurez-vous)
enfin celui que j'ai vu perdurer, et dont j'ai dit un jour "je ne le laisserai pas tomber".
Hé oui, les fils meurent, c'est leur destaing (le mot "destin" me fait irrésistiblement penser au sketch des Inconnus),
et c'est un peu dommage pour certains d'entre eux dont le thème est universel.
Effet des égos qui rentrent et sortent du forum ?
Je suis très critique/cynique vis à vis de ces "choses de la vie".
Bref, comme mon fil, je le voyais comme "fil de poésie", pourquoi l'abandonner ?
En réalité, lorsque je le parcours, des gens sont passés, ont disparu, certains pour des motifs connus, d'autres pas, et pour certains (je pense à certaine) c'est réellement dommage : elle apportait de la qualité rare (en poésie) sur le parcours.
Mais dites-moi, HONNETEMENT,
est-ce que je commets des bourdes ?
Souvent je me veux léger, je "blague", mais telle n'est pas ma nature par source.
Ou bien a contrario je me relis et me vois très "lourd", pesant, évoquant des thèmes plutôt dramatiques.
Il existe des explications "historiques", à ces phénomènes.
Enfant, j'étais réservé, timide, pas du côté des blagueurs (genre J.P. Pernaut, qui était dans ma classe, viré du collège privé voisin, et plus âgé que moi : il avait re-re-piqué, et moi j'étais "en avance", précocité oblige. Lui était assez précoce en blagues lourdes... )
Mais collégien j'ai eu aussi à me coltiner (précocité oblige) les auteurs dramatiques grecs; très formateur, surtout depuis le texte. Lycéen j'ai lu toute la bibli de mon père, Sartre ou Merleau-Ponty au programme, sans compter mes lectures perso, de Cervantès à Giraudoux en passant par Giono.
(J'ai résumé comme j'ai pu.)
Je me sens pour le coup un peu "lourd" (à lire selon le choix kundérien de "L'insoutenable légèreté de l'être"),
mais j'aimerais connaître "l'effet" que je fais sur ce site.
Comment je suis "reçu".
Et, psydo, léonne, je me confie à vous, je vous sens bienveillantes. ("Les Bienveillantes**", titre d'un livre terrible par ailleurs.... )
Ce sera tout.
Sinon je poste de la poésie.
Bisous.
** Mythologies, quand vous nous tenez...
Je regarderai le spectre différemment, désormais.
Pour moi, le jaune était une couleur chaude, point.
Mais effectivement (il m'arrive de peindre ) en partant de ce jaune (lorsqu'on effectue des mélanges on part le plus souvent de teintes claires) on obtient
soit par ex du orangé (pur chaleur)
soit par ex du vert (pure froideur; bien que le vert soit associé à la Vie; mais c'est illusion, puisque c'est en réalité, et les insectes le voient tel, du rouge
................................
Voilà, I've a problem.
J'aime vos interv', échanger avec vous....
Et puis, ici, vous êtes un peu sur "mon" fil (je l'ai eu gratos, rassurez-vous)
enfin celui que j'ai vu perdurer, et dont j'ai dit un jour "je ne le laisserai pas tomber".
Hé oui, les fils meurent, c'est leur destaing (le mot "destin" me fait irrésistiblement penser au sketch des Inconnus),
et c'est un peu dommage pour certains d'entre eux dont le thème est universel.
Effet des égos qui rentrent et sortent du forum ?
Je suis très critique/cynique vis à vis de ces "choses de la vie".
Bref, comme mon fil, je le voyais comme "fil de poésie", pourquoi l'abandonner ?
En réalité, lorsque je le parcours, des gens sont passés, ont disparu, certains pour des motifs connus, d'autres pas, et pour certains (je pense à certaine) c'est réellement dommage : elle apportait de la qualité rare (en poésie) sur le parcours.
Mais dites-moi, HONNETEMENT,
est-ce que je commets des bourdes ?
Souvent je me veux léger, je "blague", mais telle n'est pas ma nature par source.
Ou bien a contrario je me relis et me vois très "lourd", pesant, évoquant des thèmes plutôt dramatiques.
Il existe des explications "historiques", à ces phénomènes.
Enfant, j'étais réservé, timide, pas du côté des blagueurs (genre J.P. Pernaut, qui était dans ma classe, viré du collège privé voisin, et plus âgé que moi : il avait re-re-piqué, et moi j'étais "en avance", précocité oblige. Lui était assez précoce en blagues lourdes... )
Mais collégien j'ai eu aussi à me coltiner (précocité oblige) les auteurs dramatiques grecs; très formateur, surtout depuis le texte. Lycéen j'ai lu toute la bibli de mon père, Sartre ou Merleau-Ponty au programme, sans compter mes lectures perso, de Cervantès à Giraudoux en passant par Giono.
(J'ai résumé comme j'ai pu.)
Je me sens pour le coup un peu "lourd" (à lire selon le choix kundérien de "L'insoutenable légèreté de l'être"),
mais j'aimerais connaître "l'effet" que je fais sur ce site.
Comment je suis "reçu".
Et, psydo, léonne, je me confie à vous, je vous sens bienveillantes. ("Les Bienveillantes**", titre d'un livre terrible par ailleurs.... )
Ce sera tout.
Sinon je poste de la poésie.
Bisous.
** Mythologies, quand vous nous tenez...
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
QUI puis-je
qui dois-je
aimer ?
Toi ? Elle ? L'autre ?
Ou personne ?
Reste donc,
ainsi que je l'ai toujours pensé,
pensé,
mais c'est triste,
la sublimation .
Depuis F., je préfère la vie. C'est bizarre.
F. m'a appris autant la vie qu'elle m'a appris son absence.
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en dites-vous ?
if.
qui dois-je
aimer ?
Toi ? Elle ? L'autre ?
Ou personne ?
Reste donc,
ainsi que je l'ai toujours pensé,
pensé,
mais c'est triste,
la sublimation .
Depuis F., je préfère la vie. C'est bizarre.
F. m'a appris autant la vie qu'elle m'a appris son absence.
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en dites-vous ?
if.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Un ptit coucou par ici pour ton beau fil ifness...
L'occasion de te lire pour y trouver quelques pensées communes...
Une résilience qui s'est résiliée,
Belle(,) ironie la vie...
Et si la vie n'avait que ceci d'ironie...
Quelle vie!
Sur ce je me permet de (re)partir,
Oublier pour ne pas plier,
Réver pour ne pas L'oublier...
Ne pas y penser; pour ne pas en mourir...
Celle, qui A jamais m'a bouleversé...
-----------------------
Bientôt là St-Valentin,
Pensée à ce martyr,
Qui n'auras su La sublimer ?
Ne la voire que telle une Dame de Fer ?
Profiter de cette nouvelle plongée?
Pour se laisser encore un peu bercer....
Attendre ce jour, pour quelques roses déposer,
A la mémoire de sa disparition ...sentir encore quelque instant cette douleur,
Et rêver, une milliardième fois.... une salvatrice réunion...
-------------------------
L'occasion de te lire pour y trouver quelques pensées communes...
Une résilience qui s'est résiliée,
Belle(,) ironie la vie...
Et si la vie n'avait que ceci d'ironie...
Quelle vie!
Sur ce je me permet de (re)partir,
Oublier pour ne pas plier,
Réver pour ne pas L'oublier...
Ne pas y penser; pour ne pas en mourir...
Celle, qui A jamais m'a bouleversé...
-----------------------
Bientôt là St-Valentin,
Pensée à ce martyr,
Qui n'auras su La sublimer ?
Ne la voire que telle une Dame de Fer ?
Profiter de cette nouvelle plongée?
Pour se laisser encore un peu bercer....
Attendre ce jour, pour quelques roses déposer,
A la mémoire de sa disparition ...sentir encore quelque instant cette douleur,
Et rêver, une milliardième fois.... une salvatrice réunion...
-------------------------
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Merci ! Revz ! Mon ami !
Nous n'avons pas tout à fait le même âge, néanmoins.
Aussi ne voyons-nous pas le fil de la vie de la même manière.
Mais je te remercie de ta poétique participation ,
de ton amitié en/par la poésie.
Bien à toi.
If.
Nous n'avons pas tout à fait le même âge, néanmoins.
Aussi ne voyons-nous pas le fil de la vie de la même manière.
Mais je te remercie de ta poétique participation ,
de ton amitié en/par la poésie.
Bien à toi.
If.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
cf "L'Amour"
ultime message,
en attendant la suite
(il existe toujours une suite à)
Bisous.
ultime message,
en attendant la suite
(il existe toujours une suite à)
Bisous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Voilà une mise au point assez exhaustive, ma foi.
Lu. Relu.
Beaucoup plus de questionnements que de réponses.
En réalité, l'amour, le "je t'aime", n'a jamais été sérieusement défini (cela se peut-il ?),
n'a jamais été sérieusement étudié non plus.
Il existe, puisque tu me contrains à y réfléchir, ne serait-ce que rapidement et superficiellement, plusieurs sortes de manière de concevoir le "je t'aime".
Oh je ne pense pas ici à l'amour filial (évoqué), à l'amour des enfants (évoqué aussi), à l'amour sous sa forme religieuse, à la philia, l'eros, ou l'agapê...
Non, je pense plus prosaïquement à ce "je t'aime" qu'on ressent, qu'on dit, ou pas, qu'on entend, ou pas, dans la relation amoureuse.
L'évoquer à travers la matière poétique est, je le sais bien, une manière de tricherie.
Poser à son propos des questions telles que tu les poses, CélineAnne, me semble approprié et sérieux, mais c'est aussi un peu, j'écris ça avec un grand sourire intérieur, mettre les pieds dans la m...., heu... dans la réalité.
Le prosaïsme est par définition stricte le contraire rhétorique du poétique.
Mais non : tes deux dernières lignes t'éloignent du prosaïsme.
Et oui, aussi, j'avais évoqué l'idée d'aimer l'idée même de l'amour, d'aimer aimer, en idée. Un motif puissant.
Comme est puissant le désir d'aimer.
Celui d'être aimé(e), que tu n'évoques pas. La complexité redouble en effet lorsque l'on met tes questions dans l'esprit ou la bouche de l'autre.
Bref, intéressant. On n'a pas fini de bosser.
Ou bien ne faut-il songer qu'au réel ?
Non : préciser des concepts a toujours fait avancer les choses.
J'irai jusqu'à prétendre que les choses ne peuvent avancer qu'en posant les concepts, les hypothèses, les équations, les paramètres,
chacun.e. en usant de son ressenti, de ses désirs, de ses peurs : bref de son vécu.
A vous.
Lu. Relu.
Beaucoup plus de questionnements que de réponses.
En réalité, l'amour, le "je t'aime", n'a jamais été sérieusement défini (cela se peut-il ?),
n'a jamais été sérieusement étudié non plus.
Il existe, puisque tu me contrains à y réfléchir, ne serait-ce que rapidement et superficiellement, plusieurs sortes de manière de concevoir le "je t'aime".
Oh je ne pense pas ici à l'amour filial (évoqué), à l'amour des enfants (évoqué aussi), à l'amour sous sa forme religieuse, à la philia, l'eros, ou l'agapê...
Non, je pense plus prosaïquement à ce "je t'aime" qu'on ressent, qu'on dit, ou pas, qu'on entend, ou pas, dans la relation amoureuse.
L'évoquer à travers la matière poétique est, je le sais bien, une manière de tricherie.
Poser à son propos des questions telles que tu les poses, CélineAnne, me semble approprié et sérieux, mais c'est aussi un peu, j'écris ça avec un grand sourire intérieur, mettre les pieds dans la m...., heu... dans la réalité.
Le prosaïsme est par définition stricte le contraire rhétorique du poétique.
Mais non : tes deux dernières lignes t'éloignent du prosaïsme.
Et oui, aussi, j'avais évoqué l'idée d'aimer l'idée même de l'amour, d'aimer aimer, en idée. Un motif puissant.
Comme est puissant le désir d'aimer.
Celui d'être aimé(e), que tu n'évoques pas. La complexité redouble en effet lorsque l'on met tes questions dans l'esprit ou la bouche de l'autre.
Bref, intéressant. On n'a pas fini de bosser.
Ou bien ne faut-il songer qu'au réel ?
Non : préciser des concepts a toujours fait avancer les choses.
J'irai jusqu'à prétendre que les choses ne peuvent avancer qu'en posant les concepts, les hypothèses, les équations, les paramètres,
chacun.e. en usant de son ressenti, de ses désirs, de ses peurs : bref de son vécu.
A vous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Je te voyais partout, j't'imaginais tout le temps
Je me rappelais de tes bisous qui sentaient les champs
J'avais ton parfum comme seul somnifère
Une espèce d'embrun pour que mon sommeil s'accélère
Écoute-les parler les autres
Ils te diront que ça ira mieux
Parce que d'après tous ces apôtres
Le ciel redevient toujours bleu
Je les ai vus passer les nuages
Sans pouvoir contrôler le vent
Je les aurais bien tous mis en cage
Dans l'armoire de grand-maman
Mais tu sais moi, je demandais rien
Je voulais juste qu'on me foute la paix
Mais tôt ou tard, il revient bien
Et puis tu sais comment ça fait
Toi t'étais présent dans tous mes mouvements
Y avait ce truc en moi pour me pousser du toit
Trop d'années perdues, trop de temps gâché
Des gens que j'ai pas vu, juste pour ta beauté
T'avais ce sourire qui me faisait pâlir
Et puis tes discours incessants chaque jour
J'ai arrêté de me battre, ça y est, c'est fini
J'en ai pris des claques, cette fois j'ai compris.
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Je t'aime
@Grey
Ravi de te croiser.
Encore très énigmatique. J'ai l'habitude, ma grande...
@Felis Sylvestris
Les Bienveillantes, roman de Jonathan Littell, primé en 2006,
qui traite des persécutions nazies
et se réfère au mythe conté en particulier par Eschyle dans son Orestie, Euripide (qui leur a donné leur nom, je crois), et repris ensuite par Virgile dans l'Enéide.
Les Bienveillantes furent les Erynnies (ou Furies) (Tisiphone, Mégère et Alecto) qui pourchassaient les coupables, et dont Héraclite disait :
"Le soleil même ne sort jamais se son orbite, mais les Erynnies, ministres de la justice, le surpassent encore.".
Après le jugement d'Oreste, qui mit fin à la malédiction qui pesait sur la Maison d'Atrée,
Athena persuada les Erynnies (vengeresses) de devenir les Euménides (bienveillantes).
Thème dont on comprend toute l'ambiguïté si on l'applique au cas des juifs pourchassés par les nazis, puis à...quoi donc ? de la part des survivants du peuple juif.
Mais je n'ai pas lu le livre de Littell, qui a fait beaucoup parler de lui en 2006/7.
Pas grand chose à voir avec "l'amour" dont on il est question ici.
.......................je reviens plus tard...........................................
Ravi de te croiser.
Encore très énigmatique. J'ai l'habitude, ma grande...
@Felis Sylvestris
Les Bienveillantes, roman de Jonathan Littell, primé en 2006,
qui traite des persécutions nazies
et se réfère au mythe conté en particulier par Eschyle dans son Orestie, Euripide (qui leur a donné leur nom, je crois), et repris ensuite par Virgile dans l'Enéide.
Les Bienveillantes furent les Erynnies (ou Furies) (Tisiphone, Mégère et Alecto) qui pourchassaient les coupables, et dont Héraclite disait :
"Le soleil même ne sort jamais se son orbite, mais les Erynnies, ministres de la justice, le surpassent encore.".
Après le jugement d'Oreste, qui mit fin à la malédiction qui pesait sur la Maison d'Atrée,
Athena persuada les Erynnies (vengeresses) de devenir les Euménides (bienveillantes).
Thème dont on comprend toute l'ambiguïté si on l'applique au cas des juifs pourchassés par les nazis, puis à...quoi donc ? de la part des survivants du peuple juif.
Mais je n'ai pas lu le livre de Littell, qui a fait beaucoup parler de lui en 2006/7.
Pas grand chose à voir avec "l'amour" dont on il est question ici.
.......................je reviens plus tard...........................................
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Ravie aussi If, toujours. J'ai du mal en ce moment, à répondre... ça viendra. Je m'occupe et j'occupe, différentes places et ça me prend le temps que j'aurai du consacrer à l'écriture.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
@ CélineAnne.
Ah ouais ? tu considères comme réalité un ressenti ou un exprimé à l'instant T, toi ?
hé bien va lire ce qu'en disent de forts philosophes qui écrivent chez notre éditeur Zc, et on en reparlera. :-)
Ceci dit (chuuttt : entre nous, c'est une confidence à ne pas ébruiter)
je suis plutôt d'accord avec ton point de vue.
Non, ce que je voulais simplement dire, et en cela j'ai été très influencé par la lecture de Kundera, c'est que , pour plagier le titre d'un de ses gros ouvrages, la vraie vie est ailleurs
que dans la poésie.
Je ne suivrai pas Kundera dans sa négation de la valeur de la poésie (lui s'est entièrement consacré au roman, et a théorisé son choix de belle manière, se posant comme le plus bel héritier actuel des Lumières (de Diderot en particulier).
Mais, néanmoins, je ne saurai plus jamais lui donner entièrement tort.
Au moins si l'on admet que :
l'Amour demande à être vécu, et non pas simplement conté.
Autrement dit :
l'Amour "réel" (pour reprendre ton mot choisi) demande à être vécu bien avant que d'être "sublimé" à travers un art quelconque.
L'Art de l'Amour se suffit à lui-même.
Et commence par "je m'aime", je suis bien d'accord,
sinon on n'a pas fini d'emm..... l'Autre !
@PantheraOnca
Permets-moi d'être un peu ennuyé pour te répondre...
Bien entendu, tu me vois absolument ravi de savoir t'apporter tout ça,
et je puis com-prendre ce soulagement, cette joie,
sachant par ailleurs comme la vie peut être "dure" , au sens de "pas douce"; comme parfois on rame longtemps dans l'obscurité; comme pouvoir dire/entendre parce qu'avoir entendu le bruit d'une voix...
Voilà.
Bisous.
Ah ouais ? tu considères comme réalité un ressenti ou un exprimé à l'instant T, toi ?
hé bien va lire ce qu'en disent de forts philosophes qui écrivent chez notre éditeur Zc, et on en reparlera. :-)
Ceci dit (chuuttt : entre nous, c'est une confidence à ne pas ébruiter)
je suis plutôt d'accord avec ton point de vue.
Non, ce que je voulais simplement dire, et en cela j'ai été très influencé par la lecture de Kundera, c'est que , pour plagier le titre d'un de ses gros ouvrages, la vraie vie est ailleurs
que dans la poésie.
Je ne suivrai pas Kundera dans sa négation de la valeur de la poésie (lui s'est entièrement consacré au roman, et a théorisé son choix de belle manière, se posant comme le plus bel héritier actuel des Lumières (de Diderot en particulier).
Mais, néanmoins, je ne saurai plus jamais lui donner entièrement tort.
Au moins si l'on admet que :
l'Amour demande à être vécu, et non pas simplement conté.
Autrement dit :
l'Amour "réel" (pour reprendre ton mot choisi) demande à être vécu bien avant que d'être "sublimé" à travers un art quelconque.
L'Art de l'Amour se suffit à lui-même.
Et commence par "je m'aime", je suis bien d'accord,
sinon on n'a pas fini d'emm..... l'Autre !
@PantheraOnca
Permets-moi d'être un peu ennuyé pour te répondre...
Bien entendu, tu me vois absolument ravi de savoir t'apporter tout ça,
et je puis com-prendre ce soulagement, cette joie,
sachant par ailleurs comme la vie peut être "dure" , au sens de "pas douce"; comme parfois on rame longtemps dans l'obscurité; comme pouvoir dire/entendre parce qu'avoir entendu le bruit d'une voix...
Voilà.
Bisous.
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Ouaips, j'aime particulièrement les félins et félines.
Sauf dans mes crises de végétarisme....
Sauf dans mes crises de végétarisme....
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Mais il me reste mes yeux pour embrasser tes sourires
mes mains pour te caresser
mes bras pour te consoler
mes jambes pour marcher à tes côtés
je suis un pantin
celui de tes joies et de tes peines
tu es mon marionnettiste
tu animes mes joies et fais taire mes peines
que serais-je sans toi
qu'un coeur au bois dormant
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Ne me demande pas pourquoi
Mais il me reste mes yeux pour embrasser tes sourires
mes mains pour te caresser
mes bras pour te consoler
mes jambes pour marcher à tes côtés
je suis un pantin
celui de tes joies et de tes peines
tu es mon marionnettiste
tu animes mes joies et fais taire mes peines
que serais-je sans toi
qu'un coeur au bois dormant
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre.
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon.
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme au passant qui chante, on reprend sa chanson.
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens de frisson.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne.
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne.
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux.
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes.
N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe.
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Louis Aragon, Le roman inachevé
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Aragon (erk) et Ferrat me laissent indifférente ; je n'aime ici que ledit vers écho au conte associé. (=
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Bah ouais. Ça me paraissait honnête de citer qui avait semé une des graines dans ma tête. Y'a Higelin aussi pour "je ne peux plus dire je t'aime, ne me demande pas pourquoi".
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Mon Charles B., (quel nom mystérieux, tu signais comme cela pour tant de monde, j'ai compté tu sais ! tes lettres... je les ais presque toutes lues, je languis dans l'attente des autres)
J'ai l'impression que tu as écrit pour moi, comme si tu savais que j'allais te lire, et que j'allais m'éprendre de ta prose. Pour cela, pour tout, je te remercie de mille pensées. Tu m'apprends, et tu me guéris l'âme.
Bien à toi,
Grey
J'ai l'impression que tu as écrit pour moi, comme si tu savais que j'allais te lire, et que j'allais m'éprendre de ta prose. Pour cela, pour tout, je te remercie de mille pensées. Tu m'apprends, et tu me guéris l'âme.
Bien à toi,
Grey
Invité- Invité
Re: Je t'aime
@Grey
Charles B. me prie de vous écrire qu'il est exténué, qu'il n'a ni dormi ni presque mangé depuis presque trois jours, mais qu'il lui faut néanmoins travailler. Il vous répondra le plus rapidement qu'il le pourra, a-t-il ajouté.
Il dit aussi qu'il pense à vous, que vous êtes dans son coeur, que vos mots lui redonnent quelques force et espoir, et qu'il vous sait gré de votre bonté.
Je lui ai même trouvé un peu d'humour, et ai aperçu un fugace sourire sur son visage, lorsqu'il a ajouté que vos mots l'étonnaient, puisqu'il n'était ni professeur, ni médecin.
Votre dévoué.
A.P-M.
Charles B. me prie de vous écrire qu'il est exténué, qu'il n'a ni dormi ni presque mangé depuis presque trois jours, mais qu'il lui faut néanmoins travailler. Il vous répondra le plus rapidement qu'il le pourra, a-t-il ajouté.
Il dit aussi qu'il pense à vous, que vous êtes dans son coeur, que vos mots lui redonnent quelques force et espoir, et qu'il vous sait gré de votre bonté.
Je lui ai même trouvé un peu d'humour, et ai aperçu un fugace sourire sur son visage, lorsqu'il a ajouté que vos mots l'étonnaient, puisqu'il n'était ni professeur, ni médecin.
Votre dévoué.
A.P-M.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Monsieur,
J'ai été tout aussi étonnée d'avoir, un jour, reçu une réponse. Quelques feuillets, sans plus, mais crayonnés. Imaginez un sentiment de surprise et de consternation mêlés, et vous obtiendrez à peu près ce que j'ai ressenti lors de mes premières lectures. J'en suis encore aujourd'hui à relire cette mystérieuse lettre de temps en temps, et je constate qu'elle me fait toujours sourire bêtement à la fin - non pas que je me moque, n'allez pas croire, mais je crois que je suis tout simplement heureuse.
J'attend l'inspiration depuis l'ouverture du papier jaunit, d'une réponse tout aussi forte que ce qu'elle m'évoque.
Tendrement votre,
Grey
J'ai été tout aussi étonnée d'avoir, un jour, reçu une réponse. Quelques feuillets, sans plus, mais crayonnés. Imaginez un sentiment de surprise et de consternation mêlés, et vous obtiendrez à peu près ce que j'ai ressenti lors de mes premières lectures. J'en suis encore aujourd'hui à relire cette mystérieuse lettre de temps en temps, et je constate qu'elle me fait toujours sourire bêtement à la fin - non pas que je me moque, n'allez pas croire, mais je crois que je suis tout simplement heureuse.
J'attend l'inspiration depuis l'ouverture du papier jaunit, d'une réponse tout aussi forte que ce qu'elle m'évoque.
Tendrement votre,
Grey
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Transmettez mes amitiés à Sieur If dès qu'il reviendra.
Il va faire froid dans les jours à venir. Je m'en retourne au chaud dans mon ronronarium.
Bien à vous.
Il va faire froid dans les jours à venir. Je m'en retourne au chaud dans mon ronronarium.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Superbe ces textes: j'ai vraiment une culture littéraire proche de 0 et c'est toujours un plaisir de découvertes
Un ptit texte au passage, histoire de donner suite et clore mon précédent soubresaut.
Une rose blanche
Une rose déposée,
Pour résilier ce passé,
Imaginais-je te croiser?
L'ais je vraiment fait?
Qui le sais?
Ha si seulement si seulement,
Tu m'avais écouté,
Autant que je l'ai fait,
Ha si seulement si seulement,
Tu savais
Tout ce que je sais.
Ha si seulement si seulement,
Tu savais
Ce que j'en pense vraiment,
Ha si seulement si seulement,
Je ne t'avais pas aimé autant...
Que faire de tout cela maintenant?
Peut être ça, juste tracer sans se soucier;
Avancer sans se retourner,
Sans jamais s’arrêter,
Jusqu'à rencontrer Celle, qui saura m'apprécier...
Voire, te retrouver qui sait ?
-------------------------------------------------------
Ha... le confort de résilier
Quel pied!
-----------------------------------------------------
Un ptit texte au passage, histoire de donner suite et clore mon précédent soubresaut.
Une rose blanche
Une rose déposée,
Pour résilier ce passé,
Imaginais-je te croiser?
L'ais je vraiment fait?
Qui le sais?
Ha si seulement si seulement,
Tu m'avais écouté,
Autant que je l'ai fait,
Ha si seulement si seulement,
Tu savais
Tout ce que je sais.
Ha si seulement si seulement,
Tu savais
Ce que j'en pense vraiment,
Ha si seulement si seulement,
Je ne t'avais pas aimé autant...
Que faire de tout cela maintenant?
Peut être ça, juste tracer sans se soucier;
Avancer sans se retourner,
Sans jamais s’arrêter,
Jusqu'à rencontrer Celle, qui saura m'apprécier...
Voire, te retrouver qui sait ?
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Ha... le confort de résilier
Quel pied!
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Invité- Invité
Re: Je t'aime
@invité
Sieur if n'est pas encore revenu mais il est vrai que
"....quand la bise fut venue...."
hé bien : la bise est venue. Après elle, la pluie suivra, semble-t-il.
Alors: oui, le ronronarium me semble pertinent.
(pour une fille des champs et des bois )
Tiens bon !
@greysome
Ch.B me prie de vous dire que votre peinture de présentation est tout à fait convaincante. Vous connaissez ses qualités de critique. Voici un beau compliment.
Il me dit aussi de vous faire savoir qu'il est en cours de rédaction d'une lettre pour vous, et que celle-ci, même s'il n'est pas convaincu de sa haute valeur littéraire, est en bonne voie, quoique l'exercice restera, je le cite : "définitivement insatisfaisant" . Il me la confiera à poster dès qu'il l'estimera terminée.
Je sais par ailleurs qu'il relit fréquemment vos courriers, dont il se sépare peu.
J'ai pu lire sur un petit croquis qu'il a griffonné sur le carnet qui ne le quitte jamais, et sur la couverture duquel est dessiné le mot Lou :
"A gauche lit son journal une jeune dame blonde.
Je songe à tes lettres où sont pour moi toutes les nouvelles du monde."
Je sais bien qu'il pense tendrement à vous.
Votre très dévoué.
A.P-M.
Sieur if n'est pas encore revenu mais il est vrai que
"....quand la bise fut venue...."
hé bien : la bise est venue. Après elle, la pluie suivra, semble-t-il.
Alors: oui, le ronronarium me semble pertinent.
(pour une fille des champs et des bois )
Tiens bon !
@greysome
Ch.B me prie de vous dire que votre peinture de présentation est tout à fait convaincante. Vous connaissez ses qualités de critique. Voici un beau compliment.
Il me dit aussi de vous faire savoir qu'il est en cours de rédaction d'une lettre pour vous, et que celle-ci, même s'il n'est pas convaincu de sa haute valeur littéraire, est en bonne voie, quoique l'exercice restera, je le cite : "définitivement insatisfaisant" . Il me la confiera à poster dès qu'il l'estimera terminée.
Je sais par ailleurs qu'il relit fréquemment vos courriers, dont il se sépare peu.
J'ai pu lire sur un petit croquis qu'il a griffonné sur le carnet qui ne le quitte jamais, et sur la couverture duquel est dessiné le mot Lou :
"A gauche lit son journal une jeune dame blonde.
Je songe à tes lettres où sont pour moi toutes les nouvelles du monde."
Je sais bien qu'il pense tendrement à vous.
Votre très dévoué.
A.P-M.
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
@hyaden
Et si j'écrivais :
"Je peux vous dire "je t'aime",
demandez-moi pourquoi."
Serait-ce un plagiat ? Ou , sinon, serait-ce bien ?
Et si j'écrivais :
"Je peux vous dire "je t'aime",
demandez-moi pourquoi."
Serait-ce un plagiat ? Ou , sinon, serait-ce bien ?
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Puisqu'ici, les déclarations d'amour sont loi, je vous offre celle d'un fils à son papa. Pour tous les papas du monde.
La bise
La bise
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Pardon
Pardon de m'être tue quand j'aurai dû crier...
Pardon d'avoir baissé la tête quand j'aurai dû me lever...
Pardon d'avoir fermé les yeux quand j'aurai dû pleurer...
Pardon d'avoir survécu quand j'aurai dû vivre !...
Pardon d'avoir pleurer quand j'aurai dû rire !..
Pardon de mettre lever quand j'aurai dû sourire !..
Pardon d'avoir crier quand j'aurai dû dire je t'aime...
Pardon.
Pardon de m'être tue quand j'aurai dû crier...
Pardon d'avoir baissé la tête quand j'aurai dû me lever...
Pardon d'avoir fermé les yeux quand j'aurai dû pleurer...
Pardon d'avoir survécu quand j'aurai dû vivre !...
Pardon d'avoir pleurer quand j'aurai dû rire !..
Pardon de mettre lever quand j'aurai dû sourire !..
Pardon d'avoir crier quand j'aurai dû dire je t'aime...
Pardon.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Pourquoi tant de demandes de pardon(s), Féline ?
De demande de pardons à toi-même, en premier lieu.
Tout est pardonné, puisque tu le demandes.
Alors, avance, désormais. Lève-toi et marche !
De demande de pardons à toi-même, en premier lieu.
Tout est pardonné, puisque tu le demandes.
Alors, avance, désormais. Lève-toi et marche !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
J'ai enchaîné avec toi les salles au pas de course, au rythme des battements de mon cœur.
Dans la poursuite de ton corps, ils s'accéléraient mais ne semblaient pas pouvoir te rattraper.
Marat, pâle de jalousie, enviait la vie qui explosait en moi, elle qui lui faisait tant défaut.
Accroché là haut, sur sa toile, tous venaient le voir, lui, l'attraction du musée.
Pourtant, moi je n'avais d'yeux que pour toi!
Assis sur ces chaises longues, sous les arcades, je revois encore la douceur de ce gardien.
Il avait bien compris lui, que dans nos cœurs, l'huile et l'eau se mariait, non pas comme sur les toiles qui nous entouraient.
Tu te souviens comment il nous avait demandé, avec tant de douceur, de partir?
S'amusant du fait que nous nous rendions même pas compte que c'était l'heure de la fermeture.
Mais pas celle de mon cœur, ni de mes yeux.
Te souviens-tu de son sourire lorsqu'il nous a souhaité de passer une bonne soirée?
Lui savait bien avant nous, la brûlure qui serait la nôtre.
L'adolescence de nos sentiments, notre pudeur, ils les voyait malgré nos efforts.
On dit que le soir les personnages des toiles se parlent, alors penses-tu! Les deux garçons aux yeux brillants...
Il l'a tout de suite compris.
Alors je l'ai aimé, avant toi oui. Sa douceur, sa manière de ne pas dire les choses. Des taire sa parole au profit de son doux regard.
Je l'ai aimé car il m'a aimé, il m'a transmis sa douceur, et la force qui me manquait.
Tu sais, cette force maladroite, avec laquelle je t'ai pris la main.
Maintenant tu savais, et je ne saurais pourquoi tu m'a amené devant Saint-Etienne.
Peut-être voulais-tu un autre témoin. Marat ne te suffisait-il pas?
Mais je n'avais d'yeux que pour toi. Et pourtant j'ai hésité. Avant de délivrer mon cœur et de déposer sur tes lèvres le plus doux des baisers.
Un baiser que tu as gratifié d'un "enfin", avant de glisser ta main dans mes cheveux et m'étreindre de tout ton corps.
Je t'ai aimé.
Dans la poursuite de ton corps, ils s'accéléraient mais ne semblaient pas pouvoir te rattraper.
Marat, pâle de jalousie, enviait la vie qui explosait en moi, elle qui lui faisait tant défaut.
Accroché là haut, sur sa toile, tous venaient le voir, lui, l'attraction du musée.
Pourtant, moi je n'avais d'yeux que pour toi!
Assis sur ces chaises longues, sous les arcades, je revois encore la douceur de ce gardien.
Il avait bien compris lui, que dans nos cœurs, l'huile et l'eau se mariait, non pas comme sur les toiles qui nous entouraient.
Tu te souviens comment il nous avait demandé, avec tant de douceur, de partir?
S'amusant du fait que nous nous rendions même pas compte que c'était l'heure de la fermeture.
Mais pas celle de mon cœur, ni de mes yeux.
Te souviens-tu de son sourire lorsqu'il nous a souhaité de passer une bonne soirée?
Lui savait bien avant nous, la brûlure qui serait la nôtre.
L'adolescence de nos sentiments, notre pudeur, ils les voyait malgré nos efforts.
On dit que le soir les personnages des toiles se parlent, alors penses-tu! Les deux garçons aux yeux brillants...
Il l'a tout de suite compris.
Alors je l'ai aimé, avant toi oui. Sa douceur, sa manière de ne pas dire les choses. Des taire sa parole au profit de son doux regard.
Je l'ai aimé car il m'a aimé, il m'a transmis sa douceur, et la force qui me manquait.
Tu sais, cette force maladroite, avec laquelle je t'ai pris la main.
Maintenant tu savais, et je ne saurais pourquoi tu m'a amené devant Saint-Etienne.
Peut-être voulais-tu un autre témoin. Marat ne te suffisait-il pas?
Mais je n'avais d'yeux que pour toi. Et pourtant j'ai hésité. Avant de délivrer mon cœur et de déposer sur tes lèvres le plus doux des baisers.
Un baiser que tu as gratifié d'un "enfin", avant de glisser ta main dans mes cheveux et m'étreindre de tout ton corps.
Je t'ai aimé.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Tu m'as embarqué dans ton histoire @davidabricot, j'étais au musée, j'ai imaginé la salle et les toiles accrochées, le gardien, et j'ai frissonné à la lecture du dernier passage, le premier baiser. Très joli.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
@Féline
Pardon d'avoir fait un commentaire alors que tu t'exprimais.
Il me fallait simplement écouter, et me taire.
Merci ,Fée. Et mille et une excuses.
On n'est pas sérieux
quand on a dix-sept ans
@davidab'
Nickel, ton texte.
Ouaf ! Il manquait, ici. Et pour toi, ton "être", que je rencontre, non dans les salles d'un musée,
mais dans un topic ,
c'est moins poétic.
Et le commentaire de Fiohep', je le reprends, s'il le permet, à mon compte.
So long
if
Pardon d'avoir fait un commentaire alors que tu t'exprimais.
Il me fallait simplement écouter, et me taire.
Merci ,Fée. Et mille et une excuses.
On n'est pas sérieux
quand on a dix-sept ans
@davidab'
Nickel, ton texte.
Ouaf ! Il manquait, ici. Et pour toi, ton "être", que je rencontre, non dans les salles d'un musée,
mais dans un topic ,
c'est moins poétic.
Et le commentaire de Fiohep', je le reprends, s'il le permet, à mon compte.
So long
if
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
@davidabricot
merci !
Dernière édition par caméléonneandco le Jeu 24 Mai 2018 - 9:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je t'aime
@Féline
Chuis allé un peu en balade sur le site, ce jour, sans trop poster, sauf un.
J'ai quitté un ou deux fils, personnes trop désagréables ou déconnantes. Morosité.
Enfin, selon mon goût.
Tu sais, à 17 ans, on est parfois un peu hyper-émotif... voire sujet à de désagréables variations d'humeurs. les hormones sont pas bien stables.
De ce fait, j'ai par hasard appris quelques petits éléments de toi.
Ca me complète mon petit dossier.
Parce que : j'aime bien les gens, j'aime bien les aimer, en fait.
Et ce n'est pas toujours possible, ou bien c'est difficile d'aimer des ombres.
Ainsi, le texte de davidab', que je croise et apprécie par ailleurs, m'a fait ici énormément plaisir. En plus, à tort ou à raison, j'y vois une marque de confiance envers ce fil.
Même chose pour ton post.
On n'est pas toujours sérieux, alors ce soir
Chuis allé un peu en balade sur le site, ce jour, sans trop poster, sauf un.
J'ai quitté un ou deux fils, personnes trop désagréables ou déconnantes. Morosité.
Enfin, selon mon goût.
Tu sais, à 17 ans, on est parfois un peu hyper-émotif... voire sujet à de désagréables variations d'humeurs. les hormones sont pas bien stables.
De ce fait, j'ai par hasard appris quelques petits éléments de toi.
Ca me complète mon petit dossier.
Parce que : j'aime bien les gens, j'aime bien les aimer, en fait.
Et ce n'est pas toujours possible, ou bien c'est difficile d'aimer des ombres.
Ainsi, le texte de davidab', que je croise et apprécie par ailleurs, m'a fait ici énormément plaisir. En plus, à tort ou à raison, j'y vois une marque de confiance envers ce fil.
Même chose pour ton post.
On n'est pas toujours sérieux, alors ce soir
ifness- Messages : 3028
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Invité- Invité
Re: Je t'aime
..."avant la mise au point"......
Mais je t'aime déjà, caméléonne.
Tu sembles "aimable".
Je veux dire par là : tes souffrances passées, quelles qu'elles furent, ne t'ont pas aigrie. Tu te situes dans une zone d'effort sur toi-même, de questionnements, et cherches comment te positionner pour l'à venir; comment t'affirmer.
Tu manques terriblement de confiance en toi, ce qui est aussi une qualité, tant ne se mettent pas en cause et jugent le monde, ses habitants, et leurs paroles, depuis leur souffrance, et agressent. C'est plus commode, même si la démarche est perverse.
Il semble (je commente, puisque tu l'acceptes, mais je commente dans le flou) que ton rapport à l'amour ait été cassé.
Je joue aux devinettes :
-tu aimerais aimer mais ne sais/n'oses plus donner ta confiance, t'abandonner au cours du fleuve
-tu aimerais être aimée mais : même fleuve, mais en le remontant
Je crois savoir comme tu as peur. Regarde pourtant comme tu marches, déjà...
Bien, il est peut-être préférable de te laisser écrire. Tu sais que tout naîtra de toi-même.
Il existe des bienveillances qui ne sont ni béates ni intéressées. Sinon par
disons l'amour, puisque ce site l'évoque. L'amour est un mot si vaste qu'il peut englober l'univers entier.
De l'abeille à l'étoile. Du non-apparu au déjà-disparu.
On ne risque rien à s'abandonner à lui, sauf à aimer ce qu'on sait nous détruire.
if
Mais je t'aime déjà, caméléonne.
Tu sembles "aimable".
Je veux dire par là : tes souffrances passées, quelles qu'elles furent, ne t'ont pas aigrie. Tu te situes dans une zone d'effort sur toi-même, de questionnements, et cherches comment te positionner pour l'à venir; comment t'affirmer.
Tu manques terriblement de confiance en toi, ce qui est aussi une qualité, tant ne se mettent pas en cause et jugent le monde, ses habitants, et leurs paroles, depuis leur souffrance, et agressent. C'est plus commode, même si la démarche est perverse.
Il semble (je commente, puisque tu l'acceptes, mais je commente dans le flou) que ton rapport à l'amour ait été cassé.
Je joue aux devinettes :
-tu aimerais aimer mais ne sais/n'oses plus donner ta confiance, t'abandonner au cours du fleuve
-tu aimerais être aimée mais : même fleuve, mais en le remontant
Je crois savoir comme tu as peur. Regarde pourtant comme tu marches, déjà...
Bien, il est peut-être préférable de te laisser écrire. Tu sais que tout naîtra de toi-même.
Il existe des bienveillances qui ne sont ni béates ni intéressées. Sinon par
disons l'amour, puisque ce site l'évoque. L'amour est un mot si vaste qu'il peut englober l'univers entier.
De l'abeille à l'étoile. Du non-apparu au déjà-disparu.
On ne risque rien à s'abandonner à lui, sauf à aimer ce qu'on sait nous détruire.
if
ifness- Messages : 3028
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Re: Je t'aime
............"même si je la sais vraie"...............
Interlude.
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Et pourquoi pas ?
Robert Desnos. Résistant. Déporté.
Interlude.
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ca n'existe pas ça n'existe pas
Et pourquoi pas ?
Robert Desnos. Résistant. Déporté.
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